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sujet; Everything I touch isn't dark enough - Percy I. Weasley |
HUNTED • running man Percy I. Weasley ‹ disponibilité : Présente
‹ inscription : 13/10/2016
‹ messages : 198
‹ crédits : Shiya
‹ dialogues : #336666
‹ âge : 27 ans (22/08)
‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3270
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
| Perceval "Percy" Ignatius Weasley I watch your life - You're mine at night - I want it all❝ It's not a picture perfect life ❞REBIRTH OF THE PHOENIX ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; Perceval - le chevalier, l'acolyte du roi Arthur. Petit, il s'est très vite lassé de ce récit qu'il connaissait par cœur. Et puis, en grandissant il a trouvé une certaine bravoure dans laquelle il a fini par s'identifier. Ignatius qui vient du latin et signifie feu - une référence à sa chevelure rousse? Un clin d’œil à son oncle plutôt. Weasley - la famille sorcière qu'on ne présente plus et qui est connue pour s'être offerte une grande fratrie. La descendance est assurée - mais à quel prix?
Il a toujours été affublé de plusieurs surnoms, le plus courant étant Percy et c'est ce dernier qu'il a décidé d'adopter au quotidien. Sa famille et plus particulièrement son grand frère Bill l'appellent Perce tandis que Fred et George le surnommaient Bighead Boy - Roquet-en-Chef - lors de sa nomination en tant que Préfet-en-Chef. Lorsque Bartemius Crouch Senior était son patron il l'appelait Weatherby - Wistily - étant donné qu'il n'a jamais vraiment appris son prénom. Enfin, son nom de code dans la résistance est Knight. ☇ naissance ; Le 22 août 1976 à Loustry-Ste-Chaspoule - c'était un dimanche, il faisait chaud et sec. ☇ ascendance; Sang-Pur mais est-ce vraiment important? ☇ métier ; Il a un CV bien rempli pour son âge, ayant travaillé à partir de 1995 auprès des trois derniers Ministres de la Magie, où il a été assistant junior de respectivement Cornelius Fudge, Rufus Scrimgeour et Pius Thicknesse. Avant ça - en 1994 - il a travaillé au Département de la Coopération Internationale, sous les directives de Barty Crouch Senior. Depuis il a co-inventé avec son frère Fred les miroirs à double sens qu'utilisent les membres de la résistance. ☇ camp ; Rébellion ou résistance selon le point de vue de chacun. Il a tourné le dos au gouvernement lors de la Bataille de Poudlard en 1998 pour rejoindre le camp de sa famille et ainsi par extension l'Ordre du Phénix. Il a d'ailleurs répondu à l'appel lors de la création de la Renaissance du Phénix courant 2003. ☇ réputation ; Trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une part de lui - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner ce qu'il a laissé arriver à ses proches. Il est stratège et doté d'un esprit vengeur depuis la mort de George. ☇ état civil ; Jusqu'à récemment en couple avec Penelope Clearwater, cette dernière l'a trahi, ayant déserté à la veille de son recrutement par le nouvel Ordre. Tirer un trait sur la femme qu'il a si longtemps aimée est douloureux. Il a fini par accepter son statut de célibataire même si ça sonne faux à ses oreilles. ☇ rang social ; Fugitif depuis qu'il a décidé d'en terminer avec le gouvernement, donc depuis la Bataille de Poudlard. ☇ baguette ; Bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable. ☇ épouvantard ; Il prend la forme des Weasley - allongés les uns à côté des autres sous de grands draps blancs. Perdre ne serait-ce qu'un des membres de sa famille durant la guerre le terrifie. ☇ risèd ; Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque. ☇ patronus ; L'autruche qui, lorsqu'elle se matérialisa pour la première fois remplit de honte le sorcier, le tout sous les moqueries de Fred et George. De toute façon ce n'est pas comme s'il devait le montrer tous les jours. ☇ particularités ; Aucune. ☇ animaux ; Hermès, le hibou moyen duc pour lequel ses parents ont dépensé une bien trop grande partie de leurs économies. Mais Molly voulait féliciter convenablement la nomination de son fils en tant que Préfet de la maison Gryffondor et se débarrasser ainsi de Croûtard était une excellente nouvelle. ☇ miroir ; Un triangle au reflet orange - subtil mélange d'unité, de loyauté et de courage. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Plongé au cœur de la guerre à la fin de son adolescence, chaque événement l'a touché de plus ou moins près. Tout d'abord du côté du ministère, il a finalement trouvé son véritable camp - sa famille. Percy est un sorcier ayant perdu énormément de choses ces dernières années. Le décès de son frère ainsi que celui de son père ont affecté de manière irréversible la santé mentale de sa génitrice. La fratrie quant à elle, s'en est retrouvée disloquée aux quatre coins du pays, en fuite, en proie aux disciples du Lord, sous le joug de l'élite. Mais en cette année 2003, ils ont réussi à se rejoindre - se retrouver et s'associer dans ce combat contre les ténèbres. Il lui est inenvisageable d'abandonner après tant de sacrifices pour la cause. Sa raison de se battre a été toute trouvée, protéger sa famille - sa plus grande richesse et qu'importe le prix que ce combat lui coûtera. |
☇ Infos complémentaires ; • Inlassable rédempteur, il n'accuse pas le sort de s'être acharné sur lui, ne recherche d'ailleurs ni l'empathie ni la compassion de son prochain, encore moins à se faire plaindre. Sa quête est bien plus spirituelle qu'un quelconque geste de pardon. Après tout, cela fait des années que ses proches lui ont pardonné de s'être fait influencer par son caractère. Les pics fusent de temps à autres mais au fond ils ont tourné la page depuis bien longtemps tandis que Percy s'efforce de rouvrir le chapitre. Coupable de dénonciation, coupable de meurtre, coupable de traîtrise, coupable de son propre mal-être qu'il refuse de soigner. Car finalement, la hantise et le regret sont les bienvenus. D'ailleurs le sorcier a très bien accepté la peine en attendant de retrouver la paix.
• Vengeur, c'est un nouveau Perceval qui s'est affirmé suite aux décès de son petit frère et de son père. Cette guerre a condamné sa mère mais aussi détruit sa famille. Or les responsables sont très clairs à ses yeux - outre sa propre personne - le Magister et ses disciples emplissent sa tête et sont sa source d'énergie pour continuer le combat. Déterminé à protéger le peu qui lui reste il est prêt à se salir les mains pour sauvegarder la vie des siens. La rage qui l'habite à la vue d'un mangemort le rend aussi puissant qu'imprévisible, ce qui lui rend peu service au final, ayant plus tendance à foncer dans le tas qu'à réfléchir.
• Traître trahi, comme le juste retour de bâton. A croire qu'il n'a pas assez enduré ces derniers temps, qu'il n'a jamais compris la femme qu'il aimait. Lui qui s'était toujours senti en phase avec Penelope est tombé des nu en découvrant la supercherie qui se jouait dans son dos. Terrifié à l'idée d'avoir pu informer le Magister indirectement lors de ses discussions avec la sorcière, il lui en veut aussi terriblement d'avoir choisi la facilité quand tout était si sombre. Ayant fait des erreurs par le passé il vît comme un nouvel échec de voir la personne qu'il aimait s'engouffrer dans les mêmes bêtises que lui.
