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sujet; GRESTIA Ҩ I am not cool |
| GRESTIA ; 02 mai 2003 → ❝ i am not cool ❞ I'm nuts, baby, I'm mad. The craziest friend that you've ever had. […] Tell you a secret, I'm not alarmed. So what if I'm crazy? The best people are. All the best people are crazy, all the best people are.
Ca éclate à nouveau bien trop près de son oreille alors qu’une Purifiée rit de ce qu’elle vient de dire. « Je ne me lasse pas de votre humour, Hestia très chère. C’est une bouffée d’air frais au milieu de tous ces gens trop guindés et coincés. » Si la familiarité du prénom utilisé sans permission la fait tiquer, le qualificatif l’amuse et tire ses lèvres en sourire. Très chère, vraiment ? Hestia n’est pas chère à beaucoup de monde, et encore moins à ces mondains du politiquement correct. Et les yeux mordorés clignent doucement en se fixant sur la rousse, ils brillent d’une ingénuité qui va mal au teint de la Carrow. « Mais ce n’était pas une blague. » Fait-elle remarquer avec toute l’innocence du monde, comme si la chose était totalement normale – comme si c’était la vérité que : « tuer les prétendants et les fiancés, c’est tout de même plus commode que de devoir s’embêter avec le mariage et attendre que le temps les fauche. »
Et à mesure que le visage de son interlocutrice se décompose, c’est un sourire chesterien qui s’étire avec une satisfaction paresseuse avant d’asséner le dernier coup de marteau. « Vous ne trouvez pas ? » Que votre mari imposé serait autrement plus attirant mort que vivant ? La tête se penche sur le côté quand Hestia la prend à parti, la défie d’encore la chérir et l’adorer ; demande d’un sourcil brusquement arqué si elle veut vraiment s’opposer à la Carrow qu’elle est. La Rachetée au Sang pas vraiment Pur en perd ses belles couleurs, ses sourires éclatants et ses rires trop bruyants. (Merlin merci, le silence, enfin.) « Je … » L’hésitation est sur les lèvres roses, le regard clair vacille et tangue vers d’autres horizons. La biche cherche une échappatoire ; et déjà ennuyée, Hestia la lui accorde. « Je vois mon oncle, je dois vous abandonner, coupe-t-elle brusquement en agitant doucement sa flûte de champagne à peine entamée vers Amycus en discussion avec un autre Mangemort. Et la Purifiée en soupire d’un soulagement indécent pour l’illustre compagnie qu’est Hestia Carrow, enfant de l’Elite Pure. Alors la brunette ne peut s’empêcher d’ajouter, joueuse : Mais nous en reparlerons à mon retour. J’ai hâte d’avoir votre avis sur le sujet. » Je n’ai pas fini de jouer, très chère.
Pourtant, au dernier moment, plutôt que d’aller saluer son oncle, c’est dans un couloir qu’elle bifurque, s’éloignant du cœur battant des festivités pour rejoindre les ailes plus calmes du manoir Malfoy. Les portes s’ouvrent au hasard de ses pas jusqu’à ce qu’elle atteigne les jardins. Soupirs et gémissements entre froissements de vêtements attirent son attention – et un sourire victorieux courbe déjà ses lèvres, un air moqueur se peint déjà sur tous les traits de son visage. Pas vraiment choquée, la Carrow s’amuse à l’idée de trouver entre deux haies, quelque couple folâtrer dans l’illégalité la plus totale. Elle s’imagine déjà les regards choqués et gênés, les balbutiements et les mauvaises excuses. Puis le choc, le vrai, quand elle annoncera le deal, la dette à contracter (à contractualiser dans un Serment Magique comme les Carrow en ont le secret).
