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sujet; Zacharias Smith + Métamorphose kafkaïenne

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Zacharias Amédée SmithBut the strong’ll survive, another scar may bless you
❝ You really should listen to me ❞Wizard ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ;  Lors de la grossesse de Madame Smith, les futurs parents se sont retrouvés avec deux prénoms en finale : Ezéchiel et ZACHARIAS.  Fort heureusement, selon l’intéressé, c’est le deuxième qui a été retenu. Il n’y a pas grande signification derrière ce prénom, juste que ses parents aimaient beaucoup les Z. Son second prénom lui vient de l’ami d’enfance de sa mère, un franco-anglais qui avait fini par déménager en Inde. Histoire de l’avoir toujours à ses cotés (une bêtise sentimentale du genre) Julie Smith décida donc d’honorer son premier né  du très seyant prénom AMÉDÉE.  Quant à son nom, SMITH on peut dire que c’est pour le moins courant. Diminutif de blacksmith, le forgeron, c’est un nom commun porté par de nombreux moldus anglais, mais la branche sorcière des Smith à laquelle il appartient peut faire remonter ses origines jusqu’à Helga Poufsouffle.  À ne pas confondre donc…
À prénom de plus de deux syllabes, diminutifs : ses parents ont finalement tranché pour un prénom qu’ils ne prononçaient en entier que lorsqu’ils étaient agacés. Sinon, sa famille se contentait de l’appeler ZACH et très rapidement ses camarades de Poudlard ont fait de même,  lorsqu’ils ne l’affublaient pas de surnoms désagréables (qu’il se récoltait en raison de son caractère qui ne faisait pas l’unanimité) comme casse burne, le bouffon, lèche boule, le roi des emmerdeurs etc. Ces surnoms là, il faisait avec, c’était le lot de l’adolescence et tout le monde ne pouvait pas être en mesure d’apprécier sa mentalité particulière, en revanche ce qui l’a plus blessé furent les noms qu’on lui donna après la prise de pouvoir du Magister. Entre les traître, les lâche et compagnie, celui qui revenait le plus souvent jusqu’à lui coller à la peau était CAFARD. Il avait parfois l’impression que c’était presque inscrit sur son front, comme si le sort qu’avait lancé Granger sur ce vieux parchemin l’avait poursuivi pour le frapper maintenant.

☇ naissance ; Julie, avec deux semaines d’avance sur les prévisions a donné naissance à son premier enfant le 12 JUIN 1980. Les parents de Zacharias avaient fait le choix de faire naître leur enfant à l’hôpital général de leur ville, LIVERPOOL plutôt qu’à Saint Mungo pour des raisons de sécurité (Aydan Smith évitait le plus possible le monde sorcier depuis qu’une lettre de menace frappé de la Marque des Ténêbres leur était parvenue). La péridurale n’ayant qu’un effet très restreint sur les sorcières Julie fut loin de passer les meilleurs instants de sa vie mais comme elle l’a toujours dit, elle fut récompensé par le petit garçon qu’on lui posa dans ses bras une fois le travail accompli.
☇ ascendance ; Ses deux parents sont sorciers mais le père de sa mère et de sa tante Rachel est un moldu ce qui fait de lui un  SANG MÊLÉ. S’il n’a jamais accordé au statut de sang un intérêt particulier, ça l’amusait parfois de précisez qu’il était QUASI PUR, puisque descendant de la fondatrice de la Maison Poufsouffle. Toutefois il arrêta bien vite ce genre d’allégations après que certains membres du gouvernement lui ont fait passé l’envie de se revendiquer quelque chose qu’il n’était pas à grand coup de bottes dans le ventre, dans la poitrine et dans le dos.
☇ métier ; Sa sortie de Poudlard n’a pas été vraiment faite dans les règles : Zacharias n’est pas même titulaire des APICS traditionnels. Trouver un emploi dans ces conditions et durant cette période chaotique  relevait presque de l’impossible mais il avait finalement trouvé un emploi dans la boutique de balai et accessoire de Quidditch du Chemin de Traverse. Avant d’être appelé dans les années 2000 au service civique. C’est un an après le début de son service qu’on lui donne une offre qu’il n’a pas le droit de refuser : AIDE FORMATEUR DANS LES CAMPS D’ENTRAÎNEMENT DE REBUTS. Même si la simple idée de mettre un pied là bas lui donne la nausée, il se voit obligé d’accepter et y travaille durant un an et demi. Après l’exécution massive des rebuts et donc la perte effective de son travail, il se retrouve CHÔMEUR, incapable de se relever pour chercher un véritable emploi mais toujours prêt à filer ventre à terre au Ministère dès qu’on le convoquait pour différentes petites missions de bas ordre. Ils sont bien loin ses RÊVES DE JOURNALISME…  
☇ camp ; Difficile de parler de camp à Zacharias. Il répètera autant de fois qu’il le faudra aux Mangemorts qu’il les soutient corps et âme, mais implorera de la même façon les rebelles (s’ils gagnent un jour cette longue guerre) de le croire lorsqu’il dit qu’il n’était pas maître de sa propre pensée, qu’il était forcé, qu’il ne voulait pas… Le camp de Zacharias c’est CELUI QU'IL FAUDRA. Celui qu’il faudra pour assurer sa survie, une survie décente. Et la survie de ceux qui comptent. Les autres… Zacharias ne peut pas se battre pour la terre entière, non il ne peut pas…
☇ réputation ; À Poudlard il avait fini par avoir une petite étiquette de GRAND EMMERDEUR collé dans le dos de son uniforme. On ne le détestait pas nécessairement mais les yeux se levaient bien vite au plafond lorsqu’il commençait à ouvrir la bouche pour lâcher ses commentaires cinglants et ses questions sceptiques. Toujours à tout remettre en question, jamais certain de ce qu’on lui avançait tant qu’on ne lui avait pas prouvé par A+B, il aurait pu éventuellement s’entendre avec Granger si elle n’avait pas été autant collée à ces idiots de Potter et Weasley. C’est ce constant esprit de contradiction et sa vilaine manie de toujours humilier les plus faibles que lui lorsqu’il avait l’occasion qui lui avait valu cette peu flatteuse réputation. Mais cette renommée s’est peu à peu effacée pour une autre, encore moins glorieuse. C’est qu’on lui donnerait L’ORDRE DE LA LÂCHETÉ, PREMIÈRE CLASSE  à Zacharias, si une telle distinction existait. Il n’a jamais brillé par son courage, mais à Poudlard ça lui arrivait parfois de faire front, même seul, pour telle ou telle cause. Après l’arrivée des Carrow à l’école toutefois, tout s’est dégonflé. Sa vie, sa santé avait pris une importance bien trop grande pour qu’il puisse ainsi jouer avec. Il a commencé à baisser les yeux, il a commencé à ramper et ne s’est plus relevé depuis. Il a fini par s’habituer aux mains jointes, aux excuses murmurées précipitamment, aux longs chapelets de mea culpa pour s’assurer qu’il verrait se lever le soleil le lendemain. En récompense, on le déteste du coté des rebelles, on le moque du coté des Mangemorts.  Mais il est toujours vivant.
☇ état civil ;  Visiblement le rôle de CÉLIBATAIRE  lui colle autant à la peau que sa réputation de lâche. Il a en a eu des relations, depuis sa sortie de l’école et même pendant l'école, et même si certaines duraient, ce n'était jamais sérieux - pas comme si Smith allait s'engager avec Fagshot. Une unique relation sort du lot, celle qu’il a pu entretenir avec Katie. Katie Bell, celle de l’école. Il y a cru, pendant quelques mois presqu’heureux, mais elle a finit par disparaître, sans même un mot. Sans rien laisser d’autres que quelques affaires éparses dans son appartement et une odeur de fleur d’amandier.
☇ rang social ;  À une époque où les Sang Purs représentent l’Élite de la nation, lui avec son sang mêlé et sa nuque courbée il appartient aux RACHETÉS, ceux qui ont bien de la chance de ne pas se faire écraser par la botte du nouveau gouvernement et qui ferait bien d’embrasser cette botte susdite en remerciement. Et parmi les Rachetés, Zacharias appartient plus précisément au MENU FRETIN DU BAS DE L’ECHELLE, celui dont on peut facilement se passer, celui qu’on peut cogner, celui qui n’intéresse personne. C’est pour ça qu’il doit rivaliser de stratagèmes pour ne pas se faire réduire en bouillie.
☇ baguette ; Il l’a depuis ses onze ans, acheté chez Ollivander, elle a été fabriquée dans du BOIS DE SAPIN et contient en son cœur une PLUME DE PHÉNIX. Elle mesure 26.66 CM  et est TRÈS FLEXIBLE &  ÉPAISSE. Elle n’est ni extrêmement puissante ni très subtile, elle ne représente rien de particulier, le bois de sapin n’étant pas particulièrement réputé, mais Zach n’a jamais eu à se plaindre d’elle ; la baguette ne se trompe jamais et celle là lui est parfaitement appropriée.

☇ épouvantard ; En troisième année, le professeur Lupin les avait mis face à un épouvantard, et Zach le pragmatique, Zach le sceptique s’était retrouvé devant la silhouette maigre et dégoulinante d’eau d’un KELPIE, créature marine, entre le cheval et le démon qui attirait dans les profondeurs ceux qui osaient s’approcher. Il y en avait un dans une histoire que sa tante avait pris l’habitude de lui raconter, et pour corser un peu les choses, toutes les victimes du Kelpie dans le livre avait été rebaptisé par ses soins : Zach, Mister Z, Zacharias, Zachy… Après cela remonte à longtemps. Qui sait en face de quoi il pourrait bien se retrouver si jamais il en croisait un de nouveau.
☇ risèd ;  C’est ridicule, il n’y pense d’ailleurs jamais… C’est son rêve de petit garçon qui l’a poursuivi jusqu’à l’âge adulte. Voir SES DEUX PARENTS MAIN DANS LA MAIN, son père est revenu et il ne repartira plus jamais. Sa mère a l’air plus jeune qu’elle ne l’a jamais semblé, et elle sourit. Il n’est pas là, il n’y a pas sa sœur non plus, ni sa tante. Juste ses deux parents, comme une photo d’enfance qui serait redevenue réalité.
☇ patronus ; Il se souvient de cette séance de l’AD où ils devaient s’entraîner à former un patronus corporel. La dernière séance de l’AD d’ailleurs, avan qu’ils ne soient découvert par Ombrage & co. Albane avait bien ri lorsque la petite silhouette rayée d’un RATON LAVEUR  avait pris forme au bout de sa baguette. Le rire l’avait déconcentré et le patonus s’était évaporé mais il avait pu constater, quelques mois plus tard lorsqu’il réessayait seul que c’était bien un raton qui apparaissait. Ça semble remonter à longtemps… Maintenant il peut encore former une brume protectrice mais la petite créature refuse de prendre corps.
☇ particularités ; Hormis son extraordinaire propension à ne pas se soucier de ce qu'on peut penser de lui, il n’a AUCUNE particularités notoires.
☇ animaux ; Il n’a jamais été particulièrement fanatique des animaux, pourtant plus par esprit pratique que par véritable affection, il possède bien un HIBOU qu’il n’a jamais pris le temps de nommer. Katie lui avait bien trouvé un petit nom, mais maintenant qu’elle est partie Zacharias ne veut plus en entendre parler.
☇ Avis sur la situation actuelle :
« Non mais… je suis d’accord avec le gouvernement. Le gouvernement du Magister, oui. Magic is Might, les sangs purs nous sont supérieurs… Les né mol- ah, je veux dire les sang de bourbe ? Ils ne méritent pas de respirer le même air que nous, hein ? n’est-ce pas ?… » La respiration s’accélère, on n’en faisait jamais trop, c’est ce que Zacharias avait appris. Il fallait absolument les convaincre de sa bonne foi. «  Non mais si je le pense ! Je vous jure. P-pourquoi penserai-je autre chose ? Je… je vous ai dit que je descendais d’une des fondatrices de Poudl- » en face les sourcils se froncent. Personne n’aime ça, Zach, personne n’aime quand tu fais ça. Et eux il faut leur plaire.  «  Pardon ! pardon ! Je… n’ai pas voulu sous-entendre que je pouvais prétendre à… je me tais. Pardon… Je… voulais juste dire… » Et c’est le soupir, l’aveu arraché du bout des lèvres, on n’y croit pas mais à force de le répéter peut être que ça finit par gangréner le sang, l’âme. Peut être que ça commence à pourrir en lui. C’est un souffle bas, suffisant pour apaiser les sbires du Lord, suffisant pour que ceux qui se battent et souffrent pour la liberté lui crache dessus : « Long live the Magister… »
⊹ ⊹ ⊹ Zacharias est las. Il est fatigué. Épuisé. Exsangue de devoir toujours garder la tête courbée, de devoir toujours baisser sa voix, de devoir toujours écraser ses rotules contre le sol, de devoir toujours détourner le regard. Zacharias est las. Fatigué. Crevé. De devoir se taire, lui la grande gueule de Poudlard. De devoir s’écraser, lui qui avait toujours détester les traitements de faveurs. De devoir quémander la clémence et des miettes de considération, lui qui ne réclamait jamais du temps de l’école. De devoir regarder le sol, lui qui avant avait l’habitude de vriller ceux qui l’agaçaient ou le contre-disait d’un regard condescendant. Las. Fatigué. Il n’a plus de force. Plus de force pour vivre ce qu’il est devenu. Mais il n’a pas le choix.
⊹ ⊹ ⊹ Moi, je ne peux pas partir en Croisade contre le Lord. Moi je ne peux pas. Je ne peux pas. Et ma mère ? Et ma sœur ? Et moi ? Je ne peux pas… Mais ceux qui peuvent… ceux qui y arrivent. S’il vous plait. S’il vous plait… Sauvez-nous.
⊹ ⊹ ⊹ Il ne doit pas penser ça. Ils ont des poignées de legilimens. Un verre, un deuxième, une dose d’orvietan. Il ne doit pas penser ça. Et bientôt il oublie tout. Défoncé dans un fauteuil bon marché, dans un appartement bon marché. Il oublie tout.
⊹ ⊹ ⊹ Putain, salauds de rebelles... C'est à cause d'eux tout ça non ? Comme le gouvernement ne pouvait pas leur cogner dessus, puisqu'ils se planquaient, c'était sur eux, les gens comme Zach, qu'ils tapaient. Et si tu te la fermes c'est que tu es d'accord non ? Il se souvient des camps, où il croisait le regard d'anciens camarades réduit à des moins que rien : ils sont beaux avec leurs idées qui les a mené à l'esclavage ! Et après ils l'insultent, le traite de cafard, de lâche... Mais ce sont eux qui devraient se la fermer ! Est-ce qu'ils pensent qu'il est assez bête, ou assez courageux pour prendre le risque d'être un jour envoyé en prison ? Envoyé dans ces camps dans lequel il a servi ? Envoyé aux enchères ? Tué, maintenant que ce système a été aboli ? Mais pourquoi ils parlent ? Mais pourquoi ils le jugent ? Ils se sont fait capturé, ils ont perdu. Ils n'attendent tout de même pas qu'il partage leur peine ? Mais qu'ils se taisent ! Il voudrait juste que tout s'arrête, que tout disparaisse.
⊹ ⊹ ⊹ S'il vous plait. Aidez nous. Crevez s'il le faut. Sauvez nous. Tuez-le. Tuez ses lieutenants. Quand ils ne seront plus là, ce sera plus simple non ? S'il vous plait...
⊹ ⊹ ⊹ Une bouteille, deux bouteille, triple dose d'Orvietan. Un coup dans le mur, le plâtre se fissure et on oublie. Il faut oublier. Ils ont des legilimens... Tu dois oublier.
⊹ ⊹ ⊹ Je suis avec le gouvernement. Je déteste les rebelles.

