HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| luna lovegood I know. It’s all wrong. By rights we shouldn’t even be here. But we are. It's like in the great stories. The ones that really mattered. Full of darkness and danger they were. And sometimes you didn't want to know the end. Because how could the end be happy? How could the world go back to the way it was when so much bad had happened? But in the end, it’s only a passing thing, this shadow. Even darkness must pass. A new day will come. And when the sun shines it will shine out the clearer. Those were the stories that stayed with you. That meant something, even if you were too small to understand why. But I think I do understand. I know now. Folk in those stories had lots of chances of turning back, only they didn’t. They kept going, because they were holding on to something. (JULY 5th) Theodore était allergique aux poils d'animaux, à la poussière, aux acariens, aux produits laitiers, aux kiwis et toute une autre batterie de choses prosaïques et sorcières. Mais, surtout, il était allergique aux plumes d'oiseaux. Ainsi, quand monsieur Rookwood lui avait donné, parmi la tonne affolante de dossiers en cours dont il avait hérité, la garde et l'étude d'un spécimen volant à plumes, il avait un peu fait la tête sans savoir comment refuser. L'identification de l'animal avait été rapide: un petit avion volant envoyé au N4 et il avait reçu le dossier et l'historique du piaf. Un hybride dangereux, apparemment, répondant au nom d'Erlkönig (Roi des Aulnes en allemand), mélange d'un phénix irlandais et d'un pygargue à tête blanche moldu. Le propriétaire, éleveur et créateur en avait été Newton Scamander avant qu'il ne le laisse à son petit-fils Randolf. L'oiseau était âgé de 18 ans (il était en fin de vie) pesait cinq kilos trois grammes, avait une envergure d'un mètre quatre-vingt sept, des serres trop longues et un bec trop acéré. Ses yeux jaunes ne quittaient pas Theodore. Rookwood lui avait fait adopter un monstre dans son propre bureau. L'animal était silencieux, ce qui était grandement pour plaire au Nott. Il se contentait de l'observer, bouder la nourriture et l'observer encore. Il avait été trouvé en train de voler depuis Poudlard, le 27 mai 2003, à 03:45 du matin, en partance pour le sud. L'Adhérent Roger Poulry, département de la Brigade Magique, l'avait abattu en plein ciel et l'avait ramené à ses bureaux, l'oiseau avait survécu et sa lettre avec. Lettre codée, ensorcelée, invisible. L'employé du N9 qui avait été en possession du dossier avant Theodore avait commencé le long processus d'inverser et d'enlever le sortilège sans détruire le message; c'était ce à quoi s'était attelé Theodore ces derniers jours, sous le regard pesant du piaf, jusqu'à y parvenir la journée précédente. Il faisait aujourd'hui tourner le morceau papier entre ses doigts, en attendant son rendez-vous d'une heure trente.
Une heure trente-quatre. Theodore aurait pu faire un Rookwood et faire patienter son éminent invité pendant une poignée d'autres minutes, mais il avait beaucoup de choses à faire et ses journées ne duraient que vingt-quatre heures. Il invita d'un sortilège bruyant l'Apprenti à rentrer en compagnie de nul autre que Newton Scamander, Ordre de Merlin 1ère Classe, auteur de Vie et Habitat, grand-père du propriétaire du piaf et son créateur, et homme âgé aigri qui regardait tout ce qui se passait autour de lui avec un oeil sombre qui rappelait fatalement à Theodore son père. “ Monsieur Scamander, ” dit-il simplement en se levant, claudiquant avec sa canne jusqu'à lui afin de lui serrer fermement la main, indiquant à l'Apprenti d'attendre dehors — personne ne pouvait naviguer dans le N9 sans une rigoureuse et sévère escorte. La main de Scamander était moite et faiblarde. “ Monsieur Bott? – Nott. — Nott. Je connaissais votre père et ai été désolé d'apprendre son décès au début de l'année. Mes condoléances. — Merci, monsieur. ” Theodore était déjà las du personnage, l'amenant à s'asseoir face à son bureau. Aussitôt le piaf, silencieux jusque là, s'agita et croassa quelque chose en décollant du perchoir en bois que lui avait dégoté Theodore, sur lequel il fut renvoyé brusquement comme un retour d'élastique. Erlkönig, puisque tel était son nom, hurla d'outrage en grimpant à nouveau sur le perchoir. “ Il est toujours aussi agité? ” Scamander