Elle ne se cache même pas, Hestia, quand elle s’approche. Les deux mains sont sagement posées sur le devant de sa robe et les talons courts claquent doucement sur les dalles du chemin. « Hum hum » Toussote-t-elle quand elle est à leurs côtés. Et c’est l’histoire du sort renvoyé à la figure du sorcier quand, entre deux ombres, c’est lui qu’elle reconnaît sous une jolie brune aux jambes trop longues. Un instant, elle remercie la Nouvelle Lune qui jette un voile sombre sur son regard trop surpris et l’expression qu’elle s’efforce de recomposer. « Bonsoir Gregory. » Parvient-elle à dire de son timbre lent, et intérieurement, elle se félicite de ne pas faire trembler ses mots (encore une, encore une de ces impures au visage trop charmant). Cadeau de la maison, un sourire vint même étirer un coin de la bouche quand elle demande : « Comment vas-tu ? Ca faisait longtemps – puis, posant le regard sur la femme nue, silencieusement envieuse du corps voluptueux, elle ajoute d’un ton beaucoup trop aimable : Tu ne me présentes pas ton amie ? » La brune ouvre de grands yeux (trop bleus, trop beaux) devant la question, semble vouloir s’enfuir ou, au moins, cacher sa nudité. Et Hestia ne se gêne pas pour remuer le couteau dans la plaie : « Ne soyez pas gênée, voyons. Vous n’êtes pas le premier corps que je vois, vous n’êtes pas vraiment différente des cadavres que je côtoie. »
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| Elle sent le whisky pur-feu et le jasmin, un peu.
Peut-être que c’est pour ça qu’il l’a entraînée à l’écart, les jambes un peu flageolantes, le regard flou, ou fou, il sait pas trop bien. Quatre verres, c’est tout ce qu’il a pris. Il croit. Quatre verres, c’est peu, c’est rien du tout, d’ailleurs, aurait-il dit, le torse bombé, quelques mois plus tôt. C’était avant, ça. Avant les murs blancs qui l’encerclent et le bordel dans son crâne, avant les questions sans réponse, en suspens et la peur de foncer droit dans le mur. Il se souvient vaguement n’en avoir rien eu à foutre, à une époque. Il sait qu’on lui a fait quelque chose, mais quoi, il ne sait pas. Peut-être ne veut-il pas savoir, pas tout de suite, en tout cas. Ça ne fait que cinq jours depuis qu’il est sorti de là, après deux mois de convalescence. Il sait bien que quelque chose cloche, la certitude absolue qu’il a cherchée à noyer dans son premier verre. Sur le bout de sa langue, le goût avait changé, il avait quelque chose de plus mordant. De plus sombre, aussi. Elle lui a dit, Gwen. Qu’il avait un problème. Son coach aussi lui a dit. Les putains de journalistes, sans l’avoir clairement énoncé, l’ont sous-entendu, il a lu les journaux. À sa sortie, pas avant. Et il ne sait pas exactement pourquoi il a fait ça, d’ailleurs, il les hait. La moitié du temps, il ne sait pas pourquoi il fait les choses, c’est un fait.
C’est un fait aussi qu’il a attaqué l’un de ses fans, sans foutue raison, il paraît. Il ne s’en souvient pas vraiment, flou artistique dans son crâne, mais c’est un fait. Entre ce qu’on lui dit qu’il est, ce qu’il pense être et ce qu’il est, il se perd sans vraiment chercher à se retrouver. Trop compliqué. Toujours est-il qu’il n’a avalé que quatre verres, et qu’une brune au sourire trop large est venue lui murmurer des conneries à l’oreille. Il était appuyé contre un mur, conscient sans l’être tout à fait des regards qui s’attardaient sur lui. Quelques mots, à peine, avant qu’il l’entraîne. C’était une excuse facile, un prétexte ridicule pour s’éloigner de la foule et du monde qui l’étouffe. S’il n’a jamais aimé ce genre de réunion, c’est carrément devenu insoutenable. Comme un fossé entre les autres et lui, et les efforts qu’il était censé fournir pour parler, impossible. Elle n’a pas parlé de l’hôpital et il lui en était reconnaissant, sans trop penser que c’était sans doute parce qu’elle n’en avait rien à foutre. Il avait avalé d’une traite son dernier verre et avait su directement que c’était une très mauvaise idée, lui avait attrapé la main et avait pris la direction des jardins, le pas maladroit et l’air con.
