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sujet; HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench.

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HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench. Empty
Henry Wilkes
feat toby stephens • eden memories

• nom complet ; Il n'y a pas besoin de chercher de raison biblique à l'origine de ton nom. Ni de signification obscure ou d'aventures rocambolesques ayant entraîné l'attribution de Henry. Ta maternelle te l'a donné, sans aucune raison. Parce qu'il ne s'agit que d'un prénom parmi tant d'autres. Et qu'elle aurait pu te donner n'importe lequel d'entre eux. Quant à ton nom de famille, il te vient de ta mère. Cette mère qui n'a parlé qu'une ou deux fois de ton paternel. Dont tu n'as heureusement pas hérité du nom. Wilkes te vient de ta mère, et de son père. Tu tiens ce nom avec fierté, signe que tu ne fais pas partie de ce cercle perfide rempli de sang-purs.

• surnom(s) ; Tu as eu de nombreux surnoms au cours de ta vie. Sans qu'aucun d'entre eux ne reste bien longtemps. Souvent des diminutifs. Tu n'as jamais été réellement fan des surnoms, mais tu n'as jamais interdit qui que ce soit d'en utiliser un. Les gens ont souvent tendance à t'appeler Wil, diminutif de ton matronyme. Tandis que les insurgés t'appellent firefly

• naissance ; Les températures étaient clémentes cet automne-là. Un peu au dessus des normales de saison. Tu ne te souviens pas de cette journée du vingt-neuf octobre mille neuf cent soixante-cinq.

• ascendance ; Impure. Indigne. Enfant d'une moldue et d'un sorcier. Tu ignores tout de lui. S'il est de sang-mêlé ou un sang-pur. Tu te doutes pourtant qu'il s'agit de la première option. Et le seul héritage que cet homme t'a laissé est ta capacité de traçage. Ta faculté à suivre les fluctuations magiques. Tout ce que tu sais de ton père, c'est qu'il est mort lors de la bataille de Poudlard. En attaquant les êtres aussi impurs que toi. En tentant de te tuer. .

• camp ; Aurais-tu eu un autre choix ? Ton sang impur t'empêche de t'allier à ces personnages antipathiques. Ton aversion pour cette idéologie t'empêche de te lier à eux. Dès lors que tu as eu l'âge de pouvoir te mêler aux combats, tu as rejoins l'Ordre. Pour lutter contre les mangemorts et leur maître. Comment aurais-tu donc pu rejoindre le magister, après avoir évité de peu Azkaban et la torture ? L'Ordre a disparu, mais tu restes toujours du côté des insurgés. Tentant de recréer cette cohésion indispensable à la victoire. .

• métier ; Quel lointain souvenir que le travail. Depuis la bataille de Poudlard, tu n'as plus d'emploi. Recherché pour avoir activement participé à la fuite de Harry Potter et ses amis. Considéré comme un traître et un complice de trahison. Tous tes biens ont été volés par le ministère. Désormais, tu n'as plus rien. Plus rien excepté ton rôle de leader chez les audacieux.

• réputation ; Un moins que rien. Une vermine. Les adjectifs ne manquent pas dès lors que l'on demande aux mangemorts la réputation que tu as. Pourtant, ce n'est pas leur point de vue qui t'intéresse. Les insurgés te voient comme un homme réfléchi, quoiqu'au sang chaud. Non pas que tu es colérique. Mais tu aimes bien la chaleur humaine. Venant des femmes de préférence. Et ton obsession pour le feu ne joue pas en faveur de cette réputation d'homme de feu.

• état civil ; Tu as longtemps regretté  ce choix. Une trop grande précipitation, un amour que tu pensais sincère. Et te voilà marié à une femme que tu n'aimes pas vraiment. Plus maintenant. Depuis, tu cherches le bonheur dans les bras d'autres femmes. De Daphné. Sans vraiment te sortir de l'esprit la peur de voir ta femme venir te tuer dans ton sommeil.

• rang social ; Considéré comme un moins que rien par les uns, comme un leader naturel pour les autres. Tu n'as jamais fais, et tu ne fera jamais, partie des grands de ce monde. Toi, simple bâtard au sang-mêlé. Et pourtant, te voilà devenu l'un des grands de la rébellion. Vu comme l'un des héros ayant permit la fuite de Harry Potter lors de la bataille de Poudlard.  

