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sujet; Running wild, running free - Alina (mi-aout 2003)

HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
Running wild, running free - Alina (mi-aout 2003) 512664tumblrnsmwv2qHL51sbo0xoo1540

‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Angelina & Albane
Long live the pioneers, rebels and mutineers. Go forth and have no fear, come close the end is near. It's our time to breack the rules. Let's begin.
La pièce qui servait de chambre à Alabane chez Tiago n'était pas très grande. Elle était peu meublée ; simplement un lit, une table encombrée des divers papiers, parchemins, photographies et d'un tas d'exemplaires de la Gazette datant des dernières semaines ; il n'y avait qu'une vieille étagère dans un coin -elle aussi bien encombrée-, un vieux fauteuil un peu défoncé, mais confortable quand même, et une commode dont les tiroirs ouverts étaient encore vide, la majorité des vêtements d'Albane jonchant le sol. Il y avait des années qu'elle avait perdu l'habitude de ranger ses affaires. Un peu comme elle avait perdu l'habitude "d'habiter" quelque part. Ce n'était pas prévu à la base. Ça s'était juste passé comme ça, elle était restée une nuit puis une autre puis elle était partie et elle était revenue, elle était restée un peu, elle avait abandonné quelques affaires dans les coins et un jour elle avait demandé s'il n'y avait pas un endroit tranquille où elle pourrait travailler. Et Tiago lui avait donné cette pièce. Et sans qu'elle s'en rende vraiment compte, l'endroit était devenu ce qui pour elle s'était le plus rapproché pour elle d'un foyer depuis les six dernières années; et Tiago et Olliver d'une famille... Même la tente qu'elle avait partagée avec Lee pendant des mois sur le toit de Mme Guipure, elle ne l'avait jamais considéré comme un "chez sois." Et pourtant elle y était restée longtemps.

Albane était assise en tailleur sur le lit, elle tenait dans ses mains une tasse de thé froid, encore pleine, qu'elle avait oublié de boire. Son regard était fixé sur le petit poste de radio posée devant elle et dont s'échappait la voix de Lee. Depuis qu'elle avait quitté Poudlard avec Coco, un peu plus de deux semaines plus tôt, elle écoutait chaque émission de PotterWatch se faire sans elle, et presque à chaque fois, après l'émission, son miroir se mettait à vibrer et Lee essayait de la contacter. Elle était toujours furieuse. Contre lui et contre tout le monde dans ce putain de château qui l'avaient forcé à mettre les voiles parce qu'elle n'avait pas voulu s'enchaîner à leur secret. Mais elle avait fini par répondre, une fois, au bout d'une semaine. Elle lui avait dit que ça ne servait à rien, qu'elle ne changerait pas d'avis, qu'il n'avait qu'à l'ajouter à la liste et lui foutre la paix, elle ne prêterait pas serment à la Renaissance du Phénix.

« Avant de finir l'édition d'aujourd'hui, voici la liste des nouvelles disparitions de la semaine. » fit la voix de Lee dans le haut-parleur. River se mit alors à énumérer les prénoms des civils ou les surnoms des insurgés qui avaient été ajoutés à la liste. Albane poussa un soupir et se laissa tomber en arrière sur le lit. « Loïc Albarn, Olga Mirson... » La liste. Quand ils avaient créé PotteWatch avec les jumeaux, ils avaient tenue à rendre hommage, à faire en sorte que personne ne soit jamais oublié. La liste avait toujours commencé par le nom de Cédric. « ...Amir, Jules Kenneth, Lucky...» Et au fur et à mesure que le temps passait, elle était devenue trop longue, si bien qu'on avait arrêté de la donner tous les jours, seulement une fois pas semaine. On avait fini par ajouter George à la liste et Fred avait arrêté de venir prendre la parole avec eux. « Carter Arison, Miranda Fawley... » Et puis elle était devenue si longue, la liste, qu'on avait fini par arrêter de la donner depuis le début. On se contentait énumérer les noms ajoutés chaque semaine. «... Kim Cook, Firefly... » Après qu'elle ait quitté le château, Lee avait ajouté le nom de Tim à la liste. Elle s'était souvenue combien tous ses noms la rendaient triste autre fois, combien c'était difficile d'entendait un nom qu'on avait connu, mais pendant des années, c'était ce qui lui avait donné la force de continuer; pour qu'un jour il n'y ait plus un seul nom à ajouter à cette putain de liste. « ...Morgana Sully, Lightning... » Aujourd'hui, elle semblait juste interminable, et cette étrange tristesse qui lui donnait en même temps du courage, avait disparu; rongée par la colère, la haine et les regrets.

« ...Blackfish. »

Albane se figea alors que la voix de Lee se taisait pour la minute silencieuse qui suivait toujours la lecture de la liste. Alors ça y est ? Elle est morte ? Juste comme ça, sans un mot de plus ? Alors ça y est, c'est fini ? « Ce sera tout pour aujourd'hui. » Reprit la voix de Lee. « Protégez-vous les uns les autres et gardez confiance. Bonne nuit. » Et alors qu'il disait ces derniers mots -leurs derniers mots-, Albane se redressa vivement, attrapa le poste de radio et l'envoya de toutes ses forces se fracasser contre le mur d'en face. Elle resta plantée là, à fixer les débris du poste alors que le haut parleur émettait quelques grésillements faiblards avant de se taire pour de bon pour plonger la pièce dans le silence.

Il avait osé. Il avait fini par le dire. Et tout le monde l'avait entendu. Elle devrait être soulagée, c'était ce qu'elle voulait. On allait enfin la laisser tranquille, ne plus rien lui demander. Plus de "Blackfish, j'ai besoin d'un service..." ni de "Oswell, faut que tu retrouves machin..." ou de "Blackfish, j'ai besoin d'une info sur un tel..." Désormais les seuls services qu'elle rendrait, seraient ceux qu'elle choisirait. Et pourtant, la rage qui l'habitait n'était absolument pas affaiblie par cette idée. Elle savait que c'était idiot, après tout c'était elle qui lui avait dit de faire ça. Dis-leur qu'elle est morte. Mais Lee avaient balancé la bombe sans rien ajouter, sans un au revoir, sans même un merci. Bordel, elle avait tout donné pendant six ans, à cette rébellion, à cette émission. Son émission ! Six ans ! Et tout ce qu'elle avait gagné c'était de finir au bout de la liste. Comme tout le monde, finalement. Ils allaient tous finir sur cette putain de liste de merde. Même quand ils n'avaient rien à y foutre.

Albane aurait voulu prendre le temps de digérer sa colère, quitte à sortir sur le terrain vague exploser quelque blocs de béton qui traînaient là, ça lui aurait peut-être fait du bien. Ça l'aurait peut-être un peu calmé parce qu'elle avait l'impression qu'elle aurait pu faire exploser n'importe quoi de toute façon. Mais avant qu'elle ait le temps de se lever pour faire quoi que ce soit, elle entendit le miroir posé face cachées sur la table de nuit, prêt de sa baguette, qui se mit à vibrer. C'était une blague ? Il osait l'appeler ? Encore ? Après ça ? Ho elle allait répondre. Et il aurait de la chance de se trouver de l'autre côté de son putain de miroir et pas directement en face d'elle. Elle attrapa rageusement l'objet qu'elle retourna pour lui faire face « Qu'est-ce que tu veux ?! » Rugit-elle avec hargne. Mais ce n'était pas le visage de Lee qui apparaissait sur la surface aujourd'hui teinté de blanc, alors qu'il y avait encore quelque mot elle était d'un orange flamboyant. « Rocket ? » Albane reste une seconde interdite devant son miroir. Elle aurait dû s'y attendre, on venait d'annoncer sa mort, évidemment qu'on allait essayer de la contacter. C'était ce que faisaient les gens quand ils apprenaient la mort de quelqu'un, ils essayaient de trouver un moyen de lui parler. C'était stupide d’ailleurs:Les mort de répondent pas au téléphone, ni au miroir à double sens. « Excuse-moi. J'ai cru que c'était Lee. » Fit-elle, feignant d'ignorer que son amie l'avait probablement cru morte, l'espace d'un instant.

