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sujet; ETHEL (+) don't underestimate the allure of darkness, even the purest hearts are drown to it |
| Ethel Pandore SelwynDestiny is for losers. It's just a stupid excuse to wait for things to happen instead of making them happen.❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Ethel Pandore Selwyn. Il convenait à un poupon de son rang de porter un prénom qui se devait d’être classique et gracieux à la fois. Ethel, simple et loin de toute fantaisie, puisant ses racines dans les terres plus sauvages de l’Irlande. Son second prénom, Pandore, fut une idée de sa française de mère. Pandore, la première femme ayant existé sur Terre dans la mythologie grecque, celle qui libéra tous les maux de la Terre par sa curiosité et son imprudence. Selwyn est le patronyme qu’elle arbore. La fierté qu’elle est en tire est mesurée, mais présente. On murmure qu’ils auraient le sang bleu et elle en tire bien évidemment tous les bénéfices, à l’instar de ses ancêtres. Ethel, issue de la branche la plus jeune et flamboyante. On les désigne comme la branche innovatrice et visionnaire, prête à rompre avec le classicisme ennuyeux des branches antérieures tout en alliant un peu de ce traditionalisme si cher aux anglais et à leurs convictions personnelles. ☇ naissance ; 7 août 1981, London (England). Elle poussa ses premiers braillements dans les appartements de la Picadilly Avenue des Dubuffet, sa famille maternelle, le jour de la fête des amoureux.☇ ascendance; Celle d’Ethel est pure, à ne pas en douter. Les Selwyn figurent après tout dans le registre des Vingt-huit sacrés et n’ont plus rien à prouver à ce sujet, ce depuis des siècles. Ils sont de ceux qui représentent la pureté et le prestige à la fois, se targuant d’avoir le sang bleu et imposant le respect de par leur prestance noble.☇ métier ; Ethel est à l’heure actuelle une talentueuse et jeune créatrice chez la maison de joaillerie de luxe Dubuffet, alliée à sa mère par le sang et l’esprit. Elle est également mannequin, présente dans l’univers de la mode depuis sa jeunesse et persistant à y laisser ses empruntes.☇ camp ; La raison l’ayant emporté face aux sentiments qu’elle semble avoir enterré, Ethel se déclare pro-gouvernement et n’aurait jamais l’audace de clamer le contraire. Les dessous seraient en vérité bien moins vendeurs que la surface, mais c'est avec véhémence qu'Ethel s'est plongée dans le déni par peur de souffrir de ses convictions personnelles.☇ réputation ; Ethel est perçue comme une jeune sorcière exemplaire, dont les générations qui suivent la sienne devraient largement s’inspirer. It-girl certifiée, Ethel est une icône de mode depuis son adolescence et n’a plus à démontrer son charisme dans le domaine. Langue acérée, elle n’aurait en rien perdue sa fougue de Poudlard et on se garde de la provoquer verbalement tant ses mots sont parvenus à détruire la crédibilité de certains. On la désigne aussi comme étant la Merveille tant sa beauté déchaînerait les passions. Elle est familière, égérie de sa génération. ☇ état civil ; Célibataire dans la paperasse, forme pourtant un couple tumultueux avec son bien-aimé (qu'elle tend parfois à détester) Carrow. On les dit prêt à se marier, mais tous n'ignorent pas le dédain des Selwyn pour la famille Carrow. La demande fut indirectement refusée et le patriarche rechercherait un parti plus prestigieux pour Ethel. Les demandes ne manquent pourtant pas, mais rien ne serait assez bien aux yeux de son géniteur.☇ rang social ; Ethel appartient naturellement à l'Elite sorcière, profitant pleinement des privilèges qui lui sont accordés.☇ baguette ; Remplaçant sa première baguette magique (qui ne fonctionne actuellement plus, perturbée par les démons et contradictions d'Ethel), sa nouvelle arme se dévoile, proche de la première. Fabriquée et taillée à partir du bois de noyer, elle contient un crin de licorne et mesure 32,1 centimètres. Efficace pour les enchantements. ☇ épouvantard ; Tu n'y as jamais goûté, comment pourrais-tu en connaître la saveur et en parler ? pourrait-on lui lancer face à son épouvantard. Celui-ci se matérialiserait sous la forme de pauvreté, sous diverses situations. Ethel, bien que se sachant riche avant même d'être née et sachant qu'il serait fort probable qu'elle ne tombe jamais dans les bras de la pauvreté, ne pourrait guère supporter d'être dans le besoin. Ne pas manger à sa faim, ne pas se faire plaisir selon ses envies, subir les privations. Ce n'est définitivement pas pour elle.☇ risèd ; Elle-même et ses meilleurs amis, riant aux éclats autour de leur table favorite des Trois Balais, à Pré-au-Lard. La folie d'antan d'Ethel, la plus raisonnable mais si gentille Livia et son acolyte Antonin, puis la fierté d'Azraël (encore présent mais bizarrement absent). Il lui arrive fréquemment de penser à eux, de leurs moments passés ensemble, de la bonne époque.