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sujet; (Zachariel) My legs are dangling off the edge

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Abel Burke & Zacharias Smith

We hit the sky, there goes the light,
no more sun, why's it always night?
When you can't sleep, well, you can't dream,
When you can't dream, well, what's life mean?
We feel a little pity, but don't empathize.
« BURKE ! » il écrase son poing contre la porte, encore une fois. « BURKE ! » il répète toujours aussi fort avant de faire redescendre sa voix, pour ne plus parler qu’à lui-même « Allez, allez… j’sais qu’t’es là. Descends… » Il s’adosse contre le mur, toujours à coté de la porte qui menait au logement du fournisseur. Il attend, quelques secondes, avant de cogner à nouveau. Il tend sa main devant lui, note les tremblements compulsifs. Je peux avoir une emprise sur son propre corps tout de même ! Il se concentre pour essayer d’enrayer le tremblement, mais plus il tente de garder sa main rigide, plus l’état semble empirer. Il finit par serrer le poing, encore une fois, et par le fourrer dans sa poche. De son autre main il resserre le col de son blouson autour de son cou : il ne faisait pas si froid, la mi septembre arrivait tout juste… pourtant il avait la sensation qu’un souffle glacé constant soufflait contre lui. Ses dents claquent. « Allez… Burke… »




Cela faisait cinq jours que Katie s’était barrée. Cinq jours que le duo Minus et Cortex était venu lui rendre visite. Les deux premières vingt quatre heures, il était resté clean. Trop lessivé pour songer à prendre quelque chose. Puis la troisième journée, il avait terminé la dose qui restait sur un des plans de travail de l’espace cuisine. C’était du navitas, Katie lui en avait ramené d’une soirée il y avait longtemps. Ils l’avaient gardé pour les jours de pluie, comme on disait. Il avait ouvert la petite capsule, ses mains tremblantes avait pris soin de stériliser la seringue avant d’enfoncer l’aiguille dans son avant bras gauche. Il était resté près d’une journée, comme ça, vautré dans le fauteuil, à regarder dans le vide, à ne rien ressentir de précis et surtout pas la douleur que pouvait provoquer l’abandon de Katie. Puis les effets s’étaient dissipés et le retour à la réalité lui fit l’effet d’une claque en travers de la tronche. Je suis dans la merde.
Katie l’avait foutu dans la merde. Il ne sentait plus ses muscles quand ses autres sensations revenaient. Il commençait à avoir faim, sa gorge était sèche. Il tendit sa main vers la table près de l’accoudoir et attrapa la bouteille de gin à demi entamée. Il en versa une généreuse dose dans le verre sale à coté et le but d’un trait. Ses jambes refusaient toujours d’obéir. Il s’endormit comme ça, son verre à la main. C’était le troisième jour.

Le quatrième jour, il retourna tout l’appartement. Dingue comment trente mètre carrés pouvaient sembler immense lorsqu’on était à la recherche de quelque chose d’aussi petit qu’un sachet. Zacharias était persuadé qu’il devait en rester. De l’excess. Ils n’avaient pas quand même tout terminé… Katie avait toujours une tendance à accumuler. Il vida les tiroirs sur le sol, ouvrit tous les placards jusqu’à ce que toutes ses possessions soient amassée sur le lino. Il tire le canapé loin du mur pour vérifier que rien n’a pu se glisser derrière, il rouvre la poubelle pour s’assurer qu’il ne l’aurait pas jeter par inadvertance avant de finalement se rendre à l’évidence. Plus d’excess. Ils avaient du, en effet, tout terminer.




Entre vomir ou dormir, il ne sait plus trop où il en est. Et c’était presque sans en prendre conscience qu’il avait atteri devant chez Burke. Il en avait connu d’autre, des marchands de rêve, au début des années 2000… mais depuis un an il avait fricoté avec les hautes sphères en accompagnant Katie aux soirées et à toutes les fêtes, il s’était habitué à un certain confort de vie, tout relatif, mais qui le dispensait d’avoir à traîner dans les ruelles sombres, de nuit, pour échanger sa monnaie contre de l’excess coupé tout en priant pour ne pas qu’on lui plante une lame dans la gorge. Vu son état actuel, aller voir des dealers bas de gamme ne serait pas une stratégie payante. Tremblant, les pupilles encore dilatées, la bouche constamment asséchée et les muscles encore engourdis par la trop forte dose de navitas injectée, il se reconnaissait lui-même comme une cible trop facile. Au moins il y avait plus de chance que Burke ne l’assassine pas, de ce qu’il avait vu du bonhomme aux soirées il n’avait pas l’air du style à foutre du sang sur sa lavallière.




Il avait de nouveau retourné toutes les affaires déjà amoncelées par terre pour faire les poches de toutes ses fringues, en sortir une mornille, quelques noises… Il avait retrouvé des vêtements de Katie, qu’elle laissait là au cas où. C’est dans un de ses sweats qu’il retrouva trois gallions et l’odeur d’amande qui la suivait partout. Il resta un instant agenouillé sur le sol, le sweat entre les mains. Puis il s’était levé, avait fait couler de l’eau dans une bassine, avait plongé le vêtement dedans, l’avait recouvert d’une lessive bon marché acheté à la superette du coin de la rue. Puis il avait frotté, frotté jusqu’à ce que l’odeur agressive du détergent submerge totalement le parfum de la fleur d’amandier. Un à un, tous les vêtements de Bell y passèrent. Il retrouva un de ses uniformes d’entraînement, qu’elle pensait avoir perdu. Sa respiration était saccadée, puis finalement, d’un geste brusque il fit tomber la bassine par terre. L’eau coula sur le lino, imbiba tout ce qu’elle touchait. Tout l’appartement sent la lessive.
Les pièces amassées entre ses doigts sentent la lessive.
Dans la salle de bain, il attrapa le gel douche de Katie. Un peigne qu’elle avait laissé là et dans lequel quelques cheveux étaient encore accrochés, sa brosse à dent, son dentifrice. Il récupèra un sac poubelle et sans regarder jeta tout ce qui lui avait un jour appartenu. Sauf la petite boussole. Elle valait trop cher. Il la fit tourner dans sa main avant de la glisser dans sa poche.
Un sac de babiole, un sac de vêtement. Il descendit les marches de son immeuble. Dit bonjour aux voisines et aux voisines qu’il put croiser dans la cage d’escalier et balança ce qu’il avait dans les énormes bennes du local à ordures.




« Buuuurke !! » il crie, encore une fois. Il lui fallait quelque chose. Sa main tremble, tremble trop. Et il regrette déjà d’avoir tout jeté. Et si elle revenait ? Il aurait pu au moins garder le sweat. Son peigne… Il appuie sa tête contre le mur : il avatit juste besoin d’un petit coup de pouce pour oublier.
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Abel Burke & Zacharias Smith

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Abel s'extirpe silencieusement du lit d'Adelaïde. Elle vient de s'endormir et lui aussi il est exténué, la nuit a été longue, il est temps de rentrer. Adelaïde ne lui en voudra pas, elle à l'habitude qu'il ne soit jamais là le matin, qu'il ne dorme jamais avec elle. Il n'est pas sur qu'elle sache clairement pourquoi, mais elle doit s'en douter. Elle est bien assez intelligente pour ça. Toujours silencieusement, Abel rassemble ses vêtements et les enfiles rapidement. Il jette un œil à sa montre, il est presque 8h du matin ; avale une capsule de Navitas, la dernière avant d'aller se coucher ; se penche pour embrasser Adelaïde sur le front, il ne sait pas pourquoi il fait ça, ça lui semble idiot mais il le fait quand même à chaque fois ; et puis il qui la pièce sans un bruit. Il traverse l'aile Est du manoir Rookwood jusqu'à la cuisine, priant pour s'éviter de croiser le propriétaire de lieu, il est trop fatigué pour ça. À la place il tombe sur Murdock, nonchalamment accoudé sur le plan de travail, les yeux rivés sur un paquet de céréale à l'égérie d'une baleine rose fluo, dont il est en train de s’engouffrer un bol. Quand Abel entre dans le pièce, le rafleure lève vers lui un regard un peu surpris, un peu idiot. « Murdock... » Le salut Abel sans vraiment prendre le temps de s'arrêter. L'autre n'a pas le temps de lui répondre, se contentant de le suivre du regard alors qu'il sort déjà de la pièce. Le réveil à l'air dur pour Murdock. En passant la porte d'entrée, Abel se dit que cette maison abrite certainement le trio le plus improbable qu'Herpo Creek ait jamais connue. Ça le fait sourire un peu et il sort une cigarette qu'il s'empresse d'allumer en remontant l'allé principal du parc la propriété.

