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sujet; (Astoria) J'ai encore le goût de la trahison sur mes lèvres |
| Astoria Greengrass feat Barbara Palvin • aqua
| ◄ | • nom complet ; Astoria Valentina Greengrass. • surnom(s) ; Astra, Tori, etc. • naissance ; 1982, Angleterre. • ascendance ; sang pur. • camp ; son cœur soutient le gouvernement, mais sa situation est compliquée. • métier ; être captive n'est pas un métier, mais c'est pourtant ce qu'elle est devenue après être devenue brièvement adhérante, même s'il n'a jamais fait aucun doute pour elle qu'elle retournerait à l'élite, et ne recevrait pas la marque. Si douloureuse à recevoir qu'elle avait été presque soulagée d'avoir été soustraite à cette épreuve... mais elle ne l'aurait jamais passée, elle en est certaine. • réputation ; sa famille croit dur comme fer qu'elle a été enlevée... d'autres la soupçonnent d'avoir déserté. On pense aussi qu'elle est la mère de l'enfant du fils Malfoy, mais les familles concernées se bornent à ne rien révéler. • état civil ; célibataire, mais mère d'un petit garçon qu'elle n'a pas vu depuis trop longtemps, héritage de fiançailles avortées. • rang social ; autrefois, Astoria faisait parti de l'élite, elle avait même été très brièvement une adhérante, mais aujourd'hui elle n'est plus rien d'autre que la captive des insurgés, une prisonnière. • particularité(s) ; Astoria a un don de soigneur, ce qui l'a aidée lorsqu'elle jouait les infirmières durant la Bataille de Poudlard. • patronus ; une hermine. • épouvantard ; que son père la retrouve et la punisse, alors qu'elle n'a pas choisi d'être enlevée. • risèd ; retrouver son fils, sa chair, son sang, ce petit être qui s'est avéré plus important qu'elle ne le pensait. • animaux ; elle n'a même pas le droit à un hibou... et c'est bien le seul animal qu'elle aimerait posséder dans sa situation. • baguette ; La baguette de Tori mesure 27,4 cm. Elle possède en son cœur une plume de phœnix, ingrédient plus lent à montrer sa puissance, comme la cadette des Greengrass très certainement. Mais cela en fait une baguette fidèle, capable, parfois d'initiative, pour le plus grand bien de sa propriétaire. Elle est par ailleurs faite en bois d'Aubépine, rappelant à s'y m'éprendre le don de guérison de la jeune femme à travers ses feuilles et ses fleurs. Mais ce bois est paradoxal, contradictoire, autant que cet égarement qui tenaille Astoria dans la situation présente où elle se trouve à présent. L'alliance de tous ces ingrédients font de cette baguette une arme précieuse pour la sorcière l'ayant en sa possession, baguette difficile à soumettre par d'autres mains, compte tenu de son cœur libertin, mais tellement fidèle à sa maîtresse, celle qui est parvenu à le séduire.
• WIZARDS • Perso Prédéfini |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Comment le dire avec délicatesse... elle s'en moque ? Cela fait peut-être froide, glaciale créature qui n'a que faire de la détresse de certains êtres qui n'ont peut-être pas choisi leur situation. Mais elle pourrait dire exactement la même chose concernant sa propre captivité par les insurgés. Il est évident que les choix de ces derniers ne sont pas aussi nobles qu'ils le font penser, tout du moins leurs méthodes. Qu'ils la privent de ce droit inaliénable de liberté qu'ils ne cessent de bafouer avec elle, sous la demande de sa sœur. Et puis... cette guerre semble perdue d'avance, Astoria le sait, il ne fait aucun doute pour elle qu'elle devrait se trouver dans l'autre camp, tentant d'avoir cette place auprès de Draco, ou au moins auprès de son fils qui lui manque terriblement. Ainsi, c'est une ambition plus minime qui tenaille l'ex serpentard, celle de retrouver son enfant, de se tisser sa place et une toile de sécurité loin de la colère outrancière de leur père qui tôt ou tard s'abattra sur elles. Pourtant Tori a fait ce choix, celui de soigner les blessés de ce camp qu'elle n'a pas choisi, désireuse de protéger les seules personnes comptant encore à ses yeux. ► Infos en vrac : Astoria a ce goût inné pour la mode et la classe, étant d'un naturel élégante et raffinée. Ses choix sont donc toujours justes, capables de mettre en valeur n'importe qui. Tant qu'à une période on la trouvait plus superficielle qu'autre chose, c'était d'ailleurs ce qu'elle mettait en lumière, ne se préoccupant que des apparences. • Les choses ont aujourd'hui bien changées, car c'est quelque chose de plus primitif qui chemine dans ses entrailles, cet instinct qui ne l'étouffait guère durant sa grossesse et qui la tenaille à présent comme une litanie oppressante, ce besoin de retrouver son enfant, de le protéger, de le préserver. Petit être dont l'absence