• enfance ; il est né de l'union d'une vélane russe du doux nom de nina (voir bestiaire & particularités) et d'un sorcier lambda, sicilien pure souche. sa mère n'était absolument pas amoureuse, comme la plupart des femmes de son peuple, et cherchait juste un homme de passage afin d'avoir un enfant ; elle espérait de tout cœur une fille et se voyait déjà la nommer vitalia... mais elle a eu un garçon à la place. qu'à cela ne tienne, nina a tout simplement choisi la forme masculine du prénom adoré et est quelque peu passée pour une originale, à force d'être fière de son fils à ce point dans une communauté ou les hommes sont chassés dès la majorité. elle lui a inculqué des valeurs essentielles qui ont fait de lui un homme blindé de principes et d'une droiture exemplaire. malheureusement son père n'a pas vraiment apprécié la tournure des événements, s'estimant trahi par celle qu'il avait aimé le temps d'une nuit, et a donc fait tout ce qu'il a pu pour récupérer son fils, question d'orgueil. il y est parvenu ; mais ce fils, il ne l'a pas vraiment aimé, ne lui a jamais accordé une quelconque attention/considération et vitali a manqué de tout, autant du point de vue sentimental que financier. cela n'a duré qu'une année, mais une année éprouvante qui a donné lieu à quelques épisodes traumatisants.

• adolescence ; la quiétude de sa vie a été bouleversée une deuxième fois, lorsque le territoire de son peuple a été dévasté et de nombreux jeunes enlevés. des filles principalement, mais s'il n'avait pas fui, il aurait certainement terminé en tant que mule ou quelque chose dans le genre, lui aussi. en repensant à cet épisode, il se sent lâche ; pourtant une petite voix lui souffle qu'il a fait ce qu'il fallait et qu'il est bien plus utile libre. la mort de sa mère, plus particulièrement, le hante toujours, le pire étant probablement qu'elle n'était qu'un dommage collatéral, atteinte parce qu'elle se trouvait au mauvais moment au mauvais endroit. il a par la suite trouvé refuge chez une famille de moldus plutôt que de rejoindre ce père qu'il rejette de toute son âme et s'est lancé dans de petits trafics. ces derniers ont gagné de l'ampleur et l'ont finalement mené loin de ses origines, en angleterre. (cf. son métier)

• caractère ; ces événements l'ont poussé à se découvrir un côté sombre qu'il ne soupçonnait pas : la fin justifie les moyens est son crédo depuis la perte de son chez-lui. il s'est également découvert de nombreuses affinités pour le mensonge et rares sont ceux qui peuvent prétendre le percer à jour. si beaucoup le trouvent un peu trop ambitieux et imprudent dans son travail, autrement dit un peu simple et à prendre à la légère, c'est qu'ils n'ont pas encore pleinement saisi la complexité du personnage : si vitali s'est lancé dans cette voie lugubre, c'est non seulement pour comprendre ses pairs et leurs envies destructrices mais aussi pour rivaliser avec eux et chercher à leur nuire. il balance entre tous ces sentiments contradictoires et a parfois l'impression de prendre son rôle trop à cœur. afin de ne pas se sentir entaché par son métier, il a  alors développé un système simple et efficace, écho de son aptitude au mensonge : changer d'identité comme de chemise. ainsi, à ses débuts dans son pays natal, vitali se faisait appeler milan, avant de changer pour aleksandr une fois en grande bretagne... et plus personne ne l'a jamais appelé vitali, comme si cet homme là était mort. nul doute que lorsque que tout le monde fera le rapprochement entre ces trois hommes, il paraîtra beaucoup plus dangereux ; pour l'instant il garde ses multiples identités comme ses cartes maîtresses, joue à l'innocent avide de savoir et se bat pour que personne ne recolle les morceaux du puzzle complexe qu'il est. mieux vaut paraître inoffensif, et sa patience légendaire lui permet d'attendre son heure.

• métier ; le trafic de drogue représente la majorité de ses revenus, même si ce domaine ne le passionne pas franchement (cf. lien avec maksim dolohov). lui, ce qui lui parle, ce sont les armes, autrement dit les baguettes dans le monde magique ; il les trouve fascinantes et s'emploie, depuis qu'il a posé un pied dans ce maudit pays, à détourner celles ayant été piquées aux rebuts et aux victimes du gouvernement.