Pardon de vous décevoir. Je suis toujours là.


Dernière édition par Albane Oswell le Dim 27 Nov 2016 - 22:54, édité 1 fois
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Angelina & Albane
Long live the pioneers, rebels and mutineers. Go forth and have no fear, come close the end is near. It's our time to breack the rules. Let's begin.
Rocket avait faim. « J'ai faim. » Bien entendu, personne ne perdit son temps à relever la tête vers elle. Seul Doxy, son cher Cormac McLaggen, ne pu se retenir d'ouvrir sa grande gueule en levant les yeux vers elle. « Tout le monde a faim Rocket, on a décidé ensemble de comment rationner les vivres, et ne me sors pas de nouveau que tu as besoin de plus de nourriture que nous parce que tu as plus de seins que nous. On en a déjà parlé et tu as des pectoraux, pas des seins. » Elle ouvrit des grands yeux offusqués, et lui lança un vieux coussin à la figure, vestige de la literie de la moldue qui avait du habiter ici avant eux. « Hey ! C'est pas ma faute si j'ai faim, je vais pas non plus... me retenir de dire ce que je ressens. » Le coussin atteri pile dans le sourire abominablement lumineux de Doxy, sans l'aider à se taire. « Et bien si, exactement, c'est ce qu'on te demande Rocky. » Elle allait le traiter de Pixie pour avoir osé utiliser ce surnom, mais la voix de Nazir les coupa tous les deux. « Vos gueules, on essaye d'écouter la radio. »
En comprenant que c'était l'heure de la Liste de PotterWatch, ils se turent aussitôt, continuant pourtant de s'envoyer des regards noirs à travers la pièce. L'ensemble du groupe était tassé dans le salon de la maison moldue, à essayer de tromper la faim en évitant de bouger, s'agressant l'un l'autre dès que quelqu'un se permettait de rappeler qu'ils crevaient la dalle. Poudlard leur manquait, à tous, mais personne ne l'aurait dit. On ne parle pas avec regret des connards qui t'ont viré à coups de pieds au cul. Dire que Starky était tranquillement en train de bouffer pendant qu'elle se demandait si elle allait survivre à la semaine...
Comme d'autres n'y avaient pas survécu. Elle écouta la liste en silence, reconnaissant peu de noms, refusant de s'attacher à aucun d'entre eux. Elle n'en pouvait plus d'entendre des listes de noms à la radio, que ce soit des rebuts, des condamnés, des morts. Elle voulait la liste des mangemorts qu'ils avaient tué durant la semaine, pas ça. Elle détestait, ça. Elle se souvenait de tous les morts, elle se souvenait de Georges, et elle détestait cela.

Blackfish.

Il y eu un remous dans le groupe, certains osant lui jeter un regard, pendant qu'elle devenait blanche. Elle grinça des dents. Albane, morte ? Elle était increvable cette fille. Impossible. Elle n'eut pas le temps d'être émue, tant la colère prit aussitôt place dans sa gorge alors qu'elle se leva brusquement, « J'reviens ». Ce qui voulait dire, chez Rocket, celui qui ose me suivre crèvera la bouche ouverte. Elle alla donc s'isoler dans la salle de bain avant de sortir son miroir, se refusant de trembler, avant d'invoquer un contact avec Blackfish.
« Qu'est-ce que tu veux ?! » Oh l'audace de cette connasse. « Savoir si je dois t'enterrer troufionne ! » Non mais elle se prenait pour qui Miss Blackfish ? Excusez-moi d'avoir dérangé votre séance de massage ? « Rocket ? » Non mais elle avait fumé ou quoi ? « Non désolée de te décevoir, c'est Weasley qui veut t'inviter à prendre un verre ! BIEN SUR QUE C'EST MOI ! » Au moins elle était en vie, se répétait-elle en essayant de calmer son envie de lui enfoncer son toaster dans la figure. « Excuse-moi. J'ai cru que c'était Lee. » Oh. Rocket savait additionner deux et deux, alors elle laissa échapper un soupir, commençant à comprendre sa réaction. Ouais. Lee pouvait être borné, comme mec, et du genre à communiquer au monde entier ses sentiments. Le Stade de Quidditch se souvient sûrement encore de son crush sur Angelina.

Elle se sentit très vite se calmer. « Bon du coup tu nous fais toi, tu prends ta retraite ? Tu nous lâches ? Ou t'en as juste eu marre de ces péteux de Phoenix et leur morale à deux noises ? » Naturellement, elle revint à cet état de perpétuelle critique qu'elle prenait souvent avec Blackfish. Elle n'avait jamais eu la trempe d'être une Phoenix, la Blackfish. Depuis le temps qu'elle voulait que sa grande gueule la rejoigne... « Parce que je t'avoue que si tu fais rien de tes journées et que t'as encore quelques contacts d'au delà de la mort, nous on crève la dalle, et on serait pas contre un dépannage. » Elle laissa son amie et son alliée mariner un instant dans son jus. « On se croisera en territoire moldu, et comme ça on pourra rattraper le temps perdu. Les amis, la famille, les amours, tu sais, tous ces trucs super importants qui obsèdent notre quotidien. » Comme si elles en avaient encore. Malgré les réticences de cette sale tête de mulle, elles finirent par convenir d'un rendez-vous, avant que Rocket ne coupe la communication avec un soupir et, malgré tout, un sourire.
Elle n'était pas encore morte.
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‹ inscription : 08/12/2015
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‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
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‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Angelina & Albane
Long live the pioneers, rebels and mutineers. Go forth and have no fear, come close the end is near. It's our time to breack the rules. Let's begin.
Samedi matin, le marché de York pullulant d’habitant venu faire leurs courses de bonne heure tendit que les marchands haranguai la foule de leur voix tonitruante. Albane détestait ce genre d’endroit, surpeuplé essentiellement de moldus d’un age trop avancé pour marcher à plus de deux kilomètres heure. Albane déambulait donc à la vitesse d’un escargot dans ce joyeux désordre, l’air pas joyeux du tout, scrutant la foule à la recherche de Rocket. Elle portait un sac à dos rempli de vivres qu’elle avait "empruntés" chez Tiago. Elle avait abandonné un petit mot en partant, lui promettant qu’elle reremplirait le placard dans quelques jours. Il allait probablement gueuler. Et puis ça lui passerait, comme d’habitude. Albane se demandait encore comment Angie avait pu la convaincre de venir. C’était surement en souvenir du bon vieux temps, quand elles allaient chercher des vivres au Chaudron Baveur, quand la Turner ne les avait pas encore laissées tomber. Ou peut-être juste parce que voir une ancienne camarade de galère qui ne lui jetterait pas la pierre était ce dont elle avait besoin. Oui c’était probablement ça, même si elle était un peu trop fière pour l’admettre.