lui lacère le cœur, chaque jour meurtri d'une nouvelle cicatrice. • Mais ce n'est sans doute pas le talent le plus évident de la cadette Greengrass, ce qui la caractérise et qui se dévoile le plus facilement aux yeux des êtres l'entourant, est son talent de soigneur, frêle reflet de ce qu'elle est au fond d'elle, de cette âme si douce et tactile. • Lorsque quelque chose l'ennuie, Tori se passe une main dans les cheveux, chassant une mèche qui parfois ne sera qu'imaginaire et qui couvrirait ses traits. • Elle a toujours eu peur de son père, cet homme imposant, transpirant presque ce danger mesquin, et les quelques gifles qu'elle a pu recevoir étant gamine lui ont fait passer l'idée de se rebeller contre ses désirs. A ceci près en ce qui concerne son fils... cet instant qui ne crevait pas les yeux les premières semaines est aujourd'hui tellement présent que la jeune femme rappelle souvent à sa sœur qu'elle est privée de son fils par sa faute. • Sa docilité est bien le défaut qu'elle déteste le plus chez elle. Elle se trouve faible... et regrette de ne pas être parvenue à s'enfuir de chez les insurgés, même si elle a bien compris que ses efforts se solderaient toujours par un retour à la case départ, sans toucher les 20000 galions. Tout comme elle regrette de ne pas avoir tenu tête à son père ce jour qui a été l'instant où elle a vu son fils pour la dernière fois. • Elle s'est pourtant opposée à ses parents qui voulaient qu'elle avorte de façon sorcière à l'aide d'une potion. • Elle a été disons séquestrée et isolée dans le manoir familial durant sa grossesse, ne se raccrochant qu'à sa correspondance avec Draco et la drogue qu'elle prenait. • Elle a une fine cicatrice presque invisible au bas de son ventre, souvenir d'une fin de grossesse difficile et prématurée. • Elle a été sevrée, un peu contrainte et forcée, dans le camp des insurgés, où elle a commencé à ressentir les symptômes de manque, mais n'en ayant plus sous la main, elle n'a pas pu s'en procurer non plus, étant prisonnière et rattrapée à chaque tentative de fuite. • Elle n'a rien d'une femme de terrain, sauf s'il s'agit de soigner des êtres, mais elle n'est pas du genre à se battre en duel et à défier le monde entier. Il n'y aurait peut-être que pour son fils... mais ce ne sont que des spéculations jusqu'à présent. • Caractère : Intelligente, douce, tactile, silencieuse, élégante, raffinée, observatrice, calculatrice, bornée, docile, vive d'esprit, étrangement combative par moment depuis sa grossesse, craintive, fragile, maternelle, loyale, détachée, rusée, cultivée, pianiste, fière, possède une langue qui peut être acérée lorsqu'elle s'en sert, froide, ambitieuse à petite échelle, etc. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Laps~solute & majeure depuis trop longtemps, je me fais vieille x) • comment as-tu trouvé le forum ? C'est une très bonne question, preuve de mon grand âge, je ne sais plus si c'était sur PRD ou BAZZART. • ton avis, tes suggestions ; j'aime énormément ce forum, il est cette bouffée d'air frais à laquelle je ne m'attendais pas ! Et ce scénario est une tuerie ! Sinon, y a de quoi se noyer sous les explications, mais je trouve ça d'autant plus génial. • connexion ; Je peux passer tous les jours, se connecter c'est pas dur. Niveau fréquence de réponses à un RP, ça va dépendre de la longueur du RP Mais ma moyenne minimum est une fois par semaine. Enfin si j'ai des réponses à faire bien sûr ! • quelque chose à ajouter ? Je vous n'aiiiimmmeeeeeeeeeeee • coup de main pour le bottin ;1. Si ton personnage est un prédéfini ; ▋ ▋ BARBARA PALVIN ; astoria greengrass - Code:
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<a href="http://excidium.bbactif.com/t109-f-libre-barbara-palvin-o-a-million-drums-shake-the-ground" class="vacant">▋</a> ▋ <reserve> BARBARA PALVIN ;</reserve> astoria greengrass
Dernière édition par Astoria Greengrass le Lun 29 Sep 2014 - 22:31, édité 9 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Jadis je n'étais qu'une enfant •――――-――― Le vent chahutait le feuillage des arbres derrière la fenêtre que scrutait Astoria, sa chevelure soigneusement coiffée reposait sur ses épaules telle une capeline, s'accordant avec la couleur des vêtements qu'elle portait. Ses doigts fins de poupons touchaient la vitre de leurs extrémités, la caressant paresseusement, tandis que le bleu de ses prunelles s'égarait sur l'immensité du domaine de leur manoir. Naître Greengrass était un cadeau délicieusement empoisonné et ce que le paternel attendait de ses enfants n'en dévoilait que l'ombre taciturne caressant les chairs chétives de la gamine silencieuse dans ce recoin de la bâtisse. Si tôt, les paroles étaient