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sujet; Rickard ♦ We said until we died we'd always be blood brothers

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Édouard Douglas
Ça faisait des jours qu’il enrageait. Des jours qu’il était resté coincé, presque incapable de bouger à cause de sa blessure à la jambe. Il avait été trop confiant, pas assez prudent et s’était retrouvé bêtement blessé alors qu’il tenait sa proie.

Il avait passé ses nerfs sur James dès son réveil le lendemain, malgré la fatigue et la douleur et l’avait frappé, encore et encore jusqu’à ce que son larbin ne prononce plus un mot mais ça n’avait pas calmé la rage qui continuait de bouillir en lui. Ça l’avait diminué pour un temps mais à présent elle menaçait encore d’éclater. Il pouvait frapper James, encore, mais il savait que ça ne changerait rien et que ça ne calmerait pas l’Autre.

Non, il voulait retrouver celui qu’il avait blessé. Il pouvait le sentir, pouvait remonter sa trace jusqu’à lui.
Rick avait toujours tué ses victimes. C’était la première fois qu’il pouvait sentir sa victime de la sorte et pouvoir le faire, se savoir capable de le retrouver, sans pouvoir le faire à cause de sa blessure menaçait de le rendre fou.
Il devait le retrouver. Parce que l’Autre le voulait pour agrandir la meute. Rick voulait le retrouver pour mettre fin aux sensations qu’il éprouvait mais aussi pour retrouver ceux qui les avaient stoppé dans leur partie de chasse.

Rick se redressa en grommelant et sortit de sa tente avant de se relever et s’étira longuement avant de faire quelques mouvements avec sa jambe pour s’assurer qu’elle allait mieux. Ne sentant presque plus la douleur il poussa un soupir satisfait et s’alluma une clope avant de se mettre en route. Il avisa James, assit non loin et lui intima d’un geste de la main de ne pas bouger. Il voulait y aller seul et savait qu’il arriverait un moment où il voudrait lui en coller une s’il laissait James l’accompagner.

Il s’éloigna tranquillement du camp, ignorant les regards que lui lançaient les autres membres de la meute et se concentra sur la piste pour la remonter.

____________________

La sensation s’était fait bien plus forte depuis quelques dizaines de mètres, signe qu’il approchait de sa proie mais Rick ne voyait rien. Il s’était attendu à trouver un bivouac où l’attendrait celui qu’il cherchait mais rien. Les bois restaient désespéramment vides, au contraire de la rage du Geri qui se faisait de plus en plus forte.
Il aurait peut être du amener James finalement...

Une odeur parvint jusqu’au blond qui s’immobilisa immédiatement, se concentrant dessus pour essayer de la définir.
Il la connaissait. Il l’avait sentit lors de l’attaque, il en était sûr.
Il se focalisa sur l’odeur, ignorant la piste, pour la suivre, espérant tomber sur l’un de ceux qui l’avait interrompu l’autre nuit. Il n’était sûr de rien, il avait sentit au moins cinq odeurs différentes et n’était plus sûr de laquelle appartenait à qui mais celle qui sentait à présent était une de celles qui l’avaient le plus marqué. Ça ne pouvait être qu’un des deux autres loups. Cette odeur le marquait, au point de lui provoquer un léger mal de tête, ce qu’il n’avait jamais vécu auparavant.
Entre ça et l’autre qu’il avait blessé, c’était la journée des premières fois mais la satisfaction qu’il tirerait en les mettant en pièces n’en serait que plus agréable.

Il suivi son odorat pendant un moment avant de s’immobiliser en voyant une silhouette se découper à travers les arbres. C’était lui, mais qu’est ce qu’il foutait là tout seul ? Il ne semblait pas rechercher quelque chose de particulier et ne portait pas non plus de bois, ce qui aurait pu indiquer qu’il avait un campement non loin. Le lien avec sa victime était toujours aussi fort, ce qui signifiait qu’il n’était pas loin. Alors ce type devait faire parti du même groupe et leur camp de base ne devait pas être très loin. Tout ce qu’il avait à faire c’était interroger ce type et il saurait où se trouvait l’autre.