☇ Infos complémentaires ;
« T’as vu un peu ? Mais le mec il était à deux doigts… je te dis ! à deux doigts de se pisser dessus, oh putain… » « Nan, mais c’était Smith, te prends pas pour une terreur. Smith, il a les pétoches du moment que t’as trois onces de muscles et le droit de les utiliser contre lui. Il flipperait devant Gates, ce con. » « Oh putain, mais merde… ce gros LÂCHE quoi… Jm’en remets pas. » « T’inquiète, tu le reverras, dès qu’on l’appelle il vient. Je te dis, il flippe à mort. Si un jour t’as la flemme de remplir tes paperasses, ordonne lui de venir, il rappliquera plus vite que Lestrange quand tu parles d’Azkaban. » « Merci du conseil, je tenterai ça tiens. Et je passerais le mot à Murdock, il aurait bien besoin d’un vrai larbin pour lui faire ses rapports. » — les bureaux des râfleurs, 2003 ⊹ ⊹ ⊹ « Comment tu fais Zach ? » « Comment je fais pour quoi ? » « Pour ne pas stresser à deux jours des examens ? » « Parce que je suis au point Hannah. » « Comment on peut être au point ? » « J’ai travaillé toute l’année, j’ai pas besoin de rusher les révisions à la dernière minute. TRAVAILLEUR et loyal, c’est bien les qualités d’un Poufsouffle non ? » « Tu en as au moins une, à défaut d’avoir l’autre… » « Je ne te permets pas ! Je suis l’héritier d’Helga Pouf- » « Haha, tu vois Zach, c’est pour ça que certaines personnes ne t’aiment pas. » — La bibliothèque de Poudlard, 1993 ⊹ ⊹ ⊹ « Je l’aime pas ce Smith. » « Moi non plus Ron je l’aime pas. » « On a l’impression qu’il se prend pour le roi du monde… Harry ? » « Ouais, pas au niveau de Malfoy mais presque. » « Petit con   ARROGANT… » « Ron ! » « Quoi ? C’est vrai que c’est un petit con arrogant. » — Pré au lard, 1995 ⊹ ⊹ ⊹ « Zach ? Arrête… Zach… ZACHARIAS ! » « Quoi Katie ? Quoi encore ? » « Tu casses tout… » « Je suis énervé ! Je suis chez moi j’ai bien le droit de péter mes chaises à trois mornilles si j’en ai envie non ? » « Tu as encore bu… » « Oui, bravo, voilà, j’ai encore bu. Je suis un sale ALCOOLIQUE et alors qu’est ce que tu vas faire ? » « Je vais te remettre vite fait les idées en place à coup de batte de Quidditch dans la tête tu vas voir ! » « C’est ça, règle ça en me cognant, t’as raison. De toute manière c’est ce que tout le monde fait non ? » « Ne fais pas ta   VICTIME Zacharias ! C’est toi qui est   VIOLENT dans l’histoire là. Alors tu te calmes ou JE te calme. » — Appartement de Zacharias, 2003 ⊹ ⊹ ⊹ « Alors Zach t’as passé une bonne semaine ? » « Pas mauvaise, et toi ? » « Les vacances approchent… Ça fait toujours plaisir. » « Tu restes Albane ? » « Je vais au bal. Alors oui je reste. » « Oh, et qui est… le brave homme ? » « Ton nez, Smith, tu le laisses loin de mes affaires ou je te le fais casser. » « Ben tiens… toi et ta distinction avez du trouver un fort bon part- » « Toi et ta GRANDE GUEULE habituelle vous allez… » « Je t’embête. Allez. Je t’oblige pas à me le dire. » « Toi, tu y vas avec qui ? » « Ok Albane. Je te le dis si tu me le dis. » « Tu sais que je ne résiste pas à ce genre d’échanges. » « Je sais. » « … Avec Murdock. » « Ah… je voooooois… » « Hey, rigole pas, c’était un pari. » « C’est ce qu’elles disent toutes. » « Putain, ta gueule. Et toi alors ? » « … seul sans doute. » « T’es sérieux ? Tu as trouvé personne ? » « J’aurais bien essayé Murdock, mais je constate maintenant que c’est peine perdu, il a déjà trouvé son prince charmant. » « Smith… » — Grande salle, 1994 ⊹ ⊹ ⊹ « Il parait que t’es un BON JOUEUR DE QUIDDITCH Smith. » « Je… me défends. » « Tu occupais quel poste ? » « Poursuiveur, monsieur. » « Arrête avec les monsieur, ça me porte sur les nerfs. » « Pardon m- pardon. » « Bien, tu commences à intégrer. Alors Poursuiveur ? C’est pas ce qui nous arrange… » « Vous… cherchez des jou- » « Tais-toi. Bon, je suppose que tu ne dois pas valoir grand-chose comme batteur Smith ? » « Je ne… ne p-pense pas que je… » « Ouais, d’accord. Bon tu sors. Si j’ai de nouveau besoin de toi, je te sonnerai. » — ministère de la magie, 2002 ⊹ ⊹ ⊹ « Smith, t’es en retard. » « Je sais, je suis désolé ok. » « C’est quoi ton excuse ? » « J’étais   DÉFONCÉ, ça te plait comme excuse ? J’ai eu du mal à me lever. » « Oh, fais gaffe Smith, je suis pas un rebut moi, et de nous deux si y en a qui doit dresser l’autre, tu sais bien qui aura l’ascendant. » « … je… » « Tu ? » « Ouais je… pardon. Pardon. J’aurais pas du te parler comme ça. » « Clairement pas. Tes heures supp. Pour le paiement. Tu peux te le carrer dans le cul, Smith. » « Ouais. » « Et tu dis merci. » « … Écou- » « Merci, Smith ! » « … merci. » « Voilà, je préfère. Allez maintenant, va taffer un peu au lieu de rien foutre, ou ça aussi je le retiens sur ton salaire. » — camp d’entraînement, 2001 ⊹ ⊹ ⊹ « Tu as… léché le Souaffle ? » « C’est pour ça qu’il glissait des mains de Johnson. » « Smith tu es… » « Oh Monsieur Fagshot qui sent l’abricot et la fraise des bois est choqué ? C’est une langue Bagshot, et elle a été dans des endroits bien plus intéressant que ce Souaffle. » « Tu es VULGAIRE. » « Fais pas comme si ça te dérangeait. » « Je ne fais pas comme si. Dans un sens ça m’arrange que tu t’entraînes un peu sur ce Souaffle. Tu as bien besoin d’un peu de pratique Smith. » « ça commence à devenir intéressant. » — salle de bain des préfets, 1996

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Eléo. J'ai 22 ans, je viens de 77 rpz et j'ai connu le forum via le magister. Si tout va bien vous me verrez connectée beaucoup de jours sur 7. Un dernier mot ? Je ne sais que dire :parano:

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Zacharias Smith le Mar 18 Oct 2016 - 21:16, édité 12 fois
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Oh my !Feels just like I don't try
Looks so good I might die
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(26 avril 1986) La porte du salon claque et Zacharias se lève de son lit, avance doucement jusqu'à l’escalier. Il passe sa tête à travers les barreaux et tend l’oreille pour espionner la dispute parentale qui explose à l’étage du dessous. « Allez maman ! » il souffle en enfournant son pouce dans sa bouche. Et comme si Julie entendait l’encouragement de son fils, les décibels augmentent « ET C’EST QUI CETTE FEMME ? » « EtT TU VEUX PEUT ETRE QUE JE TE DONNE SON ADRESSE AUSSI ? » « OH C’EST PAS POUR ELLE QUE TU DEVRAIS TE FAIRE DU SOUCIS MON COCO ! » « ARRETE DE CRIER TU VAS REVEILLER LES PETITS ! » « ÇA TE VA BIEN DE DIRE ÇA TIENS ! » Des pas bruissent derrière lui et quand il se retourne il y a Joan, emmêlée dans son pyjama trop grand pour elle qui s’avance vers lui : « Qui gagne ? » elle murmure en venant s’asseoir à coté de lui et en passant elle aussi sa tête à travers les barreaux « À la voix… je dirais maman. Aux arguments aussi. Papa va battre en retraite. » « Chouette ! » Elle fourre elle aussi son pouce dans sa bouche et les voilà tous les deux à écouter les cris avec un intérêt détaché. Mais au bout d’un moment, même s’ils ne comprennent pas les mots échangés, ils sentent que ce n’est pas tout à fait comme d’habitude. Parce que ça ne se calme pas et parce que maman, elle pleure un peu, derrière les cris. Finalement, papa apparait dans le vestibule, Zacharias et Joan ne font même pas mine d’aller se cacher et restent là, à le fixer. Il est bientôt rejoint par maman. « Alors c’est comme ça ? Tu te barres ? » Sa voix est cassée. Peut être parce qu’elle a trop crié. Ou trop pleuré. « Et vu comment tu gueules je risques pas de revenir de sitôt ! » « T’es tellement un paUVRE MEC ! » Zacharias éclate de rire, parce que sa mère le fait rire quand elle se met soudain à remonter dans les tours. Aydan et Julie sursautent en l’entendant et relèvent la tête. « Qu’est ce que vous fichez là les mômes ? » Joan ne répond pas, le pouce toujours enfoncé dans sa bouche, les sourcils froncés, Zacharias lui ne rate jamais une occasion de parler « On vous zécoute. Et maman, t’cries plus fort qu’papa. » « Zacharias, Joan, allez vous coucher ! » Zach tourne lentement sa tête vers son père, ça fait longtemps qu’il ne lui obéit plus, depuis que Joan est née, avant même qu’il ait des souvenirs. « Chut papa, j’parle à maman. » Aydan devient rouge « Tu vois ?... Tu vois Julie ? C’est de ta faute ça ! Si ton fils se comporte comme un… vaurien, c’est de TA faute ! » Comme pour enfoncer le clou, Joan finit par ouvrir la bouche et par crier : « Pas faute maman ! Faute papa ! Faute papa ! » Zacharias défait sa tête des barreaux pour aller embrasser sa sœur : « Maman l’a toujours raison ! » « Raison ! Raison ! Raison ! » « TAISEZ VOUS ! » « NE GUEULE PAS SUR LES MOMES ! » « Vazi moman ! » « Mama !Mama !Mama ! » Aydan regarde un moment ses deux enfants en train de trépigner sur le palier. Puis il regarde Julie et ouvre la porte d’entrée. Maman semble paniquer. Etrangement. « NE BOUGE PAS SMITH ! » Zacharias ne trouve plus ça si drôle, parce que oui on dirait bien qu’elle pleure maman. C’est pas juste pour rire, comme les autres fois où il s’insultent. « NE PARS PAS !! » elle hurle, si fort. Joan recule contre le mur. Zacharias regarde son père s’apprêter à sortir. Mais avant qu’il ait pu faire un geste.
La porte claque. Juste sous son nez. « Laisse moi sortir Julie ! » « Je ne fais rien ! C’est un coup de vent… » Et Aydan tente de rouvrir la porte, et force dessus, sans parvenir à rien. « Ouvre cette porte ! » « Ce n’est pas moi ! » « Et qui d’autre ? » « Tu dois êtres juste trop con pour savoir ouvrir une porte : se taper une danoise, ça PAR CONTRE Y A PAS DE PROBLEME ! » « MAIS TA GUEULE JULIE ! » « NE SOIS PAS VULGAIRE DEVANT LES ENFANTS PAUVRE CON ! » Et comme si ce mots venaient de déclencher un phénomène de compréhension, ils se tournent tous les deux vers Zacharias. Puis maman dit, d’une petite voix, toute douce « Zach, mon petit… C’est toi qui garde la porte fermée ? » « Tu veux pas qu’papa parte ? » « Zacharias, si c’est toi qui garde cette po- » « Ta gueule pauvre con ! » crie Zacharias, mélangeant à sa façon les deux expressions qu’il venait d’entendre, comprenantn juste que ça pouvait faire mal mais ne mesurant pas leur vraie portée. Aydan est soufflée, Julie a une grimace. « Ne parle pas trop comme ça mon ch- » « Zacharias, descends immédiatement t’excuser ! » Le gosse se redresse sur ses deux jambes et file dans sa chambre en hurlant un « Vous m’aurez jaaaamais !! » qui pousse Joan à se rouler par terre de rire. Puis elle court elle aussi jusque dans la chambre de son frère. Ensemble ils se cachent dans l’armoire. « Toi qui ferme porte ? » souffle Joan, collée contre lui dans l’armoire « Jcrois qu’oui. Passque maman veut pas qu’papa parte. » « Pou’quoi pas drôle ? » Zacharias hausse les épaules « Ch’ais pas pourquoi là… c’était pas si drôle. » Peut être que papa va vraiment partir ?




Head downSwaying to my own sound
Flashes in my face now
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(1 septembre 1991) « Smith, Zacharias. » Il n’y avait plus grand monde dans les rangs, à part quelques autres compagnons de fin d’alphabet. L’attente pour eux était toujours plus longue. Lorsque le professeur l’appelle enfin, il s’avance, décidé d’en finir avec cette cérémonie. Certaines personnes disent qu’elles savent à l’avance où elles vont être envoyées, Zacharias lui n’en a pas la moindre idée. Sa mère était une Gryffondor, son père un Serdaigle. Il connaissait les qualités de ces deux maisons et franchement il avait du mal à les retrouver dans ses parents, même si sa mère pouvait avoir un côté tête brûlée lorsqu’elle criait et que son père avait définitivement laissé éclater son aspect individualiste lorsqu’il s’était cassé. Alors pour lui ? Certains membres de sa famille lui avaient souvent répétés qu’il finirait à Serpentard. On verrait bien. Il s’asseoit sur le tabouret et bientôt le Choipeaux lui couvre entièrement la vue. Et il entend sa voix à l’intérieur de son crâne. Un Smith… Ça faisait longtemps. Alors ? Où est-ce qu’on va pouvoir t’envoyer ? « C’est pas à moi de te le dire hein. » Quelques secondes de silence, puis finalement le choipeaux s’exclame : « POUFSOUFFLE » Et des applaudissements s’élèvent à la table des jaunes et noirs alors que le professeur Mc Gonagall reprend l’antique couvre chef. Assez satisfait il va rejoindre ses nouveau camarades et Ernie, qui a été répartie dans la même maison se penche vers lui « Bienvenue parmi nous Smith. » Helga toute puissante… il y en avait des bons ici.

(31 octobre 1991) « UN TROLL DANS LES CACHOTS ! » Voir un prof s’écrouler par terre, c’était hilarant, mais ça aurait été encore plus drôle si ça avait été Mc Gonagall, ou Snape… Bref un prof avec un peu plus de charisme. Mais ils durent se contenter de Quirell. Jusqu’à ce que l’information monte aux cerveaux de tous les participants au banquet d’Halloween. Puis ce fut la pagaille. Tout le monde se lève précipitamment, Zach le premier. Même s’il se dit que rester dans la Grande Salle en compagnie des professeurs était sans doute la meilleure chose à faire. C’était les meilleurs sorciers de ce temps, ils devraient être capable de parvenir à mettre à terre un troll non ? Mais Dumbledore avait presque l’air inquiet. Cette bande de tocard.

(septembre 1992) Il avait renfilé son uniforme par-dessus sa peau encore humide, les autres n’avaient pas fini de se doucher encore. D’un sort il fait sécher ses boucles : sort qu’il a appris à maîtriser très tôt (merci Tatie Rachel de lui avoir enseigné dès qu’il a eu sa propre baguette) parce que quasi essentiel à sa vie quotidienne. Dans le miroir il voit les mèches se boucler sous l’effet du charme et bientôt elles sont complètement sèches, indisciplinées mais sèches. « Zacharias ? » Il se retourne, réajustant sa cravate : « Diggory ? » Le sourire de Cedric est aimable « Tu peux m’appeler Cedric. » « Tu peux m’appeler Smith. » Le sourire de Cedric disparait un moment avant de revenir : « Tu voles plutôt bien. C’est ma première année en tant que capitaine et je pensais pas prendre un deuxième année dans les rangs mais… j’espère ne pas regretter mon choix. » Zacharias hausse les épaules « Tu m’as vu, je n’ai pas triché pour gagner les qualifications. Si un jour tu n’es plus satisfait, tu me vires. » « T’es plutôt direct dans ton genre hein ? C’est pas mal pour un joueur. » Il lui tend la main, Zacharias l’attrape et la serre, Cedric est beaucoup plus grand que lui, il commence à penser que cette fameuse poussée de croissance… ce serait sympa qu’elle se dépêche. « Bienvenue dans l’équipe. »

(fevrier 1992) « Toi aussi, tu penses que c’est Potter l’héritier, hein Zach ? » « Pourquoi ça serait Potter ? T’es con Ernie, tu dis ça parce que toute l’école le pense. » « Il parle aux serpents ! » « Et moi je parle à des filles, ça ne fait pas de moi le Roi des pépettes. » Hannah a l’air outré mais n’a pas le temps de critiquer Zacharias, il a déjà récupéré son sac, l’a mis sur son épaule pour s’en quitter la bibliothèque, avant il lance un dernier : « Prend toi en pitié et achète toi un jugement Ernest. » à l’adresse de son camarade.

(juin 1992) « Tous les examens ont été annulés. » et la Grande Salle explose dans un tonnerre d’acclamation. Zacharias lui est à demi atterré. Pour lui encore, ça passait : il n’était qu’en deuxième année. Mais ceux qui passaient leurs BUSES ? Leurs ASPICS ? Pour la millième fois depuis le début de cette année la pensée bande de tocard revient le traverser. Ses camarades de promotion suivent plus ou moins le mouvement des applaudissements tandis qu’il se sert un autre verre de jus de citrouille. En tentant de noyer son dédain dans le non-alcool, à la manière de sa mère, il croise le regard empli de deception (ou bien d’agacement ?) de Bagshot, quelques places plus loin. Il rit. Il se souvient vaguement de l’air concentré de son camarade lorsque ce dernier mettait en place un strict programme de révision. Voir ce regard dans ces yeux là, c’était presque Noël avant l’heure tant c’était amusant.

(1993) « Et tu peux me prouver que c’est vrai ? » Leopoldine en avait sans doute marre d’entendre toujours cette même phrase. Elle retourne cependant la carte de tarot, professionnelle « Et donc ça c’est… » Zacharias se balance sur sa chaise, montrant clairement qu’il n’en avait pas grand-chose à cirer. Leo lui colle sous le nez : « C’est écrit sur la carte Smith ! Tu sais pas lire ? » « L’impératrice. » « Tu vois quand tu veux. » « Je vais devenir reine ? » Leopoldine Turner repose la carte et ferme brièvement les yeux. Zach sait qu’il l’agace, c’est d’ailleurs pour ça qu’il continue. Elle a clairement autre chose à faire que de lui donner des cours supplémentaires pour palier au déficit pédagogique et compétenciel qu’était Trelawney. Mais son oncle devait une faveur à la mère de Zach. Lui-même n’avait rien à carrer de la Divination, mais c’était sa tante qui avait insisté. Parce que c’était tendance. Il ne cherchait pas à comprendre. « Je vais te faire recopier dix fois toutes les significations des arcanes majeures et mineures. » elle menace alors qu’il prend le paquet pour toutes les retourner face visible. « La mort, la mort, la mort. Oh le malheur. La mort, la mort, la mort, la mort… Je continue ? J’ai bien saisi comment ça marchait, tu as vu ?  » Leo le frappe avec son manuel, alors qu’il poussé un gémissement volontairement amplifié « Les ca-cartes n-n’avaient pas… » il fait mine de s’écrouler en avant sur la table, en tendant ses mains devant lui comme un guerrier à l’agonie. « n’avait pas… m-men… ti… argh. » Puis il se laisse complètement retomber, mimant le mort. Leopoldine lui assène un nouveau coup qui le fait réagir « Hey ! » « T’es vraiment con Smith. » elle dit, mais on pourrait presque croire qu’elle sourit.