venues s'égarer dans le creux de son oreille, impudentes consignes pour en faire une véritable Greengrass, pleine de grâce, d'élégance, de manières et d'intérêt troublant pour son apparence. La petite fille était telle une douce poupée de porcelaine, si calme, si délicate, si discrète qu'elle n'en devenait que plus parfaite pour son père. Ombre malsaine et dérangeante qui se dressa dans l'encadrement de la porte, du coin de l’œil elle le remarqua tandis qu'il passait dans son dos sans qu'elle ne daigne esquisser ne serait-ce qu'un indicible mouvement. Elle le craignait, le jugeant instable, capable de vaciller comme un équilibriste sur un fil bien trop fin. Un jour il la promettrait pour une alliance, c'était là qu'était son devoir, l'avenir radieux qui s'étirait, devançant chacun de ses pas. Il n'y eut aucun geste, pas le moindre mouvement à l'encontre de la poupée qui suspendait son souffle. Ce couloir... elle ne s'y trouvait pas par hasard, cela lui avait été demandé par sa mère qui lui avait confié que son père désirait lui parler. Si elle n'avait pas été si bien élevée, sûrement aurait-elle grimacé à cette nouvelle, tant elle le craignait. Et à cette seconde abyssale, où le sol semblait se dissoudre sous ses pieds, elle espérait qu'il finisse par l'oublier, qu'il ait perdu le fil de ses pensées et ne se souvienne plus qu'il avait réclamé sa présence. Car les apparences, si elles montraient une famille unie et un père aimant ses filles, ce n'était qu'une illusion, la satisfaction ne naissant sur les lèvres du patriarche que sous la perfection que pouvait être sa cadette, quand son aîné se plaisait à répondre un peu trop. "Suis-moi." fit-il claquer sur sa langue, laissant sursauter Tori qui ne s'y attendait plus, ayant relâché trop tôt ses muscles, ce qui étira les lèvres de Wyatt d'un sourire satisfait. Pourtant ce fut sans l'ombre d'une hésitation que ses doigts se détachèrent de la fraîcheur de la vitre, celle qu'elle préférerait à la froideur paternelle qui ne tarderait pas à s'abattre sur elle tel un raz de marée. "Oui père." souffla-t-elle du bout des lèvres tout en lui emboîtant le pas, pénétrant dans ce bureau, la porte se refermant seule derrière elle. Il pivota sur lui-même, dardant deux prunelles redoutables en direction de sa fille, qu'il ne voulait, ô grand jamais, voir commencer à ressembler à Daphné un jour. "Crois-tu vraiment qu'il était intelligent de te moquer ouvertement du fils Malfoy ?" "Mais il..." ne m'a pas entendue, chercha-t-elle à lui soumettre. Il n'y avait que sa sœur et lui qui avaient pu percevoir qu'elle s'interrogeait sur les cheveux déjà blancs du garçon. Draco était beaucoup trop loin, tout comme le reste des personnes présentes dans la pièce. Mais si elle voulut, elle n'en eut jamais l'occasion, le dos de la main cingla sa joue avec brutalité, la propulsant sur le sol. Et tandis qu'elle se relevait, des larmes brillant dans ses yeux, seule une gouttelette distraite s'évada, venant s'égarer le long de sa joue rougie, tandis qu'elle reprenait sa position première face à son père. "Crois-tu vraiment qu'il était intelligent de te moquer ouvertement du fils Malfoy ?" reprit-il mot pour mot sa première déclaration, tandis que les lèvres de la cadette se descellaient avec délicatesse, son regard fuyant sur le côté. "Non père." répondit-elle avec docilité. "Tu t'abstiendras de recommencer ?" "Oui père." Un sourire marquait les lèvres acides de Wyatt Greengrass tandis qu'il fixait ses prunelles acérées sur sa plus jeune fille. Ses doigts, cette fois-ci, se firent plus doux lorsqu'ils effleurèrent sa joue, la laissant sursauter à ce contact doucereux, recueillant la traitresse acqueuse, ce frêle aveu involontaire, avant qu'il ne s'empare de son menton pour redresser son visage dans sa direction. "Regarde-moi." Et si elle obtempéra, ce fut pour l'entendre susurrer... "Les larmes sont pour les faibles Astoria." ――――――-―• Les alliances se dénouent pour mieux évoluer •――――-――― Par la barbe d'un Merlin caractériel ! Par le lac d'une Viviane revancharde ! Par le bâtard d'une Morgane assassine ! Elle n'en revenait pas de l'obstination de l'être face à elle, par ce refus, cette colère de l'avoir trouvée ici, assise sur son lit, à l'attendre parce qu'il avait manqué l'un de leur rendez-vous. Et alors, lui avait-il presque renvoyé, ce n'était pas comme si ceux-ci étaient passionnants ! A ceci près qu'elle avait compris plus de choses qu'il ne voulait bien lui confier à travers son attitude, sa façon d'être et qu'elle acceptait le rôle qui un jour lui incomberait... être à ses côtés quoiqu'il advienne. Et puis il faudrait bien qu'un jour leurs corps se frôlent et que la promesse d'un