• DATE DE FONDATION • Soumis à l'approbation du Magister dès le mois de décembre 2001, le projet Escadron reçoit sa bénédiction immédiate, motivée par la divulgation de l'organisation insurgée.
• DATE DE DISSOLUTION • La disparition brutale du Maître entraînant la chute de ses institutions, c'est tout naturellement qu'en décembre 2003, après seulement deux ans de bons et loyaux services, l'Escadron est dissout et ses reîtres disséminés aux quatre vents.
• COMMANDEMENT • Bellatrix Lestrange, à l'origine du projet, en demeura l'unique cheftaine. Pleins pouvoirs lui furent confiés, sous la souple supervision du Magister.
• EFFECTIFS • Ainsi que le laisse présager sa désignation, l'escouade était composée de douze reîtres. Cependant, seule la moitié des rangs y officia à temps plein ; les six autres n'étant convoqués qu'à l'aulne de missions spéciales, souvent confiées par le Maître en personne. Chacun d'entre eux fut recruté par Bellatrix elle-même, sur la base de deux critères : une obéissance aveugle au Lord et à son Lieutenant, et une aptitude atypique à la sauvagerie. Une mise à l'épreuve sur le terrain soldait l'adhésion. À noter que : ni la Marque, ni la pureté du Sang n'étaient pré-requises, pas plus d'ailleurs que le consentement. Aussi, l'Escadron puisa ses forces tant parmi les Mangemorts que parmi les « créatures » à disposition du Maître.
• OBJECTIFS • En priorité, l'Escadron des Douze était l'instrument de Terreur par excellence au service de l'hégémonie mangemorte, visant à dissuader toute collaboration avec l'Insurrection.  Travail de fond donc, accomplit en parallèle et à l'ombre des activités des Rafleurs, auprès de tout individu suspecté de prendre part à des occupations jugées rebelles. De nombreux interrogatoires souterrains furent ainsi conduits dans le cadre de « perquisitions » violentes, vouées à épouvanter les éléments suspects par le biais de méthodes musclées, pour ne pas dire barbares.
• MÉTHODES • Foudroyantes, ces « descentes-éclair » ne s'éternisaient en général guère plus d'une paire d'heures. L'habitation prise d'assaut était alors mise à sac et ses résidants concentrés dans une même pièce afin d'y être interrogés sur fond de boucherie. Une fois la besogne accomplie, l'Escadron quittait alors les lieux, s'engageant à revenir pour « finir le travail », laissant ainsi planer un doute intolérable et traumatisant.
• RÉPUTATION • L'Escadron était un organisme officieux, presque clandestin, et peu en eurent connaissance, en dehors des têtes du pouvoir exécutif et judiciaire. Sa formation fut accueillie avec perplexité : on se demanda quelle mouche avait encore piqué la Lestrange, et on lorgna avec dérision ses protégés, monstres de tout poils et toutes origines, souvent considérés avec dédain par une frange puritaine de l'Élite. Trois mois plus tard, déjà, sa réputation était faite et on ne mentionna plus dès lors l'Escadron sans baisser la voix. Cependant, son existence ne parvint pas à créer le consensus auprès des Mangemorts dans le secret, notamment les plus tièdes, qui récusèrent ses méthodes jugées excessives. Toutefois, on n'en contesta jamais les indéniables succès, et la résignation succéda à l'embarras : après tout, on avait bien besoin de ces gens-là.


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• Statut • Planque du couple Lestrange depuis le 9 décembre 2003.
• Description •Rénové en cottage au crépuscule des années quarante, le Fanal est un phare obsolète, n'ayant conservé de son désuet office que le nom et la tour ; la dépendance annexée à cette dernière n'est pas d'origine. Hérissant la frange d'une falaise culminant à près de deux cent mètres, il domine un horizon sauvage, dénué de quelque voisinage humain que ce soit. Ses abords, en outre prémunis de toute importunité moldue, sont bardés d'incantations diverses exemptant ses résidants de toute incursion non désirée, de nature similaire à ceux couvant l'ancien manoir des Black, au 12 square Grimmaurd. Ces charmes ont été fortifiés lors de l'investiture en ces lieux du couple Lestrange ; tous témoignages de son acquisition, sept ans plus tôt, ont soigneusement été éradiqués depuis. La sommité de la tournelle, auquel on accède par le biais d'un étroit colimaçon, est occupée par un cabinet aux proportions réduites, mais cerné de baies vitrées allouant à qui s'y juche de profiter d'un panorama exceptionnel sur la mer du nord ; si la forteresse d'Azkaban n'était pas indécelable à l'œil nu, il y a fort à parier qu'on en distinguerait l'éminence lacérer les cieux, par beau temps. C'est céans que les hôtes reçoivent, si d'aventure est daigné à quiconque le privilège d'infiltrer leurs lignes de défense. Plus rares encore sont les convives autorisés à pénétrer le cœur même du foyer, mussé dans la dépendance. Vétuste et exigüe, appréhendée depuis l'extérieur, elle a cependant subit un sortilège de façon à accueillir plus de pièces que conjecturé, depuis la récente prise de possession des lieux. Si les commodités ont été à cette occasion considérablement optimisées, la demeure répond davantage à des exigences pratiques et fonctionnelles qu'à un quelconque goût pour le luxe et l'apparat. Aussi, nulle opulence n'engorge les lieux qui conservent plutôt le charme sobre et douillet des villégiatures côtières traditionnelles. Précautions et vigilance sont toutefois de mise pour qui s'hasarde à en explorer les recoins ; entre épouvantards et traquenards, le domaine, sous ses airs frustes et paisibles, n'en demeure pas moins pénates de qui l'on sait…