• Donneur de leçons professionnel, il s'agit sûrement de son plus grand défaut avec son ambition démesurée. Le rendant le plus souvent insupportable aux yeux des autres il ne peut cependant se résoudre à changer. Ce sorcier c'est lui et ce qu'il aime par dessus tout c'est finir par avoir raison. Toujours à la recherche d'une solution alternative pour dénigrer les choix de la Renaissance du Phénix, conseillant constamment les personnes qui l'entourent pour les rendre meilleurs - Percy n'arrive pas à comprendre pourquoi ses proches ne le remercie pas de se préoccuper autant d'eux.
• Meurtri dans son esprit, sa chair n'a pas pour autant été épargnée. Certaines blessures sont invisibles dont les multiples sortilèges Doloris lancés à son encontre. D'autres sont plus concrètes, comme les nombreuses cicatrices parcourant son torse et son dos. Victime de nombreuses hémorragies l'ayant mené aux portes de la mort suite à sa capture par les mangemorts, son envoie en camp d'entrainement pour rebut a aidé à dissimuler ces blessures. Avec une carrure transformée et un mental à toute épreuve, l'homme à l'intérieur est finalement plus fragile qui ne laisse percevoir.
• Talentueux et ce dans de bien nombreux domaines, le travail et le perfectionnement ont été au rendez-vous tout au long de sa vie. Par pur plaisir et satisfaction des résultats obtenus, il a fini par en faire son échappatoire lors de la guerre. Et évidemment après tant d'heures passées à s'exercer et étudier il n'a pu que devenir meilleur dans ce qu'il entreprenait. Érudit, stratège, sportif il est persuadé de tout posséder pour graver son nom dans l'histoire. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Marie. J'ai 18 ans, je viens de L'IDF et j'ai connu le forum via un partenariat. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? J'vous aime tous Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Percy I. Weasley le Dim 20 Nov 2016 - 20:20, édité 5 fois |
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HUNTED • running man Percy I. Weasley ‹ disponibilité : Présente
‹ inscription : 13/10/2016
‹ messages : 198
‹ crédits : Shiya
‹ dialogues : #336666
‹ âge : 27 ans (22/08)
‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3270
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
| My hopeless opusCause you know that you gotta - Get out of the middle And rise to the top nowA Poudlard - chaque sorcier passe par la cérémonie de la répartition. La question n'est pas de savoir si l'élève est plus intelligent que courageux, plus ambitieux que loyal. Non - le Choixpeau ne se rabaisse pas à lire l'esprit des jeunes sorciers. Le but est de déterminer la voie, celle qui permettra à chacun de s'épanouir dans le monde sorcier. - De se réaliser -
Et parfois il faut attendre des dizaines d'années ... ... pour constater qu'il a visé juste.❝ So narrow humain wit ❞ Mai 1994 & Poudlard Son ultime patrouille dans les couloirs de Poudlard. Le château qui avait été sa seconde maison - celle dont il connaissait chaque recoin grâce à l'insigne cousu sur sa robe de sorcier. Jouer le surpris lors de sa nomination de Préfet-en-Chef aurait été de trop. C'est que ce poste, il y avait aspiré tout autant qu'il prévoyait de devenir Ministre de la Magie au terme de son entrée dans la vie active. Sa dernière ligne droite était celle de ses examens de fin de septième année qu'il comptait bien réussir - ce n'est pas comme s'il avait passé des heures et des heures à réviser le moindre sortilège, la moindre date, la moindre potion... Il suivait tranquillement le planning élaboré en compagnie de Penny et tout allait pour le mieux. C'était justement la sorcière de Serdaigle qu'il s'apprêtait à rejoindre. Qui disait patrouille de nuit, disait retrouvailles dans le calme nocturne avec sa bien-aimée. Et seul Merlin savait à quel point il chérissait ces moments passés avec la femme qu'il aimait.
La négociation avait été rude auprès de la directrice de sa maison. La situation empirait de jour en jour et la peur s'emparait progressivement de chacune des âmes habitant le château. Le corps professoral lui-même était inquiet, Percy le lisait sur leurs visages. Et en tant que préfet, le sorcier avait conscience de la menace. Peut-être était-ce cette maturité sur la situation qui lui avait permis d'obtenir le précieux sésame. Je soussignée Minerva McGonagall, autorise l'élève Perceval Ignatius Weasley à se rendre à l'infirmerie en dehors des heures de cours et du couvre-feu appliqué. Depuis l'agression de Penelope, le rouquin se sentait profondément seul, menacé et surtout impuissant. Le vide provoqué se faisait de plus en plus insoutenable alors lorsque la sorcière lui avait tendu le parchemin, son cœur s'était fait immédiatement plus léger dans sa poitrine. Le weekend s'annonçant, il n'attendit guère plus longtemps pour se précipiter au chevet de l'élève de Serdaigle. C'était la première fois qu'il pouvait la voir depuis la sombre annonce. Percy fit discrètement irruption et chercha du regard l'élève qu'il affectionnait tant, cependant il fut accueilli par de nombreux rideaux afin de respecter l'intimité de chacune des victimes. Madam Pomfrey arriva les bras chargés d'une bassine d'eau chaude et confia au Weasley des éponges et serviettes propres. « Minerva m'a prévenue de votre venue. Vous tombez bien, j'ai besoin d'aide pour prendre soin de nos élèves. » Percy resta immobile ne comprenant pas ce qui pouvait la rendre débordée à ce point. Après tout ce n'était pas comme si les patients avaient besoin de soins, d'être nourris ou quoi que ce soit d'autre. Il n'osa cependant poser la question ayant peur d'être passé à côté de quelque chose d'évident. « Ne restez pas planté là! Qui êtes-vous venu voir? » Le sorcier refit surface et s'empressa de donner le nom de la serdaigle. « Penny. Enfin, Penelope... Penelope Clearwater. » L'infirmière l'emmena alors vers le fond de la salle, déposant la bassine et récupérant ses affaires des bras du gryffondor. Le regard de Percy se perdit alors sur le visage de la jeune femme. Il ne l'avait encore jamais détaillée du regard de la sorte. C'est qu'il avait toujours eu peur de la faire fuir en la fixant trop longtemps lors des instants passés ensemble. Ses cheveux blonds retombaient de part et d'autre de son visage. On aurait pu la penser endormie si l'un de ses bras n'était pas pétrifié avec un angle incongru et que ses yeux - grands ouverts - ne se faisaient pas si inquiétants. Le gryffondor se rapprocha maladroitement de l'élève et prit l'une de ses mains immobiles dans la sienne. Le contraste était édifiant, la froideur de ses doigts combattue par la chaleur de ses paumes. Madam Pomfrey s’apprêtait à lui demander de l'aide pour effectuer une brève toilette de ces corps inertes mais le Weasley préféra partir. Il remercia l'infirmière pour l'attention qu'elle portait aux victimes et lui annonça qu'il repasserait plus tard durant le weekend.
