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sujet; MURTAGH → blood on my name. |
HERO • we saved the world Murtagh Scamander | Murtagh Ecbert ScamanderYou're one microscopic cog in his catastrophic plan Designed and directed by his red right hand❝ We're running in circles again ❞wizards ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Murtagh Ecbert Scamander, c’est un nom utile, qu’il porte fièrement. A Poudlard, on le surnommait The Answer, c’est Susan qui a lancé le truc, parce qu’il avait réponse à tout, de façon horriblement agaçante. Le surnom est resté, quand les gens ont besoin d’une potion, on leur répond « Va voir The Answer ». ☇ naissance ; il a vu le jour le 10 mai 1972, à Ste Mangouste, comme beaucoup de sorciers. ☇ ascendance; son père est un Scamander, sa mère une Griffith, il est donc de sang pur.☇ métier ; il est apothicaire, c’est donc un véritable expert en plantes, en propriétés des différentes parties du corps des créatures magiques et en potions, mais il est également chercheur. Pas encore inventeur, mais il ne doute pas que ça finira par arriver. Il a ouvert sa boutique, le Lazarus' Pit au Chemin de Traverse il y a maintenant 10 ans.☇ camp ; pendant quelques années, Murtagh est resté neutre, en prétendant bien évidemment être parfaitement d'accord avec le gouvernement. Mais depuis juin 2002, il aide les Insurgés, puis la RDP, à se procurer ingrédients et potions principalement, mais aussi d'autres ressources nécessaires à leur cause. C'est sa manière à lui de s'insurger. ☇ réputation ; à Poudlard, Murtagh était l'incroyable je-sais-tout, l'adversaire de Dillinger en même temps que son plus proche ami, ils formaient un étrange duo, ces deux-là. On le disait intelligent, ambitieux, probablement trop pour son bien. On disait aussi qu'il pouvait être la pire des raclures, ça s'est confirmé quand il n'a pas hésité à faire une concurrence déloyale à la Boutique de l'Apothicaire déjà implantée au Chemin de Traverse depuis des années, pour récupérer toute sa clientèle. Certains disent qu'il s'est égaré en fréquentant une née-moldue mais que depuis, il s'est repenti, d'autres disent que ce n'est qu'un sale lâche de ne pas avoir tenté de la sauver. Mais la seule rumeur qui intéresse Murtagh, la seule qu'il entretient, c'est celle qui raconte qu'il a tout, qu'il peut se procurer absolument n'importe quoi, que ses potions sont d'une qualité exceptionnelle et qu'il est tout à fait charmant.☇ état civil ; il a longtemps été en couple mais la demoiselle étant née-moldue, il a fini par mettre un terme à cette relation néfaste. Aujourd'hui, il est célibataire.☇ rang social ; il appartient à l'élite sorcière, un rang qu'il a eu des difficultés à maintenir à cause de quelques... erreurs de jeunesse, alors il fait attention à présent.☇ baguette ; elle mesure 29cm, a été taillée dans du saule et contient une écaille de Kappa.☇ épouvantard ; les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous ses yeux.☇ risèd ; si on lui demandait, Murtagh penserait probablement y voir sa boutique bondée de monde, en pleine expansion, ou se voir recevoir un prix, pour avoir découvert une potion révolutionnaire. Il serait surpris et probablement très confus, d'y voir des cheveux bruns et des yeux noisette, un nez retroussé et un sourire en coin, d'y voir les traits de Susan.☇ patronus ; son patronus prend la forme d'un cheval, s'il devait être précis, un imposant Shire.☇ particularités ; à part un talent incroyable pour le mensonge, Murtagh n'a pas de particularité notable.☇ animaux ; depuis quelques années, il a un Chartier, cette sale bête qui jure et qu'il garde dans sa boutique, pour en éloigner la vermine soi-disant, mais c'est surtout parce que c'est son frère qui lui a offert. Il l'a appelé Shaddup.☇ miroir ; voir l'onglet "Phoenix". | ☇ Avis sur la situation actuelle : Les frontières fermées, les contrôles récurrents, les taxes, tout ça commence à sérieusement taper sur le système de Murtagh. Il a mis des années à construire une entreprise qui soit plus que rentable et toutes ces nouvelles lois et dispositions sont venues saper son travail. Autant dire qu'il est agacé et s'il relève le challenge de devoir continuer à maintenir son commerce malgré tous les obstacles qu'il rencontre, Murtagh a hâte que ça s'arrête. Il vous dira que c'est sa raison principale, en réalité, il ne peut pas leur pardonner la mort d'Enid, probablement parce que la culpabilité le ronge. C'est pour ça qu'il aide la RDP, c'est pour ça qu'il a choisi son camp. Et ce n'est clairement pas celui de ceux qui l'empêchent de faire profit. |
☇ Infos complémentaires ; l'ambitieux ; oh il n'est pas allé à Serpentard pour rien, il a toujours su ce qu'il voulait faire, il a tout fait pour y parvenir et pour conserver sa position, même quand c'est devenu compliqué. Son frère a tendance à dire que ça va finir par le bouffer, mais c'est comme ça, quand Murtagh a une idée en tête, un objectif, rien ne l'en détourne et il est prêt à tout pour y arriver. Il n'a pas peur des coups bas, de devoir passer pour un salopard sans pitié. • le menteur ; c'est une seconde nature chez lui, il maîtrise toutes les formes de mensonge. En bon commerçant, la première chose qu'il a apprise est la flatterie, même lorsqu'il ne le pense pas, même lorsqu'il préférerait glisser quelques gouttes de poison dans ses préparations. Il ment chaque jour, quand il prétend qu'il sert le gouvernement, que rien ne lui fait plus plaisir que de fournir les hommes du Magister alors qu'en réalité, il fournit la RDP. Il ment quand il se rend à ces soirées de l'élite sorcière avec le sourire. Il ment tant et si bien qu'il arrive à se duper lui-même, à se persuader de certaines choses, à en oublier d'autres, à faire comme si elles n'existaient pas. • le séducteur ; le sourire charmeur, la