(juin 1995) Tous les spectateurs se lèvent et hurlent lorsqu’enfin la Coupe des Trois Sorciers apparait et avec elle Diggory et Potter. Lui aussi. Puis les cris de joie se transforment lorsque les plus observateurs constatent que… ça ne va pas. Diggory est immobile, et Potter pleure. Voilà autre chose. Il entend Johnson hurler. Puis d’autres personnes. Et bientôt tout le monde a compris. Diggory est mort. Hannah est en larme. Ernie est secoué. Zacharias lui reste droit, et regarde. Un peu perdu. « J’ai mes chances pour passer capitaine de l’équipe l’année prochaine. » il fait finalement. Heureusement Hannah est trop occupée à pleurer pour l’entendre. Heureusement tout le monde est trop occupé à paniquer ou à pleurnicher pour venir écouter ses bêtises.

(30 janvier 1996) La réunion de l'AD venait de prendre fin, Smith réajuste sa cape par dessus son uniforme : il faisait vraiment de plus en plus froid, le mois de janvier touchait à sa fin et février s'annonçait plus glacial que jamais. Les entraînements de Quidditch allaient être sportif avec ce genre de températures polaires. Pas que ça le dérangeait franchement, c'était surtout les gardiens qui se les pelaient, les Poursuiveurs n'étaient pas assez statiques pendant un match pour avoir le temps de prendre froid. Il salue Ernie de la main avant de passer la porte de la Salle Sur Demande pour arriver dans le couloir qui, si on l'oublie lui et quelques autres membres du groupes qui se dispersaient pour rejoindre leurs salle commune respectives, désert. Il traîne des pieds jusqu'à l'escalier. Aujourd'hui, Potter l'a encore fait rire : il prenait des cours rattrapages en potion, qu'il avait dit. Zacharias aurait été prêt à manger sa cravate si cet énorme bobard était vrai. Comme si Snape allait se bouger pour donner des cours en plus à l'élève qu'il aimait le moins dans toute l'école. Visiblement Potter mentait, et mentait mal. Mais comme apparemment les autres en avaient vraiment marre qu'il passe son temps à contester la moindre de ses paroles, il s'était contenté de se moquer de son éventuel mauvais niveau en potion, plutôt que de tenter de découvrir ce que tout cela cachait. Potter l'avait regardé avec un sale air, Granger et Weasley aussi. Ils étaient jamais contents de toute manière ceux là, quoi qu'il fasse. Il pourrait toujours prévenir Albane, pour qu'elle aille fouiner un peu. Même si elle devait préparer ses ASPICS dès qu'on lui agitait une possible information sous le nez elle fonçait comme un furie. Et puis cette histoire de rattrapages l'avait déjà un peu perturbé lorsque le jour de la rentrée des vacances de Noël Potter lui avait déjà sorti cette excuse bidon. « Hey, Smith ! » il avait déjà posé un pied sur la première marche de l'escalier quand il se retourne à contre coeur « Quoi en- oh c'est toi Bell ? » En effet, c'était Bell, Katie Bell qui venait vers lui; laissant ses deux inséparables amies derrière elle. Zacharias ne peut s'empêcher de noter que Johnson et Spinnet le regardent de travers. Pour changer. « Tu me veux quoi ? » « Oh, on fait pas plus aimable Smith... » elle rétorque, avec une petite moue vexée en se rapprochant de lui. « Tiens c'était pour te rendre ça. » Elle lui balance un livre et s'il parvient à le rattraper in extremis c'est uniquement grâce à ses réflexes de joueur. « T'as oublié ça dans la salle, il est tombé de ton sac. » Il regarde la couverture, c'est ce maudit livre de Défense contre les Forces du Mal, qu'ils lisent en boucle pendant les cours de l'autre incompétente, son nom est écrit sur la première page. « Bons réflexes. » note Katie avec un petit clin d'oeil appréciateur. « Ah... merci enfin, t'aurais pu le brûler. Le bouquin je veux dire. Pas comme s'il était très utile. » « Je t'aurais bien vu essayer d'expliquer ça à Ombrage. Non madame désolé, mon livre à  pris feu. » « Combustion spontanée. » il rajoute avec un petit sourire « avec un peu de chance tel un phénix il renaîtra de ses cendres en étant un peu plus intéressant. » Katie rit et Zacharias crispe son poing. Il ne supportait pas les gloussement ridicules des filles, mais Katie ne gloussait pas, c'était encore autre chose. C'était quelque chose de moins… agaçant. Il aimait bien l’entendre. « T’es con Smith. » « Flatteuse. » Il lance un regard vers les deux autres Gryffondors « Tu devrais rejoindre tes amies, si Johnson continue à me regarder comme ça elle va faire une attaque. » Katie se retourne pour les regarder et a l’air très vahuement gênée « Ouais… désolée hein. » Zacharias range son livre dans son sac avec son air classique d’indifférence « T’inquiète pas. Vas-y. On se revoit à la prochaine réunion non ? » Elle hoche la tête et cligne de l’œil avant de lui tourner le dos pour rejoindre ses deux camarades, il la suit du regard, ignorant ostentiblement les œillades sombres des deux autres commères.

(12 février 1996) « Et donc, franchement, je pense qu’en tant que représentant d’une des familles importantes je devrais me dresser pour dire clairement au professeur Ombrage que… » Zacharias fait mine de s’endormir et en tombe presque de son banc, ce qui fait beaucoup rire Hannah. Il se relève avec un petit sourire sarcastique : « Pardon Ernest, mais quand tu parles comme ça… je dois vraiment lutter pour garder les yeux ouverts. » « Mais va te faire voir Zach ! » « Oh enfin Ernest, es-tu certain que ton illustre père, ce grand descendant d’une famille si importante, serait heureux de t’entendre parler sur ce ton ? » « Arrête Zach… » plaide Hannah qui pourtant sourit encore « t’es méchant. » « Et m’appelle pas Ernest. » Zacharias mime un air peiné avant de finalement ricaner. Il se sert de l’eau et boit son verre d’une traite. La Grande Salle est animée, il lance un coup d’œil à la table de professeur et lève les yeux au ciel en croisant le regard d’Ombrage : on était vendredi, et Helga merci il n’aura pas à la revoir avant le double cours de DCFM lundi prochain. Avant il y avait le week-end, et pas n’importe quel week-end : une sortie à Pré-au Lard était programmée et comme elle tombait pile pour le 14 février, une grande majorité des élèves y voyaient là une bonne occasion d’y aller avec leur dulcinée. Zacharias avait appris que Potter y allait avec Chang. C’était Albane qui lui avait lâché l’information. Visiblement, ça la dégoûtait. Lui s’en moquait ; il n’était peut être pas expert dans les relations humaines mais s’il pouvait deviner une chose, c’était que ce couple ne pourrait pas durer. De quoi est-ce qu’ils allaient pouvoir parler ? La conversation tomberait forcément sur Diggory, Chang se mettra à pleurer et Potter se retrouverait comme un con. Il rit en se reservant de la viande. « Pourquoi tu ris Zach ? » « Laisse tomber… » marmonne Ernie, amer encore « Il est certainement en train de se moquer de quelqu’un. » « Oh quoi ? Tu es jaloux ? » « Oh, arrêtez vous deux. » Hannah note le regard appuyé qu’Ernie lance à une Poufsouffle de sixième année « Alors ? Elle te plaît Stella ? » Le grand dadais sursaute « Je… quoi ? Stella ? Moi ? Non… » « Elle est pas conne Stella. » fait remarquer Zacharias. « Putain merci Zach. Tu sais comment on parle aux gens. » « Quoi encore ? Je te dis qu’elle est pas conne comme certaines. C’est gentil non ? Hannah ? » « C’est pas… la chose qu’on irait dire en premier. » Zacharias roule des yeux et agite ses deux mains devant ses hanches dans un mouvement obscène avant de dire d’une voix volontaire vulgaire : « Elle a l’air bonne ta Stella. » Hannah lui donne un violent coup sur la tête alors qu’Ernie s’étouffe dans son verre d’eau. « Oh Merlin Zach mais quel con ! Mais quel imbécile ! » Il se masse le haut de son crâne « Oh faudrait savoir hein. Ecoute Ernie t’as qu’à l’inviter à Pré Au Lard. Passer une journée ensemble. » La proposition plonge les deux poufsouffle dans une grande réflexion. « Ah ça tu vois Zach, c’est pas bête. » « Pas con mec, pas con… En parlant de Pré-au-Lard, vous y aller avec quelqu’un vous ? » Hannah hausse les épaules « Je ne sais pas, je vais y aller avec Susan peut être bien. » Elle note le haussement de sourcils de Zacharias « Pas comme ça ! Triple idiot ! Toi c’est certain que tu y vas seul par contre. Vu tes sales manières ! » Zacharias se balance sur le banc, d’avant d’arrière avec un sourire satisfait. « Ouaip, seul, définitivement seul. Et j’en suis bien content figure toi. » « Tu y vas pas avec la petite nénette du bal de l’année dernière ? » Zacharias a l’air de réfléchir un instant avant de répliquer : « Caroline ? Elle était de la délégation française abruti ! » Le pire c’est qu’il lui avait envoyé une lettre, pendant les vacances. Elle lui avait répondu. Elle était partie au Canada. Il ne lui avait plus récrit après. Le Canada, ça fait trop loin pour les hiboux. Mais elle était sympathique. Surtout son accent. Et elle sifflait les bièraubeurres à une vitesse somme toute impressionnante. « Je ne risque pas de passer le week-end avec Caroline. » il marmonne « Ah oh, Caroliiiine oui. Avec ses grands yeux bleus comme je te cite la méditerranée. » Il avait fait exprès de se moquer du phrasé de Zacharias qui avait tenté, l’année dernière, de prononcer quelques mots en français ce qui avait été un échec particulièrement cinglant. Ernie ne semblait pas près de l’oublier. Pour une fois que ce n’était pas lui le ratage. « Ernie, t’es trop con. » Un groupe de Serdaigle quitte la salle, il les suit du regard et alors que ses yeux balaient la salle il aperçoit la silhouette de Katie à la table des Gryffondors. Et soupire. Hannah lui touche l’avant bras, doucement. « Invite la Zach. » « Hein ? » Hannah lui souriait avec l’air de celle qui sait. Ernie lui avait sa tête classique de celui qui aimerait savoir mais qui a plusieurs lieues de retard « Inviter qui ? » « Oh tais toi toi ! T’es tellement aveugle. T’as pas vu comment étais Zach au dernier match ? » « Euh… hargneux ? Comme à tous ses matchs ? » « Je te parle pas du dernier match des Poufsouffle balourd ! Je te parle du match des Gryffondor. » « Il devait rire non ? Weasley était pathétique. Hein que tu devais rire Zach, t’aimes bien voir les gens se planter non ? » Zacharias a une expression d’ignorance, sincèrement il ne se souvenait pas trop de son état d’esprit. « Non justement, c’est ça qui m’a mis la puce à l’oreille. Au lieu de faire son sarcastique, il ne la lâchait pas du regard. » Ernie ne pouvait pas être plus perdu. « Johnson ? Pour deviner ses points faibles et la tuer dans son sommeil ? » Hannah se frappe le front de sa main « Katie Bell andouille ! » Entendre son nom fait légèrement frissonner Smith mais personne ne le remarque. On pourrait presque mesurer la température du zéro absolu dans le cerveau d’Ernie « Katie Bell… pour exploiter ses faiblesses et la détruire ? » « Katie Bell… parce qu’il est raide dingue d’elle voilà pourquoi ! » Zacharias lui donne un coup dans l’épaule « Je t’en prie, gueule le encore plus fort Abbot ! » La poufsouffle a un regard espiègle « Haha, ça ne t’arrive pas souvent d’être dans cette position hein ? » Elle prend sa main et la serre doucement. « Invite là Zacharias. Fais pas ton connard prétentieux et invite la. Tu pourras passer un peu de temps avec elle ailleurs qu’à l’AD ou sur un terrain de Quidditch. » Il croise les yeux à demi amusé à demi compatissant d’Hannah avant de reporter son regard sur le dos de Bell, sur ses cheveux noirs mal peignés.

(13 février 1996) Il était derrière la statue de Melissa la Gueuse, au septième étage, quand la triade des Poursuiveuses de Gryffondor passèrent dans le couloir. Il savait qu’elles allaient repasser par là. Elles le dépassent et lorsque leurs dos s’offrent à lui il sort sa baguette et souffle un sort de confusion. Katie s’arrête soudain : « Merde ! Mon livre de potion, je l’ai laissé… Je vais le chercher. Descendez sans moi les filles. » Johnson et Spinnet se moquent gentiment d’elle avant de reprendre leur route pendant que Katie rebrousse chemin, c’est à ce moment là que Zacharias s’écarte de la statue. Elle ralentit en l’apercevant « Oh Smi… enfin Zacharias. T’es là toi ? » « Ouais, je reviens d’un cours. » Il soulève son sac comme si ça prouvait quelque chose. « Tu… te cachais derrière cette statue ? » « Je ne me cachais pas, je l’observait. Elle est plutôt bien non ? » Katie lance un regard à la sorcière du XIIe siècle immortalisée dans la pierre. « Pas mal ouais. Enfin… je devais aller récupérer mon livre de… mais attend voir je l’ai là ! Mais quelle idiote. » Elle sort le manuel de son sac en riant « J’étais persuadé de l’avoir oublié dans la salle… Pourquoi j’aurais oublié mon livre de potion en métamorphose ? J’ai pas les idées nettes. » Zacharias a un petit regard embrassé qu’il efface bien vite. « C’est que tu dois être un peu fatiguée, faut pas oublié de te reposer… ahem. Tu… fais quelque chose demain ? » Katie le dévisage et Zacharias a pour la première fois de sa vie envie de reculer, mais il tient bon et ne bouge pas d’un pouce, se permettant même de garder son visage impassible « Je… vais à Pré-au-Lard. Pas toi ? » « Mh ? Si, si bien sûr. Je voulais dire… tu y vas avec quelqu’un ? Johnson et Spinnet peut être ? » Katie a ses yeux qui se sont écarquillés puis elle rit « Pourquoi j’ai l’impression que tu tentes de m’inviter à aller à Pré-au-Lard avec toi Zacharias ? » Il hausse les épaules « C’est peut être ce que j’essayes pathétiquement de faire… » il répond, avec un sourire « Plus sérieusement… Katie ouais… ça te dirais ? Qu’on y aille ensemble ? Histoire de… parler un peu. D’autres chose que de sorts et de quidditch. Pas que ça m’intéresse pas de parler de ça mais tu vois ce que je veux dire… profiter un peu, en dehors des murs de l’école. » Katie le regarde un long moment, sans rire mais ses yeux brillent. Puis finalement un immense sourire fend son visage. « D’accord Zach. » Zach ? Il cligne bêtement des yeux avant de reprendre son air habituel. « On se retrouve dans le Hall ? Demain matin ? Haha… tu t’y prends vraiment au dernier moment, et si j’avais déjà été prise ? » « J’aurais été dire à Ombrage que cette personne avait ouvertement critique Cornelius Le Grand Fudge et ton compagnon ou compagne du jour aurait été privé de sortie jusqu’à sa sortie définitive de l’école. » Katie explose de rire « Tu es un vrai Serpentard ! » « Un Poufsouffle déterminé… Est-ce que tu sais que je suis le… » « L’héritier d’Helga Poufsouffle, oui je sais, tout le monde le sait. Même si tu le dis sur le ton de la rigolade, tu le dis souvent. » C’est au tour de Smith de rire « Il parait que ça fait parti de mon charme. Ou de mon non-charme. Je ne parlerai pas d’Helga demain, promis. » « T’as intérêt ! Sinon je te laisse en plan. » Puis elle lui fait un clin d’œil avant de reprendre le chemin de la salle commune. « A demain alors. »


