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sujet; virée nocturne (juliwell)
MessageSujet: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptySam 11 Oct 2014 - 13:02

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DECEMBRE 1995 –  ECOLE POUDLARD

Juliet, emmitouflée dans sa robe de sorcier la plus épaisse, claquait des dents, les yeux rivés à l'horloge au dessus de la cheminée. Elle attendait avec impatience que la grande aiguille des minutes passe le nombre douze. Il serait alors minuit pile et – si tout s'était passé comme prévu de l'autre côté du mur –, il serait devant l'entrée secrète du dortoir des poufsouffles. Elle avait beau essayé de rester calme, elle était complètement terrorisée, effrayée, morte de peur, frigorifiée...  Toutes les cinq secondes, elle se demandait si c'était une bonne idée, s'il ne valait pas mieux abandonner, quitte à passer pour une froussarde, un gobelin sans taie d'oreiller. Et puis, elle pensait à lui, elle s'imaginait les prochaines heures seule en sa compagnie, vagabondant dans les couloirs du château, essayant d'étouffer leur rire et se cachant au moindre bruit... L'idée la séduisait, l'envie de lui tenir la main, de se blottir contre lui la poussait en avant.
Elle jeta un nouveau coup d’œil à l'horloge. Plus que vingt-cinq secondes. Elle trépigna sur place, croisa les bras sur sa poitrine pour se réchauffer, vérifiant une millième fois que personne ne se cachait dans un coin.

Samwell était une bouffée d'oxygène, un vrai feu d'artifice qui lui avait redonné de l'énergie... Il était parfois extravagant et grande gueule, mais elle se sentait en sécurité avec lui. Elle aimait l'entendre rire, le voir jouer à se battre avec ses copains, sentir son bras autoritaire entourer ses épaules... En bref, elle aimait chez Sam tout ce que Theodore Nott n'avait jamais été. Et c'était exactement ce dont elle avait besoin, à l'époque. S'éloigner de tout ce qui lui rappeler Theo.
Dix, neuf, huit...
Malgré tout, il lui arrivait encore de penser à Theo. Elle avait accepté la rupture sans broncher, sans faire de vague, de crise, d'esclandre – elle l'aimait beaucoup trop pour le faire souffrir avec sa propre souffrance – parce qu'elle savait qu'il y avait une raison au geste du jeune homme. Elle aurait aimé savoir laquelle, peut-être que ça aurait été moins douloureux. Mais elle n'ignorait pas que la raison la dépassait, allait au delà de tout ce qu'elle pouvait imaginer. Les seuls moments où elle ne pensait jamais à son premier amour étaient ceux qu'elle passait avec Samwell.
Quatre, trois, deux...
Juliet s'approcha de la sortie, prête à partir lorsqu'elle entendit un bruit dans son dos. Elle se retourna en sursautant, préparant déjà de quoi justifier sa présence à quelque intru... mais seul un énorme chat noir se présenta, traversant nonchalamment la pièce. Elle soupira de soulagement, jeta un dernier coup d’œil à l'horloge – il était deux ! – et, sans plus attendre, s'engouffra dans la porte caché pour déboucher dans les sous-sols du château.
Le noir complet, pas de Sam à l'horizon. Elle sortit sa baguette. « Lumos! » souffla-t-elle, morte d'angoisse. J'espère que tu m'as pas laissé tomber, mon chéri... ou je t'étripe... Elle fit quelques pas dans le couloir, balayant la pénombre de sa baguette. Et si elle tombait sur Rusard... ou sa chatte. Elle frissonna. On disait que Rusard avait les heures de retenues les plus originales et les plus terribles de Poudlard... Ne valait-il mieux pas qu'elle retourne se coucher ? Il aurait déjà dû être là... S'était-il déjà fait prendre en venant jusqu'ici ? Elle commençait déjà à culpabiliser à cette idée... lorsqu'elle entendit un bruit, comme un frottement de robe. « C'est toi, Doudou? » Elle savait qu'il n'aimait pas ce surnom mais elle n'osait pas dire son prénom, de peur que ce soit un adulte...
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptySam 11 Oct 2014 - 14:20

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Elle était là depuis le début, comme un démon qui ne s'exorcisait pas, comme un vilain mal de tête. Elle cognait dans ton crâne chaque fois que tu croisais son regard noir, ses lèvres pulpeuses et invaincues. Cette fille qui ne serait jamais à toi. Tu le savais, tu le savais depuis le depuis qu'elle ne t'apporterais que les misères du monde, pourtant tu n'avais pas pu résister à aller lui tirer sa putain de couette frisottée par son sang de mulâtre. Sale gosse. Elle s'était infiltré dans ton sang comme un poison et toi, pauvre con, tu luttais encore. Tu refusais de te soumettre au charme. Elle n'était pas faites pour toi et tu le savais. Elle ne pourrait jamais t'aimer, toi, l'impur, toi, le moldu. Alors tu continuais de mentir à chaque jours, comme si ta vie en dépendait. Tu faisais comme si tu ne rêvais pas à elle, comme si tu ne murmurais pas son nom la nuit, comme si tu pouvais te retenir d'aller la narguer lorsque ton chemin croisait le sien. Tu t'étais même permis de croire que, quelque part, tu pouvais être amoureux d'une autre. Amoureux et dévoué, même si infidèle en rêveries. N'avais-tu pas le droit de passer à autre chose après toutes ses années à détester cette demoiselle ? Oui, tu avais également droit au bonheur et tu pensais l'avoir trouvé.

Tu avais trouvé quelque chose de fort et de vrai que, pourtant, tu ne voulais comparer en rien à l'autre gryfonne. Toutes les deux, elles n'avaient rien a voir. Premièrement en âge, ensuite en personnalité, puis physiquement. Tu ne retrouvais pas cette chipie en elle. Le regard bleuté de ta dulcinée était aussi pur que son sang. Ses cheveux clairs n'avais rien à voir avec l'amas de boucle de l'autre sorcière. C'était parfait pour toi, tu ne voulais pas la retrouver en ta petite amie. Tu voulais croire que tu pouvais passer à autre chose, que ça ne t'atteignais plus et pour le moment, t'y arrivais plutôt bien.