héritier vienne se glisser entre les cuisses de Tori, qui le laissait parler, furieux qu'elle puisse se trouver ici, et très certainement furieux qu'elle n'ait pas encore déguerpi alors qu'il était mal en point et ne voulait pas qu'elle le voit ainsi. Il lui faisait l'impression d'un gamin déraisonnable et capricieux, tandis qu'elle restait là, face à lui, se tenant si droite, si fière, tellement glaciale qu'elle ne déméritait pas de la réputation de cette élégance trop fière, presque décalée concernant l'époque troublée qui était la leur. Le retour du Lord qui faisait frémir les sangs-mêlés, faisait trépigner d'impatience ses serviteurs, dont le propre père de la jeune fille qui continuait à le fixer avec l'obstination de ne pas obtempérer à ses vociférations. S'il ne devait jamais y avoir entre eux que le respect placide de deux êtres se liant pour accomplir leur devoir, elle pouvait au moins le soigner, lui dévoiler cette facette de sa personnalité. Mais pour cela, encore faudrait-il qu'il arrête de se conduire comme un enfant ! S'était-il seulement regardé dans un miroir, à quel crétin pourrait-il faire croire qu'il allait bien ? A qui pourrait-il laisser supposer qu'il ne se passait pas des choses graves qui le torturaient au plus profond de son être, même s'il se refusait d'en parler, se faisant un point d'honneur à ne pas paraître faible. Elle savait... c'était également ce que son père n'avait eu de cesse de lui répéter durant toute son enfance, tout en désirant qu'elle soit plus docile que ne le serait jamais sa sœur. Aussi, faisant fi de ses protestations alors qu'il divaguait très certainement dans une mer lointaine, mais tellement envieuse qu'elle cherchait à l'enliser dans ses draps de crin. Elle s'assit sur le rebord du lit sur lequel il s'était allongé, la congédiant simplement dans un premier temps. Mais elle ne l'avait pas écouté, son délicat menton se soulevant sous un air de défi déplacé, elle savait qu'elle pouvait l'aider. Créature obstinée, poupée de glace manquant de la saveur passionnée que possédait sa sœur mais qui n'était parvenue à saisir le blond dans ses filets. Elle tendit une main, et ce fut une autre main qui la repoussa assez violemment, bien que faiblement de par l'état fragile de l'adolescent tourmenté et si fier malgré tout. "Arrête de faire l'enfant Draco, crois-tu que personne ne remarquera dans quel état tu es demain ?" commença-t-elle, ses lèvres délicatement pincées par la contrariété de cette situation et de son attitude qui commençait clairement à l'agacer. Elle avait déjà bien assez à faire avec la meilleure amie de son fiancé, qui était la pire des pestes insupportables avec laquelle un jeu de coups-bas avait fini par voir le jour. "Alors sois l'homme que je dois être fière d'épouser et laisse-toi faire." lui lança-t-elle, en espérant toucher, atteindre cette fierté qui l'empêchait de la désirer à ses côtés dans une telle situation. "C'est le seul moyen que tu as de me voir partir de toute façon."A cet instant, à cette seconde, sans même attendre de réponse venant de sa part, elle vint effleurer son visage, laisser ses doigts glisser et son talent adsorber la douleur, résorber ses blessures. Elle la vit cette surprise au fond de ses prunelles qui la scrutaient presque religieusement, comme s'il n'avait jamais deviné cette obstination et ce talent qu'elle ne mettait pas assez en avant, certainement. Créature superficielle, elle tourbillonnait dans l'apparat, ses doigts s'enfouissant dans une chevelure à la couleur parfois différente, au goût parfait de ses toilettes, de ses vêtements, de chacun de ses gestes délicats, de l'élégance opiniâtre qui se dégageait d'elle. Bien trop parfaite, beauté glaciale mille fois trop docile pour ne pas être fade, inévitablement. Saveur trop sucrée qu'elle devenait ainsi sur un palet affuté. Pourtant, beaucoup ignorait le brasier qui la dévorait de l'intérieur, cette passion douceâtre et rancunière, la plaie béante laissée par la trahison de sa sœur, comme si tout glissait sur elle, incapable de l'atteindre. Mais cette douceur lascive qui s'esquivait sous chaque effleurement menaçait de la trahir, dévoilant ce qu'elle ne laissait jamais filer sous son attitude de princesse trop parfaite. Le souffle au bord des lèvres, ses doigts dérivèrent dans la chevelure si pâle qui avait souffert ses moqueries lorsqu'elle était enfant, premier geste d'une tendresse qui n'avait pas lieu d'être dans cet arrangement qui l'avait déçue, brisant les espoirs de l'adolescente d'un meilleur, n'ayant plus que le dépit d'un convenable. "Repose-toi." souffla-t-elle finalement du bout des lèvres, avant de se lever pour le laisser derrière elle, le cœur