(18 février 1996) Cela faisait bientôt deux heures qu’il restait immobile sur son fauteuil, les pieds sur la table basse. Il avait fait fuir les deuxième année qui avaient voulu s’installer à coté de lui et depuis plus personne n’était venu l’emmerder. Pas même Ernie, c’était dire. Mais là, alors que la soirée s’avançait de plus en plus, c’est Alain Summerby qui vient s’installer sur le siège à sa gauche : « Pourquoi tu fais la gueule Smith ? » Il répond par un grognement peu avenant mais qui n’est pas assez intimidant pour faire partir Alain. « T’angoisses pour le ma-atch ? » Et il éternue, violemment, Zacharias lève les yeux au ciel. Son attrapeur avait réussi l’exploit de choper un rhume deux jours avant leur rencontre contre l’équipe de Gryffondor, il avait de la chance que son remplaçant ne soit pas assez bon pour que Zacharias le fasse venir sur le terrain à sa place, sinon c’était ce qu’il ferait. Mais le Quidditch lui donne une excellente raison de justifier son comportement : « On a gagné de peu contre Serdaigle en novembre. » il finit par dire sans regarder son Attrapeur « Ça serait bien qu’on puisse gagner avec une bonne marge. Histoire qu’on ai pas trop la pression lorsqu’on jouera contre Serpentard. Pas que l’équipe de Montague me fasse peur mais on ne sait jamais… » « Tu devrais pas t’en faire. T’as vu l’état des Gryffondor ? Weasley est pathétique comme gardien. » Zacharias doit prendre sur lui pour ne pas lui révéler qu’il n’était pas lui-même un brillant attrapeur mais il se contente de se taire et de regarder droit devant lui. « Ouais peut être mais pour le moment ils ont gagné contre Serpentard… Donc il faut se méfier d’eux. » Smith était content que Potter et les jumeaux soient interdits de jouer… Ils étaient des atouts pour l’équipe et les deux batteurs qui remplaçaient les Weasley étaient des poules mouillées. Summerby éternue une fois de plus « Tu pourrais pas aller cracher tes microbes ailleurs ? » lâche sèchement Zacharias « J’ai pas vraiment envie d’attraper ta cochonnerie. » « Ok ok, calme toi. Je te laisse… » Il se lève et lui lance un dernier regard « Tu devrais pas te mettre dans un état pareil pour le match de demain. » « Tu ne devrais pas me donner ton avis lorsque je le demande pas. » Alain hausse les épaules et va rejoindre son dortoir tandis que Zacharias ravive le feu de cheminée d’un coup de baguette.
« Tu… me dis ça à cause du match de samedi ? » Katie étire un peu ses lèvres dans une moue désolée « Non c’est pas par rapport au match Zacharias. Juste… C’était sympa ces derniers jours mais je pense… Tu sais qu’on ne devrait pas essayer plus longtemps. » Aucune expression ni geste n’avait trahi la moindre émotion de Smith lorsque Katie avait laissé tombé la sentence « Je pense qu’on ferait mieux d’en rester là. » « D’en rester là, d’accord. » Sa voix est neutre, peut être un peu trop et Katie prend de nouveau son air désolé « Je ne veux pas te faire de pei- » « Non, non ne t’inquiète pas. Ça me va très bien. » Ça ne lui allait pas si bien que ça. C’était quoi le problème ? Il imaginait très bien Johnson lui tanner le cuir jusqu’à ce qu’elle décide finalement de le lâcher. C’était sans doute plus simple pour lui de penser ça, mais Bell décide de ne pas laisser les illusions s’installer. « Je t’aime bien, tu peux être super drôle et… gentil mais… Tu sais Zacharias, parfois quand même, tu agis un peu comme un petit con. » Comme un petit con… C'est-à-dire ? « Et j’aime pas trop ça. Donc c’est sans doute mieux que ça s’arrête là. » Il hoche la tête « D’accord, très bien. Vraiment. » Elle lui offre un léger sourire, elle est visiblement pas très à l’aise, lui il est ailleurs. Là, à ce stade, il n’y avait pas grand-chose à rattraper, alors il la regarde lui glisser des mains et se paye même le luxe d’afficher à son tour un sourire nonchalant. « On reste amis ? » « Si tu veux bien continuer à me parler après la branlée qu’on va vous mettre au prochain match Bell… Moi je veux bien. » Elle rit, franchement. « Fais gaffe à ton cul Smith. » elle fait avant de s’approcher de lui pour l’embrasser sur la joue. Il ferme les yeux et quand elle s’éloigne il les rouvre pour la regarder disparaître à une intersection de deux couloirs.
« Zach… » la voix d’Hannah le tire de sa rêverie. « Tu devrais aller te coucher, pour être en forme demain. Tu n’as pas l’air d’être au top de ta forme. » « Ouais… je vais y aller. » « Il se passe quelque chose Zach ? Dont tu voudrais parler. » « J’ai rien à dire Hannah. » Sans commentaire. Ça n’en méritait certainement pas.

(19 février 1996) Elle avait l’air bien fatiguée, la mère Johnson. Faut dire que ce n’était pas facile pour elle, pour un peu et Zacharias pourrait ressentir de la compassion pour elle. Reprendre l’équipe de Gryffondor après Dubois, voir un des meilleurs attrapeurs de Poudlard et deux excellents batteurs se faire exclure… Elle devait en pleurer la nuit. Ou faire pleurer ses camarades de dortoir. Il avait pensé que ça serait difficile pour lui aussi, de reprendre l’équipe après la mort de Diggory, mais il n’avait pas essayé de jouer le même jeu que Cédric. Diggory avait été un capitaine bienveillant et qui avait une certaine tendance à excuser les erreurs de ses joueurs. Ce qui avait toujours tapé sur les nerfs de Zacharias. Lui avait mis les points sur les i dès les qualifications pour choisir de nouveaux joueurs. Vous jouez mal, vous virez. Il savait qu’il ne serait pas élu capitaine le plus populaire de l’école, mais il s’en contre foutait. Les Poufsouffles n’avaient pas une excellente réputation lorsqu’on en venait au Quidditch, Diggory avait commencé à redresser la barre, mais il y avait encore du travail à faire. « Les capitaines, veuillez vous serrer la main. » Il tend sa main et attrape celle de Johnson. Elle avait autant de poigne qu’elle avait de hargne, et Smith était heureux que les protections qu’il portait empêchent la Gryffondor de lui briser les phalanges. Lui-même met un peu de force dans sa poignée de main, sans trop toutefois en faire, il n’avait pas grand-chose à prouver. Puis Madame Bibine siffle le coup d’envoi.
Il n’a pas changé de balai depuis qu’il a intégré l’équipe, en deuxième année, mais son Brossdur 7 tenait bien la route, même si certains disaient qu’il ne pouvait pas faire le poids face à des Nimbus ou à l’Eclair de Feu. Mais bon… Weasley avait la nouvelle version du Brossdur, sensée être plus rapide, plus simple à manier et ça ne l’empêchait pas de jouer comme un manche. Il se penche en avant, sa vision ne se concentrant que sur le point rouge en face de lui. C’est Spinnet qui le tient, mais un des batteurs de Poufsouffle lui envoie un Cognard qui la force à faire une embardée, Smith ne perd pas son temps pour foncer et lui prendre la grosse balle rouge des mains. Avant que Johnson ne puisse lui foncer dessus pour lui récupérer il fait la passe à Cadwallader qui fonce vers les buts, le chemin dégagé devant lui. Zacharias n’a pas besoin de regarder pour savoir qu’il met le but. Les acclamations des Poufsouffle lui arrache un sourire satisfait et il entend les premières notes de la chanson des Serpentard qui commencent à se faire entendre. Le match s’annonçait plutôt bien.
En effet quelques minutes plus tard, Poufsouffle menait allègrement. Zacharias avait mis huit buts, Cadwallader huit également et leur collègue quatre. Il fallait admettre que si les Gryffondors étaient à la traîne, ce n’était pas de la faute de leur Poursuiveuses. Johnson avait cette sorte d’énergie du desespoir, même après que son batteur lui a foutu un coup de batte dans la mâchoire. Spinnet était tout aussi acharnée et Bell… Eh bien c’était Katie. Zacharias avait même laissé passer une bonne occasion de marquer à un moment, trop occupé à la regarder esquiver avec une excellente maîtrise un Cognard. Les acclamations résonnent une fois de plus dans les gradins, encore un but pour eux. Quelques instants plus tard Smith récupère le Souaffle et il a le temps de noter l’air profondément affligé de Weasley alors qu’il envoie la balle dans l’anneau du milieu. Petit tour d’honneur du stade pour la forme, un de ses batteurs lui tape dans la main en riant. « On les explose ! » il lui dit, l’air content. « Ouais… enfin si Summerby ne se décide pas à attraper le vif d’or… Ils peuvent encore gagner. » « Hey Smith ! Si tu restes à bavasser tu risques pas de mettre des buts ! » La voix de Katie le fait se retourner : « Quo- » Il doit descendre en piquée pour éviter le Cognard qui lui fonce dessus avant de remonter, Katie est déjà repartie. Finalement, quelques buts plus tard, le match se termine au bout d’une vingtaine de minutes. Par une victoire très juste. Juste dix points d’écart, tout ça parce que son Attrapeur n’était pas foutu d’attraper ce foutu Vif d’Or. « Au moins on a gagné. » lui marmonne Summerby en essuyant son nez avec sa manche, Zacharias lève les yeux au ciel en atterissant « Ouais, eh bien j’espère pour toi que tu feras mieux la prochaine fois parce que sinon il n’y a pas de raison que tu restes dans l’équipe l’année suivante. » Alain le regarde, comme s’il venait de se prendre une gifle avant de regagner les vestiaires, lentement. Smith serre la main des autres joueurs, froidement, félicite ses batteurs et ses deux collègues poursuiveurs sans effusion mélodramatique. Quand il disait qu’il n’allait pas être le capitaine le plus populaire… Mais avec lui au moins, l’équipe gagnait ses matches.

(20 février 1996 – 00h30) Il avait peut être un peu trop bu. Il avait eu ses raisons, pour on ne sait quelle raison MacMillan avait voulu lui faire un grand discours sur l’importance de l’esprit d’équipe et comme Zacharias n’avait pas assez sommeil pour s’endormir sur commande il avait essayé d’ignorer son ennuyant camarade en buvant bièraubeurre sur bièraubeurre. Il y en avait beaucoup qui circulait, pour fêter leur victoire sur l’équipe de Johnson et pour le coup ça l’arrangeait. Ernie avait finit par s’endormir à coté de lui, sans finir son exposé sur la coopération des sorciers et des elfes durant la deuxième guerre des gobelins. Zacharias se relève, un peu mal assuré avant de se diriger vers les dortoirs. La salle commune s’était complètement vidée, hormi quelques poufsouffles qui étaient tombés de sommeil sur les fauteuil. Quand il redresse la tête vers la porte du dortoir il ne peut s’empêcher de sursauter : une ombre se tient dans l’encadrement de la porte : « Merde, Bagshot, t’peux pas rester dans ton lit plutôt que d’traîner comme un p’tain d’fantôme ? » Il avait la voix un peu pâteuse. « Va te coucher Smith. » « ‘Tention… t’as bouffé un Gryffondor aujourd’hui ? » Boris avait l’air plus réveillé que lui : « Smith, par tous les Mages, ferme-la ou je jure par mes ancêtre que je t’occupe la bouche à autre chose. » Le temps que la répartie monte au cerveau de Smith « Merci. » Il ne se souvenait pas que Bagshot pouvait autant parler. « Cordialement. » Il était sans doute un peu trop bourré « C’est une proposition Bagshot ? » « C’est ce que tu veux que ce soit, Smith. » « Tu pourrais pas parl- » Avant qu’il ait pu finir sa phrase qui ne risquait pas d’avoir beaucoup de sens Bagshot s’était déjà rapproché et avant qu’il ait eu le temps de le repousser d’un geste ou d’un mot, Boris occupait en effet sa bouche à autre chose. Fort innocemment au départ il fallait bien l’avouer. Il fallait bien avouer aussi que Zacharias n’avait pas trop conscience de ce qui se passait et il fallait bien avouer pour finir que ce fauteuil libre tombait très bien. Le matin, tôt, avant que le soleil se lève , il avait l’esprit de nouveau assez clair pour lâcher à l’adresse de Bagshot « Sympa le grain de beauté sur tes petites fesses Bagshot. », puis il rit et s’étire nonchalamment en passant ses doigts dans ses cheveux encore gonflés par l’odeur de son shampoing.


(10 novembre 1996) « Vous avez pris un sacré choc. » Il rageait sur un lit d’infirmerie pendant que Madame Pomfresh vérifiait qu’il n’avait pas de traumatisme crânien important. « Il va falloir rester quelques jours au calme et immobile » Il avait un peu trop mal à la tête pour songer à protester. « Mais quelle idée aussi… » elle marmonne d’un air mécontent et malgré les maux de têtes Zacharias manque de s’étouffer : « Quelle idée ? C’est la gamine Weasley qui m’a foncé dessus ! » Il l’avait vu foncer dans sa direction et avait pu s’écarter juste à temps pour éviter de se prendre la Poursuiveuse de Gryffondor de plein fouet, mais ça ne l’avait pas empêcher de s’écrouler avec le reste des gradins dans lesquels il se trouvait. Rien de cassé, à part apparemment une fêlure au crâne que l’infirmière s’était empressée de lui réparer. Comme lui avait dit Hannah un peu avant le match : « Je ne sais pas si c’est une bonne idée que tu commentes le match… Tu as tout de même un parti pris non ? En tant que capitaine d’équipe ? » Il avait haussé les épaules et elle avait finalement dit le fond de sa pensée « Et puis… enfin tu sais Zach, tu énerves beaucoup de gens. Je sais pas si c’est une si bonne idée de te confier un mégaphone. » Assis sur le lit, Zacharias repensait à cette conversation : il avait estimé son ratio applaudissement/hué assez positif. En règle générale c’était les Gryffondors qui n’avaient eu de cesse de tenter de noyer ses commentaires sous les sifflets alors qu’il était majoritairement soutenu par les Poufsouffles et également par les Serpentards. Il n’avait donc énervé qu’un quart de la population du château. Ce qui était fort peu lorsqu’on tenait compte de ce qu’il pouvait faire habituellement. « Mais oui, mais oui…  » Le ton bienveillant de l’infirmière lui tapait sur les nerfs mais encore une fois il ne réplique pas. Ce n’est que lorsqu’elle lui tend une potion qu’il doit apparemment boire sur le champ qu’il finit par demander : « Vous… avez des nouvelles de Bell ? » Ça le travaillait, cette question, depuis environ un mois. Un mois qu’elle était partie à St Mangouste, pour être soignée après son agression. Et depuis, personne ne savait rien. Aucune nouvelle. « Les Médicomages ont bon espoir qu’elle se rétablira totalement. » « Parce qu’elle aurait pu ne pas complètement guérir ? » Elle lui fourre sans plus d’attente la fiole dans la main « Ce ne sont pas vos affaires Smith. » Il avait bien tenté de choper Potter, dans un couloir, pour lui demander des explications sur ce qui était arrivé à Katie mais il hormis entendre ce qu’il savait déjà c'est-à-dire qu’elle avait été blessée après avoir touché un objet maléfique, il n’apprit rien de plus. Et ça le rendait dingue.
Tout l’énervait en ce moment. Bell qui se fait à moitié tuer. Potter et ses stupides fangirls. Slughorn et son stupide club. Ernie et ses stupides grandes phrases. Son père et ses stupides lettres. Sa sœur et ses stupides amies. Bagshot et sa stupide belle gueule. Weasley ♀ et son stupide balai. Tout l’énervait. Rester un peu de temps à l’infirmerie, au calme, ne pourra lui faire que du bien.

(Juin 1997) Joan était en train de piquer une colère dans le Hall, elle tapait du pied, elle hurlait, elle était à deux doigts de se rouler par terre et l’aurait certainement fait si Zacharias ne l’avait pas pris par les épaules : « Joan, Joan… Calme toi. S’il dit qu’on y va, on y va. » « Je veux rester ! Je veux rester pour l’enterrement ! C’est pas juste ! C’est pas juste ! » Elle lui donne des coups pour qu’il la lâche mais en vain, en face d’eux Aydan Smith a l’air fatigué du père débordé par sa progéniture. Zacharias comprenait la double rage qu’épouvait sa sœur : celle non seulement de se faire arracher de l’école avant les funérailles du directeur mais en plus de s’en faire arracher par leur père. Zacharias était persuadé que si leur mère était venue, Joan aurait été plus conciliante. « Allez les gosses, prenez vos valises… Plus vite on sera partis… » « Tais toi ! Tais toi ! Je te DÉTESTE !! » « Joan… calme toi. » « Chut Zach ! On le déteste ! Je veux RESTER !! » Il lève les yeux vers Aydan qui le fusille du regard, il l’entend très bien son qu’est-ce que tu as fourré dans la tête de ta sœur et Zach finit par desserrer sa prise sur Joan qui s’échappe et fonce dans les escaliers avec l’intention évidente d’aller se planquer quelque part. « Zacharias ! Tu ne pouvais pas la gard- » « Tu sais qu’elle a pas eu besoin de moi pour te détester hein ? » il dit, calmement. « Hein ? » « Je dis elle n’a pas eu besoin de moi pour te détester. » « Je… Tu crois que c’est le moment de parler de ça ? On parlera de ça sur le chemin du retour. » Zacharias regarde autour de lui, il n’y a pas beaucoup d’activité dans le Hall, depuis la mort de Dumbledore il semblerait que le château fonctionne au ralenti, beaucoup de parents étaient venus pour récupérer leurs enfants. Fallait bien que ça leur arrive à eux aussi. Mais les quelques personnes qui passaient là les dévisageaient. Zacharias s’en moquait pas mal de foutre une honte mémorable à son père, Zacharias s’en moquait pas mal de la honte en règle générale. « Si tu penses que Joan va redescendre bien gentiment une fois que sa petite crise sera passé tu as bien de l’espoir Aydan. » « Zacharias… » ça aurait pu être presque drôle si la situation générale n’avait pas été aussi catastrophique et si Zacharias avait pu choisir il n’aurait sans doute pas décidé de régler ses différents familiaux au beau milieu de l’école après une attaque de Mangemort. Mais comme ça lui tombait dessus… « Ah, je peux te le promettre, elle a du se réfugier dans sa Salle Commune et c’est pas moi qui pourrait aller te la chercher, je connais pas le mot de passe des Gryffondors. » Aydan le regarde comme s’il avait envie de lui coller une bonne claque, ce qu’il n’a jamais osé faire. « Za- » « Tu devrais demander à un professeur de t’aider. Elle peut tenir un siège jusqu’aux funérailles. » « Zacha- » « Tu ne la connais pas, et si elle pense que tu vas envoyer un professeur la chercher, elle va se cacher ailleurs. » « Z- » « Une vraie furie, en temps normal c’est sur moi que ça tombe mais comme tu es là, tu sais Aydan… » « ZACHARIAS ! » Le Poufsouffle se tait soudain, un sourire satisfait sur les lèvres « Voilà, tu me fais hurler, tu es content ? » « Content de retrouver le mec qui nous a lâché, Joan maman et moi oui. » Aydan était un bonhomme qui hurlait fort mais ne savait rien faire d’autre. Ce qui rendait ses cris très peu impressionnants. Le faire sortir de ses gonds était un des passe-temps préférés de Zacharias, c’était sur lui qu’il s’était entraîné et maintenant, après six ans passés à Poudlard il contastait à quel point son père était une cible facile. « Ce n’est… vraiment pas le moment ! » Il agite son index violemment, comme si ça allait changer quelque chose et le sourire de Zach s’agrandit, ce qui l’énerve d’autant plus. Il finit par planter son fils au milieu du Hall pour aller trouver un professeur capable de lui ramener Joan. « Et tu m’attends là ! » il hurle. Zacharias n’a pas vraiment l’intention d’aller gambader dans les couloirs de toute manière, il n’est pas comme sa sœur. Il s’asseoit sur les premières marches du grand escalier, passe sa main dans ses cheveux. Il sait qu’il devrait être au moins un peu paniqué, mais pour le moment il n’y arrive pas. Il sait que ça viendra, plus tard, dans quelques jours, pendant l’été. Quand il prendra conscience que Dumbledore est vraiment mort, que son école ne sera plus jamais la même. Il ne sait même pas pour l’instant s’il pourra y retourner. « Zach ? » il reconnait la voix d’Hannah et lève la tête, sans un sourire pour sa camarade qui vient s’asseoir à coté de lui. Elle lui passe sa main autour de ses épaules avant de finalement se retirer, comme si elle se souvenait à qui elle avait affaire. « C’était ton père ? » « Ouais, il veut qu’on parte, mais Joan ne veut pas. » « M’étonne pas d’elle. Et toi ? Tu voulais pas rester pour l’enterrement ? » Il hausse les épaules « Peut être… Mais je pense que ma mère veut que je rentre aussi. Elle doit s’inquiéter. » Hannah hoche la tête « Et l’année prochaine ? Tu reviens ? » « Je sais pas. » « Alors… au revoir ? » Elle l’embrasse sur la joue « J’espère que tu reviendras mais au cas où… » elle a un rire nerveux « T’es con mais tu vas me manquer. » « Ouais, je sais. ». Puis elle se relève et grimpe les escaliers, la trop gentille Hannah.

