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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3984
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| boris bagshot a lover? maybe. something tender, anyway. but tender like a bruise. Ils lui ont rendu Boris tout cassé, et tout frêle. Il est toujours beau, bien entendu, avec ces grands yeux bleus et ces cheveux qui, même si ils sont trop longs, encadrent son visage pour mieux en tracer les traits; mais tout de même. Il est tout nerveux, tout sale, tout maigre quand ils le sortent enfin de la salle d'audience, dans des vêtements récurés à coup de sortilèges, et il a l'air d'être sur le qui-vive, prêt à s'enfuir en courant, et cette peur qu'elle lit dans ses yeux lui pince le coeur, le torpille à vrai dire, et elle a envie de le prendre dans ses bras mais à la place elle se lève lentement, délibérément, pour lui faire face.
Elle ne l'a pas vu depuis... depuis des semaines, depuis des mois. Il a peur, elle le voit. Il a été blessé et Astoria veut poser ses mains sur sa peau, avaler tous les maux sans prononcer de mots, elle veut le soulager et l'aider, le prendre dans ses bras et l'y serrer jusqu'à ce qu'ils arrêtent tous les deux de trembler; mais elle ne peut que le regarder, en se souvenant de tous ces moments un peu tendres, un peu innocents, passés dans les bras l'un de l'autre à manger des pâtisseries et à refaire le monde, ou alors quand elle était assise à son bureau et lui alangui dans son lit comme un tableau classique, ou alors tous ces moments, ces déjeuners, ces dîners, ces rires et ces soirées et tout le reste, les moments réservés à eux seuls, ceux où il enroulait un bras autour de sa taille et la pressait contre son torse jusqu'à ce que ses pleurs cessent, ou alors les nuits sans sommeil où il la réveillait en s'agitant et qu'elle laissait ses doigts se balader sur son visage pour en détendre les traits.
Et la révélation lâchée dans la salle d'audience les rattrape, les journalistes qui veulent mettre la main sur le premier cliché de lui dans la pièce d'à côté, et lui qui la regarde comme et Astoria qui, pour la première fois depuis des mois, ne sait pas trop ce qu'il ressent en l'observant. Elle ne sait pas quoi dire et à la place, tend le bras: au bout, un sac en papier avec à l'intérieur, des vêtements. Rien de bien onéreux — elle ne peut plus se le permettre de toutes manières —, mais une chemise et une jolie veste et un pantalon propre et des chaussures en cuir qu'il avait un jour, il était une fois, laissé dans son appartement de la Bran Tower. Ils ne se sont pas vus pendant des mois. Père est mort, sa mère est quasi-morte, Daphne a trahi, Alastar l'a aimée et baisée et quittée et tout a été ruiné. Ils ne seront plus ceux qui se sont connus et aimés, supportés et sauvés. Plus les Insurgés de circonstances et plus les emblèmes de la jeunesse dorée de l'Élite corrompue: maintenant, ils ne sont plus qu'Astoria et Boris, et rien d'autre.
“ Boris, je-- ” Elle pensait pouvoir se faire confiance et dire quelque chose d'intelligible... mais non; presqu'aussitôt, sa gorge se noue et elle ne pense même pas aux regards impatients virés sur eux quand les larmes montent. Elle a envie de se réfugier dans ses bras, mais elle ne peut pas lui faire ça, pas après... pas après tout ça, parce qu'elle a peur, peur de ce regard qu'il darde toujours sur elle, comme si il ne voulait pas la voir là. Mon âme, j'ai tant pleuré. “ Est-ce que ça va? ” parvient-elle à difficilement formuler en s'approchant d'un pas, le sac de vêtement toujours au bout de son bras tendu, ses yeux embués de larmes et sa bouche tremblante, hésitante, tout son corps ne cherchant que le sien en sachant désormais — et officiellement — que rien ne sera plus jamais comme avant. |
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| astoria greengrass We’ve broken up and now I regret it I said goodbye when I shouldn’t have said it I even cried but I never meant it And I don’t know why but I can’t forget itAprès l’audience, ça a été un peu désordonné : on ne savait pas trop quoi faire de toi, comme si on avait perdu l’habitude de gracier des détenus. Tu n’avais rien à récupérer dans ta cellule, si ce n’est des bouts d’ongles que tu avais perdus à force de les ronger d’angoisse ou de te faire écraser les doigts agrippés aux barreaux. Les Aurors te lâchent à la porte de la salle d’audience, ne t’accordent même plus un regard. Tu ne présentes plus d’intérêt pour eux, cet après-midi, il y aura d’autres procès, et dans les jours à venir aussi. Tu représentais un danger, tu n’es désormais plus qu’un nuisible. Tant mieux, tu redoutes à présent d’attirer l’attention sur toi. Les journalistes qui étaient autrefois des comparses dont tu savais te jouer sont désormais autant de prédateurs qui te rôdent autour.