• particularité(s) ; Seul héritage d'un paternel absent. D'un homme qui t'a abandonné pour ton sang. Qui a abandonné ta mère pour son absence de magie. Tu ne sais pas si tu aurais préféré ne pas hériter de cette particularité. Si tu n'aurais pas préféré être normal. Mais tu es ce que tu es. Et, finalement, ton don de traçage est utile. Il te permet de retrouver des sorciers. Susceptibles de rejoindre ton mouvement.

• patronus ; Forcé de combattre les détraqueurs. L'armée de Voldemort. Tu t'es entraîné des heures durant à la création d'un patronus. En ramenant des meilleurs souvenirs à la surface. La douceur d'une mère, te berçant de ses histoires au coin du feu. Une vie paisible, sans magie. Et après des semaines d'entraînement, tu y es enfin parvenu. Ton patronus prend forme. Et apparaît sous les traits d'une salamandre. Peut-être correspond-elle à ta fascination pour le feu. Tu espères en tout cas qu'elle te sera utile face au froid morbide des anges des ténèbres.

• épouvantard ; Tu as de nombreuses peurs. Perdre tes proches, ceux qui ont confiance en toi. Les abandonner. Mais au final, ces peurs ne représentent pas grand chose à côté de celle inspirée par une femme totalement sociopathe, possessive, jalouse et sans aucun remord. Cette femme, ta femme, représente sans nul doute la pire peur de ta vie. Celle que prendrait la forme d'un épouvantard.

• risèd ; Tu n'as jamais été face au miroire du Risèd. Et tu ne le sera sans doute jamais. Et tu ne sais même pas si tu serais capable de t'imaginer ce que tu pourrais y voir. La défaite des mangemorts, la chute de la pureté du sang. La disparition de Londres sous les flammes. Ou celle de ta femme. Voire, enfin, la possession exclusive de Daphné. Tu ne sais pas quelle option choisir. Toutes te conviendraient finalement.

• animaux ; Tu n'aurais pas le temps de t'occuper d'un animal. Pas maintenant que tu dois gérer ton groupe d'insurgés, et réfléchir à une méthode de remettre l'Ordre sur les rails. Mais tu as déjà eu une chouette durant ta scolarité, ainsi qu'un chien dans le monde moldu. Tous deux ont étrangement terminés leur vie suite à des brûlures mortelles.

• baguette ; Fabriquée sur le chemin de traverse, par Ollivander, ta baguette est en bois d'acajou. Mesurant vingt-six centimètres et demi, elle contient une plume de phénix.

• miroir à double sens; Le processus n'est pas tellement différent de celui de ta baguette. Tu essaies, encore et encore. Jusqu'à ce que l'on te dise que c'est celui-là. Celui qui te correspond. Tes émotions, ton caractère, jouent dans la forme du verre. Le tien est triangulaire. Mais tu t'es toujours demandé de que représentait réellement cette couleur que tu vois, parfois, défiler sur le verre lisse. Orange, il semble indiquer le mélange entre ton impulsivité et ton tempérament de feu, et ton envie de maintenir tous ceux qui te suivent en vie. Un meneur capable des pires choses par colère, mais également capable de se sacrifier pour sauver la vie d'un ami.

• INSURGENTS • 
Perso inventé

The stars have faded away

La pureté. Une ineptie. Une folie. Pour laquelle tu as été abandonné. Forcé de vivre dans l'ombre. De craindre chaque jour pour ta vie. Car Il ne supporte pas de voir un fils indigne. Né d'une romance honteuse. Bafoué, il a tenté de réparer son erreur. Au nom de la pureté du sang. Au nom du magister. De sa loyauté pour ce tordu. Tu ne voulais pas entrer en guerre. Préférant le monde moldu à celui des sorciers. Mais tu as décidé de te battre. De purifier ce monde perfide. Qui tombe dans la folie. Un besoin brûlant. Une obsession. Poudlard t'a marqué. Son massacre encore plus. Tu ne veux pas laisser d'autres enfants comme toi. Châtiés. Honteux d'être ce qu'ils sont. Des impurs. Considérés comme ennemis de la magie. A cause d'un sang qu'ils n'ont pas choisi d'avoir. Vendus comme du bétail. Pour avoir eu le malheur de naître. Tu n'as jamais voulu démarrer cette guerre. Mais désormais, tu souhaites plus que tout au monde l'achever. Purifier ces êtres obscurs. Les brûler, tous. Pour enfin permettre aux persécutés de prendre leur revanche. D'inverser la tendance. Et d'infliger aux sang-pur ce qui leur revient de droit. La honte de l'inceste. Et le jugement du feu.

