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sujet; one single grain of sand (zoran) |
| Zoran Travers this is the start of how it all ends❝ We're running in circles again ❞wizards ; inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Travers, un blason doré, immaculé de sang souillé. Un héritage dont il devrait être fier, un héritage qui pourrait faire gonfler sa vanité. Mais il ne bombe pas le torse quand on prononce son nom, pas plus qu'un air supérieur s'affiche dans ses traits. Néanmoins il bénit son titre pour le semblant de sécurité que ça apporte en ce moment. Zoran, un prénom d'origine croate. Merci maman. Rien de plus à déclarer.☇ naissance ; le 3 février 1968, à l'hôpital Ste Mangouste, dans le froid londonien et la brume anglaise. Mais il a faillit naître à Zagreb, la capitale croate. Mais la famille Travers a réussi à tenir tête aux grands-parents étrangers. Ces derniers voulant à tout prix garder la main sur leur descendance, récupérer leur fille et obliger les petits-enfants à vivre près d'eux.☇ ascendance; Sang pur, immaculé, sain, parfait. Jamais dilué par de la non-magie. Bref, la généalogie des Travers est irréprochable. Ils n'ont pas hésité à piocher par ci par là à l'étranger pour assurer une lignée éternellement propre.☇ métier ; Depuis deux ans il est passé médicomage légiste en chef lorsque son prédécesseur est parti en retraite. Loin des agitations, des patients réticents aux soins, des fous, des familles inquiètes et enragées, loin aussi des larmes qui fait monter la gêne. Au calme, au froid, en sécurité. Avec des patients qui ont tellement à dire et à révéler sans ouvrir leur grande bouche.☇ camp ; Il aimerait pouvoir clamer haut et fort sa neutralité. Mais sa bouche reste scellée si la question surgit dans une conversation. Pourtant le monde s'imagine son penchant pour le gouvernement. Une préférence réelle mais infime. Seulement rendre officiel son positionnement est un trop grand risque à ses yeux trop craintifs. Et si l'autre camp le prenait pour cible ? Alors prudent, il se tait. Et puis un frère et fils de mangemort neutre ? La nouvelle ne ferait que déchirer un peu plus le lien fragile entre lui et le reste des Travers.☇ réputation ; Le fils Travers toujours pas marié, toujours pas mangemort. Un mec un peu bizarre souvent caché à la morgue, sa deuxième maison. Un peu froid, plutôt distant. On dit qu'il cache quelque chose, c'est évident. Toute la lignée des Travers baigne dans un mystère malsain ou morbide. Zoran ne fait pas exception. Son comportement n'est pas anodin. On ne pense pas à sa facilité à craindre tout et n'importe quoi, c'est trop bien dissimulé. Ou un ancien amour pour une née moldue, trop bien camouflé aussi. Non, on aime s'imagine les expériences sur quelque uns de ses cadavres, les autres offerts à sa sœur nécromancienne. Certains soufflent qu'il serait à la tête d'un trafic de corps sur tout le territoire britannique.☇ état civil ; Célibataire, au grand désespoir de ses parents. Il a réussi à faire capoter quelques projets de fiançailles, ne voulant pas s'engager par principe. Mais surtout il n'a toujours pas fait complètement son deuil d'Emily. La née moldue qu'il fréquentait en secret avant qu'elle croise le chemin de sa sœur à la bataille de Poudlard. Alors non, pas de mariage. Peut-être l'année prochaine. Peut-être jamais. Mais certainement pas tout de suite.☇ rang social ; Il a esquivé, ajourné, refusé indirectement de porter la marque. Mais la pression paternelle persiste, s'amplifie. Malgré tout il fait encore partie de l'élite sorcière. Des prétextes et des bonnes excuses plein la bouche, Zoran réussit encore aujourd'hui à retarder l'échéance. Et malgré les doutes de son entourage quant à sa préférence de camp. Mais la patience de son père arrive à son terme, le fils va devoir au final s'y plier. Ou fuir. Fuir comme le lâche qu'il est. ☇ baguette ; Sa première baguette et unique baguette mesure vingt-huit centimètres, taillée dans du hêtre, logeant une plume de phénix.☇ épouvantard ; Enveloppée dans une longue robe noire, un capuchon disproportionné sur le crâne lui cache son visage, la mort lui tend sa main droite. Dépourvus de peau, les doigts squelettiques brandissent un instant sa fauche. Puis elle s'approche, lui tend les bras, l'invite à la rejoindre dans un silence morbide.☇ risèd ; Le reflet de sa sœur, un sourire sincère aux lèvres qui le salue avec un enthousiasme presque risible. Ses bras dénudés ne révèlent rien. Seulement une peau nacrée. Pas de marque. Pas de serpent noir glissé contre ses veines. Elle n'est pas mangemort. Pas meurtrière. Tout ce qui lui est arrivé par la faute du frère est envolé. Elle n'a pas dû le remplacer en guise d'héritière Travers, n'a pas dû subir tout la pression d'un père d'abord destiné au fils. Sa sœur telle qu'elle aurait pu être si elle n'avait pas été victime de sa lâcheté.