Un sourire carnassier étira les lèvres du blond alors qu’il dégainait sa baguette. C’était parfait. Ce type lui permettrait de mettre la main sur sa cible et en plus il lui permettrai de se défouler un peu. Il avait vu juste en ne prenant pas James avec lui finalement.
Il prit tout de même un moment pour s’assurer que le patrouilleur était bien seul et attendit d’être sûr qu’il ne se retournerait pas pour s’avancer discrètement dans sa direction, profitant des arbres pour rester à couvert jusqu’au dernier moment.

Arrivé quelques mètres du brun, qui devait avoir à peu près son âge de ce qu’il voyait, il pointa sa baguette dans sa direction tout en prenant la parole d’une voix forte trahissant son excitation. « Hands on you head. Now. » Il se rapprocha un peu plus, jusqu’à être assez prêt du type pour pouvoir appuyer sa baguette sur sa nuque. « Say or try anything and I’ll end you. » Il appuya un peu plus sa baguette tout en reprenant. « Now turn around. »

Il pouvait sentir ses muscles se crisper et ses mains trembler légèrement en même temps que son mal de tête s’accentuer mais c’était probablement dû à l’excitation à l’idée de ce qu’il allait faire à ce type.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Édouard Douglas
Édouard Douglas
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 19/06/2016
‹ messages : 559
‹ crédits : sweet poison, tumblr, neil gaiman.
‹ dialogues : cadetblue.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-huit
‹ occupation : à Azkaban.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1986 et 1993.
‹ baguette : mesure trente centimètres virgule cinq, est composée de bois de chêne et contient un crin de licorne. Elle est inflexible et rigide comme son propriétaire.
‹ gallions (ʛ) : 3680
‹ réputation : j'ai été injustement envoyé à Azkaban. Mon crime? Avoir été mordu et être devenu loup-garou.
‹ particularité : un loup-garou depuis avril 1998. Je suis en triumvirat avec Amelia Cartwright, un lien émotionnel qui nous unit et nous permet parfois de partager nos pensées.
‹ faits : je suis un loup-garou, un ancien Auror bouffé par la culpabilité d'avoir vu ma famille et mes anciens amis décimés autour de moi. J'ai été défiguré à vie par mon Créateur et je me soumettais tous les jours à un sortilège d'Illusion pour cacher les dégâts. J'ai perdu un oeil dans l'affaire. J'ai fatT partie du groupe qui a attaqué Saint-Mangouste et me suis rendu compte de l'horreur de la situation trop tard. Je suis le loup-garou qui a mordu Ginny Weasley. Je suis actuellement à Azkaban à cause de ça et de l'attentat de Saint-Mangouste, même si la rumeur est que le juge m'a plus puni pour ma nature que pour mes crimes.
‹ résidence : dans une cellule d'Azkaban, que je partage avec Aramis Lestrange.
‹ patronus : un ours
‹ épouvantard : les corps massacrés de mes proches, détruits par la Bête qui m'habite.
‹ risèd : moi tel que je l'étais avant, libre de l'influence du loup en moi.
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marverick cromwell
We were tight knit boys, Brothers in more than name, you would kill for me And knew that I'd do the same, And it cut me sharp Hearing you'd gone away, But everything goes away, everything goes away.
Ils avaient voulu qu'il sorte et un jour, il l'avait fait. Au milieu de la nuit, même si il avait entendu la respiration de Rohan s'arrêter dans sa chambre quand il était passé devant la porte, même si il avait senti le corps d'Amelia, enroulé près du sien, se crisper un peu quand il avait quitté le lit. Mais ils l'avaient laissé partir, sans doute parce qu'ils savaient mieux que tout le monde qu'il fallait lui laisser un peu d'espace. Il parcourait en cercles concentriques sa chambre depuis des jours maintenant, incapable d'en sortir à part pour se rendre à la salle de bains et pour aller au chevet de la gamine, quand il n'y avait personne d'autre autour d'elle, ou juste éventuellement Rohan ou alors l'autre gamin, Londubat. Lui avait été griffé, griffé par l'Intrus. Il quittait la pièce dès que la gamine se réveillait et hantait le cottage comme une énième âme en peine. Édouard l'avait entendu dire à Rohan que quelque chose et quelqu'un l'appelait.
Il ne pensait pas à ça, pas à eux en cet instant précis. Il courrait. Il courrait depuis des heures maintenant, lui semblait-il, s'arrêtant parfois pour admirer le paysage, parfois pour s'allonger sur un lit d'herbe et fermer les yeux pour écouter la nature. C'était stupide mais c'était simple à écouter et à étudier, la nature. Plus simple que d'entendre constamment des chuchotements inquiets, des battements de coeur instables et des veines battant à vide. L'odeur de sang fait partie de lui maintenant, a-t-il l'impression. Le sang s'est incrusté dans les fibres même des murs du cottage.
Il a couru jusqu'au petit bois, celui où ils coupent le bois qu'ils entreposent pour l'hiver et celui où ils se plaisent à se perdre quand ils ne veulent croiser personne. Édouard aime bien cet amas d'arbres qui n'a de bois que le nom. C'est toujours boueux, irrégulier, humide et chiant pour marcher, mais c'est toujours la même chose. Il a bien besoin de quelques constantes dans sa vie.
Pendant ce qui semble être une éternité, il a fermé les yeux et il a écouté les oiseaux, parce qu'Édouard aime bien les oiseaux. Il peut les reconnaître à leurs chants, là un balbuzard pêcheur, ici un pétrel, ils viennent sans doute du loch voisin, Édouard n'a jamais-- « Hands on you head. Now. »