► Infos en vrac : Sportif. Les chuchotements te donnaient un avenir de sportif. Un avenir que tu n'as jamais souhaité embrasser. Pas de Quidditch, ni aucun autre sport. Tes talents sont plus haut. Capable de réfléchir. De parler. Mais tout ça change. Le feu te consume. Tu laisses les paroles derrière toi. Pour faire parler des capacités physiques. Le sportif revient. Laissant le Serdaigle au placard.. Tu joues avec le feu. Obsessionnel. Tu as besoin de sa lueur rassurante. De son aura protectrice. Destructrice. Mais ce n'est pas ton seul besoin. Tes doigts craquent, régulièrement. Tes lèvres ressentent le besoin de contact. Brûlant. Toxique. Une invention moldue. La cigarette. Elle te consume. Te tue. Et pourtant, tu aimes ça.. Prêt à tout. Dans tous les excès. Prêt au sacrifice. Tu aimes tes hommes. Tes proches. Intensément. A l'excès. Au point de te jeter au feu pour eux. Le feu. Toute ta vie tourne autour de cet élément destructeur. Tempérament de feu. Capable d'exploser à tout moment. Capable d'une passion brûlante, jusqu'à l'excès. Tu brûles, tu vis dangereusement. Et tu sais qu'à trop jouer avec, tu te brûlera les ailes. Tu arbores les couleurs de la résistance. Fièrement. Prêt à lutter contre les armées du magister. Ton ruban jaune, accroché à ton poignet. Mais le feu n'est jamais loin. Et il inspire jusqu'à ton nom de code, et ton patronus. Tu les a collé sur ton corps. La salamandre sur ton torse. Une luciole sur ton cou. Enfant indigne. Descendant bien malgré lui d'une pureté absolue. La tâche de trop. Abandonné pour ton sang. Dont la seule preuve est ton don. Héréditaire. Le feudeymon. La destruction. La purification absolue. Tu as passé des années à le maîtriser. En vain. Seul le Seigneur a ce droit. Mais tu tentes, encore et encore. Prêt à écrire l'histoire. A purifier le monde sorcier. A jeter au feu toute une idéologie. La création ne fait pas partie de tes envies. Trop occupé à profiter de ta propre vie. Pour pouvoir t'occuper de celle d'un autre. Et pourtant. Cette obligation t'est tombée dessus. Et tu as préféré la fuir. Tu restes présent dans sa vie. Sans pour autant t'implanter totalement. Trop occupé à brûler de désir. T'es-tu déjà demandé si ta famille t'aimait ? Si elle ne te voyait pas comme un père indigne. Tel que tu vois le tien.


Nothing compares to you

• pseudo et âge ; toujours strun, et toujours 21 ans. jule • comment as-tu trouvé le forum ? sans même le chercher. il m'est tombé dessus comme ça, pouf. gaah • ton avis, tes suggestions ; à mort voldemort ! • connexion ; à peu près tous les jours, sauf problème. • quelque chose à ajouter ? tuez les tous. bde

• coup de main pour le bottin ;
2. Si ton personnage est un inventé ;
TOBY STEPHENS ; henry wilkes
Code:
▋ <a href="http://lienverstonprofil">▋</a> <pris>TOBY STEPHENS ;</pris> henry wilkes


Dernière édition par Henry Wilkes le Lun 20 Oct 2014 - 0:35, édité 6 fois
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Here comes the hurricane


――――――-―• welcome to hogwarts •――――-―――


21/11/1980, Hogwarts

« Stupide sang-mêlée. » Les mots t'effleurent à peine. Trop habitué à être insulté. Tu ignores les paroles de celui que tu imagines être un Serpentard. Ces vermines n'ont jamais changées. Tous insultent ceux qui ont le malheur de ne pas être purs. Sans même se douter que leur propre condition de sang-pur cache quelque chose d'horrible. Sans doute de la consanguinité. Des relations incestueuses. « Je te parle, sang-mêlée. » Tu continues de l'ignorer. Respectant les recommandations de directeur de maison. Mais tu fulmines. Le sang est en train de bouillir. Tu te sens déjà sortir la baguette. Lui lancer un sort. Le brûler jusqu'à ce qu'il implore. Pour sa vie. « Réponds, espèce de salope. » Tu te rends immédiatement compte que ce n'est finalement pas de toi qu'il parle. Mais de Joan. Marchant à côté de toi, elle reste silencieuse. Tête baissé. Elle n'ose pas répliquer. Elle te lance un regard. Comme pour te demander de réagir. Et c'est ce que tu fais, au moment où le sorcier l'attrape par la manche. « Incendio ! » Ta baguette sort sans même que tu ne t'en rendes compte. Et le bas de la robe commence déjà à brûler, occasion un cri strident. Il a lâché Joan. Et se concentre dorénavant sur sa propre robe. Enflammée. « Parle d'elle encore une fois comme ça, et c'est ta tête qui brûlera. Sale consanguin. » Tu as envie d'aller plus loin. De le voir mourir. Lentement. Douloureusement. Mais tu n'en as pas l'occasion. Un professeur intervient déjà, se positionnant entre vous. Éteignant rapidement les flammes qui consument la robe du Serpentard. « Où vous croyez-vous, monsieur Wilkes ? Pensez-vous pouvoir enflammer la robe de vos camarades comme ça ? Veuillez me suivre. » Tu sais déjà ce que tu aura. Des heures de colle. Des points en moins. Une punition à la hauteur de ta folie. « Vous aussi. » Dit-elle au Serpentard et à Joan. Une explication s'impose.