frissonnant dans sa poitrine comme une litanie malsaine d'un contact presque trop intime avec lui. Ce premier qui n'était que le rêve de ce qui suivrait par la suite. ――――――-―• Le destin, ce joueur à la main de maître •――――-――― Le château de cartes tremblaient de la position fragile qu'occupait Astoria au sein de la demeure Greengrass. Elle avait dû fuir Poudlard de par sa condition embarrassante qui à présent se voyait telle une excroissance ennuyeuse et qui l'empêcherait bientôt de voir le bout de ses pieds. Elle en était à son sixième mois et déjà il semblait qu'elle n'avait pris que du ventre, le nourrisson bougeant à l'intérieur de son être, ce qui la laissait plutôt songeuse. C'était une étrange sensation, parfois même désagréable lorsque cela se produisait au milieu de la nuit. Mais le plus ennuyeux était l'attitude de ses parents envers elle... la solitude l'oppressait chaque jour un peu plus, l'hiver n'en devenant que plus tenace, la neige enveloppant les environs bien après que Noël ait crié son existence. Confinée, isolée, il fallait que personne ne puisse la voir si pleine que la lune gibbeuse la jalouserait à chaque crépuscule envahissant. Il fallait préserver son nom des plus folles rumeurs, aussi restait-elle prisonnière de ces murs, avec pour seules portes sur l'extérieur que ces courriers qu'elle avait commencé avec Draco, et cette drogue qui divaguait dans son organisme et l’entraînait dans des rêves à mille lieues de la noirceur des agissements de ses parents qui cherchaient à lui faire perdre le nourrisson, quitte à s'en prendre à leur propre fille. Guère maternelle à cette période de son existence, elle souhaitait simplement vivre sa vie d'adolescente, pouvoir remettre ses vêtements d’antan et retrouver sa silhouette gracile. Mais pas au prix de sa santé... d'autant plus que Draco lui avait promis, mille et une fois, qu'il assumerait ses responsabilités... Ils avaient fini par s'ouvrir l'un à l'autre dans ces courriers qu'ils échangeaient, apprenant à véritablement se connaître, plus qu'ils ne l'auraient fait dans une autre situation. Elle s'éprenait de paroles, de mots froissants un parchemin délaissé par un volatile à sa fenêtre. Et peut-être que l'avenir n'était-il pas aussi sombre que l'avait laissé présager son père, la gifle venant heurter rudement sa joue, l'accusation putride d'avoir déshonoré le nom des Greengrass, et ce timbre frelaté et doucereux lui glissant à l'oreille qu'il arrangerait ça. Sa solution était ignoble, contre nature, et il s'était heurté au refus de sa cadette qui n'avait pas démordu du fait qu'elle n'avalerait aucune potion d'avortement. Jamais. De quoi rendre furieux le patriarche qui ruminait l'attitude de sa fille, de celle qu'il avait finalement choisie pour héritière, puisque l'autre avait commis l’innommable à ses yeux, la pire des trahisons... et Astoria restait manipulable malgré son obstination. Un plop caractéristique se fit brusquement entendre, signe que l'elfe de maison de la famille venait d'apparaître dans sa chambre, alors qu'elle se balançait doucement sur un rocking-chair, observant la neige à l'extérieur de la bâtisse. Ce dernier s'approcha déposant le plateau de fruits pour sa maîtresse, tandis qu'il restait immobile, sur le côté, se dandinant d'un pied sur l'autre. Il avait pris l'habitude de rester le temps du repas, suite à une demande que Tori lui avait faite un jour où la solitude lui pesait trop. Il était également celui qui lui fournissait la substance qu'elle prenait avant de s'allonger, contraint qu'il était de lui obéir au même titre que le reste des membres de sa famille. Aussi prit-elle la fourchette pour piquer un morceau de fraise pour le mener à ses lèvres, puis un autre... et l'impensable se produisit, une douleur comme un coup de poignard qui s'enfonce dans son ventre, la pliant sur elle-même, ses doigts se crispant sur l'arrondis de sa peau. Quelque chose se brisa en un millier de morceaux sur le sol, tandis qu'elle perdait son souffle et que des larmes naissaient sous ses paupières closes pour accuser la douleur. Celle-ci s'effilochant, elle se leva pour esquisser un pas... un unique pas, avant qu'un nouveau coup meurtrisse l'intérieur de son être, lui arrachant cette fois-ci un cri, alors qu'elle se rattrapait à la table. Son regard tomba sur le sol... du sang... ce fut ce qu'elle vit, avant que ses prunelles ne divaguent vers le plateau, les fruits, la fourchette et l'air coupable de l'elfe qui la fixait à présent immobile. "Qu'est-ce que tu as fait crétin d'elfe ?" l'accusa-t-elle avec véhémence, tandis qu'elle se mouvait difficilement à travers la pièce, gagnant le baldaquin de son lit, quand un nouveau cri