☇ patronus ; Un chat noir, aussi félin et élégant qu'Ethel. ☇ animaux ; Ce n'est pas ce qui manque dans le domaine des Selwyn, bien au contraire. Des oiseaux, des chiens, des chats, des poissons, des lapins... ils ne se privent en rien de montrer qu'ils peuvent se permettre toutes les excentricités. Ethel, possède personnellement un Rottweiler prénommé Hermès. | ☇ Avis sur la situation actuelle : La situation du pays est un véritable désastre auquel elle assiste, horrifiée mais trop prudente pour avoir l'audace de le montrer. Une audace qu'elle avait durant son adolescence, qui s'est évaporée avec les responsabilités et la fierté maladive ressentie vis-à-vis de son rang. Ethel était prête. Bagages pliés pour devenir une indésirable de la société et du Magister. Elle aurait pu être de ceux qui réclament justice, de ceux qui participent directement au conflit. Mais Ethel a choisi d'être spectatrice du chaos, les larmes coulant parfois sur son beau visage immaculé, incapable de supporter d'avoir laissé ses amis en danger. Car bien qu'Ethel fasse indéniablement partie de l'Elite sorcière et qu'on la pointe du doigt comme un véritable exemple à suivre, la réalité est qu'elle n'approuve en rien les idéologies du Magister, d'ailleurs si bien partagées par sa famille. Si elle admet être fière de la pureté du sang coulant dans ses veines, Ethel estime également que les impurs ont toujours eu leur place au sein de la société et que les nés-Moldus pouvaient très bien atteindre des prouesses jamais exécutées par des sorciers au sang pur. C'est un avis qu'elle n'émet cependant pas en public, consciente que cela signerait son arrêt de mort illico presto. Sa raison lui ordonne de rester, tandis que son coeur la désire auprès de la rébellion. Perdue entre deux eaux, craintive de perdre ce qu'elle a bâti, Ethel s'avère être intérieurement torturée par cette guerre et ne veut qu'une chose : que cela cesse. |
☇ Infos complémentaires ; élève de Serdaigle de 1992 à 1999, Ethel devait être répartie chez les lions mais intima au Choixpeau de la répartir auprès des disciples de Rowena dans le but de ne pas s'attirer les foudres de sa famille. son sens de l'innovation, son ingéniosité et son rapport avec la culture l'emporta sur son audace, son courage et son dédain du règlement. étudiante curieuse et avide d'apprendre, sa joie de vivre illuminait littéralement le château et ses professeurs l'appréciaient. sa scolarité se déroula sans encombre. • si ses parents l'aimaient sincèrement, cela ne les empêchèrent pas de voir en Ethel un instrument. naturellement née bel enfant, elle fut jetée très tôt sous les protecteurs en tant que mannequin. cela dans le but premier d'accentuer la célébrité de sa mère, Sara Dubuffet. les apparences jouèrent et jouent encore un rôle primordial dans la vie d'Ethel, si bien qu'elle ne semble connaître que cela. Poudlard fut son échappatoire. • on pourrait reconnaître en Ethel son excellent sens du discernement. son éducation élitiste et puriste fait partie d'elle, mais Ethel n'a jamais manqué d'intelligence et sait penser par elle-même. sa vision des choses est généralement pleine d'impartialité et elle est hermétique à l'influence d'autrui lorsqu'il s'agit de sa conception de la vie. Ethel n'agit pas sous l'impulsion et prend fréquemment le recul nécessaire dans le but d'analyser une situation. • détestée par Dolores Umbridge (haine à laquelle elle répondait volontiers), révoltée par les discriminations qui prenaient de trop grandes proportions envers les sorcier au sang impur et les hybrides, Ethel intégra l' Armée de Dumbledore durant sa quatrième année. les idéologies de Lord Voldemort ne l'intéressaient guère et le racisme exagéré de l'Elite sorcière non plus, bien qu'elle n'en disait rien. prête à combattre lors de la bataille de Poudlard, encore trop immature et irréfléchie (selon les propos qu'elle se tient face à son miroir le soir, histoire de se rassurer), elle en oublia presque à cette période que les Selwyn étaient des Mangemorts. entraînée en lieu sûr de force par son frère, Ethel ne put assister à la bataille et rejoindre son amie Emily Callaghan, autant qu'elle ne rejoignit pas sa meilleure amie Livia parmi les Insurgés. Ethel ne pouvait supporter de trahir sa famille, elle prit la décision de plonger dans une gigantesque mascarade. elle s'y est désormais noyée. • ingénieuse, Ethel semble avoir été conçu dans le but de créer, innover, faire un pas vers la modernité et un monde nouveau. elle aime la liberté d'esprit des américains et les conventions étriquées des anglais ne l'intéressent pas. la jeune sorcière se voit parmi les leaders économiques et sociaux d'un nouveau monde sans guerre, développant une ambition plutôt peu travaillée durant sa jeunesse mais désormais prête à fructifier. • les hommes de son entourage se confient beaucoup à Ethel. elle est l' oreille attentive que tous recherchent, est la confiance dans laquelle ils aiment se lover les yeux fermés, la joie dans laquelle ils aiment se baigner, la beauté pour laquelle ils se tueraient. étrange fatalité : Ethel entretient pourtant une relation chaotique et conflictuelle avec l'amour de sa vie. un amour duquel elle se sent détachée mais si liée à la fois. • est une étrange indécise et possède d'ailleurs un concept étrange de l'indécision : lorsque mille options s'offrent à elle mais qu'un seul choix est possible, Ethel force le destin et choisit... les mille options. • consommatrice d'excess et de navitas, Ethel n'est cependant pas aussi dépendante à ces drogues mais les consomme davantage par plaisir, ou bien lorsque plus rien ne va et qu'elle se retrouve confrontée à elle-même. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi queen p. J'ai 20 ans, je viens de pays des falafels et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Ethel Selwyn le Mar 27 Sep 2016 - 19:21, édité 9 fois |