« Je m'en fous des points. S'il te parle encore comme ça, je le tue. » Ta colère ne baisse pas. Ne disparaît pas. Tu veux toujours faire payer à ce petit effronté son idiotie. Celle d'avoir insulté Joan. Devant toi. En s'imaginant ne pas subir les conséquences. Et tu sais que, sous son air réprobateur, Joan est heureuse de voir que tu la défends. Que tu tiens à elle et le lui montre. « Dis-moi Henry... Tu m'aimes ? » La question te fait rire. Nerveusement. Tu ne le sais pas toi-même. Et tu ne lui as jamais dis. Contrairement à elle. Il n'y a que ces petits gestes qui peuvent le montrer. « Évidemment Joan. Je t'aime. »


――――――-―• dark ages •――――-―――

01/05/1998, Hogwarts

Les sorts fusent. La scène est chaotique. Des hurlements. Des pleurs. Et la mort. L'assaut des mangemorts continue. Les vagues déferlent sans jamais donner l'impression de s'arrêter. Combien continueront d'arriver ? Combien remplaceront chaque mort que vous causerez ? Tu n'en as aucune idée. Et tout ce que tu sais, c'est que tu dois continuer le combat. En tuer autant que possible. Pour permettre aux élèves de fuir. Pour empêcher les armées du Lord d'en tuer d'avantage. Car c'est bien pour cette raison que tu as décidé de rejoindre l'Ordre. Pour combattre Voldemort et ses sbires. Pour sauver les enfants de ton espèce. Les sang-mêlés, les sang-de-bourbe. Pour éliminer la pureté du monde sorcier. Alors tu continues. Utilisant ces sorts que tu connais si bien. Pour enflammer tes ennemis. Voir leur visage horrifié par les flammes. Mais tu ressens quelque chose d'étrange. Quelque chose qui te poursuit depuis des années. Cette terreur cachée. Cette impression d'être suivi. Encore et toujours. « Je te retrouve enfin, petit bâtard. » Ton regard se tourne. Vers un homme encapuchonné. Que tu ne reconnais pas. Mais dont la magie te rappelle quelque chose. Comme une idée vague sur impossible à préciser. « Je pensais que tu resterais chez ta moldue de mère. » Un éclair traverse ton regard. Personne ne sait qui est ta mère. Si elle est sorcière ou non. Personne. Pas même ta propre femme. Pas même ton propre enfant. « Et tu es ? » Un rire répond à ta question. Il ne te le dira pas. Car le dire rendrait la situation réelle. L'empêcherait de nier qu'il est allé voir une moldue. Qu'il a tourné le dos à ses idéaux. Qu'il a préféré ses idées pleines de folie à son propre enfant.

« Avada Kedavra. » Le sort quitte ta baguette. Frappe de plein fouet le sorcier. Tu n'as jamais eu l'occasion de lancer un sortilège impardonnable. Réservé aux mages noirs. Aux hommes du Lord. Jamais tu n'aurais toi-même imaginé lancer le pire d'entre eux. Le sortilège de mort. Et pourtant. Pourtant tu viens de l'utiliser, sans l'ombre d'une hésitation. Sans l'ombre d'un remord. Tu restes immobile, te contentant de regarder le cadavre du sorcier vaincu. De cet homme qui t'as fuis pendant des années. Et qui, comble de l'ironie, a passé toutes ces années à t'épier. A surveiller le moindre de tes faits et gestes. Pour s'assurer la sécurité de son secret. Pour s'assurer que la sale moldue n'aurait jamais eu l'idiotie de parler de cet enfant bâtard. De ce sale sang-mêlé. De toi. Tu fulmines. Tu aurais aimé le faire souffrir. Tout comme il t'a fait souffrir. Tu aurais en finir le plus lentement possible. Lui montrer toute la haine que tu éprouves à son égard. Toute la haine envers l'idée que tu te faisais de lui. Un homme froid, incapable d'assumer. Incapable de voir que son idéologie est vouée à l'échec. « Incendio. » Tu sais qu'il ne sentira rien. Mais le voir brûler t'apporte un certain réconfort. Et te ramène l'espoir qu'un jour, tous finiront comme lui. Détruits par leurs propres idées. Par leur propre folie.

