Albertha 'Letha' Shackleboltcoming out of my cage and I've been doing just fine, gotta gotta be down because I want it all.
❝ We're running in circles again ❞rebirth of the phoenix ; Inventé
☇ pseudo complet & surnom ;Albertha Shacklebolt, dite Letha. La jeune femme n'a jamais été particulièrement attachée à sa première appellation, la jugeant parfaitement hideuse (et ça s'défend). Son surnom au sein de la résistance n'est autre que Raven. (Ghastly grim and ancient Raven wandering from the Nightly shore — Tell me what thy lordly name is on the Night’s Plutonian shore!” Quoth the Raven “Nevermore.” ) ☇ naissance ; née le 03 novembre 1976, à Sainte-Mangouste (Londres, UK). ☇ ascendance; de sang-pur, les Shacklebolt étant une famille considérée pour son ouverture sur le monde et ses mariages liant approximativement toutes les nationalités les unes aux autres, renforçant ainsi des alliances supposément oubliées. La mère de Letha étant Française, la sorcière se plaît à imaginer que son sang détient un semblant de rébellion, de révolution, qui la fait avancer depuis son enfance. ☇ métier ; ancienne apothicaire qui filait un coup d'main à droite et à gauche, à présent fugitive. ☇ camp ; la rébellion a remporté la victoire et le peu de bon sens qui lui restait et dont elle n'avait guère abusé jusque la. ☇ réputation ; il fut un temps où elle était appréciée, malgré ses étranges manies et sa fichue habitude de ne pas regarder les gens dans les yeux, il fut un temps où son courage était célébré et reconnu. Aujourd'hui, elle n'est rien de plus qu'une personne s'étant enfoncée trop profondément dans le deuil de sa fille, cherchant à se rendre utile à tout prix, partant à la recherche du moment opportun qui lui donnerait la mort héroïque qu'elle redoute et envie en même temps. Letha Shacklebolt, c'est une sorcière qui ne parvient plus à convaincre, passant allègrement de la léthargie à l'hystérie. Letha, elle est flanquée d'une colère peu commune qui la consume. ☇ état civil ; célibataire, amère. ☇ rang social ;insurgée, puisqu'elle a fini par se faire prendre la main dans le sac, pensant certainement que l'aide qu'elle refilait aux fugitifs allait toujours passer inaperçue. ☇ baguette ; sa baguette est faite en bois d'aubépine, contient une plume de phénix et mesure trente centimètres. Elle est relativement flexible et obéissante, même si elle en vient à être un tantinet capricieuse lorsqu'il est question de sorts de protection. ☇ épouvantard ; il arborerait une poupée tâchée de sang, le jouet préféré d'Alice. Même si la mort de son enfant est en lien avec cette apparition, quelque chose de plus se cache derrière ce bout de tissu, des questions sans réponse, des interrogations sans fin qui n'en peuvent plus de pleuvoir sur sa pauvre tête - vivre dans un monde nouveau et prospère où sa fille n'existerait pas, et où rien n'aurait vraiment de sens, voilà sans doute ce que le monstre représenterait avec ce seul objet. ☇ risèd ; Letha se verrait de retour dans la boutique où elle faisait office, sa fille jouant non loin d'elle. Rattraper le temps perdu, ne jamais plus penser que les bons moments sont à repousser. ☇ patronus ; son patronus prenait la forme d'un griffon il y a de ça quelques années ; elle n'a pas été amenée à en produire de nouveau récemment, mais elle est certaine que ses contours seraient désormais tremblants. ☇ particularités ; aucune. ☇ animaux ; s'occuper d'un animal alors qu'elle n'a pas été fichue de s'occuper proprement de sa fille, excellente idée. ☇ miroir ; son miroir a la forme d'un losange au reflet rouge.
☇ Avis sur la situation actuelle : Elle l'a voulue, elle l'a eue, cette vie faite de rebondissements perpétuels et d'anxiété constante. Dans les bouquins qu'elle lisait et les conversations que Letha entretenait, et qui ont malheureusement forgé cet idéalisme dont elle n'a jamais été capable de se défaire, le bien finissait par l'emporter et les morts étaient peu nombreuses. Pas réellement importantes, juste des individus dans le paysage lointain qui servaient de peinture écarlate aux scènes grossières. Elle en a vu tomber beaucoup plus de camarades qu'elle ne l'imaginait, a été touchée beaucoup plus fortement qu'elle ne l'avait prévu et a commencé à considérer la situation avec réalisme. Un réalisme qui lui manquait affreusement. Letha sait où elle a mis les pieds, elle sait de quel côté de la barrière elle se trouve. Elle se sent vieillir, la guerre l'ayant horrifiée et consternée. Heurtée. Délaissée. Dans tout ça, qu'attend-elle ? Le moment où la victoire sera proclamée, ou l'instant où un sortilège de mort emportera ses braves idéaux – elle essaie vraiment, elle se force à considérer l'avenir avec espoir, pour les années à venir. Sans grand succès. Il faut que ça finisse, il faut que ça se termine vite, pour qu'elle puisse – elle – partir à son tour. Elle vit dans une société qui l'effraie plus qu'elle ne veut bien l'admettre mais vivre dans un monde au sein duquel sa fille, morte et recouverte de terre, n'aurait pas sa place l'effraie d'autant plus.