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| blood, tears and gold Teach me how to fight, I'll show you how to win, you're my mortal flaw and I'm your fatal sin, let me feel the sting, the pain, the burn under my skin❝ innocence ❞NOVEMBER 1988 ; HERPO CREEK « Qu’est-ce que tu voudrais faire, dans la vie ? » La question que les gosses aiment se poser entre eux et tous répondent généralement à cette interrogation avec des étoiles dans les yeux. Ils ignorent à quel point la vie est difficile et parsemée d’embûches, que tous chercheront à leur mettre des bâtons dans les roues pour des motifs différents : les parents par désir de protection, les proches par inquiétude, les faux amis par jalousie, les ennemis par haine. La petite Ethel ne sait rien de ces vices, elle est persuadée que le monde se trouve à ses pieds. « Je veux devenir une grande joueuse de Quidditch, une professionnelle. » Sa voix fluette résonne à travers le salon, suffisamment audible pour se faire entendre au-delà du groupe de rejetons amassés dans un coin de la pièce. La réponse parvient jusque les femmes assises sur les grands canapés bleus rois. La discussion, si animée, se meurt subitement. Les regards se figent, dévient progressivement vers cette poignée d’enfants. Assurément, c’est une fillette qui a parlé un peu trop fort et Sara Selwyn ne peut que reconnaître la voix de sa propre progéniture. C’est un sentiment de honte qui s’empare de la mère, qui éclate pourtant d’un rire cristallin. Car Sara, à l’instar de la plupart des femmes issues de la haute société, a appris à masquer sa confusion par la légèreté. Les autres suivent instinctivement, pouffant dans deux buts distincts : certaines par sympathie, cherchant à couvrir les ressentis honteux de Sara, et d’autres par moquerie. Du haut de ses sept ans, Ethel ne comprend pas vraiment ce qui est drôle. Elle veut jouer au Quidditch comme son cousin et son frère aîné, sentir le vent caresser ses joues, faire rugir les foules dans des stades et être célèbre. Oui, elle veut vivre de ses passions et montrer au monde entier à quel point elle est douée. Pourquoi ces vieilles dindes s’esclaffent ? Sont-elles stupides ? Ses iris, perdus entre l’azur et le gris, recherchent le brun d’Astoria. Elle est effarée, Tori. La Greengrass sait que sa cousine n’échappera pas aux réprimandes et l’audace d’Ethel l’a effrayé, parce que son père à elle, l’aurait giflé si elle aurait été l’auteur de cette réponse. Alors, elle est persuadée que beaucoup de papas agissent ainsi et a peur pour Ethel. Heureusement, il n’y a que des mères, ici. Les mamans, c’est toujours plus doux. Les lèvres d’Hortense Greengrass sont prêtes à défendre sa nièce, mais Sara se montre plus rapide. « Les filles ne sont pas destinées à faire du Quidditch un gagne-pain. » Les mots sont prononcés avec dureté. Le sourire d’Ethel s’efface, le visage angélique se fronce. Sa mère est calme – comme à son habitude – et pourtant, cette face tempérée n’est que l’annonce d’une tempête future. Ethel sera sévèrement punie et comprendra que sa place n’est pas dans un stade. ❝ loyalty. ❞OCTOBER 1992 & HOGWARTS Du vent, un ciel assombri par les nuages et de l’orage. Comme si la météo avait souhaité annoncer à Ethel Selwyn et Astoria Greengrass qu’elles ne se regarderaient plus dans le blanc des yeux pendant dix ans, déjà que la situation n’allait pas fort bien entre les deux cousines depuis quelques temps. « … et tu passes tes journées avec cette Hartley, qui n’est même pas digne de notre rang. Peut-être que son fessier suinte l’or mais son père est un fils de Sang-de-Bourbe, comm… » Les reproches de Tori furent coupés par un fou rire froid expédié de la part d’Ethel. « La fille d’un Sans-Pouvoir a réussi son sortilège de lévitation du premier coup, au moins. » La pique était terrible, cruelle et blessante. Les lèvres de sa cousine se pincèrent, ses yeux bruns prêts à s’embuer de larmes qu’elle parvint à ravaler rapidement. Touchée en plein cœur, parce qu’Astoria n’était pas si douée lorsqu’il s’agit de se servir de sa baguette magique et qu’il était particulièrement humiliant de voir qu’une impure réussissait mieux en cours. Auparavant, Ethel n’aurait jamais songé à humilier sa cousine de la sorte, mais la réalité était flagrante depuis qu’elles avaient intégré Poudlard : Astoria fréquentait de stupides bécasses et elle en devenait une. La Greengrass s’était transformée en une copie conforme de ce qu’elles avaient tant critiqué pendant des heures et des nuits, avant de s’endormir l’une contre l’autre, telles des sœurs. Tori chez les Serpentard, Ethel chez les Serdaigle, Tori avec des amies inutiles, Ethel avec des amis aux ascendances entachées. Elles étaient deux opposées, malgré que la Selwyn aurait souhaité de tout son cœur que les choses se soient déroulées autrement. La main de Tori s’abattit violemment sur la joue gauche d’Ethel, qui sous le choc, ne réagit pas immédiatement. Un, deux, trois battements de paupières. Assez pour se demander si oui ou non, elle devait rendre cette gifle mémorable. Il te faut riposter avec élégance quand on te provoque, lui avait un jour conseillé sa mère. Un conseil très avisé, qu’elle se devait d’appliquer. Elle se redressa de toute sa hauteur, dominant Tori, se contenant de lui dévisser le cou. « Tu critiques les Sans-Pouvoirs, mais c’est exactement comme une Sang-de-Bourbe que tu te défends. »