Finalement il prit plus de temps que prévu à franchir de nouveau la porte en bois. Tourmenté par ces lits occupés, ses nuits se transformaient en cauchemar où Penny l'accusait de ne pas avoir su quoi faire pour l'aider. Elle lui ordonnait d'entreprendre des recherches à la bibliothèque sur sa situation et par dessus tout de travailler ses cours car il lui semblait impardonnable de négliger ses études. A son réveil, Percy se demandait souvent s'il ne s'agissait pas plutôt d'une petite voix dans sa tête, qui lui interdisait de perdre pied. Peut-être devait-il être un peu plus courageux et plus sérieux pour une fois? La semaine suivante, il revint finalement à l'infirmerie. Il avait eu beau lire dans les livres qu'une personne pétrifiée était paralysée aussi bien physiquement que mentalement mais le rouquin se refusait à la laisser seule. Et c'est ainsi qu'il finit par passer de nombreuses fins de semaines à réviser aux côtés de la serdaigle, lui faisant tantôt la conversation tantôt la lecture de manuels scolaires. Et ce jusqu'à finalement passer tout son temps libre à ses côtés. D'abord mal à l'aise, il avait finit par passer au dessus de toute la bizarrerie de la situation. Madam Pomfrey commençait à désapprouver ces venues intempestives, craignant une dégradation de l'état de santé du Weasley mais elle ne transmettait jamais ses inquiétudes à quelqu'un d'autre que Percy en personne. Un jour, alors qu'il faisait particulièrement froid et humide, il avait ramené une grosse couverture que sa mère lui avait tricotée il y avait de ça des années. Percy s'était alors allongé aux côtés de la jeune sorcière et avait remonté la couverture jusqu'à son menton. Emmitouflé de la sorte, il lui avait parlé longuement cette après-midi là. De ses craintes, de ses ambitions, de ses regrets aussi. Evidemment lors du réveil de la serdaigle, elle ne fut jamais mise au courant de rien et excepté l'infirmière personne n'eut connaissance du petit manège qui s'était déroulé des semaines durant.
Ces derniers temps ils se retrouvaient pour des heures de révisions supplémentaires mais aujourd'hui il s'agissait de leur dernier tour de garde - et Percy voulait profiter des dernières minutes qui s'offraient à eux. « Dois-je vous rappeler les règles de ce château Clearwater? Tout élève surpris en dehors de son dortoir - » l'interpella-t'il une fois arrivé en haut de la tour d'astronomie. Il aimait beaucoup cet endroit, pour le paysage s'offrant à eux mais également pour sa vue panoramique du ciel étoilé. Chaque constellation, étoile et galaxie s'offrait à leurs pupilles. Mais la jeune femme l'interrompit, récitant le décret du règlement à la suite du Weasley. « - durant le couvre-feu, se voit écoper d'une retenue et d'un retrait de trente points pour sa maison. Si récidive - » Et cette fois-ci ce fut l'élève de Gryffondor qui la fit taire. Lui volant un baiser, il resserra son étreinte et s’égara dans le creux de son cou. Combien de temps resta-t'il ainsi, son corps contre le sien, à ressentir son souffle dans ses boucles rousses et écouter chaque battement de son cœur? Et puis lentement il prit son visage entre ses mains, se perdit dans ses yeux et l'embrassa passionnément. « C'est bon tu as fini - petit romantique? » lui lança-t'elle lorsqu'il décolla enfin ses lèvres des siennes. « Je crois bien que je n'en aurai jamais assez. » Il se laissa alors guider jusque vers un coin aménagé de la tour avec d'épais coussins et quelques bougies pour y voir plus clair. Une fois bien installé, il passa une main derrière sa tête et une seconde autour de l'épaule de celle qui lui faisait tourner la tête sans pour autant le dévier de ses projets. C'est qu'ils étaient depuis longtemps sur la même longueur d'onde.
Qu'est-ce qui lui avait pris de parier sur les résultats du prochain match de quidditch? D'habitude cela relevait de la spécialité de Fred et George et d'ailleurs il était de son rôle de Préfet-en-Chef d'interdire ce genre de trafics. Pourtant à l'annonce de la future bataille entre les lions et les aigles, il lui avait suffit d'une mise au défi de la part de Penny et tout était allé très vite. Voilà que Percy Weasley se retrouvait avec pas moins de dix gallions au dessus de sa tête et il n'y avait bien que la Clearwater pour oublier qu'il n'avait nullement cette somme en sa possession. Alors, en attendant fatalement le résultat, le sorcier faisait de son mieux pour ne rien laisser paraître. « Je te rappelle qu'Harry est le meilleur attrapeur depuis un siècle, vous n'avez aucune chance. » Répétait-il inlassablement à sa camarade comme pour se persuader lui même. « Alors tu seras surpris des qualités techniques de Cho. C'est une nouvelle recrue et personne n'en ai déçu. » Penelope avait le don de le faire douter un peu plus chaque jour, c'est donc sans retenu que le rouquin s'était adressé à Potter en personne lorsqu'il l'avait croisé au détour d'un couloir. « On compte sur toi Harry! Entre nous, j'ai parié sur la victoire de Gryffondor... Dix gallions! Rien que ça! Sauf qu'évidemment je ne les ai pas alors... » Oui il était minable ou tout du moins il se sentait dans une bien mauvaise posture. « N'oublie pas d'attraper le vif d'or Harry! » « Prête pour la semaine prochaine? » Il aurait pu parler de tout, de rien aussi mais il choisit ce qui les passionnait le plus, ce qui les avait lié un peu plus chaque jour - les cours, les examens. « De toute façon on est à jour. A nous la liberté! » Et il entendait par le mot liberté leurs accomplissements respectifs. Tous deux avaient déjà une place de réservé au ministère de la magie - dans les départements qui les intéressaient chacun. N'importe quel élève se lancerait dans la vie active à la rentrée de septembre, mais à quoi bon lorsqu'il est permis aux sorciers d'exercer dés la fin des examens? Pourquoi attendre, repousser à plus tard ce pourquoi ils ont travaillé des années durant? Percy était convaincu par sa démarche de séduire ses nouveaux employeurs et ainsi accéder rapidement à des responsabilités plus prestigieuses. Le sorcier se tourna vers Penny, détaillant chaque trait de son visage. Derrière son sourire se cachait une crainte. Et le Weasley devina ce qui la tracassait tant. Depuis ce qui c'était passé l'année précédente, l'arrivée des ASPIC déstabilisait énormément la jeune femme même si de ce qu'il avait pu voir elle avait redoublé d'efforts pour s'assurer la réussite qu'elle méritait. Percy l'embrassa sur le front, sembla réfléchir quelques secondes puis prit la décision qu'ils étaient assis à ne rien faire depuis trop longtemps. « T'inquiètes Penny... Il est temps de se remettre au boulot! » Et il sortit de son sac une dizaine de livres et de parchemins annotés par ses soins. Le travail, il n'y avait que ça qui payait.Juin 2002 & Camp des Insurgés « Arthur! On va être en retard pour récupérer les enfants à la gare. » Percy referma rapidement le pan de la tente qu'il venait