Elle passa près d’un étalage de fruits et légumes et laissa aller sa main dans la cagette remplie de pommes rouges, pas très grosses, elle en saisit discrètement deux et leva les yeux pour croiser le regard d’un jeune vendeur. Il devait avoir dans les 18 ans. Probablement qu’il bossait là pour se faire un peu d’argent de poche - quoiqu’à voir la ressemblance flagrante avec les quadragénaires en train de servir de fraises d’un air jovial à une vieille dame non loin de là, c’était probablement le fils. Il la regarda en fronçant les sourcils et au moment où il voulut ouvrir la bouche pour dire quelque chose elle fit glisser sa baguette de la manche de sa veste. Le sortilège de confusion agit presque instantanément, il referma la bouche et clignèrent des yeux, regardant autour de lui d’un air un peu perplexe. Albane avait déjà disparu de son champ de vision, fourrant l’une des pommes dans sa poche et croquant à plaines dents dans l’autre. C’était imprudent de faire ce genre de chose, elle le savait, mais elle s’en moquait. Elle n’était pas d’humeur à faire attention. Elle en avait assez de toujours devoir faire attention à tout, d’être constamment sur ses gardes. Elle n’avait plus d’obligation après tout, elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, ça ne regardait qu’elle. Et puis de toute façon, elle était déjà morte, non ? Qu’est ce qu’il ne fallait pas faire pour prendre des vacances dans ce pays.

Elle continua à marcher parmi la foule encore plusieurs minutes quand elle finit par apercevoir Angelina  planté devant un étal de charcuterie, dans un coin un peu moins bondé des halles. « Eh, Rocket ! » lança-t-elle quand elle était à trois mettre d’elle. L’autre se retourna vivement. « Catch it ! » Fit Albane avec un sourire en lui balançaient la pomme avant même qu’elle n’a le temps de dire quoi que soit. Elle s’approcha de son ami, qui n’avait pas franchement l’air ravi de cette entrée en matière. « Bordel t’es vraiment coincée, des fois. T’aurais peut-être dû rester avec l’autre bande de justiciers. » Dit Albane en levant les yeux au ciel avec un sourire moqueur. Elle lui passa à côté pour continuer à marcher. « J’ai ce que tu m’as demandé. Et même quelque extra ! » Tout en continuant à marcher, elle fit glisser le sac de son épaule et le tendit à Angelina. Albane n’était pas du genre à rendre des services gratuits, mais elle s’était dit que si elle avait la chance d’avoir un endroit ou aller et de quoi se remplir l’estomac même en ayant claqué la porte de Poudlard ce n’était peut-être pas le cas de tout le monde. En plus, elle connaissait assez bien Angelina pour savoir qu’elle s’attirait au moins autant d’ennuis qu’elle, alors un peu de matis en plus seraient surement accueillis à bras ouverts.  Elle avait donc ajouté au sac de vivres quelques potions de base,  essence de dictame, cataplasme pour les brulures et même une fiole de filtre de paix qu’elle avait volé quelque jours plus tôt à un bouffon qui avait fait la grossière erreur de la prendre pour une catin, alors qu’elle attendait Tiago au Chien qui Hurle. Le pauvre type devait encore souffrir des séquelles du maléfice cuisant qu’elle lui avait lancé.

Elle fit mine de vaguement s’intéresser à quelques articles locaux sur un étal qui vendait du miel et de la confiture.« Alors qu’est ce que tu deviens ? Parait que t’as reconstitué une petite bande avec Doxy… » Puis elle releva les yeux vers Rocket. Elle laissa planer un petit silence. Oui, les rumeurs allaient bon train concernant ceux qui n’avaient pas rejoint la RDP « Les autres, c’est eux qui ont pas voulu de toi ou c’est toi qui as pas voulu d’eux ? » Demanda-t-elle avec un petit rire amère. Elle se doutait de la réponse bien sûr, mais elle voulait juste vérifier. Elle voulait juste savoir. Il y a des choses qui ne changeront jamais, après tout. Albane n’était définitivement pas morte.
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Rocket crevait la dalle. Elle n'en pouvait plus des rations de merde. Elle voulait être de nouveau à Poudlard et s'exploser la panse sans se poser des questions. Elle voulait la cuisine de son père. Elle voulait lancer des petits fours avec Marcus. Non, elle ne voulait pas voir Marcus. Mais elle avait faim, terriblement faim, et donner rendez-vous à Blackfish au beau milieu du marché de York n'avait peut-être pas été la meilleure de ses idées. En l'attendant, elle fixait l'étalage de charcuterie, se demandant si elle ne pourrait pas voler un bon gros saucisson discrètement. Ce n'était que des moldus après tout, et si Blackfish tenait ses arrières elle pourrait toujours dépouiller des moldus... Pas que c'était très moralement correct mais... Merlin qu'elle avait faim.

Elle sentait son ventre commencer à grouiller lorsque « Eh Rocket ! » elle se retourna brusquement, main sur sa hanche, prête à se saisir de sa baguette mais « Catch it ! » se retrouva avec une pomme à la place. Le temps de reprendre ses esprits et de comprendre ce qu'il venait de se passer, elle accueilli Blackfish avec un froncement de sourcil furieux. « Crie mon nom plus fort je t'en prie, je crois Lestrange ne t'a pas nettement entendu. »  cracha-t-elle non sans enfoncer ses dents dans le fruit, savourant de pouvoir manger quelque chose qui n'avait pas été pesé et coupé en six, afin d'être mangé à une heure précise. Être une hors-la-loi, c'était vraiment moins sexy que ce qu'il semblait. « Bordel t’es vraiment coincée, des fois. T’aurais peut-être dû rester avec l’autre bande de justiciers. » Rocket fixa l'impertinente avec des yeux époustouflés par l'audace, sifflant entre ses dents en réponse : « Et t'aurais p'tete du rester en vie, t'étais plus aimable. » Elle ne se vexait plus vraiment d'être traitée de coincée. Même Hermione lui avait dit, une fois, et à partir de là il fallait vraiment accepter l'évidence : Rocket était coincée.
Elles se mirent à marcher dans les étals, adoptant assez vite l'allure lente et mesurée qui correspondait à ce genre de marché. Elles étaient trop jeunes pour le lieu, mais la plupart des moldus étaient trop occupés à  récupérer le dernier poulet pour leur prêter attention. Du coin de l'oeil, Rocket pu donc voir que Blackfish avait pris du poil de la bête, un peu de poids, elle était bien lavée, et on dirait même qu'elle avait des vêtements propres et à sa taille. Elle était donc vraiment à la retraite ? Elle s'était retrouvée un coin tranquille et comptait y passer le reste de la guerre ? Cela ne collait pas à l'image qu'elle avait de la Poufsouffle.
Elle préféra cependant ne pas lui poser de questions sur le sujet, ne voulant pas se mettre à l'insulter de les abandonner alors qu'elle était venue pour l'aider. Elle préféra donc récupérer le sac avec un sourire appréciateur et, sans regarder à l'intérieur, le mettre sur le dos, non sans l'avoir soupesé. « J’ai ce que tu m’as demandé. Et même quelque extra ! » Oooh, c'était intéressant cela, et Rocket eu un petit claquement de langue appréciateur. « J'savais que j'pouvais te faire confiance, mon petit poisson. Toujours les bons plans, hein ? » Blackfish, et même Albane (du temps de Poudlard), avait toujours été celle qui savait flairer les bonnes affaires, les bonnes opportunités, et, pour tout avouer, cela manquait à Rocket. Elle n'avait pas cet instinct. Elle fonçait juste tête baissée, ignorait les conséquences, et se retrouvait souvent à vexer tout le monde parce qu'elle ne prenait pas la peine de faire attention à ce qu'elle disait.