voix rauque et suave, le costume impeccable, Murtagh n'hésite pas à se vendre pour faire tourner sa boutique et pour cacher ses véritables intentions. Ça lui vient aussi naturellement que le mensonge, il flirte en permanence. Pour s'assurer que cette sorcière reviendra, pour qu'on n'aille pas jeter un œil à la marchandise qui disparaît étrangement, pour qu'on lui fiche la paix. • le manipulateur ; parce qu'il observe, il réfléchit, il analyse chaque personne qu'il croise avec minutie, Murtagh est un bon manipulateur. Il mène les gens où il veut qu'ils aillent, parce que le monde est beaucoup plus simple quand ils font ce qu'il a prévu pour eux. Il lui arrive bien sûr de tomber sur plus malin que lui et dans ces cas-là, le jeu se corse, mais ça semble l'amuser plus encore. • le voyageur ; il a ça dans le sang, les Scamander ont la bougeotte et il n'échappe pas à la règle. Pour trouver les meilleurs produits, il faut aller à leur source et Murtagh adorait partir des semaines entières à l'autre bout du monde pour récupérer telle plante, telles écailles. Ce n'est plus possible à présent, il doit se contenter de ce qu'il trouve sur le territoire britannique et il a dû dire adieu à ses voyages. Autant dire qu'il a l'impression d'avoir été mis en cage. • l'apothicaire ; c'est un expert en potions, ce qui signifie que ses connaissances en plantes et en créatures magiques sont excellentes. En effet, pas de potion sans ingrédients et à une époque où s'en procurer devient extrêmement difficile, Murtagh se doit de redoubler d'ingéniosité pour parer au manque et trouver de bons remplacements aux ingrédients qui ne se trouvent plus sur le territoire britannique. C'est un peu un génie dans ce domaine, tout le monde s'accordera là-dessus. • le résistant ; il a mis du temps, il a hésité, il a essayé de rester neutre mais à la mort d'Enid, il a fini par prendre une décision. Il aide la RDP depuis plus d'un an à présent, en leur procurant ingrédients et potions, mais aussi tout un tas d'autre marchandise qu'il fait passer en secret. • le maître ; quand Ceallagh, Murtagh et Laoghaire étaient gamins, ils ont trouvé le chaudron d'un Leprechaun, un être nommé Erlùrgkos, premier de son nom, du clan des Petits-Pieds, Enchanteur de Limerick, Grand Vainqueur de la Belette de Cork, concepteur du Chaudron Sans Fuite, auteur de "J'ai perdu mon arc-en-ciel" et qu'ils appellent tous Ginger, parce que c'est quand même vachement moins chiant. Pour avoir volé son chaudron, Ginger leur a accordé trois vœux. Ceallagh a demandé à devenir un sorcier, ce qu'il n'a pu réaliser, Laoghaire a demandé une glace au chocolat et Murtagh a demandé les services éternels d'Erlùrgkos. Autant dire que le Leprechaun enrage depuis ce jour, mais il est au service du Scamander, qui le fait bosser dans sa boutique et se sert de lui comme messager et mule pour communiquer et transporter de la marchandise à la Résistance. Les disputes entre Murtagh et Ginger (JE M'APPELLE ERLURGKOS, PREMIER DE-- OH LA FERME !) sont mémorables et animent la boutique, surtout quand le Chartier, Shaddup, se décide à être de la partie. • le celtisant ; les Scamander ont toujours entendu parler gaélique écossais et gaélique irlandais à la maison, un fabuleux mélange qui les a beaucoup influencés. En effet, pour consoler son frère aîné incapable de pratiquer la magie, Murtagh a décidé de créer avec lui un code secret qu'eux seuls pouvaient comprendre, une forme de magie, finalement. Pour ce code, ils ont procédé à un merveilleux mélange du Celtique insulaire qui ne ressemble pas à grand-chose pour ceux qui ne connaissent pas parfaitement ces langues. Les seuls à saisir ce code sont Murtagh, Ceallagh, Laoghaire, Rolf et depuis peu, Susan. • le joueur ; il aime le jeu, il aime les paris, depuis qu'il ne peut plus tellement partir à l'aventure comme avant, Murtagh a besoin de s'évader et de prendre des risques autrement, alors ça passe par les jeux d'argent. Il est un peu accro, mais ce n'est pas bien grave, il est très rare qu'il perde. • le pianiste ; la musique, une passion de sa mère qui n'a jamais eu de talent et qui a poussé chacun de ses enfants à jouer d'un instrument. Ceallagh s'est avéré être un véritable virtuose du violon, Murtagh particulièrement doué pour le piano et Laoghaire est la même catastrophe que sa mère. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi ♠ moony/marion. J'ai 23 ans, je viens de nancy et j'ai connu le forum via ces gens que j'ai trop honte de connaître pour citer, pfff pfff. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? je suis si faible.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Murtagh Scamander le Mer 9 Nov 2016 - 17:06, édité 14 fois |
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HERO • we saved the world Murtagh Scamander | growing strong there are no men like me, there's only me.élixir d'euphorie, pour mettre de bonne humeur1988, hogwarts « We’ll get caught. » « I told you, I have a plan. » « I know we’ll get caught. » « Hey, don’t you trust me Dillinger ? » « Nope. » Murtagh lève les yeux au ciel et jette un regard dans le couloir. A côté de lui, Susan ouvre à nouveau la bouche et il s’empresse de la faire taire en la bâillonnant d’une main. Elle fronce les sourcils et il devine la mine outrée adorable qu’elle prend à chaque fois qu’il la contrarie et esquisse un sourire en coin. Lentement, il lui fait passer la tête dans le couloir, pour qu'elle regarde. Devant eux, Rusard chantonne gaiement, sa chatte coincée sous le bras et sautille au rythme de l’air qu’il fredonne. « Elixir to Induce Euphoria, » murmure-t-il à l’oreille de la jeune fille. Il détache sa main de sa bouche et elle se tourne vers lui. « How ? » siffle-t-elle entre ses dents et Murtagh esquisse un large sourire. « Don’t you wanna know, eh ? » Du coin de l’œil, il