Quelques rayons de soleil viennent se mêler à la fraîcheure du matin et il aurait probablement bien plus apprécié cette sensation si ce cher John n'était pas déjà en train de l'attendre derrière le portail des Rookwood. « Vous êtes du matin, John. » lance Abel d'un ton polit. « J'ai relevé Cooper il y a quelque minute, Monsieur. » « Ravi de savoir que vous dormez un peu... » marmonna Abel avant de tirer un nouvelle fois sur sa cigarette. Il commençait à en avoir plus qu'assez de ces gorilles de la BPM qui le suivaient partout où il allait. C'était mauvais pour son image et mauvais pour son business. Et plus que tout c'était fatiguant d'avoir toujours les mêmes personne qui lui collaient aux basques. « Vous et Miss Rookwood avez passé une bonne nuit Monsieur ? » demanda le type sur un ton ironique. Et en plus ces bouffons faisaient de l'esprit. Il lui foutrait bien son point dans la gueule, mais à la perspective de tous les ennuis, paperasse, formalités et autre excuses publique que cela engendrerait, Abel s'abstient et s'efforce d'ignorer la pointe de sarcasme pervers qu'il descelle chez son interlocuteur. « Sûrement meilleure que la votre, John. D'ailleurs, c'est l'heure d'aller se coucher. » Il balance son mégot de cigarette et l'enflamme d'un mouvement de baguette avant qu'il n'ait eu le temps de toucher le sol, le réduisant à un tas de cendres qui se dispersa avec le vent. « Allé des embrumes, monsieur ? » Abel acquiesce avec un soupir. Son garde du corps pose une main sur son épaule et l'entraine dans son transplanage.

Ils atterrissent dans un coin isolé près de l'entrée de l'allée des embrumes. Abel déteste le transplanage d'escorte. Le transplanage classique est déjà loin d'être agréable, mais l'escorte c'est encore pire. À l'atterrissage il ne prend pas la peine d'adresser un mot à son garde du corps - il à eut droit à bien assez de politesse pour le restant de la journée – et se met en marche le long de la rue; la boutique et son appartement ne sont plus très loins. « Buuuurke !! » La voix vient de devant lui. Il lève les yeux, sent qu'il ne va pas aimer ce qu'il va voir... Il y a un type, qui tambourine comme un malade devant sa porte.  C'est quoi ça ? Abel fronce les sourcils. Il ne reconnaît pas l'individu du premier abord. Le gars laisse tomber sa tête contre le battant, désespéré. Et merde. Il était encore à plusieurs mètres de lui et il captait déjà la sensation de manque de l'autre. Manquait plus qu'un Junky sur son palier, tien... Il jette un œil à John qui le suit de près et qui fronce les sourcils en regardant l'individu. « C'est bon, c'est un ami, vous inquiétez pas. La nuit à dut être longue pour lui aussi... » Hors de question de prendre le risque de laisser le garde du corps s'occuper du gêneur, manquerait plus que ce bouffon craque sous la pression et balance la raison de sa présence.

Il s'approche, s'efforçant de garder un air aimable et naturel et il reconnaît soudain les boucles et l'air piteux de son visiteur. Smith. Belle gueule, certes, (encore que la mine pitoyable qu'il affiche ne soit pas des plus agréables à regarder) et surtout beaucoup trop pauvre pour s'offrir ses services. Heureusement pour lui, il se tapait une bonne joueuse de quidditch. « Smith ! » S'exclame Abel. L'autre se retourne vers lui et une onde de soulagement l'envahit. « Ça fait plaisir de te voir. » lance Abel d'un ton enjoué, en lui tapant l'épaule. Il comprend pas trop ce qui lui arrive le Smith. Abel sort sa baguette, déverrouille la serrure et ouvre la porte. « Entre je t'en prie ! Tu veux un café ? Alors comment va Katie ?  Monte, c'est la porte à droite en haut de l'escalier. » fait-il en posant une main dans le dos de Smith pour l'inciter à entrer. Jonh fait un pas vers eux et Abel fait un geste de la main pour lui indiquer qu'il peut rester là. « Merci, John. » Le garde n'est pas convaincu. Abel lui, n'en à rien a foutre, ce type ne mettre pas un pied chez lui. Après tout il est payé pour faire le pied de grue devant sa porte, hein. Pas pour lui tenir compagnie.

Abel entre à son tour et referme derrière lui avec un coup de baguette. La cage d'escalier est très étroite, il y a seulement la place pour une personne, il grimpe rapidement les marches un peu tordue et trouve Zacharias devant la porte de son appartement qu'il ouvre et il le pousse sens ménagement à l'intérieur en l'attrapant pas la nuque. « Qu'est-ce que tu fous la Smith ? » Crache Abel d'un ton acerbe en fermant la porte. La question est rhétorique évidemment, il sait parfaitement pourquoi Smith vient le voir. « Tu crois que tu peux te pointer chez moi dès que t'es en manque ? » Il balance son blouson sur le canapé. « Elle est ou ta belle ? Elle me doit cinquante gallions. J'ai été bien sympa d'attendre mais j'commance à me demander si je devrais pas vous rendre visite. » En disant cela il s'était rendu dans la cuisine ouverte avait tiré sa baguette pour se sortir une tasse; tapoté sa cafetière qui s'était mise en route et avait chauffé la boisson en quelques secondes; et s'était servi une grande tasse de café dont il but quelques gorgées histoire de se calmer un peu. Smith lui, pouvait bien s'assoire sur le sien de café.
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Abel Burke & Zacharias Smith

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On disait que ça défonçait les neurones, cette merde d’orvietan. Zacharias voulait bien le croire, il avait souvent l’impression que ses réactions étaient très franchement émoussées après une trop grosse consommation. Pendant un trip, c’était évident et même ce qui était recherché mais après coup… c’était beaucoup moins agréable. Il lui fallait de plus en plus de temps pour s’en remettre totalement et pour recouvrer vraiment ses esprits. Et même s’il détestait cette sensation longue et diffuse qui suivait chaque prise d’orvietan, il ne pouvait pas s’arrêter. En fait il ne savait même pas s’il avait franchement essayé.
Toujours est-il que ça lui niquait ses réflexes. Et ses réflexes, à Smith, ils étaient sensés être excellent. Alors quand il entend quelqu’un prononcer son nom, dans son dos, il se retourne, mais un poil trop lentement par rapport à ce qu’il aurait du faire. Il se retourne, et c’est Burke. Enfin.
Mais Burke… Dans la rue, devant lui. Il jette un coup d’œil à la façade de l’immeuble, comme s’il s’attendait à ce qu’un double du sang pur n’apparaisse à une fenêtre pour agiter la main dans sa direction. Il était tôt non ? Est-ce qu’il était à ce point déphasé qu’il n’avait plus conscience de l’heure ? « jequestcequetuje » il marmonne avant qu’Abel ne lui donne un petit coup dans l’épaule. « Ça fait plaisir de te voir. » Zacharias en serait presque tombé à la renverse. Ça c’était certainement le plus étrange. Par principe, personne n’était jamais ravi de voir Zacharias, il ne voit pas pourquoi Abel échapperait à cette règle tacite de l’humanité. Et c’est tandis que son esprit encore balbutiant tente de comprendre l’origine du ton sympathique (??) de Burke qu’il remarque la silhouette, dans son dos. Immédiatement il se glace.
Ben bien entendu, imbécile, si Katie en avait… lui aussi en a. C’est un Sang Pur. Comment est-ce qu’il avait pu oublier ça ?
Par Helga… c’était vraiment pas bon pour les neurones.