s'était relevé, approché de l'oiseau, l'observait d'un oeil aiguisé. Theodore, rassis à son bureau, fronça les sourcils. “ Non, choisit-il de répondre. Monsieur Scamander, je vous ai fait venir ici-- — Vous le nourrissez bien au moins j'espère? Un repas par jour suffit, viande ou poisson, ou alors une fée toutes les trois heures. ” Theodore resta silencieux. “ Son plumage n'est pas très brillant. Erlkönig — damn that stupid boy and that stupid name he gave him! — est un spécimen unique et très précieux. Il faut en prendre grand soin. Le récupérerai-je après vos examens? ” Theodore prévoyait de transformer le piaf en cheval de Troie pour faire le plus de dommage possible à Poudlard en le faisant exploser. “ Oui, bien entendu. Puis-je vous demander de vous asseoir? ” Apres une hésitation, Scamander s'exécuta. “ Nous avons fort à penser que votre petit-fils Randolf soit le destinataire ou l'émetteur de la lettre que portait le pi- Erlkönig en sortant de Poudlard. Le papier est ensorcelé pour n'être vu que par le destinataire. ” Theodore fit tourner ledit papier entre ses mains. “ Telles allégations-- — Je sous-entends parfaitement que votre petit-fils est opposé au régime, s'est allié aux Insurgés qui ont pris Poudlard en otage ou a des liens avec eux. Ce ne serait pas le premier traitre portant le nom de Scamander, mais on peut en faire le dernier. ” Scamander resta silencieux. “ Que me voulez-vous? ” Theodore sourit. Il lui tendit le morceau de papier, et Scamander s'en empara de deux doigts tremblants. “ J'ai besoin que vous m'aidiez à traduire ce misérable bout de papier, et vous pourrez rentrer en sécurité chez vous où je vous ferai parvenir ce cher Erlkönig. ”
Encore ici ? Bien. Dehors. Problèmes. Attention. IMY. M
“ IMY? ” Theodore se passa la main dans les cheveux. “ I miss you, ” traduisit Theodore pour Scamander qui arqua un sourcil. “ M comme... Margaret, Miranda, Millicent, Mary, Matteo... — Un de ses amis. — Il a trahi il n'y a pas longtemps. Est-ce que votre fils avait d'autres connaissances parmi les Insurgés? Un ami, une petite copine? — Rolf, une copine?! Non, ” la perspective semblait tant l'horrifier que l'intriguer. “ Pas à ma connaissance, en tout cas, mais j'en doute beaucoup. ” Theodore soupira. “ Impossible de Tracer la lettre. On a juste ce... "M". ” Les yeux verts de Scamander et noisette de Nott se tournèrent vers la lettre. Quand Theodore comprit, au bout d'une demi-heure que Scamander n'avait aucune idée du sens de la lettre et qu'il était juste là pour s'assurer de l'état de l'oiseau, il se leva brusquement et le congédia sans le regarder. Theodore n'avait pas le temps. Il s'échappait d'entre ses doigts. Le sablier posé sur son bureau, qui s'inversait toutes les heures, le narguait presque. Le temps, le temps, le temps: voilà ce dont il avait besoin. Scamander était sur le point de passer l'encadrement de la porte quand il l'appela. “ Scamander? — Oui, monsieur Nott? — Votre petit-fils. Que devrais-je savoir sur lui? ” Scamander sembla être pris de court, se passant une main entre ses cheveux blancs très épais malgré son grand âge, pondérant ses mots avant de lâcher, d'un air hésitant: “ c'est un lâche, il n'a pas fui pour rien. J'ai fait de mon mieux pour l'élever, pourtant, vraiment. Mais c'est comme avec les animaux: certaines tares, il fronça du nez, passent de la mère au fils. Et alors, même le meilleur des dresseurs ne peut rien y faire. ” Theodore se fit la réflexion que Scamander avait dû très bien s'entendre avec son père. “ Merci, monsieur Scamander. Bonne journée. ”
(JULY 8th) “ Ah, sale piaf de merde! Pour l'amour de- non- arrête! Tu veux manger ou bien? ” Theodore frappa vivement le bec du piaf, qui hurla à la mort alors qu'il remplissait sa mangeoire de cube de viande soigneusement découpés. Il leva le sortilège qui l'empêchait de le nourrir correctement et l'oiseau détourna le bec, comme si il ne mangeait pas tout ce qu'il pouvait dès que Theodore quittait son bureau. Celui-ci soupira en se passant la main propre dans les cheveux, pour s'assurer qu'ils étaient toujours bien coiffés. “ C'est vrai que tu es un sacré specimen. Quel gâchis, quel gâchis, ” marmonnait-il pour lui-même en retournant vers son bureau, s'y asseyant comme un roi sur son trône avant de replonger dans ses multiples dossiers. Les yeux jaunes de l'oiseau