surveille Rusard qui s’éloigne suffisamment. Alors il attrape Susan par la main et l’entraîne dans les couloirs, jusqu’à arriver aux portes de la Tour d’Astronomie. « You know that all the students come here at night to make out, Scamander. Is this a trap ? » murmure la jeune fille avec un sourire en coin. Le cœur de Murtagh manque un battement mais il parvient à lâcher un rire moqueur. « I’m not trying to seduce you, trust me, you’d know it. » Ou pas. Il tient toujours sa main, il se dit que c’est pour mieux l’entraîner à sa suite quand ils gravissent les marches de la tour et une fois tout en haut, dehors, il met un peu trop longtemps à la lâcher. « Oookay, it’s-- » commence-t-elle et le sourire de Murtagh s’élargit. « -- freezing ? » Pour mieux retomber. Le jeune homme soupire, l’attrape par une épaule et la plante au bon endroit, puis lui pointe une constellation du doigt. « That’s Orion. » « Yes, I know, » réplique-t-elle avec une moue. « See the blue one ? That’s Rigel. The orange one ? » « Betelgeuse. » « Yep. » « Soooo ? » « So you were wrong ! » Elle fronce les sourcils, puis se rappelle enfin du débat qu’ils ont eu plus tôt dans la journée. « Oh by Salazar you— You dragged me here to prove that I was wrong ? » s’exclame-t-elle et il hausse les épaules. « You were soooo sure of yourself. » « And you couldn’t just show me in a book ! » Il ouvre la bouche. La referme. « Well, it would have been less adventurous. » « Scamander. You made Filch drink Elixir to Induce Euphoria, dragged me here in the middle of the night, to make a point ? » « Well, when you say it like that-- » « It’s stupid, YES ! I can’t believe you. » Murtagh passe une main dans ses cheveux avec un air embarrassé. « Well… at least it’s beautiful ? It’s not that pretty in our books. » « Yeah, and not that freezing ! » Un rire lui échappe. « Want me to warm you up ? » susurre-t-il. Et elle est si proche, genre, à quelques centimètres à peine, il lui suffirait de se pencher. Juste, se pencher. Son cœur s’emballe et il ouvre la bouche pour s’empresser de lui dire qu’il plaisante, mais elle lui rit au nez et lui donne un petit coup de poing joueur sur le torse. « You’re an idiot. » Oui, clairement. infusion de saule blanc, pour les règles douloureuses1994, lazarus' pit« Congratulations brother ! » tonne la voix de Ceallagh à l’entrée et Murtagh sursaute si haut qu’il se cogne le sommet du crâne dans l’étagère sous laquelle il était penchée. « Fuck ! » grogne-t-il en se frottant la tête. « You should get a doorbell or something, » déclare Laoghaire avec un sourire en coin et le jeune homme leur lance un regard noir. « Yeah, I know, » marmonne-t-il en s’approchant d’eux. Sa petite sœur passe un bras autour de son cou pour déposer un baiser sur sa joue, tandis que son frère lui adresse un grand sourire en lui présentant une boîte. « What’s this ? » demande-t-il en l’attrapant et ses craintes se confirment quand il sent que ça remue à l’intérieur. « A gift, for your shop. » Murtagh fronce les sourcils et ouvre la boîte, pour y trouver… « You got me a bloody ferret ? » Ceallagh lui lance un regard noir. « You’re a disgrace to this family, Scamander. THIS is a Jarvey. » Le cadet lève les yeux au ciel. « Well, he’s still small, it’s hard to tell, » marmonne-t-il avec une moue. « But why a Jarvey ? I’m supposed to make customers feel welcomed here, not insulted ! » « Because, your stock will attract rats and mice, and that will scare off your customers. This little guy will chase them off and cats are overrated. » Murtagh baisse les yeux sur la bestiole roulée en boule dans la boîte, encore à moitié endormie et soupire. Laoghaire s’approche et caresse le dos de la bestiole d’un doigt « I told him it was a stupid idea. He’s cute though, » lance-t-elle et le petit chartier s’étire en bâillant. « Stupid, » couine-t-il de sa voix toute endormie. « Awww, he just said his first word, » minaude sa sœur en caressant le ventre de l’animal qui roule sur le dos pour mieux en profiter. « I found him in the garden, he was alone and not fed enough, I think his mother abandoned him. I can keep him if you don’t want him. » Murtagh glisse une main dans la boîte et laisse la créature la renifler. Ce qu’il fait consciencieusement durant de longues secondes, avant de lâcher un « Stupid ! » enthousiaste et commencer à sortir de sa boîte en escaladant son avant-bras. Malgré lui, il sourit. « Alright, I’ll keep him. » Ceallagh esquisse un large sourire et lui donne une grande tape dans le dos. « Good man ! » L’animal continue son escalade jusqu’à arriver à son cou où il se loge en répétant des « Stupid, stupid, stupid, » heureux. « Oh shut up, » marmonne Murtagh en allant déposer la boîte sur le comptoir. « Shaddup, » essaye le chartier. « Shaddup, shaddup ! SHADDUP SHADDUP SHADDUP ! » se met-il à réciter dans des couinements insupportables tout près de son oreille. Il l’attrape par la peau du coup et le met dans la paume de sa main, pour lui lancer un regard noir. « Okay, fine, you win, that’s your name. » « Murtagh ! You can’t call him Shut up ! » s’exclame Ceallagh, outré. « SHADDUP ! » Il hausse les épaules. « He chose it. » Son grand frère fait la moue pendant que Laoghaire ricane. « Now, I believe you have something for me, » dit-elle en l’attrapant par le bras. Murtagh soupire, passe derrière son comptoir où il dépose le chartier et en tire un sachet contenant des chatons de saule blanc, qu’il tend à sa sœur. Elle s’apprête à l’attraper, quand il referme sa main autour. « What ? » s’exclame-t-elle. Il lui adresse un large sourire et elle lui répond par un regard noir. « I’m your sister ! » « Yes, and…. ? » « Oh my—fine ! I hate you ! » Il ricane tandis qu’elle plonge une main dans la poche de sa robe pour en sortir sa bourse et déposer la somme convenue sur le comptoir. « Thank