Tu te dévouais pour elle, pour la voir sourire, comme si ta vie en dépendait. Tu y mettais tout ton petit coeur de rebelle et tant pis si haut bout du compte il était fracturé. Tu ne pourrais pas dire que tu n'avais pas tenté de faire un doigt d'honneur au destiné et aux putains de boules de cristal de ses voyantes. C'est ainsi que ce soir, tu défiais ta petite amie de te rejoindre hors de sa salle commune. Quelle heure ? L'heure habituelle. L'heure du crime. Bien sur, tu étais un peu en retard, on ne changeais pas un homme, même si tu avais tenté. Couché au couvre-feu pour récupérer un peu avant que ta baguette ne tremble sur ton ventre. L'horloge venait de sonner l'heure où elle t'attendais déjà. Merde, tu n'avais pas pensé qu'il fallait t'y rendre. Tu attrapais ta cape et ta baguette avant de ne dévaler ses escaliers à grandes enjambées. Tu espérais qu'elle ne t'en voudrait pas, qu'elle serait encore là. Merde, c'était où déjà la salle commune des poufsouffles ? À oui, quelque part pas loin de la cuisine. Tu te laissais donc guidé par l'odeur des pains à la citrouille qui cuisaient paisiblement dans la nuit, pour le lendemain matin. Merde, ça sentait vachement bon. Tellement que tu regardais même plus trop où t'allais jusqu'à ce que sa petite voix adorable t'interpelle : « C'est toi, Doudou? » Tes dents grinçaient légèrement devant ce surnom ridicule. Doudou pour quoi ? Theodore ? Dodo qui s'était ensuite changé en Doudou ? Tu préférais ne pas y penser, ne pas laisser de mauvaises ondes s'emparer de toi. Vous aviez tous deux vos passés, vos pêchés, mais rien ne t'empêcherais de l'aimer du plus profondément possible. Tu continuais de foncer sur elle, entourant son corps de tes bras avec tendresse.

« Chut... Ma Capulet, tu vas nous faire pendre. » T'amusais-tu, alors que quelque part, ce n'était pas tout faut. Complexe d'infériorité face à son sang, celui de Theo et du tiens. Tu n'étais qu'un pauvre moldu catapulté dans ce moment. Vous n'auriez pas dû vous unir, tu souillerais sa lignée pure, enfin, même si tout cela était encore loin devant vous. Tu rigolais doucement alors que ta main remontait dans sa crinière, apaisant les battements saccadé de ton coeur. Ton corps se pressait doucement au sien, l'adossant au mur. Ton pousse caressant sa joue picotée avant que tu ne lui arraches un baiser fougueux, brûlant et rempli de tout cet amour que tu te tuais à lui donner. Pour vous réparer tous les deux avant l'hiver. Tu prolongeais ton moment de passion, fermant tes yeux, jouant dans sa crinière que tu emmêlais sans remord, oubliant cette autre petite brune qui te torturais. Tu étais dévoué à ta Juliet, dans ce baiser où rien n'était feint. Lorsque tu lui permettais de reprendre son souffle, tu lui souriais tendrement. Tu lui en aurais dérober un autre immédiatement, puis un autre, puis un autre, laissant la chaleur vous avaler en pleine nuit, aux milieu des couloirs. Tu collais ton front au sien, une main descendant sur son visage, un doigt glissant jusqu'à cette lèvre que tu n'avais pas encore trop embrassée. « Tu vas bien ? » Lui demandais-tu doucement, sincèrement intéressé par la réponse. Ce n'était pas une question en l'air. Si elle n'allait pas bien pour une quelconque raison, elle devait t'en parler. Vous alliez devoir vous éclipser bientôt, trouver un endroit tranquille où passer la soirée, la nuit. Pourtant, tu voulais te montrer gentilhomme avec elle. Tu ne voulais pas la forcée à te suivre si le coeur ne lui en disait pas. Tu risquais encore le tien, mais pour ce qu'il valait maintenant, c'était un risque qui ne te faisais plus peur que celui de trop aimer.
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyMar 14 Oct 2014 - 17:37

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Elle adorait quand il l'appelait 'ma Capulet' – au début, ça l'avait fait rire, personne ne le lui avait jamais fait remarqué... et puis ensuite, elle en était tombée amoureuse. Ça changeait tellement de ce surnom ridicule qui lui collait à la peau depuis la première année. Mushroom. Parfois, elle ne le supportait plus... Elle se sentait si différente de la gamine qui avait fait pousser des milliers de champignons sur le sol de la classe, si différente de cette petite fille fofolle à la chevelure indomptable qu'elle était en arrivant à Poudlard.
Elle sourit dans l'obscurité, à son intention sans savoir s'il la voyait. Et elle se retrouva contre le mur froid, sous l'assaut de sa fougue. Elle se sentit mieux, en sécurité, lui rendit son baiser avec autant de force qu'elle le pouvait – et c'était ridicule comparée à sa force à lui. Il était tellement attentionné, tellement démonstratif et il la noyait presque d'amour, de regards langoureux... Elle en était complètement accro, à lui, à ce qu'il lui faisait, à la manière dont elle se sentait lorsqu'il était à portée de main. C'était indéfinissable, addictif et il lui semblait n'en être jamais complètement rassasié. Elle se demandait parfois si c'était sain, viable... Si ça n'était pas trop, exagéré... Mais son questionnement ne durait jamais bien longtemps. Dès qu'il posait ses lèvres sur les siennes, elle oubliait tout, profitant simplement de ce contact, comme à cet instant. Elle avait oublié, durant leur étreinte, où ils se trouvaient – dans le couloir du sous-sol, en pleine nuit – et ce qui allait leur en coûter si jamais quelqu'un les surprenait – des heures de retenues abominables jusqu'à la fin de l'année. Et même si elle en avait plus ou moins conscience, cela ne l'aurait fait reculer pour rien au monde. « Je vais bien... Enfin, je crois... » répondit-elle en se serrant davantage contre lui. Elle ne voulait plus qu'il la lâche, quoi qu'il arrive. Elle avait un peu peur de le perdre dans les ombres et les ténèbres du château... Et, elle se permettait à présent de jouer les trouillardes, afin de se donner une excuse lorsqu'elle s'agrippa à son bras, ses yeux plongeant dans ceux du jeune homme – sa bouteille d'oxygène. Elle sentit la chaleur de son haleine sur ses lèvres. « Ne me lâche pas, surtout... Je ne voudrais pas être obligée de crier ton nom en pleine nuit, au milieu du château... » chuchota-t-elle avec une pointe de malice. Elle était sur le bout des orteils pour être à sa hauteur, pour le regarder droit dans les yeux. « Je ne sais pas si j'arriverais à retrouver mon chemin dans les couloirs, en pleine nuit. Et il fait un froid de canard... » Expression moldue dont elle ne comprenait pas l'origine mais qu'elle appréciait beaucoup.

