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sujet; (os) no light, no light in your bright blue eyes.

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Eirene Mayfair
Eirene Mayfair
‹ inscription : 16/04/2016
‹ messages : 392
‹ crédits : AILAHOZ
‹ dialogues : #rosybrown
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‹ liens utiles :

‹ âge : 30
‹ occupation : enfermée à azkaban pour 50 ans, elle est persuadée qu'elle n'en sortira pas vivante
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : est en bois d'acajou ; elle mesure vingt-six centimètres et possède en son coeur un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3581
‹ réputation : je suis un simple objet à la merci des mangemorts, prête à tout pour atteindre ses objectifs. A cela s'ajoute nouvellement l'appellation de criminelle de guerre; vivement recherchée par le gouvernement, je me suis rendue aux autorités début mars 2004
‹ particularité : métamorphomage.
‹ faits : que je suis devenue mangemort peu de temps avant la bataille finale mais que je ne soutiens pas les idéologies du Lord. C'est seulement une étape -indispensable- de plus pour faire mes preuves. L'utilisation de mon don m'épuise et il m'est impossible d'oublier les horreurs commises. Avec les blessures de l'attaque de Sainte-Mangouste et les dérèglements magiques qui s'ajoutent, garder le contrôle devient plus compliqué. L'orviétan (fabuleo) a été le seul moyen efficace pour supporter la douleur et reprendre vite le travail, une absence longue mettant en péril ma place dans le système et toutes les années de dur labeur qui vont avec.
‹ résidence : auparavant dans un minuscule appartement à Canterbury, du côté moldu, cachée de tous sous une fausse identité (Susie Marshall) avec Elizabeth Atkins (Leanne Marshall), je réside désormais dans l'une des nombreuses cellules d'Azkaban, toujours en compagnie d'Elizabeth
‹ patronus : une hirondelle, mais impossible d'en produire un depuis l'apposition de la Marque sur son avant-bras.
‹ épouvantard : mon corps vieilli par l'utilisation excessive de mon don. Plus récemment, il prendrait plutôt la forme de Matteo ensanglanté, allongé au sol et laissé pour mort.
‹ risèd : la liberté, un monde où je pourrais rester moi-même sans mettre ma vie en danger ou celle des personnes que j'aime. Matteo vivant, pas uniquement dans ses souvenirs.
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22 septembre 2003 –  « Miss Mayfair, vous êtes attendues à la salle d’audience numéro deux. » Elle jeta un œil rapide sur sa montre et grimaça. Elle s’apprêtait tout juste à s’en aller pour Herpo Creek afin d’assurer le déplacement de quelques membres de l’Elite vers Londres lorsque l’on vint changer ses plans. « Je crains ne pas pouvoir me présenter, j’ai rendez-vous avec… – Votre rendez-vous peut attendre. Suivez-moi. » Elle lança un regard vers Cho, qui se contenta alors de hausser les épaules et finit par rejoindre à grandes enjambées la jeune femme venue la chercher. « Savez-vous les raisons de cette convocation ? » qu’elle demanda légèrement nerveuse. A sa connaissance, Eirene n’avait rien fait de compromettant ou pouvant mettre en danger sa position au Ministère. En réalité, elle n’avait jamais été aussi dévouée à la cause du Magister que ces deux derniers mois. « La routine. Vous ne tarderez pas à le découvrir. » se contente-t-elle de répondre d’un ton sec. Elle n’avait visiblement pas envie de s’attarder sur la question, ni discuter tout court. Eirene hocha la tête et lâcha un léger soupir. Une sensation étrange l’envahit alors qu’une boule vint se loger au creux de son ventre. Cette journée allait être longue et elle se sentait si fatiguée, comme affaiblie par un mal inconnu. Le chemin vers la salle d’audience lui parut interminable et le bruit des talons qui claquaient au sol résonnaient dans son crâne en lui filant la migraine. Les yeux fermés, elle se laissa guider par le son de ses pas et se massa doucement les tempes. « Nous sommes arrivées. Bonne journée. » La voix de la jeune femme la tira hors de ses pensées et celle-ci disparut aussi vite qu’elle n’était apparue. Avant de pousser l’imposante porte, Eirene était restée quelques secondes à écouter les bruits de pas s’éloigner et regarder cette fine silhouette disparaître au fond du couloir. Des tas de pensées lui traversèrent l’esprit et ce fut seulement après une profonde inspiration qu’elle décida enfin d’affronter ce qui l’attendait à l’intérieur.