☇ Infos complémentaires ;socially awkward ; Letha n'est pas et n'a jamais été à l'aise en société. Elle ne parvient pas à soutenir le regard de ses interlocuteurs et on la surprend régulièrement à planter ses prunelles dans le vide lorsqu'elle parle. Qui plus est, on la juge parfois relativement étrange, à partir du moment où elle ouvre la bouche tant il est évident qu'elle préférerait être ailleurs. Son comportement a toutefois fini par se durcir lorsqu'elle est devenue une fugitive au regard du gouvernement, une traîtresse tout juste bonne à donner à bouffer aux chiens, et même si elle n'apprécie toujours pas être entourée, et si son regard sombre continue à se perdre dans l'horizon, Letha parvient plus ou moins à se concentrer sur son nouvel entourage sans forcément ressentir une violente anxiété. •alice ; Sa fille, son enfant, son bébé. Celle qu'elle a été incapable de protéger, persuadée que seuls les mangemorts et autres rafleurs étaient leurs ennemis, oubliant que tout pouvait être l'ennemi de sa gosse de trois ans. Les arbres, les falaises, les rochers, le manque d'eau, de nourriture – l'incapacité d'appeler à l'aide, ses petites jambes sautillant continuellement dans la même direction. Letha n'aurait jamais dû l'embarquer avec elle. Letha aurait dû confier sa fille à ses parents. Letha aurait dû – réfléchir, analyser la situation. Être une mère responsable. La surveiller. Ne pas la laisser s'échapper du camp d'insurgés où elles étaient. Ne jamais la laisser partir. Plus jamais. Le souvenir d'Alice l'emplit d'une amertume sans précédent, d'une culpabilité qui la ronge et d'une douleur telle qu'elle en devient physique. La mort de sa fille, elle l'a sur la conscience et elle ne cherche pas à s'en débattre. •death & violence ; Letha a toujours été prête à user de sa baguette, ou de ses poings selon les circonstances. A ses yeux, ses actes relevaient d'une intrépidité dont elle était fière. Mais l'audacieuse qu'elle était hier n'est plus qu'une pauvre bête blessée aujourd'hui ; et, lorsqu'ils souffrent, les animaux attaquent, ils mordent, ils déchirent les chairs. Lorsque sa fille est morte, elle a senti naître en elle une violence qui lui était jusqu'alors inconnue ; des actes qu'elle était incapable de contrôler, des crises que les pauvres cons qualifiaient d'hystérie. Une définition qu'elle a fini par suivre et assimiler, sans savoir que ce n'était qu'une violence refoulée qui avait resurgi, la rendant irresponsable et imprévisible. Elle a fini par vivre avec les aléas que produisait cet excès d'impétuosité, consciente de ce qu'elle provoquait, incapable pour autant de s'arrêter. •death & dust ; A côté des crises de violence, il y a celles qui paraissent moins courantes mais tout aussi étranges et difficiles à vivre. Parfois, Letha paraît léthargique. Ses yeux grands ouverts dirigés vers le néant, son immobilité, ses lèvres closes, brutalement frappée par une fatigue dont elle ignore l'origine. Elle navigue continuellement entre ces deux extrêmes, ne sachant jamais vers quel côté son cœur finira par pencher à la fin de la journée. C'est fatiguant, et ça la tue à petit feu. •revolution ; Changer le monde, le modifier de manière perceptible. Letha a rêvé d'une révolution depuis sa plus tendre enfance, et elle aurait voulu en savourer certaines plus que d'autres. Elle brandit un étendard qu'elle a protégé en prévision de ce moment ; elle se pose en tant que défenseur de droits, elle fait barrière et hurle à s'en faire mal. La sorcière est également persuadée qu'une révolution ne peut être achevée qu'avec une certaine dose de violence qui alimente les cœurs et les esprits, et pousse à de grands achèvements. •anger ; Letha est en colère. Elle l'est aujourd'hui, elle l'a toujours été et ce, contre tout le monde. Elle ne sait toutefois toutefois pas d'où elle tient cette fureur latente, mais elle a conscience que celle-ci lui a permis de franchir énormément d'obstacles tout au long de sa vie et que celle-ci a le mérite de la tenir en vie à présent. Letha accueille ce sentiment destructeur comme on accueillerait avec bienveillance un vieil ami à sa table, de peur que celui-ci ne s'en aille définitivement. •idealism ;Son idéalisme découle des belles paroles de son père, de ces bouquins dans lesquels elle plongeait, des conversations entre ses oncles et tantes. Enfant, ses oreilles ont été massacrées par des discours qui faisaient chaud au cœur et qui enjolivaient une vie qu'elle jugeait relativement morne. Elle a un idéal ; elle est prête à tout pour l'obtenir. Mais comme tous les idéalistes, Letha n'est jamais satisfaite de ce qu'elle a. Comme tous les idéalistes, elle est malheureuse lorsque ses désirs ne sont pas accomplis. •suicide ; La mort. Elle y songe de plus en plus. Si Letha parvient à terminer cette guerre en vie, alors peut-être qu'elle serait prête à franchir le cap, passer une ligne qu'elle a toujours dénigrée. Mais elle est effrayée ; tellement effrayée de retourner dans le monde qu'elle a toujours connu sans sa fille, tellement apeurée de ressentir de nouveau ce vide que la guerre parvient tout juste à combler. Elle voudrait mourir en combattant. Elle voudrait partir avec la baguette à la main. Elle voudrait – tant de choses. •the help ; Se rendre utile, telle est la vocation d'Albertha Shacklebolt. Elle déteste se sentir de côté, ou de voir ses capacités dénigrées ou peu exploitées. Elle veut aider, sauver la mise d'un tiers. Mais avec ses sautes d'humeur aussi fréquentes que peu avantageuses, elle est de moins en moins convaincante – elle attire à présent plus de compassion qu'elle n'en accorde, et les missions importantes se font rares sous ses phalanges. •fears ; Peur de voir le soleil se lever, de vivre le restant de ses jours sans Alice, d'affronter le regard de ceux qui ont aimé sa fille, de se débarrasser de ses jouets, d'être une adulte, d'accepter ses responsabilités, d'être un monstre, d'exister sans but, de pleurer, d'être une incapable, de ne pas retrouver Alice à sa mort, d'être dépossédée de la moindre espérance, d'être seule.