Ce fut en s'arrêtant à un étal de miel et de confiture que Rocket commença à réaliser que quelque chose clochait. Si elle n'était pas la plus maline, elle avait un instinct quasi-animal, et elle sentait que quelqu'un les regardait. Elle se mit à sonder la foule pendant que Blackfish prenait des nouvelles. « Alors qu’est ce que tu deviens ? Parait que t’as reconstitué une petite bande avec Doxy… » Elle eu un petit sourire appréciateur. Même morte, cette meuf savait tout. Elle aimait cela, tout en n'appréciant pas qu'on fouille dans ses affaires. Elle voulait juste de cette fille dans son équipe. « Yep, comme d'habitude tu touches juste. On a aussi Claws, Strombringer et quelques autres. C'est pas la team de l'asile, mais on a quelques projets sympas... » Elle laissa planer le doute, c'était après tout bien trop secret pour le balancer comme ça gratuitement à Blackfish. Elle savait que l'informatrice avait largement de quoi mériter ses confessions. Et puis elle ne voulait pas lui dire que, dernièrement, ils étaient trop occupés à crever de faim.
C'est alors qu'elle remarqua quelqu'un, un autre homme trop jeune pour être là, et quelque chose lui disait que ce n'était pas un moldu... Elle détourna vite le regard, continuant à observer autour d'elle, commençant à évoluer de nouveau dans les Halles. A ses côtés, Blackfish commençait à comprendre que quelque chose clochait. « Les autres, c’est eux qui ont pas voulu de toi ou c’est toi qui as pas voulu d’eux ? »... mais visiblement toujours adepte des questions à cent mornilles. Angelina eu un hoquet d'indignation tout en les faisant longer l'étal des poissons. « Disons qu'après Ste-Mangouste j'étais pas la personne favorite du château hein, si tu t'en souviens bien. On s'rait bien resté tu vois, mais vu que pour ça il fallait devenir végétarien et chanter de la country autour d'un feu de camp, j'ai décidé que  le bon goût m'obligeait à ne pas les rejoindre. Et toi, la fausse-mort, c'est ton idée ou c'est Rivière qui était pas de bon poil ? » Finalement elle apperçu la silhouette de deux autres personnes, un homme et une femme, trop jeunes, trop sérieux, et avec quelque chose dans le regard qui appelait les rafleurs... « Tu les as repéré ? » D'un regard à ses côtés, elle comprit que Blackfish, bien que retraitée, n'était pas encore rouillée. « J'crois qu'ils sont trois, p'tete quatre, on a du se faire suivre à un moment donné... » Elle ne commença même à essayer d'accuser qui que ce soit. Elles étaient toutes les deux des professionnelles. Elles n'avaient pas fait d'erreur, mais il suffisait toujours d'un rafleur chanceux pour se faire avoir. Pourtant, Rocket trouvait qu'ils étaient trop nombreux pour que ce soit juste une simple coïncidence... Mais clairement, elle n'avait pas le temps de penser à ce genre de choses.

Elle les fit prendre à droite, vers les fromages. « On a une sortie dans deux cent mètres, puis s'ils nous suivent, on devrait pouvoir les guider jusqu'à une impasse pas trop occupée. Là on se les fait. » Elle sentit un frémissement à ses côtés, et jeta un œil à Blackfish qui la regardait d'un autre air. Oh. Elle était peut-être habituée à fuir les rafleurs. Rocket n'était plus habituée à cette logique. Pour Rocket, un rafleur n'était pas censé survivre au fait de la découvrir. « S'tu veux, tu te charges de la défense et j'les descends. » C'était souvent ce qu'elle faisait avec Doxy, et il n'y avait qu'à voir comment cela avait marché la dernière fois.
Certes, Marcus avait survécu. Mais ce n'était pas vraiment par incapacité physique. C'était juste que... juste que Marcus avait survécu, et puis merde, elle n'avait pas le temps de se rappeler de comment il l'avait regardée ce jour-là. Elle avait ses collègues à exterminer avant ça.
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Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Angelina & Albane
Long live the pioneers, rebels and mutineers. Go forth and have no fear, come close the end is near. It's our time to breack the rules. Let's begin.
Quand on a passé les cinq dernières années en cavale comme Blackfish et Rocket, on finit par toujours être sur le qui-vive, à l’affut du moindre danger, du moindre ennemi. Il en faut très peu pour alerter l’instinct de survie d’un hors-la-loi. Un simple craquement peut déclencher l’alarme. Avec le temps, Albane avait même fini par sentir la nature des regards qui se posaient sur elle et ici, c’était à peu près évident qu’on la regardait de façon trop insistante. Dans pareille situation, il n’y avait pas un million d’attitudes à adopter. Tout d’abord, il fallait s’assurer que le danger était bien réel; vue l’attitude d’Angelina, Albane ne se tapait pas une crise de paranoïa injustifiée. En suite il fallait évaluer l’ampleur de la menace: s’agissait-il d’une créature, d’un piège, d’une personne ou de plusieurs personnes ? Et seulement quand on avait ces deux informations, on pouvait envisager l’attitude à adopter pour se sortir du mendier dans lequel on s’était encore fourré. Au vu des circonstances les deux rebelles n’avaient guerre d’autres choix que de continuer à déambuler et discutant, comme si de rien n’était, tout en analysant discrètement leur situation. « Disons qu'après Ste-Mangouste j’étais pas la personne favorite du château hein, si tu t'en souviens bien. On s'rait bien resté tu vois, mais vu que pour ça il fallait devenir végétarien et chanter de la country autour d'un feu de camp, j'ai décidé que  le bon goût m'obligeait à ne pas les rejoindre. » Albane sourit de la métaphore tout en jetant un coup d’oeil sur sa droite ou deux hommes  venaient de les croiser en marchant à contre-courant. «  Et toi, la fausse-mort, c'est ton idée ou c'est Rivière qui était pas de bon poil ? » répondit Angelina feignant parfaitement de ne rien remarquer, continuant calmement son chemin, mais Albane la sentait toute autant en alerte qu’elle. « C’est surtout moi, je pensais pas qu’il jouerait le jeu... En fait j’espérais qu’on me foutrait un peu la paix, mais c’est raté, je crois. » fit Albane sur un ton plein de sous-entendus. « Tu les as repéré ? » Elle hocha la tête maintenant certaine qu’elle et Rocket étaient bien à l’affut de la même chose. « J'crois qu'ils sont trois, p'tete quatre, on a du se faire suivre à un moment donné… » Albane pinça la lèvre. Peut-être tait-ce de sa faute, au moment ou elle avait lancé ce sortilège de confusion ? Mais même sans ça, les rafles s’étaient tellement intensifiées depuis l’attentat de Sainte Mangouste et la reprise de Poudlard qu’elle n’était pas particulièrement surprise. Les rafleurs pullulaient de partout dans le pays et il était devenu difficile de les éviter, que ce soit en ville ou en campagne. « Cinq. » Rectifia  Albane, elle venait d’apercevoir une autre femme qui la fixait à deux rangées d’étalages de là.