Le soleil se lève finalement. Après une nuit sans fin. Les pertes sont lourdes. Poudlard est à moitié détruit. Les morts sont innombrables. Et tu te tiens au milieu de tout ça, le regard baissé. Ta mission est un échec. Les mangemorts repartent victorieux. Et le Seigneur ne s'est pas montré une seule fois. Tout ce sang versé inutilement. Le jeune Potter est parvenu à fuir. Une maigre consolation, à côté de toutes ces vies perdues. Inutilement. Pour permettre à un gamin de fuir. Un gamin que tout le monde voit comme un héros. Comme celui qui fera chuter Voldemort. Mais tu sais que ce ne sont que des utopies. Que ce gamin s'est contenté de fuir. Sans combattre auprès de l'Ordre. Comme toi tu l'as fais. Et comme tu continuera à le faire. Tant que tous ces purs continueront de vivre. Tant que le feu n'aura pas purifié toutes ces familles dégoûtantes.


――――――-―• demons •――――-―――

06/02/1983, Liverpool.

Les ambitions. Les certitudes. Tout peut s'écroule en l'espace de quelques secondes seulement. Tes rêves étaient de devenir langue-de-plomb. De maintenir les secrets du Ministère et du monde magique. Et tu n'as jamais jugé cette vie compatible avec une famille. Joan te suffit. Et tu n'as jamais voulu avoir plus que ça. Pas d'enfant. Pas de famille à gérer. Et tu as réitéré tes vœux de ne pas avoir d'enfant, lorsque tu as été accepté au sein du Ministère. Devenu langue-de-plomb, tu as toujours déclaré à ta femme ne pas vouloir te reproduire. Mais elle en voulait un. Et les disputes ont toujours fini par éclater lorsque le sujet est abordé. Parce que tu ne tiens pas à elle. Parce qu'elle te culpabilise de ne pas vouloir donner suite à ses envies. A son désir de créer une famille. Préférant le Ministère et ses secrets à la compagnie de ta femme.

« Je suis enceinte. » Les mots te frappent de plein fouet. Te coupent la respiration. Tu craignais ce jour. Où elle annoncerait une grossesse. L'arrivée prochaine d'un enfant. Un enfant que tu ne veux pas, que tu n'as jamais voulu. Et que tu ne voudra probablement jamais. Tu ne sais pas t'occuper d'un enfant. Personne ne t'a expliqué. Tu ne connais pas le rôle du père. Et tu ne veux pas le connaître. Tu déglutis difficilement. Tu ne sais pas quoi dire. Pourtant, elle le sait. Elle sait que ta carrière est d'une importance capitale pour toi. Qu'elle est ta seule attache dans ce monde magique.  Mais elle ne l'a pas compris. Elle a ignoré tes propres envies, pour te concentrer sur les siennes. Égoïste. Ne te laissant aucune chance d'avoir ta propre décision. « Et que comptes-tu faire? » Les mots sont difficiles. Tu as peur de connaître la réponse. Et de ne pas l'apprécier. Tu ne comptes pas fuir tes responsabilités. Même si l'envie n'y est pas, tu fera les efforts. Sans pour autant abandonner ta carrière. Sans pour autant la mettre au second plan.