this is your heart, can you feel it ?
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi penthésilée / ophée. J'ai 23 ans (sur ma vie ptn, je veux pas grandir ), je viens de Cambridge UK, dearie (en vrai, je viens du sud-ouest de la France, là où on bouffe un max de canard et de noix, et je ne trompe personne avec mon accent de merde ) et j'ai connu le forum via un gros trou de balle volant bien poilu, meh (draco, c'est pour toi). Si tout va bien vous me verrez connectée 4 jours sur 7. Un dernier mot ? aon, ça me fait plaisir d'être sur exci again ; et faut que je finisse de lire toutes vos merveilleuses annexes parce que j'ai du retard et je n'ai pas encore tout terminé mais voilà, exci, c'est toujours super bandant et je me sens toute chose face à votre beauté.
Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Letha Shacklebolt le Jeu 1 Déc 2016 - 23:08, édité 12 fois
hold me fastdon't hold a glass over the flame, don't let your heart grow cold
❝ An ordinary young woman of modest ability and little imagination. But wrap her up like this, anoint her with oil, and hey, presto, what do you have ? A goddess. ❞1998 & London SHACKLEBOLT'S MANOR
« Et le père ? » well, he's no one really, just a dick and some balls. Forcément. Letha haussa les épaules sous le regard bienveillant de son père, courroucé de sa mère. Elle observa son ventre étrangement arrondi qui l'empêchait d'aller porter secours aux gens qu'elle aimait – qui retenait chacun de ses gestes, de prendre une position officielle. Sans l'enfant qu'elle attendait, elle aurait suivi le tourbillon qu'entraînait sa jeunesse, ce besoin de révolution, cette envie terrible d'en découdre. Elle allait être mère, et son bébé à venir la poussait à prendre de nouvelles décisions. Depuis sa sortie de Poudlard, elle n'avait jamais été qu'une moitié d'adulte, quelqu'un qui avait un boulot correct mais qui agissait comme la dernière des idiotes pour – pour quoi, au juste ? Elle n'avait vraiment apprécié la présence des autres, alors elle ne recherchait certainement pas leur jugement, sacré Graal après lequel beaucoup d'autres courraient. Elle voulait se sentir, vivante. Solitaire mais courageuse, brave ; une image idyllique à laquelle se raccrocher pour faire dire à ceux qui lui ressemblait qu'il n'y avait aucun problème à être seul parfois, à préférer la compagnie du vide plutôt qu'à celle d'autrui. Elle voulait être un héros qui combattait les dragons, pourfendait les oppresseurs et toutes ces choses dont elle était imprégnée jusqu'aux os. Elle voulait être quelqu'un – sans s'presser, vu l'état des choses. Sortant de ses songes, elle considéra ses parents avant de porter son attention sur le mur, comme s'il avait été celui à qui sa réponse était réellement adressée. « Hors de propos, j'ai aucun intérêt à parler de lui. » « Oh, et bien j'insiste ! Veut-il se marier ? Fonder une famille ? » demanda Leopoldine. Letha se tourna vers son père, Hemet, et grinça des dents. « Elle a entendu parler des coups d'un soir, ou comment ça s'passe ? » Hemet se cacha le visage derrière ses mains, tandis que Leopoldine explosa dans sa langue maternelle. La pièce fut aussitôt envahie d'insultes qu'Hemet ne comprenait pas, mais qu'Albertha parvenait très bien à déceler. Du Français, elle connaissait ce que sa mère avait bien voulu lui apprendre – mais elle n'était pas sotte, elle savait que Léopoldine ne lui chantait pas de louanges. « Oh, mais ça suffit, par Merlin, stop ! » s'emporta Letha en se redressant sur sa chaise « Arrête un peu de gueuler comme ça, tu vas rameuter tout l'quartier ! » « Et y a de quoi, où est-ce que tu as appris à parler comme ça ? » Letha garda un silence prudent. Elle était allée dans un pub, dans le Londres moldu, quelques années auparavant. Elle avait entendu les gens, les sans-magie, parler ; et ça avait une révélation. Elle n'avait pas à être polie. Elle n'avait pas non plus à être toujours courtoise. Elle avait vécu cette révélation comme une libération dont elle se délectait encore.
