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sujet; Nannie ○ en pente à perdre pied, inexorable estran

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Nehanda « Nannie » LukomboCelui qui nous nomme devient notre maître
❝ We're running in circles again ❞Hunted ; PV/SC/Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Comme sa mère, ses parents l’ont appelé NEHANDA… une semaine après sa naissance. Le couple a passé en effet une bonne huitaine de jours en débat sur le prénom à donner à leur fille (comme si neuf mois n’étaient pas assez suffisants) pour finalement lui donner le même que sa mère. C’est à ses un an qu’on rajouta HLENGIWE (la rachetée) à son patronyme, en honneur à son arrière grand-mère paternelle (dont on ne s’est apparemment souvenu qu’avec un an de retard). Jusqu’à ses trois ans elle portait le nom de famille de sa mère pour finalement l’abandonner et prendre celui de son père : LUKOMBO. Comme visiblement tout ça était trop compliqué pour tout le monde on préféra raccourcir le tout en NANNIE, plus qu’un surnom c’est devenu son prénom de substitution pour qu’on arrête de devoir préciser Nehanda, la petite à tout va pour la différencier de sa mère. Quand elle était à l’école, elle se faisait appeler RANDA  par ses camarades, et ce diminutif l’a ensuite suivi en Angleterre où c’est le nom qu’elle donne  à ses clients lorsqu’elle porte la casquette de Marchandes de Rêves.
☇ naissance ; Nannie est née LE 26 AVRIL 1970 À PORT-AU-PRINCE, la capitale d’Haïti. Rien de bien exceptionnel à détailler hormis que sa mère avait déclenché l’accouchement un mois avant terme pour ne pas avoir à supporter les désagréments d’une magie instable qu’entraîne une fin de grossesse.
☇ ascendance ; Si on n’écoutait qu’elle, elle se dirait Sang Pur (beh quoi alors ? mes deux parents sont sorciers oui ou merde ?), mais avec un grand père moldu elle est en réalité une SANG MÊLÉE. Faut dire qu’elle ne comprend pas grand-chose à ces histoires de sang, on s’en foutait pas mal en Haïti, que tu sois né de moldu ou issu d’une grande famille de mages, si tu as de la magie dans le sang, c’est tout bon.
☇ métier ; Elle a longtemps effectué DIVERS PETITS BOULOTS à son arrivée en Angleterre avant de finalement faire partie de la première vague de RAFLEUR  lors du retour du Lord en 1997. Elle a cependant quitté ses camarades pour rejoindre le niveau 9 et devenir une EMPLOYÉ DU DÉPARTEMENT DES MYSTERES, faut pas croire, elle n’avait accès à rien de bien mystérieux : on ne l’y avait envoyé que parce qu’elle présentait un intérêt certain mais plus comme cobaye que comme vraie employée. Beaucoup de temps libre donc ; elle en profitait pour traîner avec ses anciens collègues du niveau 2. Depuis très récemment elle a été dépêchée par le Grand Patron lui-même pour une MISSION D’INFILTRATION, en gros elle n’a plus à pointer tous les matins. Elle n’a même plus vraiment de métier. Elle doit se contenter de zoner jusqu’à tomber sur des gens intéressants et ensuite gagner leur confiance. C’est toujours plus intéressant que de passer le balai dans les couloirs sombres du niveau 9. En parallèle Nannie fait partie depuis 1999 du trafic de stupéfiants qui gangrène l’Angleterre, elle est MARCHANDE DE RÊVES et parfois sert de chien de garde à sa trafiquante lors de certaines transactions. Inutile de dire qu’avec son nouveau statut officielle de criminelle en fuite, les choses risquent de se compliquer.
☇ camp ; Nannie, ça fait longtemps qu’il a perdu son camp. Ça fait longtemps qu’elle est toute seule, elle veut juste survivre. Et encore. Elle suit ce qu’elle comprend. Et elle comprend très bien la fascination qu’ils peuvent éprouver, les hommes en noir, pour cet homme mort et ressuscité. Pour cet homme qui fait cracher la douleur et la mort à sa baguette. La douleur, c’est sans doute ce qui l’a convaincu de rejoindre dès les premières heures le GOUVERNEMENT  qu’elle n’a pas l’intention de quitter : Nannie a tout du chien loyal bien dressé.
☇ réputation ; Elle s’est appliquée justement à son installation en Angleterre à rester sous le radar ; on peut donc dire qu’elle n’a pas vraiment une réputation qui la devance de trois-cent mètres. Pourtant depuis le début de la guerre on peut, parmi ses comparses Rafleurs ou ses supérieurs, entendre parler d’elle avec des termes qui ne feraient certainement pas plaisir à une Lady mais qui, il fallait bien l’avouer, lui correspondaient tout à fait. SAUVAGE, bagarreuse, agressive, insensible : vu son occupation cela relevait plutôt du compliment.  Ce qui s’entendait moins (parce que c’était moins impressionnant certainement) c’était les mots lâchés sur son OBÉISSANCE et son talent à ne jamais broncher face à un supérieur.
☇ état civil ; Elle est seule, Nannie, sa famille elle n’est plus là et en fonder une nouvelle est une idée qui ne lui traverse pas l’esprit. Elle est libre, elle vole où elle veut, sans jamais vraiment se poser ; elle reste CÉLIBATAIRE mais de toute manière qui voudrait s’engager avec une fille dont le cœur est anesthésié ?
☇ rang social ; Officiellement, en ce moment ce n’est pas spécialement la joie : elle est considérée comme une CRIMINELLE par toute la communauté sorcière britannique si l’on excepte les quelques membres du Cercle qui sont au courant de sa mission. Autrement dit, elle a rejoint la lie de la lie, au fond de la forêt. Son élément en quelque sorte. Si l’on omet ce petit détail qui la relègue au fond du fond, elle était auparavant une  très docile ADHÉRENTE qui faisait gentiment tout ce qu’on lui demandait.