☇ patronus ; d'une forme incroyable, majestueuse, à en faire rougir de jalousie n'importe qui : un spero patronum prononcé, une fumée qui apparaît. Et c'est tout. Il n'a jamais su donner à son esprit protecteur un corps, même s'il lui semble avoir déjà aperçu des cornes dans le brouillard ridicule qui sortait de sa baguette.☇ particularités ; craintif démesuré☇ animaux ; Un petit-duc nain offert par sa sœur pour sa promotion il y a deux ans. Une plaisanterie. Une moquerie qu'il a hésité à revendre pour finalement garder cette chouette minuscule. Il n'a pas pris la peine de la renommer proprement mais elle répond très bien au nom de "hey you".☇ miroir ; voir l'onglet "Phoenix". | ☇ Avis sur la situation actuelle : Il est simplement perdu. Apeuré depuis que la paix a disparu, depuis que son équilibre s'est brisé, il ne sait plus trop ce qu'il doit penser. Oui, il tient à sa neutralité, à préserver ce qu'on a pas encore réussi à lui imposer. Pourtant il reste quelques traces des faibles convictions familiale auxquelles il adhère toujours. Assez pour qu'il accepte la situation actuelle, assez pour ne pas protester. Mais l'attentat sur son lieu de travail, les taxes, sa maison surveillée, tout ça réveille un sentiment d'injustice. Sans compter les morts et disparus qui le touche personnellement depuis le retour du Seigneur des Ténèbres. Tout ces récents événements ne font que conforter son sentiment d'insécurité. Personne n'est à l'abri de se faire tuer, torturer. Pour un mot déplacé, pour un geste mal interprété ou simplement pour rien. Le cadre aujourd'hui est effrayant. Et puisque tout se dégrade de plus en plus, il redoute encore plus l'avenir. |
☇ Infos complémentaires ;croatie Il n'y est allé que deux fois : pour la babyshower de sa sœur et une fois durant les vacances d'été de ses 15 ans lorsque son père était encore à Azkaban. Il comprend la langue de sa mère correctement, le parle tout aussi bien, mais le lit très mal et sait à peine l'écrire. serdaigle le choixpeau a d'abord pensé à Poufsouffle, puis a finit par l'envoyer chez les érudits. Sa famille n'a pas compris tout de suite pourquoi cette maison et pas celle des serpents et lui non plus. Mais il s'est montré plutôt brillant lors de son passage à Poudlard, il collectionnait les bonnes notes et voulait toujours en apprendre plus. Il convenait parfaitement à cette maison et n'a fait que le prouver pendant sept ans. Son père n'était pas vraiment enchanté au départ, puis il a finit par se faire une raison, au moins personne ne pourra traiter son fils d'idiot. solitaire Renfermé sur lui même, il se braque facilement. Un peu détaché, souvent distant. S'il ne paraît pas sociable, s'il préfère le silence de la morgue et le semblant de sécurité qu'apporte la solitude, il tente de faire des efforts quand même. Il se mêle à quelques personnes de temps en temps pour ne pas passer ses journées à tourner en rond. Mais on ne le verra jamais rire aux éclats dans un bar entouré d'un grand cercle d'amis. Ce n'est clairement pas son genre. De toute façon on le trouve trop froid et désagréable lorsqu'il ouvre la bouche. De la simple maladresse dirait sa mère. les femmes les trois femmes de sa vie : sa mère, sa sœur et Emily. La première est portée disparue, la dernière est morte, il ne lui reste plus que Vanja. Elles ont été ses piliers, une vague de douceur chacune à leur façon. Les personnes les plus importantes, les seules qui pourraient provoquer chez lui un semblant de courage. Il aurait tout sacrifié pour elles. Tout, sauf peut-être sa propre vie ? phobique Méfiant, prudent, lâche et égoïste. La parfaite panoplie du froussard de base. Ses peurs ne se comptent pas, il y en a beaucoup trop pour perdre son temps à les énumérer. Son état quasi constant de crainte entraîne parfois une légère tendance à la paranoïa. sortilèges il maîtrise tous les sorts de défense et de protection. Et s'entraîne souvent à perfectionner les plus compliqués. Au cas où. Parce que, vraiment, il n'est jamais trop prudent. protection il possède trois glaces à l'ennemi (chambre, salon et toilettes) et détient une incroyable collection de strutoscopes. Avant, il en avait toujours un sur lui pour sortir. Mais ces dernières années, lassé et désespéré de voir la toupie s'affoler toutes les deux minutes il a finit par s'abstenir dans glisser un dans sa poche. regrets il aurait aimé être aussi fort que son père et aussi acharnée que sa sœur. Il aurait aimé partager pleinement leur croyances. Il aurait aimé être un vrai Travers. Pas un sale lâche au courage d'un gosse de cinq ans. Il aurait voulu être quelqu'un d'autre, le contraire de ce qu'il est devenu. Peut-être que tout aurait été plus simple, peut-être que la situation actuelle le ferait baigner dans le bonheur. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi T.. J'ai 23 ans, je viens de france et j'ai connu le forum via une annonce sncf. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7.Un dernier mot ? oignon.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Zoran Travers le Lun 28 Nov 2016 - 14:41, édité 17 fois |
