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sujet; Naiah • what's up doc ? |
| Isaiah & Nannie You told me that I would find a home Within the fragile substance of my soul And I have filled this void with things unreal And all the while my character it steals janvier 2004, derriford hospital, plymouth + Le médecin urgentiste qui s’occupait de Nannie semblait assez agacé alors qu’il utilisait sa petite loupiote pour regarder les pupilles de sa patiente — « Vous êtes tombée sur la tête c’est ça ? » « C’est ça… » Nannie clignaient ses yeux sans arrêt ce qui contribuait à l’agacement du praticien « Mais vous ne ressentez pas de douleur ? Nulle part ? » « Non m’sieur. » Elle lui sourit, mais ça ne suffit pas, il a visiblement autre chose à faire : « Si vous n’avez pas mal vous allez pouvoir sortir. » Mais où était Adele quand on avait besoin d’elle ? Adele, elle, elle s’occupait toujours d’elle quand elle venait la voir, parce qu’elle savait que Nannie ne pouvait pas se fier à ses nerfs. Alors que lui, il savait pas. Mais Nannie ne pouvait pas lui dire. Parce que lui, c’était pas un sorcier et expliquer une analgésie congénitale était une chose, mais lorsque c’était dû à une malédiction vaudou, c’était tout de suite un autre son de cloche. « Vous voulez pas vérifier ? Que tout va bien quand même ? » Elle avait un peu peur d’avoir reçu un choc trop violent et de finir par s’écrouler. Elle ne comprenait pas grand-chose à la médecine, voire rien du tout, mais ce qu’elle savait c’était que si quelque chose avait pété dans sa tête, ça ne serait pas bon pour sa survie. Et Nannie, si elle n’avait pas peur de mourir, ne voulait pas mourir. Elle avait trop de choses à faire, déjà elle devait retrouver Adele, et Bacchus. Elle savait pas où ils étaient, mais ce qu’elle savait c’était qu’ils étaient du mauvais coté quand tout a basculé. Elle était un peu perdue, Nannie, parce que elle n’avait pas eu de soucis — elle n’a jamais eu la Marque, elle avait tué des gens mais les grands patrons avaient réussi à faire croire à tout le monde qu’elle avait retourné sa veste. Alors évidemment, tout se passait bien pour elle. Elle aimait bien des gens chez les… insurgés (on ne pouvait plus les appeler comme ça maintenant) (Nannie n’avait pas trop suivi mais maintenant c’était des héros) (bizarre) (Nannie en avait vu chez eux qui avait tué autant qu’elle) (étrange) mais elle ne voulait pas qu’ils puissent mettre la main sur Adele. Parce qu’ils lui feraient du mal. Et Adele, elle pouvait ressentir la douleur, elle. Et elle avait beaucoup de fierté. Alors, fallait pas qu’on la touche. Et Bacchus aussi. Elle était triste en y pensant. Parce qu’elle voulait les trouver, mais elle savait aussi que quand elle les retrouvera, ils ne seront pas contents. Elle se disait que quand elle reverrait Bacchus, elle se jettera dans ses bras avant qu’il puisse dire quelque chose, et qu’il comprendra. Parce qu’il était pas bête et alors il saurait. Elle ferait pareil avec Adele. Avec ses grands yeux et son sourire, ça marcherait. Alors, elle n’avait pas le droit de mourir. « On n’a pas que ça à faire madame. Vous avez envie de vomir ? » Elle secoue la tête, elle n’avait jamais envie de vomir. Mais alors qu’elle allait nier, elle a comme un éclair de génie : « Si un peu… Et j’ai… mal à la tête ? Vers l’arrière ? » Elle ne sait pas trop comment il faut faire pour simuler parce qu’elle n’a jamais eu besoin de le faire mais elle se dit qu’avoir mal à la tête c’était une bonne solution pour qu’on la garde pour surveiller un peu. Elle simule un haut le cœur. « J’ai la tête qui tourne… » elle se plaint. L’urgentiste la scrute un instant puis lève les yeux au ciel, comme s’il se doutait qu’elle le menait en bateau. Il la laisse assise sur le brancard alors qu’il va parler à un de ses collègues pendant que Nannie regarde ses mains « M’sieur, m’sieur ? » Il se retourne vers elle « Quoi ? » Elle tend sa main en l’air, son annuaire était tordu et commençait à gonfler « Je crois… qu’il est cassé. » « Vous le sentiriez s’il était cas- oh mon dieu ! »