☇ baguette ; Elle est taillée dans du BOIS D’AZOBE, de base très rouge qui avec le temps s’est patiné. Y a bien eu des gens pour tenter de lui parler des vertus de ce bois pour les sortilèges d’attaque, mais Nannie s’en contre-carre. Elle aime bien la couleur, pas la peine de partir dans d’autres considération. Le cœur lui contient un  CHEVEUX DE SPHINGE que le fabriquant aurait apparemment rencontré en Égypte, elle aurait accordé de lui laisser quelques cheveux s’il répondait correctement à son énigme. Parfait pour les sorciers adeptes de la réflexion, qu’il a dit en conclusion. Nannie en rit encore la nuit. Par rapport à la moyenne, en outre, la baguette de Nannie est très petite ; elle mesure 19.3 CM  ce qui convient tout à fait à la demoiselle qui ne saurait que faire d’une lance à incendie de 33 cm. 19 cm ça tenait facilement dans une poche, ça se cachait bien dans une manche. Avec ça elle est TRÈS ÉPAISSE ET RIGIDE ce qui pousse d’ailleurs régulièrement Nannie à s’en servir comme d’une arme de corps à corps plutôt qu’un catalyseur de magie. Elle en a d’ailleurs aiguisé l’extrémité pour lui donner une forme plus pointue et plus appropriée pour pénétrer le globe oculaire.  
☇ épouvantard ; Même en y mettant de la bonne volonté, il y a des images qu’on n’oublie pas : la tête de sa mère dans un panier rendu cassant par le sang séché en fait parti. Pendant de longues années cette tête l’avait hantée, la nuit, le jour… Mais lorsque la responsable directe de cette décapitation débarqua en Angleterre, le subconscient de Nannie changea de disque. UNE GUERRIÈRE PARÉE POUR LA VENDETTA, son visage noir dissimulé derrière un masque de guerre, des peintures de guerre sur les bras, sur l’uniforme… C’est la silhouette d’une sœur vaudou qui la hante, une sœur ennemie qui lui avait volé sa famille, une sœur prête à la tuer comme elle avait mis à mort sa mère. Merlin merci (comme ils disent ici) Hécate St Marc était bien moins impressionnante en vrai avec son tailleur de gratte papier qu’en habit de guerre tel que l’angoisse de Nannie pouvait la lui montrer.
☇ risèd ; Comment ça se reflète foutez-moi la paix dans un miroir ? Évidemment, si on part dans ce sens là, Nannie elle désire beaucoup de chose : elle voudrait que ses parents revivent, que son petit frère crève, pouvoir retourner en Haïti, pouvoir ressentir — c’était trop demandé ? quelque chose, juste une once de vraie douleur… Mais si elle était un jour confronté à ce miroir (ce qui ne risquait pas d’arriver) elle y verrait simplement UNE LONGUE ÉTENDUE OCÉANIQUE.
☇ patronus ; À ce qui paraît, les Mangemorts ne sont pas capable d’en produire. Quelle bonne excuse ça lui donnera pour lorsqu’elle sera marquée ! Mais Nannie n’a pas besoin de ça pour être incapable d’en produire un, déjà qu’elle a du mal à lancer un orchideus faudrait pas songer à trop lui en demander tout de même. De toute manière, ce sort, il sert à quoi ? Si jamais un Détraqueur vient lui chercher des noises, il suffit de foutre le feu à cette saloperie et on en parle plus. Les Anglais sont vraiment des grands sensibles.
☇ particularités ; Depuis ses trois ans, Nannie est  MAUDITE, pas les malédictions débiles des contes pour enfants occidentaux : un mage vaudou lui a scellé ses nerfs comme elle dit quand elle veut expliquer. Elle est comme frappée D’ANALGÉSIE CONGÉNITALE c'est-à-dire qu’elle ne ressent pas la douleur. Vous pouvez lui enfoncer un pieu dans la jambe, elle ne cillera même pas. Par contre elle aura plus de mal à marcher. Et se verra obliger de passer à l’hôpital pour plusieurs contrôles. Ouais, ça la fait chier. Alors lui enfoncez pas de pieu dans la jambe, merci.
☇ animaux ; Une fois elle avait recueilli un chat, dans la rue, mais la bestiole creva (sans doute de faim) à peine quelques heures plus tard. Ça l’avait blasé. Pourtant quand son frère décida de mettre les voiles, ce triple con oublia de prendre avec lui son chien (il était sans doute trop grand pour rentrer dans la valise). Nannie récupéra donc la bête et prit garde à lui donner à manger. Comme elle n’avait absolument aucune idée du nom que son frère avait bien pu lui donner, elle décida de justement lui donner le prénom du susdit frère : BIRAHIMA. Soit parce qu’il reconnait le nom de son premier maître, soit parce que le frangin avait été assez con (ou trop peu imaginatif) pour l’appelé comme lui soit parce que c’était un brave toutou qui s’adaptait vite, il réagit plutôt bien à ce nom. Il a suivi Nannie dans plusieurs missions avec les Rafleurs ; c’est une assez grosse bête, en tout cas selon Nannie (elle ne serait pas capable de dire à quelle race il appartient) mais câline comme un bébé koala avec sa mère. Elle n’a pas eu le cœur de le laisser tout seul dans son appartement et l’a emmené avec elle dans son opération : infiltration ! (elle devrait songer à changer de nom de code pour cette mission, c’était franchement trop cliché.)
☇ Avis sur la situation actuelle :
Demander son avis à Nannie, c’est idiot. Faut pas commencer à lui faire croire que son opinion compte sinon ça va lui monter à la tête. Enfin, de toute manière son avis n’est pas très intéressant. Elle avait rapidement compris en arrivant en Angleterre que les gens d’ici se montaient vite le chou à propos de la pureté de sang — ils pouvaient même énumérer les familles britanniques qui n’avaient, apparemment, pas une goutte de sang moldu dans les veines. Et il y en avait vingt-huit ! Vingt-huits grandes familles qui se targuaient de ne jamais avoir fricoté avec un moldu ou un sorcier ayant du sang de moldu dans les veines. Elle était pas spécialement intelligente mais même elle arrivait à voir qu’il devait y avoir un moment où ça devait s’embouteiller devant les cuisses de sa cousine. Quoiqu’il en soit, dans ce pays c’était important. Et comme elle bosse pour le gouvernement, elle fait mine de s’en préoccuper. De toute façon personne ne lui demande de rédiger une dissertation sur le sujet, elle capture des nés-moldus (sang de bourbe qu’ils disent, elle a un peu pris le pli elle aussi), elle en tue… On lui désigne une cible et elle mord voilà tout. Que son sang soit pur, mêlé, bleu ou rouge c’était pas son problème.