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| run boy runTHIS IS THE START OF HOW IT ALL ENDS❝ You’ll be a man, boy ! ❞novembre 1975 & Londres, foyer Travers, dernier étageTu remontes la couette sur ta tête, roulé en boule dans les draps, tu te protèges. À ta manière, celle d'un gosse de sept ans, trouillard comme pas possible. Tu te protèges de l'orage qui gronde dehors, de la foudre qui tombe. Comme si une couverture était le meilleur bouclier contre l'éclair. Tu te tournes, te retournes, tu t'agites pour rien. Tu ne cherches pas le sommeil. Oh non, pas question de fermer l’œil, de ne pas être conscient du danger qui rôde. Parce qu'éveillé, t'as plus de chance de fuir et de t'abriter sous ton lit si le toit s'effondre. Bien sûr. Tout est bon pour calmer ta peur risible. Sauf que tu n'arrives pas à la faire taire. Pas plus que le temps à l'extérieur ne s'apaise. Et c'est tout tremblant, mais plein de courage, que tu quittes ton refuge de tissu pour sortir de ta chambre. Un grondement te fait sursauter dans le couloir et te presque courir jusqu'à la porte de la chambre de ta sœur. Tu l'ouvres doucement, et passes ta tête pour voir la silhouette de Vanja emmitouflée sous sa couette. Profondément endormie. Même pas consciente de la tempête qui pourrait ravager votre maison, la faire envoler loin, loin, ou encore te griller en deux secondes. Parce que dehors, sans exagération à tes yeux de gros peureux, la fin du monde est en train de se jouer. Tu te glisses jusqu'à son lit sur la pointe des pieds, retenant un sursaut lorsque la pièce est soudainement baigné de lumière par un nouvel éclair. Tu te faufiles sous la couverture, calant ton corps contre le dos de ta sœur, le cœur battant trop fort à cause de l'angoisse. « T'en fais pas Van', j'suis là. » Tu souffles à son oreille des paroles rassurantes. Des mots que toi tu aimerais entendre. De l'extérieur on pourrait croire que tu n'es qu'un grand frère protecteur, soucieux du bien être de la petite sœur. En vrai, c'est ta source de réconfort, tu le sais bien. C'est comme si sa simple présence te protégeais de tout. Même des colères de dame nature. « Tu crains rien. » Zoran. Tu crains rien Zoran. C'est à toi que tu t'adresses maintenant. « C'est que d'l'orage » Tu t'encourages à rationaliser. Elle est là. C'est bon. Tu sers de tes bras frêles le petit corps de Vanja avant de t'endormir une demie heure plus tard. ❝ It was meant to be perfection ❞septembre 1979 & Poudlard, Grande SalleLa file se réduit lentement alors que tes prunelles fixent avec insistance le plafond magique au dessus de ta tête. L'air absent, les lèvres entrouvertes, le regard perdu vers le ciel, comme envoûté pour rien, tu ressembles à un parfait idiot. Tu ne fais pas attention à ce qu'il se passe autour de toi. Tu ne sais pas où sont envoyés tes futurs camarades, tu serais incapable de dire le moindre prénom. Tout simplement parce que ça ne t'intéresse pas. Tu t'attends déjà à être classé dans une catégorie. La faute à la réputation de ton père. Et tu ne comptes pas t'acharner à courir après les élèves en gueulant « tu veux être mon ami ? ». Tu as l'intention de faire exactement le contraire. Et ça commence maintenant. Avec ton indifférence pour les autres êtres humains près de toi. Néanmoins, à l'annonce de ton nom tu sors immédiatement de ta torpeur et t'avances pour grimper sur le tabouret. L'instant d'après le choixpeau te couvre les yeux. « Alors où vais-je te mettre toi ? Oh mais il me semble que tu t'adapterais très bien à la maison de Poufsouffle » Quoi ? QUOI ? Mais non. Juste non. « Pas si mon père m'attrape avant. » Tu sens déjà ses phalanges se serrer autour de ton cou pour avoir eu le culot de tourner au ridicule la famille Travers. Tu deviendrais - au mieux - un sujet de moquerie si tu survies au choc paternel. « Pas Poufsouffle, sûr ? » Ce crétin de chapeau se fout de toi. Évidemment que tu ne souhaites pas atterrir chez les blaireaux. Ou sinon tu ne sortiras plus jamais de Poudlard. Et puis … et puis, juste non. Non. « Ton potentiel intellectuel devrait très bien s'épanouir parmi les serdaigles tu sais. » Tu oublies la maison Serpentard. Complètement. Alors que ta famille est persuadée qu'elle sera tienne. Même toi tu t'attendais à ce que le choix soit plus simple. Comme tout le monde. Tu es fils de mangemort, issue d'une famille amoureuse de la magie noire. La question ne se posait pas avant qu'on te mette ce vieux machin sur le crâne. Et pourtant, tu es tellement soulagé que Poufsouffle soit rayé de la liste des possibilités que tu ne cherches plus à protester. « Tout ce que tu veux mais pas Poufsouffle. J'veux vivre, merci. » « Très bien alors ... SERDAIGLE ! » Tu t'installes à la table, juste à côté des autres petits mecs qui peuplent ton dortoir. Simplement pour les empêcher de chuchoter en te