tranchait l'air opaque de la pièce, qu'une fine pellicule de sueur perlait sur ses traits qui devenaient cireux dans le reflet que le miroir lui renvoya. "Le maître..." bafouilla-t-il. Le maître... son père... elle aurait dû s'en douter dès le premier instant. "Je dois aller... " mais des bruits de pas dans l'escalier l'interrompirent dans l'ordre de ses priorités. "Va prévenir Draco..." Une nouvelle douleur la contraignit à serrer les dents. "Dis-lui... Sainte Mangouste..." Un nouveau plop se fit entendre une seconde à peine avant que la porte ne s'ouvre... ses prunelles se posèrent sur sa mère qui la fixait d'un regard brusquement inquiet, et la rancune narguant ses lèvres... "Vous allez me tuer." ――――――-―• Le monde s'écroule et je sombre avec lui •――――-――― Le souffle du vent s'était fait amer et taciturne, elle avait supplié de s'y rendre, de pouvoir aider les personnes auxquelles elle tenait encore, incapable en un sens de rester cloîtrée quand elle pourrait éviter à d'autres de perdre la vie. Et puis elle n'arrivait plus à savoir à quand remontait sa dernière dose... elle avait oscillé sur le rebord d'un précipice durant sa grossesse, sombrant dans la facilité d'un Orviétan. Après la naissance de Scorpius, il avait fallu donner l'illusion, se farder d'une nouvelle apparence, d'une force, d'un sourire aussi brûlant que les risques que pouvait prendre une nouvelle adhérente. On lui avait donné une autre variante, poussée à prouver à tous qu'elle se portait comme un charme, qu'elle était en bien trop bonne santé pour avoir donné naissance à un quelconque bambin. Et la liqueur émeraude endormait sa douleur au profit d'un quelconque bonheur en toque dont elle percevait la superficialité. Elle sentait son humeur vaciller, et l'instabilité de ces secondes la dévorer vivante. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle voit autre chose, qu'elle aide, qu'elle se sente... qu'elle s'épuise... qu'elle... lui offre l'opportunité de venir la chercher. Peu importe qui était ce lui, Draco, son père, le Lord lui-même. Il devait venir, il apparaîtrait et tout serait terminé. La guerre prendrait fin et son père la protégerait d'une éventuelle accusation de trahison. Alors elle a juré qu'elle ne quitterait pas la Grande Salle, prononcé ce serment inviolable pour en avoir le droit, encore privée de sa baguette. Elle a soigné les êtres durant toute la bataille... mais ils ne sont jamais venus, pas jusqu'à elle en tout cas, la guerre ne s'est pas éteinte. Le Lord n'avait même pas foulé ce sol. Elle tremblait, elle frémissait, le visage brûlant d'une fièvre de fatigue, expiant le malêtre de ses courbes, et tout ce qu'elle avait pu demander à son corps pour une question d'illusion, d'apparence, de mensonge. Elle avait l'impression de mourir, de s'éteindre comme une bougie à la flamme mouvante sous l'effet d'un vent violent, elle avait l'impression que son ventre se déchirait de l'intérieur, et elle voulait juste que tout s'arrête, que tout cesse. Se recroquevillant en chien de fusil sur le sol, ses doigts se crispèrent, formant deux poings pugnaces, comme déterminés à en découdre avec la faucheuse chimérique qu'elle espérait pourtant sous l'effet indésirable de la drogue qui quittait son organisme. Ou plus exactement suppliait qu'elle la réabsorbe. Ce fut alors qu'elle sentit ces doigts familiers la saisir par le bras et l'enjoindre à se lever. "Laisse-moi..." laissa-t-elle filer en cherchant à se soustraire faiblement à cette poigne. "Laisse-moi rentrer, s'il te plaît Daphné. S'il te plaît..." poursuivit-elle, ses yeux brumeux, troublés par les larmes qu'elle ravalait encore. "On reste ensemble Tori. Tu es blessée ?" Elle secoua mollement la tête, tristement, épuisée, avec cette sensation que quelque chose la dévorait de l'intérieur et cette douleur en bas de son ventre. Non, elle n'était pas blessée. Pas aujourd'hui en tout cas. Le mal, elle se l'était infligé depuis des semaines, et on avait fini par l'y aider. Sa main, presque involontairement se glissa sur son ventre, frêle caresse qui attira l’œil de son aîné. Chassant le tissu, si elle ne vit tout d'abord rien, elle remarqua ensuite cette fine cicatrice presque invisible, mais qui ne datait pas d'aujourd'hui. Plaçant sans doute cette information dans un recoin de son esprit, elle obligea sa sœur à se lever, l'aidant de la poigne d'un autre rebelle. "Alors debout ! Encore un petit effort et tu pourras te reposer." Il fallait partir avant que les Mangemorts ne reviennent et la trouvent, Astoria le savait que l'on était en train de l'emmener loin de cette chance de retrouver sa vie, que sa sœur la faisait avancer jusqu'à la forêt pour pouvoir y transplaner et