On le comprend rapidement, Nannie elle n’aime pas se casser la tête à trop réfléchir. Toutes ces grandes idées, c’est bon pour ceux qui commandent, pas pour ceux qui servent et elle n’a pas la prétention d’être un chien savant. «Ouais, l’éxécution c’était hard hein ? Enfin ils ont bien cramé quand même ces cons.» Elle acquiesce, c’est vrai qu’ils avaient flambé les rebuts, c’était beau à voir. «C’est vraiment des connards ces belliqueux, à toujours foutre leur bordel partout. Putain, si j’en chope un, jt’assure je lui ferais vomir ses dents par son…» Elle acquiesce encore, c’est simple elle est d’accord. Elle est d’accord avec ses camarades Rafleurs, encore plus d’accord avec ses supérieurs Mangemorts, mille fois fois plus devant les pontes du Cercle et elle atteignait des sommets d’accordance quand ça en venait au Lord. Tant qu’on lui fout la paix, tant qu’on fout la paix à ceux qu’elle considèrent comme étant des proches, tant qu’on la laisse déconner avec ses camarades, tant qu’on la laisse vivre quoi… le monde autour pouvait bien sombrer, ce n’était pas elle qui irait le ramasser.

☇ Infos complémentaires ; ▪️▪️▪️ Elle a été éduqué avec principe simple de tu te tais et tu fais ce qu’on te demande. Sur une île qui ne respirait pas nécessairement la sécurité, c’eut été trop bête de sortir des sentiers et de faire sa rebelle. Nannie n’est pas une flèche mais elle est assez intelligente pour savoir ou se trouve son intérêt. Cette éducation a fait d’elle une sorcière OBÉISSANTE mais pas du style vaguement obéissante, plutôt du genre je ne pose pas de question obéissante. Un supérieur lui demande de repeindre les murs du Ministère en vert, elle le ferait sans hésiter, sans se demander si c’est oui ou non une bonne idée, sans même prendre le temps de porter un jugement esthétique sur l’affaire. C’est dire. ▪️▪️▪️ La docilité ne l’empêche pas d’avoir sa petite fierté, pas bien développée comparée à d’autres mais tout de même présente. Nannie est SUSCEPTIBLE et cela se traduit par différentes réactions : si la remarque blessante vient d’un supérieur ou de quelqu’un trop noble pour qu’elle puisse répondre sur le champ elle ronge son frein jusqu’à se retrouver seule (ou à coté d’un punching ball) pour enfin libérer sa frustration. Si ça vient de quelqu’un à un niveau égal ou inférieur à elle… mieux vaut bien calculer son coup parce qu’on peut risquer d’y perdre des dents. ▪️▪️▪️ En plus d’être un toutou bien obéissant, Nannie est aussi LOYALE qu’on puisse les faire. Tant dans le domaine du travail que de l’amitié : elle s’attache vite et elle s’attache bien. Et elle montrera les crocs à quiconque tente de s’approcher de trop près d’une personne qu’elle estime faire partie de son cercle. ▪️▪️▪️ Elle en a peut être pas l’air comme ça mais Nannie est quelqu’un de très PHYSIQUE, il faut bien quand on n’a pas la magie pour servir de soutien. Elle court très vite — jamais ralentie par des points de cotés ou ce genre de bêtises, cogne dur et ne manque pas de force lorsqu’il s’agit de soulever des poids. Mieux vaut, si on veut lui régler son compte, l’attaquer de loin pour être certain de ne pas être à porté de ses poings ou de ses dents. ▪️▪️▪️ Nannie n’est pas une experte en magie, en réalité elle ne maîtrise vraiment que CINQ SORTS : le sortilège d’attraction, le maléfice explosif, le sortilège de découpe ainsi que deux petits sortilèges mineurs pour fermer les plaies, resouder les os. Ce sont eux qu’elle utilise le plus souvent, faute de savoir en utiliser d’autres avec efficacité. Elle n’a jamais lancé d’Impardonnable puisqu’elle est proprement incapable de produire la puissance magique ou la concentration nécessaire. ▪️▪️▪️ Voir Nannie sourire est loin d’être un exploit, à vrai dire si vous la cotoyez vous entendrez tellement son rire que vous finirez par en avoir marre. Elle est facilement mise de bonne humeur et AMICALE. Il ne faut pas grand-chose pour gagner l’affection de Nannie, juste lui montrer un tant soit peu d’intérêt, savoir faire quelque chose qui pourrait l’impressionner ou juste avoir le minimum syndical du sens de la conversation. ▪️▪️▪️ Grandir en Haïti et arriver en Angleterre de façon tout à fait cavalière ont bien forcé Nannie à faire preuve d’un minimum d’esprit de SURVIE. Elle sait très bien se débrouiller seule, sans argent, sans rien. Elle n’a pas de compte en banque, ses gallions (ou plutôt ses noises) elle les garde toujours avec elle et les dépense presqu’au jour le jour — sauf les économies qu’elle garde pour son loyer. Et si elle doit jouer la pickpocket pour joindre les deux bouts (ou la racketteuse) ça ne la dérange pas. Il faut dire que son travail en tant que Marchande de rêve l’a grandement aidé à améliorer son train de vie. ▪️▪️▪️ Lorsqu’elle est arrivée en Angleterre, il lui a bien fallut quelques mois pour s’adapter ; déjà que la France c’était particulier alors l’Angleterre, la plus grosse difficulté venait de la langue. Elle avait appris à parler le français comme si c’était sa langue maternelle mais l’anglais…  C’était une autre affaire. Alors évidemment depuis le temps elle avait fini par maîtriser ce langage (plus ou moins) mais elle garde toujours un MAUVAIS ACCENT qui fait que parfois elle en devient proprement incompréhensible. ▪️▪️▪️ Pour continuer la vague métaphore avec le canidé, on peut rajouter que Nannie est particulièrement TENACE, si elle perd une partie de bras de fer contre vous, elle vous défiera encore et encore jusqu’à ce que finalement elle finisse par gagner. Si on lui demande d’aller chercher tel objet, elle ne reviendra qu’avec le dit objet. Si on lui met des bâtons dans les roues, elle bouffe les bâtons. Parfois ça passe, parfois ça casse mais elle est comme ça. Elle ne laisse pas tomber. ▪️▪️▪️ Nannie est assez TACTILE, parce que le toucher n’a pour elle pas la même valeur que pour les autres. Embrasser pour dire bonjour, sauter sur le dos de ses camarades, toucher les épaules, les bras, donner des petits coups affectueux c’est quelque chose que Nannie fait de façon quotidienne. ▪️▪️▪️ C’est en 1999 que Nannie commença a faire trempette dans la drogue. Au début, c’était juste histoire de faire la garde du corps pour une amie lors de certaines transactions mais comme elle remarqua que c’était certainement un bon moyen pour arrondir les fins de mois elle est assez vite devenue une MARCHANDE DE RÊVES. Elle se fait appeler Randa par ses clients et par mesure de précaution avant de commencer ses magouilles elle avale toujours une potion d’altération physique qui lui permet de prendre une apparence masculine — tous ses clients pensent avoir affaire à un homme. ▪️▪️▪️ Y a des gens pour dire qu’elle est pas bien fûtée, ce qui est sans doute vraie… Mais en réalité son gros problème à Nannie, c’est qu’elle a une MAUVAISE MÉMOIRE. C’était plutôt handicapant au début quand elle tentait d’apprendre tout ces nouveaux mots en anglais, c’était délicat également durant ses premières années avec les Rafleurs quand elle confondait les noms des Mangemorts du Cercle — apparemment les Lestrange aiment pas qu’on les confonde avec les Malfoy, mais quoi ? Ils se ressemblent tous de toutes façons. Ce qu’elle retient bien ce sont les noms des cibles et les ordres de mission… Le reste, ça part s’archiver de manière anarchique dans un coin de sa tête. Elle marche pas à l’analyse et à la réflexion, elle marche à l’automatisme. Le pan mécanique de sa mémoire — celle physique principalement, pour le coup marche très bien. ▪️▪️▪️ Nannie a économisé pour le passer son PERMIS DE TRANSPLANAGE quand elle a eu la vingtaine. Mais elle a échoué. Une fois, deux fois, trois fois. Elle arrivait à transplaner mais elle n’arrivait pas à se concentrer suffisamment pour atterrir à l’endroit prévu par l’examinateur. Alors, elle l’emmerde le permis et elle transplane quand même. Jusqu’au jour où on la chopera. Mais franchement les gouvernements en place ont toujours eu mieux à faire que de s’intéresser à ça. ▪️▪️▪️ Nannie elle mange de tout, elle est pas difficile. Elle est capable d’avaler une araignée vivante si on lui demande gentiment (surtout si on la paye pour faire), elle est capable de boire n’importe quoi aussi. Mais y a un truc qu’elle adore. Mais alors qu’elle adore, c’est le CITRON. C’est con, mais c’est comme ça. Dès qu’il y a du citron, vous pouvez être certain qu’elle va tout gober. C’est sans doute le meilleur moyen de l’empoisonner. A bon entendeur… ▪️▪️▪️ Ils ont un truc les anglais, avec leur école : ils sont envoyés dans différentes maison en fonction de leur personnalité ou un truc du genre. Ils appellent ça la RÉPARTITION et y a déjà eu quelques personnes à vouloir imaginer dans quelle maison leur Chapeau Magique (?) l’aurait envoyée. Sans tenir un compte précis, certains ont tenté de la refourguer à Gryffondor (??), encore plus à Poufsouffle (???) et une personne une fois a lâché le mot Serpentard (?) mais plus par principe visiblement que par conviction profonde. La quatrième maison, dont elle oublie toujours le nom, personne ne lui en a jamais parlé. Ça doit être le truc pour les gens intelligents. ▪️▪️▪️ Si y a un endroit qu’elle connait par cœur, c’est bien L’HÔPITAL. C’est bien beau l’analgésie mais elle devait sans cesse faire des allers et retour à St Mangouste. Elle reçoit un coup de batte dans les côtes ? Qu’elles soient pétées ou bien qu’elles n’aient rien, ce serait la même chose pour elle, elle ne sentira rien. Par contre une côte pétée peut finir par lui percer un poumon, et la tuer, douleur ou pas douleur. Alors elle sait faire quelques tests basiques elle-même mais la plupart du temps elle passe par les guérisseurs — et elle a sa Médicomage préférée. ▪️▪️▪️ Dans son école, on leur apprenait à lancer des sorts grâce à des pas de danses, à des mouvements physiques parfois élaborés. Si Nannie n’arrivait à rien magiquement parlant, ces exercices l’ont en revanche particulièrement bien entraîné en ce qui concerne la GYMNASTIQUE ; le poirier, la roue, tenir en équilibre sur ses mains, marcher sur ses mains, salto avant et salto arrière tout ça elle sait faire. Rien de magique n’en sort et n’en sortira jamais mais bon… ça la muscle en compensation. ▪️▪️▪️ Elle a du attendre d’être seule en Angleterre pour pouvoir enfin avoir ses  TATOUAGES MAGIQUES,  sa mère avait refusé de la faire tatouer avant sa majorité. Elle en a trois : une fleur d’orchidée blanche sur le talon droit qui s’ouvre et se referme en rythme, un arbre sans feuille dans son dos dont les branches se balancent doucement et le même signe qu’elle avait vu toute son enfance sur la nuque de sa mère, tatoué dans le creux de son poignet gauche.


❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Ely / Elé / Eléo  jule. J'ai 22 ans gaah , je viens de paname et j'ai connu le forum via Panpan. Si tout va bien vous me verrez connectée 365 jours sur 7. Un dernier mot ? Comme Lou, j’ai beaucoup de choses à dire èé mais comme je veux que ça reste clean sur ma fiche ben je vais rester succinte. Jvouzem I love you

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Nehanda H. Lukombo le Mer 24 Aoû 2016 - 21:58, édité 3 fois
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La nuit a des milliers d’yeuxle jour n’en a qu’un et cependant l’éclat du monde s’éteint quand meurt le soleil
❝ αν-αισθησις : suppression des sensations ❞

(1982) Kounzi fait une roue, sur le sol, dans son sillage, une fine traînée de flamme la suit. Puis elle se remet sur ses jambes, tape dans ses mains « Vas-y Randa ! À toi ! » Randa, c’était comme ça que ses amies l’appelaient, à l’école. Y avait déjà une autre Nannie, c’était pour éviter les confusions. Les profs, eux, l’appelaient Nehanda, évidemment. Elle se positionne et fait sa roue, exécutée parfaitement physiquement parlant. Magiquement parlant pourtant… il ne se passe pas grand-chose. « Pas grave Randa, tu finiras par réussir ! » Kounzi est la plus optimiste de ses amies, même les professeurs ont jeté l’éponge. Y a bien de la magie chez elle, mais c’était comme si une partie avait été scellée, avec la douleur, loin très loin. Difficile dans son cas de faire quelque chose quand le principal moteur de création était la sensation. « Tu parles… je pense pas que ce soit fait pour moi tout ça. » Elle s’assoit par terre, fait passer ses jambes derrière sa tête. Kounzi vient s’installer près d’elle ; elle a un an de plus qu’elle et elle est mille fois plus douée que Nannie ne le sera jamais. Elle fait glisser ses doigts sur le sol, trace des signes que la jeune haïtienne reconnait, une nouvelle traînée de flamme apparaît alors, d’un geste de la main elle fait s’élever le filet rougeoyant et lui fait prendre différentes formes. Amusée Nannie approche sa main, elle frôle le filet « Arrête tu vas te brûler ! » « Mais non, c’est pas grave. » Ça laisse une trace rouge sur son doigt mais évidemment elle ne sent rien. « J’aime pas quand tu fais ça. Ressaye plutôt. Refais ta roue. Il suffit juste que tu te concentres, que tu sentes la force dans le sol quand tu y poses tes paumes. » « Kounzi, je fais tout ça. Ça marche pas c’est tout. T’en rends pas malade. » « Je suis sûre que tu finiras par réussir. » Nannie repose ses jambes correctement, place ses mains dans son dos et doucement se lève pour faire le pont. Puis elle se déroule jusqu’à ne tenir que sur ses mains. « Au moins je sais faire quelques petits trucs. » elle dit doucement, concentrée sur son équilibre. Kounzi hoche la tête. Elle fait tourner son index et la traînée de feu se tord pour former un étrange nœud avant de finalement exploser en petites étincelles. Nannie déglutit, avance sur ses mains. Elle est jalouse de ne pas réussir à faire tout ça, mais elle n’y peut rien, c’est pas la jalousie qui la fera avancer.


« Salut petite… » Elle lève les yeux de son bouquet d’orchidée. Le monsieur était habillé… pas comme les autres. Il avait un haut chapeau et le visage peint, comme une tête de mort. Elle regarde dans son dos. Son papa est dans la maison. Sa maman est au travail. La maison est un peu cachée derrière des arbres. « Est-ce que tu aimes la magie ? » Elle le regarde de nouveau et hoche la tête, vigoureusement, avec un grand sourire. « Alors tu vas aimer ça, regarde petite. » Il fait tourner ses doigts dans les airs, les déboîte comme des pattes d’araignée et les pose sur son bouquet. Les boutons de fleurs prennent leur envol, comme des papillons pour aller se poser sur les branches des arbres alentours. Elle rit, un peu plus fort. « Enco’ ! » qu’elle dit, enthousiaste. L’homme se penche vers elle, lui attrape le poignet. « Ça, tu vas voir… C’est encore mieux. »

(janvier 1986) Nannie n’a encore jamais été sur un bateau aussi grand, pour aller aussi loin. Mais sa mère ne veut pas les déplacer en utilisant la magie, parce que ça pourrait être trop dangereux. On pourrait suivre la trace magique. Un bateau, c’était plus sécurisant. Les déplacer, parce que Nannie ne quitterait pas l’île seule. À coté d’elle le fils de son père et de sa seconde femme — son très énervant petit frère, se serre contre elle en chouinant. Sa maman vient le serrer une dernière fois dans ses bras, arrange encore ses longues tresses et l’embrasse. Elle lui murmure quelque chose que Nannie n’entend pas, et ne veut pas entendre ; elle s’en fout. En face d’elle Nehanda la regarde d’un air grave. « Allez puce. Tout se passera bien. » Nannie hoche la tête. « Le bateau vous emmenera en France. Là bas tu te cacheras. Je sais que tu sais te débrouiller. Ne tentez pas de nous contacter, d’accord puce. Ton père, Yolandine et moi nous débrouillerons très bien tout seul. » Yolandine, c’est la seconde femme de papa. Nannie n’a rien contre elle, juste qu’elle a un enfant débile. Nehanda prend sa fille dans ses bras et l’embrasse, ce baiser sur les lèvres qu’elle lui faisait aussi lorsqu’elle était petite. « Je peux pas rester avec vous ? Birahima peut se débrouiller seul aussi. » Même s’il n’avait que onze ans, Nannie savait se démerder à onze ans. Nehanda hoche la tête en souriant, mais elle était un peu inquiète — toujours depuis ces derniers mois. « Non puce. Reste avec lui. Vous ne serez pas trop de deux sur le continent. Tu verras, la France c’est grand. » Elle n’avait pas envie d’aller en France, elle voulait rester là, mais elle était vieille et il fallait bien obéir. Alors elle hoche encore la tête. « Oui maman. » « Prends soin de ton demi-frère Nannie. » « Oui maman. » Son père s’approche à son tour pour venir les embrasser tous les deux. Il fait une blague, que Nannie ne comprend pas, mais elle n’a pas envie de rire pour cette fois. Elle est triste de partir. Avant de monter sur le gros bateau, elle se retourne une dernière fois, court vers sa mère et son père. « Nannie… retourne dans le bateau ! » lui crie son père alors qu’elle se rapproche d’eux. Sa mère elle ne dit rien et ouvre ses bras pour la serrer contre elle, allez encore une fois… « Jtaime mama. » « Oh je t’aime aussi puce, fort fort. Mais allez, il faut que tu y ailles. » Elle rejoint son demi-frère lentement et depuis le pont regarde l’île s’éloigner alors que le navire prend le large. Elle serre fort ses poings. Une heure plus tard, quand elle rouvre ses mains, elle constate que ses ongles ont creusé de vilaines plaies dans sa peau. Jtaime mama. Jtaime papa.