Elle se lova contre lui. Combien de fois avait-elle entendu dire qu'ils formaient un couple absolument adorable ? Qu'ils semblaient presque fait l'un pour l'autre ? Quelqu'un lui avait même confié, quelques jours plus tôt que les voir ensemble réchauffer le cœur. Juliet ne savait pas exactement pour quelle raison mais cela lui faisait toujours énormément plaisir. Elle avait envie que Samwell soit le bon... Elle avait l'impression qu'il était celui qu'il lui fallait. Il avait apaiser toutes ses blessures à l'âme et avec lui, tout était d'un naturel reposant, agréable. Il cherchait sa compagnie – c'était nouveau pour elle, Theo, lui, ne semblait pas se languir de sa absence. Et lors qu'il la trouvait, il paraissait toujours heureux... Il la prenait dans ses bras, l'embrasser, la faisait parfois tourner sur elle-même... Elle savait que Théo l'avait aimé – même si elle n'était pas sûr de la manière dont il l'avait aimé – mais, une chose était certaine, il ne l'avait pas aimé de la même manière que Samwell le faisait...
« Où va-t-on? » Elle leva sa baguette pour éclairer le couloir, devant eux. Ses yeux s'étaient quelque peu habitués à l'obscurité et elle discernait un peu mieux les murs, le carrelage froid, les armures angoissantes... Ce qui ne voulait pas dire qu'elle allait cesser de jouer les trouillardes. Elle aimait beaucoup trop que Sam soit son chevalier, son sauveur, pour ça. Cependant, elle se serait tout de même passer du froid intenable qui régnait. Elle resserra sa cape et sa robe, sans lâche le bras de Sam. « J'espère qu'on ne va pas croiser la chatte de Rusard... Elle est vraiment flippante, parfois... Je suis sûre qu'ils sont en contact télépathique ou quoi... » Elle chuchotait directement dans l'oreille de Samwell. Elle avait entendu tellement d'histoires circulant parmi ses camarades, sur des virées nocturnes qui finissaient mal, des élèves en retenue pour s'être balader dans le château en pleine nuit. Et le félin du concierge en était souvent un des personnages principaux... Sans Sam, elle ne se serait jamais aventurée hors de son dortoir passé minuit. Mais avec lui, tout était différent... Elle s'approcha un peu pour qu'il l'embrasse à nouveau. Cela lui donnait du courage, de l'énergie, de la volonté.
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyMar 14 Oct 2014 - 18:42

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Certaines personnes avaient peur d'être blessées en amour. Pas toi. Ça faisait partie des risques comme tout bonne chose venait avec des conséquences. Tu aimais comme tu vivais : témérairement. Tu aimais comme si tu n'avais jamais été rejeté, comme si tu étais inatteignable, mais tu étais aussi fragile que tout le monde. Tu étais loin d'être parfait, tu prenais le rejet avec violence, comme une coup de massue, aussi bien en amour qu'en amitié. Julian avait souvent à revenir te chercher après que tu te sois emporté contre un pote de la bande. Si Juliet venait à faire miroiter l'idée de votre séparation, tu renverserais probablement quelques armures en lui disant d'aller dormir, qu'elle était fatiguée et qu'elle ne savait plus ce qu'elle disait. Un jour, ça arriverait peut-être, mais tu en faisais fît. Tu la serrais contre toi comme si elle était la femme de ta vie, comme si tu n'avais jamais été blessé, comme si tu pouvais être tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse. Tu lui donnais tout, dans tes baisers et tes étreintes. Parce que désormais, elle était celle de ta vie qui était la plus importante. Celle que tu avais choisie parmi toutes les autres. Vous échangiez un baiser passionné et sans reproches, si tu venais à trouver qu'elle manquait de passion, ce n'était pas de sa faute à elle, c'était la tienne. Tu devais lui inspirer cette passion, sans quoi tu étais le responsable. Tu ne te reculais que pour la laisser respirer pleinement, irrassasiable de son amour. Tu n'étais pas de ceux qui trouvait que vos baisez étaient suffisant en nombres et en durée. Tu pouvais l'embrasser jusqu'à ce que vous dormiez tous les deux. Jusqu'à ce qu'on mette une main sur ton bras, pour vous attrapez et vous amenez au bureau de Rusard, en pleine nuit. Tu vivais peut-être dangereusement, mais au moins, tu vivais.  « Je vais bien... Enfin, je crois... » Elle croyait ? Tu fronçais doucement tes sourcils, prêt à l'écouter, à tout faire pour qu'elle aille mieux. Même s'il fallait qu'elle te parle de Theo. Tu voulais qu'elle aille mieux, qu'elle aille bien, qu'elle en soit certaine, que ce soit immuable. Elle se serrait contre toi, tes bras reprenant de plus belle leur étreinte autour de la demoiselle. Jusqu'à ce qu'elle aille mieux, jusqu'à ce qu'elle dise que c'était assez. Son bras accroché au tien, ses yeux trouvant ton regard dans la pénombre, de faisant sourire de plus belle. Tu l'aimais autant le jour que la nuit, tes lèvres encore toutes près des siennes, prête à lui donner un autre baiser si elle en quémandait un. « Ne me lâche pas, surtout... Je ne voudrais pas être obligée de crier ton nom en pleine nuit, au milieu du château... » Chuchote-t-elle, complice tandis que tu lui souris, ton visage penché vers le sien. « Jamais... » Lui promets-tu alors que, doucement, tu viens frotter le bout de ton nez au sien. Et tu tiendras ta parole. Tu le tiens fermement contre toi et tu ne la lâchera pas. Pas avant qu'il fasse clair. Même, tu ne sais pas si tu la laissera rentrer ce soir. Elle a tout de même toute sa salle commune à traverser. Et s'il lui arrivait quelque chose ? « Je ne sais pas si j'arriverais à retrouver mon chemin dans les couloirs, en pleine nuit. Et il fait un froid de canard... » Froid ? Elle te réchauffes tellement que tu n'y penses même pas. L'une de tes mains court alors sur son avant bras que tu découvres recouvert de frissons. Tu te sens indigne de ne pas l'avoir remarqué avant. Tu t'empresses de retirer ta petite veste de laine sous ta cape, ne la lâchant que d'une main. Tu ne te sépares d'elle que pour passer la laine derrière son dos. Passer ses bras au travers des ses manches trop longues. Fermant tous les boutons de son ventre jusqu'à sa poitrine. Tes mains retournent frotter doucement son dos, la retirant du mur froid.

« Ça va mieux maintenant ? » Lui demandais-tu tandis qu'elle se collait à toi. Tu aurais du songer que le mur ne l'aidait pas à garder sa chaleur. Ce serait bientôt réglé une fois que tu l'aurais apportée là où tu souhaites passer ta nuit en sa compagnie. Tu la faisais doucement pivoter, tournoyer dans la nuit, comme une danse, venant te coller dans son dos. Guidant doucement vos pas dans les couloirs noirs. « Où va-t-on? » Demandait-elle en levant sa baguette pour éclairer les couloirs aussi glacials que lugubres. Vous avanciez doucement, alors qu'elle s'accrochait un peu plus à l'un de tes bras autour de sa taille la faisant prisonnière. Tu étais son homme. « Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise... » T'amuses-tu d'un sourire qu'elle ne voit pas. Vos pas sont lents, mais comme tu a promis de ne pas la lâcher, tu ne peux faire autrement. Tu te déplaces doucement à ses côtés, sans que tes mains ne la lâchent pourtant. Ta tête venant retrouver doucement la sienne. Tu déposes un baiser sur sa joue avant de ne poser ta tête doucement contre la sienne. Tentais de chasser cette inquiétude qu'elle ne t'avoue même pas. « J'espère qu'on ne va pas croiser la chatte de Rusard... Elle est vraiment flippante, parfois... Je suis sûre qu'ils sont en contact télépathique ou quoi... » Un doux rire quittes ta gorge alors que l'image de l'étrange chat te reviens dans le doux souffle de ta Juliet. Tu doutais que Rusard puisse entretenir un contact de la sorte avec qui que ce soit. Disons qu'il n'était pas une homme particulièrement agréable. Ton nez n pouvait résister à glisser de nouveau dans son cou, embrassant sa peau trop douce, la faisant doucement rigoler sous les chatouillis que tu provoquais, la serrant d'avantage contre toi.