Albertha tenait sur son piédestal avec la certitude que ses parents ne la renieraient pas et n'ignoreraient rien. Le silence désiré sembla s’appesantir et s'épaissir progressivement, chacun risquant de poser l'pied sur une mine s'il le brisait. « Tu veux garder l'enfant ? » « Oui. » « et tu n'es pas décidée à parler du père ? » « non. » son père hocha la tête, ravalant tout ce qui avait pu traverser son esprit depuis que la conversation s'était imposée à eux. Letha s'enfermait dans une logique qui lui était propre ; seule contre tous, alors qu'aucune attaque ne s'était encore produite. Sa solitude était étrange, car elle semblait instable. A Poudlard, Albertha n'était finalement rien d'autre qu'une élève comme les autres, aux grands rêves et aux petites déceptions. Et les années avaient passé – elle avait commencé à brandir son nom comme on brandit un bouclier, proclamant que la famille Shacklebolt était celle dont on ne prêtait guère attention alors qu'elle aurait dû être au centre de toutes les conversations. Cela commençait par son cousin, Kingsley, un homme qui aurait facilement prendre une place d'oncle ou de mentor dans sa vie. Un sorcier flanqué de valeurs qu'elle adulait. Et sous ses yeux, le monde changea du tout au tout ; la mort emportait les plus braves et laissait la société à l'appel de la violence. Au moment où elle avait voulu rejoindre la rébellion qui se formait dans les ténèbres de l'Angleterre, elle était tombée enceinte. Les besoins de l'enfant avant les siens, c'était ce qu'elle s'était dit. La protection du gamin, le mettre en sécurité, ne jamais le lâcher d'une seule semelle. Ses idéaux héroïques étaient repoussés à un autre temps, et cela ne la dérangeait guère. Néanmoins, ce changement la poussait à agir comme une adulte, elle qui n'avait jamais été rien d'autre qu'une enfant trop impulsive. Big step, sister, big one. Elle n'était pas prête, mais qui l'était réellement ? Elle était seule, théoriquement, ses parents ne seraient pas là éternellement. Letha repoussait d'une main le flot de questions qui menaçait de l'assaillir ; mais sa force ne serait pas non plus éternelle. Il lui faudrait réfléchir, se poser. Un jour, sans doute.
« Tu ne rends pas la vie de ta mère facile. » remarqua Hemet après la désertion d'une Léopoldine hystérique dans ses quartiers. Le calme s'était rapidement réinstallé entre les deux protagonistes restants et cela n'était guère étonnant ; Letha avait toujours préféré la présence de son père à celle, plus étouffante, de sa génitrice. Hemet était de ceux qui respectaient tout autant le silence que les bavardages intempestifs, ceux qui suivaient la cadence sans rechigner, conscients de la différence qui éloignaient autant que rapprochaient les individus. Curieusement, c'était également auprès de lui que Letha avait appris et assimilé la notion de féminisme ; Albertha était consciente qu'elle avait le choix, et que personne – et surtout pas son père – ne la retiendrait dans ce qu'elle désirait faire. Face à lui pourtant, aujourd'hui, elle se sentait comme une petite fille qui avait fauté ; une faute qui ne serait pas capable d'être pardonnée puisqu'elle était indélébile et gravée dans sa chair, s'imprégnant de son sang et se gargarisant avec sa magie. Une erreur malheureuse que l'on dédiait à une jeunesse trop vite ravalée, Hemet n'en avait cependant cure. Il était fier. Elle pouvait le lire dans ses yeux et ce sourire tendre qui fendait ce visage qu'elle aimait tant – elle espérait que l'amour qu'elle portait à son père n'aurait d'égal que celui qu'elle dédierait à son enfant. « Le père est de sang-mêlé » annonça Albertha en crispant ses phalanges autour de ses genoux, les contractant à s'en faire mal. « et je n'ai vraiment pas la moindre envie de le lui dire, elle me tomberait dessus comme la misère sur le monde. Je sais à quel point ça lui tient à coeur, toutes ces conneries de- tu vois. » elle transmettait à son père un secret qu'elle ne divulguerait jamais – elle lui donnait l'occasion de consolider cette confiance respective qui s'était forgée et qui n'avait jamais chancelé. Sans un mot, il parut accepter cette idée. Pas un des traits de son visage ne frémit.
❝ the help ❞1999 & DIAGON ALLEY
Il y avait Alice d'un côté, et tout ce qu'elle ne parvenait pas à réprimer de l'autre. Ce besoin brutal, viscéral même, d'aider, de participer à cette guerre. Ça s'infiltrait dans son esprit, ses veines, et ça ne voulait pas la lâcher. Albertha était une Shacklebolt, elle n'était pas une lâche ou de ceux que l'on mettait volontiers, et officiellement, de côté. Elle n'était pas spectatrice, elle se refusait même à envisager cette curieuse équation dans sa vie. Pendant qu'Alice passait le plus clair de son temps avec sa nanny (qui n'était autre que sa grand-mère), Letha s'infiltrait peu à peu dans ce monde qu'elle avait toujours voulu intégrer. Elle faisait enfin ce qu'elle avait envie de faire – sous l'oeil non-avisé du propriétaire de la boutique où, en tant qu'apothicaire, elle servait client sur client, préparait potion sur potion, et glissait une ou deux fioles chaque jour dans un sac. Elle prétendait travailler énormément – en tant que mère célibataire, you understand, right ? – et frôlait du bout des doigts un autre monde. Plus lugubre, plus incertain. Étrangement, même si aider les insurgés, notamment avec des potions de soin, polynectars et autres breuvages dans lesquels il ne valait mieux pas fourrer son nez, lui avait fait ouvrir les yeux sur leur condition qui était loin d'être idyllique, et l'avait ramenée sur terre à l'instant où elle avait posé les yeux sur une pauvre créature malmenée par des rafleurs, il y avait toujours cette petite part d'elle qui refusait de s'arrêter. Pour le bien de sa fille, le sien éventuellement ; mais non, elle en était incapable. Comment pourrait-elle dormir la nuit ? Fermer les yeux et se reposer, sans penser à toutes les sorciers en fuite, ou morts, maltraités – ça lui était impossible. Elle en était obsédée, allant jusqu'à dénigrer la première année de vie de sa fille pour se pencher toujours un peu plus sur le travail à fournir.