❝ Ἥλιος & Σελήνη ❞

(juillet 1986) « Nannie, on a reçu quelque chose. » Birahima entre dans la chambre, un gros colis dans ses bras. Elle fronce les sourcils « Ça doit être une erreur, personne ne sait qu’on est là. » Cela faisait deux mois qu’elle avait réussi à trouver cette petite chambre sous les toits, dans la banlieue est de Paris. Elle avait du payer le loyer d’avance, pour trois mois. Mais l’argent n’avait pas trop été un problème, c’était facile de pigeonner les gens sur Paris, y avait plein de touristes partout. Et le proprio n’était pas très regardant sur les papiers, du moment qu’il avait son fric. Est-ce que c’était le proprio qui leur envoyait un cadeau d’emménagement (avec un peu de retard ?) Il fallait aussi qu’elle gère le budget bouffe, à 11 ans son demi frère mangeait comme un lion. Birahima lui tend le colis, elle s’asseoit en tailleurs sur le lit et défait le gros scotch avec ses ongles. Pousse les rabats du carton. Birahima pousse un vrai hurlement, en faisant un bond en arrière : « HAA JETTE ÇA NANNIE JETTE ÇA ! » C’était une tête, une tête humaine, posée dans un panier. Birahima, il gueule parce qu’il n’a pas reconnu la tête et parce qu’il dégoûté. Nannie, elle reste silencieuse parce qu’elle la reconnait. C’était Nehanda. C’était sa maman. C’était la tête de sa maman.
Ce qui voulait dire… que la Reine les avait chopé. Tous sans doute, tous les siens. Là où il y avait sa mère il y avait tous les autres.
Sa mère était morte. Les autres aussi sans doute.
Et la Reine savait où ils habitaient.
Elle prend la tête de ses deux mains et la soulève, pour la regarder bien en face. Birahima crie toujours « Touche pas ça ! Touche pas ça ! Nannie, jette là, s’il te plait ! » Les iris sombres de sa mère regardait vers le haut. Ses cheveux étaient très courts, comme coupés à la va-vite. Sa respiration s’accélère. Cette sale vieille harpie avait tué sa maman ! Cette vieille tarée avait tué sa maman ! « Mais… » Birahima semble comprendre. « C’est Nehanda… » Et il commence à trembler. À pleurer. « Elle nous a retrouvé, Nannie, elle nous a retrouvé. Nannie, elle est là, elle va entrer, elle va nous tuer, Nannie ! Nannie ! » « TA GUEULE ! » qu’elle finit par hurler « TA GUEULE ! Arrête de pleurer ! Elle n’est pas là où tu serais déjà mort ! » Comme elle avait fait pour savoir où ils étaient ? Où sa mère s’était planquée ? Puis elle se souvient de la lettre que son demi-frère avait envoyé quelques semaines plus tôt. « Birahima… » « O-oui ? » « La lettre que tu as envoyé, la dernière fois, tu l’as envoyé à qui ? » Il parait prendre conscience de sa connerie, et prendre conscience qu’il allait amèrement le regretter. « À ma-maman et papa… » La tête roule par terre alors que Nannie sauta à la gorge de son frère, elle l’explose contre un mur et le frappe, le frappe : « SALE CON SALE CON SALE PETIT CON ! » elle hurle plus fort encore qu’elle ne frappe. C’était à cause de ce petit crétin ! Elle aurait du le noyer dans le bateau, le faire passer par-dessus bord. Il ne valait rien ce petit bâtard, juste des emmerdes. Il avait fait tué sa mère, tué sa mère ! « Nan- naannie tu m-me faais maal. » il pleurniche entre deux coups « TAIS TOI ! SALE PETIT BATARD TU AS TUÉ MA MÈRE ! » « Tu fais maal ! » « JE M’EN FOUS ! » Je ne sais pas ce que c’est. Puis finalement elle s’arrête. Birahima a le visage en sang, la mâchoire sans doute brisée, les yeux fermés, presque déjà noirs. Il pleure, ça coule de partout. Elle se roule en boule sur le sol, les dents serrées. Elle voudrait le tuer. (« Prends soin de ton demi-frère Nannie. » — pourquoi avait-elle promis ça à sa maman ?) Puis elle se redresse soudain. « On part demain. » Birahima continue de chialer, mais elle entend son « où ? » à travers les sanglots. « Jsais pas, en Angleterre ? En Allemagne ? Là où on pourra aller sans se faire choper par les flics. L’Angleterre… On se glisse dans un bateau et on passe la Manche. » Fallait pas rester ici. Elle regarde la tête de sa mère sur le sol. Ouais, elle pourrait venir ici la Reine, ou envoyer ses sbires. Ils viendraient leur tailler un nouveau sourire sur la gorge. Mieux valait mettre les voiles. « J’en ai pas fini avec toi connard. » elle lâche à Birahima qui se recroqueville un peu plus dans son coin « Mais avant, on décampe. »


« Lé où mama ? » elle marmonne, un doigt dans la bouche, son autre poignet toujours maintenu par le monsieur. Il se tourne vers elle : « Ta maman te retrouvera. » Elle n’en doutait pas une seconde. Elle mâchonne son index en regardant autour d’elle, elle était dans la maison du monsieur. Il y avait des masques, en bois, comme chez elle. Et la table était recouverte de beaucoup d’outils. « Et tu as quel âge petite ? » « T’oua zan. » Elle est grande maintenant. Mais elle continue de mâchonner son index. Son papa va se faire du souci s’il ne la voit pas dans le jardin. « Ze dois ‘ent’er maizon. » « Ne t’inquiète pas, ta maman viendra te chercher quand ce sera l’heure. » Elle le reconnait un peu le monsieur ; c’est un Samedi. Elle savait bien que sa maman était amie avec plein d’esprit. Il la fait asseoir sur une chaise. Docile, elle obéit. Mâchonne son index.

(mai 1992) Adele la fait soulever le bras : « Doucement, doucement enfin. » Nannie a un petit rire alors qu’elle prend excessivement soin à lever lentement sa main droite au dessus de sa tête. La Médicomage passe la pointe de sa baguette sur ses côtes avant d’avoir une moue peu satisfaite. « C’est cassé Nannie. » Elle lui fait un sourire joueur, comme si ça pouvait suffire à apaiser Adele Bones. « Je ne rigole pas, tu as une ou deux côtes cassées. Si tu n’étais pas venue… » « Mais je suis venue non ? » Elle penche la tête sur le coté, la regarde avec de grand yeux de hibou pour la faire rire, mais ça ne la déride absolument pas. « Si un jour tu oublies… » « Mais je n’oublie pas Adele, je viens toujours, dès qu’il y a eu quelque chose. » « Et c’était quoi cette fois ? » Nannie marmonne quelque chose d’incompréhensible. « Quoi donc ? » « Je suis tombée par la fenêtre. » elle répète de façon plus audible. Adele soupire, l’air agacée. « C’était pas ma faute ! C’était Ben qui s’amusait avec le poutres et il m’a donné un coup et j’atais près de la fenêtre et je suis tombée. Ça va je ne suis pas morte. » « Tu as les côtes cassées ! » « Oui mais je t’aime. » « Là n’est pas… Nannie, c’est fourbe ! » Elle rit, repose son bras le long du corps et avance son visage de celui de la semi-vélane mais Adele se détourne. Elle lui tend une potion « Tu vas me faire le plaisir de boire ça immédiatement. » Nannie râle : « Juste un bisou… » « Miss Lukombo… » « Très bien, très bien. » Elle lui prend sa fiole, arrache le bouchon avec ses dents et avale dont contenu d’une traite. Adele pendant ce temps là repasse sa baguette sur les côtes de Nannie et murmure quelques paroles. « Tu devrais changer de travail. C’est le troisième incident en un mois. » « J’ai rien trouvé d’autre. Les bars veulent plus m’employer, disent que je parle pas assez bien. Ou un truc du genre. Bref veulent pas de moi. » « Dans des boutiques, vendeuse ? Non ça n’irait pas ? » Nannie hausse les épaules. « Jsais pas, faudrait que j’aille voir. Maintenant que mon frère est majeur, j’ai moins d’emmerde déjà. » Adele lui passe une seconde fiole, que Nannie descend aussi rapidement que la première. « Elles sont réparées là ? » « Tu vas devoir attendre encore quelques heures, c’est un processus long et douloureux. » « Jmen moque moi de ça. » fait-elle en riant. « Moi je ne m’en moque pas, tu ne bouges pas tant que je ne t’en ai pas donné l’autorisation. » Nannie fait la moue mais reste sagement assise, seul le mouvement incessant de ses jambes montre qu’elle n’a qu’une envie, c’est de se lever. Adele soupire mais lui fait un petit sourire. Les yeux de Nannie s’agrandissent soudain, plus brillants. La semi-vélane se rapproche d’elle et vient l’embrasser, un long moment. Nannie ferme les yeux et quand Adele s’écarte elle rit : « T’es pas trop fâchée alors ? » « Je veux que tu changes de métier ; ce Ben qui te fout des coups de poutre dans les côtes à t’en faire passer par la fenêtre… C’est contre lui que je suis fâchée. » « Tu sais bien que je fais ça pour avoir une bonne raison de venir te voir hein ? » Adele passe sa main sur la joue de Nannie qui frétille de bonheur « Et toi tu sais que t’as pas besoin de ça pour venir. Et tant que tu es toute cassée… tu peux toujours courrir pour avoir plus qu’un bisou. » Elle s’approche de la porte « J’ai d’autres patients à voir, je reviens dans une heure, quand les potions auront fait effet. » « Et que je serais moins cassée ! » Adele sourit « J’aurais plus qu’un bisou. » « Oui. » Lorsque la Médicomage lui tourne le dos, Nannie trépigne de bonheur.