Alors qu’il voit du coin de l’œil Abel déverrouiller la porte, il ne lâche pas le garde du corps du regard. Lui, il ne le connait pas. Ce qui était sans doute mieux. Manquerait plus qu’il tombe sur une de ces brutes qu’il croisait régulièrement au Ministère… Est-ce qu’il allait les suivre ? Est-ce qu’il allait faire quelque chose ? Est-ce que… Quand le gardien fait un pas en avant pour se rapprocher d’Abel, Zacharias en fait un en arrière, son dos heurtant le mur. Abel, à coté, avait ouvert la porte. « Entre, je t’en prie ! » Pas la peine de le prier, il allait rentrer, et le plus vite possible. « Tu veux un café ? Alors comment va Katie ? » il sent son ventre se retourner alors que la main de Burke se pose dans son dos pour le faire avancer. « Monte, c’est la porte à droite en haut de l’escalier. » Je monte, je monte. Il grimpe quelques marches dans l’étriquée cage d’escalier mais s’immobilise un instant pour surveiller les actions du garde du corps. John… apparemment. Abel le laisse à la rue. Merci Helga…

Même si cette soudaine disparition de tierce personne ne signifierai qu’une seule chose : Burke allait très vite perdre toute sa bonhommie. Neurone à demi grillé peut être mais Zacharias a compris, dès qu’il a vu ce John, que c’était uniquement parce qu’il était là qu’Abel se répandait en civilité. Pour ne pas éveiller les soupçons. C’est qu’ils ne serait pas très content, à la BPM, d’apprendre pour son petit trafic. Alors on la jouait cool devant témoin, mais Zacharias se préparait à découvrir un Abel bien moins sympathique dans peu de temps.
Il l’attend devant la porte à droite, en haut de l’escalier, que Burke le rejoigne et rien que de le voir, il sait que le vent a déjà tourné. Il essaye de marmonner quelques explications mais Abel visiblement se contre fout de ce qu’il peut dire, ouvre la porte et Zacharias sent une brusque pression dans son cou alors qu’il le pousse en avant. « Qu’est-ce que tu fous là Smith ? » « pardonjvoulaisjuste » « Tu crois que tu peux te pointer chez moi dès que t’es en manque ? » Zacharias masse sa nuque, il voudrait bien répondre mais Abel ne le laisse pas en placer une, alors il recule, sa main droite toujours dans son cou et l’autre repliée sur sa poitrine. Il a l’air vraiment énervé. Mais qu’est-ce qu’il aurait pu faire d’autre ? Hein ? « Elle est où ta belle ? » Oh non… Zacharias pâlit. Il était venu ici spécifiquement pour oublier, par pour qu’on remue la baguette dans le chaudron. « Elle me doit cinquante gallions. » Zach recule un peu plus… Qu-quoi ? Cinquante… gallions ? Est-ce que Katie devait de l’argent à… des gens ? Ça ne lui était jamais venu à l’esprit : elle avait pas de soucis de pognon Katie, elle était bien payée. Pourquoi est-ce qu’elle devrait de l’argent ? Et surtout… maintenant qu’elle était partie, vers qui allaient se tourner ces personnes pour être remboursées ?

Oh merde, putain Katie… Il a pas de thune Zacharias. Il est fauché Zacharias. Automatiquement son esprit fait la conversion entre gallions et livres sterling, qu’il sait faire depuis qu’il est petit. Cinquante gallions ça fait environ… 250 livres. Putain. Et où il était sensé trouvé ça ? Déjà que la facture de chauffage n’allait pas tarder à être rayée des comptes (il se chaufferait avec un feu magique et l’eau ça se réchauffait toujours à coup de baguette) s’il était en plus obligé de raquer pour Katie… « J’ai été bien sympa d’attendre mais j’commence à me demander si je devrais pas vous rendre visite. » Smith déglutit, cligne des yeux pour se remettre tout à fait les idées en place. Burke venait de se servir un café et s’il lui en avait proposé un devant John, c’était clair qu’il n’était pas prêt de mettre sa promesse à éxécution. Salauds de Sang Purs… C’était bien ce que disait sa mère, et sa tante. Friqués, mais jamais assez. Ils n’ont pas besoin de leur pognon mais faut toujours qu’ils en amassent plus. On n’aimait pas trop les bourgeois chez lui, encore moins l’Élite, même si on aimerait bien, un peu, leur ressembler.
Je commence à me demander si je devrais pas vous rendre visite.
Un rictus nait sur les lèvres de Zacharias, malgré tout. Gros bouffon… viens me rendre visite comme tu dis : tu crois que tu vas trouver quelque chose ? Même si tu mettais l’appartement en vente et tout ce qu’il contient t’aurais pas de quoi t’acheter un de tes costards. « Oh j’t’en prie, viens donc. P’tet que t’pourras m’aider : c’est assez dur de trouver l’argent dans tout mon bordel, à deux ça ira plus vite… » Il reste assez loin de Burke et croise maintenant ses deux bras sur sa poitrine, double protection. Il regarde un peu autour de lui : « Cinquante gallions… T’en ferais quoi ? Tes rideaux valent plus que ça non ? »
Ta gueule Smith.

Il est pas là pour le faire chier, il est là pour obtenir quelque chose. Comme elle disait Hannah : Tu vois c’est pour ça que personne ne t’aime Zacharias. Déjà que Burke ne paraît pas être de très bon poil, ne rajoute pas ton grain de sel. Parce qu’il sait le faire, ça Smith. Les Mangemorts lui ont fait fermer sa gueule, mais il n’y a pas de Mangemorts dans cet appartement. Tacler et critiquer, il savait le faire très bien. Mais il ne récolterait pas grand-chose en jouant comme ça. « J’veux dire… J’savais pas qu’elle te… devait l’argent. » Je serais ptet pas venu si j’avais su. « J’peux pas te rembourser, Burke. J’ai pas cinquante gallions. Et Katie elle… » Il resserre encore plus les bras contre sa poitrine. Il avait encore un peu mal, à cause de la tannée qu’il s’était prise cinq jours plus tôt, mais ça disparaissait peu à peu. Cinq jours qu’elle était partie, la Katie. « est pas très disponible pour le moment. » Il relève un peu la tête pour regarder Abel dans les yeux : « Donne moi du temps… J’finirai par trouver ton pognon. Si c’est ce que tu veux. » Enculé de riches. « Puisque visiblement t’en as besoin… impérieusement. » Il se racle la gorge, il a soif et ses poings serrés contre sa poitrine tremblent, et font vibrer sa cage thoracique. « Moi je… est-ce que tu pourrais éventuellement penser à me vendre du… de l’excess ? » Il fait descendre une main dans sa poche pour en sortir l’argent. « Jte… rembourse après Burke. Mais… là je crois qu’je… »  Il ne va pas plus loin. Il n’allait pas lui faire une dissertation sur ses raisons tout de même ? Non ?
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Abel Burke & Zacharias Smith

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Abel voit le plait béante, encore loin d'être cicatrisée, dans la quelle il vient de planter une nouvelle lame. La belle avait quitté son prince peut-être pas si charment que ça finalement. En même temps, avec de telles manières, pas étonnant qu'elle se soit fait la malle. Cependant, la peine qu'il sent émaner de Zacharias, suivie du choque de la nouvelle que son ex était partie en lui laissant une jolie dette sur les bras, l'aurait presque fait culpabiliser. Presque. Parce que quand il est question d'argent, Abel laisser son empathie bien verrouillée dans un coin de son esprit, sa propre vanitée étant probablement plus puissante que les déceptions amoureuses du jeune homme en face de lui. Sans compter que la peine de Zach fit place à une vague de colère froide, probablement dirigée vers Abel, ce qui était loin de lui donner envie de faire preuve de patience avec son visiteur. « Oh j't'en prie, viens donc. P'tet que t'pourras m'aider : c'est assez dur de trouver l'argent dans tout mon bordel, à deux ça ira plus vite… » Ho une touche de mépris. C'est qu'il est culotté le gamin. Dis donc Smith, tu devrais peut-être faire attention à ce que tu dis. « Cinquante gallions… T'en ferais quoi ? Tes rideaux valent plus que ça non ? » Smith à de la chance que le comptoir de la cuisine se trouve entre lui et Abel ; parce que si ça n'avait pas été le cas, il se prendrait probablement un coup de poing au visage.