lançant des regards en biais. Tu ne tentes pas un instant de participer à leur conversation, remplissant ton assiette en silence alors qu'ils se mettent à commenter leur planning. Quelques minutes plus tard, à l'arrivée du courrier, tu lèves les yeux, curieux de savoir si tes parents t'ont envoyé quelque chose pour ton premier jour. Tu aperçois leur chouette parmi les autres. Mais elle ne s'arrête pas près de toi. Oh non, elle préfère tourner deux trois fois au dessus de toi et de laisser tomber de son bec une lettre dans ton bol de porridge avant de se barrer. Saleté de piaf, tu es persuadé que c'était fait exprès. Tu déplies le morceaux de parchemin humide pour y découvrir un « Serdaigle ? ». La main et le tact de ton père. Et c'est tout. Même pas un mot de soutien de ta mère. Rien à part le dédain paternel. Et ça aurait pu être pire. Une beuglante pour t'insulter si tu avais osé poser tes fesses sur le banc des Poufsouffles. Une enveloppe empoisonnée pour avoir eu l'impudence d’accepter ton entrée chez les Gryffondors. Oui, ça aurait pu être pire. Tu froisses le parchemin d'une main avant de balancer la boule de papier un peu plus loin sur la table. Tu ne t'excuseras pas pour faire partie des grosses têtes. Pas aujourd'hui. Demain. Oui, demain tu écriras une longue lettre en détaillant pourquoi Serdaigle c'est pas si terrible. ❝ Colder than ice ❞juillet 1981 & Londres, foyer Travers, salon du rez-de-chausséeTu apparais dans l'encadrement de la porte du salon. Ton père installé dans le grand fauteuil, à sa place, un bras sur chaque accoudoir, t'observe, un sourire au coin des lèvres. Et y'a ta mère au milieu de la pièce, les bras croisés, les sourcils froncés, qui fait les cent pas. « Ah Zoran ! Viens mon fils. » D'un geste de la main ton père t'invite à prendre place sur le sofa en face de lui alors que ta mère se tourne vers toi. Elle s'avance et sa paume vient se poser sur ton épaule un instant. Son regard triste se cale dans le tien. Elle souffle un mot d'encouragement en croate avant de quitter le salon. Tu la regardes partir et … et tu comprends pas. Qu'est ce qu'il se passe ? Tu vas prendre place sur le velours du canapé, pas vraiment rassuré de la suite. « Il y a quelques temps, ton père a eu l'honneur de se voir confier une mission par le Seigneur des Ténèbres. Une mission, aujourd'hui, couronnée de succès. » Et le reste n'est qu'un discours d'horreur. Un monologue vaniteux offrant trop de détails sur le massacre des McKinnon. Une belle tartine de mots macabres dressant des images bien trop réalistes devant tes yeux stériles. La scène se déroule devant toi au fil de ses paroles. Tu es terrifié parce que tu entends, vraiment. Obligé de contracter la mâchoire et les muscles dans tes bras pour retenir les tremblements de peur. Tu as toujours eu l'intelligence et la force de contrôler les signes de tes fréquentes frayeurs. À ton père, à tes camarades de classe, au reste du monde. Seules ta mère et ta sœur ont conscience de l'ampleur de tes phobies. Les seules capables de retenir les moqueries ou les injures. Mais ce ne serait certainement pas le cas de l'homme assis en face de toi. Cruel, impassible, tu ne lui devines aucune faiblesse, aucune peur. Il est pour toi semblable à un bloc de marbre. Et tu envies ce trait chez lui, pareil à une sérénité, de celle que tu rêverais d'avoir. Mais il t'inspire autant d'admiration que de la crainte, évidemment. Tu connaissais plus ou moins les activités de ton père. Il ne pouvait, évidemment, pas tout te raconter, mais il t'en disait suffisamment. Assez pour te modeler, pour que tu comprennes, que tu adhères le plus tôt possible à ses idéologies. Un petit soldat construit à son image. Pour la fierté des Travers et blablabla … mais il t'a trop rabâché les mêmes choses. Alors oui parfois, quand la pression ne t'enfonce pas plus dans le sol, ça te passe au dessus. « Il était important que tu saches tout ça, pour plus tard … quand tu seras assez grand pour me rejoindre aux côtés du Seigneur des Ténèbres. » « Oui. » Même si tu as d'autres ambitions, tu sais qu'un jour proche tu te plieras aux exigences de ton père. ❝ Only human after all ❞décembre 1981 & Gare King's CrossLa fin de la guerre. Un moment de joie pour tous. Excepté pour ta famille. Ce nouveau moment de paix a amené avec lui l’arrestation du patriarche Travers. On lui a offert gracieusement un allé simple à Azkaban. En tout cas c'est ce que tu as lu dans le journal. Parce que tu n'as pas eu de nouvelle de ta mère ou d'un Travers depuis. Personne parmi eux n'a eu la délicatesse de te prévenir. Oh non c'était plus festif de l'apprendre de la bouche de tes camarades et de les détails dans la Gazette. Tu te doutes de l'état psychologique de ta mère et de ta sœur. Mais putain, merde, tu es déjà suffisamment isolé dans ce foutu château pour te faire en plus ignorer par les tiens. Loin de l'ambiance festive générale, tu ne t'es jamais senti aussi