d'ouvrir. Voir sa mère se comporter ainsi dans les bras de son grand frère Bill le mettait terriblement mal à l'aise. Et encore il n'était pas à la place de son aîné... Depuis la disparition de son mari il y a de ça presque deux ans, Molly ne vivait plus que dans un univers parallèle, une pure illusion que ses enfants s’efforçaient de ne pas fragiliser. Les remarques, les plaintes, les durs retours à la réalité ayant toujours eu des conséquences désastreuses sur l'état de la santé mentale de leur mère. Alors Percy faisait comme il pouvait, perdant peu à peu l'espoir de retrouver la génitrice qu'il avait tant aimé - qu'il avait tant blessé. Le sorcier devait parler à Bill mais le voir dans cette posture l'avait refroidi. Il traversa alors le campement à la recherche d'une personne au courant de la dernière mission. Ici et là, des débats aux discours froids éveillaient toutes formes de haine envers les différents camps d'Insurgés existants. Le Weasley était dans une phase descendante, ne se remettant toujours pas de la mort de George, de son père, de la descente aux enfers de sa mère, de la capture et vente en tant que rebut de sa petite sœur et puis pour faire déborder le vase, ces chamailleries constantes entre membres de la rébellion. Il se laissait alors aller de jour en jour, espérant secrètement être envoyé en mission loin de cette mascarade. Même Vincianne, une contact française des Insurgés était retournée dans son pays natal et lui qui avait eu pour rôle de l'aider à pénétrer le territoire anglo-saxon n'avait depuis bien longtemps rien fait de passionnant. Et c'est alors qu'au détour d'une tente - s’apprêtant à rejoindre Penny - il remarqua un attroupement et une discussion composée de murmures. Personne n'était posté à l'entrée de la tente, Percy supposa donc que quiconque était le bienvenu. Une dizaine de sorciers et sorcières étaient attroupés autour d'une grande table, le rouquin ne pouvait voir de quoi il s'agissait il se rapprocha lentement et discrètement. C'est alors qu'il découvrit des rouleaux de parchemins - semblant tous particulièrement anciens. L'un d'eux était déroulé et laissait deviner des signes runiques. « Nous avons besoin de volontaires pour déchiffrer ces documents. » S'emparer de l'opportunité, ne pas laisser place à l'hésitation. « J'en suis! » s'exclama-t'il donnant un léger coup d'épaule à une sorcière lui bloquant le passage. Sans même attendre une réponse il se rapprocha de la table, prit délicatement l'un des rouleaux entre ses mains et entreprit de déchiffrer les runes inscrites. Le sorcier reconnut le sceau de Poudlard, comprit l'importance du contenu et déposa sur son nez ses lunettes en écailles pour y voir plus clair. « Alors on s'y met ou pas?! » lança-t'il à l'assemblée - ne comprenant pas comment autant de personnes étaient encore là les bras ballants. ❝ Big results require big ambitions ❞ Juillet 1995 & Londres Combien de temps consacrait-il à son travail au ministère de la magie? Perceval n'était pas du genre à compter le nombre d'heures passées pour résoudre les multiples problèmes mineurs de son employeur. Il avait travaillé d'arrache-pied pour obtenir son poste au département de la coopération magique internationale puis pour devenir l'assistant personnel du Ministre Fudge, ce n'était pas maintenant qu'il allait rechigner à la tâche. Evidemment, depuis que son esprit s'était plongé dans les petits papiers du ministère, le fossé n'avait cessé de se creuser entre le rouquin et sa famille. Alors, quand après une énième dispute - plus terrible encore que les précédentes - Percy s'était vu désigner la porte, il n'avait pas eu besoin de se faire prier deux fois pour quitter le foyer familial. Ses maigres économies lui avaient tout de même permis de se louer un petit appartement dans le Londres sorcier et en vérité, cette opportunité de quitter la misère et le manque évident d'ambition des Weasley le comblait énormément. Une nouvelle vie s'offrait à lui, en compagnie de Penny et de son soucis du travail bien fait. Tout allait pour le mieux, véritablement. C'était la première fois que le ciel s'éclaircissait sur sa petite tête et il était hors de question de relâcher ses efforts, ou pire de retourner en arrière. Et si sa bien-aimée le soutenait, sa famille avait tout simplement décidé de le renier. Pourtant il restait une personne qui s'évertuait à reconquérir le passé, à le faire retourner dans le trou à rat dont il s'était extirpé : une sorcière n'ayant jamais réussi à couper le cordon avec ses progénitures - car oui elle n'en avait pas qu'une - Molly. Sans doute prenait-elle des risques vis à vis de la stabilité de sa famille et de son couple au fil de ses tentatives pour renouer le contact avec son fils. Était-il au centre des sujets de discussions au Terrier? Sans doute engendrait-il de nombreuses disputes - ou peut-être que l'indifférence générale régnait sereinement dans le foyer. Qu'importe, les Weasley étaient bien trop misérables pour le comprendre et saisir sa véritable valeur. « Perce? Tu es là? » La sorcière toquait à la porte depuis une dizaine de minutes maintenant. Le sorcier n'était pas d'humeur et avait perdu toute sympathie depuis que le cas Potter avait pris de l'ampleur. Voilà qu'un nuage menaçant venait lui faire de l'ombre. La dernière édition du Tournoi des trois sorciers avait eu son lot de révélations et de rumeurs. Parmi elles, une s'appuyant tout particulièrement sur le décès d'un élève de Poufsouffle lors de la dernière épreuve et soutenue par nul autre qu'Harry. Dumbledore l'avait pris au mot et s'était emporté face à la position du Ministère. Voldemort, de retour, en personne! Quelles sornettes! Par Merlin! Qui pouvait bien croire un fait pareil surtout après avoir été démenti par le Ministre de la Magie en personne. Son refus catégorique de croire les dires d'Harry avait fini de couper les liens avec les Weasley. « Perce? C'est moi. C'est maman. » Le jeune homme ne l'avait jamais vu s'exprimer de la sorte et contre toute attente, ce comportement implorant décuplait son mépris envers sa génitrice. Si ses parents avaient veillé à le soutenir dans son ambition plus jeune ils n'en seraient pas arrivés là. S'ils avaient accepté le simple fait qu'il était devenu un sorcier plus instruit qu'eux deux réunis et détenant des vérités qu'ils ne pouvaient imaginer, peut-être que la rupture n'aurait jamais eu lieu. Sauf que dans une famille nombreuse, être excellent élève ne suffisait plus pour attirer l'attention et faire de l'ombre aux ratés de la fratrie. « Pars de chez moi, tu n'es pas la bienvenue. » finit-il par lui répondre à travers la porte, ne pouvant supporter une minute de plus les supplications de la Weasley. « Perce, s'il-te-plaît, ouvre cette porte... » En réponse, le sorcier effectua un sortilège d'insonorisation et une fois débarrassé de cet inconfort auditif, il se replongea dans le rapport qu'il devait terminer.