Et maintenant, elle est tout contre lui et elle sent le whisky pur-feu et le jasmin, un peu.
« Hum hum. » Il n’entend pas, pas vraiment, mais la jeune femme doit avoir l’oreille plus fine, ou simplement la conscience plus aigüe : elle se fige et se redresse légèrement. Il suit son regard, en même temps que résonnent les deux mots suivants, bonsoir Gregory, et c’est la Carrow qu’il aperçoit à la lueur de la lune. Bien sûr que c’est elle. « Hestia. » Du mal, à prononcer ce prénom-là, plus troublé par sa présence à elle que sa situation à lui, il en oublie d’être mal à l’aise et c’est mieux comme ça. Presque envie de rire, que ce soit elle là devant eux et personne d’autre, c’est le whisky qui l’égaie et il a du mal à camoufler un rictus. « Comment vas-tu ? Ça faisait longtemps. »
Elle se tient là, droite comme un i, et elle lui demande comment il va. Elle se tient là, et il se dit qu’il commence un peu à étouffer sous le poids de l’autre, ou c’est le poids de la culpabilité, mais pourquoi se sentirait-il coupable ? Il ne sait pas. Elle a cet effet-là, à se tenir comme ça. Et elle lui demande comment il va, Merlin.
Ses lèvres tremblent un peu, le rire qui veut sortir et qu’il retient à grande peine. Bordel. Il remarque que sa main est toujours posée sur la hanche de sa partenaire, et il l’en retire un peu trop vivement, comme si elle n’avait pas à être là. Peut-être est-ce le cas. Il devrait répondre, s’y refuse, heureusement Hestia poursuit déjà. « Tu ne me présentes pas ton amie ? » Non. Même s’il voulait, il pourrait pas. Visage inconnu, il devrait savoir mais il ne sait pas non plus. Sa compagne semble analyser les issues de secours, un bras venant cacher sa poitrine dénudée, et l’hilarité manque une nouvelle fois de le submerger, sa gêne à elle et le coulot de la Carrow, il voudrait leur demander si elles se rendent compte de l’humour, là-dedans, mais est pas certain d’être bien compris. Quatre verres, pourtant, une petite voix maussade à l’intérieur de sa tête, et il n’y peut rien s’il a perdu l’habitude. Un flash, ses premières cuites, Crabbe à ses côtés, et les fou-rires irrépressibles, il se dit qu’il aurait ri avec lui, là. « Ne soyez pas gênée, voyons. Vous n’êtes pas le premier corps que je vois, vous n’êtes pas vraiment différente des cadavres que je côtoie. » Cette fois-ci, il ne résiste pas : son rire résonne dans les jardins, et il ne sait pas s’il rit de la situation, de ses mots complètement déplacés, de ce qu’il sait et qu’elle ne sait pas qu’il sait, de l’air mortifié de la brune à ses côtés, des quatre verres qui lui ont retourné la tête, des semaines qu’il a perdues, enfermé à l’hôpital, de l’idée de son coach lui disant qu’il n’était pas encore prêt à remonter sur un balai, de l’herbe sous sa peau nue qui commence à être carrément désagréable, de ces pensées qu’il ne maîtrise pas. De tout, sûrement. « Gregory. » Ses grands yeux bleus se tournent vers lui, à présent, alors qu’elle cherche à récupérer les vêtements qu’elle n’a plus, comme si elle attendait qu’il la défende, qu’il dise quelque chose. Quoi, il sait pas. Alors il hausse les épaules, penaud, les yeux encore rieurs. Il hausse les épaules et c’est comme s’il l’avait insultée, elle se redresse brutalement, oubliant momentanément sa nudité, rassemble ses vêtements et s’enfuit non sans avoir proféré quelques remarques bien senties à son encontre. Plutôt sûr d’avoir entendu troll quelque part avant qu’elle atteigne la porte. Et il n’y a plus que la Carrow et lui, soudainement, il n’avait pas calculé ça et ça lui tombe sur le coin de la gueule, d’un coup d’un seul. Hestia qui se tient toujours là, et les mots de Malfoy qui reviennent le trouver au moment où