(25 juillet 1997) « Et tu peux être certain SALE CONNARD que si jamais tu remets tes sales pieds en ANGLETERRE je t’arrache les couilles ! Et je te les fais BOUFFER !! » Zacharias descend les escaliers pour rejoindre la cuisine, guidé par les cris de sa mère : « Tu parles à Aydan m’man ? » il lui demande avec un baillement en entrant dans la pièce. En effet sa mère était debout, face au plan de travail, une lettre rouge vif sous les yeux, la baguette en main. Les Beuglantes entre le mari et son épouse était monnaie courante et Zach avait pris l’habitude de se réveiller le matin au doux son des cordes vocales maternelles. Il s’approche de sa mère pour l’embrasser dans le cou « T’aime m’man. » « Bonjour bibou. » répond-elle d’une voix plus douce avant de reprendre « Et ne t’avise SURTOUT PAS de transférer des fonds de notre compte commun au tien ! Je m’en contre fiche que ta PUTE ESPAGNOLE ait besoin de soin ou de je ne sais quoi ! ET TU POURRAS LUI DIRE QUE J’AI DIT ÇA ! » Zacharias s’installe à table et se sert un verre de lait : « Ah, Aydan est reparti avec Rita ? » Il supposait que la pute espagnole dont on parlait, c’était elle, et apparemment à raison puisque lorsque sa mère referme la Beuglante avant de l’attacher à la patte de leur hibou elle a l’air de fulminer. De toutes les nanas que son ex-mari s’est tapé, Rita est celle qu’elle apprécie le moins. « Oui, Rita ! Tu devineras jamais la meilleure bibou ! » « Rita est enceinte. » « Rita est enc- Attends attends, comme tu as su ? » « Je l’ai deviné à ton air profondément touché m’man. » Julie s’asseoit en face de lui et enfouit sa tête dans ses mains : « Mais quel con ! » « Moi ? Ou Aydan ? » « Ton père, mon bibou, je n’irais pas dire ça de toi. » Il hoche la tête d’un air dubitatif en tartinant sa tranche de pain de pâte chocolatée. « Il l’a mise enceinte, à son âge… » « Joan va être contente d’avoir un petit frère ou une petite sœur. » il dit, détaché. « Oh ! Vous ne risquez pas de le voir, le bébé ! Tu sais où ton père… » « Aydan. » il la corrige sans lever les yeux de son pain qu’il tartine consciencieusement « Oui oui, Aydan mon bibou… Enfin, vous ne risquez plus de le voir. Pas plus que Rita et le futur bébé. Il a fui ! S’est barré du pays ! Comme ça, il a filé en Espagne ! » « Vu la situation, c’est ce qu’il y a de plus malin à faire. » note Zacharias en mordant dans sa tartine « Dumbledore est mort, le Premier Ministre est débordé, les Mangemorts se sont de nouveau enfuis d’Azkaban — c’est une prison ou bien un club de vacances ? Moi je pense que si on me donne l’occasion je pars aussi. » Julie le dévisage un instant « Tu ne penses pas ce que tu dis bibou, tu ne nous laisserais pas moi ta sœur et Tatie. » « Bien sûr que non ! On partirait ensemble. Bon Joan crisera, c’est certain mais on pourrait aller… N’importe où sauf en Espagne. Au Canada par exemple. » « Au Canada ? » « Je connais une fille qui y habite, apparemment c’est sympa. Et le hockey sorcier ? Sympa aussi… » Sa mère soupire, Zacharias garde son ton détaché mais au fond il aimerait bien… qu’ils partent tous les quatre. Il n’aime pas vraiment la tournure que prennent les choses. Il commence à se dire qu’il ne retournera sans doute pas à l’école pour cette année, et il tentait de monter un plan pour persuader Joan de laisser tomber elle aussi. Ce qu’il fallait avant tout, c’était qu’ils puissent rester tous les trois ensemble. Il était bien content que son père se soit barré, ça fait un abruti de moins à se soucier.



Dernière édition par Zacharias Smith le Mar 18 Oct 2016 - 22:42, édité 30 fois
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Stare at the sun

(7 octobre 1997 - 17:30) « Hey, le mioche ! » Zacharias sait que ce n'est pas lui qu'on interpelle, pourtant il se retourne, par instinct voyeurisme primaire, parce que si une part de lui voulait consciencieusement ignorer tout ce qui pouvait se passer dans sa vision latérale, une autre part de lui désirait savoir. « Ouais, c'est à toi qu'jcause ! » Il reconnait la voix de Vincent Crabbe, pas comme si la brute avait beaucoup parlé en sept ans, mais il se rattrapait depuis septembre. Le régime des Carrow lui réussissait : son teint était plus plus clair et ses yeux bien plus réjouis. La victime désignée était un gamin que Zacharias ne voyait que de dos. Quand il se retourna, il vit d'abord l'écusson jaune de sa maison avant de reconnaître Tim. Timothy Williams, le petit frère d'Oswell. Albane Oswell.
« Tu gardes un œil sur lui ? Ok ? » Il ne lui devait rien, à Oswell. Il ne voyait pas pourquoi cette petite demande, lâchée comme une information pas si importante sur le quai du train, le taraudait avec autant de force. Il ne savait même plus ce qu’il avait répondu. Certainement quelque chose de cinglant, ou de condescendant. Du genre « Est-ce que ça c’est la tête d’un baby-sitter selon toi ? », il n’avait pas du dire oui à haute voix. Il n’aimait pas s’engager. Mais il avait hoché la tête, certainement, avec son demi sourire suffisant. « Je sais bien que toi et les tiens ne peuvez pas vous passer de moi. » « Smith, je suis tellement heureuse de savoir que je n’aurais plus à te supporter à partir de maintenant, tu n’as pas idée… » Il avait haussé les épaules, elle était partie en poussant son chariot et il avait rejoint sa mère et Joan. « Tu gardes un œil sur lui ? Ok ? » Ok ? Il lui devait quoi à Albane après tout ? Juste quelques années de bavardages (si on pouvait appeler bavardages leurs échanges souvent sarcastiques dans la salle commune), quelques années de petites tapes dans le dos (si  on pouvait appeler ainsi les brefs témoignages d’affection qu’Oswell lui démontrait parfois lorsqu’ils se croisaient dans les couloirs entre deux cours), quelques années de débats (si on pouvait appeler débats ces discussions où ni l’un ni l’autre ne voulait se départir de ses positions et campaient sur ses décisions sans en démordre pendant plusieurs heures sans problème)… Que devait-il à Albane Oswell hormis quelques bons souvenirs, épars dans tout un cycle scolaire ?
Il avait fait quoi ce crétin ? Du haut de ses douze ans ? « Tu dis pas bonjour quand tu croises ma route ? » Smith avait largement ralenti le pas, il n'y avait qu'eux trois dans le couloir et Crabbe était tellement bouffi de bonheur de pouvoir ainsi martyriser un petit qu'il ne le voyait même pas. « Tu me dis pas bonjour, jte dis pas bonjour. » fut la réponse, simple et sèche de Tim. Smith serre les dents, ils les fabriquaient où ces spécimens ? Tout à fait le même style que la grande soeur. Crabbe avait sorti sa baguette et Zacharias s'immobilise complètement, à l'autre bout du couloir. Il ne pensait pas qu'un jour Crabbe l'abruti puisse lui faire peur rien qu'en dégainant sa baguette mais le mastodonte s'était découvert des talents dans le lancé de Doloris. Et il n'avait pas vraiment envie de voir les choses dégénérer jusque là.
« Tu gardes un œil sur lui ? Ok ? »
Il passe un instant sa main dans ses cheveux, frottant le cuir chevelu avec force, comme s'il tentait d'en expulser l'idée suicidaire vant de finalement renoncer. Accélérant le pas, sans toutefois se précipiter il se rapproche du duo, juste au moment où Crabbe commençait à perdre patience : « Tu sais ce que je vais te faire sale bébé ? » « Il n'y a rien à faire... »  intervient Zacharias, heureux de constater qu'il garde son timbre de voix habituel, celui qui signifie oh par Helga, comme tu es con « Il va te dire bonjour et tout va bien se passer, d'accord ? » « J'tai sonné Smith ? » « Je passais par là et je me disais que c'était dommage qu'une telle situation dégénè- » « Essaye pas de m'embobiner avec tes longues phrases, toi aussi jpeux te retourner un sort dans les dents, tu débiterais beaucoup moins. » Smith répond à la menace par un sourire crispé, il pose sa main sur l'épaule de Timothy. « Allez vient, on y va... Excuse toi et on y va. » « Je m'excuse pas ! » s'offusque le gosse « J'ai pas de raison de m'excuser, c'est lui le... » Zacharias ne saisit pas le mot que Tim cracha à Crabbe et c'est fort probable que le concerné non plus mais la compréhension n'était pas nécessaire pour savoir que c'était sans doute insultant. De son gros poing Crabbe saisit Timothy par le col et le soulève : « RÉPÈTE ÇA ! » il rugit, alors que le gosse perd soudain de son assurance. « Lâche-le, c'est bon, Crabbe c'est un gamin. » « Ta gueule Smith ! Ou toi aussi jte refais le portrait. » Il enfonce la pointe de sa baguette dans la gorge de Tim qui gagne quelques ton de blancs sur ses joues.
« Tu gardes un œil sur lui ? Ok ? »
Il avait le choix. Il pouvait tourner les talons encore. Tim se prendrait un Doloris. Il avait un peu cherché la merde il fallait dire. Sa soeur aurait fait exactement la même chose.
« Ok ? »
À son tour il sort sa baguette et un sort d'expulsion secoue Crabbe qui lâche Tim avant de se retrouver projeter contre le mur le plus proche. « SMITH ! » il gueule alors que Zacharias attrape le bras de Timothy pour l'entraîner avec lui, en courant, dans le couloir. « SMITH PUTAIN ! » Ne te retourne pas.

(07 Octobre 1997 – 20h) Il n’a pas très faim et pourtant il remplit son assiette. Il aurait bien aimé rester dans le dortoir mais les Carrow n’aimaient pas que des élèves ratent le dîner ; la fratrie aimait pouvoir garder la mainmise sur tous leurs moutons. Il est assis vers le milieu de l’immense table des Poufsouffle, sa place habituelle. Ses camarades, assis à coté de lui, ne lui parlent pas. Comme s’ils savaient que Zacharias n’était pas d’humeur à bavarder. Il avait le nez baissé sur son ragoût et de fait il fut le dernier à remarquer l’agitation.
Une bien maigre agitation à vrai dire, simplement deux personnes qui se levaient et qui s’avançaient. Mais ses deux personnes étaient Amycus et Alecto Carrow et tous les élèves de Poudlard avaient appris à guetter leur moindre faits et gestes à la manière de proies qui gardent toujours l’inquiétant prédateurs dans leur champ de vision. Ce sont les soudains murmures de ses voisins qui le tire de sa contemplation gastronomique. « Ils viennent vers nous ? » « J’espère pas… » « T’as fait une connerie toi ? » Zacharias redresse la tête, un aiguillon d’anxiété lui perçant la poitrine. En effet, le duo infernal se rapprochait de leur table et plus particulièrement de leur emplacement à eux. Un silence de mort s’était abattu dans la Grande Salle. Zacharias se surprit à fermer les yeux. Je vous en prie, je vous en prie… « Smith ! » La voix aiguë et désagréable de la sœur tombait comme un couperet alors que l’unique syllabe de son nom résonnait contre les hauts murs de la Salle. Il y eut un léger mouvement sur le banc et bientôt ses camarades les plus proches s’étaient écartés de lui. Il ne sait pas où il trouve assez de courage pour relever la tête vers les deux Mangemorts : « Oui professeur ? » il demande, le plus poliment qu’il lui était possible. « Dans mon bureau. Maintenant. » Il déglutit ; lorsqu’il bouge sa main de la surface de la table il laisse une trace humide de transpiration. « J’ai… fait quelque chose ? » « J-j’ai fait qu-quelque ch-chose ? » Elle l’imite toujours de cette voix insupportable, à la table des Serpentards quelques ricanements s’élèvent. Zacharias sent la sueur glacée couler le long de son dos, sous son uniforme. Et c’est la main d’Amycus qui s’abat sur la table, violemment : « Depuis quand on pose des questions : lève ton cul et magne toi Smith. » Il ne crie pas mais c’est suffisant pour Zack qui hoche la tête, et se lève lentement du banc. Son regard aperçoit Timothy, un peu au fond. Il a les yeux rivés sur la table. Comme beaucoup d’élèves de sa maison. Il fait un pas en avant, sans savoir comment il parvient à accomplir un tel exploit. Il a l’impression que ses os se sont transformés en pierre, que son sang s’est glacé.