En retard! Lui! Perceval Weasley! En retard au travail! C'est apostrophé qu'il s'était levé, avait enfilé le premier costume qu'il avait trouvé dans son armoire et avait par ailleurs perdu du temps en arrangeant sa cravate à l'aide de sa baguette. Son sac en cuir sous le bras il ouvrit la porte d'entrée à la volée, entreprit de s'élancer en direction de la rue mais trébucha lamentablement sur le perron. Face contre terre, ses parchemins éparpillés sur le pavé, il jura comme jamais, après quoi il réalisa que sa chute était due à rien d'autre que le corps de sa mère. Percy n'osait imaginer sa génitrice allongée devant sa porte dans le froid et ce toute la nuit. Non, évidemment. Elle avait dû rentrer et était revenue tôt ce matin pensant le croiser lorsqu'il partirait au travail. Mais lorsqu'il détailla d'un peu plus près la femme, il comprit qu'il avait tort. Emmitouflée dans une couverture rapiécée, les cheveux en bataille, la sorcière s'empressa de ramasser les affaires de son fils et de les ranger dans son sac. « Maman! » s'exclama-t'il stupéfait de la découvrir dans cet état. Quelque chose venait de se briser en lui. Autant il la méprisait pour tout ce qu'elle dégageait à ses yeux, autant son acte le terrifiait. Comment pouvait-elle rester des heures durant, en proie au danger de la nuit? « Rentre au Terrier, ils doivent être si inquiets... » Le rouquin n'eût pas le temps de retenir sa génitrice et se retrouva enlacé dans ses bras. Il tenta un mouvement de recul mais rien à faire, la poigne de cette femme meurtrie était bien plus forte qu'un rejet manquant de conviction. « Rentre avec moi Perce. Ne reste pas ici. Tu nous manques à tous. Rentre à la maison... » Il lui jeta un regard noir l'accusant de parler au nom des autres. S'il y avait quelque chose de certain c'est qu'il n'y avait plus qu'elle qui s'inquiétait encore de son sort. « J'ai du travail. » et il partit en direction du ministère sans lui lancer un seul regard supplémentaire. Septembre 1997 & Ministère Des années entières passées à s'insinuer dans ses veines. Abandonner la faiblesse en s'inspirant du meilleur, du puissant... Mettre au service ses désillusions et ses déceptions dans une motivation sans faille. L'ambition l'avait finalement ravagé dés son plus jeune âge. Percy ne jurait plus que par la réussite. A Poudlard tout était simple, le travail, le goût de l'effort et l'acharnement suffisaient à se promettre le plus grand des destins. Cependant, jeté dans la fosse aux lions à sa sortie de l'école, ses rêves furent obscurcis par nul autre que son employeur. Finalement Crouch ne l'avait jamais considéré à sa juste valeur. Cette méprise était alors devenue la force du rouquin - se faire discret tout en se rendant indispensable. Ses objectifs en tête, le Weasley avait continué son ascension au ministère. Son plan s'était jusqu'alors déroulé correctement, conservant son poste d'assistant du ministre de la magie malgré les successions de ces derniers. Aux premières loges de l'évolution du gouvernement, le sorcier, aveuglé par ses projets ne se doutait de rien - se pensant loin de la menace planant alors. Pourtant le Seigneur des Ténèbres et sa horde de partisans s'infiltraient progressivement et surement parmi eux. Tout resta silencieux jusqu'à ce que tout éclate en morceaux. Le coup d'état en marche, Percy n'avait pas une infinité d'options. Fuir ou se rallier. A présent seul pour défendre ses intérêts et n'ayant aucune envie de voir sa tête mise à prix, le rouquin choisit l'option de la facilité. Tout du moins c'est ce qu'il crû dans un premier temps car les mangemorts ne tardèrent pas à le rattraper. Thicknesse serait son nouvel employeur mais une place à ses côtés était tout sauf gratuite.
« Qu'est-ce que vous voulez? » Le jeune homme cachait comme il pouvait son inquiétude. Avec un peu de chance, cette détention à l'improviste ne lui servirait qu'à affirmer sa position. Son avenir au ministère était en jeu. « Une preuve. Ceux qui nous sont inutiles peuvent rentrer chez eux. » Or Percy se douta bien que le chez eux n'avait rien de commun - en route vers la mort semblait mieux correspondre au sourire discret et au regard que jeta le sorcier à son acolyte. Le rouquin devait se servir de ce qu'il pouvait percevoir dans leurs comportements respectifs. Après tout il était un sang-pur et les mangemorts lui faisant face n'avaient pas l'air d'avoir reçu pour ordre de l'éliminer tout de suite. Voldemort, était-il un véritable ennemi? Son ennemi? Celui de sa famille, oui. Celui de l'Ordre, aussi. Celui d'Harry, certainement. Mais à l'époque il n'était qu'un enfant suivant le chemin de ses parents. Aujourd'hui Perceval est un homme autonome, pouvant effectuer ses choix seul. « Et comment je peux vous être utile? » Le rouquin préféra jouer malgré tout la sécurité, jauger jusqu'où il devrait aller pour payer sa place auprès du nouveau ministre de la magie. Ne sachant pourtant pas pour le moment ce qu'il était prêt à sacrifier au nom de son ambition. « Si on jouait dans l'autre sens? On te pose les questions, tu réponds, tu en déduis ce que tu veux et nous jugerons si ta vie a de la valeur. » Percy acquiesca silencieusement d'un signe de tête et offrit son regard le plus confiant. « Qui sont les ennemis du gouvernement? » L'Ordre, pensa-t'il immédiatement. Potter, les indésirables, les ennemis politiques, ceux qui étaient prêts à mourir pour leurs idées. Mais il se devait de conserver son rôle. « Sérieusement?! » S'exclama-t'il feintant l'indignation. « Les sang de bourbes. Les moldus. Les traîtres au gouvernement. Les traîtres à leur sang. » Énuméra-t'il comme on réciterait un cours qu'on serait lasse de répéter. Un des gars ne cacha pas son amusement après quoi il se rapprocha du rouquin et lui dit distinctement, « Tu es donc l'un d'eux...» Une pause. « Weasley. » La colère s'empara du rouquin. L'heure n'était plus à réfléchir sur ses actions et ses paroles. Profondément touché par ce qu'il pouvait insinuer il s'apprêta à lui donner un coup de poing au visage. Mais le disciple du Lord, bien plus avisé lui retint le poignet, la mine réjouie d'avoir touché un point sensible. Comment pouvait-il l'assimiler aux membres de sa famille?! Ceux qu'il avait décidé de rayer de sa vie, eux-même qui l'avaient renié de leur côté. « Je suis pur - peut-être encore plus que vous deux réunis! Où suis-je en ce moment? Au ministère à servir le chef de notre gouvernement et non dans les jupons de ma traître de mère! » « Zut! On vient de blesser le fils Weasley. » Ils se foutaient de lui, littéralement. « Tu crois qu'on ne sait pas qui tu es? Ce que tu as fait? On a besoin de preuves c'est tout. » Le sorcier s'était de nouveau rapprocher de son visage, menaçant cette fois. « Quels types de preuves? » S'empressa de répondre le Weasley. « Des preuves. » C'était à lui de juger comment il devrait se rendre utile finalement. Sa loyauté était mise à l'épreuve. Le rouquin resta silencieux pendant plusieurs secondes se demandant ce qui pourrait leur suffire. Il finit par porter son choix sur la dénonciation. Livrer des ennemis du gouvernement semblait le plus judicieux. Mais qui? Bien qu'il ait tiré un trait sur les membres de l'Ordre, il ne se sentait pas prêt à livrer l'un de ses proches. C'est alors qu'il se souvint d'un nom. Celui d'un couple de sorciers qui étaient venus chez lui lorsqu'il était jeune. « Gatling. » Sa mémoire se faisait désirer mais il finit par réussir à retrouver les informations nécessaires à la sauvegarde de son poste. « Curtis et Hannah Gatling. Les deux sont impurs, ils ont participé à une tentative d'assassinat du Lord en 79. Ils résident à Loustry-Ste-Chaspoule. » Servis sur un plateau. Les deux sorciers disparurent du bureau peu de temps après l'avoir ligoté et enfermé avec soin.