seul depuis que le plus grand mage noir a été vaincu. Et si au début on te foutait la paix, tout le monde étant trop occupé à célébrer la victoire du ''bien'', on se souvient désormais que tu existes. Maintenant tu entends quelques mauvaises blagues sur la cohabitation entre les détraqueurs et ton père. On te demande s'il est vrai qu'il s'est mis à chialer comme un bébé à la mort de son maître. Il y a quelques heures une Gryffondor de deuxième année a même craché à tes pieds avant de monter dans le train. Personne de ta maison – plutôt tolérante envers toi depuis trois ans - n'a voulu s'installer dans le même compartiment que toi. Il n'y a que la petite Emily, une Serdaigle de ta promo qui s'est assise sur la banquette en face de toi, une demie heure après le départ. Elle n'a pas dû trouver de place ailleurs et depuis elle se contente de lire silencieusement un bouquin certainement aussi lourd qu'elle. La joue collée contre la vitre gelée, tu ne fais pas vraiment attention à elle de toute façon. Te souciant plus de savoir si quelqu'un va penser à venir te chercher sur le quai. Tu as griffonné quelques mots pour prévenir que comme d'habitude tu rentrais pour les vacances de Noël. Mais personne ne t'a confirmé quoi que ce soit. Tu ne sais même pas si ta mère est morte de chagrin depuis. Tu ne sais pas si ta sœur a assisté à l'arrestation. Tu ne sais pas comment elles tiennent le coup. Tu ne sais rien du tout. Et toute cette ignorance te bouffe. Ça te ronge à l'intérieur, laissant l'angoisse prendre toute la place. Et pourtant au fond, vraiment tout au fond. Tu sais que la fin de cette guerre est un mal pour un bien. Pas pour l'emprisonnement de ton père mais simplement parce que tu préfères un monde sans autre massacre comme celui des McKinnon. Tu imagines encore les cadavres depuis le récit de ton père, leur carcasse imaginé par tes soins et leur état t'obsèdent toujours. Et dans un sens tu es soulagé qu'aucun autre visage ne viendras se rajouter aux leurs. Le train ralentit et lorsque tu sors du compartiment tu aperçois le sourire timide d'Emily apparaître au dessus de son livre. Tu descends du Poudlard Express cherchant des visages familiers de tes petits yeux craintifs. Tu finis par repérer ta mère tenant la main de ta sœur, à l'écart des autres familles, collées contre un mur comme si elles voulaient s'y dissimuler. De grosses lunettes noires calée sur le nez de ta mère lui mange la moitié de son visage, empêchant à cette distance de constater la fatigue et le désespoir marquer ses traits. Tu cours presque vers elles avant de tomber dans une étreinte à trois. Un rare instant d'unité entre ce qu'il reste de votre famille. Une petite exhibition d'affection collective, de soutien, une première. Tu fermes les yeux pour retenir quelques larmes d'un gamin fragile. Un moment dont tu avais terriblement besoin depuis votre tragédie. Un moment trop vite brisé. « On y va. » La voix de ton grand-père te fait lever tes paupières. Tu ne l'avais pas remarqué, vieux, le visage dépourvu d'expression à quelques pas de vous. Il s'approche, te pousse d'une main ferme pour rompre l'étreinte. Et c'est fini. Tu comprends rapidement qui prendra le relais de s'occuper de cette famille. ❝ why don’t you walk away for good ? ❞juillet 1997 & LondresLes années ont filé, la paix t'a rendu moins craintif, et au final ça va beaucoup mieux pour toi, non?Désormais tu travailles à l'hôpital Sainte-Mangouste, tu t'es ouvert légèrement aux autres, même s'il n'y a pas eu de grand miracle - tu auras toujours une préférence pour le silence de la morgue - tu as eu le culot de tomber amoureux. Plus de quinze ans après avoir fait sa connaissance, plus de dix ans d'amitié, tu as finis par craquer pour le charme et la bienveillance d'Emily. Une bouffé d'oxygène clairement. Un moyen de respirer dans l’atmosphère étouffante qui règne chez toi. Ta sœur, éduquée à la manière d'une marionnette par votre grand-père. Et votre mère qui n'a pas dû dire plus de dix phrases depuis l'emprisonnement de son mari. L'absence, presque salvatrice, d'un père et de ses idéologies conservées par un papy qui n'arrive pas mieux à te bourrer le crâne qu'avant. Et ce malgré et grâce à la paix Mais sinon oui, à part ça, tout va bien pour toi. Tu as toujours été habitué à ce qu'on te force la main, à ce qu'on pense à ta place, à ce que la pression t'accable, que tu as finalement appris à vivre avec sans te plaindre. Pourtant la tension monte en ce moment, tu es clairement plus tendu. Avec le retour récent du Seigneur des Ténèbres, tu as la désagréable sensation que tout est en train de s'écrouler autour de toi. La stabilité que tu as réussi à te construire après la fin de la première guerre tangue dangereusement sous tes pieds. La situation avait fini par te convenir, assez pour que tu commences à en regretter sa fin. Tu attendais, espérais le bon moment pour enfin te montrer avec celle que ton cœur a