Plusieurs pensées l'accablent brutalement.
La plus évidente: ce n'est pas un loup du cottage, ni un insurgé qui connait son existence. Édouard garde une liste très précise de qui connait l'existence de Storm's End et qui deviendra Gardien du Secret si June, Susan et Amelia venaient à mourir. Il connait au moins de nom chacune des personnes qui connaissent le cottage, et il sait que cette voix n'appartient à l'une d'entre elles.
La pensée suivante coule de source: parce qu'il sait à qui appartient cette voix.
La troisième pensée aussi est logique: cette voix ne peut pas être là.
Parce qu'il est mort, depuis des années.
Mais oh. Oh. C'est juste, après tout, qu'il vienne le hanter. Le premier qu'il n'a pas pu sauver, avec Faust, avec Alexis, avec Penny, avec le frère d'Albane, avec la gamine Ginny, avec le gamin Londubat. Le premier d'une longue liste qui ne fait que s'allonger, s'allonger, s'allonger...
Oui, c'est seulement juste que ce soit Marverick qui vienne le hanter ici et maintenant pour lui rappeler, encore et encore, tout ce qu'il n'a pas réussi à faire jusque là.

« Say or try anything and I’ll end you. » Quand la baguette touche sa nuque, un courant électrique — à moins que ce ne soit qu'un spasme, à moins que ce soit effectivement de la magie — agite Édouard tout entier, et ses mains volent jusqu'à son crâne, les doigts s'enfonçant obligeamment dans les mèches noires. Il ferme les yeux, machinalement.
Il sait à quoi ressemble une hallucination. Avant, il en avait plein, toujours. Ça s'est un peu calmé depuis qu'il est entré à Storm's End, depuis qu'il a rencontré Rohan, surtout depuis qu'il a retrouvé Amelia... mais pour le premier temps qu'il passe en dehors de la maison après des jours d'enfermement, oui, ça ne l'étonne pas que ses anciens démons reviennent cruellement le hanter de la sorte. Surtout ce démon-là. « Now turn around. » Va-t-il l'achever? Oh. Oh. Il le mérite. Il le mérite.
Quand il se retourne, il s'attend à ce que la silhouette de Marverick s'efface. À ne rien trouver, à ce que la sensation dans sa nuque l'abandonne, à ce que les bruits de la forêt disparaissent le temps d'une respiration pour semer le doute dans son esprit. Et puis peut-être qu'il fera une crise de panique, pour la forme, et il pourra rentrer à Storm's End sans mal, retourner se coucher contre Amelia, et dormir enfin, enfin, enfin. Ce n'est qu'une mauvaise expérience à passer.

Sauf que Marverick ne disparaît pas.