Ils n’attendent qu’une chose : tes retrouvailles avec Astoria. Ils espèrent indécemment qu’elle éclate en sanglots, qu’elle se jette dans tes bras comme une épouse éplorée, qu’elle hurle, qu’elle te fiche une claque, qu’elle te crache au visage, qu’elle éructe, parce qu’elle ne comprend pas pourquoi tu lui as menti, pourquoi tu le lui as caché, à elle qui s’était donnée à toi. Ils la veulent indécente, désespérée, désespérante. Ils l’espèrent faible, ingrate et geignarde, ce qu’on attendrait d’une petite poupée de l’Elite tombée. Sauf qu’ils ne savent rien. Ils ignorent tout d’elle.
Toi, tu avais tout su d’elle ; et puis, il y avait eu les Alastar et les Zacharias, et peu à peu, non content de vous réfugier l’un chez l’autre, vous aviez entretenu un peu de mystère, pris un peu de distance, juste pour vous prouver que vous en étiez encore capables. Mais c’est comme si la distance était devenue un gouffre au bord duquel vous vous teniez. En cela, rien d’insurmontable pour deux âmes soeurs comme vous, à ceci près que vous vous tenez à présent chacun d’un côté différent. Comme si cette distance révélait sa véritable nature, sa véritable profondeur. De cachotterie en cachotterie, vous vous étiez éloignés bien plus que ce que vous pensiez. Ils n’attendent que ça, les photographes, que tu te jettes à corps perdu dans le gouffre, juste pour la sentir dans tes bras. Tu as tellement envie de la prendre dans tes bras. Comme si tout ce temps, il avait manqué un morceau de toi, dont tu te faisais difficilement à l’idée qu’il était de retour. How about a kiss for your jailbird sister ? Après tout, c’était toi qui étais parti le premier. Et tu n’étais pas prêt de revenir.
Vous vous tenez l’un en face de l’autre, toi un peu bancal parce que tu es fatigué, que tu as les jambes engourdies d’être resté si longtemps assis, un peu bancal comme penché vers elle, et pourtant incapable de franchir le pas. Elle tend le bras. Tu considères, incrédule, le sac en papier. Vos mains se rencontrent discrètement quand tu le lui récupères, à l’abri des objectifs. « Merci, Tori, je n’en peux plus de ces fripes. » plaisantes-tu en considérant non sans dépit -voire même avec une pointe de dégoût- ta pauvre mise. « Je ne t’embrasse pas, j’empeste le loup-garou. » Ton sourire de façade ne met pas longtemps à se casser la figure, tandis qu’à l’inverse, l’amertume et le chagrin remontent à toutes allures. Je ne t’embrasse pas parce que ça a toujours été assez difficile pour moi. Auparavant j’y arrivais, devant les caméras. (Et pourquoi plus maintenant ?)
Plus maintenant parce qu’elle pleure. Et que tu te crois coupable de son chagrin. Pour la première fois, tu ne la comprends pas. Tu comprends ce que tu veux comprendre : qu’elle pleure parce que tu lui as menti. Oh, si tu savais, si tu savais que tout était pardonné depuis le début. Tu te sens coupable de lui avoir caché ça, de ne pas lui avoir fait confiance. Le premier, tu avais menti, le premier, tu avais douté d’elle.