choisi. Mais comment pourrais-tu oser t'afficher avec une née moldue avec tout le background de ta famille ? Et même si elle le comprend et accepte ta décision de cacher vos sentiments, tu te sens coupable. Honteux d'être autant lâche. Lâche envers elle, envers ta famille, envers toi-même. Tu maudis le défaut que tu n'as jamais su éliminer complètement. T'as ça dans la peau, dans les veines, t'es qu'un foutu dégonflé. Pas de quoi être fier. Un bruissement d'ailes te sort de ta léthargie, la chouette de ta mère se pose sur la table devant toi alors que tu cesses de faire tourner la fourchette entre tes doigts. Elle te tend une patte pour t'inviter à détacher le morceau de parchemin qui y est accroché. Tu découvres un instant plus tard quelques mots, une nouvelle que tu ne sais comment accueillir. Ton père est de retour parmi nous. Viens dès que tu peux.Et puis plus rien. Il ne se passe plus rien. Un vide, le néant dans ta tête. Plus de pensée, plus de réaction. Juste un grand silence dans ton esprit, une immobilité parfaite dans tes muscles. Même ton cœur semble s'être mis en pause en même temps que ta respiration. Un pantin sans vie. Incapable de réfléchir, de raisonner sur la situation. Simplement un prénom sur les lèvres. Bloqué dans la gorge. Un visage imprimé dans tes rétines. Mais rien de plus. Oh non, juste du vent. Tu viens d'être balayé par cette bourrasque à l'odeur de cendres. Tu n'es plus chez Emily. Plus avec elle. Même loin de toi. Il n'y a un grand trou noir. Jusqu'à ce que doucement tu reprennes conscience de la réalité. Il y a d'abord le décor qui s'installe. Les murs, les meubles de la cuisine. Puis Emily assise en face de toi. Puis enfin ces mots marqué à l'encre noire. Mais si la vue te revient, le son, ce n'est pas encore ça. Il n'y a qu'un bourdonnement sourd au creux de ton oreille. Un bruit gênant et dérangeant. Tu ne vois pas les secondes s'étirer, ta paralysie s'éterniser. Puis tout t'éclate en pleine face lorsque tu entends enfin la voix d'Emily. « Tu vas enfin me dire ce qu'il se passe ? » Ton père ... « Quoi ? » … évadé d'Akaban. « Qu'est-ce que t'as ? Qu'est ce qu'il y a d'écrit ? » Tu te lèves brusquement de ta chaise. « Rien … désolé, je dois y aller. » Et tu transplanes presque immédiatement, la laissant là sans aucune explication de plus. Parce qu'au final ton allégeance elle sera pour qui ? ❝ Tonight I let you take full control of me ❞mai 1998 & aux abords de PoudlardPutain qu'est-ce que tu fous là ? Comment as-tu réussi à te faire embarquer ici ? Tu ne voulais pas. Ce n'est pas ta bataille, pas ta guerre. Tu n'es même pas certain d'adhérer pleinement à toutes ces conneries de sang-pur. Surtout dans ces conditions. Tu ne crois plus en rien. En plus tu ne sais pas te battre bordel. Te défendre oui, en parfait froussard tu maîtrises les sortilèges de protection. Mais sinon, tu ne sers à rien. Tu es juste un boulet accroché aux chevilles du camp qu'on a choisi pour toi. Tu ne veux pas être là. Elle le sait. Et pourtant elle n'a pas empêché votre père de ramener ton cul jusqu'ici. Tu ne peux malheureusement plus reculé, même si tu t'imagines déjà transplané loin de ce foutu château. Quelque part au soleil, là où la faucheuse ne vole pas si près de ta tête. N'importe où sauf ici. Tu devrais pourtant enfin faire preuve de courage. Et fuir. Désobéir à ton père, briser tes chaînes. Tu devrais déjà être en train de récupérer Emily pour quitter le pays. Oh comme ça aurait été simple si tu n'étais pas autant paralysé par la peur. La crainte pourrait te faire déguerpir, mais la crainte te retient aussi. Tout un paradoxe que ton corps a dû mal à encaisser. Tu trembles comme une feuille, tu fais de la peine à voir. Mais on ne distingue pas la terne pâleur de ton visage dans la noirceur de la nuit. Par chance, personne ne fait attention à toi, ils ont tous les yeux rivés sur le château. Comme toi, ils attendent que le bouclier éclate. Un compte à rebours pour tous. La dernière étape avant la mort pour toi. « Ne me décevez pas, et ne reculez pas. » Un son étrange s'échappe de tes lèvres. Même toi tu ne sais pas trop ce qu'il signifie hormis une preuve destiné à ton père. Oui, tu es encore conscient, tu es toujours là. Et non, tu ne t'es toujours pas évanoui comme un con. Si avant son arrestation il ignorait l'étendu de ta faiblesse, depuis son retour il commence à comprendre. Mais il est encore loin de la vérité. Il n'imagine pas l'emballement de ton cœur face à ce qui t'attend. À quel point tu es au bord de la rupture simplement parce que tu es là. Alors qu'il ne s'est encore rien passé de vraiment concret pour ta sécurité personnelle. Les doigts de ta sœur se mêlent aux tiens. Vanja. Tu la remercieras pour ce geste si vous êtes toujours en vie demain. Elle a toujours été la solution face à tes peurs, l'aura qui te fallait pour t'apaiser. Seulement il ne s'agit pas d'un simple orage ou d'une forêt un peu trop sombre. C'est une