Mais il y le comptoir et Abel vient de porter sa tasse de café à ses lèvres alors il lui accorde quelque instant pour se rattraper. Mais s'il continue sur cette voie, il se verra obligé de venir lui remettre les idées en place. Reprends toi Smith. « J'veux dire… J'savais pas qu'elle te… devait l'argent. » Ha ! il s'est peut-être rendu compte de sa chance en fait. Mieux, Smith. « J'peux pas te rembourser, Burke. J'ai pas cinquante gallions. Et Katie elle… est pas très disponible pour le moment. » Abel repose sa tasse sur le comptoir avec un petit rire. Revoilà les peines de cœur, ce pauvre Smith est un vrai Yoyo, il aurait bien besoin d'un peu de Navitas pour calmer tout ça... Sauf que pour avoir de l'Orviétan il faut de l'argent. Mais tu le sais ça, Smith, malgré tes petites blagues. Tu serais pas venu si non. « C'était pas vraiment une question Smith. » Répond calmement Abel. « Je ne te demande pas de me rembourser, puisque tu vas me rembourser. » Smith lève alors les yeux vers lui, avec une petite lueur de défis et ça lui plait à Abel. « Donne moi du temps… J'finirai par trouver ton pognon. Si c'est ce que tu veux. Puisque visiblement t'en as besoin… impérieusement. » « C'est bon, t'as fini ? La prochaine fois, garde ton avis pour toi, personne te le demande. Qu'est-ce que tu veux ? » fais Abel, reiterant patiemment sa question.Si t'es trop con pour comprendre pourquoi les gens comme moi réclament l'argent qu'on leur doit c'est pas mon problème. La main tremblante de Smith sort quelques pièces de sa poche. [color:5ab4=C'est bon, t'as fini ?]« Moi je… est-ce que tu pourrais éventuellement penser à me vendre du… de l'excess ? » Abel a un haussement de sourcil et un air faussement surprit. Ho, c'est beau ! Ho, comme c'est bien formulé ! "Éventuellement penser à"; elle est ou toute ton assurance Smith ? Qu'est-ce que t'as fait de ton petit ton ironique et moqueur, hein ? Voilà Reste à ta place Smith. Je préfère ça.

Sans rien dire il tend la main au dessus du plan de travail pour attraper l'argent. Il observe les pièces d'un œil circonspect en les faisant tourner entre ses doigts. « Trois gallions. » Abel hoche la tête avec un air blasé et lève les yeux vers Zacharias. « Qu'est-ce que tu crois acheter avec ça Smith ? » Lança-t-il froidement. Il laissa tomber les pièces sur la table comme s'il ne s'agissait que de quelque noises et fit lentement le tour de comptoir, dans une main il tenait sa tasse de café et dans l'autre il tenait toujours sa baguette. Il s'arrêta devant le jeune homme et prit un air pensif. « Laisse-moi résumer la situation... Tu viens chez moi, de bon matin -avec une gueule de déterré, qui plus est – sans même te soucier d'être un minimum discret. Bon, t'es en manque, à la limite je peux comprendre ça, donc... soit. Passons » Il marque une pause pour boire un peu de café puis il reprend. « Et en suite tu te permets de m'insulter, parce que je te demande de payer une dette qui est en partie la tienne -puisque Bell a disparu de la circulation, et je doute qu'elle ait consommé toute seule. » Il fronce exagérément les sourcils comme pour expliciter combien cette situation lui semble incongrue. « Et là, tu me demandes de te dépanner encore un peu plus, contre une somme misérable. C'est bien ça ? » Il croise le regard de Smith et lui fait un signe de tête pour l'inciter à répondre. Bah alors Smith ? T'as perdu ta langue ? « Alors je vais t'expliquer un truc. » Sa voix se fait soudain dur. Il est passablement irrité Abel en cet instant. Il est fatigué, il avait prévu d'aller se coucher, pas de devoir s'occuper d'une pauvre loque et lui expliquer comment fonctionne le monde. Abel n'aime pas les imprévus, ça le fait carrément chier. «  Quand on est pas foutu de se tenir en public et de s'empêcher de trembler tellement on est en manque, on évite de faire de l'ironie et de se foutre de la gueule de la seule personne qui peut nous donner ce dont on a besoin. Surtout si on lui doit déjà de l'argent. » Il termine de vider sa tasse de café et jette un petit coup de baguette dans son dos pour que la cafetière vienne la re-remplir. « Et au passage, j'ai pas la moindre idée de combien coute ses rideaux, ma sœur s'est occupé de la décoration. Par contre, je sais combien coute ma marchandise. Pas d'argent, pas d'Orvietan. C'est valable pour toi, mais aussi pour moi. Ça s'appelle le Commerce, Smith. Ça doit te dire quelque chose comme concept, non ? Ça veut dire que ce que je te vends, je l'achète avant. » Et pas besoin de te préciser qu'activité illégale signifie argent illégale, pas question de vider son compte à Gringotts pour acheter de l'Orvietan « Et le con comme toi et Belle qui demandent des avances et qui remboursent pas, je sais combien ils me coûtent aussi. Et je peux te dire que ça fait plus de trois gallions, Smith. » Il avise le jeune homme avec un haussement de sourcil ? « Alors comment on fait ? » Vas-y Smith, dis moi comment tu comptes me payer ? Dis moi jusqu'où t'es prêt à aller pour ta dose ? S'il n'était pas si fatigué, Abel trouverait tout ça presque divertissent, voir relativement amusant.
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Zacharias regarde les pièces glisser entre les doigts de Burke « Trois gallions. » il déglutit, il sait que c’est rien. Que ça ne suffit pas, que ça ne suffit pour rien mais… soit il se pointait les mains dans les poches, soit il apportait ce qu’il avait, pour faire acte de bonne foi. Il ne savait pas s’il ressentait la moindre honte — ce serait étonnant venant de sa part, ou bien de la colère en voyant les sourcils d’Abel se hausser devant son maigre trésor. « Qu'est-ce que tu crois acheter avec ça Smith ? » « Je sais que c’est p- » Le tintement des pièces d’or sur le comptoir lui fait fermer les yeux, comme s’il entendait le bruit qui résonnait encore et encore au creux de ses tympans. Il haïssait cette ultra-sensibilité sensorielle qui l’agressait au sortir de phase de bad. Quand il les rouvre, avec une grimace, Burke est en train de contourner l’unique obstacle qui les séparaient et Zacharias se permet un pas en arrière. Ses yeux sautaient de la tasse de café à la baguette du Sang Pur , ne sachant pas trop de quoi il devait se méfier. Il avait l’impression que se prendre du café brûlant en pleine figure ne devait pas être très agréable. Dans un autre sens… il n’avais pas envie de se recevoir un maléfice. Est-ce que Burke serait capable de le … ?
Il se tenait droit devant Zacharias, donnait l’impression de le dépasser. « Laisse-moi résumer la situation... » Zacharias ne sait pas quoi faire de ses bras, entre les croiser sur sa poitrine ou bien les laisser le long de ses flancs. Il en garde un serré contre son cœur, comme une protection (il avait l’impression qu’il battait vite… son cœur)(il appuie un peu plus son poing dessus, comme si ça pouvait l’arrêter) et il passe sa main libre dans sa nuque. Ses doigts sont froids contre la peau moite et brûlante de son cou. Il claque des dents, mord l’intérieur de sa lèvre pour que Burke ne le remarque pas. « tesenspasobligé… » « Tu viens chez moi, de bon matin -avec une gueule de déterré, qui plus est – sans même te soucier d'être un minimum discret. Bon, t'es en manque, à la limite je peux comprendre ça, donc... soit. Passons. » Zacharias a les yeux rivés sur le sol, un peu de coté. Il en aurait presque mal à la nuque tant il la casse en deux à force de se pencher en avant. L’objectif final de la figure semble être de faire monter les épaules plus haut que la tête. Si Burke continue de parler, ça finira par arriver. « Et ensuite tu te permets de m'insulter, parce que je te demande de payer une dette qui est en partie la tienne — puisque Bell a disparu de la circulation, et je doute qu'elle ait consommé toute seule. » Zacharias marmonne une vague excuse, à laquelle il ne croit pas et qu’Abel ne se donne même pas la peine d’écouter « Et là, tu me demandes de te dépanner encore un peu plus, contre une somme misérable. » Il y a comme un très bref moment de silence « C’est bien ça ? » Le ton le force à redresser la tête et il croise un instant son regard. Il cille presqu’aussitôt. « C’est un… assez bon résumé. » il souffle très bas. Même s’il ne se souvenait pas l’avoir insulté. Putain de salauds, tous trop sensibles, qui prenaient comme une insulte des simples constatations ; quoi c’était une insulte de lui dire qu’il était riche ? Pour Zacharias, oui évidemment, mais les gens avec de la thune aimaient que les autres le sachent. Alors ? Quoi il avait sous-évalué la valeur des rideaux ?