il ne s’y attendait pas. À son tour d’être mortifié, pas préparé à gérer ça. « Bravo. » Sait pas trop s’il s’adresse à elle ou à lui-même, à sa connerie habituelle, alors qu’il s’empare de sa chemise et la boutonne rapidement, tentant à présent de fuir le regard de son interlocutrice. Merde. Il sait pas quoi dire, et a peur du silence autant que de ce qu’elle pourrait dire ensuite. Il veut fuir, lui aussi. « Désolé. » Ça sort tout seul, sans qu’il l’ait prévu, et il est un peu sur la défensive, presque prêt à ce qu’elle l’engueule, et ça n’a aucun putain de sens. « J’m’attendais pas à… » À rien. Il fait un geste du bras vers la scène à laquelle elle a assisté, quelques secondes plus tôt, tout en finissant de se rhabiller, les yeux fixés un carré d’herbe un peu aplati, là où il était vautré avant de se relever. « Les gens se cassent. Quand ils débarquent et qu’ils voient ça. » Il ajoute, d’un ton haché, un peu agressif, pour la bonne mesure ou pour continuer à parler et ainsi l’en empêcher, elle et ses mots étranges ; la gêne qu’il ressent enfin, et il a plus du tout envie de rire, maintenant. Hestia Carrow, la gamine jolie et populaire de Poudlard, il se rappelle avoir pensé ça, quand Malfoy lui a dit. Une éternité plus tôt, avant… Avant tout le merdier. Il déglutit difficilement, et il est rhabillé, c’est fait, il se tient aussi droit comme un i, maintenant, les mains solidement ancrées dans ses poches et l’air con du gamin pris en faute. « Bonne soirée, huh ? » N'en pense pas un mot, bien sûr, s'il est là et pas à l'intérieur c'était pas pour ses courbes à elle mais pour leurs regards pesants à eux, et peut-être que la jeune femme voit clair dans son jeu, il fallait juste qu'il dise quelque chose. Entre la culpabilité déplacée et la gêne pesante, une étincelle de mécontentement, pourquoi elle est restée, aussi ? Pourquoi elle le met dans cette situation-là ? |
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| GRESTIA ; 02 mai 2003 → ❝ i am not cool ❞ I'm nuts, baby, I'm mad. The craziest friend that you've ever had. […] Tell you a secret, I'm not alarmed. So what if I'm crazy? The best people are. All the best people are crazy, all the best people are.
Il rit et elle trouve ça beau, ce rire trop brute et trop rauque. Loin des hommes qu'elle fréquente d'ordinaire, tout en contrôle et en classe ; il y a quelque chose de brutalement honnête chez Gregory. C'est quelque chose de rugueux, d'abrasif même. Ça plaît à Hestia, ça lui a toujours plu, même avant ces bêtises de célébrité, de popularité de tabloïds et de groupies aux jambes vertigineuses - il faut croire que même les jeunes filles de mauvaise famille tombent pour le bad boy. « Gregory. » L'impure appelle Goyle à la rescousse, elle le confond sûrement avec un de ces princes charmants trop charmants, trop polis et ennuyeux. Pourtant, un instant, le doute gratte de son dard contre les circonvolutions cérébrales et Hestia se demande (craint) qu'il ne réponde à l'appel. Elle ne l'a jamais vu faire ça (donner de l'importance à une de ces filles) et son instinct souffle qu'il ne le fera pas - mais il est célèbre même maintenant, mais elle est stupidement, excessivement jolie avec ses grands yeux trop bleus, mais il pourrait se laisser tenter, mais elle est célèbre aussi, Hestia croit l'avoir déjà vue dans La Gazette, mais mais mais. Sans même s'en rendre compte, elle s'est figée, le souffle s'est bloqué dans sa gorge et immobile, statue froide, ses yeux fixent la fille nue, la suivent dans sa fuite et ne loupent pas la traînée d'insultes qu'elle laisse derrière elle. « Bravo. » Les deux yeux mordorés se tournent vers lui, regard trop fixe des chats posé sur lui ; Hestia n'arrive