Ils finirent par revenir deux heures plus tard, satisfaient.« Information confirmée. Ces deux sang-de-bourbes ne nuiront plus à personne à présent. Tu peux retourner au travail. » Cela lui avait paru si simple que Percy crû être encore sous surveillance de nombreuses semaines durant. Il perdit sa méfiance progressivement et à l'aube de la nouvelle année sa position fut acquise pour de bon. « Qui est là? » demanda la voix d'une jeune fille terrifiée. Percy sursauta en apercevant une ombre se dessiner à l'étage. Son intrusion n'était pas passée inaperçue et le sorcier s'empressa de se dissimuler. « Nox. » murmura-t'il avant de se plaquer contre un mur de pierre. Une lumière s'alluma en haut de l'escalier dévoilant une seconde silhouette, celle d'un enfant cette fois-ci. « Retourne te coucher Ed'. » lui avait ordonné la sorcière qui n'était nulle autre que sa grande sœur. « Curt' a dit que t'avais encore rêvé Nannah. Il a dit aussi que tu devais arrêter de te lever la nuit. » Le rouquin se mordit l'intérieur des joues, il n'avait jamais voulu engendrer des disputes fraternelles au sein de la famille Gatling. Et pourtant, si seulement l'aîné savait que sa sœur avait raison - qu'elle ne lui mentait pas, qu'elle n'était ni folle ni traumatisée mais uniquement vigilante. Le Weasley faisait de son mieux et pourtant c'était comme si à chaque nouvelle visite la sorcière avait affiné ses sens - sentant immédiatement sa présence à chaque fois qu'il passait le seuil de la porte. Il ne pouvait se résoudre à se montrer. Ces gamins étaient orphelins par sa faute et même si la culpabilité avait pris du temps à lui monter à la tête il n'avait pas le droit de nuire une fois de plus à la descendance d'opposants du Magister. Le rouquin s'efforçait pourtant de veiller sur eux, de loin, sans interaction mais à s'assurer que personne ne viendrait leur chercher d'ennuis. « Je suis sûre qu'il y a quelqu'un. » murmura Hannah avant de descendre les marches le plus silencieusement possible. Percy ne pouvait pas risquer de se faire voir une seconde de plus et s'empressa de quitter les lieux, encore hanté par le sort qu'il avait réservé au couple qui lui avait offert son premier jeu d’échec sorcier. ❝ Loyalty is my biggest thing. ❞ Juin 2003 & Poudlard Le sorcier faisait les cent pas dans la cour extérieure de l'école. L'air était chaud et lourd - le calme régnait en ce milieu d'après-midi. Percy s'arrêta un instant entre deux arcades et s'appuya contre le parement de pierre pour observer l'horizon. Tout en relevant les manches de sa chemise il jeta un coup d’œil à sa montre. Cela faisait depuis trente minutes qu'il attendait Penny. Lui qui était impatient de la voir rejoindre officiellement les rangs de la Renaissance du Phénix devenait de plus en plus irritable. Ce recrutement sonnait comme une union pour le rouquin. Il lui avait demandé de le rejoindre, elle avait accepté et la cérémonie pour effectuer le serment inviolable aurait du avoir lieu depuis un quart d'heure déjà. Pourtant il ne désespérait pas, croyant dur comme fer que d'une minute à l'autre elle franchirait le portail - ou bien le pont, la forêt, la fenêtre même. « Elle ne viendra pas. » lui dit-on calmement par dessus son épaule. Le Weasley se retourna brutalement pour faire face à la personne ayant osé insinuer une horreur pareille. Ce n'était pas une traître! Elle ne l'aurait jamais trahi - pas lui. C'était seulement un contre-temps, rien de plus. « Tu as tort. Penny va arriver et t'auras le droit de t'excuser auprès d'elle. » Il bouillonnait intérieurement. C'était la troisième personne qui venait l'informer de la non-venue de la femme qu'il aimait. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien en savoir - eux - de ce que Penelope Clearwater comptait faire? Ils n'étaient pas présent lorsqu'un soir elle avait dit oui et que dés le lendemain ils s'étaient empressés de tout organiser. Était-elle une femme secrète? Tout à fait. Formaient-ils un couple inséparable, toujours collé l'un à l'autre? Assurément que non. Penny avait sa liberté autant que Percy avait la sienne. Oui - la veille, après lui avoir dit les dernières formalités pour son intégration, elle lui avait demandé de rentrer chez elle pour la nuit. Mais est-ce que cela faisait d'elle une traître? Non! Elle lui avait dit qu'elle ne se sentait pas très bien, elle avait le teint pâle d'ailleurs et il avait accepté car il lui faisait entièrement confiance. Cependant la relation que le sorcier et la sorcière avaient construit des années durant semblait ne pas rentrer dans l'équation pour les membres présents au QG. « On n'arrive pas en retard le jour de son recrutement. » Cette fois-ci l'homme était froid et catégorique dans ses propos. Avait-il exclu la possibilité qu'elle ait eu un empêchement? Un imprévu qui l'avait considérablement retardée? Et si au contraire elle était en danger? Peut-être était-elle tombée entre les mains de l'ennemi? Se déplacer seul était de plus en plus dangereux ces derniers temps. Et Percy finit par s'en persuader. Si elle n'était toujours pas au château c'était parce que sa Penny était en danger. « On arrive en retard à son recrutement quand quelque chose nous empêche d'y être à l'heure. » lui cracha-t-il au visage, furieux. « Qu'est-ce qui te dit qu'elle n'est pas retenue contre son gré en ce moment même? Peut-être est-elle en danger? Mais ça tu t'en fous! » Elle lui a dit oui. Oui. Les yeux dans les yeux et sa parole a un poids qu'on le veuille ou non. « On a perdu sa trace tôt ce matin. Elle est partie et c'est pour ça qu'on sait qu'elle ne viendra pas. Le recrutement a été maintenu au cas où nous aurions fait fausse route la concernant mais, à présent... Il n'y a plus d'erreur possible. Ne te sens pas coupable, tu n'y es pour rien Percy. » finit-il son discours en déposant une main compréhensive sur l'épaule du rouquin. Il avait envie de crier, de le frapper, de le balancer du haut des falaises. Il savait pourtant que cela ne la ferait pas revenir. Imaginer ne serait-ce qu'un instant qu'elle l'ait abandonné pour rejoindre l'ennemi lui donnait envie de vomir. Cette possibilité lui semblait si improbable qu'il trouvait plus simple de nier le double-jeu de la femme qu'il aimait. Car même s'il venait de tomber des nu il ne pouvait s'empêcher de continuer d'avoir des sentiments pour elle. Le Weasley la détestait mais il repensait inlassablement à leurs similitudes. Travailleurs, ambitieux, à cheval sur les règles, une vision semblable de ce que aurait du être le monde sorcier. Et dans toute cette liste de points