Des années plus tard, elle s'en souviendrait. Elle se souviendrait du temps manqué, des secondes trop rapidement égrenées ; de son Alice dont la vie ne tenait finalement qu'à un fil. L'amertume. Ce goût écœurant dans sa bouche. Tout prendrait un sens différent, un relief auquel elle avait préféré ne jamais s'attendre ; de tous ces visages, de toute cette masse de sorciers qu'elle avait pu aider, elle n'en retiendrait aucun. Aucun trait ne retiendrait son attention, pas le moindre. Brutale révélation, qui lui donnait un coup dans l'ventre et la laissait gémissante. A ses yeux, elles étaient toutes les deux immortelles. Alice ne pouvait pas mourir. Elle était trop jeune et Letha en était persuadée, elle saurait la protéger si quelque chose venait à se passer. Son existence avait été faite de mensonges éhontés qu'elle avait pris plaisir à se raconter et à croire, de chimères qui n'avaient pas de fin. Ce tourbillon l'avait embarquée, ce désir poignant de reconnaissance l'avait emporté sur l'adulte qu'elle était supposée devenir en donnant la vie. Rien n'était pourtant automatique, et les cons restaient cons, alors que les intellectuels ne faisaient qu'amplifier leur raisonnement. Où avait-elle disparu toutes ces longues nuits, au lieu de s'occuper de sa fille ? Où était-elle passée ? Elle ne s'en souviendrait sans doute jamais et, peu à peu, l'image d'Alice s'éloignerait. Letha ne le savait pas, elle n'était même pas à deux doigts de l'imaginer.
Dernière édition par Letha Shacklebolt le Mer 30 Nov 2016 - 23:13, édité 18 fois
i'll believe in grace and choicemy ears hear the call of my unborn sons
❝ give me liberty or give me death ❞2000 & Herpo Creek rowle's manor
L'heure convenue n'allait pas tarder à retentir, et le village sorcier qu'était Herpo Creek lui signifiait clairement qu'elle n'était pas la bienvenue. Letha longeait les murs, Alice dans les bras. Elle lui avait dit d'être silencieuse, qu'elles jouaient à un jeu. La gosse avait ri, applaudi et avait gracieusement coopéré. Good girl, lâcha Letha, la bouche pressée contre l'oreille de sa descendance. Le jeu auquel elles jouaient était différent de ce dont elles avaient l'habitude ; on lui avait dit, on l'avait informée qu'elle était dans le collimateur de la police magique, qu'on avait remarqué des allers et venus suspects – qu'elle allait certainement être séparée de sa fille. Et cela avait simplement servi à mettre le feu aux poudres. Elle abattit son poing serré sur le battant boisé qui la séparait de son espoir du moment, celui auquel elle se raccrochait avec l'énergie du désespoir, malgré le sourire éternel qui était destiné à sa fille. Elle ne se permettait jamais de se laisser aller à la panique en présence d'Alice ; cette dernière n'était susceptible que de déceler la force et le courage de sa mère, ses aptitudes et ses qualités. Rien de plus n'avait de place dans ce que Letha voulait faire paraître. Lorsque la porte s'ouvrit, son sourire se fit plus grand. Keep smiling, you idiot. Louise Rowle la considéra de haut en bas, surprise de la voir sur le pas de son domicile mais fut suffisamment observatrice pour ne pas prononcer la moindre exclamation ; le sac de voyage que Letha trimbalait était un bon indice pour lui signifier ce qui se déroulait au moment où elles s'adresseraient la parole. Louise jeta un oeil à l'heure qu'affichait la pendule, comprit immédiatement ce qui se tramait. Des mois auparavant, elles avaient établi une règle ; Letha pouvait rappliquer chez son amie à quinze, dix-huit ou vingt heures sans se faire pincer par la mère de cette dernière. Sans tomber nez-à-nez avec un indésirable.