Ethel tourna les talons, ses bottes s’enfonçant dans l’herbe, laissant sur place une Astoria Greengrass fière d’avoir frappé publiquement Ethel Selwyn sans que les autres aient pu entendre sa cousine l’a frappé avec des mots durs, sans que leurs camarades aient pu entendre que Tori ait été humiliée. Les larmes d’Ethel coulèrent automatiquement sur ses joues pâles et délicates. Elle avait été forte devant Tori et n’avait pas pleuré. Sauf qu’elle n’était pas certaine de pouvoir vivre sans Tori, qui avait été longtemps sa meilleure amie. Elles étaient presque nées ensemble, s’étaient confiées leurs premiers secrets, avaient entretenu une relation fusionnelle. Même des siamois auraient pu en être jaloux. Voilà qu’aujourd’hui, elles avaient tiré un trait sur leur duo. C’était horrible… en tout cas, ça l’était pour Ethel. Comment allaient-elles s’expliquer face à leurs parents ? Elle entrevoyait déjà l’incompréhension de sa mère. L’idée de faire demi-tour dans le but de s’excuser lui traversa l’esprit, sauf qu’elle n’en fit rien, préférant courir jusqu’en perdre l’haleine dans les couloirs, bousculant presque une McGonagall décontenancée, puis cet idiot de Neville Longbottom qui fit tomber une pile de livres qui s’étalèrent lamentablement sur le sol. Ce fut la poigne d’une jeune fille de son âge qui la stoppa, doux et fermes à la fois. « Où tu vas, comme ça ? » Le minois défait, elle releva son visage vers la personne qui lui faisait face. Livia, cette Hartley qui déplaisait tant à Tori. « Je… je me suis disputée avec Astoria. C’est fini. » Incapable de contrôler sa peine alors qu’elle avait clamé encore un jour plus tôt qu’elle se passerait volontiers de la présence d’Astoria, la jeune fille fondit en larmes, acceptant de se faire entraîner dans un couloir désert afin de cacher l’état lamentable dans lequel elle se trouvait. « Calme-toi, Selwyn. Les gens vont finir par se moquer de toi s’ils te voient pleurer. » Moquer. Non, ils n’avaient pas le droit. On ne se moquait pas impunément d’Ethel Selwyn, elle leur ferait payer cet affront. Au bout de quelques minutes, bercée par les bras tendres et affectueux d’Hartley, elle reprit dignité et prestance, essuyant avec les pans de sa cape les dernières traces de larmes qui lui restaient. « Merci d’être là. » murmura-t-elle, presque honteuse d’avoir eu le besoin d’avoir du réconfort. « Ta cousine t’a peut-être abandonné, mais sache que moi, je serais toujours là pour toi. » Et ça, foi de Selwyn, ça valait tout l’or du monde.❝ rebellion and trouble ❞JANUARY 1996 & HOGWARTS « Tu as trouvé ça comment, alors, hier ? » chuchota Livia à son oreille. Ethel fit mine de boire une gorgée supplémentaire de son jus de citrouille, vérifiant au passage que personne ne les écoutait. Elle ne tenait en aucun cas à ce qu’on puisse savoir qu’Ethel Selwyn s’était rendue à une réunion où Potter donnait des cours de défense contre les forces du Mal. Cela signifierait clairement signer son arrêt de mort si la rumeur s’ébruiterait jusqu’aux oreilles de ses parents, ainsi que perdre sa place au sein de l’Elite sorcière. Deux choses qu’elle n’était absolument pas prête à perdre, sa vie était précieuse et sa réputation l’était encore plus. « C’était cool, Callaghan est encore plus sympathique que je ne le pensais et on y apprend des choses. » Se contenta-t-elle de répondre, trop pensive pour aligner une phrase plus constructive et concrète. Ses pensées ne cessaient de se bousculer depuis la soirée précédente et elle n’en avait pas dormi de la nuit. Elle avait officiellement intégré l’Armée de Dumbledore, lassée de ne rien apprendre aux cours – si on pouvait appeler ça des cours – dispensés par cette harpie de Dolores Umbridge, très en colère contre ce même professeur qui lui rendait cette haine avec une férocité identique (alors qu’elle entretenait de bonnes relations avec l’intégralité de ses enseignants). C’était le principal motif qui l’avait poussé à accepter de rejoindre l’AD au début. Si des regards défiants s’étaient posés elle, certains s’étaient montrés accueillants et chaleureux, parmi eux, Emily Callaghan. Ethel s’était rendue compte que les membres de l’AD partageaient la même opinion qu’elle sur un point important : le retour inquiétant du Lord Noir, qui menaçait l’équilibre du monde sorcier. Il fallait se préparer à lutter contre ce mage qui avait semé le chaos des années auparavant. Préserver cette sérénité si appréciable dans laquelle ils vivaient était important. Pour une fois, Ethel avait été libre d’exprimer son avis sur la situation actuelle et ses convictions personnelles. La Serdaigle avait été elle-même, avec ses qualités et ses défauts. « Je t’avais bien dit que ça allait te plaire. » Livia était absolument ravie qu’Ethel ait rejoint l’AD. Elle rayonnait littéralement à l’idée qu’elles n’aient désormais