Elle, elle n’avait jamais douté. De nouveau, tu rives tes yeux sur le sac de vêtements. Même dans la pire des situations, elle avait cru, et avait su que tu allais t’en sortir. Si Astoria était la foi, tu étais la trahison. Tu ne la méritais pas ; c’est ce que tu veux te faire croire, pour rendre la séparation moins difficile. Pourquoi se séparer ? Parce que tu veux pas que tout redevienne comme avant, comme si rien ne s’était passé, alors que tout s’était passé. Pense à elle, aussi. « Je… Je ne sais… » ta tête dodeline un peu dans tous les sens. « Je suis censé aller bien et pourtant… » tu relèves le menton, les yeux au moins aussi embués que les siens, tu te penches un peu pour échapper à l’objectif de l’appareil photo braqué sur vous. « Je n’y arrive p- je ne pensais pas que j’allais- j’ai peur, Astoria. » Peur de ce qu’ils ont dit, peur de ce que tu vas dire, peur de ce que je crois que tu vas dire. J’ai peur de me tromper sur toi sous prétexte de t’avoir trompée. « J’ai tout gâché, Tori. » Les plis du sac craquent à mesure que tu y enfonces les doigts. « Je croyais vouloir te protéger… alors que c’était moi que j’essayais de protéger… de » Mais de qui ? Ça a toujours été vous deux contre le reste du monde. A partir de quel moment n’y a-t-il plus eu que toi qui comptais, toi et ta petite réputation dorée ? « Et toi ? Que s’est-il passé pendant tout ce temps ? Parle-moi de toi que je m’oublie. » |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3984
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| Un petit baiser, pour ton frère qui sort de taule? Et pourtant, impossible de l'embrasser, de le serrer dans ses bras, d'être sûr qu'il est intact, protégé, fort et toujours Boris, juste Boris, son Boris qu'on lui rend tout cassé et défait, timide quand leurs doigts s'effleurent sur le sac en papier, ses yeux bleus évitant les siens. Ça brise un peu le coeur d'Astoria, qu'il l'évite ainsi. Le regard de la jeune femme est avide, insatiable: elle veut tout voir de lui, tous les angles et toutes les failles, elle veut comprendre comment elle va, si il y a quoique soit qu'elle puisse faire... Puis les larmes viennent, et Astoria a l'impression qu'elle de nouveau cette stupide, inconséquente, faible petite sorcière, incapable de maîtriser sa magie et ses sentiments, de réprimer la douleur qui lui déchire le coeur, la faiblesse qui l'agite toute entière, manque de faire flageoler ses jambes jusqu'à décès. Elle a envie de le prendre dans ses bras parce qu'elle a envie de le sentir contre elle autant qu'elle a besoin de se soutenir à lui, à sa silhouette. Elle a besoin de quelqu'un sur qui se reposer. Sa mère est faiblarde, quasi catatonique, Daphne est en prison, Père est mort, Alastar est... lui-même et Boris, Boris se tient juste en face d'elle mais ils pourraient tout aussi bien être des inconnus en cet instant précis. « Merci, Tori, je n’en peux plus de ces fripes. » Il rit un peu et Astoria rit elle aussi, un peu malgré elle, malgré ses yeux embués et l'unique petite larme qui coule, poussée par ses camarades. C'est un vrai sourire, mais un faux rire. « Je ne t’embrasse pas, j’empeste le loup-garou. — Ew, non, ne t'approche pas, ” réplique-t-elle dans un autre petit rire, mais rapidement, les risettes s'effacent et disparaissent.