Dix minutes plus tard on avait transporté son brancard dans une salle plus intime, avec seulement un autre patient, dissimulé derrière un rideau. L’urgentiste avait apparemment compris que Nannie avait une forme d’analgésie, ou alors il devait la croire droguée au dernier degré pour ne pas sentir que son annuaire avait l’os à moitié coupé en deux. Quoiqu’il en soit, il prenait le problème au sérieux maintenant. Il l’ausculte de nouveau, et vérifie ses réflexes — pas très bons par la force des choses, et la laisse avec plusieurs recommandations qu’elle ne saisit pas complètement. Elle reste un moment à regarder son doigt qu’on avait fixé avec de la glace alors qu’un jeune homme vient la trouver : « Vous vous appelez ? » « Nehanda » qu’elle lui répond, pas franchement habituée à utiliser son prénom complet mais elle s’était rendue compte qu’elle passait plus inaperçu avec son prénom de naissance qu’avec son surnom. « Lukombo. J’ai rempli des papiers en entrant ici. » L’homme lui sourit en griffonnant quelques petites choses : « On va venir vous chercher pour des radios. Vous allez juste devoir attendre un petit moment. » « Y a pas de problèmes. » répond-elle souriante, en se balançant d’avant d’arrière sur son brancard « Je n’ai pas grand-chose d’autres à faire de toute manière. » Elle était tombée sur la tête parce qu’elle s’était battu avec un gros type, le gros type lui en avait retourné une qui l’avait pas plus ébranlée que ça, et elle avait été à deux doigts de lui planter ses dents dans la gorge mais il l’avait repoussé avec un poil trop de force. Elle s’était retrouvé la tête contre les pavés. Elle n’avait pas eu besoin de longtemps avant de se relever mais le gros type avait mis les bouts sur le moment, comme s’il avait peur qu’elle se soit explosée le crâne sur le bord du trottoir. Alors à part à la rigueur pourchasser le gros type pour lui casser le cou, elle n’avait pas de grands projets. Elle regarde en direction du rideau qui lui cachait l’autre patient : « Hey ? ça va là dedans ? z’attendez depuis longtemps ? » Elle se lève pour faire quelques pas, elle n’avait pas encore eu le droit à la chemise de l’hosto et portait encore ses vêtements civils. « Moi j’me suis cassé un doigt. Il est tout bleu, vous voulez voir ? Vous avez quoi vous ? » Elle se penche pour toucher ses pieds du bout des doigts, histoire de s’étirer « Z’êtes défiguré ? Pour ça qu’il y a le rideau ? » Si elle devait attendre longtemps, autant se trouver un partenaire de blabla n’est-ce pas ? |
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HUNTED • running man Isaiah Davis ‹ inscription : 10/10/2016
‹ messages : 112
‹ crédits : ALASKA (avatar) ; TUMBLR (gifs) ; ASTRA (code) ; ELMORE (lyrics).
‹ dialogues : #004d4d.
‹ âge : soixante
‹ occupation : un Mangemort en fuite, poursuivi pour avoir été à la tête du bureau des Rafleurs.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1954 et 1961.
‹ baguette : est taillée dans du bois de cyprès, recèle un ventricule de dragon en son cœur et ses 31 centimètres sont restés relativement équilibrés, malgré les nombreux bouleversements vécus, à la frontière du flexible et du rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3031
‹ réputation : je suis implacable et carriériste, un nemrod né, je serais capable du meilleur mais surtout du pire pour la sauvegarde de ma famille.
‹ particularité : legilimens.
‹ faits : la mort du Magister a une nouvelle fois changé ma logique ; que je suis en fuite, traînant ma fille Tracey dans mon sillage ; je cherche le moyen de mettre mes enfants à l'abri ; je suis prêt à tout pour les miens, et seulement les miens.
‹ résidence : ici et là. Mon manoir, reculé, loin de la demeure familiale, loin des sorciers, loin des moldus, loin de tout, me permet d'avoir un point de chute inconnu de tous en ces temps troublés.
‹ patronus : inexistant. la Marque des Ténèbres a réduit l'Occamy argenté en de vulgaires volutes de fumée blanche
‹ épouvantard : ma famille emprisonnée et exterminée par le gouvernement (peu importe lequel).
