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sujet; (JUILLET 2003) AMBRAGH † liar game.

HERO • we saved the world
Murtagh Scamander
Murtagh Scamander
‹ inscription : 06/11/2016
‹ messages : 196
‹ crédits : ♠MOONY.
‹ dialogues : firebrick
(JUILLET 2003) AMBRAGH † liar game. Tumblr_inline_o7h0rb2ny21scq4k2_500

‹ liens utiles : rohan » badass werewolf marcus » ex-ff, prisoner mylan » angry & hungry midget shin » or is it nazir? salvatore » ff beater & international asshole sirius » the mighty godfather elliott » just another asshole.
‹ âge : 31 ans
‹ occupation : apothicaire, propriétaire du LAZARUS' PIT, au Chemin de Traverse.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : 29cm, bois de saule, écaille de Kappa.
‹ gallions (ʛ) : 2960
‹ réputation : on dit que c'est le meilleur apothicaire de Diagon Alley, qu'il est intelligent et sans pitié, qu'il fait les meilleures infusions du coin, qu'il est fort aimable mais qu'il faut toujours se méfier.
‹ faits : il a capturé un Leprechaun quand il avait huit ans et depuis, il est à son service et protège la famille Scamander - c'est un brillant potioniste, le meilleur de sa génération dit-on - il aime voyager et partir à la recherche de ses ingrédients lui-même - c'est un inventeur, il ne cesse jamais de créer de nouvelles décoctions - la famille, c'est sacré - il a aidé la RDP en les fournissant en potions, ingrédients, informations, etc... - c'est un excellent menteur.
‹ résidence : un vaste appartement à Londres.
‹ patronus : un Shire
‹ épouvantard : les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous mes yeux.
‹ risèd : Susan, c'est assez pathétique, non ?
http://www.smoking-ruins.com/t6855-murtagh-the-life-and-death-of
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ambroise moriarty
juillet 2003 • lazarus' pit
La journée touche à sa fin et c’est une bonne chose, parce que Murtagh est sur les rotules. Il n’a jamais eu autant de clientèle que ces derniers temps, ce qui ne le surprend pas tellement. Le trou qui se creuse dans le compte en banque des sorciers avec la guerre est proportionnel à leurs besoins grandissants d’apaiser leurs maux. Qui dit guerre dit plus de blessés, de traumatisés, de gens qui ont besoin d’oublier, de se changer les idées et c’est bon pour les affaires. Le problème, c’est que la fermeture des frontières a rendu la tâche de se procurer les ingrédients qu’il utilise habituellement très compliquée. Autant dire qu’il a dû faire une croix sur tout ce qui vient de payer étrangers et ne peut pas être trouvé sur le territoire. Murtagh a apprécié le challenge au début, devoir trouver de nouvelles façons de contourner des recettes d’apparence figées pour obtenir le même résultat avec des ingrédients différents, ça l’a plutôt bien amusé. A présent, ça devient juste compliqué et épuisant. Il a sauté le petit-déjeuner, a à peine eu le temps d’avaler un truc ce midi et il ne rêve plus que d’une chose, s’installer à une table au Chaudron Baveur et laisser Leo le servir avant de l’inviter à s’asseoir pour qu’ils se plaignent tous les deux de leur journée éreintante. Il en profitera sûrement pour jouer un peu avec Josh et il rentrera pour s’écrouler dans son lit.
Il lance un coup d’œil à la montre à son poignet, encore dix minutes et il pourra fermer sans se sentir coupable. Par Salazar, il a tellement faim, il espère que le Chaudron ne sera pas trop bondé, même s’il sait que Leo fait toujours en sorte qu’il soit vite servi, parce qu’elle sait ce que c’est que de passer la journée à courir partout. Murtagh est déjà en train de songer au repas qu’il va engloutir, quand la cloche à l’entrée annonce l’arrivée d’un client et bon sang, il déteste ces gens qui se pointent à dix minutes avant la fermeture.

La plupart du temps, c’est des chieurs.