Elle suivit Angelina dans la direction inverse. « On a une sortie dans deux cent mètres, puis s'ils nous suivent, on devrait pouvoir les guider jusqu'à une impasse pas trop occupée. Là on se les fait. » Albane faillit s’arrêter de marcher. Elle n’aimait pas particulièrement ce plan, mais ne dit rien. Il y a quelques semaines elle aurait catégoriquement refusé, arguant qu’il y avait trop de moldus dans les parages, que ce n’était pas raisonnable, que les risques étaient trop importants; pas cette fois. Après tout un peu moins d’un mois plus tôt c’était elle qui entrainait volontairement Murdock dans une impasse pour lui faire la peau. Angelina croisa son regard et du sentir son hésitation. « S'tu veux, tu te charges de la défense et j'les descends. » Albane aurait voulu dire non. Se sortir de là sans encombre n’aurait pas été bien compliqué, même si ça impliquait de trensplaner en plein milieu des halles sous le nez des moldus -les oubliators seraient venus faire leur travail de toute façon-; pourtant elle acquiesça quand même. Après tout, la défense c’était son truc non ? La défense et la fuite c’étaient pas si éloignées. Mais à cinq contre deux vraiment ? Si Rocket se charger de l’attaque après tout... elle la connaissait assez et l’avait suffisamment vue à l’oeuvre pour savoir le ce chiffre ne l’arrêterait pas. « Garde-m’en un, j’ai quelques questions à poser. » dit-elle simplement, presque avec détachement.  Ses propres mots sonnaient étrangement à ses oreilles, comme si c’était une autre personne qui les disait et pourtant ils n’avaient aucun mal à franchir ses lèvres.« Chacun sa spécialité, Rocket. Toi tu leur tapes dessus et moi je pose les questions. » Faudrait pas gâcher une source de renseignement utile. Si les « quelques projets sympa d’Angelina » étaient un tant soit peu ambitieux, elle ne dirait pas non à quelques infos potentiellement utiles sur la «sécurité» du pays. Et puis c’était pas tous les jours qu’on pouvait interroger des rafleurs.

Elles étaient arrivées au niveau de la sortie qu’Angelina avait évoquée. Elles échangèrent un regard, quand elles auraient passé cette porte, plus question de marcher en papotant tranquillement. Albane n’était peut-être pas une experte de la confrontation, mais ça ne l’empêchait pas de s’être retrouvée dans ce type de situation un bon paquet de fois. Elle poussa la lourde porte en métal qui donnait sur une l’arrière des halles. C’était une ruelle encombrée de poubelles, où s’entassaient divers cartons et cagettes en bois. À peine avaient-elles passé la porte qu’Albane laissa glisser sa baguette jusque dans sa main. Par réflexe, elle verrouilla la sortie même si ça ne retiendrait pas longtemps leur poursuivant. « Je les ralentis et tu tire c’est ça ? » fit Albane. Elles accélérèrent le pas et entendirent la porte se faire heurter à plusieurs reprises dans un bruit sourd. Au moment où la porte s’ouvrait avec vacarme, Blackfish et Rocket s’élançaient déjà dans l’impasse qui se trouvait sur la droite au bout de la ruelle. Elles se cachèrent a croupi derrière un large conteneur qui semblait servir au recyclage des objets en verre, toutes deux baguettes à la main.

Albane attrapa rapidement le sac à dos de vivre qu’Angelina avait posé entre elles et en tira une fiole qui contenait un liquide orange transparent elle en but la moitié et la tendit à Rocket qui lui lançait un regard interrogateur. « Juste un peu de potion de vitesse.» Fit-elle en haussant les épaules. « Ils sont au moins cinq, j’pense pas que ça soit superflu. » Elles entendirent les pas précipitaient qui entrain dans l’impasse avant de ralentir et de s’immobiliser « Elles sont pas là. » fit une première voix.« Si, elles sont planquées c’est tout. » Répondit une autre. C’était une voix de femme. Elle était ferme et autoritaire, probablement la chef du petit groupe. Blackfish était sur le qui-vive, la potion faisait effet: son corps lui semblait à la fois plus souple et plus tendu, comme s’il était capable d’exécuter les ordre envoyé par son cerveau de façon instantané et avec beaucoup plus de dextérité qu’au part avant. Albane croisa le regard d’Angelina et elles échangèrent un mouvement de tête.  Une seconde plus tard, le premier sortilège d’entrave jaillit de sa baguette.
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Cinq, ils étaient cinq. C'était peut-être un peu beaucoup pour pouvoir se les faire sans perte, mais si Blackfish arrivaient à gérer la défense, cela devrait pouvoir le faire. Il fallait juste qu'aucun mangemort compétent ne se cache là-dedans. S'il pouvait il y en avoir un d'handicapé, comme Marcus, ce serait même idéal. Si elle l'avait voulu, elle l'aurait achevé en trois mouvements. Elle se demandait parfois comment il pouvait survivre en étant aussi faible, avant de se rappeler que si Murdock pouvait réussir à être craint et dangereux, tout était possible. Il suffisait donc de prier pour deux Murdock incapables d'utiliser sa baguette et trois Flint incapables de courir pour leur vie. Cela pouvait le faire. « Garde-m'en un, j'ai quelques questions à poser. » Elle haussa un sourcil pour le lancer à Blackfish, genre tu crois pas que c'est déjà assez compliqué comme ça?. Cependant, la blondinette était au moins aussi têtue que son amie de Poudlard. « Chacun sa spécialité, Rocket. Toi tu leur tapes dessus et moi je pose les questions.  » Elle leva les yeux au ciel, retenant une remarque acide, sachant pertinemment que Blackfish avait raison. Elle n'arrivait jamais, en temps normal, à avoir la patience de demander des informations aux rafleurs. Elle finissait toujours par les achever. C'était plus simple.

Elle s'infiltrèrent finalement dans la rue derrière les halles, Rocket acquiesçant à la question de Blackfish en commençant déjà à analyser les alentours. Elles finirent par se cacher, une activité que Rocket détestait mais qu'elle avait bien fini par maîtriser. Elle ne prêtait pas vraiment attention à ce que Blackfish faisait, calmant peu à peu sa nervosité, cherchant en elle cette sérénité qu'elle montrait toujours en combat. La précipitation, la rage, les sentiments n'avaient pas leur place quand elles se battaient. Tout comme l'avait été à l'époque le Quidditch, elle trouvait dans ces confrontations le seul moment où elle était véritablement calme. Elle finit cependant par être tirée de sa concentration par Blackfish, ce qui lui fit froncer les sourcils, avant d'enfin poser le regard sur ce qu'elle lui tendait. « Juste un peu de potion de vitesse. » Les yeux de Rocket s'écarquillèrent. « Ils sont au moins cinq, j’pense pas que ça soit superflu.  »
De la putain de potion de vitesse. Elle se souvenait que les jumeaux en avaient déjà fait et qu'elle n'avait jamais autant aimé un match de quidditch. Depuis qu'elle était insurgée, elle en entendait parler, et en rêvait, mais elle n'avait pas les contacts pour s'en procurer. De plus, elle était assez rapide comme cela, et les rares doses qu'ils arrivaient à récupérer étaient souvent cédées à quelqu'un de plus lent du groupe. Elle sentit donc un petit sourire s'installer sur son visage. Les cinq rafleurs lui faisaient tout à coup bien moins peur. D'un mouvement rapide, elle termina la fiole, qu'elle rangea dans le sac avant de remercier Blackfish d'un signe de tête. Cette fille la complétait vraiment parfaitement.