❝ Ἄρης & Ἑκάτη ❞

(fevrier 1998) « Avec le bizut du groupe ? » Nannie croise les bras, un peu boudeuse. Elle a pas envie de faire équipe avec lui. « Jveux pas être avec une femme. » qu’il dit, l’autre. Ça l’énerve. « C’est quoi qui t’dérange ? » « Elle parle même pas notre langue. » « Jcause mieux qu’toi eh connard ! » En face d’eux Rabastan Lestrange appuie son index et son majeur très fort contre sa tempe ; il a l’air fatigué. Nannie a remarqué qu’il a toujours l’air fatigué. Ça l’empêche pas de toujours être sur le terrain : « J’ai dit : vous deux, ensemble. Et pas de discussion, bordel ! » Nannie hausse les épaules et hoche la tête. « Ouais patron. » « Ouais boss. » qu’il lâche le gueux. Il va voir, dès qu’ils seront hors de vue, il verrait. On les envoie quelque part où y a quelqu’un qui a brisé le Tabou ; c’est quand ils prononcent le nom du Grand Patron, on sait où ils sont. Là, ils vont aller les cueillir, et on l’a mise avec Murdock. Et Murdock, il est con. Elle a rien contre les cons, mais elle n’aime pas les cons qui se moquent de son accent. Et dès qu’ils arrivent près de l’endroit où devrait se trouver les rebelles, après avoir transplané, elle lui saute dessus. Elle enfonce ses ongles dans sa nuque, accroche ses jambes autour de sa taille et lui mord l’oreille, fort, comme si elle allait la lui arracher. Avec ses gros bras il l’attrape par la taille et la met par terre. Et sa grosse main vient l’attraper au cou avant que ses phalanges ne viennent faire ami-ami avec sa mâchoire. Une fois, deux fois. Trois fois. Elle sent vaguement du sang couler sur son menton, sans réussir à déterminer s’il vient de son nez ou de sa bouche. Puis il arrête, il la regarde avec un air de dadais frappé par la foudre. Elle lui sourit un peu. Il était marrant, avec cette tête. Elle se dégage de sa poigne et se relève. « Ferme la bouche un peu, tu vas avaler des mauvais esprits. » Elle rit. Il lui en faut pas beaucoup. « Hé, tu rigoles plus de comment jcause et jdirais pas aux autres que tu cognes comme une petite fille. » Elle crache un peu de sang par terre (c’était son nez et sa bouche) et essuie son visage avec la paume de sa main avant de la lui tendre. « Hein ? » Il la lui serre. Il a l’air content, lui aussi. Nannie rit : il est marrant avec cette tête. C’est drôle.


Cela fait peut être une heure qu’elle est seule dans la cabane. Elle s’était endormie, chez le Samedi, et quand elle s’était réveillée elle était seule, dans une petite cabane bancale. Elle attendait là qu’on vienne la chercher. Elle joue avec des bouts de bois qu’elle a trouvé. Puis elle entend quelqu’un l’appeler : « Nannie ? Nannie ! » « Mama ! » qu’elle crie, toute joyeuse en se relevant pour avancer vers la porte. La vieille porte branlante est expulsée hors de ses gonds et Nehanda Auguste fait son apparition. « Mama ! Ouuui ! » Nannie trotinne jusqu’à elle, les bras en avant. Sa mère la receptionne d’un bras, dans l’autre elle tenait un long couteau recourbé, ses yeux noirs scrutent la pièce. « Qui était avec toi Nannie ? » « Samedi. » elle souffle dans l’oreille de sa maman, en se pelotonnant contre elle « A dit mama venait. » Elle a l’air inquiète, maman. Mais la petite est trop contente de se rouler contre la poitrine de sa mère. Elle sent le fer. Toujours un peu. Comme quand on se mord la langue. Nehanda la prend sous les bras et la tend devant elle, pour l’examiner : « Il a fait quoi ce Samedi ? » Elle bat des paupières « J’ai fait dodo mama. » C’est là que Nehanda le remarque, à marcher pied nu dans la pièce délabrée où on l’avait laissée la petite avait fatalement fait une mauvaise rencontre ; un morceau de bois est fichée dans le coté de son pied, juste au dessus de la plante. Ça saigne. « Nannie ! Puce, il faut te soigner ! » « Pas malade mama juste dodo. » Elle comprend pas pourquoi sa mère est comme ça. Nehanda, elle, commence à comprendre ce qui se passe.

(juin 2002) « Birahima, arrête ! T’es con. » Le chien ne cesse de lui tourner autour, comme s’il essayait de la faire tomber. Et dès qu’elle s’arrêtait de marcher il s’asseyait, et battait la queue. Nannie s’accroupit pour lui prendre sa gueule entre ses mains et frotter son nez contre sa truffe froide. « Mais si tu me laisses pas travailler, jvais être obligée de rester là toute la soirée moi. » qu’elle lui fait. Le chien penche la tête de coté, lui donne un grand coup de langue. Elle rigole et le serre dans ses bras, elle regarde sa queue qui bat sur le sol. « T’es vraiment concon hein quand même toi ? Câlin et concon. » Un peu comme elle. « T’es sûre que c’était une bonne idée de l’emmener ? J’aime pas quand tu le prends avec toi. » Elle se tourne vers son collègue Rafleur pour lui faire une grimace, elle sait bien que Birahima prend de la place, mais elle n’aime pas le laisser trop souvent seul dans l’appartement, alors de temps en temps c’est journée sortie au boulot. « C’est parce qu’il te fait peur hein, avoue ! Allez Birahima, attaque ! Attaque ! » Elle pointe son collègue du doigt et le chien lui saute dessus mais dans l’unique but de lui lécher abondamment le devant de sa chemise. « Nannie ! Franchement, non, rappelle le ! » « Viens ici mon chien, oh t’es un beau chien, tu lui as bien bavé dessus, c’est bien. » Elle fourre son nez dans les poils du toutou et se roule en boule à coté de lui pour une session de câlin. Tandis que son camarade soupire en tentant de trier des dossiers. Puis ils entendent tous les deux un cri. Un cri assez familier pour être honnête. « Ça c’est le patron. » lâche Nannie en poussant Birahima sous le bureau de Bacchus « Reste là-dessous, l’aime pas trop les bestioles je crois. » « Nan, Nannie ne va pas te mêler de ce qui ne te regarde pas. Visiblement il gueule sur quelqu’un, tant que c’est pas toi, pourquoi ça t’intéresse. » « Je veux savoir. » Ele se glisse hors du bureau des Rafleurs et va rejoindre le petit groupe qui s’était amassé à un endroit précis du niveau. Y avait un des Mangemorts dont elle ne retenait jamais le nom qui était par terre et qui avait l’air de s’être pris dans la tronche un de ces trucs qui rappelait le pays à Nannie. Or si quelque chose lui rappelait le pays c’était qu’il devait y avoir… son regard tombe rapidement sur la cause de ce bordel : Hécate St Marc, que les gens ici appelait avec un nom imprononçable. La petite fille de la vieille salope qui lui avait envoyé en colissimo la tête de sa mère, la fille même qui avait décapité sa mère (information lâchée au détour d'un vrai concours de hurlement entre elle et la louisianaise qui avaient fini par se terminer en massacre). Elle voûte un peu ses épaules, à la manière d’un chat et montre à moitié les crocs en l’apercevant. Mais ce qui était agréable dans cette scène, c’était qu’elle était en train de se faire allumer par le patron, et vu sa tête il n’était pas dans un de ses bons jours. Il y avait quatre-vingt pourcent de chance pour qu’il l’exécute dans la journée ! Nannie a un immense sourire quand il ordonne à la princesse de mon cul de le suivre dans son bureau. Elle allait déguster, ça allait être jouissif. La foule se disperse lentement, tandis que le Mangemort qui venait de se vider au un quart de son sang ruminait on ne savait quoi. Satisfaite d’avoir pointé son museau dehors, Nannie repart vers les coin des Rafleurs. Un autre employé la bouscule : « Fais gaffe où tu vas Lukombo. » « Fais gaffe toi-même Perkins, sombre abruti. » Nannie aime bien l’ambiance au travail. Elle sourit. Elle trouve ça détendu.