Il y a une certaine mélancolie qui s'entrelace à l'incompréhension du regard d'Astoria, parce qu'elle n'arrive pas à décrypter ce qui se passe sur le visage et le regard de Boris, elle ne comprend pas qui il est, ce qu'il y a dans sa tête. Elle a envie, besoin de le toucher mais pour la première fois, elle résiste à ses envies et ne le fait pas. Elle se demande combien il s'est forcé, toutes les fois. Ça, elle a l'impression de le lire dans son regard. Le dégoût qu'elle lui inspire, en lieu et place du désir. Le dégoût, l'horreur. Elle l'a trompée, comme ils l'ont tous faits, en lui rappelant qu'elle n'avait pas sa place parmi eux, les Pansy et les Nyssandra... elle l'a trompée, lui a menti, le seul en qui elle avait une entière, irrévocable et féroce confiance. Lui, d'entre tous...! Non. Elle essaie de convaincre que c'est faux. Non, ce n'est pas Boris. Il a une explication. Il le doit. Il lui doit bien ça, non? « Je… Je ne sais… Je suis censé aller bien et pourtant… » Et pourtant, rien ne va. La Guerre est finie et gagnée, pas par leur camp mais ils sont en liberté, Père est mort, le Lord est mort... et ils sont là. Ils ne vont pas bon. Elle pensait, qu'après tout ce temps, ils auraient bien le droit d'un petit peu de joie, de bonheur... juste un peu. « Je n’y arrive p- je ne pensais pas que j’allais- j’ai peur, Astoria. » Et malgré tout ce qu'ils ont traversé... il a peur.
Elle a peur aussi. Elle a peur de ce que ça veut dire, tout ce qui a été dit à son procès. Elle a peur de tout ce qui va se dire. Sur lui, sur elle, sur eux. Sur tout. « J’ai tout gâché, Tori. » Elle détourne aussitôt les yeux, prise de court, sa main se levant enfin pour effacer la larme qui a coulé jusqu'à son menton, avant de vite débarrasser le balcon de ses yeux de leurs semblables. Il a tout gâché. C'est elle qui a tout gâché. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle savait parce que les mots n'ont jamais trouvé formulation dans son esprit. Mais... elle ne pouvait pas mentir en disant qu'elle ne s'était jamais... posé la question, aussi taboue soit-elle, même pour elle qui avait goûté au même genre de fruit interdit. Des Anthea et des Nephtys elle n'avait jamais parlé à Boris; il semblait juste qu'il n'ait pas partagé les Zacharias avec elle. « Je croyais vouloir te protéger… alors que c’était moi que j’essayais de protéger… de — Boris... ” marmonne-t-elle, mal à l'aise. Elle ne sait pas si c'est la présence des vautours d'eux qui l'intimide, ou juste la conversation qu'elle redoute. « Et toi ? Que s’est-il passé pendant tout ce temps ? Parle-moi de toi que je m’oublie. » Elle grimace un peu plus. “ Pas ici, ” dit-elle simplement, jetant un coup d'oeil en coin aux témoins et spectateurs qui s'attardent, aux journalistes avides d'une photo iconique ou d'un baiser, d'une étreinte, n'importe quoi. À la place, décidant qu'elle s'en fiche prodigieusement, Astoria lève la main et la pose sur la mâchoire de Boris. “ Rien d'important, le rassure-t-elle pourtant. Ce qui est important, c'est toi. Tu connais l'histoire des androgynes? ” Toujours leur petite blague, ce discours rassurant et terrifiant désormais. Terrifiant parce qu'ils ne sont plus les mêmes, parce qu'elle ne sait plus trop qui il est ou qui elle est par rapport à lui. Terrifiant parce qu'elle ne sait plus trop si le mythe s'applique encore à eux. Son pouce effleure sa joue piquante, sa main descend sur son cou, puis se pose sur son épaule. “ Elle n'a pas changé, Boris. Elle n'a pas besoin de changer. Ne cherchent-ils pas toujours à être réunis, malgré les années et les difficultés? ” Sa main se détache, et retombe le long de son corps. “ Et regarde-nous. ” |
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| astoria greengrass We’ve broken up and now I regret it I said goodbye when I shouldn’t have said it I even cried but I never meant it And I don’t know why but I can’t forget itEvidemment, l’histoire des androgynes. Toujours, l’histoire des androgynes. Elle voulait dire quoi, à présent, cette histoire ? Elle ne pouvait pas ne plus rien dire. Parce que même si tu t’étais forcé, même si elle s’était doutée et pourtant tue, cette histoire avait voulu dire quelque chose. Parce qu’elle avait été ce qui vous avait fait tenir bon, tenir l’un à l’autre, en revenant de l’enfer rebelle. Parce qu’elle était à l’origine de toute cette illusion, sans doute. Tout était de la faute de cette histoire que tu lui avais racontée pour la première fois. Tout était de ta faute.