« Que crois-tu que je vais faire? » Une voix aiguë. Qui trahit sa colère montante. Tu la connais, depuis le temps. Tu sais qu'elle cherchera à appliquer son autorité. A te faire rompre. A ne te laisser qu'un seul choix. Celui d’obéir à ses envies. Comme tu le fais depuis le début. Avec ce mariage. Cette vie de couple qui ne te correspond pas. « J'ai toujours rêvé de cet instant. D'avoir une famille avec toi. Parce que je t'aime. » Tu ne connais que trop bien son petit jeu. Ses tentatives de te culpabiliser dès que ton avis ne lui plaît pas. Et tu sais qu'elle continuera de le faire tant que tu ne te rangera pas à ses côtés. Tant que tu ne cédera pas. « Parce que tu crois que je ne t'aime pas ? » Ta colère grimpe. Grandit. Brûle en toi. Tu es lassé de son comportement. De tout ça. « Ne me dis pas que je ne t'aime pas à cause de l'enfant. Tu veux qu'il vive comme nous ? Avec la peur au ventre ? Avec la peur de voir un homme comme Voldemort revenir ? » Ses yeux se remplissent de larmes. Et tu tentes d'y rester insensible. En vain. Tu ne veux pas d'enfant. Elle le sait. Et tu n'es pas prêt de changer d'avis. « Quel rapport ? Il est mort Henry ! Avoue simplement que tu ne veux pas de notre famille. »

Tu ne sais pas quoi répondre. Tu sais que le Lord n'est pas mort. Mais tu sembles être le seul à le comprendre. A comprendre que la vie de cet enfant serait terrible. Constamment entourée de peur. Mais elle ne veut rien entendre. Et ses arguments sont faussés. Ne servent qu'à te culpabiliser. « Fais ce que tu veux. » Tu te lèves sans un mot, quittant la pièce sans lui laisser le temps de te répondre. Tu finira par revenir. Comme tu le fais à chaque fois. Mais tu as besoin de ta solitude.


Dernière édition par Henry Wilkes le Lun 20 Oct 2014 - 22:12, édité 9 fois
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Here comes the hurricane


――――――-―• fiendfyre •――――-―――


La tâche a été compliquée. Par les temps qui courent. Tu as eu du mal à trouver un enchanteur capable de répondre à tes demandes. Capable de fabriquer un portoloin. Sans avertir les autorités. Capable de t'amener à un endroit isolé. Où tu pourrais t'entraîner en toute quiétude. Le feudeymon a besoin d'espace. Pour ne pas brûler à l'infini. Pour ne pas détruire toute une ville. Et le lieu idéal à été trouvé. Du moins, tu l'espères. Un désert. Vide de toute vie. Suffisamment grand pour déchaîner la puissance d'un feu difficile à contrôler. Suffisamment vaste pour lui permettre de brûler et s'éteindre avant de toucher les premières zones de civilisation.

Et le Sahara a été l'option idéale. Plus grand désert du monde, après les déserts arctiques. Vide de population. Tu possèdes une grande marge avant de risquer la vie des citoyens. Mais tu sais que le feu te poursuivra. Car tu es la première cible visible. Mais tu es prêt à prendre le risque. Pour pouvoir enfin maîtriser ce sortilège qui se dérobe à toi depuis des années. Assis en tailleur, le regard perdu dans les parchemins, tu tentes désespérément de trouver quelque chose, n'importe quoi, qui puisse t'aider à réaliser ton rêve. En vain. Alors tu n'as plus que la pratique pour toi. Pour t'aider. Vainement.

« Feudeymon ». Le sort est lancé. Et apparaît sous la forme d'un dragon. Symbole de magie noire. Incontrôlable. Cherchant une victime à faire disparaître. Se tournant vers toi. Tu tentes de le contrôler. De lui insuffler ta volonté. De le plier sous ton autorité. Mais tu n'y parviens pas. Il vole, libre de tout contrôle. Se jette sur la moindre brindille capable de brûler. Et se retourne vers toi. La cible parfaite. Non. Obéis. Ton esprit est centré sur tes ordres. Tout comme tu l'as fais pour le patronus. Mais le feudeymon n'est pas aussi docile que ta salamandre. Il ne veut pas t'obéir. Ne cherche qu'une chose ; faire le plus de dégâts possible. Retirer le plus de vie possible de ce monde. Et tu es l'une de ces vies. Ignorant totalement tes consignes, il se jette sur toi. A une vitesse ahurissante. Tu as à peine le temps d'attraper le portoloin qu'il est quasiment sur toi. Tu vois la face du dragon de près. Et l'instant d'après, te voilà dans ce qui te sert de domicile. Une vieille cabane à moitié en ruines. Tu as échappé de peu à la mort. Une nouvelle fois. Et la douleur qui te déchire le bras te montre que tu as trop attendu. Que la prochaine fois risque d'être la dernière. Joan râlera. Une nouvelle fois. Obligée de soigner le fruit de ton obsession.