« T'en fais pas, je vais te protéger de ce terrible félin, mon amour. » Rigolais-tu à voix basses alors que vous remontiez les escaliers des cachots pour arriver au premier étage où tu jouais les espions professionnel. Tu la laissais derrière toi, sortant ta baguette. Tu inspectais les lieux pour t'assurer qu'il n'y avait personne, puis ta main libre agrippait la sienne, traversant le hall en vitesse vers les escaliers. Vous aviez bien des étages à remonter dans ses escaliers qui changeaient trop souvent de direction. Tu pressais votre pas jusqu'à ce fameux septième étage tant convoité où tu avais enfin l'impression de pouvoir un peu mieux respirer. « Alors, toujours pas d'idée d'où je te kidnappes ce soir ? » Questionnais-tu, espérant pourtant qu'elle ne connaissait pas cette sale que toi et tes amis fréquentiez souvent les jours et les week-ends, quand vous vouliez être plus tranquilles que dans votre salle commune. Tu voulais lui faire découvrir, comme étant une endroit que tu ne partageais qu'avec les gens qui tu chérissais le plus. Et elle en faisait partie.
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyMar 21 Oct 2014 - 9:41

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Parfois, Juliet se disait qu'elle aurait suivit Samwell jusqu'au bout du monde. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter, rien ne semblait lui faire peur, le faire reculer, le faire renoncer. Et lorsque les épreuves se présentaient, il les franchissait sans aucune hésitation. Elle l'admirait pour ça, pour sa force de caractère, son courage, sa franchise face à ce qui l'entourait. C'était l'image qu'elle avait de lui, l'image qu'elle garderait toujours de lui – un homme qui pouvait survivre à tout.

Elle rit. Elle aimait aussi son humour, ses gestes et mots d'amour – quand il la chatouillait dans le cou, qu'il lui caressait le creux du poignet. Elle se sentait bien, il la faisait se sentir belle, différente – importante, d'une certaine manière. Cela faisait plsuieurs mois qu'il était ensemble mais elle ne lui avait pas encore dit je t'aime parce qu'elle n'était pas sûre que ce soit de ça qu'il était question. La seule chose dont elle était parfaitement certaine, c'était qu'elle ne pouvait plus se passer de lui, de sa présence, de son aura. Au début, elle n'arrêtait pas de le comparer à Theo – et quoi de plus naturel puisqu'elle n'avait jamais aimé personne d'autre que le jeune Nott – et, au fur et à mesure, elle s'était rendu compte que comparer les deux jeunes hommes n'avait pas de sens. Ils étaient complètement différents et elle les aimait de façon complètement différente également... Mais elle était incapable de préciser en quoi. Samwell ne remplaçait pas Theodore – personne ne semblait pouvoir le remplacer –, il l'accaparait, lui occupait l'esprit, la détournait du manque qu'elle ressentait parfois, terrible, au creux de la poitrine. Dans le cœur de la jeune poufsouffle, le beau Sam avait sa place attitré, bien à lui et assez importante... Mais il cotoyait toujours celle de Theo. Et Juliet s'en voulait, se sentait coupable, indigne de tout l'amour que lui donnait Samwell. Par tous les moyens, elle essayait d'en lui rendre presque autant, voire plus mais elle avait toujours l'impression de ne pas être à la hauteur...
« Je dois avouer que je ne connais pas trop bien le château, finalement. Je ne me suis jamais baladée en pleine nuit dans les couloirs... » précisa-t-elle. Elle n'avait donc aucune idée de l'endroit où il la menait. Mais elle avait totalement confiance en lui, elle lui aurait donné sa vie... alors pour une virée nocturne, elle se laissait porter. Elle l'embrassa furtivement sous l'oreille, à l'ossature de la mâchoire. « J'ai le droit à un petit indice ? Une devinette? » Elle l'embrassa encore, plus bas, plus longtemps. « Quelle est le montant de la rançon que tu exiges pour me restituer? » Elle saisit plus fermement la main de Sam pour croiser ses doigts aux siens. La nuit, l'obscurité lui allaient bien mais lui donnaient également un côté plus dur, plus mystérieux. Parfois, lorsqu'il parlait avec Julian ou d'autres amis, elle l'observait et se demandait si elle savait tout ce qu'il y avait à savoir à son sujet. Probablement que non – voilà un point qu'il partageait avec Theo. Elle passa son autre main dans ses cheveux, jusqu'à lui saisir doucement la nuque, puis l'embrasse une nouvelle fois, juste au bord des lèvres. Elle ne lui avait jamais dit 'je t'aime' et elle ne savait pas pourquoi. Parce qu'elle l'aimait, indéniablement. Elle l'aimait. Mais... il y avait un mais dans l'équation.
« On est dans quelle partie du château, là? » demanda-t-elle en essayant de trouver des indices sur les murs, les armures, les portes... Elle se rendit compte qu'elle était bien incapable de s'orienter dans un endroit qu'elle connaissait pourtant très bien, simplement parce qu'il faisait sombre. Elle avait hâte d'arriver à l'endroit secret de Samwell. Elle mourrait d'envie de se blottir contre lui, dans un coin tranquille. Être à l'affut du moindre bruit, de la moindre lueur suspect au bout du couloir n'était pas vraiment l'idée qu'elle se faisait d'un rendez-vous romantique en tête à tête. Mais qui avait dit que ça en serait un ? Sam n'était pas du genre conventionnel.

Juliet sentit alors que Sam ralentissait. Elle se demanda s'ils étaient arrivés à bon port ou si son petit ami avait entendu quelque chose. Elle regarda autour d'elle, légèrement inquiète, ne voyant rien de particulier ou de suspect. Mais, elle ne se faisait même pas confiance, dans ce domaine alors elle dévisagea Samwell pour essayer de lire l'expression de son visage...
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyMer 22 Oct 2014 - 17:32