(07 octobre 1997 – 23h) « C’est décevant Smith, on pensait que tu étais un garçon raisonnable. » « Raisonnable. » « On pensait que tu te montrerais plus coopératif. » « Coopératif. » « On pensait que peut être on aurait pas trop à cogner. Si on aurait su, on t’aurait emmené direct aux cachots. » « Aux cachots. » Le frère qui martèle chaque mots de sa sœur, la sœur qui fait d’atroces fautes de syntaxe et surtout un Zacharias trop épuisé pour ne serait-ce qu’imaginer reprendre la grossière erreur de concordance des temps. Ce qui était un signe. Ses yeux accrochent parfois les aiguilles de la montre de Carrow mâle, il sait que ça fait trois heures qu’il est là. Et il sait que ça fait deux heures qu’il a renoncé à faire des phrases cohérentes. Alecto s’était absenté pendant une longue demi heure, le laissant juste entre les mains de sa brute de frangin. Il se réjouissait (si on pouvait utiliser un tel mot dans ces circonstances) de ne rien avoir avalé, au moins il n’avait rien à vomir. Parce que son ventre s’était retourné un nombre incalculable de fois. Il était assis sur le sol, dos contre le mur, les jambes pliées jusque sous son menton ; ses bras entouraient ses genoux, comme s’il tentait inconsciemment de se protéger. Il essayait de se concentrer sur le décor, sur le bureau d’Alecto, sur les rideaux qui masquaient la fenêtre, sur une peinture suspendue au mur en face. « Pas comme si on te demandait beaucoup, hein ? » « On veut juste que tu lâches le nom du gamin qui était avec toi. » « Juste son nom, et ensuite on te laisse repartir. » Crabbe était trop bête pour avoir reconnu Tim. S’il en avait eu la force, Zach en aurait certainement rit. Mais la situation ne s’y prêtait que très moyennement. Il reste silencieux et se concentre sur la peinture.
C’est une belle femme, en robe victorienne assise dans un grand fauteuil, elle a un livre entre les mains. Elle fait semblant de le lire. Elle fait semblant seulement, puisque depuis que Zacharias était entrée il la voyait lancer des œillades inquiètes par-dessus la couverture de son ouvrage. Il voyait la peinture de ses jointures blanchir, là où elle serrait davantage le livre, sous l’effet de l’énervement. C’était une belle femme. Avec de longs cheveux bruns.
« On l’a rendu muet ou bien ? » « C’est ce qu’on va voir. Crucio ! » Le hurlement vomi par Zacharias alors que le maléfice le heurte une nouvelle fois suffit à les rassurer sur l’état vocal de leur élève. Mais pour la forme ils font durer le plaisir plus que nécessaire. Et quand la sœur lève le sort, Zach à du mal à reprendre son souffle. Couché par terre, il a les bras et les jambes encores agités de spasmes irrépréssibles. Mais je ne mérite pas ça ! Il se rend à peine compte qu’il continue de gémir, couché sur le dos les larmes coulent de ses yeux pour glisser à ses oreilles. Il a l’impression qu’on lui a explosé les tympans, qu’on lui a explosé la tête. Mais… je ne mérite pas ça. Je n’ai rien fait. Pour-pourquoi on me fait ça ? Les silhouettes des Carrow au dessus de lui sont floues, en revanche la pointe de la botte d’Amycus qui vient le cueillir au flanc n’est pas flou pour deux noises. Ses légers gémissements sont interrompus par un cri plus fort alors qu’il se recroqueville. Alecto éclate de rire.  Est-ce que j’ai été particulièrement insolent ? Non. J’ai juste empêché une brute de faire du mal au frère de mon amie… « Toujours silencieux… » constate la voix, lointaine, d’Amycus. « Une autre petite dose… » Son cri est plus rapide que tout le reste, sa conscience, son orgueil… tout le reste. C’est juste le cri de ses nerfs, le hurlement de ses muscles. « Non… Non ! NON ! Pitié… je vous en prie… » « Ah, enfin, ça commence à devenir causant. » ricane la sœur « Vas-y quand même Amycus. Ça ne peut pas faire de mal. » Le frère s’éxécute et une nouvelle vague de douleur submerge complètement le corps de Zacharias.
J’ai rien fait. Mais j’ai rien fait ! C’est injuste… Ses cris s’arrêtent, sa voix se brise et ses hurlement deviennent silencieux, rentrent dans sa gorge et l’étouffe. Lorsque la baguette d’Amycus se relève il est à demi bleu. Un coup de pied dans le visage semble lui ouvrir par procuration ses poumons et il aspire difficilement l’air surchargé de cris. Je veux juste que ça s’arrête. Ils continueront, ça ne les dérange pas. Pas comme si quelqu’un allait leur dire quelque chose. Ils continueront jusqu’à ce qu’il perde la tête. Il se redresse lentement, du sang coule de sa bouche sur son menton, il n’a pas le courage de l’essuyer.
La belle femme aux longs cheveux noirs de la peinture le regarde. Puis lui fait un signe de tête. À lui, ou bien dans le vide. Il ne sait pas trop, ne peut pas savoir. Je veux pas qu’ils recommencent. Il ouvre la bouche et sent un goût de fer sur son palais. Je ferais tout pour qu’ils ne recommencent pas. Déjà à genoux, une quinte de toux le plie en deux. Je ferais tout pour que ça ne recommence pas. « C’est… Timothy. Timothy Williams. Un deuxième année. » il lâche, sans regarder aucun de ses bourreaux. Il entend presque leurs sourires satisfaits. « Est-ce que je peux… retourner dans ma chambre ? » « Non. » lâche Alecto « Tu vas passer trois jours aux cachots, pour avoir lancé un sort dans les couloirs. Et ensuite tu pourras retourner dans ta chambre. » Zacharias s’en moque, il veut juste qu’on arrête de le toucher, de le torturer, peu importe où il se trouve. Alecto se rapproche de lui et passe sa main dans ses boucles noires, avec un sourire carnassier. « C’est bien Smith. Snitchy Smith. » Elle lui assène une claque avant de finalement s’écarter. Une claque qui balaye beaucoup de chose. Dont la capacité de Zacharias, qui lui avait pourtant semblé inaliénable, de pouvoir soutenir un regard plus de trois secondes.


(1 mai 1998) « Joan ! Où tu crois aller comme ça ? » « Toi, où tu crois aller Zacharias ? » « Euh… tu n’as peut être pas entendu lorsque Mc Gonagall a dit que pour quitter le château c’était par là ! » « Euh… » elle répond exactement sur le même ton « Toi tu n’as peut être pas entendu lorsqu’elle a dit que ceux qui voulait participer devait se regrou- » Il l’attrape par les épaules alors qu’elle se débat. « Putain lâche moi ! » « Je ne vais pas te laisser ! » « Casse toi si tu flippes, moi je reste ! » « Non non non ! Tu crois que tu peux rester mais à l’instant où tout aura commencer, tu regretteras. Viens avec moi Joan ! » « Tu dis ça parce que toi tu te pisses dessus, mais je ne suis pas TOI Zach ! » « T’es pas majeure ! Je ne vais pas te laisser crever ! » « Lâche moi ! » « Joan ! » « LÂCHE MOI PUTAIN ! » Une silhouette les rejoint, Zacharias reconnait le professeur Mc Gonagall, il la supplie à demi : « Professeur ! Professeur, s’il vous plait… Dites lui, dites à ma sœur qu’elle ne peut pas rester ! » La directrice adjointe de l’école s’arrête à coté d’eux, ses yeux perçants les détaillant brièvement depuis derrière ses lunettes écaillées. « Smith ? Vous n’êtes pas majeure, écoutez donc votre frère et partez avec les autres. » « Mais profe- » « Pas de discussion, nous n’avons pas besoin de jeunes élèves à devoir protéger, filez ! Et tout de suite ! » Joan tape du pied par terre, comme une enfant et hurle un instant avant de finalement courir rejoindre la file d’élèves à évacuer. Zacharias se sent rassurer, elle n’a que quinze ans, elle se serait faite massacrée. « Et vous Smith ? Vous restez ? » Il sursaute et croise le regard du professeur, il a l’impression qu’elle le juge, qu’elle le méprise, comme si elle connaissait déjà sa réponse. « Je… ne peux pas laisser ma sœur toute seule. Il faut que je la ramène à la maison. » « Les elfes pourront s’en charger. Vous faisiez parti du petit groupe de Potter lorsque vous étiez en cinquième année non ? » « Oui mais… » Qu’on ne lui rappelle pas ça. Qu’on ne lui rappelle pas qu’il les avait fréquenté ces gens là. Ces Potter, Weasley et Granger. Ces Londubat, Lovegood et encore Weasley. Ces Finnigan, Corner. Ces gens qui avaient passés l’année scolaire à se faire tabasser mais qui repartaient à l’assaut. Ils avaient tous disparu, un à un. Zacharias savait qu’ils s’étaient planqués. Il savait même où ils s’étaient planqués. Il n’était pas du genre à oublier la Salle Sur Demande. Il avait peut être été avec eux, mais il n’était pas comme eux. Désolé professeur, désolé mais moi je ne peux pas. « Je… professeur laissez moi partir s’il vous plait. » « Vous savez lancer des sorts Smith. » « Mais… MAIS LAISSEZ MOI ! » Dans le vacarme qui les entourait, personne d’autre que Mc Gonagall ne l’entendit. « Je suis pas un Gryffondor moi, je suis pas prêt à aller me faire tuer pour l’honneur moi ! Je ne veux pas mourir moi ! J’en ai assez ! » Il la pousse en arrière. « Vous êtes professeur ici, c’est votre rôle de nous protéger et qu’est ce que vous avez fait cette année ? Strictement rien ! Vous n’avez rien fait et on devait se protéger tout seul ! Vous n’avez aucune idée de ce que j’ai du faire pour m’assurer que moi et ma sœur on ne soit pas bouffé vivant par vos connards de collègues ! Et maintenant quoi ? Maintenant vous me demandez de me battre ? Mais ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE PROFESSEUR ! » Il fait quelques pas en arrière. « Occupez vous de votre école, puisque vous vous foutez des élèves qui vivent dedans. » Et il lui tourne le dos pour rejoindre sa sœur. D’un coup d’épaule il bouscule une première année apeurée avant de finalement rattraper Joan, vers le début de la file. Sa sœur le regarde et finit par attraper sa main et la serrer fort : « Zach… t’as raison. Maman serait trop mal si tu ne revenais pas. Et Tatie aussi. » Moi, je serais mal si tu ne revenais pas. Si je ne revenais pas. Je ne veux pas qu’on meure ici. « Tu leur diras bien, hein ? Que je les aime ? » Puis elle exerce une dernière pression sur sa main avant de filer.

(03 mat 1998) Cela faisait bientôt un jour complet que sa mère n’avait pas ouvert la bouche. Elle ne bougeait pas de sa chaise inconfortable, à faire face à la table, à faire face au vide. C’était mieux de ne pas l’entendre, plutôt que l’interminable flot de reproches qu’elle avait servi à son fils sans interruption après son retour à la maison. Zacharias s’en voulait suffisamment sans rajouter en plus la culpabilité que lui vomissait sa mère. (« Jeune Maître ? Il faut prendre la main de Fish. » « Attends, ma petite sœur… elle a filé je dois aller la chercher. » « Jeune maître, il faut prendre la main pour partir, pas de temps pour chercher quelqu’un. ») Elle avait filé, comme ça et avait disparu. Il l’avait vu monter les escaliers. Elle pouvait être n’importe dans le château : la chercher… la trouver surtout relevait de l’impossible. Et après ce qu’il avait fait, demander de l’aide à Mc Gonagall lui paraissait hors de question. Et seul… il n’avait pas le temps. Les Mangemorts allaient arriver, les Carrow allaient revenir et ils ne feraient pas de quartier. (« D’accord… emmène moi loin d’ici. » « Fish fait ce qu’on lui ordonne. ») Lui s’était douché, avait troqué son uniforme d’école contre ses vêtements de vacances. Sa mère n’avait pas fait de remarque sur les traces bleues qui marquaient ses avant bras quand il était sorti en T-Shirt de la salle de bain. Tatie Rachel, elle, l’avait dévisagé en silence visiblement inquiète. Il s’était assis non loin d’elle, lui aussi attendait maintenant. (« Comment tu as pu ? Comment tu as pu Zacharias ?! » « Elle s’est échappé, j’ai voulu la chercher mais c’était trop tard. » « Ta sœur ! TA SŒUR ! Elle est où maintenant ! Tu aurais du lui courir après ! Tu aurais du la ramener ! » « Je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas maman… Maman, je suis désolé, je voulais mais… » « C’est toi l’aîné ! C’était à toi d’être la-bas, pas à elle ! PAS A ELLE ZACHARIAS ! Si elle meurt… Ma petite fille, mon bébé… Et si elle meurt ? Je deviens quoi ? ZACHARIAS ?? ») Il l’avait laissé hurlé, n’avait pas réagi lorsqu’elle l’avait secoué, lorsqu’elle l’avait giflé. C’était une chose de se faire traiter de lâche par ses camarades, c’en était une autre d’entendre sa mère le lui dire. Finalement elle avait suffisamment pleuré, hurlé et tempêté. Elle n’avait plus rien dit. Elle s’était juste assise. Tatie Rachel l’avait entouré de ses bras un moment, l’embrassant et la berçant doucement. Le silence s’était installé, troublé seulement par le cliquetis des bracelets de Rachel et par le sang qui battait aux oreilles de Zach. Il savait, au fond de lui, que sa mère avait raison : il aurait du être là bas. L’attente et le silence furent brisés par des coups à la porte.
Julie sursaute et se redresse. Rachel cesse de jouer avec ses bracelet. Zacharias se lève à son tour. « Laisse, je… je vais y aller. » Il se dirige vers la porte et l’ouvre. Son souffle reste coincé dans sa gorge. C’est Joan. Tenue à l’épaule par un type que Zacharias n’a jamais vu. « Jvous la ramène. » Joan restait silencieuse, les yeux fixés au sol. « Elle a été pardonnée, pour sa prise de position. Mais qu’elle se tienne à carreaux. » Zacharias n’arrivait même pas à trouver quelque chose à répondre, il se contente de tendre la main pour prendre sa sœur par le bras. Elle est vivante. « Parce que la prochaine fois, elle y passe directement. C’est clair ? » « Très… très clair. Merci. » Le type pousse Joan en avant puis repart dans un craquement sonore. Zach touche la joue de sa sœur qui se dérobe. Sa voix est pleine de hargne : « Merci ? Tu lui as dit merci ? » Zach recule d’un pas « Joan… tu es viv- » « Tu n’as aucune idée de ce qui s’est passé là bas Zacharias ! » elle hurle, sur le pas de la porte « Absolument aucune idée ! Tous ces gens… morts et toi ? Toi ? Tu remercies ce type ? Pourquoi pas lui embrasser ses pompes tant que tu y es ?! » « Joan ? Mon bébé, ma chérie ? C’est toi ? Zacharias ? C’est Jo ? C’est ma Jo ? » L’arrivée de leur mère empêche Joan de se jeter à la gorge de son grand frère, elle laisse Julie l’étreindre sans protester. Elle ne doit plus faire de faux pas. Mais quand on voyait le regard qu’elle lui lançait, visiblement la seule chose qu’était prête à faire Joan, c’était un pas de travers.


(5 février 2001) « Mais… comment tu peux accepter de faire ça ? » Joan crache par terre, Zacharias lui donne un coup dans l’épaule, assez fort. « Fais pas ta connasse ! Tu sais très bien pourquoi je fais ça. » « Mais tu as vu comMENT TU ME PARLES ? » « Oh, pitié Joan, ta gueule ! C’est à cause de toi que je me retrouve là dedans et toi ? Tu viens me faire la morale ? Mais PITIÉ ! » « … de ma faute ? DE MA FAUTE ? JE NE T’AI PAS DEMANDÉ D’AIDE QUE JE SACHE ! » « Oh, pardon d’être intervenu, sans moi à cette heure tu serais soit morte soit enfermée à AZKABAN ALORS TU POURRAIS PEUT ÊTRE FAIRE PREUVE DE GRATITUDE AU LIEU DE ME CRACHER DESSUS ! » « Ça te permets de mieux dormir le soir ? De penser ça ? » Zacharias lui retourne une gifle qui la renverse à moitié. « J’AI FAIT ÇA POUR TOI ! ALORS NE ME JUGE PAS ! » Joan se relève lentement, en passant sa main sur sa joue rougie. « Ouais… » elle crache « Tu l’as fait pour moi… mais toi et moi on sait très bien que tu n’as juste pas le cran de t’opposer à eux. Tu aurais fini à cette place, en train de nettoyer derrière eux, en train de faire leur sale boulot, en train de récurer le sol avec tes genoux, que je sois là ou non. »
Il avait rappliqué le plus vite possible au Ministère, dès qu’il avait appris que sa sœur s’était faite chopée pour on ne savait quelle connerie. Mais quelle conne ! Et sa mère qui en avait fait une crise de nerf… Il était obligé de tout faire. Il avait du jouer des pieds et des mains, surtout des suppliques pour finalement réussir à entrevoir le responsable des Râfleurs. Il était un temps où il en fallait beaucoup pour impressionner Zacharias qui, lors de son premier jour à Poudlard, n’avait fait qu’hausser vaguement un sourcil en apercevant le décor enchanteur. Mais ce temps était révolu, avait été balayé à grand revers dans la face. Maintenant un simple haute silhouette le rendait méfiant, inquiet, et Isaiah Davis était bien plus qu’un simple grand monsieur. Zacharias avait marmonné quelques paroles pour expliquer la situation, avait du jurer de sa bonne fois un grande nombre de fois, tout en sachant pertinamment que Davis devait scanner ses pensées pour vérifier sa bonne foi. Qu’est-ce qu’il devait y trouver ? Était-il seulement de bonne foi lorsqu’il assurait qu’il était fidèle à l’idéologie du Magister ? Au moins, ce que pouvait très certainement sentir le legilimens, c’était que Smith était bien trop effrayé pour tenter la moindre chose. Quelques minutes plus tard, il se retrouvait à un autre niveau, enfermé dans une salle, en attendant qu’on lui emmène sa sœur.
Il passe sa main sur ses yeux pour essuyer les larmes qui commençaient à monter. « Eh bien si ça ne te plait pas Joan, j’en suis navré. Désolé de ne pas être un héros rebelle. Désolé de ne pas être Potter ! J’essaye juste de faire ce qu’il faut pour rester en vie, pour que tu restes en vie. Et maman aussi. Mais visiblement ce n’est pas assez pour toi, ce n’est assez pour personne. » Il se laisse tomber dans son canapé, les dents serrées « Vas faire ta conne si tu veux. Et fais toi choper. Promis je n’interviendrai plus. Vas te faire tuer, vas nous faire tous tuer. Et après dis que c’est moi l’égoïste. Vas-y. Je m’en branle. Je m’en contre branle. » Il débouche sa bouteille de whisky déjà à demi entamée et en descend une gorgée.
« On l'a trouvé en train de distribuer des tracts. Anti-gouvernement. Tu sais que pour ça, elle mérite la taule. » Zacharias tordait nerveusement ses mains alors qu’en face de lui Joan gardait les yeux fixés sur ses genoux. « Je… je comprends. Mais vous savez elle est jeune. Je peux vous promettre qu’elle ne recommencera plus. » « Si elle est enfermée, c’est certain qu’elle ne recommencera plus. On ne peut pas se permettre d’avoir des petites délinquantes qui traînent dans les rues et incitent à la révolution, hein ? » Smith déglutit « Parfaitement, parfaitement mais… Joan est… perturbée. Elle a du mal à se faire à toutes ces nouvelles choses. Laissez moi la ramener à la maison, je la… » « On l’a déjà bien sermonnée. » ricane l’homme avec un petit coup sur l’épaule de Joan qui crispe Zacharias « N’empêche qu’on ne peut pas laisser les gens partir comme ça juste parce que le frangin vient le demander. » À ce moment là, Zacharias avait joint les mains « Je ferais tout ce que vous voulez. »
Elle pleure aussi maintenant, Joan. Elle craque et fond en larme, elle vient s’asseoir à coté de lui, lentement se penche pour poser sa tête dans le creux de son épaule. « Je suis tellement, tellement désolée Zach. Je suis perdue. Je les hais, je les hais tellement. » Elle s’accroche à son cou et il sent ses larmes couler contre son cou, sur sa peau. Il ne la repousse pas. Mais il ne lui rend pas son étreinte. « Ils ont… tué Colin. Ils ont tué tellement de gens, des gens qu’on connaissait. Ils ont… fait ces choses atroces. Et toi. Te vois… ramper à leurs pieds je… » elle a un hoquet, le serre encore plus fort, le forçant à la serrer contre lui en retour. « C’est insupportable. Je sais que tu le fais pour moi et pour maman mais… » Elle se tait un instant « Je vais me tenir à carreaux. Je ne vais rien faire pour te mettre dans la merde. Je te le promets. » Il sent ses lèvres bouger contre son cou avec qu’elle parle « Je suis désolée, je suis tellement désolée. Je te promets… je ne ferais plus la conne. » Il ne répond pas, reprend sa bouteille et ravale une gorgée.