Finalement, les rafleurs arrivèrent à hauteur de sort et d'oreille. Rocket ne les écoutait pas. Elle était concentrée, et elle sentait doucement la potion faire son effet tout le long de son corps. Elle vibrait d'une force supplémentaire, et même si son sourire satisfait était parti, elle sentait comme une sorte de bien-être s'installer. Lorsqu'elle pu entendre que les deux premiers n'étaient qu'à deux-trois mètres d'eux, elle lança un regard à sa coéquipière et... elles étaient parties.
Angelina sauta par dessus le container derrières lesquelles elles s'étaient cachées avec une facilité déconcertante. Elle arriva directement face aux deux premiers, un autre juste derrière, et lance aussitôt un « AURA TERRAM ! » qui fit s'affaisser le sol sous les trois rafleurs qui, visiblement, ne s'attendaient pas à ce qu'une furie leur saute directement et littéralement dessus. Elle évite de peu un sort de paralysie, et pu voir que Blackfish avait réussi le sien. Sans s'arrêter, une de ses imposantes chaussures trouva son chemin contre le cou d'un rafleur croyant malin d'essayer de l'avoir au corps à corps. Il y eu un craquement, une inspiration.
Et de un.
Un sort la frappa, fit voler sa baguette, pendant qu'elle essayait d'enflammer son voisin de gauche. Un Accio de Blackfish réussit à rattraper sa baguette de cerisier au vol. Pendant ce temps, elle évita une énième paralysie, quelques oiseaux (qui lançait encore des Avis en combat?), réussit à faucher les pieds d'un rafleur, le faisant tomber, lâcher sa baguette, qu'elle récupéra d'une glissade, visant au hasard le premier à sa vue et :  « AVADA KADEVRA ! » Elle n'aurait peut-être pas du lancer un tel sort avec une baguette qui ne lui appartenait pas, se dit-elle, alors que le sortilège puissant lui donnait un sale contrecoup et l'envoya valser contre un container derrière elle. Elle fut sonnée quelque seconde, et ne fut visiblement sauvée que par un Protego de Blackfish. Mais ce n'était pas grave.
Et de deux.
Elle les entendait crier, et peut-être que Blackfish essayait de communiquer avec elle, mais Rocket ne pouvait plus rien entendre. Impossible de prendre en compte d'autres personnes lorsqu'elle était contre cinq personnes. Elle faisait juste confiance à Blackfish pour tenir ses arrières. Elle n'avait pas le choix. Chassant le sang qui commençait à lui bloquer la vue (elle avait vraiment bien percuté ce container), elle se mit soudain à terre pour éviter un rayon vert envoyé par ce qui semblait être la chef. Elle roula sur quelques mètres, réussit à croiser le regard de Blackfish, qui lui renvoya sa baguette. Tant mieux, celle du rafleur avait visiblement grillé. Un petit AK et il n'y avait plus personne. Tout le monde n'avait pas une baguette taillée pour le meurtre, cela dit. Incapables de rafleurs. Dès qu'elle sentit le bois de cerisier de nouveau dans sa main, un « GLOBOS FLAMMARUM » attrapa dans le dos un des rafleurs cherchant à s'enfuir, consumant aussitôt le corps de l'ennemi, tombant dans une des poubelles qui, à son tour, commença à brûler.
Et de trois.
Il ne restait qu'un petit maigre et la boss. Rocket voulait se faire le petit et laisser la boss à Blackfish. Heureusement, celle-ci semblait assez tenir à sa vie pour envoyer le petit maigre en premier, qui fonça vers la belliqueuse, lui criant quelque chose qu'elle ne comprit pas, commençant déjà à lui envoyer plusieurs sorts de paralysie qui se firent bloquer. Elle était rapide, Rocket, très rapide, mais elle était aussi fatiguée des sauts, des roulades, et de tout ce qu'elle avait dépensé très rapidement pour tuer les trois autres. Elle espérait juste que Blackfish empêche la dernière de s'enfuir. Incapable cependant de se concentrer sur autre chose que sur le combat, elle ne lui dit rien, et lança juste un Protego informulé alors que le rafleur essayait de lui rendre la monnaie de sa pièce. Ce bouffon était rapide. Il parait bien. Certainement pas capable de tenir au corps à corps, mais certainement plus compétent en sortilège que trois Murdock et deux Flint réunis. Et il avait vu tous ses collègues crever sous l'impulsion d'une furie, donc il devait se battre pour sa vie. Rocket n'arrivait plus à brûler de cette façon en combat. Elle avait la sécheresse d'un désert lorsqu'il s'agissait de tuer. Elle était méthodique, bien que trop brutale. Elle ne craignait plus de mourir, ne protégeait plus personne, n'essayait plus d'être discrète ou d'épargner qui que ce soit. Lorsque l'on est dans ce genre d'état d'esprit, on peut enfin pleinement se concentrer sur la tâche en cours. Un de ses Diffindo finit cependant par toucher sa cible et lui lacérer le torse de bas en haut, en profondeur.
Et de quatre.

Elle respirait profondément. Elle ferma les yeux un instant, juste pour se rencontrer sur elle-même, puis les rouvrit, à la recherche de Blackfish et de la chef. Elle en aurait presque oublié qu'il fallait le laisser en vie, celle-là.
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‹ scolarité : 1989 et 1996
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‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Rocket était une machine. Une machine de guerre. Une machine à tuer. Elle était forte, impressionnante, effrayante. C’était une combattante. Le genre de guerrière dont cette guerre manquait cruellement, en fait. Elle laissé toute sa haine se déchainer sur le petit groupe de rafleurs, précise, méthodique. Et pendant ce temps, Blackfish faisait ce qu’elle savait faire de mieux, rester en arrière pour mieux emmerder le monde. Le secret c’était de tenir les autres à distance pendant que Rocket les éliminait un à un. Tactique simple et efficace pour un duo comme le leur. Blackfish assura les arrières de Rocket à coups de stupéfixion, de sortilège d’entrave, de désarmement et autres sorts du même acabit. Albane était une adepte de la défense, le protego était sa seconde nature. Et si pour certain, il n’y avait aucune gloire à tirer d’être capable de lancer des charmes du bouclier plus vite que son ombre, il fallait bien avouer que ça avait son utilité, surtout dans des situations comme celle-là.

Rocket était peut-être forte, mais c’était un job a temps plein d’assurer ses arrières, elle n’entendait rien et ne voyait rien de ce qui se passait autour d’elle, trop concentré sur ses cibles directes; ce qui forçait Albane à redoubler de vigilance pour anticiper les attaques suivantes à la fois contre elle-même et contre Angelina. Et alors qu’elle en était à son sixième bouclier pour lui éviter de justesse un sort de stupéfixion qui lui aurait sens doute été fatale -et qu’elle n’avait probablement même pas vue-, elle se surprit à penser que si elle entendant encore quelqu’un lui dire qu’elle était bien trop frileuse en combat elle se ferait un plaisir de le foutre en duo avec Rocket. La belliqueuse ne mit pas longtemps à abattre le premier homme. Le craquement de sa moelle épinière résonna jusqu’aux oreilles d’Albane. La seconde d’après elle récupérait la baguette que Rocket venait de perdre. Putain, c’est beau les attaquants pas foutus de garder leur baguette en main. Mais elle n’eut pas le loisir de s’attarder sur la question, car elle-même commençait à se faire assaillir de sortilège alors que les rafleurs comprenaient de mieux en mieux comment elles fonctionnaient. Elle parvint à éviter quelques maléfices bien placés en quelques acrobaties, mais se cogna la tête suite à une mauvaise réception et ne dut son salut qu’à l’éclaire de lumière verte qui alla toucher celui qui était en train de se défouler sur elle. Elle vit aussi la silhouette d’Angélina projetée violemment en arrière sous l’effet de l’Avada et eut à peine de temps de se redresser pour neutraliser de justesse le confringo qui filait tout droit vers elle. Putain ces attaquants qui lancent des AK avec des baguettes qui sont pas les leurres. « ROCKET BOUGE TOI ! » Manquait plus qu’elle tombe dans les pomme. L’Avada qu’elle évita de peu juste après, fut également évité par Angelina, il aurait pu les avoir toutes les deux celui-là... Albane leva les yeux. C’était la chef du groupe et c’était elle qu’il fallait interroger. Rocket avait pas intérêt à la lui souffler; que tout ça ait au moins servi à quelque chose à la fin.