le suivaient toujours. “ Monsieur Nott? ” Theodore sursauta en se redressant, arrachant ses yeux du dossier qu'il était en train de réviser pour les braquer sur le nouveau venu: un Apprenti, reconnut-il, sorti de Poudlard l'année précédente, à peine plus jeune que lui. “ Nous avons reçu ça pour vous, ce matin. Vous n'êtes pas venu le chercher alors je me disais... ” Il ne finit pas sa phrase et Theodore ne sut jamais ce qu'il se disait. Il se contenta de faire un bref mouvement de main pour lui indiquer de s'approcher, son autre main revenant fourrager entre ses mèches de cheveux bruns pour essayer de se reconcentrer sur... quoi, exactement? Theodore était surmené, avait du mal à suivre ce qu'il était en train de faire quelques minutes plus tôt à peine. Pas question de se plaindre auprès de Rookwood, toutefois. Il attrapa l'enveloppe des mains tremblantes de l'Apprenti et en déchira l'ouverture pour en sortir la lettre qu'il parcourut rapidement du regard. Son visage s'éclaira, enfin, d'un léger sourire triomphal. Parfait. Quand il releva les yeux, il se rendit compte que l'Apprenti n'avait pas quitté la pièce. Il arqua un sourcil interrogateur. “ C'est que, vous savez, monsieur Lawson, bah, il est à l'hôpital et les médicomages savent pas quand il va se réveiller, alors moi, c'était lui qui s'occupait de mon stage, je sais pas, enfin vous voyez, je sais pas quoi faire, où aller, à qui référer, et monsieur Rookwood, bah, il est toujours dans son bureau, et j'ai un peu-- — Peur? ” Les yeux de l'Apprenti se glissèrent un instant sur la Marque, révélée au grand jour par les manches retroussées de Theodore. L'Apprenti ne répondit pas. “ C'est quoi, votre nom? — Peter. Theodore arqua l'autre sourcil. Joyce, monsieur. Peter Joyce. — Eh bien, Joyce, vous allez me suivre en laboratoire, si ça vous dérange pas? ” L'Apprenti était plus que satisfait de la chose, apparemment, et lui emboîta joyeusement le pas dans le dédale des couloirs du N9 jusqu'à un laboratoire désert et bien rangé où personne ne viendrait les déranger. “ Vous allez recopier les runes que vous voyez là sur ce morceau de papier et puis faire bien attention à le refermer correctement comme une lettre, ” laissa juste tomber Theodore en lui tendant la missive qu'il venait de lui apporter. “ Est-ce que... je peux vous demander c'est dans le cadre de quel dossier, monsieur Nott? ” fit Joyce en consultant la lettre d'un air dubitatif, tandis que Theodore lui cherchait l'encre magique appropriée et un papier ensorcelé pour supporter la magie noire. “ Nous allons ensorceler une lettre à destination de Poudlard pour qu'elle explose à l'ouverture, ” dit Theodore après une courte réflexion, en lui tendant le matériel approprié. “ Vous m'excuserez mais je vais me glisser derrière cette glace sans tain pendant votre copie. Le parchemin risque d'exploser à la moindre erreur... faites attention à vous, Joyce. ” Et puis il quitta la pièce.
(JULY 13th) Ils étaient en train d'observer l'oiseau avec du dégoût pour l'un, et une profonde admiration pour l'autre. “ Eh bien j'espère que votre lettre réussira, Joyce. Je n'oublierai pas de glisser un bon mot pour vous auprès de monsieur Rookwood, ” finit par dire Theodore, un rien angoissé, en faisant tourner la fameuse missive explosive entre ses mains. Plutôt que d'un sortilège, trop facilement détectable, il avait fait appel à une ancienne connaissance de son père, un maître des runes qui n'avait pas une seule seconde hésité à lui envoyer quelques instructions pour rendre la lettre... mortelle. Cette partie-là de la chose semblait un peu effarer Peter Joyce. Theodore voyait bien qu'il ne voyait pas les choses comme lui. Peter Joyce était sorti de Poudlard un an plus tôt. Il croyait peut-être que la situation allait changer, s'arranger selon ses termes, que la Guerre allait s'éteindre dans un souffle. Mais Theodore savait, et devait lui faire comprendre, qu'il n'y avait qu'une seule manière de finir une Guerre: avec un bang. Avec une explosion. This is the way the world ends / Not with a bang but a whimper, avait écrit un moldu des années plus tôt. Les moldus ne comprenaient rien à rien. “ Il va y avoir des morts, ” finit par souffler Joyce sans cesser d'observer Erlkönig qui, nerveux, ne quittait pas le perchoir qu'ils avaient amené depuis Londres jusqu'à Poudlard. Enfin, Poudlard... ils