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Son rire comme les doux fracas d'un carillon arrivent à te faire sourire comme un imbécile amoureux, et c'est peut-être ce que tu es. Oubliant toutes les autres avant. Oubliant Dulcinea qui ne voudrait jamais de toi, parce que tu avais bien trop mal commencé tout cela. Tu l'aimais comme si elle n'avais jamais aimé personne avant. Tuant le nom de ce Theodore encore jaloux qui se pressait contre le coeur de ta belle. Tu l'aimais sans lui dire, sans que ça ne t'effraie non plus. N'était-ce pas assez clair avec tous vos baisers et toutes vos caresses. Croyait-elle que tu réservais le même traitement à toutes les demoiselles qui croisait ton chemin ? Non. Elle était la seule, la seule qui avait droit à tes baisers enflammés, la seule qu tu serais dans tes bras. Ta Juliet, entièrement tienne comme tu étais entièrement sien, même lorsque les démones venaient cogner à ta porte. Tu étais fidèle, d'une fidélité inébranlable. Parce qu'être avec elle était un choix que tu avais fait en toute connaissance de cause et que tu te donnais entièrement, simplement, jusqu'au jour où tout se finirais. Ce jour que tu ne connaissais pas et que tu n'envisageais pas non plus.  «Je dois avouer que je ne connais pas trop bien le château, finalement. Je ne me suis jamais baladée en pleine nuit dans les couloirs... » Un autre rire quittait ta poitrine. Elle était si sage ta belle Slughorn. Loin d'être le gryffon téméraire qui ne comptait plus son record de retenues accumulées depuis la première année. Heureusement, tes méfaits n'étaient jamais assez graves pour te valoir un renvoie. Tu n'étais pas des ses tarés qui traînaient des couteaux ou des poisons sur toi. Non, que des bombabouses et des escapades nocturnes, entre amoureux. Vous étiez presque arrivés à l'étage voulu lorsqu'elle remontait ses lèvres jusqu'à ton cou, t'embrassant juste sous l'oreille, là où ta mâchoire se tenait fièrement. Et toi, tu la serrais un peu plus contre toi, t'assurant qu'elle n'avait plus froid, embrassant son crâne à ton tour.  « J'ai le droit à un petit indice ? Une devinette? » S'amusait-elle alors que vos pas ralentissaient, que tu te tournais vers elle pour lui offrir cette peau qu'elle embrassait à l'en faire frémir. Tes mains serrant ses étoffes tandis que tu laissais sa chaleur de glisser en toi, toujours ce sourire niais aux lèvres. Tu hochais négativement de la tête, tu ne lui dirais rien. Tu avais trop peur qu'elle connaisse déjà l'endroit et que l'excitation de la surprise soit tuée dans l'oeuf. « Quelle est le montant de la rançon que tu exiges pour me restituer? » Demandait-elle en te libérant de ses lèvres un moment, resserrant sa main dans la tienne, croisant vos doigts pour que vos mains ne se décollent plus. Tu en étais certain de l'aimer Juliet. Elle faisait doucement vibrer ton ventre rien que par sa proximité. Elle te faisait sentir bien, comme si tout était à sa place et qu'il n'y avait pas de honte nul part. « Le soleil. » Réponds-tu en souriant grandement. Le soleil pour rançons, pour la libérer du terrible sort que tu lui prépare. « Lorsqu'il me rendront le soleil, je leur rendrait la lune, parce que sans elle, je ne vois rien dans le noir. » Lui soufflais-tu doucement à l'oreille, te faisant poète de quelques secondes. Et non, tu ne disaient pas cela de toutes les filles. Elles n'étaient pas toute tes lunes, Juliet l'était. Celle qui te donnait l'espoir en l'humanité même lors de la plus noire des nuits. Celle dont la bonté émanait en effluves si intenses que tu te faisais un devoir de la protéger contre tous les maux qui pourrait l'assaillir. Tu y tenais beaucoup à Juliet et même si tu ne voulais pas prévoir trop loin, si elle se retrouvait à être la femme de ta vie, au bout du compte, celle que tu marierais, tant mieux. Jeunes, vivants et un peu cons, ce soir, la vie vous appartenait et vous comptiez bien en profiter. Elle passait sa main libre dans tes cheveux, avortant définitivement votre arrivée au septième étage. Tant mieux. Elle tirait doucement sur ta nuque, tandis que tu te penchais sur elle pour la laisser embrasser le bord de tes lèvres, ouvrir le bocal à papillon dans ton ventre, faire briller tes yeux comme si auparavant tu n'avais jamais aimé, comme si c'était le premier jour et que tu étais encore à rougir comme un gamin lorsqu'elle t'embrassait dans les couloirs. Tu aimais le fait que, même après ses mois passés avec elle, votre amour était tout jeune, dénué de problèmes avec lesquelles trop se prenaient la tête. Tu l'entraînais de nouveau sur ce fameux septième étage, tes pas empressés par l'envie d'être enfin arrivé. Quelques mètres à franchir, à refaire trois fois.« On est dans quelle partie du château, là? » Insistait-elle encore devant ton éternel sourire en sa compagnie. Ton pas ralentissait de nouveau, lui adressant un sourire complice pour la rassurer. Elle ne s'imaginait tout de même pas que tu pourrais lui faire le moindre mal ? Elle avait l'air légèrement inquiète et tu n'aimais pas cela. Tu t'arrêtais, prenant son visage tendrement entre tes mains pour l'embrasser au beau milieu des couloirs, ta passion toujours intacte et fiévreuse tandis que tes mains coulaient vers les siennes.

« Septième étage. » Avouais-tu en plissant tes yeux, l'observant, tentant de savoir si elle savait. Dès que vous vous y étiez rendus avec l'armée, tu avais songé à y amener Juliet aussi. Et c'était ce soir, fuyant la brigade inquisitoriale avec brio, mais surtout beaucoup de chance. « Donc on passe ici une fois... » Dis-tu alors que tu passais une fois devant la tapisserie en songeant très fort à un endroit confortable, chaleureux où être avec ta bien-aimée que tu entraînait à ta suite, la tirant doucement par ses mains que tu tenais, reculant dans tes pas, face à elle. « Deux fois... Allez viens. » Lui dis-tu alors que tu l'invitais à monter sur ton dos dans des rires que tu tentais de contrôler. Tu passais une deuxième fois, quémandant la même chose alors que tu la portais sur ton dos. « Et puis trois. » Annonçais-tu alors que tu la faisais doucement descendre de ton dos pour plutôt la prendre dans tes bras comme une princesse, l'embrassant amoureusement alors que tu passais une troisième fois devant la tapisserie. Tu ne la reposais pas pourtant lorsque tu te retournais pour apercevoir la porte, satisfait. Tu avançais en la portant précieusement, retirant l'une de tes mains de sous elle pour ouvrir la porte et pénétrer dans la pièce douillette aux couleurs chaudes, au feu craquant dans une cheminée, au confortable lit de fortune, aux quelques victuailles. Une soirée romantique, oh oui. La porte se refermait derrière vous tandis que tu venais le déposer tendrement sur le lit, il n'y aurait manqué que des pétales de roses sur celui-ci, mais parfois tu avais peur d'en faire un peu trop. « Surprise ! » Rigolais-tu beaucoup plus librement maintenant que vous étiez seuls au bout du monde et que personne ne viendrait vous chercher ici. Tu te laissais tomber à ses côtés, te serrant contre elle. Ta tête sur ta poitrine tandis que tu pouvais entendre son coeur battre plus rapidement. Tu aurais pu passer toutes tes nuits, ici, avec elle, à simplement la serrer dans tes bras. Parce que tu n'étais pas comme ses garçons de ton âge qui n'étaient que des monstres débordant d'hormones. Non, tu étais beaucoup plus doux, paradoxalement. Quémandant tout cet amour dont ton enfance avait manqué.
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptySam 25 Oct 2014 - 14:44