Albane était a bout de souffle quand Angelina mis le feu au troisième rafleur qui poussa un cri dément, mais elle c’était comme si elle n’entendait rien. Elle avait bien de la chance. Elle vit le dernier sbire foncer sur Rocket avec un hurlement de rage tendit que la chef, semblait complètement sidérée du spectacle qui se jouait sous ses yeux. Puis soudain, elle croisa le regard d’Albane et passa à son tour à l’attaque. Blackfish fut rapidement prise de cours si bien qu’elle ne pouvait plus défendre Rocket qui avait l’air de commencer à fatiguer. Elle tenta de repousser la chef, mais elle n’était pas aussi gradée pour rien, elle avait des gestes rapides et techniques, elle enchainait les combinaisons à une vitesse folle et si Albane n’avait pas été sous l’effet de la potion de vitesse -qui lui permettait d’éviter la majorité de sorts qu’elle ne pouvait pas bloque à coups de protégos- elle serait probablement déjà morte. Elle commençait à s’épuiser quand elle trébucha et fut heurté de plein fouet par un expulso qui l’envoyé violemment heurter un mur. Mais un cri retentit et Albane vit le dernier rafleur s’effondrer au sol, face contre terre, et une large flaque de sang s’élargir sous sa poitrine. La chef eut une seconde d’inattention, offrant enfin à Albane une ouverture pour la désarmer alors qu’elle se relevait à peine. La baguette vola à plusieurs mètres. Elle regarda Albane, surprise, puis posa les yeux sur Angélina qui était plus près d’elle. La belliqueuse épuisée avait fermé les yeux, probablement pour reprendre ses esprits après son dernier combat acharné; juste une seconde, mais surement la seconde de trop. « ROCKET ! » La racleuse se jeta alors dans sa direction tout en portant une main à sa ceinture dégainant un long poignard à la lame noire. « AVADA KADAVRA » L’éclair vert jaillit de la baguette d’Albane et alla touché la femme au niveau de l’épaule, tendit qu’elle s’apprêtait à porté un coup probablement fatal a Angelina. Elle fut stoppée dans sa course, et son corps se ratatina aux pieds Rocket, le poignard glissant de sa main inerte avec un bruit métallique.

« Putain de merde. » Mamona Albane en se laissant tomber par terre, à bout de souffle. « J’avais des trucs à lui demander. » Reprenant sa respiration elle balaya la ruelle du regard. Quatre corps jonchés le sol, le dernier encore en train de bruler dans une poubelle d’où s’élevait une fumée noire et une odeur ignoble. Étrangement elle ne réussit pas à ressentir réellement de remords. C’était simplement du gâchis, des morts inutiles. Sauf que cette guerre était faite de morts inutiles. Sa vie était faite de morts inutiles. Triste ironie du sort. Elle n’était plus à ça près après tout. On gâchait des vies tous les jours dans ce pays; cinq de plus ou cinq de moins, qui s’en souciait ? Pas elle. Plus maintenant. Tant que ce n’était pas les vie de gens qu’elle aimait, bien sûr. Qu’est-ce que c’est égoïste la guerre. On se prend pour des dieux, on pense être capable de juger quelle vie vaut la peine d’être sauvée et la quelle mérite d’être sacrifiée. Et tu t’aperçois vite que si c’est pas toi qui décides qui tu sauves et qui tu tues, c’est quelqu’un d’autre qui décide pour toi. Albane se rendit compte qu’elle en avait assez que ce soit toujours les autres qui décident qui pouvait vivre ou mourir. Moltchaline n’était pas le seul à pouvoir jouer à dieux; Rocket n’avait pas le monopole de la machine de guerre, ni Murdock celui du chien enragé; Lestrange n’était pas le seul à pouvoir tuer des gamins parce qu’il était en colère; Edouard pouvait bien se cacher derrière ses beaux principes; et la RDP pouvait bien allé se faire foutre avec sa morale à la con. Cette guerre n’avait pas de moralité; elle les avait juste tous changés en monstres. Et qu’est ce que ça pouvait bien faire, puisqu’ils finiraient tous pareil après tout ?

Albane observa les corps autour d’elle et elle comprit qu'elle s’en foutait bien pas mal. Mieux valait tuer qu’être tué.

Elle se releva, essuya un filet de sang qui coulait de sa lèvre. « Faut pas rester là. On récupère leurs baguettes et on dégage. » fit elle en s’approcha de Rocket et du corps de la raffleuse. Elle ne prit pas vraiment la peine de lui demander si ça allait. Rocket était entière, Blackfish s’en était assurée. Elle se pencha et ramassa le poignard qui avait glissé de la main de la femme. La lame était noire, probablement empoisonnée, voir ensorcelée; puis elle détacha le fourreau qu’elle portait à sa ceinture puis le fixa à la sienne avant d’y ranger la lame d’un geste sec.

Les armes ne servaient à rien si elles restaient sur les cadavres.
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Rocket rouvrit les yeux et réalisa soudain que Blackfish ne se débrouillait pas du tout avec la chef des rafleurs. Elle était en vérité en train de foncer vers elle, visiblement armée, et atrocement vite. Elle eu un mouvement de recul immédiat, bandant déjà de nouveau les muscles pour essayer d'esquiver le coup, juste pour voir la femme s'étaler subitement au sol. Rocket resta un court instant à fixer le corps inanimé tout en sachant bien que ce n'était pas elle qui l'avait tuée. Puis elle releva les yeux et croisa ceux de Blackfish qui se dirigeait vers elle d'un air blasé. C'était fini. Elles avaient réussi. Pour tout avouer, Rocket n'avait jamais été vraiment sûre de pouvoir tous se les faire. Mais elle n'allait pas avouer tout de suite à son amie qu'elle n'essayait plus exactement de survivre à ses combats si cela pouvait dire tuer plus d'ennemis. Elle laissa échapper un soupir de soulagement. « Putain de merde. » La belliqueuse haussa un sourcil. Pourquoi se plaignait-elle ? « J'avais des trucs à lui demander. » Hein ? Rocket la regarda un instant avec sidération, puis se souvint qu'il y en avait qui n'étaient pas comme elle, qui ne cherchaient pas juste à en exécuter le plus possible et qui voulait vraiment leur parler. Rocket évitait de faire cela. La dernière fois qu'elle avait discuté avec un ennemi, ça avait été avec Marcus, et cela ne s'était pas exactement terminé comme prévu.

Elles observèrent un instant le carnage qu'elles laissaient derrière elles. Rocket s'essuya le front pour s'éclaircir la vue, encore le visage pleine de sang, sûrement du sien, pas mal du leur, surtout le dernier qui avait giclé partout (il fallait qu'elle arrête avec ce sortilège) (l'avada kedavra était véritablement le plus propre du lot). Elle ne réfléchit pas véritablement au fait que Blackfish avait achevé la dernière. Elle oubliait que tout le monde n'était pas, déjà, habitué à tuer. Elle oubliait pas mal de choses, Rocket, mais elle n'oubliait jamais de faire les poches de ses victimes. « Faut pas rester là. On récupère leurs baguettes et on dégage.  » Elle laissa pousser un grognement, la main déjà dans la poche d'un des rafleurs, tentant de compter les mornilles dans sa poche avant de les ramener dans la sienne. « J'ai des potes qui crèvent la dalle à la maison, laisse-moi vérifier leurs poches et on est parti. Tu récup' le sac ? » Elle était rapide et habituée à fouiller des cadavres. Au début, elle avait toujours refusé de toucher de nouveau ses victimes. C'était Cormac qui lui avait appris à arrêter de sentimentaliser autant sur des morts et à faire ce qu'il fallait pour survire. Il était parfois atrocement insensible, le Doxy.