guerre putain. Il va te falloir bien plus qu'une pression de la main pour te faire avancer jusqu'au cimetière. Et le bouclier tombe, les gens de ton camp se dirigent vers Poudlard comme prévu. Tu t'apprêtes à te lancer aussi, à ton rythme lent d'homme tremblant. Mais à y aller quand même. Parce que tu n'as pas le choix, pas vrai ? « Ne viens pas. Ne rentre pas à la maison. Mets-toi à l'abri. » Quoi ? « Mais … » Mais elle est déjà partie. Elle vient de te donner le feu vert que tu n'espérais plus. Presque soulagé, tu fais quand même un pas en avant avant de faire demi tour. Puis non. Tu décides d'y aller quand même. Tu ne peux pas la laisser seule au milieu des sortilèges. Tu peux la protéger. Tu ne pourrais servir qu'à ça. Et n'est-ce pas suffisant ? Ne serais-tu pas prêt à te sacrifier pour elle ? Elle qui a pris ta vie, tes fardeaux, ton rôle. Simplement pour la remercier et simplement parce que c'est ta sœur. Si. Bien sûr que si. Tu n'as pas le droit de l'abandonner. Tu ne peux pas. D'un pas plus convaincu tu arrives presque à la limite de Poudlard. Un sort te frôle l'oreille droite, te coupe dans ton élan. Il ne t'en fallait pas plus. Tu transplanes. Loin de tout ce bordel. Loin de Vanja que tu étais pourtant résolu à protéger deux secondes plus tôt. ❝ No hope, just lies ❞janvier 2002 & Londres, foyer Travers, salon du rez-de-chaussée« Ils vont payer ! ... Oh Zoran je t'en prie, arrête. » Le poing de ton père sur la table basse t'a fait sursauter. Tu ne cherches plus à te maîtriser complètement devant ton père depuis la bataille de Poudlard. Tu fais encore attention, mais plus autant qu'avant. Il sait que tu as pris la fuite, par contre il ignore que tu n'as même pas pénétré l'enceinte du château. Comme un traître au premier sort le prenant pour cible. Mais comme ta sœur il raconte que tu t'es battu à leurs côtés. Une histoire bidon qui retrace la poursuite d'un né moldu dans la Forêt Interdite et la rencontre d'un géant de l'Ordre. Une victime de ton père qu'il a bien voulu te céder et un obstacle conséquent qui explique ton absence du véritable champ de bataille. Qui lui évite d'annoncer au monde que son fils n'est qu'un lâche. Le meilleur moyen pour lui aussi de ne pas admettre l'échec de son éducation. Tu as enfin quitté le domicile familial quelques mois après, supportant de moins en moins le regard de jugement que te lançais constamment ton père. Et ne pouvant faire correctement ton deuil d'une née moldue précise en sa présence. Emily est morte ce soir là, tu n'étais pas là pour la protéger. Tu ne savais même pas qu'elle s'était alliée aux ennemis de ta famille. Et si tu y étais vraiment allé, et si tu l'avais croisé ? Qu'est-ce que tu aurais fait hein Zoran ? Aurais-tu tourné le dos au Travers pour la protéger ? Est-ce que tu aurais été prêt à choisir l'autre camp pour elle ? Non, Zoran. Non. Tu jures toujours allégeance aux tiens. Tu n'as pas laissé en plan ta copine à la minute où tu as appris ton père hors de prison. Tu ne leur a pas caché la nature de ta relation avec Emily pour rien. Tu n'as pas laissé filtré à Vanja cette information pour rien. Au fond, tu espérais qu'elle te foute une claque et qu'elle t'ordonne clairement ce qu'il te convenait de faire, n'est-ce pas ? Parce que tu veux faire partie de la famille, vraiment. Tu aimerais partager toutes leurs croyances. Tu aimerais balayer tes convictions et ta neutralité pour eux. Pour être comme eux. Mais c'est bien trop compliqué, hein ? Surtout quand on a préféré la période de paix à celle du chaos et du pouvoir. Tu te replaces sur le coussin du sofa, jetant un regard désolé à Vanja installée à ta droite. « Ils ont osé … mon frère … mort … Ça suffit maintenant, avant la fin de l'année, Zoran tu vas nous rejoindre ta sœur et moi et … » « Quel est le rapport avec Roman ?» Ta mère debout derrière le canapé pose ses mains sur chaque épaule de ses enfants. Tu sais qu'elle ne pleure pas la perte de son beau-frère mais sa mort met en lumière l'insécurité qui plane sur une famille déclarée pro gouvernement. « La vengeance, l'honneur, l'unité de cette famille. Voilà le rapport. Il est temps que ce garçon reçoive la marque. » Vanja dans les rangs ne lui suffit plus. Ça l'a calmé qu'un trop court instant. « Mais … » Il lève sa main pour l'interrompre. « C'est un sorcier intelligent, il s'en sortira. Ça suffit de le protéger comme s'il n'avait que quatre ans. » Et pourtant, tu as le même courage qu'un gosse de cet âge là. Mais malgré tes envies de vraiment partie de la famille, tu n'es pas prêt à franchir cette étape. « Laisse moi encore du temps. » « Du temps pour quoi ? Ton oncle Roman est mort, tu n'as pas envie de le venger ? » Comment répondre non à ça ? Bien sûr que sa mort ne te fait pas plaisir. Peu importe l'indifférence que tu lui portais, il était de la famille. Mais tu n'es pas comme son frère, à vouloir balancer des sorts un peu partout pour montrer ton mécontentement. « Ce