communs, Percy était persuadé jusqu'à peu que la loyauté y figurait. « Qu'est-ce que t'as! Tu veux ma photo! » s'exclama-t'il à travers la grande salle, impactant le calme ambiant du dîner. Les regards le jugeant à toute heure du jour et de la nuit depuis la désertion de Penny le rendait irritable voir violent. Et si quiconque tentait de lui tenir simplement compagnie, Percy le rembarrait de suite - n'ayant que faire si ses intentions furent bonnes ou mauvaises. « Je t'ai connu plus respectable Weasley. » Le sorcier retourna à sa gamelle, maugréant et se sentant nullement concerné par la remarque d'Audrey. Il connaissait sa voix par cœur, ses réflexions douteuses également et c'était bien la seule personne qu'il supportait à ses côtés. Il courba le dos et se décala pour laisser une place à la sorcière sur son banc de fortune. Son comportement l'intriguait même s'il savait au fond de lui qu'elle le faisait exprès. Toujours à devoir trouver un stratagème pour la faire parler. Déjà à vif, Percy sentait son sourire moqueur s'étirer sur ses lèvres. « Vas-y, déballe ce que t'as en tête... » l'incita-t'il après voir repris une bouchée de son repas. « Déjà tu te tenais mieux à table. » Il continua à engloutir ses haricots l'invitant à continuer d'un geste de la main. « Et puis tu prenais le temps de te laver ou même de changer de vêtements. » Soit. C'était pas sa mère et étant plus proche de la trentaine que de la vingtaine même sa génétrice n'aurait eu de poids avec des remontrances de ce genre. Enfin... si Molly avait été en état de le couver comme quand il était plus jeune. Depuis le décès de son père, la fratrie faisait de son mieux pour veiller sur celle qui avait toujours été là pour eux. Malgré tout, cette situation attristait énormément Percy. « T'étonnes pas si t'attires les regards. » A croire qu'il aimait se faire remarquer - lui, le gars qui s'était fait larguer par une disciple ennemie le jour de son recrutement. Il y avait plus glorieux comme réputation. « C'est moi qui les évite okay? » lui fit-il remarquer agacé à l'idée d'être le sorcier pointé du doigt. « Je le sais bien Percy, je voulais juste savoir comment t'allais. » Sa voix était amicale. Elle lui retira des mains sa gamelle vide et s'appuya contre son épaule. Ils restèrent une longue minute l'un conte l'autre, silencieux. A croire qu'Audrey pouvait faire le bilan du niveau de santé mentale de son ami simplement en observant le rythme de sa respiration. « Tu le penses vraiment? Que je me laisse aller? » Le sorcier s'efforçait de ne rien laisser paraître mais l'avis d'Audrey l'importait plus qu'il n'aurait pu l'admettre. « Disons qu'on voit qu'elle t'a blessé. Mais ce n'est pas ta faute, c'était dans sa nature de toute façon... » Son sang ne fit qu'un tour. « T'insinues quoi au juste?! » Il n'y croyait pas, comment osait-elle encore remettre ça sur le tapis? Par Merlin! « Percy... M'oblige pas à le dire, tu le sais très bien. » Le Weasley voulait se boucher les oreilles pour ne pas entendre l'insupportable à propos de Penny. « Dégage! » Pourtant elle ne le prit pas vraiment au mot. Pensait-elle qu'il blaguait? « T'inquiètes, ça ira mieux... » lui murmura-t'elle, posant une main réconfortante dérangeante sur son épaule. « Comment tu peux dire des horreurs pareilles sur Penny, Audrey? » Il se leva d'un coup et lui jeta un regard noir. Ils auraient pu entamer une dispute comme cela leur arrivait depuis quelques jours mais Percy n'était pas d'humeur à entendre une seconde de plus des atrocités sur la femme qu'il aimait bien malgré lui. « Je t'ai connue moins médisante Fletcher. » ❝ Courage is grace under pressure. ❞ Avril 2000 & Maison abandonnée Une première goutte de pluie s'écrasa sur le nez du sorcier à l'abri sous le porche d'une maison de la banlieue de Londres. Le rouquin leva son regard et s'essuya instinctivement. Le ciel s'était assombri considérablement, le vent se levait, aucun doute, l'orage était proche. Fort heureusement pour lui, Percy n'avait pas besoin d'attendre son collègue - qui n'était nul autre que son frère Fred - pour débuter la chasse aux miroirs. Voilà maintenant plusieurs mois que le duo Weasley avait perfectionné l'invention du miroir à double sens et ce dans l'optique de les distribuer parmi les Insurgés. Les rangs grandissaient et la demande se faisait de plus en plus forte pour conserver le contact entre les différents campements. Les deux sorciers avaient alors entrepris une grande semaine de recherche de miroirs pour renflouer leurs stocks. Fred était en retard comme bien souvent ces derniers temps. Percy le savait troublé à l'approche du deuxième anniversaire du décès de George. Il s'efforçait de ne pas aborder le sujet pour ne pas l'attrister plus encore mais veillait à lui répondre lorsque son petit frère se décidait à engager la conversation de lui-même. Ne prêtant attention à l'absence du rouquin, il pénétra dans la bâtisse qu'ils avaient repéré quelques jours plus tôt. Un lieu des plus macabres en vérité, encore jonché de corps sans vie et emplit de débris ayant résultés du duel sorcier. Ces maisons étaient de celles que le Weasley aimait le moins, cependant ils se devaient de récupérer tous types de miroirs - les profils des sorciers étant très différents. De plus, le miroir devait avoir vécu de longues années, puisé à travers sa surface réfléchissante suffisamment d’événements forts pour être de bonne qualité. Percy retint sa respiration et s'occupa directement du miroir brisé ornant l'entrée. Entouré d'un cadre robuste en bois, il fit ce qu'il avait à faire pour récupérer les morceaux les plus intéressants. Il s'attaqua ensuite aux nombreux miroirs présents dans la maison, au dessus de la cheminée, dans les chambres et la salle de bain. Ce n'est finalement qu'après avoir récupéré l'ensemble de ce qui l'intéressait qu'un bruis émergea au rez-de-chaussée. Le sorcier se précipita sur le palier et aperçu son frère titubant et se rattrapant de justesse à des meubles dans l'entrée. « Fred! Qu'est-ce qui t'es arrivé? » s'exclama-t'il inquiet de le découvrir dans un tel état. Percy se demandait tout simplement comment il avait réussi à arriver en un seul morceau en transplanant. Aucune réponse. Il dévala les escaliers, sauta les dernières marches et se planta en face de son frère. Empestant l'alcool, les yeux explosés, Percy resta silencieux. Ce n'était pas la première fois qu'il le voyait dans cet état mais le découvrir saoul une fois de plus l'attristait. Il s'évertuait pourtant à être présent pour lui, à l'éloigner de ses inventions destructrices, à