Après avoir récupéré les cinq baguettes, elles se retrouvèrent au milieu du carnage. Rocket avisa une dernière fois du sol en ruine, des poubelles qui continuaient à fumer, des cris qui approchaient, sûrement des moldus affolés. Pour ce que cela lui faisait. Elle planta ses yeux dans ceux de Blackfish, lui tendit la main en lachant un : « Suis-moi. » et elles transplanèrent.
Elles atterrirent quelques dizaines de mètres plus loin, toujours non loin des Halles, mais dans un coin assez calme pour juste pouvoir souffler un peu. Rocket inspira profondément, loin des fumées de l'incendie, et elles échangèrent rapidement le butin et, surtout, Rocket récupéra le sac. Tout en le remettant sur son dos, elle avisa son amie : « Hey Blackfish. » Elle chercha un instant quoi dire, s'éclaircit un instant la gorge, finit par se lancer : « J'sais pas où tu rentres, ni c'que tu fous. Mais j'te connais Blackfish, et j'pense pas que tu resteras à rien faire bien longtemps. Et si tu veux, tu peux nous rejoindre. » Le début avait été un peu difficile à articuler, mais à présent elle se tenait droite et fière, fixant son amie avec une espèce de sérieux qui rappelait un comportement professionnel. Tuer devenait de plus en plus son métier. « On t'en doit une belle après aujourd'hui, et j'pense qu'on fonctionne bien ensemble. Et j'pense que tu pourrais nous aider à changer les choses. On a besoin de gens intelligents dans le coin, j'crois que dernièrement Doxy est notre tête pensante, pour te dire. » Elle eut un rire rapide et attendit la réponse de la jeune rebelle. Elle pourrait vivre sans elle mais, Merlin, tout ce qu'elles pourraient accomplir, de nouveau ensemble...
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Albane Oswell
Albane Oswell
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Rocket ramassa son butin rapidement. Albane elle, se pencha pour ramasser la baguette de la rafleuse qu’elle venait d’abattre, après avoir rangé la sienne dans sa manche. Elle empoigna l’arme et garda son regard fixé dessus, la fit doucement tourner entre ses doigts. Cette baguette était plus courte que la sienne, plus sombre aussi, et plus souple; Elle se demanda vaguement qu’elle était sa composition et elle aurait presque pu remarquer les petits picotements qui naissaient au bout de ses doigts si elle n’avait pas été interrompue par Angelina. «… et on est parti. Tu récup' le sac ? » Albane releva la tête, croisa le regard insistant de Rocket « Hein ? Heu... Ouais. » Elle enjamba un corps pour aller récupérer le sac, avec la sensation étrange de venir de se réveillé et c’était comme si son corps agissait mécaniquement, pendant que son cerveau fonctionnait tout d’un coup au ralenti; elle ne s’était pas rendu compte combien l’emprise de sa main sur la baguette était forte. On entendit quelques cris, probablement qu’on avait commencé à apercevoir la fumée et l’odeur dans la rue d’à côté. « Suis-moi. » Albane ne se fit pas prier, et toujours plonger dans cet état second, elle saisit de sa main libre celle de Rocket pour transplaner.

Elles atterrirent dans une autre petite ruelle à l’exact opposé de celle ou elle se trouvé une seconde plus tôt. Albane reprit légèrement ses esprits. Elle tendit le sac à dos à Rocket. Elle s’apprêtait à la saluer et à s’en aller, parce qu’elle n’avait pas envie de s’attarder davantage. Elle n’était pas certaine de vouloir rentrer chez Tiago de suite, mais le fait est qu’elle ne voulait pas rester là.

« Hey Blackfish. »

Un quart de seconde elle entendit la jolie voix de Coco qui l’appellait à travers le couloir de Poudlard. Elle leva la tête et planta son regard dans celui de Rocket. Non. C’est fini, elle est morte, t’as pas compris ? Plus de Blackfish. « J'sais pas où tu rentres, ni c'que tu fous. Mais j'te connais Blackfish, (non.) et j'pense pas que tu resteras à rien faire bien longtemps. Et si tu veux, tu peux nous rejoindre. » Albane resta silencieuse à fixer Angelina qui se tenait maintenant face à elle, avec presque une attitude de défis. La mettait-elle au défi refuser son offre ? Et qu’est -e qu’elle croyait  la Johnson? Qu’un petit meurtre entre copines allait la faire changer d’avis ? Que tout d’un coup elle allait se replonger à corps perdu dans cette guerre insensée? Non c’était fini pour elle la rébellion. Elle avait quitté Poudlard, Lee avait dit à tout le monde qu’elle était morte. Elle avait assez fait la guerre. Stop. « On t'en doit une belle après aujourd'hui, et j'pense qu'on fonctionne bien ensemble. Et j'pense que tu pourrais nous aider à changer les choses. On a besoin de gens intelligents dans le coin, j'crois que dernièrement Doxy est notre tête pensante, pour te dire. » La dernière remarque aurait pu lui arracher un sourire dans d’autres circonstances, mais pas cette fois. « Qu’est -e qui te fait croire que j’ai encore envie de me battre ? »  Et alors qu’elle prononçait ces mots, elle sentit que sa main était toujours fermement agrippée sur la baguette sombre de la raffleuse, elle posa à nouveau les yeux sur l’arme et sentit le poids du poignard à sa ceinture. Elle songeant qu’elle aurait dû trouver ces deux objets difficiles à porter;qu’une autre version d’elle-même, -elle qu’elle était encore il y a quelque mois,-n’aurait même pas accepté de les ramasser, mais il lui sembla en même temps que cette Albane là avait définitivement disparue. Peut-être que c’était arrivé quand elle avait tué Habib, ou quand elle avait tué Thomas. Ou peut-être quand elle avait torturé Bacchus, ou simplement quand elle avait quitté Poudlard, envoyant au diable tout ce qui avait fait sa vie depuis les huit dernières années.

Elle repensa brièvement ces dernières semaines, depuis qu’elle avait quitté Poudlard; elle avait passé ces jours à ronger sa colère et à tenter vainement de la faire disparaitre. Elle avait essayé de ne plus être cette fille-là :celle qui était tellement en colère contre tout le monde qu’elle en avait fini par oublier de penser raisonnablement. Mais plus elle avait tenté de la chasser plus elle s’était rendu compte qu’elle ne pouvait rien être d’autre. Et elle comprit soudain qu’elle n’avait jamais réellement été Blackfish,  jusqu’à maintenant; elle avait simplement fait semblant. C’était peut-être là qu’elle s’était trompé:e peut-être que c’était en voulant tuer Blackfish qu’elle l’était réellement devenue. Et peut-être que ça avait toujours été là, en elle; cette rage froide et incontrôlable qu’elle avait laissée sortir en tuant Habib. Peut-être qu’il était temps d’accepter qu’elle ne pouvait plus faire marche arrière. Peut-être que Rocket avait raison et qu’elle n’avait pas fini de se battre.

« Ouais... » Fit-elle comme pour épargner  à Angelina de devoir souligner que ce qu’il venait de se passait était  probablement une preuve suffisante pour répondra à la question. Un bref rire ironique s’échappa de ses lèvres et elle releva les yeux vers Rock. « Qui l’eut cru, hein ? » lança-t-elle avec un haussement de sourcils. Et puis elle tendit la main vers la Beliqueuse. « Je te suis. » Et a moment ou elle acceptait cette idée, les légers picotements qu’elle avait complètement occultés jusque-là se transformèrent en une chaleur vibrante et tout d’un coup c’était comme si sa main venait de fusionner avec la baguette. Et c’était une sensation très différente de celle conférée par sa baguette de cèdre. Peut-être parce que la baguette se Cèdre était celle de l’ancienne Albane. Peut-être que cette nouvelle baguette était la baguette de Blackfish.

Avant d’être emportée dans le tourbillon du transplanage, Albane pensa à Moltchaline. Finalement il avait réussi son coup: il l’avait sauvé et cela avait fait d’elle un monstre.
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