se trouvaient un peu à l'écart de l'école, un peu à l'écart de Pré-Au-Lard aussi, à la frontière des protections de Poudlard. Si le piaf y était entré une fois pour délivrer une lettre, il y a rentrerait une seconde fois: Theodore y croyait. Il allait délivrer la lettre, quelqu'un allait l'ouvrir (M?) et ils allaient exploser. Tous. “ C'est le but, ” fit impatiemment Theodore en s'approchant de l'oiseau. Joyce leva sa baguette pour endormir le piaf quelques instants, le temps qu'il noue avec un cordon de cuir la missive enroulée à l'une de ses serres. “ Oui mais... les élèves... les jeunes... ce sont des innocents. — Des dommages collatéraux. Vous pensez qu'ils ont hésité avant de faire exploser Saint-Mangouste? ” L'argument avait été trop utilisé et usé mais il faisait mouche à chaque fois. Joyce pinçait des lèvres quand Theodore revint vers lui. “ Oui mais... comment vous pouvez justifier un meurtre de sang-froid? ” Theodore lui fit signe de laisser s'envoler l'animal. Aussitôt, les liens qui le retenaient au perchoir lâchèrent et un coup de baguette de Joyce l'envoya en l'air; l'hybride ne reprit ses esprits que quelques mètres avant de retomber au sol et dans un piaillement terrible, écarta les ailes pour reprendre de la hauteur. Il allait sans doute revenir pour les attaquer — oui. Theodore leva sa baguette. Confundo! Obliviate! Il avait longuement dosé les sorts pour lui faire perdre les esprits un instant, le temps qu'il se retourne, voit Poudlard et se dise... oui, c'est là que je dois retourner une lettre. Le piaf cessa de faire attention à eux et bientôt, ne fut plus qu'une tâche lointaine dans le ciel écossais étonnamment clair de fin d'août. Maintenant, ils attendaient “ Pensez-y comme une redistribution de la matière, ” finit par dire Theodore alors que l'oiseau disparaissait, derrière la protection de Poudlard ou derrière la cîme d'un arbre: il ne prit pas la peine de vérifier et se détourne dans un claquement de cape, poussant Joyce devant lui pour aller boire quelque chose aux Trois Balais.
L'explosion fit trembler les murs de l'auberge. Theodore laissa à l'Apprenti le soin de payer et se précipita dans la rue principale de Pré-Au-Lard en levant aussitôt les yeux vers le château... intact. Il aurait dû être en train de s'écrouler. Mais... non. La première explosion n'avait fait aucun effet sur les pierres: Theodore en voyait encore les traces en l'air, la lourde fumée noire et les flammes vertes du Feudeymon qui se battaient entre elles à défaut de trouver quoique ce soit sur quoi se faire la dent. Theodore ne comprenait pas. L'épaule de Joyce entra dans la sienne, le ramenant sur terre. Dans les rues de Pré-Au-Lard, on se précipitait pour aller voir ce qui avait causé le bruit et le léger tremblement: les derniers volutes de fumée s'effaçaient déjà dans l'air ambiant et le feu s'éteignait de lui-même, ne se nourrissant de rien si ce n'est que du cadavre du piaf. Que s'était-il passé? Ils avaient fait exploser l'oiseau en vol, les monstres. Comment avaient-ils su? Ça aurait pu être la solution miracle de Theodore! Sa manière de finir la Guerre en tuant le plus gros de ces foutus Insurgés, en détruisant le symbole d'une époque ancienne révolue! Ils allaient pouvoir recommencer sur les ruines fumantes de Poudlard, ils auraient pu réussir à reconstruire quelque chose de stable et de tangible, de juste si ce n'est d'équitable. “ Monsieur Nott? ” Et eux venaient de détruire tout ça. Tout ça pour quoi? Pour rien! Theodore n'avait jamais été prompt à s'énerver; pourtant, en cet instant précis, il eut la folle envie d'hurler de rage. Ça aurait été son heure de gloire! La fin de la Guerre! La fin de toute cette folie... et eux... “ Nott? ” Theodore se retourna brusquement, sa main venant trouver la gorge de Joyce en le repoussant durement contre le mur extérieur des Trois Balais. “ Vous allez visiter notre cher monsieur Rookwood, monsieur Joyce, siffla-t-il, je ne sais pas qui les a prévenus ou comment ils ont fait mais si c'est vous- oh, si c'est vous... ” Il ne finit pas sa phrase. Après un dernier regard haineux en direction de Poudlard intact et intouché, Theodore transplana avec Joyce sous le bras. Fight for your country—that is the best, the only omen! You, why are you so afraid of war and slaughter? |
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