Un frisson lui parcourt l’échine et lui soulève le cœur. Il plaque son poing contre sa bouche et ravale. Ses inspirations s’accélèrent et il ferme un instant les yeux. Maintenant que t’avais tout bien dit, mec, s’te plaît… « s’te plaît jvoudr- » « Alors je vais t'expliquer un truc. » Oh non, Helga non… pas encore des explications. Tu l’as dit toi-même mec, ch’uis en manque. Putain, je pensais pas que ça allait reprendre comme ça. C’est qu’il fait chaud chez toi. Le froid ça me maintient un peu conscient. J’veux juste m’asseoir. Toujours en louchant vers le bas, il regarde autour de lui, à la recherche d’un point où il pourrait se poser mais n’ose pas en réalité faire le moindre geste. Abel était planté à portée de poing. Juste devant lui. S’il se sentait insulté quand on lui disait qu’il était plein aux as, comment il prendrait le fait que Zacharias s’installe sans autorisation ? Il lui foutrait certainement son gant dans la gueule. Au moins. « Quand on est pas foutu de se tenir en public et de s'empêcher de trembler tellement on est en manque, on évite de faire de l'ironie et de se foutre de la gueule de la seule personne qui peut nous donner ce dont on a besoin. Surtout si on lui doit déjà de l'argent. » Zacharias cligne des yeux , il les sent brûlant. C’était pas la première fois qu’on lui faisait ce genre de remarque, c’était même une de celle qu’il avait le plus entendu de sa vie : pourquoi tu la fermes pas Smith ? Pour ton bien, tu devrais apprendre à boucler ta sale gueule. « pardonpardon » il marmonne. Il passe sa langue sur ses dents et tente de faire un effort pour faire cesser leur claquement, mais en vain. « jvoulais pas t’insulter. » J’t’ai pas insulté. Laisse moi m’assoir. Laisse moi boire. Il le regarde de coté vider sa tasse de café pour la reremplir aussitôt. Il a la gorge sèche. « j’pourrais avoir à b- » « Et au passage, j'ai pas la moindre idée de combien coute ses rideaux, ma sœur s'est occupé de la décoration. » Il baisse de nouveau la tête, coupé dans son élan pour demander un verre d’eau, n’importe quoi. C’était donc bien l’histoire des rideaux qui l’avait vexé à ce point ? « Par contre, je sais combien coute ma marchandise. Pas d'argent, pas d'Orvietan. C'est valable pour toi, mais aussi pour moi. Ça s'appelle le Commerce, Smith. Ça doit te dire quelque chose comme concept, non ? » Docile, il hoche la tête. « Ça veut dire que ce que je te vends, je l'achète avant. » Seigneur ? Combien de périphrases connaissait-il pour dire la même idée ? Il hoche encore la tête, même si ça cogne dans sa tête. Il a un nouveau haut le cœur, grimace en portant sa main à sa bouche. « J’comprends. » il répond. «  Et le con comme toi et Bell qui demandent des avances et qui remboursent pas, je sais combien ils me coûtent aussi. Et je peux te dire que ça fait plus de trois gallions, Smith. » « jte dis jvais te r- » « Alors comment on fait ? » Il relève la tête un bref instant, pour remarquer l’expression froide de Burke.

« Je… je v- je… jte dis… je… » Très convaincant. Il se mord la langue, sans le faire exprès. Assez fort, il sent un goût fade de ferraille glisser dans le fond de sa gorge. Nouveau haut le cœur. Il transpire. Il aurait pas dû sortir mais attendre un peu plus. Quoi que ça aurait été encore pire.
Pourquoi est-ce que ça empirait autant ? Il soupçonnait que le coup de pression qu’était en train de lui foutre Burke ne le mettait pas dans de bonnes dispositions. « jvais trouver de quoi te payer. » il finit par articuler « jtrouverai bien. » Petit il avait le chic pour trouver de la thune là où on ne s’y attendait pas « t’accepterais… les livres sterling ? un mec… comme toi pourra les éch-changer à Gringotts sans problèmes. » Il cligne des yeux plusieurs fois de suite, longtemps. « pour un type comme moi le taux de change est trop élevé. » Il a l’impression que son ventre se retourne. « mais en attendant… tu pourrais pas ? s’te plait. Jpourrais pas t’rembourser si je claque. » Il n’allait pas en crever, mais il allait douiller, ça c’était certain, si on ne lui donnait pas de quoi se détendre immédiatement. « Mec… tu veux un dessin ? jferais n’importe quoi. » C’était assez évident pourtant non ? « demande, jle fais. Cque tu veux. » du moment que c’est pas trop dangeureux. « voler des moldus, escroquer des banques… si tu veux bien des livres sterling jte… fais ça quand tu veux. » Il a la tête qui tourne, alors qu’il vomit presque ses mots. « n’importe quoi d’autres même putain. N’importe quoi. Jte nettoie ta baraque, jte suce, tout ce que tu veux. » Le dernier haut le cœur, il ne peut pas le contrôler et il se plie en deux, vomissant non plus des phrases sans structure mais les restes de ses derniers repas sur les pompes à 500 balles de Burke.
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Abel Burke & Zacharias Smith