Louise esquissa un pas en arrière, laissant ses invitées prendre place au sein du manoir, se dépêchant de les mener jusqu'à sa chambre, là où sa mère ne pourrait pas les trouver. Letha posa sa fille sur le sol dès qu'elle franchit le pas de la porte, lui signifiant que le jeu était terminé – pour le moment – et qu'elle pouvait aller piocher dans l'un des nombreux livres que Louise avait en réserve dans sa petite bibliothèque personnelle. La gamine, du haut de ses deux ans, s'exécuta sans protester, se dandinant jusqu'à l'endroit désigné. « Il faut que tu nous aides, Lou » souffla-t-elle, la voix presque brisée par l'inquiétude « Je suis..en très mauvaise posture et je dois partir rapidement. » « Toutes les deux ? » demanda son amie en désignant Alice d'un mouvement de menton. Letha acquiesça et s'expliqua « Je peux pas la laisser derrière moi, pas elle, surtout pas elle. » Elle voyait que Louise réfléchissait – et elle espérait qu'elle ne recherchait pas le nom de toutes les personnes qui auraient pu accueillir la môme de Albertha Shacklebolt, la traîtresse. Et si c'était ce qu'elle faisait, si c'était ce à quoi elle songeait, peut-être n'était-elle pas finalement l'aide que Letha recherchait. C'était avec ou sans sa fille. Il était question d'Alice, il avait toujours été question d'Alice. « Evidemment, je vais t'aider mais- » Louise déglutit, Letha attendit. « sois prudente surtout, c'est pas la joie dehors, et je pense pas que la vie te sera facile avec Alice. » Il n'y avait aucune insulte là-dessous, juste une constatation qui se voulait impliquée et Albertha lui en fut reconnaissante. Louise allait les aider et, pour la première fois depuis des mois, Letha se sentit protégée. Elle avait besoin d'ça parfois, de se cacher derrière quelqu'un susceptible de défier le monde pour elle, elle qui faisait de même pour Alice. Mais elle était grande maintenant – adulte, qu'on crachait – et n'avait plus les mêmes privilèges candides qu'on prêtait si facilement aux gamins. Louise la sauvait d'un avenir périlleux, l’attrapait comme l'aurait fait un parent et la planquait envers et contre tout, c'était déjà ça. Et c'était beaucoup à ses yeux. Avant d'partir, elle lui avait dit que tout irait bien - qu'Alice allait s'en sortir, qu'elle était courageuse et qu'elle n'aurait pas peur. Moins d'un an plus tard, Letha envoya une lettre à Louise pour annoncer le décès de sa fille.
❝ read my mind before you go ❞2001 & somewhere in england
Le petit corps d'Alice était disloqué, à l'instar de celui d'une poupée avec laquelle on aurait trop joué. Tremblante, Letha releva la tête et aperçut une sorte de falaise, à quelques mètres au-dessus de leurs crânes. La grande question persistait ; morte à cause de la faim, soif, ou d'une chute ? C'était ridicule, mais ça n'voulait pas sortir de son esprit. Elle était obsédée par une réponse que personne ne voudrait jamais lui donner, à elle, la mère indigne, la mère qui avait laissé sa gosse s'échapper sous sa surveillance. Morte. Le pronostic aurait pu être fait par un enfant tant il semblait évident ; tant Letha avait du mal à s'en défaire malgré tous ses efforts. Son estomac se souleva. Elle couvrit sa bouche du revers de l'une de ses mains, ses yeux exorbités rivés sur le corps sans vie d'Alice. Trois ans. « Non, n- » souffla-t-elle, à la recherche d'une bonne âme qui voudrait donner un minimum d'attention à ses paroles incohérentes. Mais partout, elle ne rencontrait qu'une foutue compassion. Des regards qui s'attendrissaient et des mains qui cherchaient à l'éloigner de son enfant. « N-non, vous comprenez p-pas, elle a t-trois ans, c'est- » elle ne pouvait pas exister dans un monde où Alice ne vivait pas. Elle refusait d'y croire, elle refusait de la voir telle qu'elle était. « Non, j'ai dit NON » beugla-t-elle alors, se débattant afin de se dégager de cette emprise que les autres insurgés cherchaient à lui inculquer. De sa démarche vacillante, elle se dirigea vers Alice, se pencha afin de l'admirer. Elle semblait endormie. Peut-être l'était-elle finalement ? « c'est trop jeune pour mourir. » Le poignard traversa son cœur. Prononcer le mot tabou la faisait débarrasser de ce doute qui persistait. Elle n'était pas endormie, elle était partie et plus jamais elle ne se réveillerait. La douleur l'envahit, c'en était devenu physique. Tout ce qu'elle avait, elle l'aurait donné afin de la retrouver ; sa fille qui ne deviendrait jamais adolescente. Pourquoi, pourquoi, pourquoi - Alice était supposée devenir quelqu'un, Letha se battait pour lui offrir un avenir radieux. N'était-ce pas tout ce qu'ils faisaient, les uns et les autres ? Se lever, brandir un foutu étendard, pour donner à leurs enfants quelque chose qui s'accordait avec leurs valeurs ? Mais c'était désormais d'une descendance dont elle était dépourvue. Cette vérité la frappa comme une gifle. Les yeux embués de larmes, frémissante d'une indignation nouvelle, elle tomba à genoux, les phalanges à quelques centimètres de la peau froide d'Alice. Elle n'osait pas la toucher et troubler son repos. Une main se posa sur son épaule. Elle se dégagea. « Me touche pas, salaud. » Elle les entendait parler derrière son dos, elle les entendait s'attarder sur son pauvre, pauvre, sort. Une sorte d'hululement désespéré passa ses lèvres entrouvertes.