‹ risèd : mon autre reflet, Magnus, et moi-même entourés par les nôtres. En paix.
| nehanda lukomboshadows hanging over this town, dreams gone to waste like broken bottles. what goes up must come back down when karma comes around.janvier 2004 + Plus le temps passe, plus ses barrières mentales faiblissent. En se réveillant, ce matin-là, Davis avait senti que quelque chose n'allait pas, qu'un détail ne collait pas à l'ensemble de la toile. Ce pressentiment, savoir que quelque chose ne tournait pas rond dans la mécanique bien huilée de son crâne, avait pour habitude d'alerter immédiatement ses sens; pourtant, cette fois-ci, aucun avertissement n'avait été assez puissant pour retenir son attention, aucune alarme n'avait retenti assez fort pour l'avertir que ses gestes étaient trop lents et ses mouvements trop imparfaits pour être considérés comme une menace. Un simple rai de lumière suffisait à l'aveugler tout aussi bien que l'astre solaire lui-même, faisait vriller douloureusement l'intérieur de sa tête comme jamais auparavant. La douleur, anormalement forte, était plus lancinante qu'à l'accoutumée, l'empêchait complètement de suivre le fil logique de ses pensées. C'est sans doute pour cette raison qu'il n'avait pas remarqué le seuil inhabituel de tolérance accordé par son système à son affliction: parce que tout lui paraissait aussi décousu que ces dernières semaines. En passant le seuil d'entrée de leur planque actuelle, le visage de Tracey rendu flou par les vagues abrutissantes par lesquelles sévissait sa migraine, Isaiah aurait du se douter que rien, non rien, ne se déroulerait de la façon espérée la veille. « See you later, Therasia. » L'utilisation formelle du nom de baptême de sa fille aurait du le mettre en garde; mais il a préféré partir plutôt que d'admettre qu'il n'avait pas entendu clairement sa réponse. Seul le cliquetis sourd de la porte a résonné en lui comme la pire des catastrophes prophétisée par une seer.
Il reprend connaissance. La sensation, saisissante, le sort de l'inconscience avec la même violence cauchemardesque qu'un songe revêt en se détraquant subitement. Si son rythme cardiaque redouble d'intensité pour aller diffuser plus rapidement la dose nécessaire d'adrénaline, Isaiah s'y reprend à plusieurs reprises avant de parvenir à ouvrir les yeux. La lumière, vive et blanchâtre, dans laquelle il baigne déforme complètement l'environnement qu'il cherche à analyser du regard, lui donne la désagréable impression de tanguer sur le pont d'un navire prêt à faire naufrage. Là où une grande majorité de sorciers se mettrait à paniquer, Davis fait preuve de calme et réagit avec flegme et concentration: il redouble d'ardeur pour employer son attention à faire l'inventaire de ce qu'il sait plutôt que de lister tout ce qu'il ignore. Un par un, il passe en revue les sensations primaires dont il dispose. La vue capte des formes spartiates et brutes, son toucher perçoit une matière revêche le recouvrir complètement et son odorat, sensible, est agressé par une fragrance qu'il ne peut qualifier autrement qu'aseptisée. Toutes ces données condensées viennent chasser les interrogations qu'il avait bien pu nourrir jusqu'à présent: c'est bel et bien dans un hôpital qu'il se trouve et non pas dans l'une de ces geôles spécialement aménagées pour les criminels de guerre dans les sous-sols du Ministère. L'expérience lui assure qu'il ne serait pas mit en joug par une paire de gardes survoltés une fois qu'il aurait retrouvé ses esprits: là où son actuel refuge violente ses cornées, il se souvient que St-Mungo offrait une luminosité plutôt accommodante à ses patients, les sortilèges médicomagiques adaptés aux rythmes d'éveil de ces derniers plutôt qu'au confort du personnel soignant. C'est une bonne chose. Mais si la nouvelle de ne pas être en danger immédiat l'apaise sensiblement, un fait anormal se presse à sa conscience et ravive sa méfiance. Où était est donc passée sa satanée douleur?