plus rien à se cacher et qu’elles marchent dans la même direction. Elles étaient devenues de véritables meilleures amies depuis le temps. Astoria n’était plus qu’un fantôme et Ethel formait un quatuor d’enfer avec Livia Hartley, Azraël Carrow et Antonin Valkov. Les quatre étaient riches, beaux, populaires, aimés et détestés à la fois. On disait qu’ils s’étaient finalement bien trouvés, malgré que trois d’entre eux fréquentaient Hartley la sang-mêlée. C’était justement le détail qui faisait tâche chez Livia auprès de la famille Selwyn et à chaque fois qu’elle avait emmené Olivia aux fêtes données par l’Elite, où sa meilleure amie avait seulement eu le mérite d’être jolie. Pas suffisamment pure pour qu’elle ait sa place parmi les grands de la société, mais le fait qu’elle était fortunée et ravissante faisait d’elle une compagnie passable. Livia, dite LaFay, choisissait le silence comme arme et se taisait. Via Ethel, elle avait su apprendre par cœur les mœurs de l’Elite et avait fait le choix de ne pas parler en public à chaque fois qu’elle était invitée et ce, afin de protéger la réputation de sa meilleure amie. Ethel avait une image à entretenir : unique fille de la maison Selwyn – une famille qui se proclamait sang bleu et qui n’avaient plus rien à prouver – et jeune égérie des marques les plus chics du prêt-à-porter et de la joaillerie de luxe, on attendait beaucoup d’elle et elle était punie du moindre faux pas. En attendant, ses parents ne se mêlaient pas trop de son quotidien à Poudlard : ils étaient persuadés que ses frères et Caleb veillaient à ce que sa scolarité soit sans encombre. Ses notes, satisfaisantes, enchantaient toute la famille et on disait qu’Ethel savait tirer les ficelles, établissant des liens avec tous même sans forcer le destin. C’était exactement ainsi qu’une fille de son rang devait se comporter. Les résultats de cette bonne réputation étaient florissants : on la réprimandait moins à la maison, les punitions ne se multipliaient plus et on avait accepté son tempérament quelque peu sauvage dans la demeure familiale. Son père avait été particulièrement soulagé de voir que sa princesse était loyale aux Selwyn malgré un caractère rebelle, lui qui avait longtemps cru que sa bornée de fille risquait de dévier, surtout après qu’Ethel ait coupé les ponts avec Astoria. L’AD était donc un groupuscule dangereux pour elle. Le problème était qu’elle ne s’en souciait pas, protégée par la bonne opinion qu’on se faisait d’elle au sein de l’Elite. Personne ne la soupçonnerait de quoique ce soit, l’existence de l’AD étant elle-même secrète. Enfin, c’était ce qu’elle espérait.
Dernière édition par Ethel Selwyn le Dim 25 Sep 2016 - 22:57, édité 15 fois |
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| blood, tears and gold part twolife can be a fairytale❝ forever young ❞1997 & PARIS (FRANCE)« Joyeux anniversaire, Selwyn. » Assise sur un banc du domaine, Ethel ferma brutalement le livre qu’elle tenait entre ses mains, ses yeux clairs se plissant à la vue du paquet qu’on lui tendait. Un cadeau de la part d’Azraël Carrow ne présageait rien de bon. Elle se remémorait encore son présent lors de son douzième anniversaire. Le Serpentard lui avait offert une boîte remplie de vers et par sa faute, après avoir hurlé en plein repas sans aucune retenue – ce qui était parfaitement compréhensible – elle avait écopé de deux heures de retenue, à ramasser des feuilles mortes sans avoir recours à la magie. Il ne s’était jamais montré très sérieux envers la Serdaigle depuis qu’ils s’étaient rencontrés, ni très bienveillant. Chiens et chats, étaient-ils. Un jour, ils finiraient par se marier, lançaient ironiquement leurs camarades. « Je te donne moins de dix secondes pour me débarrasser de ce truc, avant que je finisse par le donner à une mendiante. » Sévère, comme à son habitude, comme s’il s’adressait à une fillette de neuf ans, comme si elle n’était qu’une poupée fragile qu’il pouvait briser à tout moment.Le tissu, d’un rouge flamboyant, glissait avec aisance entre les doigts fins de sa meilleure amie. Il aurait presque semblé que le cadeau lui était destiné et non pas à Ethel. Des robes, on en voyait défiler des milliers lorsqu’on avait le privilège de naître Selwyn. Tout était mis en œuvre pour qu’ils soient les meilleurs et surtout, à la hauteur de la réputation de maison royale. Pourtant, il était étrange de voir à quel point la robe que Livia tenait entre ses mains dégageait une aura particulière. Un rouge symbole de passion, des coutures parfaites, une coupe originale et traditionnelle à la fois. Un peu trop ouverte pour les plus carrés, sauf qu’on en faisait pas des pareilles partout. « Ne me dis pas que c’est sérieusement lui qui t’a offert ce monument. » Elle était autoritaire, Livia, se redressant subitement, ses pieds quittant le lit avec l’agilité et la rapidité d’un félin. Féline était-elle déjà, sans se douter que ce détail futile la conduirait à la survie dans le futur. Accoudée contre la tête de lit, peu soucieuse du fait qu’elle n’était vêtue que de ses sous-vêtements, Hartley lui décocha une œillade espiègle. Elles s’étaient comprises : Carrow n’était pas reconnu pour sa générosité envers autrui, surtout lorsqu’il s’agissait d’Ethel. Il n’y