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Smith bégaye, Smith tremble, Smith est à deux doigts de se mettre à chialer. « Je… je v- je… jte dis… je… jvais trouver de quoi te payer. jtrouverai bien. » Smith se liquéfie, s’écrase encore et encore. « t’accepterais… les livres sterling ? un mec… comme toi pourra les éch-changer à Gringotts sans problèmes. » Et il s’enfonce plus bas que terre, s’il avait voulu creuser sa propre tombe il ne s’y serait pas pris autrement. « pour un type comme moi le taux de change est trop élevé. »  Smith pu la peur, le desespoir, le manque. « mais en attendant… tu pourrais pas ? s’te plait. Jpourrais pas t’rembourser si je claque. » Tout ce qu’Albel déteste, tout particulièrement le manque.  Abel a appris à faire disparaitre le manque, à le prévenir, l’anticiper, le noyer. Abel a appris à ne pas se retrouver à la place de Smith. « Mec… tu veux un dessin ? jferais n’importe quoi. » Il a envie de l’emplâtrer parce que ce bouffon est en train de tout réduire à néant et Abel sent l’infime envie de s’enfiler un rail d’excess qui s’insinue en lui. Alors que bordel il sait qu’il n’en a pas envie. Vraiment pas. Il le sais parce qu’il ne prend jamais d’excess, Abel. Ça l’énerve au plus haut point et il fait tout son possible pour pas le foutre dehors immédiatement. De toute façon, il ne peut pas le foutre dehors comme ça, il y a toujours John devant la porte. Laisser Smith sortir de chez lui dans cet état n’était pas une option envisageable. Abel sait ce qu’il devait faire pour régler ces deux problèmes, il doit faire disparaitre le manque. Bien. Il va juste le laisse s’enfoncer encore un peu, supplier un peu plus.  « Voler des mordus, escroquer des banques… si tu veux bien des livres sterling jte… fais ça quand tu veux. » Abel continue de la fixer, les bras croisés sur sa poitrine, impassible. « T’as rien de mieux à m’offrir que de la monnaie moldue ? » Smith panique.  « n’importe quoi d’autres même putain. N’importe quoi. Jte nettoie ta baraque, jte suce, tout ce que tu veux. »  Et Smith s’effondre.

Il n’y a surement pas de mots pour décrire le mélange de rage froide de d’exaspération dont il est actuellement victime. Il ne regarde même pas le pauvre Smith en train de finir de vomir ses tripes à ses pieds. Sur ses pieds, pour être exacte. Sur les belles chaussures neuves tout droit sorties de l’atelier d’Astoria. Elle va le tuer. Abel préfère éviter de s’infliger le spectacle qui se joue sur son carrelage parce qu’il n’est pas sûr de pouvoir se retenir de lui faire ravaler ce qu’il vient de gerber. Il ferme les yeux pour se calmer. Il ne va pas faire ça, il n’est pas Isaac, il ne va pas frapper un pauvre mec pathétique qui s’est déjà enfoncé tout seul plus bas que terre. Smith n’en vaut pas la peine.

Abel pousse un profond soupir en se frottant la tempe. « On va éviter la dernière option, vu  le genre de réaction que ça te provoque. » Il le repousse sans ménagement et d’un geste de sa baguette, fait disparaitre les reste de déjeuné de Smith qui est toujours en train de tousser appuyé contre le mur. Il a des sueurs froides et le souffle court, c’est franchement pas beau à voir. Il tente de marmonner quelque chose probablement des excuses. « La ferme. » le coupe Abel d’une voix calme et mesurée, tellement froide que s’en est effrayant. Lentement et avec des gestes précis, il retire la montre en or blanc accrochée à son poignet et la pose derrière lui sur le comptoir de la cuisine. Puis, toujours avec la même attitude, il remonte les manches de sa chemise. Il sent que Smith s’apprête de nouveau à dire quelque chose, il sait plus où se mettre le pauvre, il s’est rarement senti aussi mal. « Shhhhh... » fait Abel, suivit d'un petit claquement de langue, sans même le regarder, achevant d’ajuster le dernier revers sur son bras droit.

Abel fait un pas en avant et saisit Smith par l’arrière de son col, le forcent à moitié à se levers, il l’entraine vers la salle de bain et le balance dans la douche. Il ouvre l’eau froide directement sur un Smith heletant qui vient de se  rétame encore une fois sur le sol. Abel s’en fou, il est temps de lui remettre les idées en place a ce bouffon. Toujours s’en rien ajouter il ouvre un placard au-dessus du lavabo en tir une fiole de liquide émeraude dont il fait facilement sauter le bouchon d’un mouvement de doigts. Il se penche sur le déchet tremblotant sous sa douche et le saisit par la mâchoire, l’obligeant à entrouvrir la bouche. « Avale. » Fait-il froidement en y déversant directement une partie de la fiole, sans diluant, sans rien du tout. Il veut de l’excess ? Et bien en voilà un peu. Puis il serre un peu plus la mâchoire entre ses doigts pour l’obliger le regarder. « T’as cinq minutes pour te ressaisir et trouver comment me convaincre de pas te faire casser la gueule à toi et au reste de ta famille. » Il le relâche en le poussant en arrière. « Évite de foutre de l’eau partout. » Ajoute-t-il. « Et pas la peine de préciser que si tu essaies de fouiller pour me piquer quoi que ce soit, je le saurais. »

Abel sort de la salle de bain et referme la porte d’un mouvement de baguette. Il retourne dans la cuisine, se ressert une troisième tasse de café et remet sa montre. Il va ensuite s’assoir sur le canapé du salon, profitant du semblant de calme qui règne autour de lui. S’il y a une chose qu’Abel a apprise sur les gens comme Smith, c’est qu’il sont encore pires quand ils n’ont pas ce dont ils ont besoin.    L’autre chose qu’il sait c’est que ces types-là peuvent se révéler incroyablement utiles puisque prêt à tout pour continuer à avoir leur rail tous les soirs, ils sont donc essaiment manipulables -ou au moins utilisable- par les gens comme lui. Abel est en train de se demander à quoi pourrait bien lui servir Smith quand celui-ci refait surface, sortant de la salle de bain. D’un geste de la main, Abel l’invite à s’assoir sur le fauteuil en face de lui. Sur la table entre eux il avait posé la fiole d’excess qu’il avait entamé pour lui. Il savait que les quelques goutes qu’il lui avait administraient ne suffieraient pas totalement à combler son manque; mais justement, ca suffirait à lui rappeller combien elle est importante cette petite fiole, combien elle l’aide, combien elle lui fait du bien, combien il en a besoin; et par extention, ca lui rappellerait aussi, probablement, comment se comporter s’il veut continuer à en avoir. « Très bien; on reprend depuis le début.  Dis-moi pourquoi je devrais être sympa avec toi, Smith ? » En réalité, Abel avait bien une petite idée de la façon dont Zacharias Smith pourrait payer sa dette, mais il préférait le faire mariner encore un peu.
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Abel Burke & Zacharias Smith

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Il avait fermés les yeux, ressentait encore des brusques secousses lui retourner le ventre mais avec de moins en moins de puissance et finalement il ne prit qu’à peine conscience de la brusque poussée de Burke qui le renvoie dans les cordes, un peu plus loin, son geste associé à une phrase, pourtant claire, que Smith a soit du mal à entendre, soit du mal à écouter. Il laque son dos contre le mur qu’il sent derrière lui, passe sa main contre sa bouche. Il a envie de cracher le sale goût qui pourrit son palais mais ce n’était pas vraiment le moment d’empirer la situation. Il rouvre les yeux. Les dirige vaguement vers la silhouette d’Abel, sans pousser jusqu’à tenter de croiser son regard : « Bur- » « La ferme. » Il obéit, immédiatement, et se rencogne un peu plus contre son mur si agréable et si accueillant. Du revers de la main il essuie son front trempé de sueur glacée et plaque son poing contre son cœur ; il a l’impression qu’il bat bien trop rapidement. À moins que ça ne fût lui qui était trop ralenti.
Au moment où la grosse ponte retire sa montre — le regard de Zacharias est presque happé par le monument, comme si le simple fait de voir ça suffisait à le ramener à la sobriété et au bon sens : mais… Seigneur Dieu Tout Puissant comme disait sa voisine, les sorciers et leurs vieilles traditions des montres plus chères qu’un hectare de terre dans Londres étaient presque pire que les moldus et leur rolex. Et au-delà de la montre… c’était le geste qui l’inquiétait.
J’vais m’en prendre une c’est ça ? Un réflexe de base, de protéger ses petits biens matériels quand on va défoncer la gueule de quelqu’un. Les montres c’étaient quand même un mécanisme fragile ; pas comme les bagues. Et une bague dans la pomette ça faisait mal. Il essaye de scuter les phalanges de Burke pour tenter d’apercevoir un éclat qui lui laisserait deviner qu’il allait encore perdre une ou deux dents mais en vain. Son acuité visuelle était proche du zéro absolu. Et après avoir mis son précieux bracelet en sûreté, Zacharias le regarde rouler ses manches. Il ouvre la bouche « Écou- » Abel ne lui laisse pas l’occasion de continuer : « Shhh… » Smith rouvre de nouveau la bouche, insistant pour défendre sa cause mais le claquement de langue lui cloue définitivement sa grande gueule.

