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sujet; beginning of the end # rabanna
MessageSujet: beginning of the end # rabanna   beginning of the end # rabanna EmptyJeu 1 Sep 2016 - 13:52

WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5366
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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July 10th, 2003 Le regard éteint. Le visage pâle. La démarche bancale. La main s’avança, lourde, tremblante, et poussa délicatement la porte du bureau. Se retenant à l’encadrement de la porte, la silhouette fatiguée d’Anna courba un peu plus à la vision du tas imposant de dossiers qui l’attendait sur son bureau. Elle regrettait déjà de ne pas avoir suivi les conseils des médicomages qui lui demandaient de ménager ses jambes en utilisant le fauteuil roulant magique. Elle fit un pas en avant, puis un pas de côté pour se retrouver dans un espace libre du bureau. Repoussant la porte derrière elle, elle se laissa glisser au sol, étendit ses jambes, bascula sa tête contre le mur et poussa un profond soupir. Epuisée, dépassée, surmenée. Elle n’avait pas encore commencé qu’elle voulait déjà avoir fini. Ses guérisseurs pouvaient dire n’importe quoi, le ministère dirait le contraire. « Nous avons été ravis d’apprendre votre guérison. Nous vous attendrons donc lundi à votre poste. » avait-elle reçu deux jours plus tôt alors qu’elle se trouvait encore à Ste Mangouste. Elle avait alors poussé un profond râle et avait fini par convaincre ses soignants de lui donner des vitamines ou n’importe quoi qui lui permettrait d’être sur pied lundi. Mais quoi qu’ils lui aient donné, cela n’était pas efficace de façon permanente. Lorsqu’elle ingérait la potion, une énergie soudaine la parcourait, et lorsque les effets se dissipaient une ou deux heures plus tard, elle n’était plus qu’une loque, incapable de réfléchir ou de bouger. A prendre toutes les six heures, lui avaient-ils dit. Si elle avait été en état de préparer une telle potion elle-même, elle était certaine de pouvoir faire mieux. Elle les maudissait cordialement. Cela dit, le temps qu’elle perdait à se dire qu’elle était meilleure qu’eux, était un temps qu’elle ne pourrait pas utiliser pour faire tomber le nombre de dossiers trônant sur son bureau. Ses jambes refusant de la porter, elle resta assise près de la porte et pointa sa baguette vers les piles de document. Accio. Les feuilles se murent dans un froissement désordonné et s’étalèrent sur le sol dans un bruit sourd. Sa magie n’en faisait décidément qu’à sa tête ces derniers temps. Les médicomages disaient que ce serait provisoire, mais n’avaient pas su quantifier la durée de cette gêne, alors elle faisait avec …

Elle rampait, quasiment étalée sur le sol de son office lorsque sa secrétaire poussa la porte qui se coinça dans l’amas de dossier. Elle leva simplement la tête et fixa avec insistance celle qui venait d’interrompre son travail. « Que voulez-vous ? » L’interpellée baissa la tête et tendit un dossier. « Vous devenez signer ça et l’amener au département de justice magique. Et … hum … on m’a demandé de vous donner ça aussi … » Un parchemin cacheté adressé à monsieur Lestrange apparut sous ses yeux. « Ce n’est pas pour …Vous devez le remettre en main propre à monsieur Lestrange. J’ai proposé d’y aller, mais ils m’ont dit que c’était vous qui deviez lui donner. » Anna empoigna le rouleau et inspira profondément. « Qui ? Pourquoi ? » La secrétaire ne répondit pas, un simple haussement d’épaule ponctua leur échange et la porte se referma. Elle s’appuya au mur pour se relever et vacilla quelque peu avant de retrouver un équilibre relatif. Sortant une fiole de sa poche, elle en but une gorgée, allant à l’encontre des recommandations de ses soignants et se saisit furieusement des documents que venaient de lui apporter sa secrétaire. Elle n’avait pas que ça à faire, ce n’était pas son travail d’apporter des dossiers aux autres services. Si elle avait travaillé dur pour devenir directrice adjointe, c’était bien pour éviter de se rendre trop régulièrement au département de justice magique où elle risquait de croiser ce Rabastan. Apposant sa signature sur le rapport rédigé par sa secrétaire et serrant un peu trop fort le parchemin destiné au directeur du niveau deux, elle se dirigea vers le couloir et prit l’ascenseur. Lorsqu’elle eut réalisé sa première tâche, elle ralentit son allure, retardant au maximum sa confrontation avec celui qui avait toujours cherché à savoir ce qu’elle cachait. A chaque pas, son esprit tentait de bâtir un mur, une forteresse autour des mystères qui obscurcissaient son existence. Elle avait tenu si longtemps et n’était pas prête à abandonner maintenant. Mais parfois le voile de protection mental ondulait, et menaçait de se déchirer, de se détruire. Les anomalies qui l’empêchaient d’user de sa magie comme bon lui semblait la rendaient tellement vulnérable … Lorsqu’elle frappa à la porte et croisa les yeux du directeur du département de justice magique, elle comprit que ce n’était que le début de la fin … « Bonjour. On m’a dit de vous remettre ça. » Elle lui fit face et lui tendit le rouleau de parchemin.
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MessageSujet: Re: beginning of the end # rabanna   beginning of the end # rabanna EmptyVen 30 Déc 2016 - 23:36