Il est bien là, face à lui, tremblant et vieillissant et plus sec qu'il y a cinq ans mais à la fois plus musclé, plus imposant, plus vieux, plus dangereux, Édouard le sent tout de suite. Ce qu'il sent aussi, c'est cette Odeur. Ce n'est pas l'Odeur de la Meute, ou l'Odeur d'un loup. C'est l'Odeur d'un ennemi. De l'Intrus.
C'est très, très réel.
Il l'observe un instant et puis enchaîne très vite, profitant du moment qu'utilise l'Intrus pour vérifier qu'il n'est pas armé pour lui sauter dessus, passant sous sa garde en entrechoquant leurs coudes et en envoyant le bras de l'autre homme valser en arrière. Il lui rentre dedans de toutes ses forces, son épaule trouvant le creux de son torse, et le projette violemment en arrière en l'accompagnant dans sa chute, espérant sans y croire qu'il ait relâché sa prise sur sa baguette. À grands renforts de grognements et mouvements hasardeux de coudes et de genoux, il parvient à le plaquer au sol, les genoux sur les bras, une poigne serrée autour de son col et l'autre poing armé au-dessus de son visage, prêt à le frapper, le frapper à cause de l'odeur de l'Intrus, à cause du visage de Marverick, parce qu'il n'est qu'un spectre, une illusion, parce qu'il a mordu la gamine et parce que l'autre gamin a été griffé et parce qu'il a l'odeur du sang sur son corps et surtout, surtout, il a le rouge du sang sur ses mains.
Mais à la place il hésite, parce qu'il a le visage de son meilleur ami, son premier ami, son frère et son collègue et le premier de tous qu'il n'a pas réussi à sauver. “ Rick? ” lâche-t-il d'une petite voix, ses muscles serrés se détendant imperceptiblement à cause de l'inquiétude et du doute s'installant sur son visage.
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Édouard Douglas
Le type s’était exécuté sans prononcer un mot, ni tenter quoi que ce soit et s’était retourné lentement. Rick avait très légèrement baissé sa garde pour vérifier où il rangeait sa baguette et l’inconnu en avait profité pour se jeter sur lui en passant sous sa garde.
Et merde... Comment est ce qu’il avait pu se faire avoir comme ça ?

Le coup d’épaule contre son torse lui coupa le souffle, chassant l’air de ses poumons et l’envoya au sol en même temps que son adversaire. Son dos heurta le sol, le faisant lâcher sa baguette au passage et il tenta de se redresser alors que l’autre type essayait de prendre le dessus.
Ils se débattirent pendant un long moment jusqu’à ce que l’autre prenne finalement le dessus, plaquant Rick au sol et le surplombant tout en bloquant ses bras avec ses genoux.
Le blond tenta de se dégager mais s’immobilisa rapidement quand il sentit la main du brun se serrer autour de sa gorge. Il ferma les yeux, s’attendant à ce que le poing de son adversaire s’abatte sur son visage mais se décrispa légèrement en sentant la prise sur sa gorge se desserrer. Il rouvrit les yeux pour observer le visage de son adversaire, sa mâchoire se serrant légèrement en sentant la douleur dans son crâne s’accentuer.

Pourquoi est ce qu’il ne le frappait pas ? Il avait desserrer sa prise et semblait se détendre sans raison alors qu’il avait son poing prêt à le frapper. Ça n’avait pas de sens ! Ce type avait l’occasion de le mettre hors d’état de nuire et il ne le faisait pas. Pourquoi ?
Et il s’était laissé avoir par ce loup l’autre nuit alors qu’il avait clairement le dessus ? Est ce qu’il avait été trop confiant parce qu’il s’était attendu à n’affronter qu’une bande de gamines ?
Il ne comprenait pas comment il avait fait.

« Rick? » La douleur s’accentua un peu plus en entendant la voix du type et la façon dont il avait prononcé son nom, lui tirant une grimace. Elle ne l’avait pas quitté depuis qu’il avait capté l’odeur de l’inconnu. Elle restait présente, lancinante et il ne comprenait pas pourquoi. C’était la première fois qu’il ressentait ça. C’était probablement lié à l’autre type qu’il avait griffé l’autre nuit, après tout c’était une première pour lui mais la douleur ne semblait s’accentuer que quand il observait son adversaire. Ça n’avait aucun sens. Il ne comprenait pas, mais il préférait ne pas y prêter trop d’attention. Il tuerait ce type de toute façon et s’il était bien lié à tout ça, la douleur disparaîtrait d’elle même.