you ma’am, it was a pleasure ! » déclare-t-il en laissant tomber le sachet dans sa main. « I hate you stupid ! » surenchérit le chartier. potion pour un sommeil sans rêve1996, londonIl se réveille en sursaut et met un moment à comprendre que c’est la sonnette à l’entrée qui l’a tiré de son sommeil. Murtagh se redresse en grognant et sort du lit, en constatant au passage qu’il fait toujours nuit. Mais il a bien entendu sonner, il n’est pas fou, alors il sort de sa chambre comme un automate, la tronche en vrac et traverse son salon, pour aller ouvrir la porte d’entrée. Et trouver là Susan, les yeux rougis et gonflés, encore dans sa tenue de médicomage. Elle écarquille les yeux en le voyant là, comme si elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il réponde, ou surprise de le voir à moitié endormi, seulement vêtu d’un t-shirt et d’un caleçon. « Oh my god, I’m sorry, I wasn’t thinking, I— » Elle lève un avant-bras tremblant et regarde sa montre. « It’s nearly 4 in the morning, oh god I’m so stupid, » balbutie-t-elle entre deux hoquets, puisque réaliser qu’elle l’a réveillé semble avoir rouvert les vannes. Elle fait volte-face, probablement bien décidée à filer et malgré son état de fatigue, Murtagh tend la main et saisit son poignet pour l’empêcher d’aller plus loin. « Yeah, it’s 4 in the morning and you’re crying, come in, » qu’il grogne en l’attirant à l’intérieur, avant de refermer la porte. Elle ne bouge toujours pas, tétanisée, alors il la tire jusqu’au salon et la force à s’asseoir sur le canapé. Elle pleure toujours et il déteste ces larmes silencieuses qui coulent le long de ses joues, alors il s’éloigne, pour lui préparer un thé, n’importe quoi, quand elle lâche : « He’s gone, » d’une toute petite voix et il se fige. Quoi, qui est parti ? Oh merde, qui est mort ? Pas un patient, Susan est sensible mais elle ne viendrait pas le voir pour ça, alors qui ? « He broke up with me, » hoquète-t-elle et oh. Ah. Frank, donc. Et il n’est pas mort, il a juste décidé de quitter la fille la plus extraordinaire qui soit. D’accord. Finalement, il fait demi-tour et s’assied à côté d’elle, sans trop savoir quoi faire. « He—I should have known, I—I’m always so busy, I had to cancel so many dates, didn’t make time for him, I-- » Murtagh fronce les sourcils. « Woah, wait, he broke up with you because of your job ? » s’exclame-t-il brusquement bien réveillé. « I’m always at the hospital, I-- » « Because you’re fucking good at what you do ! He knew what he was getting into when he decided to date you ! Merlin Sue, you’re a genius, you save lives ! What did he imagine ? That you could say no to a patient and go home to cuddle the poor lonely Frank ? » Les traits de la jeune femme s’affaissent un peu plus. « It’s not like that, I—I get it you know, I just—I thought the love we had for each other would be enough, but— He called my mom you know ? He didn’t want me to be alone but I—I told her to go home, I couldn’t—I needed— » Lui ? Il déteste ce cœur qui fait un bond dans sa poitrine. Il a tiré un trait sur Susan. Il a tiré un trait sur elle, quand elle lui a annoncé avec ce grand sourire qu’elle sortait avec Frank, il a tiré un trait quand il l’a vue plus heureuse que jamais avec lui. Il a compris le message, il est passé à autre chose. Mais elle n’est plus heureuse. Peut-être, mais il a Enid. Et il est bien, avec Enid. Ils ont leurs problèmes aussi, il passe trop de temps au Lazarus’ Pit et elle ne comprend pas toujours, mais tous les couples ont leurs problèmes, pas vrai ? Non, il a tiré un trait sur ça et Susan est venue le voir parce qu’elle a besoin d’un ami. Pas d’un sombre connard. « Okay, you didn’t want to see your mom, you wanted to see me, well, you’re going to let me call him a jerk and say how stupid he is and how amazing you are, because that’s what I do, and that’s why you came here, got it ? » déclare-t-il et il croit vraiment voir l’ombre d’un sourire sur ses lèvres, juste avant que les larmes ne redoublent. « I’m so sorry, I feel stupid, coming here so late or soon I don’t even know, I—I’m so tired, I’m just so, so tired, » murmure-t-elle dans un sanglot. Alors il passe un bras autour de ses épaules et l’attire contre lui. Elle s’accroche à son t-shirt et il lui caresse doucement le dos, en espérant faire disparaître les pleurs et la douleur. Et c’est terrible, parce qu’elle sort probablement d’une garde de plusieurs heures, entourée de blessés et de malades, mais elle sent bon. Un mélange de potions, de son shampoing et de son parfum, un mélange parfait. « I’m here, okay ? Just cry it out, » murmure-t-il contre ses cheveux. Il la berce jusqu’à ce que les sanglots se calment, jusqu’à ce qu’elle s’écarte pour frotter ses yeux. « Ugh, I feel awful. » Il grimace. « Well, you look awful, Dillinger. » Là, encore, l’ombre d’un sourire accompagné d’un coup de poing sur son torse. Bien évidemment, il prétend avoir senti quelque chose et pousse un gémissement de douleur exagéré, ce qui la pousse seulement à recommencer. « Okay, okay, I like it better when you’re angry too, but you should get some sleep. You can take my bed, I’ll crash here, » fait-il en désignant le canapé. « No way, I’m not taking your bed, I slept on much worse than your couch at the hospital, and I’ve already disturbed your sleep, » réplique-t-elle avec cette moue déterminée contre laquelle il ne peut pas lutter. « Fine, I won’t argue with you, it would be stupid. » Il se lève et va dans sa chambre, pour lui chercher quelque chose de plus confortable à porter pour dormir. Il trouve un t-shirt à lui et un bas de pyjama qu’Enid a laissé dans son armoire. Alors il lui rapporte et pendant qu’elle va se changer et probablement se passer de l’eau sur le visage dans la salle de bain, il fouille dans ses étagères à potions, pour en tirer une fiole de