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July 10th, 2003Les effectifs au Ministère avaient été drastiquement réduits ces derniers temps, sans que Rabastan ne sache si ça l’arrangeait ou bien l’agaçait ; moins de gens est égal à moins de populace à traîner dans les couloirs, donc plus de place pour bouger. Moins de gens dans les ascenseurs et donc plus de place pour respirer. Bon ce n’était pas comme si en temps normal les gens se collaient contre lui, ils avaient même tendance à se presser la colonne vertébrale contre un mur plutôt que d’avoir à s’approcher trop près de ce qu’il considérait comme étant son espace vital. Mais c’était toujours agréable, dans un niveau comme le deux, d’avoir enfin un peu d’air. Après c’était deux fois plus de travail pour tout le monde. Et quand on songeait que la raison de l’absence de la plupart de ces employés était due à l’effondrement de l’hôpital… ça ne prêtait pas à sourire, Rabastan aurait préféré une épidémie de gastro. Après il y en avait certain qui exagérait. Il regarde son calendrier… On était le dix bordel de Merlin ! C’était encore ces guérisseurs à la con qui laissaient leur patient s’en tirer avec des arrêts de travail à rallonge. « Mais non Monsieur Lestrange, un tel ne va pas pouvoir venir, vous comprenez ses jambes ont été écrasées dans l’explosion. » Et alors ? Il pouvait pas se bouger avec un fauteuil ou quelque chose du même genre ? Pas si étonnant que tout se barre en sucette si les gens qui s’occupaient du gouvernement était tous des petits fragiles qui prenaient un mois et demi d’arrêt pour deux pauvres jambes écrasées et un léger traumatisme. Franchement lui n’avait pris que trois jours. Et seulement parce qu’il avait du se refaire une nouvelle baguette.

Aujourd’hui y avait la Grimaldi qui était de retour ; pour le coup, elle, on allait pas la laisser rallonger ses vacances improvisées ad vitam eternam, fallait quand même pas pousser. C’était une adjointe, pas juste une petite stagiaire ! Elle croyait qu’elle pourrait rester sous le radar encore longtemps ? Alors d’accord elle avait accouché et tout ce genre de chose, mais ça se saurait si un accouchement mettait une femme KO non ? Il se souvenait très bien qu’Elena, après chaque naissance, était prête à lui casser les pieds dès le jour qui suivait. Après c’était Elena… Il avait chopé, la semaine dernière, la secrétaire de Grimaldi pour lui signifier, dans les largeurs, qu’elle devrait se démerder pour la faire se pointer à son bureau. Après s’être assuré que le message était bien passé, il avait regagné ses pénates. Ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas croisé, la Anna, c’était devenu presqu’évident qu’elle l’évitait — comme un sacré nombre de personne. Mais tout le monde n’était pas Anna Grimaldi, avec un frère dans la nature, une histoire un peu trouble et une loyauté pas plus nette. Si elle était toujours au gouvernement plutôt qu’entre quatre murs à Azkaban c’était bien qu’on pensait qu’elle ne représentait pas une menace. Sauf que Rabastan était un paranoïaque, et que la façon qu’elle avait eu de fuir ses regards et même sa présence ne faisait que l’inciter à la soupçonner un peu plus de dissimuler quelque chose. Évidemment que ces dernières années il ne s’était pas gêné pour la passer au crible de la legilimancie, mais sans que ce fut efficace.
Pas ça qui allait le rassurer, ça avait même tendance à l’inquiéter davantage. Il ne faisait pas confiance aux gens dont il n’arrivait pas à cerner nettement les pensées.