Just for kicks all by myself  I Lose track of time
So I might be past my prime

(11 mars 2001) « Hey Smith, tu comptes rester là toute la journée ? T’es sensé taffer, pas rester planqué dans les vestiaires comme... Tu fous quoi là d’ailleurs ? » Zacharias relève la tête vers son collègue, Andrew Appleton, 34 ans, célibataire et on ne se demandait pas pourquoi. C’était un connard. Et c’était un connard qui s’assumait parfaitement. Quand il voit le visage de Zach, il éclate de rire. « Oh p’tain qui t’as refilé ce cocard, que je lui paye un verre ? » Il se rapproche : « C’est McQueen hein ? Depuis le temps qu’elle a envie de t’en coller une. » « C’est pas McQueen, pauvre con. » Marianne McQueen, c’était leur boss à tous les deux, et au troisième larron, Copper. Et fallait pas la faire chier. Malheureusement pour lui, il semblait que la simple vue de la gueule de Zacharias suffisait à la mettre de mauvaise humeur. Appleton ne parait pas entendre sa réponse, il fait un geste vers la porte du vestiaire en riant : « Hey hey ! Colin, viens voir, regarde ce que Smith s’est pris dans la gueule ! » Et voilà l’autre camarade qui se ramène, un peu plus jeune qu’Andrew, 30 ans tout au plus, pas spécialement intelligent mais très doué pour les clés de bras. Il n’aimait pas grand monde, Zacharias n’était pas sur liste des heureux élus qui pouvait se permettre d’échapper à son mépris et à ses remarques insultantes. « Si ça avait été moi, ce serait tes deux yeux que t’pourrais pas ouvrir. J’fais pas le travail à moitié. C’est McQueen qui t’a fait ça ? Depuis l’temps qu’elle nous dit qu’elle veut t’en foutre une… » « Ravi de voir qu’au moins vous vous accordez sur quelque chose. » il marmonne en passant de nouveau sa main sur sa paupière noire « Et non c’est pas McQueen. C’est Spinnet. » Copper s’étouffe à moitié « C’est un… rebut qui t’a cogné ? » Andrew est obligé de s’asseoir tant il rit. « Oh p’tain, p’tain y a qu’à toi que ça arrive. Un rebut p‘tain. Trop fort. On devrait la relâcher pour service rendu, sa dette est payée. » « J’avoue j’en reviens pas. Spinnet ? La hargneuse ? Elle t’a pas raté la pute. » « Merci les mecs… votre soutien est dûment noté et apprécié. » « Arrête avec tes grandes phrases Smith, tu sauves pas la face, tu t’es fait cognée par une nana qui n’a même plus sa baguette. » « Je sais que c’est compliqué pour toi de comprendre Copper, mais on n’a pas besoin de baguette pour cogner. » Colin se rapproche dangereusement de lui, soudain énervé « Jvais t’montrer que j’comprends très bien comment on fait pour cogner sans baguette, dis adieu à ton œil gau- » « C’est quoi ce foUTOIR ? » hurle soudain une voix. Andrew se relève tout de suite et Colin s’écarte de Zacharias. Et Marianne McQueen fait son entrée dans les vestiaires. C’était une petite femme, mais elle n’avait pas besoin de faire 1m80 pour impressionner les personnes autour d’elle, son regard suffisait. Elle tenait le manche de sa baguette comme on tenait un fouet et Zacharias l’avait déjà vu s’acharner sur des prisonniers… ce n’était pas beau à voir. Quand elle criait, ce n’était pas mieux. « Bande petits branleurs ? Vous croyez que la racaille dehors va se dresser toute seule ? Foutez moi le camp de là avant que je m’énerve et que je décide de retenir votre sal- oh putain. » elle venait de voir la tête de Zach « C’est glorieux ça Smith. Allez, lequel de vous deux lui a fait ça ? Si c’est pour le frapper que vous vous êtes réunis ici, je vous pardonne. Depuis le temps que je veux lui en coller une… » Ils s’étaient donnés le mot, c’était pas possible autrement. « C’est pas nous boss. C’est une des rebuts. Spinnet. » Ça la fait bien rire aussi puis d’un geste elle ordonne à Zach de se relever « Bon, ben écoute la Spinnet… Tu vas aller lui faire payer ça ok ? Faut pas que tu les laisse te frapper sinon t’es pas sorti. Montre un peu qui est le chef ici ok ? T’es trop sympa avec eux Smith. » « Ça se voit que c’est eux qui te domine. » « On sait que y en a que tu connais de l’école, on sait que t’es jeune. Mais maintenant t’es là. Alors arrête de chouiner et redresse toi. » « Ouais… » « Plus de conviction Smith ! Tu vas aller lui faire bouffer ses dents ok ? » « Ouais, jvais faire ça. » « Dans deux semaines, je veux qu’elle n’ait même plus conscience de qui elle est, compris ? Et soigne le travail Smith. Si je ne suis pas satisfaite, tu sais que je te le ferais payer. Amoché ta belle gueule de con… c’est pas un privilège réservé qu’aux rebuts. » Elle lui donne une claque qui se voulait peut être affectueuse mais qui semblait plus bien humiliante qu’autre chose à Zacharias avant de quitter la pièce, suivit des deux autres crétins qui lui lancèrent un dernier regard amusé avant de disparaitre. Il attend qu’ils soient bien tous sorti avant de se rasseoir, plié en deux par l’angoisse qui lui serrait le ventre. Salope de Spinnet, c’était de sa faute aussi ! Et maintenant McQueen n’allait pas le lâcher avant qu’il ne fasser gerber son cœur à l’ancienne Gryffondor. Mais il n’avait pas vraiment le choix.


(24 décembre 2002) « T’étais super… à ton dernier match. Tes tirs… ils étaient impeccables. Le gardien n’avait aucune chance. » Katie lui sourit par-dessus la bougie qui trône au centre de la table. Elle pique le morceau de viande saignante du bout de la fourchette et l’observe avant de finalement l’avaler. « Tu me gratifies de tes remarques maintenant ? » « J’ai été Poursuiveur moi aussi, je te rappelle. » « Haha oui… Et on sait qui était le meilleur sur le terrain, ou bien je devrais dire la meilleure. » Smith manque de s’étouffer sur une pomme de terre. « Qu’est-ce que ça signifie ça ? » Katie éclate de rire et Zacharias sent son cœur se serrer ; il aime tellement la voir rire. Ce n’était pas courant avant… avant mais depuis quelques mois, Katie avait changé. Elle semblait aller… mieux. C’était ce qu’il se répétait en tout cas. « Ça veut dire que lorsque nous jouions l’un contre l’autre, c’était plus souvent mon équipe qui l’emportait que la tienne. » « Je me souviens, lorsque j’étais en troisième année, je vous avais mis cinq buts. Et on a gagné le match ce jour là. » « Celui là ? Quand il flottait ? Mais attends un peu, même votre capitaine avait dit qu’il fallait rejouer le match ! Har- » elle s’interrompt et Zacharias se tend. Ils ne parlent jamais de ça, ils ne parlent jamais de Potter. Il a l’impression que ça ne ferait pas du bien à Katie. Mais éviter de parler de l’école était délicat, alors ça arrivait parfois qu’une conversation dérape. Zacharias tente de rattraper le fil de la discussion : « Enfin… Tu est évidemment meilleure que moi, sinon je serais titulaire dans une équipe au lieu de… » Ses doigts tapotent nerveusement la table  « ne pas être titulaire dans une équipe. » il conclut en piquant une nouvelle pomme de terre du bout de sa fourchette. « Tu devrais essayer Zach. » lui fait Katie  « Ce serait amusant, de jouer dans des équipes adverses. » « Tu me ferais tomber de mon balai, hein ? » « Ce n’est pas très pro ça… » La fenêtre était à demi ouverte et un coup de vent la fait claquer. Le souffle glacé souffle la bougie (vague tentative de Zacharias pour poser une ambiance festive) et les plonge tous les deux dans le noir. « Ah… On va manger le dessert à l’aveugle ? » Encore une fois il entend son rire, même s’il ne la voit pas l’effet reste identique. « Non, attends… » Il prend sa baguette et rallume la mèche d’un sort, referme la fenêtre d’un autre. « Comme ça… » Katie croise les bras sur la table et pose son menton sur ses poignets  « Rend la bleue, Zach. » « Quoi ? » « La flamme, rend la bleue s’il te plait. » Il agite sa baguette et la flamme prend une teinte bleutée. La lumière accentue les traits de Katie, souligne ses pomettes, fait luire ses cheveux. Elle regarde la flamme, Zacharias la regarde elle. Puis il tourne sa tête vers la petite commode , dans le tiroir de laquelle se trouve un petit paquet enveloppé. Il regarde sa montre, il attend minuit avant de lui donner. Il sourit, dans le vide, en pensant à ça. À Katie. L’unique chose positive qui lui soit arrivée ces dernières années. Au sourire de Katie. Il ne savait pas d’où il venait, il ne savait pas comment il était arrivé mais il ne se posait pas trop la question, de peur de découvrir la réponse.

(22 mai 2003) « Sorciers, sorcières ! A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle aile de l’hôpital, nous sommes ravis de vous présenter les innovations médicomagiques sur lesquelles un groupe de médi-expérimages chevronnés a travaillé d’arrache-pied des mois durant. » Pourquoi est-ce qu’il était là ? Un regard à sa gauche, Katie n’est pas dans son uniforme de joueuse mais tous ses vêtements rappellent les couleurs des Harpies ; elle est là parce que ça fait bien, une joueuse nationale. Ça fait des bonnes photos pour les journalistes. Katie avait envie de venir de toute manière. Il l’avait suivi. S’il ne résistait pas à des Mangemorts c’était pas pour résister à Katie. « Tu sais de quelles innovations il veut parler ? » Elle a un mouvement d’ignorance « Aucune idée. Regarde, tu verras bien. » Ah parfait… Il passe ses doigts au col rond de son T-Shirt, mal à l’aise. Il n’aimait pas trop être ici. Ses yeux, nerveusement, passe d’un Mangemort à l’autre. Ils sont tous là, devant. Il les repère, les reconnait. Il n’apprécie pas d’être aussi proche d’eux sans y être obligé. « Tu… voudras rester après la présentation ? » il demande à sa compagne. « On reste pour le concert non ? » Le concert ? C’était dans longtemps… Il soupire, Katie détache un instant ses yeux du Directeur pour le regarder, lui. « Promis, on rentre après. Regarde ce qu’on m’a filé après le dernier entraînement. » Elle glisse dans sa paume un petit sachet, Zach n’a pas besoin de baisser les yeux pour savoir que c’est de l’excess, c’est ce qu’ils prennent le plus. Il lui sourit. « C’est une promesse ? » « Je vais pas me faire tout le sachet toute seule Zach. » Il se penche et l’embrasse à l’instant où on fait venir la Vélane sur l’estrade. Et le baiser se prolonge alors que la magnifique créature se fânait suite à l’échange magique. « Zach… » elle finit par le repousser « Je veux voir ! » La Vélane venait de s’écrouler par terre. « T’as vu ça ? » « Ouais… » Il ne parvenait pas à imiter l’air intéressé de Katie. « C’est incroyable ! » « Ouais… » Elle est trop occupée à regarder le corps de la Vélane qu’une infirmière traîne hors de vue pour noter son manque d’enthousiasme.
Puis il y a un énorme bruit. Un immense fracas. Sa main se referme instinctivement autour du poignet de Katie. Il sent qu’il devient sourd et l’instant d’après prend conscience que le bâtiment s’écroule.


(10 septembre 2003 – 23h) Il écrase le mégot de sa cigarette dans le cendrier. Déjà huit cadavres de clopes gisent là, enfoncés dans la cendre. Ça fait déjà trois heures qu’elle aurait du être rentrée de l’entraînement. Le plat posé sur la table avait refroidi et Smith passait à intervalle régulier sa main dans ses boucles, geste nerveux qui traduisait son inquiétude. Il enroule une mèche autour de son doigt alors que de sa main droite il glisse une nouvelle cigarette entre ses lèvres, c’était l’avant dernière. Espérons que Katie ne traînerait plus… Dehors la nuit était tombée depuis longtemps déjà. Et lorsqu’il a terminé sa dernière clope, il s’attaque à ses ongles. Bientôt son index est en sang. Peut être qu’elle me fait juste faux bond. C’était sans doute la raison. Elle avait du rentrer chez elle après l’entraînement, se prendre une douche et s’était peut être écroulée sur son lit. Si ça se trouve, elle est en train de dormir. Pendant que lui est en train de l’attendre. Je lui en veux pas. Ce serait tout de même un comble, elle représentait plus de 90% de leurs revenus, il serait malvenu de sa part de faire une remarque quant à son comportement. Mais alors qu’il se le répète, il sait qu’il n’y croit qu’à moitié. Si, il lui en veux. Lorsqu’elle ne venait pas, ça lui donnait l’occasion de se poser trop de questions. Zacharias n’était pas un imbécile qui cultivait des illusions sur sa propre personne, il savait très bien quel genre d’homme il était. Mais quelle genre de femme Katie était : voilà une interrogation qui pouvait le laisser réveiller pendant de longues heures.
Cela faisait presqu’un an que ça durait. Un an complet même. Et parfois il doutait de la normalité de cette… attitude. Pas qu’il y ait quelque chose à critiquer dans son nouveau comportement, Zacharias l’appréciait même davantage que l’ancien. Mais il paraissait moins correspondre à la Katie qu’il avait connu. Pas seulement la Katie de Poudlard, celle d’après aussi. Celle qui lui avait retourné une gifle magistrale, il y avait deux ans, après une remarque certainement odieuse de sa part. Celle qui avait finit par être transférée au poste de remplaçante dans son équipe tant sa conscience la torturait et l’empêchait de jouer correctement. Celle qui avait baissé la tête mais n’avait pas fait taire son cœur. Où était-elle passée ? Zacharias la cherchait du coin de l’œil sans vraiment creuser pour la retrouver. Est-ce que je veux vraiment de l’ancienne Katie ? Cette question le hantait. Il avait l’impression que celle avec qui il vivait depuis plusieurs mois était une coquille joliment peinte qui gardait enfermée la vraie flamme Bell. Qu’il lui suffirait de gratter, de donner de légers coups pour qu’elle se brise et disparaisse. Pour qu’elle laisse la vraie revenir. C’était pour ça qu’il évitait à tout prix de parler de Potter, de l’AD, de tout ce qu’ils avaient pu vivre avant. Il ne voulait pas que cette coquille éclate. Ce n’est pas la Katie que j’aime. La Katie qu’il aime, elle n’est pas d’accord avec tout ce qui se passe, la Katie qu’il aime elle a de la rage dans ses yeux, la Katie qu’il aime elle a de la franchise dans son sourire. Mais c’est la Katie qui m’aime. Parce que la Katie qu’il aime ne l’aime pas en retour. La Katie qu’il aime s’énerve quand il parle. La Katie qu’il aime tourne le dos et part.
Qui de la coquille ou de la flamme ?