sommeil sans rêves. Quand elle ressort, il a un moment d’hésitation. C’est… très étrange, de la voir porter ça. Ugh. Murtagh s’ébroue et lui confie la fiole, qu’elle vide d’une traite sans même se poser de questions, ce qui lui arrache un petit sourire. Enfin elle s’étend sur le canapé et il étend une grosse couverture sur elle et si ses doigts s’attardent un peu sur son épaule, vraiment, ce n’est pas fait exprès. « I’m right here if you need me. Good night Sue, » murmure-t-il avant de s’éloigner. « G’night, » marmonne-t-elle déjà à moitié endormie. Du coin de l'oeil, il voit Shaddup qui sort de sa chambre pour aller s'installer sur le canapé, et s'enrouler sur lui-même aux pieds de Susan. essence d'arnica, pour soulager les rhumatismes1998, the ark « You denounced him ? » s’exclame Murtagh en refermant brusquement la porte du bureau derrière lui. « Good evening to you too, » répond Newton sans lever les yeux de l’épais livre qu’il est en train de lire. « You denounced Rolf to the Ministry ? How could you ? » fait-il en s’approchant de l’énorme bureau où les paumes de ses mains vont s’abattre durement. Tranquillement, le vieil homme marque sa page et dépose son livre un peu plus loin, avant d’enfin daigner croiser le regard du plus jeune. « Do not question my decisions, boy, » réplique-t-il de ce ton glacial qu’il emploie à chaque fois qu’il veut être certain qu’on n’osera pas lui répondre, mais Murtagh a passé l’âge de redouter ce ton. « I can’t believe you did this to him. » « I did this to him ? He brought this upon himself. » Il se redresse, les yeux écarquillés. « By Salazar, you decided to teach him a lesson ? You didn’t need to denounce him to the Ministry to achieve that ! » « Murtagh-- » « You were afraid people would know, » murmure-t-il en s’écartant d’un pas, horrifié. « You were afraid of what they were going to say, you were afraid Rolf would destroy your fucking reputation. I can’t belive you. » « Watch your language, I won’t have you insult me in my home-- » « You never cared about him. Oh yes, you raised him and fed him and did everything to give him a bright future, but you never cared about him, about who he is and what he truly is. It never occured to you that he’d never have messed with a fucking Time Turner if he thought he could trust you to help him ? » Il est en colère, Merlin il est tellement en colère. Après Newton, mais après lui-même surtout, parce qu’il n’a rien vu, parce que lui aussi, il aurait dû faire plus attention, parce qu’il aurait dû être plus présent. « This family is sick. » A commencer par ses propres parents, qui ont eu le culot de les déposer à l’Ark le jour de l’anniversaire de Ceallagh pour partir en Egypte observer il ne sait plus quelle créature à la con, comme si ce n’était pas un jour différent des autres, comme si leur fils n’avait aucune importance et qui en plus, ont disparu, probablement bouffés par leur foutue bestiole. « His own grandfather denounced him, and I’m stupid enough to wonder why no one talks to each other in this family ! Why people leave and do dangerous things without saying a word ! No wonder Morrigan decided to disappear ! No wonder Rolf decided to do all this by himself ! » s’écrie-t-il et il en dit peut-être plus que ce qu’il voulait à la base mais tant pis. Il est essoufflé et Newton se contente de le regarder froidement, comme s’il n’était rien de plus qu’un insecte et ça le rend malade. « Are you done ? » demande-t-il calmement et Murtagh serre les poings de toute ses forces, pour se retenir de faire quelque chose de stupide, comme essayer de lui retourner le bureau sur la tronche alors qu’il pèse trois tonnes. « Yes, I’m fucking done. » Il fait volte-face, prêt à quitter le bureau mais se fige devant la porte. Il fait demi-tour, plonge une main dans sa poche et en tire cinq fioles qu’il dépose sur le bureau en manquant presque de les briser sur le bois. « There, for your rheumatism. And don’t worry, it’s not poison, you can trust me, » siffle-t-il entre ses dents avant de disparaître en claquant la porte derrière lui. philtre de paix, pour calmer l'anxiété1999, the ark « You look like shit. » Rolf lève un regard sombre dans sa direction, il n’a même pas besoin d’ouvrir la bouche, Murtagh comprend très bien son Oh thank you mate, I’m really glad you decided to pay me a visit. Il esquisse un sourire en coin, puis sort trois fioles de sa poche, qu’il dépose sur la table basse avant de s’asseoir en face de son cousin. « Draught of Peace. » Rolf fronce les sourcils. « Already have some from St Mungos. » Le brun affiche une grimace. « I know, the old man told me, that’s why I made you these. » L’autre lève les yeux au ciel. « You know they were made by people whose job is to save lives, right ? » réplique Rolf et Murtagh le regarde comme si une deuxième tête lui avait poussé juste à côté de la première. « And it’s a wonder these people still have jobs ! » s’exclame-t-il avec une grimace avant de reprendre son sérieux quand son cousin se contente de le fixer d’un air morose. « Look, you feel sleepy everytime you drink these, right ? » Il pince les lèvres, mais il hoche quand même la tête. « Well, my Draught of Peace won’t do that, because I know how to make it perfect. It might even boost you up a bit, so throw away their gnome piss and in the future, only drink what I brew. Pretty please ? » Rolf le fixe un moment sans rien dire, l’air de sérieusement se demander s’il peut le prendre au sérieux ou non. Il finit par soupirer. « Alright. » Murtagh esquisse un large sourire. « Good man ! Oh, and that’s for you too. » Il plonge une main dans son autre poche, en tire une pièce en or et la jette à Rolf, qui a le réflexe – un peu maladroit – de la rattraper. « What’s this ? » demande-t-il, les sourcils froncés. « That, my dear cousin, is from Ginger’s