avait que lui qui comptait et les autres ne méritaient rien. Carrow et son obsession malsaine pour les arts obscurs, Carrow le scientifique qui ne daignait pas retenir les dates d’anniversaires de ses proches, Carrow qui disait d’ailleurs ne pas avoir de réels amis et qu’ils n’étaient que ses pions. A croire que faire parti de ce quatuor était devenu un lourd fardeau pour lui, qu’il ne parvenait malheureusement pas à quitter. Pourquoi, pourquoi, se montrer aujourd’hui si généreux ? Il t’aime, idiote. « Apparemment. » dit-elle, songeuse. Un nouvel échange de regards entre les deux sœurs de cœurs, complices à l’exagération. « Peut-être que sa mère l’a forcé. » lâchèrent-elles simultanément, éclatant d’un rire tonitruant, retombant sur le matelas à l’unisson. Une fois calmées, Hartley pivota sur son flanc gauche, ses yeux d’un bleu hypnotisant identique aux plages paradisiaques du monde fixèrent Ethel avec avidité. Elle aussi, se posait des questions. « Imagine que Carrow est amoureux de toi. » Impossible. Possible, mais c’était effrayant. A cette idée, le cœur de la Selwyn battait à la chamade, en réalité malade d’amour pour cet énergumène depuis qu’elle était enfant. Azraël la fascinait. On le disait brute, malsain et toute une panoplie de défauts supplémentaires, mais rien elle ne décelait rien de tout cela chez lui. Elle se souvenait encore de sa discrétion presque inquiétante lorsqu’elle courait encore entre les jupons des grandes dames de la société avec Astoria, de ses iris sombres et insondables, de la maturité dont il faisait preuve alors qu’il était censé n’être qu’un bout de chou. Malgré cette façade, il s’était dévoilé attentionné et gentil envers Ethel durant leur enfance. Elle avait été la seule à bénéficier de cette attention, quand tous se demandaient pourquoi il ne s’amusait pas avec les autres rejetons de leur âge. Il était devenu une autre personne une fois à Poudlard, sans qu’Ethel ne parvienne à savoir le pourquoi du comment. Alors, oui, définitivement, il était effrayant d’être aimée d’un Carrow. ❝ suspicion ❞MAY 1998 & SELWYN HOUSE
« Tu mens. » Elle étouffa un cri de douleur, presque persuadée qu’elle finirait par perdre la moitié de sa chevelure à la fin de cette entrevue. Un mince filet de sang s’était échappé de ses lèvres suite au coup porté par l’elfe de maison – contraint malgré lui d’obéir aux ordres, ô grand jamais n’aurait-il blessé sa maîtresse favorite – et l’éraflure que Benjen avait dessiné sur sa joue. Pas mon visage, c’est ce qu’il y a de plus précieux pour Az. Ethel pouvait voir un portrait familial accroché sur le mur qui lui faisait face. Nombreux étaient les Selwyn sur le tableau, mais elle pouvait parfaitement se reconnaître dans ce fouillis : elle était cette fillette à la gueule d’ange, assise sur les genoux d’un Benjen qui l’observait avec tendresse. En cet instant, rien ne semblait plus contradictoire à propos d’eux. Ils étaient là, à se déchirer à l’instar du monde extérieur. De frère affectueux, protecteur et presque paternel, Benjen était passé au statut de terrifiant geôlier. « Non… non. » répétait-elle, tentant de retrouver ses mots dans ce chaos. « Je ne savais même pas qu’elle allait combattre du côté de Potter, elle disait que ces histoires de l’intéressaient pas. » Son aîné poussa un soupir de désespoir, tirant la chaise la plus proche et posant son postérieur là-dessus, la fixant comme s’il pouvait entrevoir ses moindres pensées. Legimens, il ne l’était pas. Extrêmement doué pour déceler les faiblesses d’autrui et tout ce qui pouvait être en rapport avec l’illogisme, ça, il en était par contre roi. Ethel, malencontreusement pour lui, excellait dans le mensonge et le montage d’un reflet qui n’était pas elle. Persistante dans ses propos, déterminée à faire valoir son récit. « Si je comprends bien ton langage : tu passais le plus clair de l’année avec Hartley depuis six ans, l’emmenait en vacances avec nous et même à des réceptions où elle n’aurait jamais pu mettre les pieds, mais tu ne sais toujours rien de ses idéologies. » Il se leva, recommençant à faire les cents pas, éternellement animé et empli d’ironie dans sa gestuelle. Tellement, qu’Ethel était persuadé qu’il aurait percé dans le domaine du théâtre au lieu d’intégrer le ministère de la Magie. Je ne suis pas une menteuse, je ne suis pas une menteuse, je ne suis pas une menteuse. C’était le même refrain depuis que son frère l’avait arraché illico presto de la bataille de Poudlard, avant qu’elle ait pu dégainer sa baguette magique. Son arme, on ne le lui avait pas confisqué une fois à la maison. Ah, c’était inutile. Ethel était lamentable en potions et en botanique, mais savait y faire avec les sortilèges informulés. Son psychomage lui avait dit que la pratique de sortilèges informulés canaliserait sa magie d’enfant qui ne parvenait pas toujours à se taire, que c’était excellant pour travailler la concentration et que c’était ce qu’il lui fallait pour se soigner. Ethel s’y était lancée corps et âme, un peu comme là dans ses mensonges. Loyauté indéfectible obligeait, elle était incapable de dénoncer sa meilleure amie. Enfin, tous savaient ce qu’il en était. D’après les dires, la fille Hartley avait vaillamment combattu auprès des Insurgés et n’avait