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Juliet n'avait jamais désobéi à ses parents. Elle avait fait des bêtises, certes, lorsqu'elle était enfant (un certain nombre, même), y compris après avoir intégré Poudlard mais ça n'avait jamais été que des bêtises stupides causées par l'insouciance de son âge. En revanche, faire quelque chose qu'elle savait interdit – comme se balader dans les couloirs du château en pleine nuit –, ce n'était pas du tout son genre (pas encore, en tout cas). Elle était donc terriblement inquiète à l'idée de croiser quelqu'un, tout particulièrement un professeur, un préfet ou pire, le concierge. Elle était terrifiée par toutes les histoires atroces qu'on racontait sur Rusard. Plus longtemps Sam et elle restaient à portée de vue, plus les risques étaient grands et elle commençait à angoisser. Comme s'il lisait dans ses pensées, Samwell s'arrêta et lui prit le visage entre les mains. Elle se fondit dans son regard, ses yeux plein d'étincelles et elle se sentit mieux, une vague de chaleur apaisant son cœur serré. Elle lui rendit son baiser avant qu'il ne lui échappe.
Septième étage... Qu'y avait-il au septième ? Le bureau de Flitwick... mais il était peu probable qu'il l'emmène là-bas. Il y avait la salle de divination. Mais Juliet ne pensait pas que c'était ça – pourquoi l'emmènerait-il dans cette salle, bien qu'il connaisse son petit don ridicule pour la voyance (dont elle ne lui avait encore jamais de démonstration, d'ailleurs). Elle en avait déjà assez à faire avec toutes les idées saugrenues et cruels de Draco Malfoy, inutile d'en rajouter. Elle n'arrivait même plus à voir ne serait-ce qu'une boule de cristal en peinture.

Sous ses yeux, Sam entreprit quelque chose qu'elle ne comprit pas tout de suite. Elle l'observa, le sourire aux lèvres, se demandant ce qu'il pouvait bien mijoter. Sam était plein de ressources pour l'émerveiller, la faire rire, l'étonner, la surprendre. Il était imprévisible et elle adorait savoir qu'il pouvait arriver quelque chose d'extraordinaire, de génial, ceci à n'importe quel moment. Être avec Samwell Paternoster, c'était la promesse de ne jamais s'ennuyer et de recevoir plus d'amour qu'elle aurait cru possible. Le jeune se mit à reculer lentement, l’entraînant dans sa suite. Ils longèrent une première fois le mur couvert d'une immense tapisserie ancienne. Juliet ne put s'empêcher de rire franchement, créant un écho lugubre dans le couloir. « Mais qu'est-ce que tu fais, Samwell Pater? » chuchota-t-elle, amusée. Elle fut ensuite obligée de mettre sa main devant sa bouche pour étouffer son fou rire lorsqu'il la prit sur son dos pour longer une nouvelle fois le mur. Puis, ils revinrent sur leurs pas et il la fit descendre de son dos. Elle se blottit aussitôt contre lui, attendant la suite avec impatience. Une porte venait d’apparaître sur le mur. Elle cligna plusieurs fois des yeux, pour être certaine de ce qu'elle voyait avant de lâcher dans un souffle à peine perceptible un « Oh » d'émerveillement. Vraiment ? Une porte cachée ? Comment n'en avait-elle encore jamais entendu parler ? Elle entra à la suite de son chéri, dévorée de curiosité et n'en fut qu'un peu plus ébahie. Sous ses yeux, elle avait à présent une pièce somptueuse où crépitait un feux de bois chaleureux et lumineux. Samwell la conduisit jusqu'au lit qui y trônait et elle se laissa faire, trop absorbée dans la contemplation de ce qui l'entourait. Il y avait également quelques gourmandises, sur une petite table en bois, des livres sur une étagère grossière, et même une radio sur un des coins de la cheminée. « Surprise ! » Elle lui agrippa les mains, brièvement, comme une reconnaissance et plongea ses yeux dans les siens, y admirant le reflet des flammes avant de reporter son attention sur la salle. « On est dans une salle du château ? Comment tu as fais? » Non pas qu'elle s'étonnait du côté magique de la pièce – la magie, elle en connaissait un rayon – mais elle était curieuse de savoir ce qu'il fallait faire pour la faire apparaître. « C'est vraiment super... Je- » Elle n'avait même pas les mots pour exprimer ce qu'elle ressentait. Elle était tellement heureuse de se trouver ici. Elle lui caressa machinalement les cheveux puis se penche pour l'embrasser tendrement. Pourquoi était-il si doux, si romantique, si gentil, si parfait avec elle quand elle-même n'arrivait toujours pas à se sortir l'autre de l'esprit ? C'était injuste, si injuste. « Tu m'es tellement cher, si tu savais... » chuchota-t-elle, les larmes lui montant presque aux yeux. Que vais-je faire lorsque tu partiras? pensa-t-elle en l'embrassant encore. De peur de plomber l'ambiance, elle releva vivement la tête, essayant de changer de sujet... « C'est comestible? » demanda-t-elle en désignant les petits gâteaux non loin d'eux. D'un coup de baguette ajouté à un accio les amenèrent jusqu'à elle. « Ça a l'air drôlement bon... »
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyDim 26 Oct 2014 - 3:53

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Heureux. Ton coeur battant avec bonheur, content d'être en vie, de respirer pour la rendre heureuse, la faire sourire, toujours, sans jamais être raisonnable. Elle n'était pourtant pas de ces amours violents, ceux qui vous dérobes tout, qui sont vites consumés. Non. Elle est de ses amours doux, ceux qu'on a presque choisis. Des bonheur dont on a choisi de se nourrir pour grandir en plante fière et brave. Juliet était des demoiselles avec qui les garçons rêvaient de faire leur vie, comme Theo avant, comme toi maintenant. Enfin, c'était difficile de l'avouer, de voir plus loin qu'un jour à la fois, un an a la fois, surtout avec votre jeune âge. Qui savait si demain, Theo revenait vers elle ? Que ce goût d'amertume noyait de nouveau ta bouche d'une douleur âcre. Tu balayais tous ses « si », tous ses questionnement pour vivre le moment présent. Pour te baigner d'amour et de joie. Rien ne te servais d'être malheureux alors que chaque instant était une chance, un moment pour décidé si notre vie serait faite de joie ou de tristesse. On ne décidait pas toujours de ce qui allait nous arriver, par exemple recevoir un cactus en cadeau, mais on avait clairement le choix de s'asseoir dessus ou non. Tu choisissais Juliet ce soir, cette amour au sourire craquant.  « Oh » S'était-elle exclamée, gamine adorable dès qu'elle avait  vu la porte. Tu l'adorais, être aussi excitée alors que toi non plus, tu ne savais pas ce qui ce cachait derrière cette porte. Un placard à balais aurait été malvenu, vous aviez besoin de bien plus d'espace.