« Oui, bien sûr, les androgynes » que tu répètes, comme à bout de souffle, à l’idée que c’était toi qui étais à l’origine du monstre bicéphale que vous aviez formé pendant tout ce temps. C’est comme s’arracher une moitié. Ils avaient dû tant souffrir quand les dieux s’étaient vengés d’eux.
Tu la fais s’asseoir sur le banc devant les portes de la salle d’audience, là où les proches devaient sûrement attendre que les jugements soient rendus, à se ronger les ongles jusqu’au sang. Il t’en manque la moitié, des ongles, à cause des coups de bottes des aurors. Et tu n’as même plus de baguette pour essayer de les faire repousser. De même que tu n’es pas certain que ce qui reste de ta famille aura l’argent ou la compassion nécessaire pour te payer de quoi les soigner. Plutôt mourir que de demander à Astoria de te réparer de nouveau ; à force, c’est elle qui finirait par se briser en mille morceaux.
Vous agissez si lentement qu’on dirait un couple de petits vieux encore trop beaux pour être vrais. On dirait que vous vous mouvez dans une toute autre dimension où personne ne peut vous atteindre, même si vous avez l’air si vulnérables. Vulnérables mais affreusement lents, à portée d’objectif mais si peu intéressants pour les paparazzis qui vont finir par se lasser. Vous vous tenez assis l’un si proche de l’autre, et pourtant, tes jambes restent compressées l’une contre l’autre, là où autrefois, elles se seraient emmêlées à celles d’Astoria, parce qu’il y a fort longtemps, les androgynes ne faisaient qu’un. Et puis les dieux avaient arraché -
« Je nous regarde, Tori » Tu as posé le sac en papier à côté de toi, et les mains sur les cuisses, tu as tourné tes paumes vers le plafond, parce que tu ne supportes pas la vue de tes ongles morts. « Je ne vois que nous, Tori » tes yeux vont et viennent de tes paumes à ses mains ramassées sur elles-mêmes. « parce qu’on a toujours dit qu’il n’y avait que nous qui comptions » Tu tends légèrement l’index vers elle jusqu’à pouvoir tapoter sa phalange. Et tout ça si lentement, qu’il n’y aurait pas eu assez de photos pour couvrir toute la durée de l’action. « Peut-être avons-nous raté quelque chose, Tori » peut-être que tu t’étais résolu à ce triste fait, déprimé au fond de ta cellule, pour te persuader que tu n’étais pas le seul à avoir fauté. « peut-être que ce n’est pas nous, l’androgyne… » ce cauchemar d’idée, maintenant prononcée, pourrait te faire mourir d’effroi. Mais tu as attrapé sa main à temps. « peut-être sommes-nous seulement deux moitiés provenant de deux êtres différents… »
Et c’est seulement après avoir eu l’indécence de prononcer l’indicible que tu te résous à la regarder dans les yeux, à attraper son regard, à t’y accrocher, une fois de plus, tout en ayant énoncé à haute voix ce qui vous avait sûrement empêché de dormir pendant tout ce temps. Et pourtant, vos mains semblent façonnées de telle sorte qu’elles ne pourront se lâcher. Et pourtant, vos yeux semblent s’aimer d’amour tendre et apeuré. Et pourtant, malgré cette nouvelle vie, tu ne te vois pas vivre sans elle. Alors qu’est-ce que tu es en train de faire ? |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
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‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3984