pas à savoir s'il est mécontent de son arrivée et elle décide qu'elle s'en fiche : elle n'allait quand même pas le laisser s'envoyer en l'air avec une ravissante dégoûtante pendant qu'elle essayait de se défaire de ses regrets et de ses hésitations dans un coin. La Carrow n'a jamais été assez amoureuse pour ça. « Désolé. » La tête se penche d'un côté, les sourcils se froncent sur son visage pâle, ça froisse un peu ses traits, ça forme comme un point d'interrogation trop innocent au coin de la bouche. Désolé de quoi ? semble-t-elle demander entre ses lèvres entrouvertes. Il ne lui doit rien, elle n'est trop intelligente pour ne pas en avoir cruellement, douloureusement conscience. Pas plus qu'elle n'a à se sentir désolée pour son geste - ce n'était pas de la possessivité d'une amante trompée, ce n'était rien que la mesquinerie des amours restés trop longtemps à sens unique. « J’m’attendais pas à… » Les mains sagement posées sur le jupon de sa robe, la petite brune attend patiemment la suite sans donner l'air de vouloir l'aider. Tout au plus, le sourcil s'arque au-dessus de l'iris opiacé, le poussant à continuer. C'est même pire que ça : Hestia prend un malin plaisir à le voir chercher ses mots, à le voir échouer et signer la défaite d'un geste de la main qui englobe ça. Les yeux tranquillement posés sur lui, elle le regarde se rhabiller, sans ciller et sans rougir. Pas parce qu'elle veut admirer son physique, mais parce qu'elle sait que ça le met mal à l'aise, parce qu'elle sait que ça met tout le monde mal à l'aise quand elle les fixe comme elle fixe ses cadavres, avec cet éclat au fond des yeux qui demande par où elle va ouvrir, ce qu'elle va découvrir entre les entrailles. Et Hestia aime cette revanche qu'elle prend sur lui. « Les gens se cassent. Quand ils débarquent et qu’ils voient ça. » Avec son haussement d'épaule sobre et son petit rire sage, Hestia renvoie l'image de celle qui ne voit pas tellement le problème. Pas qu'elle ne comprenne pas ce qu'il veut dire, mais Raven n'a jamais vraiment été les gens, Raven n'a jamais vraiment fait comme les gens. « Je me suis dit que j'allais en profiter pour prendre de tes nouvelles » glisse-t-elle comme si, amie attentionnée et soucieuse, elle ne vient pas de piétiner son intimité sans remord : « Vérifier que tout va bien pour toi depuis ta sortie. Une intention inutile. » Car, visiblement, constate-t-elle avec une certaine amertume, il va assez bien pour qu'elle le trouve engoncé entre les cuisses d'une impure salement jolie. « Tu me vois désolée de t'avoir dérangé inutilement. » Il n'y a pourtant rien de moins désolé qu'Hestia en ce moment, et la petite sorcière ne prend même pas l'air gêné des poupées bien éduquées. « Bonne soirée, huh ? » A nouveau, elle hausse les épaules. Son bras le frôle quand elle lui passe à côté, tout près, trop près sans doute, pour aller s'installer sur le banc de pierre au pied duquel Gregory était affalé, un peu plus tôt. « Ennuyeuse, il y trop de rachetés par ici. » Hestia ne déguise même pas le mépris ni pour eux qui s'agglutinent à elle alors qu'ils préféreraient se tenir loin ; ni pour celle qui vient de s'enfuir, vêtements sous le bras et fierté piétinée en bandoulière. « Et j'ai peur que tu ne puisses pas compter sur moi pour remplacer ta cavalière. » Glissé entre les mots polis, politiquement corrects de la sorcière, il y a comme un sous-entendu graveleux - l'écho d'un rire gras de pêcheur ou le reflet d'un clin d’œil libidineux d'homme de main. L'iris vert brille et, pourtant, le sourire en coin ne s'épanouit ni sur la bouche, ni dans le regard. « Peut-être que tu préfères la rattraper ? »
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