De façon abrupte, c'est son ouïe qui lui fait récupérer le fil de la réalité. « [...] aire de toute manière. » Et contre toute attente, le sorcier se demande le plus sérieusement du monde s'il n'avait pas simplement passé la baguette à gauche. Ou pire: s'il n'était pas juste en train de fabuler, de devenir purement et simplement cinglé. « Hey ? ça va là dedans ? z’attendez depuis longtemps ? » Ce serait un tour bien ironique que lui jouerait la Magie si tel cas de figure s'avérait réel parce que, très franchement, Davis n'aurait jamais parié sur un tel coup du hasard. Entendre ce timbre de voix si... particulier (à défaut d'un terme plus approprié) semble plus qu'improbable pour l'ancien directeur du bureau des Rafleurs: c'est mathématiquement impossible. À choisir, il aurait plutôt misé sur sa réussite toute relative à pénétrer sans trop de dommages l'esprit de Lestrange plutôt que de recroiser Nehanda Lukombo de toute sa vie. « Moi j’me suis cassé un doigt, et elle parle, par Morgane, qu'est-ce qu'elle cause! Isaiah, après plus d'une année à ne plus la côtoyer quotidiennement, avait allègrement oublié la capacité qu'avait l'ancienne rafleuse de pouvoir débiter autant de mots en moins d'une minute. Il est tout bleu, vous voulez voir ? Vous avez quoi vous ? » Les yeux plissés, se fiant à la silhouette perçue, Davis comprend que le voile qui lui obstrue la vue n'est pas une gêne inhérente à sa condition physique mais bel et bien la présence d'un rideau de fortune. Mû par une certaine curiosité, il tend la main pour s'emparer de la barrière de tissu avant qu'une gêne ne vienne empêcher son mouvement: l'aiguille d'une perfusion, fichée dans le dos de sa main, lui entrave tout le bras gauche, l'oblige à s'accouder sur son brancard étroit pour enfin atteindre le rideau. « Z’êtes défiguré ? Pour ça qu’il y a le rideau ? — Je constate que la désertion n'a pas brider ta loquacité, Lukombo. » Lorsque, enfin, il vient à bout de l'entrave du rideau de commodités, il ne peut s'empêcher de se figer totalement en la découvrant, tête en bas, le bout des doigts agilement accroché à la pointe de ses pieds. Vaguement, il en vient à se demander comment un sorcier tel que Murdock avait bien pu faire équipe avec Nannie des années durant. Davis se laisse finalement retomber contre son matelas, les points lumineux explosant dans son champ de vision ne lui disant rien qui vaille. Son visage reste pourtant longtemps fermé avant qu'enfin, il ne se décide à prendre la parole pour la questionner. « Où sommes-nous? » Et il se garde bien de lui demander comment elle avait bien pu atterrir ici dans un centre de soins, cette fois, ne s'enquiert pas de son état de santé. Il a une chose bien plus urgente à considérer que le bien-être d'une ancienne traître à son gouvernement qu'on lui avait ordonné de traquer. Nommément: il doit trouver un moyen de retrouver Tracey sans subir de heurts supplémentaires et, surtout, avant qu'elle ne commence à élaborer les pires scénarios possibles à son sujet et ne se mette en danger. |
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| Isaiah & Nannie You told me that I would find a home Within the fragile substance of my soul And I have filled this void with things unreal And all the while my character it steals janvier 2004, derriford hospital, plymouth + Elle entend sa voix, sans problème, mais ne comprend pas tout de suite ce qu’il dit — elle entend le mot désertion et loquacité sans que ça ne soit vraiment traité par son cerveau, sûrement parce qu’elle était tête en bas, c’était toujours plus compliqué de se concentré dans ces cas là. Par contre, y a quelque chose qui la fait tiquer : « Je constate que la désertion n'a pas brider ta loquacité, Lukombo. » Lukombo ? Et même si y en avait pour dire qu’elle était pas bien rapide, dans la seconde qui lui est nécessaire pour se remettre droite elle a le temps d’imaginer quelques petits scénarios. Parce que personne ne l’appelle Lukombo. Sauf : les patrons (les anciens patrons) (et que ceux du niveau deux) (parce que sinon on l’appelait Nannie), les gens à qui elle se présentait par son patronyme complet (donc ici, les médecins, les infirmiers etc.) (on lui avait donné un petit bracelet comme les bébés avec son nom et prénom dessus) (pour pas qu’on la perde) et la dernière solution, c’était quelqu’un qui l’avait entendu dire son