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| Ils se déplacent lentement et Astoria regrette qu'ils ne soient plus en contact parce qu'elle a envie de le toucher, de s'assurer qu'il soit là, avec elle. Qu'il soit proche, plus proche encore. Qu'ils redeviennent un monstre bicéphale, qu'ils redeviennent eux deux, Boris et Astoria, Astoria et Boris. Il lui a tant manqué et... il lui manque. Mais quand il est là il lui manque. Elle aimerait le serrer dans ses bras et le prendre à l'intérieur d'elle et ne plus jamais le laisser s'échapper. Mais elle ne se le permet pas, se laisse conduire et se laisse s'asseoir. Ils sont assis côte à côte et ils gardent sagement leurs membres l'un pour l'autre et ça fait souffrir Astoria, qui a pris l'habitude d'emmêler leurs jambes, de laisser aller son genou contre le sien en toute circonstance, de le toucher, de le sentir. Elle n'ose pas. « Je nous regarde, Tori. » Il a la voix des déclarations tristes et difficiles et Astoria cherche avidement son visage à la recherche d'un indice sur ce qui l'agite. Ils avaient pour l'habitude de tout se dire — ou presque. Elle repense à son procès, son pauvre procès... tout ce qu'il a gardé pour lui pendant des années. À quoi pensait-il quand ils- elle ne veut pas y penser. Pourquoi a-t-elle été égoïste au moins de refuser de voir l'évidence? de refuser d'admettre ce qu'elle savait déjà au fond d'elle? « Je ne vois que nous, Tori. » Il n'y a jamais eu qu'eux. Astoria a l'impression qu'ils ont vécu des milliers de vie. Des milliers de vie où ils se sont trouvés. Des vies où ils étaient similaires, des vies où ils étaient identiques, des vies où ils étaient différents, des vies où ils se déchiraient, des vies où ils se trouvaient trop tard. Mais ils se sont toujours trouvés. Elle ne peut pas imaginer sa vie sans Boris. Pourquoi lui semble-t-il, pourtant, qu'il dit au revoir d'une certaine manière?
« Parce qu’on a toujours dit qu’il n’y avait que nous qui comptions. » Les mains d'Astoria se lèvent comme pour s'emparer des siennes, mais elle abandonne son mouvement à mi-chemin, n'osant pas le toucher, de peur qu'il se brise en mille morceaux. « Peut-être avons-nous raté quelque chose, Tori. » C'est elle qui a loupé quelque chose. Qui a tout loupé. Elle a tout loupé, Scorpius et Boris et Draco et Alastar et tout, elle est bonne à rien. « Peut-être que ce n’est pas nous, l’androgyne… » Elle fronce les sourcils, sans comprendre, alors qu'un coup au coeur la fait hoqueter malgré elle. « Peut-être sommes-nous seulement deux moitiés provenant de deux êtres différents… » Il lève les yeux vers elle. Astoria sent ses propres yeux se remplir de larmes, malgré elle. Elle n'a plus envie qu'il la touche. Le doigt de Boris, toujours à proximité de sa phalange, est repoussé un peu violemment vers lui. Elle ne veut pas qu'il la touche. Il n'a pas le droit de dire ça. Il n'a pas le droit de penser ça parce qu'il le pense, Astoria peut le voir dans son regard. Il n'a pas le droit de lui faire du mal comme ça, pas lui, il n'a pas le droit de l'abandonner, pas lui. “ Je refuse d'y croire, ” hoquète-t-elle, avant que ses mains ne bondissent jusqu'à son visage pour effacer rageusement les larmes, le maquillage restant seulement en place parce qu'il est ensorcelé. “ Quoiqu'il arrive et quoiqu'il en soit, t'es Boris, t'es mon Boris et je m'en fiche du reste, c'est que du bruit de fond, les autres ne sont pas importants. ” Elle plaque le talon de ses paumes sur ses yeux pour être sûre qu'elle ne va pas se remettre à pleurer avant d'affronter son regard de nouveau, la couleur chaude du whisky de son regard se confrontant à l'eau placide de celui de Boris. “ T'as pas le droit de dire ça, ” fait-elle avec agressivité. “ T'as pas le droit parce que si tu dis des choses comme ça, alors à qui pourrais-je faire confiance? ”
- Spoiler:
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