(11 septembre 2003 – 6h) Les coups contre sa porte le réveille en sursaut, un geste trop brusque de la main renverse le cendrier qui se fracasse au sol, renversant un tas de cendre froide que le parquet. « Putain de merde… » il est mal réveillé, pourquoi est-ce Katie toquait ? Elle avait les clé. Elle ne les avait quand même pas perdues… Et dans tous les cas elle avait une bagu- « Smith ! Ouvre cette porte ! » Il blanchit. Il ne reconnait pas la voix, mais pour parler comme ça c’était au moins un envoyé du Ministère, au pire un Mangemort. « Ou on l’enfonce ! » Il ne doutait pas un seul instant que c’était ce qu’ils feraient. « J’arrive, j’arrive ! » Il retire la cendre qui s’était renversée sur son T-Shirt avant de s’avancer vers la porte. Il la déverouille et l’ouvre, sans même se demander une seule seconde ce qu’on pouvait bien lui vouloir. Sur le palier, éclairés par une pauvre ampoule vacillante se tiennent deux silhouettes encapées. Le plus petit, Zacharias le reconnait pour l’avoir déjà croisé, avec Davis le patron des Râfleurs. C’était un Marqué. Quant à l’autre… dans le doute mieux valait faire comme si. « Vous voulez me parler ? » Il regarde sa montre, ne peut s’empêcher de bailler. « On te dérange peut être Smith ? » la voix qui l’avait interpelé de derrière la porte et qu’il entendait de nouveau était celle du grand. Il nie de la tête : « N- » « T’as mieux à faire peut être ? » « Non… Je vous écoute. » Il commençait à paniquer, c’était très loin d’être normal. Est-ce que c’était une perquisition ? Il avait entendu parlé de descente de Mangemorts chez les particuliers. Mais chez lui ? Il n’y avait rien à voir, rien à prendre. L’unique chose qui avait un tant soit peu de valeur c’était la boussole de balai de Katie. Acheté chez Lawrence Rookwood. Un petit truc, mais quelque chose de précieux, une grosse poignée de gallions. Plus cher que même le canapé lit. « Fais nous entrer Smith. C’est déjà assez dérangeant de devoir venir dans le Londres moldu alors ne nous laisse pas moisir dans le couloir de cet immeuble miteux. » Le Mangemort que Zach reconnaissait sans parvenir à le nommer avait une voix grave qui sèche, il hoche la tête précipitamment et ouvre en grand sa porte pour les laisser entrer. « Je m’excuse pour le… bazar. Je n’attendais pas de vis- » « De la part de personne ? » Zacharias ravale la fin du mot qu’il n’a pas eu le temps de prononcer. Il n’aimait vraiment pas ça. Le petit s’asseoit dans le fauteuil, les mains sur les accoudoirs comme s’il présidait une assemblée tandis que le grand reste debout à sa droite. « De… la part de personne. » il dit, le cerveau encore à demi endormi, sans comprendre l’intérêt de cette question. « Pas même de ta petite copine ? Bell ? » Il déglutit, est-ce qu’ils venaient pour Katie ? Est-ce qu’elle avait fait quelque chose ? Est-ce qu’elle avait finalement craqué ? Oh non… il aurait du aller la chercher en voyant qu’elle ne rentrait pas. « Ne nous mens pas Smith, ou nous le saurons. » Il n’avait pas eu l’intention de mentir de toute manière, cela faisait longtemps qu’il y avait renoncé « Je… si je l’attendais mais hier soir. Elle n’est pas venue. » « Pas du tout ? » Je le saurais si elle était passée non ? Pas comme si l’appartement ne faisait que 30m². « Pas du tout, j’ai supposé qu’elle était rentrée chez elle et qu’elle s’était… endormie. » Il sait qu’il devrait attendre qu’on daigne l’informer mais l’inquiétude qui lui tord le ventre est trop forte « Il lui est arrivé quelque chose ? » « C’est nous qui posons les questions Smith, et toi qui y répond. » Il connaissait la rengaine. « Mais si tu tiens absolument à le savoir, elle a disparu. » « Disparu ? » « Ouais Smith, tu sais quand quelqu’un n’est soudain plus là. » le grand rit, comme s’il était satisfait de lui. Mais Zacharias ne l’entend même pas, le temps que l’information soit correctement assimilée. Comment ça disparue ? Comment ça plus là ? « Nous étions ceux chargés de garder un œil sur elle. Et hier, après l’entraînement nous l’avons perdu de vue. Elle n’est pas chez elle. Nous esperions la trouver ici ou du moins trouver des informations. Alors Smith ? Tu as quelque chose à nous dire ? » Non… il n’avait rien à leur dire. Strictement rien. Il tombait des nues. Il ne comprenait pas plus qu’eux. Où était-elle ? Où avait-elle disparu ? Il ne savait pas. Il ne savait rien. Mais bien sûr ce n’était pas le genre de réponses que ses visiteurs matinaux attendaient.

(11 septembre 2003 – 14h) Il avait compris assez vite que le grand qui accompagnait le petit Mangemort n’avait pas la Marque. Lui il était là un peu comme bras droit. Le duo classique : les muscles et le cerveau. Il avait eu le droit à six longues heures en tête à tête avec ces muscles et ce cerveau. Comme il l’avait prévu répondre qu’il ne savait rien ne leur avait pas fait très plaisir. (« Tu crois qu’on va te croire ptit con ? Ta nana se barre sans te prévenir ? Tu crois qu’on va avaler ça ? » « Il faut que tu comprennes Smith que si nous remettons pas la main sur elle nous devrons… passer notre frustation sur quelqu’un d’autre. » « Et t’es tout indiqué pour le rôle, Snitchy Smith. »  « Alors encore une fois : où est Bell ? ») Après leur départ, sur les coups de midi, il était resté longtemps prostré, à l’endroit même où ils l’avaient laissé et il lui fallu une bonne heure avant d’émerger. Elle m’a laissé. Elle était partie comme ça, avait semé ses deux gardiens et avait mis les voiles. Sans même passer. Sans même passer. Dans un sens, elle avait bien fait. Parce que la moindre chose qu’elle aurait pu lui révéler, il l’aurait balancé dès les premières heures aux deux bourreaux. Mais face à la triste situation de n’avoir aucune information à échanger, il avait du se découvrir de nouveaux seuils de tolérance à la douleur qu’il ne pensait pas exister. Elle m’a laissé, tout en sachant qu’ils viendraient me voir. Pourquoi elle lui avait fait ça ? Pourquoi Katie lui aurait fait ça ? Il avait du dire quelque chose… Ou quelqu’un lui avait dit quelque chose… Ou bien la coquille avait finit par imploser. Quoiqu’il en soit Katie l’avait abandonné. Et c’était lui qui payait sa désertion. Pourtant… je lui en veux, à mort. oui il lui en voulait mais… il n’avait pas envie de la laisser partir. (« Alors ? On fait quoi ? Comme tu ne sais rien tu n’es pas très utile. » « Vous ne… pouvez pas me tuer. » « Tu crois ? Je peux faire absolument tout ce qui me chante avec toi Smith. » « Tu sers à personne de toute manière Snitchy Smith. » « Je… laissez moi la chercher. Je la trouverai pour vous. S’il vous plait. Laissez moi essayer. Je la ramenerai. » « Tu te rends bien compte que après cette désertion, si on met la main sur elle… ce sera pas pour lui offrir des fleurs. ») Il avait attendu que la demi heure de la première heure de l’après midi passe avant de finalement se relever. Il avait changé son T-Shirt trempé de sueur, passé de l’eau sur les bleus qui commençaient à apparaître ses ses avant bras, sur ses côtes et sur ses cuisses. Il avait serré les dents et frotté son arcade ouverte où le sang s’était coagulé jusqu’à ce que son visage soit plus net. Ça lui pris une longue demi heure. Puis sans attendre il avait transplané pour atterir directement devant la porte de la maison de Katie. Dans la campagne. C’est qu’elle avait un salaire Katie, contrairement à lui. Il avait plusieurs fois envisagé d’emménager chez elle sans jamais lui demander clairement, peut être craignait-il trop la réponse. Après avoir jeter un coup d’œil aux alentours, comme s’il espérait que Katie apparaîtrait de nulle part dans le jardin, il avait ouvert la porte. « Katie ?... C’est moi, Zach. » Il savait qu’elle n’était pas là, qu’elle ne pouvait pas être là sinon les deux types n’auraient pas passé six heures à le tabasser mais il devait quand même essayer. (« … vous la tuerez ? » « C’est qu’il comprend vite ! » « Tais toi donc Pykes. Et oui Smith. Si on lui met la main dessus, c’est la mort. Mieux vaut elle que toi non ? » « Non… je peux la ramener et lui faire… changer d’avis. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris. Elle est de votr- notre coté. Elle soutient le Magister. Vous l’avez vu non ? Vous l’avez obligatoirement vu à ses matches ! Ses déclarations. Vous voyiez bien qu’elle ne mentait pas. Je vous en prie, je vis avec elle, je sais ce genre de chose. Elle est avec le Magister ! » « Tu parles trop Smith. » « Je… par pitié, croyez moi. Je peux vous la ramener, totalement acquise à la cause. Elle a du juste… paniquer. Ça lui arrive ces derniers mois. Elle angoisse. Elle a peut être eu besoin après l’entraînement de… je ne sais pas moi ! Voler un peu… S’il vous plait, la tuer… c’est inutile. C’est… » « Il parle vraiment trop. Pykes ? » « Crucio ! ») La maison sent l’odeur de Katie, l’amande. En tout cas c’est la première chose qu’il reconnait. La deuxième chose qu’il remarque, c’est le vide. Ça résonne. Ça claque. Elle n’est pas là. Il remarque que son sac a disparu, que son balai n’est pas à sa place. Tout le reste est là pourtant. Elle est donc bien partie. Et de son plein gré. Il se laisse tomber sur le canapé, beaucoup plus confortable que le sien. Et les larmes qui viennent maintenant ne sont pas des larmes de douleur, il les a toutes versées quelques heures plus tôt. C’est le chagrin qui lui serre la gorge. Elle m’a laissé. Sans un mot, sans rien. Elle m’a abandonné. Et c’était quoi ? La dernière chose qu’il lui avait dite ? Elle est partie ma Katie. « Bon courage pour l’entraînement Bell. » « Tais toi Smith. » Et ils avaient échangé un rire. Ce serait donc ça ? Leur dernier échange ? S’il avait su… s’il avait su il lui aurait peut être dit. Il lui aurait peut être dit.



Dernière édition par Zacharias Smith le Mer 19 Oct 2016 - 0:00, édité 37 fois
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HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
Zacharias Smith + Métamorphose kafkaïenne 512664tumblrnsmwv2qHL51sbo0xoo1540

‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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:russe:

Edit - OMG YOU DID IT iiih iiih iiih  ET CE TITRE CETTE QUELLE GUEUSE DE L'EXTREME QUE TU ES gaah gaah gaah

Jotem et j'aime zachy même si InnerAlbane le deteste :russe: on va encore se frapper ca va être chouette yeah

Du love sur toi, fais nous rêver kr

Edit 2 - Sorry Lou jotem aussi kr


Dernière édition par Albane Oswell le Lun 10 Oct 2016 - 20:15, édité 2 fois
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Luna Lovegood
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‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
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‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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MAIS

EDIT: ok jpp de ma vie. rip CE DÉBUT, PATACITROUILLE DE MOI CE DÉBUT ???????????? IL EST JUSTE PERFECTION !!!!!!!!!!!! L'AVATAR CE BB CES FEELS QUI VONT ME PETER A LA FIGURE JE DIS OUI OUI OUI MILLE FOIS OUI AU ² WSH iiih iiih iiih iiih iiih

Luna va te kinkshame à l'AD wsh :russe: (on va dire qu'elle s'entraînait sur Zach ? yeah bcz LOOSER'S LURGYYYYYYYYYYY :stare: chou )(tmtc elle l'aime, un peu, presque, dans le fond, sauf dans les camps des rebuts, ce gueux :russe: no shame quoi)

HDFKSJF#insertherestitch , je lague trop pour le mettre je reviendrais juste pour le mettre tmtc :russe:

REREREBIENVENUUUUUUUUUUUUE MA GUEUSE DE MON KEUR. POUR ERZA POUR SHAN YU POUR WIGGINS ET LES :jambon:
jtm. voilà cey tout.


Dernière édition par Luna Lovegood le Mar 11 Oct 2016 - 11:41, édité 1 fois
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Invité
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OMG JPP DE VOUS LES GURLS  :russe:

EDIT CARO :stare: + AZY JE SUIS TOUJOURS LÀ POUR ME FIGHTER MAIS AZY LÀ JE CROIS QUE CEY ALBANE QUI A LE DESSUS EASY mdr
Tu sais qujotem kr
Et le titre gueuse c'est de ta faute, fais pas genre et assume gaah ow


Dernière édition par Zacharias Smith le Lun 10 Oct 2016 - 23:23, édité 2 fois
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WIZARD • always the first casuality
Daphne Greengrass
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‹ inscription : 14/09/2016
‹ messages : 596
‹ crédits : themorningrose (avatar) et exception (signature).
‹ dialogues : #cc3333
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‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : elle est en stage à Ste Mangouste pour devenir médicomage. Elle songe à faire médicomage indépendante cela étant, ne souhaitant pas plus que ça travailler dans un hôpital et souhaitant s'occuper des gens oubliés par la guerre.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : Sa baguette ? Sa véritable baguette a été perdue quand elle était chez les insurgés. Elle l'a longtemps pleurée sa chère baguette parce qu'elle signifiait beaucoup pour elle. Maintenant elle fait avec celle qu'on a bien voulu lui donner. Elle mesure vingt-quatre centimètres, est en bois d'Aubépine et contient du ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3579
‹ réputation : de sang-pure privilégiée. On la juge du regard, elle est celle qui a assassiné son père. Celle qui est sortie de son procès parce qu'il y a eu des preuves mises sur le tapis de son brainwashing et des témoignages qui ont prouvé qu'elle a besoin d'un soutien psychologique. Daphne a une réputation qui l'agace et qu'elle souhaite effacer le plus possible.
‹ particularité : elle a subi un brainwashing, elle a encore des problèmes de mémoire liés à ça, mais elle travaille dessus avec un psychomage.
‹ résidence : dans un petit appartement au-dessus du Dirico Express avec sa petite sœur et sa mère.
‹ patronus : Sa forme lui échappe, elle n'a plus essayé d'en produire depuis la fin de la guerre.
‹ épouvantard : le cadavre d'Astoria.
‹ risèd : que sa petite sœur retrouve son fils.
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Je suis un peu amoureuse de ton choix (aussi bien perso qu'avatar hein) I love you
TOUT EST TROP PARFAIT JPP tbe
Rebienvenuuuue à la maison trognon
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HERO • we saved the world
Blaise Zabini
Blaise Zabini
‹ inscription : 29/08/2016
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‹ dialogues : #brown.
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‹ liens utiles :
‹ âge : 24 (né le 04/11/1979)
‹ occupation : fugitif.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1991 et 1997.
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres, en bois de pin, avec un poil de rougarou en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 3488
‹ patronus : corbeau
‹ épouvantard : une petite boîte en bois, je suis claustrophobe.
‹ risèd : moi-même, avec du succès dans mon métier, devenant enfin quelqu'un.
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hgfdsfghyju

EDIT; JE TIENS D'ABORD A SOULIGNER LE '77 RPZ' PARCE QUE TU ES PERF MAIS JE REFUSE DE TE LAISSER GAGNER NOTRE VIEILLE GUÉGUERRE : LE BRIE DE MELUN EST MEILLEUR QUE CELUI DE MEAUX :russe:

ensuite, ce perso HAN OMG CET AVATAR tbe je meurs, ça fait trooop du bien de te voir prendre zach (qui va casser les pieds à potter ou pas ? Arrow de mémoire il pouvait pas trop le saquer mdr) MAIS OMG ON SE TROUVERA DES LIENS GENRE ALLIES CA PROMET TROP fire

du coup rererererererebienvenue à la maison bb yeah kr
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WIZARD • always the first casuality
Katie Bell
Katie Bell
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‹ messages : 238
‹ crédits : mourning love.
‹ dialogues : #7F9861
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‹ âge : 24
‹ occupation : une fuyarde.
‹ maison : de Gryffondor
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : est en bois de cèdre pour sa force de caractère et sa loyauté, munie d'un cœur en crin de licorne et mesure 28,6 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3243
‹ réputation : je suis une joueuse de Quidditch de talent dont la carrière a été marqué par plusieurs éclats. (...)
‹ particularité : affreusement naïve et possède une capacité de déni incroyable.
‹ faits : j'ai soutenu les Insurgés au tout début de la guerre, que j'ai tenté de sauver Alicia lorsqu'elle était détenue par Adele Bones, qu'après m'être faite attraper, on m'a fait promettre mon soutient indéfectible au Ministère (ils ont tué mon père moldu pour faire bonne mesure et me faire comprendre jusqu'où ils étaient prêts à aller - tuer ma mère également - pour acheter mon positionnement politique); qu'après l'exécution des rebuts, j'ai été décrétée dissidente et ai subi un lavage de cerveau ; que j'ai participé à la bataille de Pré-au-lard mais en arrière plan, aidant pour les soins et les besoins de première ligne ; qu'aujourd'hui, je tente de me refaire, même si la culpabilité continue de me tarauder.
‹ résidence : chez Zacharias Smith, la maison de campagne que j'avais achetée en temps de guerre étant trop loin du centre avec l'interdiction de transplaner.
‹ patronus : un rouge-gorge
‹ épouvantard : les corps sans vie de mes amies les plus proches. Pour l'heure, il se pourrait bien que l'épouvantard soit devenu réalité mais, je n'en sais rien et parfois je préfère rester dans l’ignorance.
‹ risèd : mes parents, m'offrant leur pardon pour ce que je leur ai fait subir.
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UNE SEMAINE C'ETAIT PAS AUJOURD'HUI EN FAIT HAHAHA
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Marcus Flint
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‹ inscription : 29/09/2016
‹ messages : 236
‹ crédits : ♠MOONY.
‹ dialogues : teal.
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‹ âge : 30 ans
‹ occupation : en taule.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 et 1993.
‹ baguette : mesure 31cm, a été taillée dans de l’if et pour le cœur, c’est un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3270
‹ réputation : on dit que c'était un super bon poursuiveur, que c'est du gâchis, ses anciens camarades mangemorts savaient pas trop ce qu'il foutait là, ça tombe bien, lui non plus, on dit que c'est un idiot, un con, une brute épaisse.
‹ particularité : il est plutôt doué pour repérer les flux magiques, c'est de famille, mais il manque d'entraînement, alors ce n'est pas un très bon Traceur.
‹ faits : il souffre de dyslexie et de dysorthographie, deux troubles qui n'ont jamais été pris en charge et qui rendent la lecture et l'écriture très difficiles pour lui - on le surnommait Ace sur le terrain, parce que c'était un Poursuiveur exceptionnel - il était le Capitaine des Falmouth Falcons et adorait ça - les attentats de Ste Mangouste en 2003 lui ont coupé les ailes - il souffre de douleurs chroniques dans le dos - le navitas est la seule chose qui faisait passer la douleur - aujourd'hui, il doit se contenter de ce qu'on lui donne à azkaban et ça ne suffit pas.
‹ résidence : une jolie cellule à azkaban.
‹ patronus : il n'a jamais su en faire un et prendre la Marque n'a pas aidé.
‹ épouvantard : les corps sans vie des (rares) personnes auxquelles il tient.
‹ risèd : il se voit de nouveau sur un balai, dans son uniforme des Falmouth Falcons.
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zacharias + cet avatar mais gaah gaah gaah
rebienvenue et bon courage pour cette nouvelle fiche, hâte d'en lire plus. kr
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Zacharias Smith + Métamorphose kafkaïenne

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