n'est pas la question. C'est juste que je n'ai pas encore fait mes preuves. Tu ne vas pas présenter au Seigneur des Ténèbres quelqu'un qui n'a pas encore affiché clairement sa fidélité. La bataille de Poudlard c'est … c'est pas assez. Laisse moi du temps. Laisse moi lui montrer qu'il aurait raison de m'enrôler. » Un point pour toi Zoran. ❝ I saw my life in a stranger's face and it was mine ❞octobre 2003 & Londres, Chaudron BaveurUne tasse de café à la main, tu tournes autour de la table et de la Gazette du Sorcier qui la recouvre. Tes yeux parcourent les lignes sans les lire, ta cervelle fatiguée essaye encore de s'activer. Il est tard, il ne reste plus que toi et un autre client bourré dans un coin du Chaudron Baveur. Il est tard, mais il te faut une solution, une piste, quelque chose, n'importe quoi. Des hypothèses, tu en as plein. Mais aucune ne te semble cohérente, aucune ne te donne le moindre indice sur l'endroit où elle se trouve. Ta mère a disparu, c'est la seule chose dont tu es certain. Peut-être a-t-elle trouvé un moyen de fuir et de retourner dans son pays natal. Peut-être a-t-elle été kidnappée par la camp ennemi de ta famille. Peut-être a-t-elle été attaquée, torturée, tuée. Peut-être qu'elle s'est disputée avec son mari. Peut-être a-t-elle rejoint les autres. Peut-être que ce n'est rien de tout ça. Et pour une fois la colère se mène à la peur. Emily, Roman, l'attentat sur ton lieu de travail, ta maison surveillée et maintenant ta mère qui disparaît. C'est quoi la suite ? Les cadavres s'enchaînent de plus en plus nombreux sur ta table de travail. Tu crains d'y découvrir le corps de ta mère ou de Vanja. Et tu ne devrais pas autant être angoissé par ça. Parce que ça ne devrait qu'être qu'une faible possibilité, qu'un ridicule inquiétude, de celles dont on ne soucie pas vraiment. Tu as interrogé beaucoup de personnes, tu as visité tous les endroits où ta mère a l'habitude de se rendre. Mais rien. Juste rien. Du vent. Elle a disparue sans laisser la moindre trace. Ta famille n'a pas l'air de s'en soucier plus que ça, ils sont tous persuadés qu'elle va bientôt revenir. Quelle ironie, alors qu'ils ont toujours prônait l'unité des Travers, personne ne se bouge quand l'un d'entre eux disparaît. « M. Travers ? » Ta tête se dévisse à peine pour observer l'homme emmitouflé dans sa cape. « Trois heures du matin, mercredi. » Tu acquiesces silencieusement avant de replonger ton nez dans le journal. Tu as finalement décidé d'aller dans le sens des rumeurs : le fils Travers à la tête d'un réseau, chef d'un grand trafic. Tu es loin de tout ça, et n'aspire pas à tant. Mais tu es récemment prêt à céder quelques cadavres en échange d'informations. Le seul moyen – aussi tordu soit-il – pour t'aider dans tes recherches, Tu as besoin d'autres yeux que les tiens dans Londres et dans tout le pays. C'est l'unique chose pourvu d'intérêt que tu avais à offrir et tu n’imaginais pas l'importance de ce marché. Et tu continueras jusqu'à ce que ce petit trafic te permette de récolter quelque chose sur la localisation ou l'état de ta mère.
Dernière édition par Zoran Travers le Dim 27 Nov 2016 - 20:56, édité 24 fois |
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| OMG RAMI + TRAVERS OUI JE DIS OUI MILLE FOIS OUI mais pourquoi c'est tout vide, souffrance, je veux des détails, des détaaaails dude BIENVENUUUE parmi nous & bon courage pour ta fiche si tu as des questions, n'hésite pas à mp le staff, on est là pour ça tu peux aussi papoter dans le flood d'intégration si l'envie t'en prend, mets-toi à l'aise |
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| Oui c'est un peu vide mais c'est pour inciter à revenir sur la fiche plus souvent tu vois, donc hésite pas à me suivre de près En tout cas merci pour l'accueil, et j'hésiterai pas si j'ai des questions |
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HERO • we saved the world Murtagh Scamander | GNH. bb rami, ce choix parfait. J'APPROUVE ET JE VEUX PLUS. bienvenue sur exciii et bon courage pour ta fiche. |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | RAMIIIII kilébo BIENVENUUUUUE sur exci et votre duo va envoyer je sens bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Elizabeth Atkins | je dis OUI à Rami ! ce choix et la famille ! tellement hâte d'en savoir plus. en tout cas bienvenue parmi nous et du courage pour la suite de ta fiche ! |
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| merci tout le monde pour l'accueil on va tous faire des bébés à rami |
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HERO • we saved the world Amelia Cartwright | RAMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Excellent choix Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche J'espère que tu vas te plaire sur Exci |
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| | | | | one single grain of sand (zoran) | |
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