――――――-―• end of the world •――――-―――


16/11/1999, London

Rien ne va plus. La cohésion disparaît. La bataille de Poudlard a blessé l'Ordre. Les dissensions sont en train de l'achever. Tu ne comprends pas pourquoi les insurgés s'entêtent à se déchirer. A s'engueuler à chaque décision. Chacun ne pense qu'à sa propre personne. En oublie que le groupe doit passer avant. Ils ne voient pas dans quoi ils vont. Que dès la disparition de l'Ordre, tous perdront leur combat. Tous seront éliminés aussi facilement que des fourmis. « On peut dire que l'Ordre est mort. Il faut qu'on trouve un moyen de continuer le combat. » Tu regarde à côté de toi. Vers l'un de ceux qui deviendront tes futurs hommes. Vous partagez la même opinion, accordez la même importance à l'unité de l'Ordre. Et êtes autant déçus l'un que l'autre de ces guerres de clan qui menacent la survie de tous. « Tout ça pour des divergences d'opinion... On doit trouver des alliés. Des personnes partageant notre opinion. Le groupe est détruit, mais nous pouvons toujours garder quelque chose. Un minimum d'unité. Ou nous serons tous tués. » Il signifie son accord d'un mouvement de tête. Et s'éclipse aussitôt. Il a toute ta confiance. Et tu sais qu'il trouvera des hommes capables de te suivre. De continuer le combat, malgré la disparition de l'Ordre.

Tu jettes un coup d'oeil à ta femme. Silencieuse. Gardant une image impassible. Tu ne sais pas vraiment à quoi elle pense. Ce qu'elle pense de ce chaos. Ou du combat que tu comptes mener seul. Avec les rares amis qui te suivront. Elle ne dit rien. Mais tu sais qu'elle ne fait que se retenir. « Je ne veux pas de ça pour notre enfant. Je ne veux pas vivre dans la forêt. Ne pas savoir où on va dormir le soir même. » Elle parle pour la première fois. Et ce qu'elle te dit ne te plaît pas. Car tu sais où elle veut en venir. « Je veux arrêter tout ça. M'excuser auprès des autorités, et vivre une vie normale. » Tu le savais. Tu savais où elle voulait en venir. Et ton regard, dur, se pose sur elle. Elle ne comprend décidément pas. « Parce que tu crois qu'en t'agenouillant devant le magister, tu aura une vie normale ? Je te l'ai déjà dis. Notre fille ne grandira pas au milieu de ces monstres. TU ne vivra pas là-bas. » Et tu te lèves, ne lui laissant pas le temps. Tu t'arrêtes toutefois, pour lui jeter un dernier regard. « C'est pour elle que tu restes avec les insurgés ? Je ne te parle pas de notre fille. » Elle te coupe la parole. Mais tu sais pertinemment de qui elle parle. Un soupire, un dernier regard. Et tu pars sans lui répondre. En sachant que ta réaction ne fera qu'amplifier son imagination. Ainsi que sa jalousie et ses ressentiments.


――――――-―• sleeping beauty •――――-―――

28/01/2001, England

« Rappelles moi pourquoi tu restes avec eux. » Tes yeux se détachent de ton chemin pour tomber sur la jeune femme. Depuis votre rencontre, tu n'as jamais été d'accord de son choix. De rester avec des belliqueux. En dépit de tous les risques insensés qu'ils prennent. Tu ne veux pas la voir les prendre avec eux. Risquer sa vie inutilement. Et l'invitation envoyée à son groupe n'est qu'une excuse pour pouvoir lui parler. La convaincre de rejoindre ton groupe. De quitter ces fous furieux capables du pire. Capables de mourir pour leur soif de sang. De mort. « Tu n'as pas besoin d'aller te tuer avec eux. » Tu n'en n'as pas envie. Et tu espères qu'elle non plus. Tu espères qu'elle finira par abandonner ses idées folles. Qu'elle abandonnera la folie suicidaire de ses ''amis''. Ont-ils seulement la moindre attention pour elle ? Tu sais, pour l'avoir vu toi-même, que les plus extrêmes d'entre eux n'hésiteraient pas à sacrifier leurs propres amis pour assouvir leur soif de vengeance. Et que ce sont les personnes comme eux qui ont détruit l'Ordre. La seule chance de vaincre définitivement Voldemort et ses armées. « Henry, nous y sommes presque. » L'un de tes hommes s'approche de toi. Les informations données semblent fiables. La caravane n'est plus loin. Vous allez bientôt pouvoir libérer les prisonniers. Et terminer cette mission de routine.