disparaître jusqu'au QG de la résistance, où on la ramènerait à cette chambre qu'elle haïssait. Et comme une étincelle, elle scruta l'obscurité qui s'érigeait dans son dos cherchant Draco... voulant s'assurer qu'il allait bien. Mais elle se rendit compte également qu'elle voulait son fils, que sa perte était comme un vide, un précipice que la drogue avait dissimulé jusqu'à présent. Mais il n'y eut que les murs qu'elle haïssait déjà... alors qu'elle tombait à genoux. "Je te déteste..." ――――――-―• La liberté ? un rêve, une illusion •――――-――― La superficialité est cette douceur qui vous enveloppe et vous donne l'illusion que demain sera aussi doux et bienfaisant que ce hier chimérique dont on ne parvient déjà presque plus à se souvenir. Une brosse divaguant dans sa lourde chevelure, la cadette Greengrass tentait de ne pas ressembler à un épouvantail malgré qu'elle soit contrainte de vivre en pleine campagne, avec les bêtes sauvages, et la pluie rendant boueux le terrain dans lequel ses pieds s'enfonçaient. Ses doigts fins et délicats, cette obstination qu'elle avait de rester aussi propre et parfaite que le lui permettait sa détention. La laissant se raccrocher à ce tout qui l’insupportait, cette situation qu'elle détestait, cette crainte constante de devenir une cible par erreur, de ne jamais connaître son fils, d'en être continuellement séparée par l'égoïsme de son aînée qui ne cessait de lui dire qu'elle l'avait sauvée. De quoi par le caleçon de Merlin ! De vivre dans un manoir ? D'épouser Draco ? Rien n'était moins sûr, vu la réaction de Wyatt à ce sujet, ou même le peu d'acharnement qu'il avait semblait-il manifesté pour la retrouver. Trois ans... cela faisait trois ans qu'elle vivait parmi les insurgés et personne n'était venu. Personne. Pas même une folle tentative lors de celles qu'elle s'était acharnée à tenter. Rien que le silence mortuaire précédent l'arrivée d'Inferis. Mais alors de quoi d'autre ? De parvenir à élever son fils ? D'avoir cette possibilité de le connaître ? De savoir à quoi il ressemble ? De savoir s'il a besoin d'une berceuse pour s'endormir ? S'il s'interroge sur qui est sa mère ? Si on lui a dit la vérité ? Ou encore d'appliquer les lois du gouvernement alors que les insurgés sont en train de perdre à ramper dans la boue comme ils le font ? Tant que l'on pourrait se croire à l'instant où la révolte des gobelins a finalement été avortée. Ou bien encore de rester la petite fille chérie de leur inquiétant paternel ? Mais elle avait encore le droit de choisir ! Du moins, elle le devrait, mais Daphné préférait ignorer les délires de sa cadette. Elle se noyait dans cette certitude de savoir ce qui était le mieux pour Tori, alors que cette dernière n'espérait que si peu de choses en vérité, qu'elle en souffrait, forcée de vivre parmi les insurgés, tissant des liens malgré elle tout en tremblant de cette rancune de la priver de cette liberté dont elle devrait pouvoir jouir dans leurs idéaux si supérieurs. "Je pense que ça va maintenant." fit remarquer Daphné sous un petit sourire, au bout de beaucoup trop longues minutes pour que les coups de brosse n'aient pas fait tout ce qu'ils pouvaient pour lui donner une apparence à peu près normale. Mais l'humeur maussade d'Astoria eut raison de cette remarque anodine. "Non ça ne va pas ! C'est une vie de goule que tu me fais vivre ! Une vie... ça ne mène à rien. Regarde ! Tu as une tête d'Inferius à faire peur, je ne ressemble à rien et je suis... privée de mon fils, de ma vie. C'est..." ta faute tout ça. Un soupir. Un unique soupir qui s'esquiva de ses lèvres. Pourquoi se battre, redire les mêmes choses, ces propos sujet de discorde entre elles. Le regard se détournant de Daphné, Tori reprit le brossage de sa chevelure, comme pour ignorer les paroles qui pourraient suivre, alors qu'elle s'était habituée à les suivre, à vivre parmi eux, à garder ce silence rancunier la plupart du temps, à ne plus s'enfuir parce que rien n'avait fonctionné. Elle était prisonnière depuis si longtemps qu'il lui semblait habituel de suivre Daphné lorsqu'elle l'entraînait à sa suite, sachant d'autant plus que son aînée désirait la protéger. Mais de là à adhérer à leurs idéaux... il y avait plus important à ses yeux, tellement plus important. Ce confort oublié, cet espoir échappé, cet enfant qu'elle avait failli... Et puis ce groupe désirait juste se précipiter tel un lutin dans la tanière d'un fléreur. Cette pseudo sécurité n'était rien d'autre qu'un conte digne de Potter. Elle savait qu'elle aurait été mille fois plus en sécurité avec leur père, même s'il était capable de tenter de tuer la chair de sa chair... ou avec Draco si les choses avaient évolué différemment. Les