Sans s'en rendre compte, ses gestes étant menés par un automatisme indépendant de sa volonté, agissant comme s'il était question d'un rêve, elle posa sa main sur une pierre, se tourna et la lança, atteignant un pauvre énergumène au front. « c'est votre faute, bande de sales enc- » sa phrase se termina dans un concert de jurons ; des insultes dont elle ne connaissait même pas la provenance. Où avait-elle appris ce genre de vocabulaire ? Letha se sentait poussée à l'apogée de la souffrance, là dont les gens ne reviennent jamais. Il lui était beaucoup plus facile de blâmer les autres que de regarder la vérité en face ; c'était sa fille, elle aurait du la protéger. La nature était visiblement un fléau qu'elle n'avait pas considéré à sa juste valeur. Furieuse, elle se courba, à la recherche d'une nouvelle pierre et n'en trouvant point qui pouvait faire mal, elle posa ses doigts sur sa baguette – elle fut rapidement arrêtée par une petite troupe qui l'empêchait d'aller plus loin. Mais elle savait – elle sentait que tout ce qu'elle pouvait faire serait pardonné. Qu'on lui donnerait maintenant l'pardon sans la moindre confession. Letha était devenue la femme à plaindre, et Alice était morte. Quelle place lui restait-il ? Elle eut l'impression de perdre la raison. A certains moments, elle était immobile, allongée, inerte, incapable de produire le moindre mouvement. Et à d'autres – elle explosait, se battait, cherchait les rixes, défiait. Esclave de ses émotions qui déferlaient, alors que Letha avait toujours cherché à les contrôler en présence d'Alice. Alice, son Alice, qui n'en avait plus rien à faire de savoir si sa mère était suffisamment brave pour traverser un océan de lave, sautant d'un chaise à l'autre, afin de retrouver sa poupée perdue. Elle se demandait ce que sa fille avait pensé avant la fin ; Letha imaginait non sans mal sa souffrance, sa peur, son inquiétude parce que maman n'était pas encore apparue pour la sauver. La sauver, ah, balivernes. La sorcière n'y était pas parvenue et elle s'en mordait désormais les doigts jusqu'au sang, soumise à tout ce qu'elle avait été obligée d'imaginer. De voir. Elle se souvenait de son corps, de ce petit corps fragile qui ne grandirait jamais ; et ça la mettait dans une rage folle, ça lui donnait envie de tout ravager sur son passage, de détruire pour le grand bien. Son plus grand bien.
Mais Alice, elle était morte. Alice, elle n'était plus là. Alors, quelle putain d'importance pouvait-elle encore donner à tout c'merdier ?
❝ cut you down ❞2003 & Hogwarts
Elle n'était pas convaincante. Elle disait qu'elle voulait aider – être une putain d'héroïne, c'était tout ce qu'elle désirait – mais elle n'était pas convaincante. On lui demandait si ça allait bien, on lui soufflait qu'elle pouvait prendre son temps, on lui signifiait que c'était normal de souffrir, qu'il n'y avait aucune honte à pleurer. Qu'elle pouvait chialer sur une épaule ou deux, si elle le souhaitait. Ils n'en avaient rien à faire, tous. Letha se perdait en explications hasardeuses où elle affirmait qu'elle était en état de partir en mission. Je veux aider ; où tout en elle criait son envie d'en finir. Des inquiétudes des uns jusqu'aux regards en coin des autres, elle n'en avait cure. Son esprit et son corps étaient focalisés sur Alice ; la perte d'Alice, la mort d'Alice, qui remontait à un petit peu moins de deux ans maintenant. Elle crevait à petit feu, et le trou qui s'était creusé dans sa poitrine était devenu béant et prêt à l'engloutir. Il y avait Fred Weasley aussi, dans l'coin, qui l'attendait parfois, elle l'espérait. Et parfois elle se demandait ce qu'elle avait dans la tête, si elle n'avait pas réellement fini par perdre la raison. Si les rumeurs qui courraient à son propos n'étaient pas aussi véritables que ce vide qui l'avait croquée, que ce trou dans son cœur qu'elle cherchait désespérément à combler. Elle avait fini par oublier le son de la voix d'Alice, et son visage avait arboré des traits intangibles. Elle se noyait, et elle ne savait plus de quelle manière retourner à la surface.
Tout va bien se passer. Tu peux prendre ton temps. Il n'y a aucune honte à pleurer.
Quand est-ce qu'ils la fermeraient – tous ? Une partie d'elle avait été arrachée de force, par sa propre stupidité, par ce besoin incessant de vouloir porter secours. Par cet héroïsme qui n'en était pas vraiment un, mais plutôt le fantôme de ce qu'elle aurait voulu être. A présent, qu'arborait-elle ? Hormis un visage qui était tout sauf radieux, et l'impression de traîner toute sa haine derrière elle ; une colère noire qui planait au-dessus d'sa tête, et bouffait ce qui lui restait de raison. De bon sens. Un peu d'bon sens, par Merlin, Letha, tu n'as plus cinq ans. Elle n'était plus une adolescente blindée d'idéaux, d'une révolution latente, imprévisible et majestueuse – comme tous les gosses qu'elle avait pu côtoyer et aimer – elle n'était rien de plus qu'une ombre qui avait subi, courbé l'échine – et attendu un signe, un éclat d'espérance qui ne l'avait jamais plus touchée. Letha repensait alors à beaucoup de choses qui n'avaient plus traversé son esprit depuis des lustres. A la saveur du jus de citrouille qui lui était servi dans la Grande Salle, sa mère n'était jamais parvenue à l'égaler ; à la sensation de tout son corps avachi sur l'herbe, non loin du lac lorsque les prémices de l'été faisaient leur grande apparition ; au premier sort efficace qu'elle avait jeté ; aux grands yeux d'Alice lorsqu'ils s'étaient ouverts et posés sur elle la première fois. A ces si belles prunelles éveillées. Et elle pensait – par Merlin, où ai-je fauté ? Ai-je le droit de recommencer à nouveau ? Mais elle n'avait eu qu'une chance pour faire ses preuves, et le temps lui était désormais compté.