nom, quelques minutes plus tôt. Elle avait de façon très calme listé toutes les solutions qui s’offraient à elle, ce qui aurait rendu très fiers ses anciens collègues mais elle n’eut pas le temps de commencer à en éliminer parce qu’elle était complètement redressée et son voisin avait tiré le rideaux. « Oooh ! Chef ! » C’était donc ça, la voix. Elle s’était bien dit que ça lui rappelait quelque chose, mais c’était tout de même incroyable de tomber sur m’sieur Davis dans un hôpital moldu. Autant Nannie traînait dans les hôpitaux, autant c’était pas trop dans le style d’Isaiah, enfin de ce qu’elle avait pu comprendre. Mais elle n’était pas profileuse. Elle se ravance vers lui, avec un sourire avant de s’arrêter en cours de route, à moins d’un mètre de son brancard — désertion, ah oui c’était donc ça… woups. Elle fait un pas en arrière, plus très certaine de ce qu’elle devait faire ou non. Nannie était pas chiante, on lui donnait un ordre, elle allait obéir sans se poser de question. Mais quand elle était en roue libre, elle avait souvent des problèmes d’indécision. On avait toujours tout choisi pour elle, ce qu’elle devait faire, comment elle devait le faire, on l’avait foutu dans un bateau sans lui demander son avis pour la faire atterir dans un pays qu’elle ne connaissait pas, on lui avait dit de courir, elle avait couru jusqu’à ce qu’elle tombe le plus au nord possible (selon elle) et qu’elle se pose en Angleterre. Elle avait cherché pendant des années quelqu’un à qui elle pourrait s’accrocher, quelqu’un qui pourrait lui dire quoi penser et quoi faire. Elle avait trouvé le Magister et ses lieutenants. On lui avait dit de partir chez les rebelles, elle l’avait fait. On lui avait dit d’attendre avant de faire tomber sa couverture, elle avait attendu. Et maintenant ? Maintenant que tout avait été renversé ? Elle faisait quoi ? Elle reculait et restait bouche bée, sans trop savoir comment agir. Davis la prenait pour une traîtresse. Donc il voulait l’arrêter. Sauf que Davis n’était plus chef des râfleurs, il n’y avait plus de râfleurs — donc il ne pouvait rien faire. C’était presqu’à elle de l’arrêter en réalité. Sauf qu’évidemment… c’était pas le style de Nannie. Nannie elle tuait sur place ou elle regardait les autres procéder aux arrestations. Et elle allait pas tuer Davis. C’était compliqué. Et Nannie détestait quand c’était compliqué. Qu’on lui demande quelque chose, au moins, qu’elle sache quoi faire pour commencer ! « Où sommes-nous ? » Elle ne va pas se faire supplier pour répondre, toute satisfaite d’avoir un fil rouge à suivre : « À l’hôpital chef ! Euh m’sieur Davis. À… » Nannie réfléchis un moment avant de retrouver « Plymouth ! Mais le nom de l’hosto je ne sais pas. » Elle se rapproche de lui et touche son avant bras du coté de la perfusion doucement. « Z’êtes fait mal ? » La baguette de Nannie était dans la poche de son pantalon trop large, sa taille permettait toujours à sa propriétaire de la garder dans les immenses poches de ses joggings. Elle n’y pensait même pas, elle ne prenait jamais la peine de sortir sa baguette, elle savait mieux se servir de ses ongles que de son arme. Elle regarde Isaiah, comme si elle cherchait à déterminer si lui avait ou non sa baguette sur lui. Elle baisse un peu la voix, comme pour tenter d’être discrète, alors qu’il n’y avait qu’eux deux dans la pièce : « Vous vous êtes fait récupéré par les moldus, m’sieur ? Vous vous êtes endormi dans la rue ou quelque chose ? » Il avait pas l’air super bien, Nannie avait beaucoup de mal à imaginer mais elle avait déjà vu assez de gens avoir mal sous ses yeux pour savoir le repérer. « Vous êtes malade ? » Elle regarde la perfusion « Faites attention m’sieur, c’est dangereux pour les gens comme vous maintenant. » Elle fait un petit geste de la main qui était sensé représenter les mangemorts et tout le tintouin « J’ai entendu parler de ce qui se passait, et s’ils vous attrapent, vous ils vous louperont pas. » Pas la peine d’être un expert en politique et criminalité pour savoir que l’ancien chef des râfleur se ferait épinglé au mur comme un beau papillon. Puis elle met sa main sur sa bouche, brusquement, comme si elle venait de se souvenir de quelque chose : « C’est m’sieur Isaiah ou m’sieur Magnus ? Vous vous ressemblez trop vous deux. » Principe des jumeaux. |
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