rumeurs... ces maudites rumeurs étaient parvenues jusqu'à elle, la blessant plus encore alors qu'elle croupissait dans ces conditions détestables. Elle lui en voulait, le haïssait de tourner la page comme il le faisait sans avoir remué ciel et terre pour la retrouver, elle, la mère de son fils. Elle sentait cette rancune dévorante, cette jalousie de ne pas voir son fils grandir, de savoir qu'une autre peut-être... qu'il l'autorisait... Peut-être que c'était elle au fond qu'elle haïssait le plus. Elle, cette autre. Elle... Astoria, de ne pas être parvenue à s'évader, rejoindre la civilisation et le confort d'un lit qu'elle avait presque oublié. Ce besoin matériel idiot qui comptait pourtant tellement, comme la première étape d'un retour à la normale, une miette de ce qu'elle avait pu être, ce premier cailloux recueilli pour trouver le chemin jusqu'à cet enfant qu'elle ne reconnaîtrait peut-être même pas... ou qui lui dirait ce madame qui lui crèverait le cœur. Tu ne me comprends pas. Je ne te comprends pas. Nous ne nous comprenons pas... mais on chemine, on trébuche et on s'oppose, parce que tu ne m'en laisses pas le choix. ――――――-―• Chronologie des faits •――――-――― ► 27 avril 1982 ; Astoria Valentina Greengrass vient au monde. ► 1er septembre 1993 ; 11 ans - Elle entre à Poudlard. ► juillet 1997 ; 15 ans - Annonce officielle des futures fiançailles entre Draco et Astoria, pour détourner l'attention de la mission ratée de Daphné. ► début novembre 1997 ; 15 ans - Daphné fuit, on célèbre officiellement les fiançailles entre Draco et Astoria. ► décembre 1997 ; 15 ans - Astoria réalise qu'elle est enceinte, paniquée par la réaction de son père, elle va voir Draco qui la rejette. Les rumeurs parlent de séparations tant les deux tourtereaux s'ignorent à présent. ► fin janvier 1998 ; 15 ans - Astoria quitte discrètement Poudlard. Draco s'excuse de son attitude et lui promet d'assumer ses responsabilités. ► début avril 1998 ; 15 ans - Astoria accouche prématurément de Scorpius. Après plusieurs mois de correspondance avec Draco, elle se débrouille pour l'informer de la naissance de son fils. Wyatt tente de tuer l'enfant oscillant déjà entre la vie et la mort, mais Draco s'y oppose. Il est décidé par le patriarche Greengrass après affrontement à la baguette, que Draco pourra garder l'enfant, mais ne devra plus jamais s'approcher des Greengrass, Astoria y compris. Elle ne bronche pas, réalisant la noirceur de ce père qu'elle craint, pensant protéger Draco et son fils en agissant de la sorte. ► mi-avril 1998 ; 15 ans - Astoria devient adhérante. Les rumeurs courent qu'elle pourrait être la mère de l'enfant de Malfoy, puisqu'elle était à l'hôpital peu avant qu'il en ressorte avec le nourrisson. On la drogue à l'Excess pour donner le change : elle est trop heureuse et en trop excellente santé pour avoir pu mettre au monde un enfant. ► fin avril 1998 ; 15/16 ans - Elle part en mission avec Bellatrix. Les rebelles l'enlèvent sous la demande de Daphné, qui finira par la menacer directement si elle n'arrêtait pas de se débattre. Tori est aux mains des insurgés. ► début mai 1998 ; 16 ans - Elle est confinée à la salle sur demande, à l'aide d'un serment inviolable où elle jure ne pas la quitter, pour soigner les blessés. A la fin de la bataille, elle espérait pouvoir rentrer chez elle, que la guerre serait finie... à la place, elle s'effondre, en manque, dépressive, fatiguée et ressentant l'absence de son enfant comme un poignard en plein cœur. Elle suppliera sa sœur de la laisser partir, mais cette dernière restera sourde à sa demande. ► année 2001 ; 18/19 ans - Astoria est toujours aux mains des insurgés. Elle a tenté tellement de fois de s'enfuir qu'elle a fini par abandonner... ne sachant pas transplaner. Mais elle attend l'opportunité, juste une opportunité pour retrouver sa vie, son fils... et peut-être son ancien fiancé s'il n'en épouse pas une autre.
Dernière édition par Astoria Greengrass le Mer 1 Oct 2014 - 0:18, édité 16 fois |
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| OMFG OMFG OMFG OMFG. OMFG OMFG OMFG. *va éteindre le feu naissant dans sa culotte* MON BEBE, MA TORI, MON ASTO, MA PETITE SOEUR, MON TROU DU CUL POIL-...ah non. je suis contente que le personnage soit tenté, pfuuuuh, je viens d'exécuter une danse de la joie avec Draco (enfin, lui, il a dansé à poil autour d'un feu de camp et j'ai préféré rester en dehors de cette histoire glauque ) BIENVENUE MON PETIT CHAT bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question - ou si tu veux plus de précisions à propos du scénario, viiiiiens chercher bonheur chez ta soeur, viiiiens. |
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