pas teinté de prouver le contraire. « Peut-être qu’elle a été soumis à l’Imperium, elle était bizarre toute l’année. » Un peu plus d’excuses ne feraient de mal à personne. Etrangement victorieux, Benjen se précipita vers elle, se penchant doucement et dangereusement vers son oreille. « Magnifique, cette loyauté. Tu m’en ferais presque goûter les subtils arômes, my lovely sister. » Il ne la croyait pas et Ethel était convaincu qu’il ne la croirait jamais. Il avait un don fabuleux pour rester camper sur son instinct, quitte à paraître ridicule. Se dégageant, il se dirigea vers la porte de sortie avec allégresse. « Quand tu te décideras à dire la vérité, n’hésite pas à nous faire des signaux. » La porte se referma dans un claquement sourd, on aurait presque cru que c’était pour ne plus se rouvrir. Trois jours qu’on l’avait enfermé dans les cachots de Selwyn House, coupée du monde extérieur. Fervents serviteurs du Lord Noir, son père et son frère avaient pris la décision de mettre leur princesse en cellule à la seconde même où Benjen avait aperçu Livia combattre aux côtés des Insurgés. De base, l’enlèvement d’Ethel avait été jugé nécessaire dans le but de la protéger des assauts. Elle avait été évacué de force par la forêt interdite, les membres de l’AD et de l’Ordre du Phénix étant trop occupés pour avoir remarqué quelque chose. Les Mangemorts, quant à eux, avaient naturellement laissé leur disciple s’enfoncer dans la forêt. Du moins, ceux qui surveillaient la lisière dans le but qu’aucun élève et professeur ne puisse filer. Il l’avait emmené à Herpo Creek auprès de leur mère, morte d’inquiétude, puis était retourné participer au festin. C’était là qu’il avait vu Hartley et que la situation s’était envenimée pour Ethel, qu’elle était passée de princesse à protéger à potentielle ennemie du Seigneur des Ténèbres. Ethel était à présent perdue. Elle ignorait ce qu’était devenue Emily ou encore cette excentrique de Luna, ressentait une peine infinie à l’idée d’être considérée comme étant une traître – elle n’avait jamais voulu trahir qui que ce soit, dans le fond – et imaginait Emily et Livia l’avoir attendu indéfiniment sans qu’elle ne soit jamais venue. Ils devaient croire qu’elle avait retourné sa veste, bonne Selwyn qu’elle était (finalement). J’y ai été contrainte, on m’a kidnappé, était le seul lot de consolation qu’elle pouvait se faire. ❝ a new day ❞SEPTEMBER 2003 & LONDON Ses doigts frôlèrent la mince – presque invisible, désormais – cicatrice qui entachait la perfection de son visage. Souvenir du fanatisme de Benjen pour le Seigneur des Ténèbres et un rappel qui sonnait telle une menace : à la prochaine, elle y perdrait sa tête. Finalement, elle avait obtenu gain de cause cinq ans plus tôt. La princesse Selwyn ne pouvait que rire la vérité et avait certainement été manipulée par la fille du Sang-de-Bourbe Hartley, elle méritait qu’on lui accorde une chance. Leur nom ne devait pas être sali par des rumeurs. Une traîtresse au sein de leur propre demeure : impensable. On n’en faisait pas dans la famille, la loyauté ne s’achetait pas chez les Selwyn. Elle se devait d’être innée. Alors on avait délivré Ethel une semaine après le début de sa courte captivité dans les cachots du domaine et sa mère avait insisté pour l’emmener dans ses appartements personnels de la Picadilly Avenue. Toute cette violence n’était pas pour elles et Selwyn House suintait la Marque des Ténèbres à plein nez, ce que sa mère tenait en horreur. Mère et fille s’étaient réfugiées dans la chaleur des appartements et ateliers Dubuffet, Ethel poursuivant sa carrière dans le mannequinat et intégrant la maison de joaillerie de luxe de sa génitrice. Elle avait développé ses connaissances déjà existantes dans l’orfèvrerie, avait aujourd’hui sa propre collection et gérait d’une main de fer les commandes personnelles. L’Elite sorcière murmurait qu’elle avait soulagé Madame Sara d’une quantité conséquente de travail et que leurs affaires tournaient parfaitement. En cinq ans, Ethel avait été sacrée du titre officiel de top-model. Une beauté angélique qui rentrerait dans la légende, d’après The Witch Weekly. Pendant que le pays se mourrait, atteinte de désespoir, Ethel baignait dans une mer dorée et sa vie professionnelle était un succès. Elle n’échappait à aucune festivité, valsait avec allégresse sur les pistes des grands, s’était noyée dans le travail pour oublier. Oublier que la tête de Livia était mise à prix, qu’elle était peut-être morte ou vagabonde solitaire. Oublier que Valkov s’était aussi évaporé de la surface de la Terre. Oublier qu’Emily avait été réduite au statut de rebut, maltraitée par les terribles Carrow. Oublier qu’elle aurait pu être courageuse. Elle n’avait pas rejoint les Insurgés, incapable de trahir officiellement sa famille. Parce que quelque part, elle aurait eu honte. L’idée de partir pour ne plus revenir avait été terrifiante, trop pour elle. Du moins, la jeune femme s’était convaincue de cela. Puis ici, elle pouvait veiller sur sa mère, sur Tori, sur ces personnes qui comptaient pour elle. La famille avant tout. D’un autre côté, la culpabilité ne la quittait pas à chaque fois qu’elle songeait à Livia et les autres. Elle était perdue entre deux eaux, incapable de choisir.