limiter sa consommation en boisson, à veiller sur lui et lui acheter quelques potions pour atténuer les effets néfastes de l'ivresse. « Hey! Mais c'est mon Percy! » S'empressant de récupérer Fred par les épaules pour éviter qu'il ne s'écrase au sol il l'accompagna jusqu'à l'escalier et l'assit sur l'une des premières marches. « Fred faut que t'arrêtes. Tu détruits la santé là... » Un éclat de rire qui s'ensuivit de sanglots mêlés à de la colère. « A quoi bon puisque je suis déjà mort! » « Dis pas de bêtises. George est mort lui et toi t'es en vie! Quel irrespect! » Lui dit-il d'un ton froid et moralisateur. « La ferme! On était qu'un! T'entends? Je te permets pas de... » Il l'interrompit. « De quoi? T'ouvrir les yeux? De te dire à quel point t'es pathétique? Il est mort merde, mon petit frère est mort devant moi, j'ai pas besoin d'en voir un second dans cet état. » « Salaud! Sale traître! » Paralysé, immobile, blessé par des paroles bien trop entendues de la part de Fred. Puis des coups, légers d'abord, résonnants contre sa poitrine par la suite. Les poings de Fred s'écrasant sur le torse du responsable de son malheur. Et pourtant il ne riposta pas, certain au fond de lui de mériter ces coups. « Réagis! Bats-toi! Merde fait quelque chose Percy! » Mais il ne pouvait rien dire, rien faire, sa gorge nouée douloureusement, en proie à des vertiges, perdant peu à peu pied, les yeux humides mais ne voulant pas voler le chagrin de son frère. Décembre 2000 & Lieu Inconnu Crucio! – Son père, défiguré, uniquement reconnaissable par ses cheveux roux et sa robe de sorcier rapiécée. Sa chair rougit par le sang, l'odeur ferrique s'attaquant à ses narines. Un dernier souffle. Mort. Son père, mort. – Sectumsempra! – GRYFFONDOR s'écrit le choixpeau après avoir effleuré la tête d'un Percy rajeuni de dix ans. – Diffindo! – George, étendu sur un drap - raide mort. Son petit frère... Son petit frère merde! – Traître! – La honte, celle d'avoir déçu. La peur, du rejet de sa famille. Prendre son courage et revenir, admettre ses erreurs, prêter allégeance à l'Ordre. – Traître! – Loyauté. Loyal à sa famille.Il ne dira rien. Ils peuvent le torturer, ils peuvent le mener aux limites de la mort. Percy ne dira rien. Un violent coup dans la mâchoire. Il s'écrase lourdement au sol. Des coups de pieds, dans les tibias, dans les côtes, dans le dos. Et puis, un sourire qui s'étire sur les lèvres du rouquin. Le Weasley est à peine conscient, ayant arrêté d'hurler de douleur dés le deuxième sortilège Doloris lancé à son encontre. – Il fera un bon rebut, avec un peu d'entraînement. – Il sourit, il a réussit, il peut enfin perdre conscience en paix. Sa famille sera en sécurité, ils n'auront pas à pâtir de son manque de précautions, de sa capture. Sa tête était mise à prix et il avait suffit d'une négligence pour tomber dans les filets des disciples du Magister. Serein. Brave. Fier aussi. Ils n'apprendraient rien de lui, muet comme une tombe. Digne d'un fils - digne d'un frère.
Il y repense encore et toujours, à ce jour - celui où il aurait pu tout perdre. Il ressent dans sa chair l'acharnement des mangemorts lorsque son regard se perd dans les yeux de sa petite sœur. Il perçoit la violence de leurs gestes, la puissance de leurs sortilèges. Il sait qu'il a eu raison d'avoir eu un peu de courage pour sauver sa famille et son camp. Et pourtant, Percy doute. Voir les Weasley détruits par cette guerre, meurtris. N'aurait-il pas été plus simple de ne pas prendre part aux combats? De fuir? Lors de la désertion de Penny il avait enfin obtenu une réponse. Chaque combat mérite d'être mené avec ses idées. La trahison, la fuite et la lâcheté n'ont jamais mené le monde là où il devrait être. Dans la paix et le respect des autres. Percy est prêt à tout pour offrir un futur meilleur aux prochaines générations et seule la mort pourra l'arrêter. Il se l'est promis étant donné que sa vie n'a plus la moindre valeur comparée à celle de ses proches.
Dernière édition par Percy I. Weasley le Dim 20 Nov 2016 - 18:46, édité 43 fois |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley |
Dernière édition par Mafalda Weasley le Jeu 13 Oct 2016 - 23:52, édité 2 fois |
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4035
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| nfeiognzoignzrioenhtr JE POSE MES FESSES ICI, JE REVIENS ÉDITER APRÈS LE MÉNAGE (et Mafalda : ) |
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HUNTED • running man Percy I. Weasley ‹ disponibilité : Présente
‹ inscription : 13/10/2016
‹ messages : 198
‹ crédits : Shiya
‹ dialogues : #336666
‹ âge : 27 ans (22/08)
‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3270
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
| Mafie, t'es tout aussi légitime que les autres Wesaley :siffle: J'ai littéralement craqué pour ce PV et j'ai hâte qu'on fasse de grandes choses ensemble! Merci pour l'histoire, je fais des rêves utiles parfois et ça rend sympa. :3: Susan, NON NONNNN NONNNNNNN Pas elle! La traître! Vous voyez bien qu'elle est trop gentille avec sa bouille d'ange - j'dis faut la mettre au cachot et la faire parler. C'est un lien du tonner et je suis certaine qu'on va bien s'amuser, hâte, hâte et re-hâte Ron, Je te prépare le clic-clac et de quoi te restaurer convenablement. Bill, BIIIIIIILLLLLLLLLL Tu sais à quel point j'approuve tous tes choix aussi alors vivement que je succombe à un trop plein de RP de ta part. ^^ |
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HERO • we saved the world Rohan Helvar | PERCYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY. vu comme Rohan est proche des Weasley, il nous faudra absolument un lien, j'ai trop hâte de lire ta fiche et de causer de tout ça. bon couraaaaage. |
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HERO • we saved the world Ginevra Weasley | GRAND FRERE oh mais toi en Perce ça me plait tellemeeeent faudra qu'on parle lien et tout et tout bon courage pour ta fiche, le passage sur Penny est déjà tellement perf que ça donne hâte de voir ce que tu prévois pour le reste rebienvenue chez toiii & amuse-toi bien avec ton nouveau bb |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| CE CHOIX DE PVVVVV J'APPROUVE COMPLÈTEMENT OMG C'EST PARFAIT. tu rejoins le club des fous du dc aussi, c'est bien. REBIENVENUE PARMI NOUS, il me tarde d'en lire un peu plus, bon courage pour l'écriture. |
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| | | | | Everything I touch isn't dark enough - Percy I. Weasley | |
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