Et comment est ce qu’il pouvait savoir qui il était ? Lui même ne savait pas qui était ce type et il n’était pas connu en dehors de sa meute. Est ce qu’il venait du Ministère ? Non, il n’avait pas pu le croiser là bas. Il n’avait toujours rencontré que les mêmes personnes lorsqu’il avait dû rentrer faire son rapport et se souvenait de chacune d’entre elle. Ça ne pouvait pas être ça.
Il se posait beaucoup trop de questions, ce n’était pas dans ses habitudes.

Rick poussa un soupir dédaigneux tout en secouant la tête, espérant atténuer sa douleur, avant de grogner un « And who the fuck are you ? » Il tenta une nouvelle fois de se dégager de la prise de l’autre sans grande conviction mais abandonna rapidement en réalisant qu’il n’y parviendrait pas. Il releva les yeux vers son adversaire, l’observant pendant un instant. « You were there the other night, right ? » Il inspira profondément, analysant l’odeur de l’autre et ne put retenir un éclat de rire en réalisant que c’était bien lui. « I hope your friend’s alright... » Il haussa les sourcils, un sourire amusé étirant ses lèvres avant qu’il ne reprenne. « I got his smell stuck in my head and it’s... Really annoying. I wish I could’ve killed him. » Ç’aurait été tellement plus simple. Il n’aurait pas sentit ce besoin de suivre le lien avec sa victime et ne se serait pas retrouvé dans cette situation. Et il aurait pu le tuer s’il n’avait pas été interrompu par ce type et son acolyte.

Il poussa un soupir blasé et désigna le poing du brun d’un mouvement du menton avec un sourire amusé. « Are you going to punch me ? » Son sourire s’étira un peu plus. « I still got your friend to find if I want to get rid of his smell so... » Il attendait juste le bon moment pour tenter quelque chose. Il y aurait bien un instant où le brun essaierait de le frapper, ou de faire autre chose, et où il baisserait légèrement sa garde. Rick attendait ce moment pour en profiter et prendre le dessus. D’un autre côté il n’était pas pressé. Il voulait comprendre pourquoi ce type semblait le connaître et surtout d’où est ce qu’il pouvait bien le connaître. La rage qu’il avait pu ressentir s’était envolée dès qu’il avait croisé le regard de son vis à vis et il n’était plus pressé par l’envie de le démolir pour se passer les nerfs.
Dans le pire des cas, rien ne l’empêcherait de le faire sur James ou un autre membre de la meute en rentrant.
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‹ âge : vingt-huit
‹ occupation : à Azkaban.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1986 et 1993.
‹ baguette : mesure trente centimètres virgule cinq, est composée de bois de chêne et contient un crin de licorne. Elle est inflexible et rigide comme son propriétaire.
‹ gallions (ʛ) : 3680
‹ réputation : j'ai été injustement envoyé à Azkaban. Mon crime? Avoir été mordu et être devenu loup-garou.
‹ particularité : un loup-garou depuis avril 1998. Je suis en triumvirat avec Amelia Cartwright, un lien émotionnel qui nous unit et nous permet parfois de partager nos pensées.
‹ faits : je suis un loup-garou, un ancien Auror bouffé par la culpabilité d'avoir vu ma famille et mes anciens amis décimés autour de moi. J'ai été défiguré à vie par mon Créateur et je me soumettais tous les jours à un sortilège d'Illusion pour cacher les dégâts. J'ai perdu un oeil dans l'affaire. J'ai fatT partie du groupe qui a attaqué Saint-Mangouste et me suis rendu compte de l'horreur de la situation trop tard. Je suis le loup-garou qui a mordu Ginny Weasley. Je suis actuellement à Azkaban à cause de ça et de l'attentat de Saint-Mangouste, même si la rumeur est que le juge m'a plus puni pour ma nature que pour mes crimes.
‹ résidence : dans une cellule d'Azkaban, que je partage avec Aramis Lestrange.
‹ patronus : un ours
‹ épouvantard : les corps massacrés de mes proches, détruits par la Bête qui m'habite.
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« And who the fuck are you ? »
Édouard a bel et bien l'impression d'être coincé dans un cauchemar. Les cauchemars où il a tout perdu, où personne ne sait qui il est, où lui-même ignore qui il est. Les cauchemars où il n'y a personne pour le sauver parce que tout le monde est mort parce qu'il n'a pas pu les sauver lui-même. Les cauchemars où il se regarde dans un miroir et où son reflet lui demande qui il est, bordel de merde.
Sauf que c'est bien la réalité. Sauf que c'est quelques jours après la morsure et qu'Édouard sent encore les effets de la transformation... il sent encore la fatigue, évidemment, qui hurle à chacun de ses muscles qu'une fois de trop, il a trop demandé d'eux. Et il y a autre chose, aussi, cette colère qui ne s'est pas apaisée — au contraire — et cette rage qui enfle dans son ventre, cette rage et cette colère et cette fureur qu'il entretient comme un feu de cheminée, en faisant bien attention à ce que les braises ne s'éteignent jamais vraiment. Ça fait longtemps qu'il n'a pas laissé sa colère exploser, parce qu'il n'a pas le droit, ne peut pas le faire contre... contre Amelia, ou June, ou Rohan, ou quiconque autour de lui. Il n'a pas le droit, c'est dangereux, néfaste, toxique...
Sauf qu'Amelia, June et Rohan ne sont pas là pour le lui rappeler ou pour le calmer. Alors la colère dévore peu à peu, s'alimente de la frustration de voir Rick, son Rick qui le regarde avec défiance et agacement, comme si il était un... un étranger! Comment ose-t-il? APRÈS TOUT CE QU'ILS ONT VÉCU?