Heureusement, la pièce était grande et resplendissante. Chaude, tellement que ta cape sera probablement inutile à ta dulcinée. Pourtant ton regard était plus émerveiller par le sien brillant que par le décor éphémère qui vous enveloppaient tous les deux. Elle glissait ses mains dans les tiennes, tandis qu'un soupir de bien-être s'échappait d toi. « On est dans une salle du château ? Comment tu as fais? » Tu souriais tendrement. Tu pouvais bien lui dire, non ? Quelque chose d'égoïste en toi voulait ne pas lui révéler ton secret. Tu voulais qu'elle ait besoin de toi pour venir ici, qu'elle ne puisse y venir avec personne d'autre. Pas que tu avais peur de son infidélité, mais tu voulais que ce soit votre endroit, à vous, même si les restes des membres de l'armée étaient conscient de l'existence de la pièce. Tu haussais tes épaules avec un sourire amusé et un clin d'oeil. Tu lui dirais, mais plus tard. Lorsque tu ne saurais plus comment faire briller ses yeux autrement, quand tu aurais peur qu'elle se lasse de toi, qu'elle ne te trouves plus assez bien, amusant. Qu'elle fasse comme tous ceux que tu aimais, qu'elle parte, qu'elle te déçoive. « C'est vraiment super... Je- » Tu coeur fis un bon dans ta poitrine alors que ton cerveau imaginais les mots qu'il voulait suivant sa phrase. Ses mains dans tes cheveux et ton baiser surent tuer toutes tes questions. Tes lèvres bougeant tendrement contre les siennes, tes doigts retrouvant ses cheveux.  « Tu m'es tellement cher, si tu savais... » Murmurait-elle en te faisant grandement sourire. Pourtant lorsque tu regardais ses yeux, tu savais qu'ils brillaient de quelque chose de différent. La peur te prenait de cours alors qu'elle venait t'embrasser. Que tu t'accrochais à elle, l'embrassant comme si c'était le dernier. Parce que c'était la peur qui te rongeais en cet instant. Peut-être qu'elle avait prévu te parler ce soir, te dire toutes ses choses que tu ne voulais pas entendre. Lorsqu'elle quittait ses lèvres, elle semblait de nouveau très bien. T'y comprenais rien aux filles. Tu savais seulement qu'elles étaient belles dans toute leur complexité, leurs montagnes russes. « C'est comestible? » Demandait-elle en pointant les gâteaux pas loin de vous. Cette sale te connaissait bien étant donné la montagne de gâteaux. Parce que tu ne te contentais pas d'un. Tu espérais qu'ils goûteraient comme ceux de la maman de Julian. Les meilleurs du monde. Un cou de baguette et un gâteau volait vers vous. « Ça a l'air drôlement bon... » Ajoutait la demoiselle qui faisait voler la pâtisserie.

« Je vais me sacrifier, juste au cas ! » Déclarais-tu, ouvrant la bouche pour y attraper le gâteau au vol pour y mordre. Un gémissement de délice s'échappait de toi alors que tu avalais la première bouchée. Tendant le dessert vers les lèvres de ta petite amie tandis que tu léchais les tiennes remplis de glaçage crémeux. « Ils goûtent exactement comme ceux de Madame Summerfield ! Il faut que tu la rencontre, j'arrête pas de lui parler de toi dans mes lettres. La famille de Julian, c'est un peu comme la mienne... » Avouais-tu, remplis d'amour, remplis de tristesse. Tu chassais pourtant tout le sérieux de la situation en écrasant un peu du glaçage contre le doux nez de Juliet. Retirant le gâteau en rigolant alors que tu t'approchais déjà d'elle pour léchouiller son nez délicieux. Bordel qu'elle était belle. Merde que tu étais heureux. Tu aurais pu rester comme ça toute ta vie, ici, avec elle.
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyDim 2 Nov 2014 - 12:44

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Samwell intercepta le gâteau avant que Juliet ne puisse sans emparer ! Elle rit ouvertement, sans plus de retenue, se sentant en sécurité ici, dans cet endroit chaleureux et magnifique avec le garçon – l'homme ? – qu'elle aimait... Qu'elle aimait. Etait-ce bien ce qu'elle avait pensé. Lapsus révélateur, aurait probablement dit son frère. Elle sourit intérieurement en se rendant compte de cette dernière pensée. Quand arriverait-elle à l'assumer pleinement ? A l'ouver tout haut ? Au fond, elle avait peur de le faire souffrir – parce qu'elle savait qu'elle avait encore des sentiments pour l'autre, celui dont elle n'arrivait plus à prononcer le prénom. Mais, n'était-ce pas pire, au fond, pour Sam, qu'elle ne le dise jamais... alors même que ces actions prouvaient que c'était ainsi... Parfois, elle regrettait le temps où elle n'avait pas à se poser toutes ces questions, où elle sortait avec des garçons sans sentiments particuliers, uniquement pour s'amuser... Où elle n'avait pas même besoin de faire d'effort. Ils étaient déjà là, à attendre qu'elle les regarde, qu'elle les embrasse... et qu'elle s'en détourne. Avant, elle n'avait jamais eu de problèmes de conscience, d'interrogations, de doutes. Si seulement elle pouvait demander conseil à sa cher et tendre cousine Susanna... Mais elle n'était même pas sûre que cette dernière puisse l'aider. Tout était tellement compliqué quand on y pensait, quand on s'y penchait de trop près. Juliet n'aimait pas cette sensation. Elle aimait ne pas réfléchir, agir à l'intuition, à l'instinct même cela ne donnait pas toujours de très bons résultats. Elle n'était pas une intellectuelle – ce n'était un secret pour personne – et elle s'était toujours imaginée comme- comme celle qui passe à l'action quand personne ne sait quoi faire.
« Je vais me sacrifier, juste au cas ! » Elle regarda Samwell (son petit ami) mordre à pleine dent dans le cupcake et émit une petit cri d'indignation – digne de la meilleure comédienne en drame. « Mon preux chevalier ! » s'exclama-t-elle, « Faites que ce gâteau ne soit pas empoisonné, Merlin, où je ne saurais m'en remettre! » Elle se moquait mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle sentit le cupcake s'écraser doucement sur son nez. D'abord, elle leva les bras en l'air, comme en signe de reddition... puis, sans crier gare, elle rit avant d'essayer d'échapper à son emprise ! Elle se dégagea de lui et partit à l'autre bout du lit, lançant un nouveau sort pour faire venir à elle un autre cupcake à la crème.

Elle ne connaissait pas particulièrement Julian mais elle l'avait rencontré à de nombreuses reprises et elle le trouvait vraiment gentil. Samwell l'aimait beaucoup et Juliet se disait que c'était vraiment trop mignon. Son propre frère n'avait jamais eu de meilleur ami comme Samwell et Julian l'étaient. Quand elle les voyait ensemble, de loin, elle aimait les regarder sans se manifester. Et même si elle ne l'avouait jamais, elle était parfois jalouse de leur relation... et elle mourrait d'envie de rencontrer la maman de Julian. Samwell en disait tellement de bien ! « Voulez-vous lancer les hostilités, mon cher prince!? » demanda-t-elle en se mettant debout sur le lit. « Je suis prête! » Pourquoi penser à ceux d'avant quand ceux d'aujourd'hui la rendaient heureuse ?
Elle s'approcha lentement de lui, essayant de garder l'équilibre sur le matelas incertain et lorsqu'elle fut enfin assez proche de lui pour le toucher, elle tendit le cupcake jusqu'à ces lèvres. « La guerre n'est pas mon fort, on dirait. Tu es tellement irrésistible... » chuchota-t-elle en se collant à lui. Elle lui bécota les lèvres délicatement. Avant de sauter en bas du lit et de courir à l'autre bout de la pièce.