« Ah, vous voilà enfin. Nous vous attendions. » Un sourire se dessina sur les lèvres de son interlocuteur, un employé du Ministère et mangemort à l’occasion. Eirene l’avait déjà croisé quelques fois au niveau deux sans pour autant y prêter attention. « Veuillez prendre place. » Il indiqua de la main une chaise au milieu de la pièce, exposée aux yeux de tous. Elle acquiesça et s’exécuta sans même broncher. On lui avait toujours dit que se retrouver dans ce genre de situation ne présageait rien de bon. Elle avait, à de trop nombreuses reprises, assisté à des audiences comme celles-ci et l’issue n’était généralement pas des plus encourageantes. Quasi-vide, la salle comptait à peine cinq personnes. Parmi les invités se trouvaient son mentor et chef du département des mystères Augustus Rookwood, et d’autres visages vaguement familiers.

Elle ne saurait dire si c’était la lumière ou simplement l’atmosphère qui se dégageait de la pièce qui la rendait si mal à l’aise. Un silence angoissant remplit les lieux alors qu’Eirene attendait toujours une explication à sa présence ici. Elle entendit une porte s’ouvrir à l’opposé de celle qu’elle avait emprunté cinq minutes avant puis se refermer avec fracas. De l’ombre apparut alors un homme qui ne lui disait rien, à la carrure imposante et franchement pas rassurante, agrippant fermement le bras de ce qui semblait être un prisonnier. Il avançait lentement pour s’adapter au rythme du malheureux – en bien mauvais état – et ne pas avoir à le soulever à la force de ses bras s’il s’écroulait. Eirene sentit son cœur se nouer à mesure où ils s’approchaient d’eux. Elle avait dû plisser des yeux, froncer les sourcils, se concentrer de longues secondes avant de comprendre, déstabilisée par ce mal de tête qui ne voulait pas partir et toujours cette faiblesse qui rendait ses mouvements un peu plus mous. « Reconnaissez-vous cet homme ? » Du sang perlait d’une entaille en haut de son crâne et tâchait ses vêtements déjà bien salis par une vie de cavale. Des hématomes recouvraient la quasi-totalité de son visage, bien trop tuméfié pour qu’il ne puisse rester les yeux ouverts. « Miss Mayfair ? » Elle le fixait, en silence, sans même prêter attention à la question posée précédemment. Ce serait mentir que de prétendre ne rien ressentir face à un tel spectacle.

Il devait certainement y avoir une erreur. Ce n’était pas lui. C’était impossible. Matteo était censé être loin d’ici et en sécurité. Il avait tout, le talent, les capacités pour assurer sa protection. L’inconnu ne lui faisait pas peur. Il s’était lancé à de nombreuses reprises dans des escapades à l’autre bout du monde pour toujours lui revenir en bon état. Alors elle se concentra un peu plus sur ses yeux, ses lèvres, la forme de son visage. Et une voix, cette voix, vint lui glacer le sang. C’était comme un écho lointain, peut-être une simple invention de son cerveau. L’orviétan qui lui jouait des tours ? Pourquoi pas, elle en avait abusé beaucoup trop dernièrement. Elle devait sérieusement songer à arrêter ça, avant de devenir complètement dépendante. Elle glissa une main dans ses cheveux, puis sur son oreille. Eirene avait juré l’entendre murmurer son prénom. Elle avait vu ses lèvres se mouvoir, doucement, difficilement. Il n’y avait aucun doute. C’était lui. C’était bien lui. Ça ne pouvait être que lui. « Reconnaissez-vous cet homme ? » Il ne fallait pas être très perspicace pour comprendre que oui, elle l’avait reconnue. C’était imprimé sur son visage. Un nouveau sourire étira les lèvres du mangemort, qui lança un regard satisfait vers ses collègues. La supercherie pouvait commencer. « Oui. Matteo Grimaldi, mon ex-fiancé. » Celui-là même qu’elle avait dénoncé cinq mois plus tôt. Elle voulait tant détourner les yeux, fixer un point ailleurs dans la pièce pour ne pas avoir à supporter cette vision d’horreur. Mais elle ne pouvait pas. Parce qu’elle était déjà assez vulnérable pour leur offrir une nouvelle occasion de la déstabiliser. Elle eut même un léger vertige et s’accrocha fermement aux accoudoirs, mais personne ne semblait vraiment s’en soucier ou être étonné. Son esprit était bien trop embrumé pour y comprendre un quelconque signe. Elle se racla la gorge avant de reprendre. « Quelles sont les accusations ? » Le ton était neutre, comme s’il s’agissait d’une énième arrestation sans importance. Eirene avait oublié que ce n’était pas à elle de poser les questions, mais qu’elle devait se contenter d’y répondre. A cela répondit-il alors tout simplement : « Tuez-le. » Et sa respiration se coupa net. Comme si un énorme poids venait compresser, s’écraser sur son thorax, l’empêchant de remplir ses poumons d’air. Eirene comprit finalement – beaucoup trop tard – de quoi il s’agissait : adhérente depuis plusieurs années, elle redoutait tant ce moment qu’elle avait préféré l’oublier. Ce qui devait arriver arriva enfin. Eirene était tout sauf une meurtrière, mais elle n’allait pas tarder à découvrir qu’elle n’avait rien à envier aux mangemorts qu’elle côtoyait chaque jour. C’était idiot de penser qu’elle parviendrait à atteindre ses objectifs en sautant cette case. « N’a-t-il pas droit à un procès ? » Elle essayait encore une fois de garder ce ton neutre, ne rien laisser transparaître. Parce qu’elle était prise au piège, elle aussi, d’une certaine manière. Une voix intérieure la sommait de se taire. Un rire grinçant résonna dans la pièce. Et elle sentit derrière elle le regard imposant d’Augustus, qui devait se retenir de l’assommer à coup de doloris ou autre sortilège pouvant la faire taire. « Très bien. Matteo Grimaldi, traître à son sang, recherché pour trahison et engagement auprès de la cause insurgée. » qu’il débita à une vitesse folle. « Mais vous le savez déjà, puisque vous vous êtes chargées personnellement de nous faire parvenir cette dernière information. » Il marqua une pause, observa avec insistance la sorcière. « Dois-je vous rappeler votre position, Miss Mayfair ? » Sa voix se fit plus menaçante et il s’était même redressé sur son fauteuil. Nul besoin d’insister, elle le savait déjà. Et c’était la manière dont on la traitait qui lui rappelait les raisons de sa présence ici. Elle avait joint ses deux mains et soutint même le regard du mangemort alors qu’elle tentait de calmer ses tremblements.

« Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que votre fiancé est impliqué dans des événements plus graves qu’une simple désertion. » Quelques parchemins s’étalaient devant lui. Il en tira un, qu’il commença à lire à voix haute. « 22 mai 2003, » L’attentat de Sainte-Mangouste. « cette date devrait vous parler. » ... Ce n’était pas son genre. Non. Matteo ne pouvait pas commettre un tel acte tout en sachant que de nombreux innocents y perdraient la vie. Comparé au nombre de mangemorts présents sur les lieux, ça n’en valait pas la peine. « Etes-vous retournées à votre appartement aujourd’hui ? » Elle secoua la tête. Elle n’avait pas eu le temps. Ce midi, elle avait calmé sa faim avec quelques biscuits secs avant de reprendre directement le travail. « Matteo Grimaldi a été repéré dans votre loft à la Bran Tower quelques heures plus tôt. Après un interrogatoire plutôt… musclé et un coup de pouce du veritaserum, il s’est avéré qu’il projetait une nouvelle attaque. » Elle eut un léger rire nerveux. Ce n’était pas l’homme qu’elle connaissait. Et pourtant, ces derniers mois les avaient tellement changés que même Eirene avait du mal à se reconnaître parfois. Alors qu’en était-il de Matteo ? Elle ne l’avait pas revu depuis si longtemps. Et le flictio ne comptait certainement pas. C’était peut-être une nouvelle divagation de son esprit après tout, perturbé par toute cette drogue qui affluait. « Evidemment, vous étiez la cible principale. Comment en douter lorsque l’on connaît votre passé commun. » Alors tout ça ne serait qu’une histoire de vengeance ? Réfléchis, Eirene, réfléchis ! Des images surgirent dans son esprit, des corps ensevelis, des cris d’horreur qui disparaissaient progressivement pour laisser place à un silence morbide. Un frisson la parcourut et elle tenta en vain de chasser ses mauvaises pensées. Elles revenaient, encore et encore sans qu’elle ne puisse rien y faire. « La Bran Tower toute entière allait être touchée. Ce qui n’est pas surprenant connaissant leurs méthodes. » Beaucoup de membres de l’Elite vivaient là. Même Anna y avait un appartement. Totalement perdue, elle ne savait plus qui croire. Elle n’y comprenait plus rien. Cette fois-ci, l’odeur de l’hôpital vint lui chatouiller les narines et des blessures jusque-là guéries lui firent mal à nouveau. Elle repensait à ce qu’elle avait vécu, vu et entendu. Elle tira sur son col et passa une main sur son front : la chaleur était décidément trop étouffante. « Comment vous sentez-vous, Miss Mayfair ? » Qu’insinuait-il encore ? « Votre état de santé a inquiété certains de vos collègues ces derniers jours. » Se pourrait-il que ce soit la fiole ? Celle qu’il lui avait fait parvenir par l’intermédiaire de Simon et qu’elle devait prendre sans poser de questions ? N’était-ce qu’une simple supercherie, un acte calculé pour mener à bien son plan ? « Les nouvelles accusations sont alors : actes de terrorisme, tentative d’assassinat, détention de produits illégaux et acte d’empoisonnement. » Empoisonnement ? Son visage se décomposait doucement pour laisser place à de la déception puis une certaine animosité à la-quelle elle n’était pas habituée. « La sentence est la suivante : l’exécution. Ici. Maintenant. »