❝ Διονυσος & Ἄτροπος ❞

(mars 2003) « C’est du putain de vol. » il marmonne. Nannie rit, la potion modifie sa voix, son rire sonne masculin. Elle a l’air plus impressionnante comme ça. « C’est pas du vol. T’vas acheter parce que t’as pas le choix. » Le client la regarde, il se place entre l’indignation du mec qui n’a plus de thunes et le desespoir du mec qui n’a plus de thunes. Nannie non plus elle a pas beaucoup de thunes. Pour ça qu’elle a pas de pitié. Elle lui tend le petit sachet qui contenait cinq capsules de navitas. « Alors tu prends ? Ou tu te barres ? » « Randa… mec… soit cool. J’ai plus un rond. » « Jsuis pas Helga Pouftruc, si t’as pas le fric t’auras pas la marchandise. » Elle ramène le sachet à elle, le fourre dans la poche intérieure de sa longue cape. « T’aurais même pas du me contacter pour commencer. J’ai pas qu’ça à foutre. » « Randa… Je peux t’échanger ça contre un service. » Elle rit, encore une fois. Ils proposaient tous ça. Mais Nannie s’en foutait des services, ce qu’elle voulait c’était de l’argent. Elle n’était pas Marchande de Rêves pour le réseau qu’elle pouvait éventuellement se monter — pas assez fûtée pour ça. Elle revendait toute la drogue qu’elle pouvait pour se faire de l’argent, payer son loyer, payer sa bouffe et celle de son chien. Et faire plaisir à Adele. Son visage dut s’éclairer puisque le client croit y voir une fenêtre de tir. « Allez, dis moi Randa. Tu sais que j’ai des relations… » Il est à deux doigt du manque. Adele lui dit que c’est bien, que c’est ce qu’il faut créer chez le client, pour qu’il revienne toujours. Elle réfléchit, si elle ne lui donne rien, pas d’addiction… donc il ne reviendra pas. Et ce type, même s’il était présentement fauché, c’était de l’argent possible. Elle sort un autre sachet, minuscule, qui ne contenait que deux capsules. « Je te les donnes contre le fric que t’as là. » « J’en ai pour au moins trois… » il pleurniche. Elle insiste : « T’as le choix, tu me donnes ton argent, tu prends ce que je t’offre et tu te casses. Ou bien t’as rien. » Adele l’avait assurée qu’entre toute leur fortune et la moindre dose d’orvietan, ils choisiraient tous l’orvietan. Parce qu’ils en avaient besoin. Parce que c’était addictif. Il tend la main et fait glisser les grosses pièces d’or sans sa paume. Elle lâche le sachet dans sa main. « La prochaine fois, me fait pas perdre mon temps et amène direct l’argent. » elle lâche froidement. « Ouais, ouais… jte jure. » Il avait déjà sorti du plastique une des capsules avec ses doigts tremblants et entreprit de l’ouvrir pour libérer la petite poudre dorée. Nannie n’y avait pas touché à ça. Adele lui avait dit de venir la voir si elle se décidait à en prendre, histoire qu'elle ne fasse pas d'overdose seule dans son coin sûrement. Alors que son client s’occupe de son récent achat elle se laisse fondre dans l’ombre et compte l’argent gagné avec de grands yeux satisfaits, comme à chaque fois qu’elle tenait de l’argent dans sa main. Elle allait pouvoir acheter quelque chose à Adele, peut être un collier. Elle était tellement jolie et tellement classe Adele. Et aussi des billets pour le prochain match de Quidditch : deux billets. Elle emmenerait Bacchus avec elle. Et elle acheterait aussi un nouveau plat à tarte. Pour faire ses tartes au citron. Elle reprend rapidement sa forme féminine et glisse l’argent dans sa poche avant de disparaitre dans les rues de Londres.


« Vas-y Nannie, il est tout à toi. » En effet… tout à elle. Son père la pousse doucement en avant mais c’est sa mère qui la prend par l’épaule pour la guider devant le mage. « Vas-y puce. » « Je… peux avoir ton couteau ? » Nehanda lui tend l’arme blanche, la petite le fait tourner dans sa main. « Tu fais comme tu l’entends. » « Oui… » Elle regarde l’homme. Il a déjà été bien abîmé et elle ne le reconnait pas. Mais elle sait que c’est lui. Ils savent tous que c’est lui. Sa mère avait juré qu’elle le retrouverait et personne sur l’île ne pouvait échapper à Nehanda Auguste. Ça lui avait pris six ans, mais c’était enfin fait. Sa mère avait insisté pour que ce soit sa fille qui l’achève. Il n’y avait aucun moyen de lever la malédiction, mais au moins elle aurait la satisfaction d’avoir eu sa vengeance. Elle s’accroupit en face du mage. Il n’est plus maquillé, même plus habillé. Il ouvre la bouche, mais ne dit rien : plutôt ardu sans langue. Il la regarde avec ses yeux noirs écarquillés. Elle se souvient de ses yeux, enfin elle croit. Sa main gauche serre le couteau mais elle ne l’utilise pas, elle approche son pouce droit de l’œil du prisonnier. Il tente de reculer mais elle appuie sur la cornée. Elle appuie, appuie. Et elle l’entend crier. Ça ne la dérange pas tant que ça, les cris, juste ses yeux. Elle enfonce son doigt, et passe à l’œil suivant.