Juliet n'était pas une sorcière hors-pair et n'était pas très douée à l'école mais il y avait un sort que son frère lui avait apprit et qu'elle maîtrisait à merveille (chose bien nécessaire où elle n'aurait jamais pu gagner les batailles de lancer de projectiles contre son frère) : d'un petit coup de baguette, quelques cupcakes posés sur la petite table en bois s'élevèrent et filèrent droit sur Samwell, telle une attaque de cognard à la crème chantilly ! Elle avait toujours beaucoup aimé ce jeu, lorsqu'elle le pratiquait avec son frère et c'était un vrai petit plaisir de s'y remettre avec son amoureux, en plein milieu de la nuit, à l'abri des regards indiscrets... Elle ne savait pas combien de temps pourrait durer leur tête à tête mais elle comptait bien en profiter jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: virée nocturne (juliwell)   virée nocturne (juliwell) EmptyVen 7 Nov 2014 - 6:12

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Avec Juliet tu avais trouvé un bout de paradis rien qu'à toi. Oh, tout n'était pas parfait et vous le saviez tous les deux. Malgré tout l'amour que tu lui portais, elle ne te rendais pas dingue. Pas comme Dulcinea savait le faire, cette diablesse. Tu ne sentais pas ton être se disséquer en deux lorsqu'elle était trop près de toi. Tu ne la désirait pas à vouloir en crever si elle se refusait à toi. Ta relation avec Juliet était douce, apaisante et réconfortante et pour l'instant tu ne recherchais nullement l'intensité des déchirements que tu avais pu vivre avant. Tu voulais du calme, de la tendresse et des rires. Du bonheur dans sa plus pure forme. Voilà ce dont ta petite amie te couvrait tandis que tu tentais d'étouffer ce désir masochiste d'être torturé, de te sentir bien vivant par la douleur des sentiments plutôt que dans un rêve doucereux avec Juliet. Tu avais peur de ce jour où vous tomberiez de votre nuage, retrouvant la dure réalité. Tu ne voulais pas que Juliet souffre, qu'on abuse de son innocence. Surtout lorsqu'elle faisait exprès de jouer la gamine, émettant  un petit cri d'indignation alors que tu souriais malgré tes dents couvertes du glaçage des gâteaux. « Mon preux chevalier ! »  s'exclamait-elle alors que tu passais ta langue sur tes dents, avalant finalement la bouchée. « Faites que ce gâteau ne soit pas empoisonné, Merlin, où je ne saurais m'en remettre! » S'amusait-elle à jouer, se moquant des allures de prince que l'amour pouvait parfois te donner, courageux gryffondor. Il fallait qu'elle paie pour sa moquerie. Et ainsi, tu recouvrait son nez du nappage sucré en rigolant comme un gamin. Ce n'était pas bien méchant, mais tu comptais malgré tout lui en barbouiller son doux visage avant que ta princesse ne t'échappes. Elle faisait venir un autre délice jusqu'à elle, ne pouvant t'empêcher d'observer les mouvements doux et gracieux de la sucrerie transporté par la magie de Juliet, une magie aussi tendre qu'elle. « Voulez-vous lancer les hostilités, mon cher prince!? » Questionnait-elle alors qu'elle s'éloignais au bout du lit, loin, trop loin de toi. « Je suis prête! » Dit-elle, son arme en main alors qu'elle s'approchait de toi, que tu ne bougeais pas. Souriant doucement, tu l'avais bien mérité. Avancé vers toi sur ses genoux, délicieuse, tandis qu'elle tendait le gâteau vers ta bouche. « La guerre n'est pas mon fort, on dirait. Tu es tellement irrésistible... » Chuchotait-elle alors que tes lèvres se mélangeaient au gâteau que tu avais à peine avalé alors qu'elle collait ses lèvres au tienne dans le mélange du sucre qu'il y restait avec toute sa douceur. Elle se dérobait quelques secondes par la suite, sautant sur ses pièces pour s'enfuir, loin de toi et de votre chaleur. Tu la fixais, lui accordant une petite moue boudeuse. Tu la voulais tout contre toi, toute la nuit, jusqu'à ce que le sommeil mette fin à vos jeux d'enfants. Pourtant ton amoureuse était d'humeur joueuse aujourd'hui alors qu'elle pointait quelque chose derrière toi avec sa baguette. Avant même que tu ne puisses t'échapper ou les arrêtés, les gâteaux t'attaquaient. Recouvrant ton visage, tes cheveux et tes bras en s'écrasant sur toi. Tu baissais la tête, vaincu alors que tu passais ta main sur ta joue pour en retirer un peu après l'attaque, portant la crème à tes lèvres. C'était trop pour toi, pourtant, trop de sucre. Ça risquait de te rendre doucement hyperactif, t'empêchant de dormir cette nuit. Tu souriais malgré tout tendrement à ta Juliet. Te relevant pour aller doucement vers elle.

« Finis les enfantillages, viens m'embrasser maintenant. »

Lui ordonnais-tu alors que tes bras s'ouvraient pour l'attraper même si elle tentait de se dérober. Tu plaquais tes lèvres contre les sienne. partageant ta crème avec elle, salissant ses joues, mais au point où vous en étiez, tu t'en fichais. Tes mains glissaient dans son dos alors que tu lui faisais regagner doucement le lit, te vautrant par dessus elle tout en continuant de l'embrasser. Les gâteaux goûtaient meilleurs encore sur ses lèvres à elle, dans votre bordel. Il y avait de la crème partout, sur le lit, sur elle, sur toi. Tu avais tâché son haut avec l'un de tes bras. Un sourire narquois aux lèvres, tu ne pu t'empêcher de glisser tranquillement tes mains sur son t-shirt pour le faire remonter sur son ventre, ne l'enlevant certainement pas sans son accord.

« Oh non, il faut retirer ça, mademoiselle. Vous allez tacher notre beau lit. »

La grognais-tu faussement avant de remarquer que ton propre t-shirt était bien pire que le sien. Tu rigolais doucement, portant tes main sur tes propres vêtements, retirant ton t-shirt sans la moindre gêne. Tout le monde à Poudlard savait que tu avais un côté exhibitionniste. L'été, ou du moins au début de l'été, quand il faisait chaud, beau et que vous pouviez allez vous baigner au lac, tu passais la plupart de tes week-end torse nu. Au grand désarroi des professeurs et des préfets. Heureusement, au grand plaisir de quelques dames, parmi lesquelles Juliet figurait. Parce qu tu n'en restait pas moins une belle pièce d'adolescent.
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