cauldron. I never gave you one before because I know you don’t… approve, but I’m not asking you to use it to make him prepare your tea – he’s completely unable to make a good one, but if you want an Irish Coffee, he’s your man, well, Leprechaun – just to keep it. » Rolf observe la pièce, la fait tourner entre ses doigts. « Why ? » « Because I want you to be able to contact me whenever you need to. » « Why would I need to-- » « Shut up, boredom will kill you here, and you’re too stubborn to admit it but you need to see someone else than the old man or you’ll end up killing each other. Ceallagh is busy with his music and you don’t like Laoghaire, so-- » « I like her fine, she’s just-- » « Too emotional, I know. I’m made of stone, that’s why you love me best. I think you might be the only one happy with that. » « So you want to spend some time with me because no one likes you ? » Murtagh prend un air outré. « Shut up, people love me. And no, dumbass, I want to spend more time with you because you’re my fucking family and you scared the hell out of me with all that Time Turner shit and you need some fucking company ! » s’exclame-t-il en faisant de grands gestes. Il se calme, soupire. « I know we’re not like— best friends. And that’s mostly your fault, because you were a shitty brat. » Rolf ouvre la bouche pour répliquer, mais il ne lui en laisse pas le temps. « But, everything sucks, okay ? And if we don’t have each other, then we have nothing. So keep the coin, and I’ll come here whenever you want me to. You don’t even have to talk to me, I’ll do it and you will love every second. Got it ? » Rolf fait la moue. « I wasn’t a shitty brat, » réplique-t-il et Murtagh lève les yeux au ciel. « Oh my— yeah, okay, you were a real sunshine. Anyway, say you’ll keep it. » Il le regarde jouer avec la pièce un moment, puis finir par la glisser dans sa poche et relever les yeux vers lui l’air de dire Happy ? Et ouais, il l’est. polynectar, pour prendre l'apparence de quelqu'un1999, scamander manor, ireland « Ceallagh, you’re not listening, » siffle-t-il entre ses dents. « I don’t want to listen to you ! This is my home Murtagh ! » « Look, I know. I know this is hard for you, but-- » « No, you don’t ! You have no idea how hard this is for me ! You have no idea how hard it is TO BE ME ! » hurle-t-il et le jeune homme se fige, la gorge nouée. Ceallagh ne crie pas. Jamais. Il n’a jamais vu son frère s’emporter ainsi malgré tous les coups durs, toutes les réflexions. « You have no idea what it’s like to be the first born of a pure blood family, with all the pressure that comes with it, you have no idea what it’s like to miss that pressure, because it was hard, but it was better than being nothing ! Because that’s what I became, the moment they realised I was a Squib ! Nothing ! You have no idea what it’s like to feel like a bloody cockroach every fucking day of your life ! » continue Ceallagh et il voit ses mains qui tremblent et les larmes dans ses yeux et Murtagh ne sait pas quoi dire. « Ceallagh, I—you’re right, I have no idea what it’s like. I’m sorry, alright ? I wish things were different, but—they’re arresting all the Muggleborns they can find. I’ve seen it, okay ? » « I’m not-- » « You’re even worse to them ! » s’exclame-t-il brusquement et il voit la douleur dans les yeux de son frère, il voit ses traits qui se referment. Alors Murtagh s’avance, l’attrape par les épaules. « I have influence, but it’s not enough. I’m afraid I’ll wake up one morning and you-- » Sa voix se brise. Il ne veut pas que son frère finisse à Azkaban, ou pire encore. Ses mains quittent les épaules de Ceallagh, pour aller attraper son visage et le forcer à le regarder. « You know I have nothing but love and respect for you, you’re my brother and I don’t give a shit if you can’t do magic. But it bothers them, and they kill what bothers them, and I—fuck, I can’t lose you. » Son frère soupire et Murtagh serre les dents. « When mom and dad disappeared, I promised I’d look after you and Laoghaire. How can I do that in France ? » murmure-t-il et le plus jeune se retient de hurler. Il déteste que Ceallagh parle de ces gens qui n’étaient jamais là et qui ont fini par disparaître un beau jour, sans aucune explication. « Mom and dad dropped us at the Ark on your fucking birthday to go on a trip and they never came back, you don’t owe them anything. I can take care of myself, and I’ll make sure Laoghaire is safe too. But I can’t protect you from them. » Son aîné essuie les larmes qui ont coulé le long de ses joues d’un revers de manche et se défait de son emprise, s’écarte. « You can’t take care of yourself, you’re an idiot, » marmonne Ceallagh et par Merlin il aime son frère, mais il va l’étriper s’il continue d’être aussi têtu. « But fine, I’ll go, » croasse-t-il et un soupir de soulagement lui échappe. « Good man, good man. » Il peut à nouveau respirer. Il ne veut pas que son frère s’en aille, mais s’il veut s’assurer que les Mangemorts ne s’en prendront jamais à lui, ils n’ont pas le choix. « So, how do we do this ? » lui demande-t-il et Murtagh grimace. Le pousser à accepter de partir était probablement le plus simple dans l’affaire. « You die. Well, you kill yourself, they’ll love it. » Ceallagh a un reniflement méprisant. « And Laoghaire can’t know the truth. » Voilà, maintenant il va vraiment crier. « WHAT ? » « She can’t lie and you know it ! They’ll ask her how she feels or whatever crap to gloat about it and she won’t look sad or upset enough and they’ll know we lied. I’ll hate every minute of it, but she can’t know Ceallagh. » Leur sœur n’est pas faite pour jouer la comédie. Elle est trop franche, elle ne sait pas cacher ce qu’elle éprouve et si elle venait à savoir que Ceallagh était toujours vivant… Non, c’est hors de question. « She’ll hate us, » marmonne son