Il était posé sur son fauteuil, les jambes croisées et les pieds posés sur son bureau, au grand dam de Camille, son secrétaire, qui leva les yeux au ciel en lui apportant un énième rapport à vérifier puis signer « Monsieur le Directeur, ce n’est pas vraiment une tenue appropriée… » « Camille, c’est très gentil à toi de vouloir tenter de combler mon vide affectif » plaisante-t-il (à moitié) « mais malgré tout tes efforts tu n’es pas mon père, alors ne me dis pas comment je dois me tenir et contente-toi de me mâcher le travail. » Camille était sincèrement le secrétaire le plus résilient qui soit, il posa les papiers déjà relu et corrigé près des pompes de Rabastan et se permit même d’en tapoter la pointe : « Vous essayez de vous donner l’allure d’un type cool de trente ans n’est ce pas Monsieur ? » « J’estime avoir trente ans mon petit Camille » fait-il d’un ton volontairement théâtral « y a quinze ans qui ne comptent pas dans mon CV. » Il le voit rouler des yeux avant de lui tourner le dos et de repartir à son poste. Rabastan attrape la liasse de papier et la parcourt du regard, juste histoire de savoir de quoi il s’agissait, il ne pouvait décemment pas être au courant d’absolument toutes les manœuvres qui avaient lieu dans l’Angleterre, ce qu’il devait faire en revanche c’était les répertorier, ou plutôt superviser le répertoire. Merlin, le terrain lui manquait parfois (souvent).

Quelques minutes plus tard, Camille réapparaît dans l’encadrement de la porte : « Madame Grimaldi arrive Monsieur. » Ah, voilà quelque chose de plus divertissant que ses papiers, Rabastan vire ses pieds du bureau pour s’installer un temps soit peu correctement et avoir l’air un minimum sérieux lorsque la jeune femme vient toquer à sa porte. Pour le coup, elle avait pas l’air d’avoir bien profité de son arrêt puisqu’elle avait l’air sur les rotules. Elle s’avança poliment jusqu’à lui pour lui tendre on ne savait quel message pretexte à la con, avec une petite formule bien neutre et banale, comme on les aime dans l’administration. Rabastan tend la main mais pas pour s’emparer du parchemin, plutôt pour lui désigner la chaise en face de lui : « Je t’en prie, assieds-toi Grimaldi. T’as pas l’air au top de la forme. » Il s’adosse un peu plus confortablement, ses yeux dans les siens, comme s’il tâtait un peu le terrain pour repérer une brèche avant de s’y engouffrer. « J’ai appris pour… l’accouchement, le bébé. Dur dur. » Il souriait, histoire qu’elle comprenne bien qu’il s’en contrefoutait. Au cas où elle aurait eu des doutes. « Allez, ça doit te faire du bien de sortir et de travailler un peu non ? Tu sais ce que disent les moldus, le travail c’est la santé. Si tu bosses suffisamment tu pourras même peut-être aider ta gamine, tu sais, karma, tout ça… » Ça lui allait bien de parler de ce genre de trucs. « Allez, je te décharge de ça. » Il tend la main cette fois pour attraper ce qu’elle était venu lui apporter mais ne fait pas mine de l’ouvrir. « Alors dis-moi Grimaldi, des projets ? Maintenant que tu es une maman c’est un tout nouveau monde qui s’ouvre à toi n’est ce pas ? » Et plus tu la saoules, moins elle sera concentré, plus elle sera affaiblie. Il pouvait tout aussi bien lui lancer un Doloris là de suite maintenant mais ce n’était pas très professionnel et Camille en ferait une syncope. Non Monsieur on ne torture pas ses collègues juste parce qu’on pense qu’ils cachent quelque chose. Non Monsieur être paranoïaque ne vous dédouane pas. Pas plus que votre nom de famille. Ce rabat-joie… « Dis moi tout. » il insiste en imitant volontairement le ton de la confidence.
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