(juin 2003) « C’est toi qu’il a choisi pour ça Nannie. » Elle le regarde s’allumer une clope, toujours très classe. Elle avait remarqué ça depuis le temps, les Mystères c’était classe, la Justice c’était le foutoir. Elle aimait bien les deux mais il fallait avouer qu’il y avait quelque chose d’apaisant ici. Monsieur Rookwood était toujours très calme, même quand c’était la panique partout ailleurs. Monsieur Lestrange, lui, quand c’était la panique, ça se ressentait, il criait et mieux valait pas croiser son chemin. Si seulement il pouvait un jour tuer la St Marc par inadvertance ce serait bien ça. « Tu fais bien attention à toi. » « Oui boss, vous faites pas de soucis pour moi. » Elle avait compris le principe : ils allaient la faire passer pour une traîtresse au gouvernement, tout ça pour qu’elle puisse filer et entrer en contact avec des hors la loi. Une fois plongée dedans, sa mission sera de leur faire parvenir des informations. « Mais du coup tout le monde pensera que je suis vraiment une… » « Oui. » Il était peut être un peu agacé de répéter. Elle aimerait bien comprendre plus vite. « Tout le monde sauf quelques collègues et moi-même évidemment. » Quelques collègues égal certains membres du Cercle triés sur le volet. « Ton ancien directeur, Monsieur Lestrange en fait parti. Mais c’est à moi que tu devras te référer. » Elle hoche la tête, son visage traduisait l’effort de concentration qu’elle employait pour ne rater aucune de ses paroles. « Donc je ne dois le dire à personne ? » Il a comme un soupir, en tirant sur sa cigarette. « Nannie, est-ce que tu as envie de te faire tuer par les Insurgés ? » « Non boss. » « Alors ne le dis à personne. » Il tire une nouvelle taffe, lance un regard au plafond. Nannie elle comprend ce qu’il veut dire, une couverture c’est une couverture et mieux vaut que le moins de personne possible soit au courant mais ça veut dire… qu’Adele, Bacchus… ils allaient croire que… Mais elle ne bronche pas et hoche la tête. « Oui boss, je ne dis rien à personne, je pars ce soir, je n’en réfère qu’à vous. » Il lui sourit. Elle doit avoir les yeux qui brillent. « Si le Maître est satisfait de ton travail durant cette mission, tu pourras recevoir la Marque. » Elle écarquille un peu plus les yeux, c’était une promotion ça. Elle pense immédiatement à l’éventuelle rentrée d’argent que ça pourrait lui procurer avant de sourire un peu plus. « Je ne le décevrai pas boss. Je ne vous décevrai pas. »
Elle fila le soir même, avant de partir elle passa par le niveau deux. Elle croisa Lestrange, toujours debout à croire qu’il ne dormait jamais. Le directeur lui lança un regard entendu. Rookwood lui avait expliqué tous les détails, Nannie allait être accusé d’avoir tenté de faire s’échapper quelques prisonniers retenus au Ministère. Tentative déjouée mais dans la confusion du moment elle était parvenue à s’enfuir, en tuant au passage un préposé inutile — pauvre préposé Nannie ne savait pas ce qui lui était vraiment arrivé. C’était ce qui serait dit le lendemain dans la gazette en tout cas. « Fais gaffe Lukombo. » lui lâcha tout de même Lestrange quand elle passa près de lui. Elle lui sourit. « Ouais patron. » Elle se faufile doucement dans le bureau des Rafleurs et pose, sur le bureau de Bacchus sur lequel elle s’était perchée un nombre incalculable de fois une petite grenouille en origami. Si l’idée lui venait de déplier le papier — s’il ne le déchirait pas, peut être qu’il pourrait voir deux mots écrit de la main maladroite de Nannie « take care ». Puis elle partit, comme une ombre.



Dernière édition par Nehanda H. Lukombo le Mer 24 Aoû 2016 - 21:49, édité 31 fois
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Jotem toi ! (C'est pas le bon compte mais le coeur y est) palpite
Bon courage pour ta fiche !
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HAAAN trognon Jotem aussi fort kr (le coeur y est, sisi je le sens, Meda elle m'aime j'y crois fire ) Merciiii ma belle huug


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HUNTED • running man
Adele Bones
Adele Bones
‹ inscription : 03/08/2015
‹ messages : 2056
‹ crédits : LUX AETERNA, astra, sia, tumblr, simon/mathydabest.
‹ dialogues : #336699
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‹ âge : 38
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5774
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
http://www.smoking-ruins.com/t2469-adele-you-re-gonna-wish-you-n
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PLACE PLACE POUR LA MEDICOMAGE PREFEREE gaah
#réservation #noshame #jereviendrais

(edit 1 : ptn, en vrai, mon auto-trollage me fait vraiment de la peine facepalm )

edit 2 : CA Y EST :russe: JE COMMENCE, JE VAIS PARLER POUR NE RIEN DIRE MAIS BON, yolo, tmtc, j'aime parler pour ne rien dire yeah surtout quand je ne te dis rien à toi gaah NANNIEEEEE, OMG, NANNIEEEEE gaah gaah gaah gaah gaah gaah TRUE LOVE DE MOI gaah SHE'S HERE gaah je suis gaah gaah

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Dernière édition par Adele Bones le Jeu 21 Juil 2016 - 22:07, édité 2 fois
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moa c'que jem encore plus c'est te taper :stare:
avec affection ofc :russe:
place pour le best bro no homo bro

elle est si belle, cette nouvelle sauvageonne, c'est noël au ministère :russe:
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NANNIIIIIIIIIIIIE MA CHEWWWIIIIIIIE :dance: :dance: :dance: :dance:

Je veux que Coco tombe si fort dans le panneau, si fort.
Et que Nannie tombe dans le panneau d'Augy, si fort.
Qu'au moins un de tes personnages me respecte quoi.
Un.
Juste un.

Comble nous de lignes et de bavardage, ma belle kr


#tww #rienquepourtoi #parcequejetaime #bemysam
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Dedele d'amour trognon : MA MEDICOMAGE PRÉFÉRÉE gaah I love you I love you kr kr (fck Owen) #Adennie yeux #delamour #nursekink #kinkshaming tu sais que jotem potte (hête de voir tes edits, azy tu me mets l'eau à la bouche bave) (Tu soignes ma Nannie, son petit corps et son petit coeur yeux)

EDIT : je le mets en spoiler le gif because il déforme la page gaah (azy comment je fais ma maniaque Arrow) mais je veux le mettre quand même parce qu'il est bô et que c'est ça le #Adennie cey de la bôté.

bôté suprême:

tmtc - Nannie ○ en pente à perdre pied, inexorable estran Giphy

Baba  :stare: : jem te taper aussi bro de mes pieds
avec toute mon affection aussi  wtf (et si homo bro, trop de homo en nous bro, c'est pour ça qu'on est que des bro d'ailleurs bro, parce qu'on est homo :russe:)

Bro :stare:

Coco potte

tmtc - Nannie ○ en pente à perdre pied, inexorable estran Tumblr_mtsfpu9S0e1rymr5wo1_400

Nan mais quand Nannie va voir Coco jule rololo comme je dis souvent hein #tmtc #onsecomprend #thésansbaguette #thésansvêtement
Et je sais que tu tiens à ce que je te respecte.
Allez cadô, Nannie elle respecte Augie à fond trognon (mais si on lui demande elle préfère Rabby  fire )
Et je vais tâcher de ne pas trop bavarder, je sais que lire est ardu pour toi kr

(Je serais ton Sam) (celui qui boit pas) (et qui couche avec des call-girl) (quand tu veux love kr)



Dernière édition par Nehanda H. Lukombo le Mar 19 Juil 2016 - 11:45, édité 1 fois
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HERO • we saved the world
Emily Callaghan
Emily Callaghan
‹ inscription : 10/08/2015
‹ messages : 907
‹ crédits : mathy, et tumblr pour les gifs
‹ dialogues : #ff9966.
tmtc - Nannie ○ en pente à perdre pied, inexorable estran Tumblr_o9g97xmJgH1s3ulybo5_250

‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4136
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
http://www.smoking-ruins.com/t2937-emily-chaos-and-the-calm
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joveuuu pas passer sur la page suivante alouuuurs je poste mais ma déclaration d'amour attendra l'obtention d'un ordi ! kr kr joteeeem et lupita est tellement tellement perf' !!!

édit : viens tout contre moi pour me câliner calin comment Nannie elle est tellement trop belle, trop fun, trop cool ! potte toi et tes personnages de fifous tu me tueras :fool: azyyyyy et lupita lupita lupita, jomeuuurs mourru mourru toua et ouam on aura un lien de la mort qui tue, qui pète sa maman firework et même que je sacrifierai un ronflak sur l'autel de la bôtééé pour que l'on règne sur le monde ! wi
jodéliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire ! gangnam
joreviens quand j'ai lu toute la présa' (a)


Dernière édition par Emily Callaghan le Mar 19 Juil 2016 - 20:35, édité 1 fois
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elle a l'air trooooooooooooooop cutie potte
je veux des liens iiih

bon courage pour ta fiche et fais nous rêver encore avec ce nouveau perso fire
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Nannie ○ en pente à perdre pied, inexorable estran

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