Pourtant quand le bonhomme se ravance vers lui, il a presqu’envie de recommencer à lâcher toutes les excuses du monde, mais, à moitié affalé contre le mur, il relève ses avant bras au niveau de son visage pour le protéger d’un éventuel premier coup. Pourtant c’est pas pour lui coller une roustre que Burke s’est aussi religieusement préparé mais il sent sa poigne le prendre par le haut de son T-Shirt et le forcer à se lever. Il allait quoi ? Le foutre à la porte ?
Mais ce n’était pas la porte d’entrée la destination finale, quelques instants plus tard Smith était dans une salle de bain bien plus sympa que la sienne — ça devait plus agréable de passer les nuits de cuite dans celle là en tout cas, mais cool à regarder ou non, le carrelage de la douche était tout aussi froid. Surtout quand on se faisait balancer dessus : Burke n’était pas un as de la patience. Connard de ri- ah Zacharias reprenait un peu !
L’eau froide lui arracha un juron — Putain Burke ! J’ai mes fringues ! même si le contact de l’eau glacée contre sa peau à demi brûlante lui faisait du bien. Le synthétique de son T-Shirt lui collait à la peau et son jean se gorgeait d’eau mais il sentait les idées lui revenir un peu plus clair. Abel se penche vers lui et le chope à la mâchoire et lui met presqu’une fiole d’excess sous le nez « Avale. » Il n’allait clairement pas se faire prier. L’effet des quelques gouttes qui glissent le long de sa gorge n’est pas immédiat et s’il avait pu se permettre de choisir la drogue qui lui aurait fallu, il aurait demandé du navitas — il n’avait demandé de l’excess qu’uniquement parce que c’était la plus abordable, en règle générale. Son manque ne venait pas de l’excess, mais bien de l’autre type d’orvietan. Pourtant la soudaine prise allait le calmer, au moins pour un temps.

Il commençait à avoir froid sous la flotte. « T’as cinq minutes pour te ressaisir et trouver comment me convaincre de pas te faire casser la gueule à toi et au reste de ta famille. » « Ma fa-quoi ?? » Burke le lâche et il sent de nouveau le mur carrelé heurter sa colonne. Il venait de dire quoi là ? « Évite de foutre de l’eau partout. » Zacharias cligne des yeux et regarde autour de lui : il y avait déjà de l’eau partout. Putain de me- « Et pas la peine de préciser que si tu essaies de fouiller pour me piquer quoi que ce soit, je le saurais. » Et sur ces belles paroles emplies de confiance de de bienveillance, il se barre en claquant la porte dans son dos. « Enfoirés de capitalistes. »
Il se relève prudemment de la cabine de douche, n’ayant pas très envie d’opérer à la glissade du siècle quoi que, à défaut de pouvoir faire un doigt à Burke, s’ouvrir le crâne contre son lavabo en porcelaine pourrait être plutôt sympathique. Il sort sa baguette de sa poche : elle était trempée. Il fait un pas hors de la cabine de douche, en foutant de l’eau partout, et ouvre un placard pour en sortir une serviette — il ne fouillait pas et il ne piquait rien non ? Il fallait bien qu’il puisse se sécher. Il essuie sa baguette et s’en sert pour disparaître la flotte de ses fringues. Son T-Shirt et son jean redeviennent secs mais il ne se donne pas la peine d’essuyer le sol. Il dévisage un instant son reflet dans le miroir et d’un coup de baguette sèche ses cheveux qui s’allègent un peu pour repartir en bouclettes désordonnées.
Il venait de dire quoi là Burke ? Gnagna ta famille… bouffons de Sang Purs qui n’avaient pas d’autre mots à la bouche que le chantage. Zacharias était à demi en colère, mais surtout… étrangement heureux. Ouuh, ça faisait déjà effet ? C’était ça de le prendre sans dilution. Il sourit à son reflet, étouffe même un éclat de rire. Il aimerait bien voir Burke face à sa famille tiens…
J’devrais pas être content comme ça.
Mais c’était pas si désagréable.
Zacharias crache dans le lavabo et boit un peu d’eau, recrache de nouveau avant de finalement sortir de la salle de bain et de refermer derrière lui.

Puis il se vautre dans le fauteuil que lui désigne Abel, et obéit à la brusque pulsion qui lui ordonne de croiser les jambes au dessus de l’accoudoir. C’était très confortable. En fait la situation était plutôt… gérable non ? Voire très gérable. Ou bien… Non ? Et sur la table, entre eux deux, il y avait la même fiole, toujours bien remplie. Un peu plus et il savait qu’il serait vraiment déconnecté. Là il y avait encore trop de préoccupations qui lui rivaient les pieds sur terre. Notamment Katie, les dettes et son besoin de navitas, même s’il était pallier par l’absorption d’excess — les mélanges n’étaient pas bon, et même l’organisme d’un drogué le savait. « Très bien ; on reprend depuis le début.  Dis-moi pourquoi je devrais être sympa avec toi, Smith ? » Zacharias a encore mal au ventre, et la gorge serrée, et même si son estomac a arrêté de faire des nœuds et que sa tête commence à entamer des grands huits, il n’est encore pas au top niveau. « C’est une question rhétorique ? » Il a un vague sourire qu’il perd aussitôt, reprenant son sérieux « Je veux dire… » Il repasse son pouce contre ses lèvres, sans regarder Abel ses yeux étaient fixés sur la fiole.
Un peu plus, ce serait clairement bien.
« On pourrait trouver plein de raisons. » Ne prends pas trop la confiance… Quoique… « Chuis ptet un bouffon fauché, mais chuis pas trop con. » Ses jambes sur l’accoudoirs commencent à trembler. Zacharias fronce les sourcils, contracte ses muscles pour qu’elles se tiennent tranquille et arrive à les maintenir immobiles avant de reprendre : « Et contrairement à beaucoup de crétins, je suis encore vivant malgré tout ce putain de bordel. Ça doit bien vouloir dire quelque chose. » Là on prend trop la confiance. Clairement.
Mmmh, ouais, un peu plus ce serait encore mieux ?
« Et ch’ais pas si tu sais Burke, mais j’ai une réputation de brave petit toutou obéissant. » Et on dit toutou parce qu’on est poli. Et de bonne humeur. Non, on est plutôt triste. Putain elle est où Katie ? « Alors, j’te dis, j’entube ceux que je peux entuber mais j’obéis à ceux qui risquent de m’enculer trop fort. » Il sourit. Et ses yeux s’embuent légèrement « Toi t’es dans la deuxième catégorie. Alors, j’t’obéis. Ça j’peux t’le jurer. Même si j’t’aime pas et même si tu me donnes envie de gerber. » Là on doit se rétracter. Ou pas… si ça passe… « Avec tout mon respect, évidemment. » il rajoute en posant une main sur son cœur. Et ses jambes reprennent le tremblement, il les décroise et change de position pour se mettre à genoux sur le fauteuil.