Les mains moites et le cœur tambourinant dans sa poitrine, elle agrippa sa baguette magique. Elle réfléchissait trop, beaucoup trop. L’image d’Anna lui apparut, puis celle de Wes qui se tenait à côté de Teresa et enfin ses parents. Les sourires avaient disparu. Par pitié que ça s’arrête, pensa-t-elle. Elle ne voulait pas les voir. Aucun d’eux. Pas même Wes.

Exécution, ce mot résonnait et se répétait dans son esprit à l’infini. Ça en devenait insupportable. Ses mains tremblaient toujours mais elle fermait les yeux pour se contrôler : elle respirait, doucement, profondément. Et ça lui faisait mal, tellement mal. Chaque bouffée d’air semblait lui déchiqueter les poumons. Autour d’elle on s’agitait, on s’impatientait. On attendait que quelque chose se passe, qu’elle s’exécute. Alors elle finit par se lever et réduisit la distance qui la séparait de Matteo. Il se trouvait à moins de deux mètres désormais. Ce n’est pas lui. Ce n’est plus lui. Tout ce mal qu’il a fait, ces vies volées… Elle s’accrochait à cette pensée, elle essayait vraiment. C’est un meurtrier. Elle leva le bras, pointa la baguette vers Matteo. C’était lui… ou toi. Elle inspira profondément. C’était sa dernière chance. L’unique chance de se prouver qu’elle n’était pas si mauvaise. Le sort ne fonctionnerait peut-être pas, elle en était persuadée. Eirene ne le haïssait pas autant pour réussir à lui ôter sa vie. C’était l’être aimé, sa moitié. « Avada Kedavra. » C’était lui ou toi. Et tu avais décidé que ce serait lui. La salle d’audience devint silencieuse. Eirene avait fini par détourner les yeux et s'orienter vers la sortie. Elle l’avait fait et espérait pouvoir s’en aller. Mais elle entendit une masse s’écraser lourdement au sol. « Joli tir, Mayfair. » Lorsqu’elle se retourna, elle le vit lui, inanimé. En cet instant précis, elle eut l’impression qu’une partie de son âme s’était déchirée et que son cœur s’était brisé en un millier de morceaux. C’est ce qu’elle était vraiment au final, un monstre. Une meurtrière.

Matteo est mort. Et c’est elle qui l’a tué.

Elle fit demi-tour, s’approcha encore plus de ce qu’il restait de lui. Elle s’accroupit pour être au plus près du sol. « Mort. » se contenta-t-elle de lâcher platement, frôlant presque l’indifférence. En réalité, elle était beaucoup trop choquée par ce qu’il venait de se passer, ce qu’elle avait provoqué. Elle glissa une main sur son visage, l’observa une dernière fois avant de lui caresser doucement, tendrement la joue. Elle était désolée, si désolée de ne pas avoir été à la hauteur de son amour. Au même instant, un homme quitta la pièce : Augustus Rookwood (dont le rôle avait été plus qu'essentiel), suivit rapidement de ses collègues. Le spectacle était terminé. Le rideau venait de se refermer. Le bourreau emporta le corps de Matteo et elle finit par se retrouver seule. Seule avec ce trou béant dans la poitrine. Seule avec sa conscience. Seule avec elle-même.

Lorsqu’elle rentra chez elle, l’appartement était complètement saccagé. Des photos de son passé, soigneusement dissimulées, tapissaient le sol et les cadres étaient brisés. C’était donc vrai, il était passé par là. La nuit avait été longue, et sûrement pas reposante. Eirene reçut la marque le lendemain même. Elle se souvenait seulement de la douleur qui l’avait envahie, mais ne saurait dire s’il s’agissait de l’apposition de la marque ou de son cœur tranché à vif.

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