C'est dans ta tête, Édouard. Rick est mort. « You were there the other night, right ? I hope your friend’s alright... » Rohan... non, il ne parle pas de Rohan. L'autre, le gamin Londubat. Neville. « I got his smell stuck in my head and it’s... Really annoying. I wish I could’ve killed him. » La prise d'Édouard sur sa gorge se resserre machinalement parce qu'il le veuille ou non, maintenant, Neville est dans le même bateau qu'eux et il fait partie de la meute. Voilà. Édouard a eu peur de ce mot depuis des années mais maintenant qu'i lest parvenu à le prononcer devant Rohan, pour parler de Rohan, il comprend qu'il en a besoin. De cette meute. De ces gens.
Et on ne touche pas à ce qui lui appartient, à Édouard.
« Are you going to punch me ? » Son poing se serre un peu plus. C'est dans ta tête. Ça ne peut pas être réel. Il compte jusqu'à vingt. « I still got your friend to find if I want to get rid of his smell so... Shut yer damn mouth, ” grogne-t-il, le poing serré mais il ne peut pas le frapper, il va seulement frapper de la terre si il lance son poing et Rick va disparaître, il va disparaître à nouveau, et il sera mort une deuxième fois...

Il sent le corps de Rick se tendre sous lui et il sait qu'il va tenter quelque chose; alors le poing avant qu'il n'ait eu le temps de le retenir, et la chair rencontre la chair et la douleur remonte le long du bras d'Édouard jusqu'à son cerveau où une connexion se fait, et il comprend que Rick est réel, il est réel, il a survécu, il a survécu mais est-il entier? il y a dans ses yeux une lueur mauvaise et sanguinaire qu'il n'a jamais vu avant, et ce sourire cruel ne lui ressemble pas.
Ça fait peur à Édouard. Il se détache rapidement, comme si il s'était brûlé en le frappant, reculant brusquement en le libérant (mauvaise idée, lui souffle une voix à l'oreille), reculant jusqu'à ce que son dos percute de plein fouet un arbre auquel il s'accroche désespérément, les yeux vissés sur Marverick Cromwell, celui qui est mort et qui n'est pas vraiment mort. “ Wh-What the fuck- ye- ye were dead! ” parvient-il à s'écrier, sentant déjà sa poitrine ayant du mal à se soulever pour respirer, la panique se lier à la colère comme une ancienne amante. “ What d'ye want from me?!
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