Mais rien ne se passe comme prévu. Un éclair vert illumine la nuit. Un cri. Et tu te rends compte que les informations sont fausses. Qu'il n'y a aucun prisonnier à sauver. Et que les seules personnes présentes sont des mangemorts. Prévenus de ton arrivée. Prêts à vous éliminer. Ta baguette dans la main droite, tu empoignes le bras de Daphné du gauche. La forçant à te suivre. « Restes avec moi. » Tes mots sonnent comme un ordre. Pour ne pas la perdre. Pour ne pas la voir blessée. Ou pire. Tu hurles à tes hommes de battre en retrait. Car le combat est trop déséquilibré. Et tu sais que, dans le pire des cas, tu peux créer un écran de feu pour fuir. Pour vous protéger tous. Mais les belliqueux ne semblent pas d'accord avec toi. Et restent au contact malgré tes consignes. Ils ne se sentent pas sous tes ordres. Même si la mission vient de ton groupe. Ils n'en font qu'à leur tête. Et n'aiment qu'une chose. Tuer.

Un nouvel éclair passe à quelques centimètres au dessus de ta tête. Par réflexe, tu baisses la tête de Daphné. Et tu te retournes. Lançant un sortilège de stupéfixion sur l'ennemi. Mais ils sont nombreux. Trop. Alors tu continues de courir, tenant Daphné par le bras. Tu sens qu'elle a du mal à te suivre. Qu'elle a sans doute envie de s'arrêter. Mais tu ne peux pas. Pas tant qu'elle n'est pas en sécurité. « Aura terram. » Le sort quitte baguette. Et le sol commence à s'affaisser. Avant de s'écrouler totalement, emportant arbres et mangemorts avec lui. Tu prends le temps de ralentir. De regarder derrière toi. La majorité de tes hommes est partie. Sans doute par transplanage. Et tu sais que les derniers combats sont à créditer aux belliqueux. Incapables de voir quand le danger est trop grand. Quand les risques sont inutiles. « Et tu restes avec eux ? Ces malades sont encore en train de se battre... Et pourquoi ? Il n'y a aucune raison de continuer le combat ! » Tes lèvres tremblent. La colère monte. Et redescend lorsqu'un nouvel éclair verdâtre te frôle. Tu te retournes aussitôt, avant de lancer un incendio. « On doit rentrer. Viens. » Tu prends de nouveau la jeune femme par le bras, avant de transplaner. Et de vous retrouver dans une tente, au milieu de nul part. « On restera là pour la nuit. »

Sans un mot de plus, tu quittes la tente. Pour remettre tous les sortilèges de sécurité. Afin de ne pas être retrouvés. « Réfléchis-y encore. Viens avec moi. » Pour rester sous ta garde. Pour ne plus la quitter des yeux. Et ne pas craindre chaque jour de la voir disparaître.


Dernière édition par Henry Wilkes le Lun 20 Oct 2014 - 21:20, édité 4 fois
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HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench. Empty
Rebienvenue hehe Ton personnage a l'air fort intéressant de ce que j'en ai vu dans la demande de dc hehe Donc j'ai hâte de voir ça owi Par contre, c'est moi ou le Toby, sur ton avatar, il fait beaucoup plus de 31 ans ? mdr Je pense que tu dois être la première personne que j'ai jamais vue à prendre un avatar qui fait plus âgé que ce que ton personnage est mdr


Dernière édition par Theodore Nott le Sam 18 Oct 2014 - 17:10, édité 1 fois
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HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench. Empty
rebienvenue, papa d'une autre vie rougit
BLAAAAAAAACK SAAAAAAAAAILS sex bed hardcore toby est canon stp
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HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench. Empty
Merci. yeux
Oui, Toby a un peu plus de 31 ans. haha Il est dans les 40 je crois. hm Mais bon, certaines personnes font très loin de leur âge, et s'il le faut, je peux toujours trouver une raison à cette différence entre la tête et l'âge. rougit

Merci, fils d'une autre vie. yeux
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HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench. Empty
Bah, il a l'air franchement bad ass sur ton avatar, donc moi je m'en fous hein hehe Juste, j'étais intrigué, tu vois gaah
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Mais il est carrément bad ass. gaah
Un vrai pyromane le Henry. jule
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Lysander Selwyn a écrit:
BLAAAAAAAACK SAAAAAAAAAILS sex bed hardcore toby est canon stp

Je t'aime plus de jour en jour, ma morue. gaah
ANYWAY, REBIENVENUE MA GUEULE. :russe:

:russe: :russe:

HW • A little fire is quickly trodden out ; which being suffer'd, rivers cannot quench. Tumblr_mfxjauvTP01rv8jpzo1_500
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Merci ma gueule ! :russe:
I let you love me. jule
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