Elle avait perdu le droit de vivre quand elle avait perdu Alice. Et c'était drôle - Drôle parce qu'elle attendait ce moment avec une impatience fébrile.
keep swimming, just keep swimming.
Dernière édition par Letha Shacklebolt le Jeu 1 Déc 2016 - 22:34, édité 18 fois
‹ occupation : enfermée à azkaban pour 50 ans, elle est persuadée qu'elle n'en sortira pas vivante
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : est en bois d'acajou ; elle mesure vingt-six centimètres et possède en son coeur un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3597
‹ réputation : je suis un simple objet à la merci des mangemorts, prête à tout pour atteindre ses objectifs. A cela s'ajoute nouvellement l'appellation de criminelle de guerre; vivement recherchée par le gouvernement, je me suis rendue aux autorités début mars 2004
‹ particularité : métamorphomage.
‹ faits : que je suis devenue mangemort peu de temps avant la bataille finale mais que je ne soutiens pas les idéologies du Lord. C'est seulement une étape -indispensable- de plus pour faire mes preuves. L'utilisation de mon don m'épuise et il m'est impossible d'oublier les horreurs commises. Avec les blessures de l'attaque de Sainte-Mangouste et les dérèglements magiques qui s'ajoutent, garder le contrôle devient plus compliqué. L'orviétan (fabuleo) a été le seul moyen efficace pour supporter la douleur et reprendre vite le travail, une absence longue mettant en péril ma place dans le système et toutes les années de dur labeur qui vont avec.
‹ résidence : auparavant dans un minuscule appartement à Canterbury, du côté moldu, cachée de tous sous une fausse identité (Susie Marshall) avec Elizabeth Atkins (Leanne Marshall), je réside désormais dans l'une des nombreuses cellules d'Azkaban, toujours en compagnie d'Elizabeth
‹ patronus : une hirondelle, mais impossible d'en produire un depuis l'apposition de la Marque sur son avant-bras.
‹ épouvantard : mon corps vieilli par l'utilisation excessive de mon don. Plus récemment, il prendrait plutôt la forme de Matteo ensanglanté, allongé au sol et laissé pour mort.
‹ risèd : la liberté, un monde où je pourrais rester moi-même sans mettre ma vie en danger ou celle des personnes que j'aime. Matteo vivant, pas uniquement dans ses souvenirs.
omg dhdusjbsdidizkaofn je reviens
edit : OPHEE, TELLEMENT HEUREUSE DE TE RETROUVER LA T'IMAGINES PAS ton choix est parfait, letha est parfaite, tu es parfaite
Spoiler:
et dis, letha n'aurait pas des dragons dans son arrière boutique? parce que voilà quoi, y'en a une qui n'est pas contente :
Spoiler:
en vrai elle a plus cette tête là:
REBIENVENUE en tout cas et éclate-toi (t'es coincée, obligée de rester, j'te lâche plus non plus ) fais-nous rêver avec ta belle
et aussi, letha, léthargique, ça correspond bien (c'est la fatigue, ouioui )
Dernière édition par Eirene Mayfair le Jeu 1 Déc 2016 - 23:00, édité 2 fois
edit ; OMG SUR MA VIE OMGGGG SEVDE MY LOVE JTM OUH LALALALALA QUE T'ES BELLE / BONNE / DIVINE / AHHHH TU ES LA HAHHHAHHAHAHAHAHAHAHAH *asphyxie* PLUS JAMAIS JE TE LACHE TOI, PLUS JAMAIIIIS
Dernière édition par Letha Shacklebolt le Dim 27 Nov 2016 - 23:28, édité 1 fois
‹ baguette : en bois d'aubépine, mesure 30 cm et a en son cœur un crin de licorne (anciennement à Draco Malfoy) ; je suis également le maître de la baguette de Sureau.
‹ gallions (ʛ) : 8299
‹ réputation : je suis un dude très cool maintenant que j'ai tué Voldemort (rip).
‹ particularité : Fourchelang.
‹ faits : j'ai beaucoup changé, je suis devenu froid et maîtrisé, prudent et confiant ; les foutues répercussions de la guerre qui m'ont fracassé la gueule. Parmi les Insurgés, je suis Specs, anciennement parmi l'un des leaders des Audacieux. Membre du conseil de la RDP – les seuls étant au courant que je suis en vie. J'ai passé un marché avec Drow : 80 années de ma vie en échange d'un talisman prévu pour détruire l'horcruxe en moi.
‹ résidence : au 12 Grimmauld Place (Sirius m'a désigné comme étant son héritier pour reprendre la demeure familiale des Black).
‹ patronus : un cerf
‹ épouvantard : un détraqueur (la peur elle-même).
‹ risèd : mes parents, une femme et des enfants - une famille complète.
omg le perso a l'air trop cool omg omg omg j'ai trop hâte d'en lire plus PK C'EST VIDE PK PK et j'approuve carrément au sujet de draco REBIENVENUE CHEZ TOI force et robustesse pour la rédaction de ta fiche, tu connais le coin
DIS DONC DIS DONC le Potter est devenu bien agréable aux yeux, MAIS OU SONT DONC PASSÉES SES LUNETTES (genre il porte des lentilles et tout ?) (à la pointe de la technologie bb potty) sinon pk c'est vide : je suis dans mon lit, couchée sur le côté droit ET C'EST SUPER DUR D'ECRIRE MEUF merci beaucoup hiiih, t'es adorable.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.