Un peu plus. C’était un palliatif honnête, mais il lui en faudrait juste
Un
Peu
Plus.
Il sourit. Sans les dents. Et ses yeux sont rouges.
Pourquoi il est là ? Il y avait quelques jours il était avec Katie, et maintenant elle était où ? Il n’a pas envie de pleurer.
Mais il doit virer d’un geste de la main les larmes qui coulent sur ses joues.
Alors qu’il n’a pas envie de pleurer. La situation est sous contrôle et il lui en faudrait juste un peu pl-

Il tend la main en avant, pour prendre la fiole.
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Abel Burke & Zacharias Smith

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Smith est con. Mais pas plus qu'on que la majorité des gens qui se retrouvent dans sa situation. Il est juste largué, il patauge dans ses propres pensées. Il fait le malin pour se rétracter l'instance d'après, comme une bête effrayée qui hésite à sortir de son trou, allant et venant entre l'entrée et le fond de sa tanière. Mais la tentation de sortir et si grande et à chaque fois qu'il revient à la charge Smith se fait de moins ne moins prudent. Il fixe la petite fiole posée sur la table d'un oeil envieux, incapable de se concentrer plus de quelques secondes sur quoi que ce soit d'autre. Concentre-toi Smith. Allé, fait un effort. Non ? Il n'a pas remarqué qu'Abel, lui-même un peu plus enfoncé confortablement dans son canapé, laissant reposer son bras sur l'accoudoir en faisant tourner sa baguette de vigne entre ses doigts d'un air nonchalant, ne cachait pas l'amusement que lui inspirait le combat intérieur de Zacharias. Le prédateur, resté tranquillement en retrait, attendait que sa proie relâche sa vigilance. « Et contrairement à beaucoup de crétins, je suis encore vivant malgré tout ce putain de bordel. Ça doit bien vouloir dire quelque chose. » Voilà, comme ça.

Abel laisse échapper un petit rire. Il a de la réparti le Smith quand il n'est pas en train de ruiner les pompes de quelqu'un, il faut bien le lui reconnaitre.  « Et ch’ais pas si tu sais Burke, mais j’ai une réputation de brave petit toutou obéissant. » Haussement de sourcil, suivi d'un petit hochement de tête. "Tu m'en diras tant." Qu'il répond d'un ton détache, comme si ça ne l'intéressait pas. « Alors, j’te dis, j’entube ceux que je peux entuber, mais j’obéis à ceux qui risquent de m’enculer trop fort. » Il a toujours le regard fixé sur la fiole et il parle et il tente de gagner du temps, d'amadouer, d'endormir la colère qu'Abel pourrait éprouver à son égard. « Toi t’es dans la deuxième catégorie. Alors, j’t’obéis. Ça j’peux t’le jurer. Même si j’t’aime pas et même si tu me donnes envie de gerber.  Avec tout mon respect, évidemment. » Mais en réalité, Abel est tout ouïe, parfaitement attentif aux pauvres émotions déchiquetées du Smith, qui passe tour à tour de la peur, à l'excès de confiance, et l'envie qui grandit, grandit, grandit.

Et puis la tristesse surtout.
Plus douloureuse que le manque, plus violente que l'envie, elle le happe tout à coup. Abel cligne des yeux. Il y a quelque chose qui lui écrase le coeur, lui en arrache un morceau. C'est douloureux. Et son regard glisse sur la fiole. Voilà, une solution simple et facile à son problème. Il suffit de combler le vide, de le remplir d'autre chose. D'un peu d'Excess par exemple.

Juste un peu.
Un peu plus.


La main de Smith se tend par-dessus la table. Mais Abel est plus près et avant que les doigts de Zacharias n'aient le temps ne serait-ce que d'effleurer la fiole, ceux d'Abel se renferment déjà dessus. Il lève les yeux vers lui et croise le regard rougi de Smith, puis les baisse sur le liquide émeraude et de nouveau vers Smith.

Une minute.
Stop.
Ce n'est pas à toi ça.


Les doigts d'Abel se resserrent autour de la fiole alors qu'il réalise qu'il a complètement perdu le contrôle. Il ferme les yeux et prend une profonde inspiration, il pose son poing séré contre sa bouche, il serre la fiole tellement fort que ses phalanges sont en train de blanchir. S'il ne s'agissait pas d'une fiole d'excess elle se serait probablement brisée entre se doigts tellement il y mettait de pression. Mais il avait depuis longtemps pris l'habitude de renforcer magiquement les contenants de ses produits pour éviter les pertes. Il sent le surplus de tout à l'intérieur de lui et tout qui se mélange dans sa tête, ça le fait enrager. Il doit se ressaisir. Rapidement.

Fais le tri, Abel. Reprends-toi. Qu'est-ce qui est à Smith ?
La tristesse ? Smith.
Le manque ? Smith. Non. Si.
La peur ? Toi. Ou Smith ?
Reprends-toi, Abel; qu'est-ce qui est à toi ?
Bordel il est trop fatigué pour ses conneries, il a juste de besoin de dormir.
Dormir. La fatigue. La fatigue est à toi.
La colère. Elle est à toi aussi.
Tu la connais bien celle-là. C'est un truc que ton petit frère t'a appris, il te l'a refilé comme une maladie contagieuse et elle te prend dès que tu perds le contrôle. C'est facile la colère.

Il a les idées qui se remettent en place et une envie d'un rail de Navitas. Celle-là il est sur qu'elle est à lui. Il ne se demande pas si Smith s'est rendu compte de quelque chose, il ne cherche même pas à capter quoi que ce soit venant de lui d'ailleurs. Pour l'instant ce putain de juinky à beaucoup trop d'émotion pour lui et c'est actuellement son seul problème. Il prend encore quelques instants pour se calmer puis Abel finit par rouvrir les yeux. Il dessert légèrement ses doigts. "Ne refais. Jamais. Ça." Fait-il entre ses dents. Ne ressens plus jamais si fort, en ma présence. Il n'y a que peu de personne dont Abel peut supporter les débordements émotionnels. Leah, Isaac, sa mère, Zoran... Adelaïde. Zacharias Smith est à des années-lumière de se trouver sur cette liste.

Il repose la fiole sur la table, mais pas au milieu cette fois, plus près de lui. "Alors voilà ce qu'on va faire Smith." Tout en parlant il fouille dans on blouson posé à côté de lui et en sort une petite boite en boit. "Tu vas être fidèle à ta réputation et être un bon chien." Avec des gestes mesurés, il fait tourner le couvercle de la boite et en sort une petite capsule dorée. Il faut qu'il se débarrasse de ce bouffon. "Tu veux la fin de cette fiole ?" Il tapote le bouchon du bout du doigt tout en versant la poudre dorée sur une plaque de verre posée sur la table. Il lève les yeux vers lui et croise brièvement son regard. Abel est concentré sur ses geste, son attitude, le ton de sa voix. Il s'applique à avoir l'air le plus calme possible, rejetant le flux émotionnel de Smith le plus loins possible."Ou tu veux mon rail peut-être ?" D'un mouvement de baguette la poudre s'aligne en deux fine lignes de quelques centimètres de long. Il lui faut ses rail, ça ira mieux après. "Commence par aller faire nettoyer mes pompes, tu me les ramèneras ce soir" De sa poche il sort une petite tige en métal argenté qu'il tape a quelque reprise contre la surface de la table tout en retirant ses chaussures pour les envoyer vers Smith. Il faut que Smith dégage, ça ira mieux après. "Dis au gars que c'est pour Faust, je suis un bon client, il saura quoi faire.". Il agite sa baguette et un petit morceau de papier vient se poser devant Smith sur la table. "Déconnes pas, ces chaussures ont beaucoup de valeur, évite de les perdre ou de te faire arrêter avec, ou de te les faire voler, ou je ne sais quoi..." ajout-il sur un ton détaché. "Si t'as de la chance, j'aurai peut-être quelque chose pour toi en échange de ce service." Fait-il comme on promet à son chien un bel os à ronger. Puis il se penche au-dessus de la plaque et aspire la première ligne.
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