aîné et Murtagh ricane. « Nae, she’ll hate me, because no one can hate you. And I’d rather have my sister hate me than both of you dead. So not a word, no letter, nothing. Now-- » Il avance une main, arrache un cheveu de son frère qui grogne, puis sort une fiole de sa poche et y plonge le cheveu. « Murtagh, don’t tell me we’re really killing someone, » balbutie son frère d’une voix blanche et le jeune homme a un rire amusé. « Don’t worry brother, he’s already dead. » Au même moment, Ginger apparaît avec un cadavre dans un état avancé de décomposition. « Oh my— that’s disgusting ! » s’exclame Ceallagh et le Leprechaun a un ricanement mauvais. « You never told me it had to be a fresh one. » Murtagh lève les yeux au ciel et tend la fiole à la créature. « I never went to Hogwarts but… Polyjuice Potion only works on living things, doesn’t it ? » marmonne l’aîné Scamander, en n’osant pas regarder le cadavre, une main devant son nez. « You’re right, but that’s why Ginger’s here. He’s going to make it work. » Le Leprechaun ouvre la mâchoire à moitié décomposée du cadavre d’un claquement de doigts et y vide la fiole, avant d’y aller de ses formules anciennes. Petit à petit, les chairs du mort se reforment, pour prendre les traits de Ceallagh. « I’m gonna have nightmares for the rest of my life, » gémit ce dernier. « Now I’m gonna hang this one from your favourite tree. He’s already dead, so he won’t bear any marks but, well-- » « Who’s going to give a damn about a Squib and check if it’s a real suicide ? » réplique Ceallagh avec un sourire en coin un peu forcé. « Yeah. Exactly. Go get ready, you’re leaving tonight. » Ça va marcher. Laoghaire va le détester, mais ça va marcher. essence de dictame, pour refermer les plaies2002, lazarus' pit 1999. « So you’re breaking up with me because-- » « It’s not gonna work, we-- » « I’m a Muggleborn. » La mâchoire de Murtagh se crispe. Ses doigts se referment autour de la bouteille de whisky et il se sert un nouveau verre qu’il vide d’une traite. « Look, we’ve had a good time-- » « A good time ? We’ve been together for three years, talking about buying a place to live together and you tell me we’ve had a good time ? » siffle Enid entre ses dents. « How dare you ? How DARE you do this to me with what’s going on right now ? » C’est justement à cause de ce qu’il se passe en ce moment qu’il fait ça. « Things are better off this way, you-- » « Oh no, don’t tell me it’s better for me, when really, it’s better for you ! Why am I even surprised ? All you do, and I mean all you do, is thinking about yourse-- » « Enid, what are you doing here ? » siffle-t-il entre ses dents en agitant sa baguette pour fermer les rideaux de la boutique. « I need your help, trust me it pains me to even look at you, but you’re the only one who can help me, » réplique-t-elle la tête haute, la mâchoire crispée. Elle a maigri, elle est plus pâle aussi. A vrai dire, elle fait peur à voir et sous sa cape, il voit le bras pressé contre son abdomen et le sang qui s’en échappe. « Fuck, » lâche-t-il. « Okay, okay. » Il passe une main sur son visage, puis se dirige vers l’étagère où il stocke l’essence de Dictam. Il sent sa baguette qui lui échappe et se fige, au même moment, la cloche de l’entrée retentit. « Mister Scamander ! You’re not usually closed this early, I hope everything is-- » Son cœur semble avoir cessé de battre et il se retourne, lentement, pour faire face à l’homme qui s’est tu en voyant Enid. Comme au ralenti, il la voit lever sa baguette vers lui mais peu importe l’entraînement qu’elle a pu avoir auprès des Insurgés, l’autre est plus rapide. Le trait vert la frappe de plein fouet et Murtagh ne peut que se mordre l’intérieur des joues à s’en faire mal, pour retenir un cri. « You alright Sir ? » Il fixe le cadavre. Ne dit rien.Son regard s’attarde sur sa baguette qu’il aperçoit un peu plus loin, sur le sol. « Sir ? » Il relève les yeux et c’est lui qu’il tient en joue à présent. Murtagh déglutit. « Yeah, I—she disarmed me, » croasse-t-il en pointant sa baguette à terre du doigt. « She wanted—I—sorry, » balbutie-t-il. « Oh my, don’t you worry, I’d be shaken too if I had just been threatened by Rebel Scum. » Il le regarde se pencher pour ramasser sa baguette, puis s’approcher pour lui tendre. Il fait de son mieux, vraiment, pour ne pas avoir la main qui tremble quand il l’attrape. Il parvient même à esquisser un minuscule sourire en guise de remerciement. C’est là qu’il retourne auprès du cadavre, qu’il fait léviter d’un coup de baguette. « Shame, I got carried away, we could have made her talk, » soupire-t-il et Murtagh va vomir. « Well, let’s just say she was about to kill you and I saved your life, my superior won’t kick my ass for saving a good citizen such as yourself, right ? » s’exclame-t-il avant de lâcher un rire gras. Il l’accompagne faiblement. « Of course, I wouldn’t want you to lose your job, » confirme-t-il. « And she might have killed me anyway, you never know with these-- » Sa gorge se noue. « Mudbloods. » « Ha ! Exactly ! » s’exclame l’homme avant de se retourner vers En—le cadavre. Qu’il sorte. Qu’il sorte et l’emporte avec lui. Mais au lieu de ça, il observe son visage, les sourcils froncés. « Wasn’t she-- » commence-t-il. « Youthful mistake, » réplique Murtagh. « I guess she still held a grudge. » Il va vomir. « Women. » Il se dégoûte. « Exactly. » « Well, I’ll get out of your hair. » Enfin. Enfin. Il regarde tout sauf le cadavre qui flotte à côté de lui, alors qu’il se dirige vers la porte. « I’ll need you to make a statement, but— well, I’ll give you the night to cool down a bit, eh ? » Murtagh hoche vivement la tête. Il fait deux trois autres blagues, il ne sait plus trop, il ne sait pas tellement ce qu’il entend, ce qu’il répond et enfin, la porte se referme. Tremblant, il se dirige vers