Dernière édition par Ethel Selwyn le Mer 28 Sep 2016 - 11:11, édité 12 fois |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | | | | |
| merci pour l'accueil (enfin ré-accueil ) Anna, c'est avec plaisir que j'accepterais que tu m'harcèles via mp pour un lien. je vais lire ta fiche et si j'ai aussi des idées, je te mpotterai peut-être la preums. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3968
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
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| haaaaaaaan excellent choix d'avatar, elle est si belle bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche j'espère que tu vas t'éclater sur excidiuuum |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| J'AI TOUT SUIVI et ça promet entre Pandor'e-a, on va se trouver un petit lien, hein ? et puis, ce prénom, je ne m'en remets pas BIENVENUUUUUUE CHEZ NOUS je te souhaite plein de courage pour la suite, j'ai hâte d'en savoir plus sur ton Ethel |
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| astoria : babe Toriiiii, merci pour ce bienvenu, j'ai hâte de RP avec toi aussi, ceylafamily après tout. c'est sûr que tu auras une place bien en chaud dans mon histoire. susan : merci pour l'accueil, dear. je vous aime déjà, c'est certain que je pourrais que m'éclater. luna : oh que oui, il m'en faudra, du courage pour cette fiche. merci pour l'accueil, je t'ai d'ailleurs envoyé un petit MP pour parler relationship. merci aussi pour les encouragements & les compliments. |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Maksim Dolohov ‹ inscription : 12/03/2016
‹ messages : 832
‹ crédits : odistole
‹ dialogues : #2F4F4F
‹ âge : 35 yo
‹ occupation : l'ancien directeur adjoint au département de la justice magique, aujourd'hui incarcéré pour crimes de guerre. Je suis également derrière un réseau d'orviétan impliqué en Angleterre et je gère mon business comme je le peux depuis ma cellule.
‹ maison : (Koldovstoretz)
‹ scolarité : //
‹ baguette : a été fabriquée par Gregorovitch, elle mesurait 29 centimètres, elle était en bois de genévrier et contenait un cheveux de vélane mais elle a été brisée sous mes yeux.
‹ gallions (ʛ) : 4368
‹ réputation : je suis le remplaçant, le prince gâté qui n'aurait pas dû régner et qui s'est cassé la gueule, celui qui s'est fait berner par sa protégée, celui qui doit être maudit tant le sort s'acharne à lui prendre tout ce qu'il veut si désespérément.
‹ particularité : du genre à me dire que si j'avais été legilimens ou voyant, j'aurais pu voir venir les emmerdes et coups dans le dos et les éviter, malheureusement il n'en est rien.
‹ faits : je fais parfois semblant de ne pas parler Anglais correctement pour voir jusqu'où certains tireront sur la corde. Mon calme sardonique laisse place à des colères monstrueuses et violentes. J'ai deux petites sœurs et mon frère Antonin était le véritable mangemort, je ne suis qu'un pion qui occupe une place, celle du fils d'un chef de clan, celle d'un héritier qui devait assurer des accords et des alliances et doit aujourd'hui en payer les conséquences.
‹ résidence : à Azkaban, loin du faste du manoir Dolohov érigé à Herpo Creek et aujourd'hui en ruine.
‹ patronus : un cygne, impossible à conjurer depuis que la Marque des Ténèbres est sur mon avant bras.
‹ épouvantard : le visage de Ulyana greffé sur le souvenir du corps végétatif de ma mère.
‹ risèd : un gosse blond courant dans les longs couloirs de la résidence de St Petersbourg. Un enfant se jetant dans mes jambes en suppliant d'aller faire flotter une maquette de bateau dans le grand bassin des jardins.
| Cousine de l'autre poupée astrale (those fucking greengrass), si tu veux un lien - surement négatif, rien que pour le principe d'association - avec mon compte principal (aka pansy) on doit pouvoir s'arranger bienvenue sur le forum, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit et bon courage pour la suite de ta fiche |
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| | | | | ETHEL (+) don't underestimate the allure of darkness, even the purest hearts are drown to it | |
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