l’arrière-boutique et quand un seau apparaît sous son nez, il empoigne les bords et vide le contenu de son estomac. Il n’a pas beaucoup mangé aujourd’hui encore alors c’est douloureux et les larmes lui montent aux yeux. Quand son estomac sert enfin de se tordre, il lâche le seau qui disparaît et se laisse glisser au sol. A travers sa vision trouble, il discerne Ginger, planté devant lui. Alors il comprend. « My wand. It was you, » hoquète-t-il et le Leprechaun hausse les épaules. « I smelt him, didn’t have the time to warn you. But you got my message alright, » ricane-t-il. « You—you could have-- » « What, saved her ? Oh yeah, I could have. But you see, you wished for me to serve and protect you and your family, and last I checked, she wasn’t a Scamander, » déclare-t-il avec un sourire. baume de pâquerettes, pour les peaux sensibles 2003, lazarus' pit « So, what did he say ? » D’un coup de baguette, les caisses lévitent et sont rangées soigneusement. « Fuck you. » Murtagh soupire. « I’m sure Rolf did not say that, » lâche-t-il en poursuivant son rangement minutieux. « Nae, that’s just me, » réplique Ginger en s’installant sur le comptoir. « Don’t sit on the-- » La cloche à l’entrée sonne et il fait volte-face, un large sourire aux lèvres, pour accueillir nulle autre qu’Astoria Greengrass. Il ouvre la bouche pour saluer la demoi— « COCK SUCKING BITCH ! » s’exclame le gros Chartier en allant se frotter contre les jambes de la brune. La jeune femme pince les lèvres tandis que Murtagh lance un regard sombre au Leprechaun, qui se tripote la moustache d’un air faussement innocent. « Will you stop teaching him such things ? » siffle-t-il entre ses dents, avant de faire venir jusqu’à lui le petit paquet contenant la commande d’Astoria qu’il gardait sous le comptoir. Shaddup se frotte toujours joyeusement contre les bottes de la jeune femme en murmurant des « Slut, slut, slut, slut, » enthousiastes tandis que Ginger se retient de pouffer de rire. « I’m sorry, he’s a Jarvey but he’s not supposed to be that rude, » s’excuse-t-il platement, en confiant le paquet à Astoria. Elle esquisse un sourire qu’il sent un peu forcé et lui assure que ce n’est rien, même si son regard crie GET RID OF THAT HORRID CREATURE. Le payement est rapidement effectué et elle disparaît tout aussi vite, dans un tintement de cloche et un claquement de porte qu’il sent vaguement agacé. Le gros furet affiche une mine déçue d’être aussi vite abandonné par la jolie Greengrass et reporte son attention sur son maître, qu’il décide d’escalader malgré ses protestations, pour aller s’enrouler autour de son cou. « You’re too heavy for that, » marmonne Murtagh avec un soupir. « Shut the fuck up you fucking faggot, » réplique l’animal en ronronnant presque de bonheur. Comme d’habitude, il l’ignore et reprend son rangement. « Ginger, what did he say ? » demande-t-il sans lui accorder un regard. Le Leprechaun lâche un soupir à fendre l’âme, saute du comptoir et s’approche de lui en se dandinant sur ses jambes courtes. Là, il tire un morceau de papier de sa manche et lui tend d’un air morose. « And you couldn’t give it to me earlier ? » marmonne Murtagh en le dépliant. « I knew she was comin’ ye-- » « Oh please no, not that again. » « -- know how good I am at smellin’ hot and juicy-- » « No, Ginger, don’t-- » « CUNTS ! » s’écrie l’animal autour de son cou et le jeune homme lance une mine dégoûtée au Leprechaun qui hausse les épaules l'air de dire He didn't get THAT from me. « Okay, I’m done, you take care of this, » ordonne-t-il en pointant les autres caisses du doigt. Ginger fait la gueule, mais il obéira, il n’a pas d’autre choix après tout, alors Murtagh se rend dans l’arrière-boutique, où il s’enferme dans son bureau pour regarder la note envoyée par Rolf. Il lui faut un moment pour déchiffrer le code qu’ils utilisent pour communiquer, mais une fois qu’il y arrive, un sourire se dessine sur ses lèvres. Rolf est à Poudlard, avec les autres Insurgés, avec Susan. Les jumeaux Fitzgibbons sont là eux aussi et ils vont bien. Le sourire de Murtagh s’efface. Ils demandent des nouvelles de Kenna. Elle pense toujours que le Magister est un homme extraordinaire, il ne peut pas leur répondre ça. Il leur dira qu’elle est vivante, ils ne peuvent pas avoir mieux que ça pour l’instant et ils comprendront. La note ne fait pas que lui donner des nouvelles, ils ont encore besoin d’ingrédients et de potions. Ils devront se passer de ceux qu’il ne peut plus se procurer avec les frontières fermées. Le reste, il leur fera parvenir, comme toujours. Murtagh sort sa baguette et transforme le morceau de parchemin en cendres.
Dernière édition par Murtagh Scamander le Mer 9 Nov 2016 - 17:02, édité 28 fois |
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HERO • we saved the world Rolf Scamander ‹ disponibilité : always.
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‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4333
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.
Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
| COUCOU TOI. allez, pas la rebienvenue. |
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HERO • we saved the world June Winchester | CILLIAN jpp de tes choix en fait bon rebienvenue quand même |
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| YOU DID IT. WE DID IT. Hâte de voir la suite ( ) |
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HERO • we saved the world Murtagh Scamander | rolf ; yo couzz. june ; merci, merci. james ; OUAIS WE DID IT. maintenant faut remplir ptn. susan ; merci, honey. (quelqu'un a des yeux de rechange ?) |
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WIZARD • always the first casuality Ariane Moriarty | JYHTGRFDFGGHYJUIK JE KIFFE CE PERSO OKAY OKAY OKAY |
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