Mais le Scamander fait volte-face, un large sourire plaqué sur son visage, pour se retrouver face au jeune Moriarty. Ah. C’est peut-être plus intéressant que prévu, finalement. Il a l’air épuisé, lui aussi. Apparemment, il a des douleurs. Sauf qu’il a semblé incapable de lui décrire exactement pourquoi, comment, où, bref, tout ce que Murtagh sait, c’est qu’il a mal et ce n’est pas évident de trouver la bonne potion ni le bon dosage pour lui venir en aide. Ce qu’il sait aussi, c’est que le jeune Ambroise a toujours l’air très… nerveux quand il doit parler de pourquoi il est là et ça, ça a réveillé la curiosité de Murtagh.
« Mr Moriarty, bonsoir ! » lance-t-il aimablement. « Vos douleurs, encore ? » L’autre hoche la tête et il n’attend pas qu’il enchaîne avec des excuses bidon. « J’étais justement en train de préparer une nouvelle potion, j’ai bon espoir qu’elle vous aidera. » C’est un mensonge, s’il y a bien une potion en préparation à l’arrière, elle n’a rien à voir avec les douleurs. « Ça ne devrait prendre quelques minutes pour la terminer, est-ce que je peux vous offrir un thé pour passer le temps ? » Le sourire est poli, encourageant, le regard inquiet pour l’état de santé de son client.

En vérité, il a une idée bien précise en tête. Une idée qui fait monter une pointe de culpabilité qu’il chasse bien vite. Les affaires avant tout, Moriarty est bien le genre de personne qui peut comprendre ça, pas vrai ?
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WIZARD • always the first casuality
Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
‹ inscription : 24/11/2016
‹ messages : 348
‹ crédits : GΔINTOOKLEY, tumblr, maggie stiefvater.
‹ dialogues : slategray.
(JUILLET 2003) AMBRAGH † liar game. 18212002

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2999
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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murtagh scamanderSome pain shouldn't be wished away so easily. It had to be dealt with, even embraced.
Ça va et vient en vagues.
Non, pas en vagues.
En langues de feu qui se réfugient sous ma peau, s'entrelacent à mes os, font bouillir le sang dans mes veines. J'ai l'impression de porter le monde entier sur les épaules, un Atlas aux vertèbres fracturées et au bras immobilisé. J'ai réussi à obtenir de mon médicomage traitant une potion qui calme la douleur, parfois — mais ce n'est pas assez puissant, ce n'est jamais assez puissant et déjà que je le sens suspicieux, je ne peux décemment pas lui en demander plus.
Je ne peux pas non plus me fournir sur le Marché Noir. Doherty est pour le moins... élitiste. J'ai peur que, si il apprenait pour ma malédiction ou les douleurs... il l'utiliserait contre moi et me ruinerait à jamais. J'apprécie l'homme, et je ne peux qu'admirer son ambition et son habilité à faire de l'argent partout (on dit que Gatsby transforme les pierres en Gallions); mais je sais aussi qu'il est... ruthless et qu'il ne reculera devant rien pour effacer à jamais les maillons faibles de la chaîne tortueuse que forment ses traffics illégaux à travers Londres.
En plus de ça, je fais un bien piètre potioniste. C'est la seule BUSE que je n'ai pas obtenu, et autant dire que Rogue ne m'a pas accepté dans sa classe supérieure. Impensable, donc, que je gère ce problème seul. Quand Callie m'a appris qu'elle allait faire son stage à Saint-Mangouste, l'espoir de peut-êt
Non, je ne peux pas penser à ça. C'est pas bien pour elle. Et elle s'inquiéterait. Je dois me débrouiller seul. C'est ce que je fais de mieux, n'est-ce pas?

J'ai choisi d'aller voir Scamander. Je lui ai parlé en passant de mes douleurs, lui aussi me fournit en petites potions soulageantes... mais ce n'est jamais, jamais, JAMAIS assez. J'ai besoin de plus, de plus puissant. Mais je ne peux décemment pas lui parler du fond de mes problèmes, il serait bien capable de vendre ma carcasse pour le dire à Doherty et rentrer dans ses bonnes grâces... je ne peux faire confiance à personne si ce n'est qu'à moi-même.
J'ai indiqué à Saadi que j'allais faire le tour des échoppes pour récolter quelques paris de dernière minute pour le combat de Demiguises enragés de demain. Je me dépêche de passer par quelques boutiques avant de finir au Lazarus' Pit. Interférence, agacement. Interférence, satisfaction. Comme je les aime. Je sens déjà une migraine poindre, rajuste mes lunettes sur mon nez d'un geste machinal en jetant un coup d'oeil autour de la boutique. Le Chartier est résolument silencieux aujourd'hui. Tant mieux. Je me rends seulement compte à quel point je suis fatigué: j'ai à peine fermé l'oeil de la nuit à cause de ces putains de douleurs. « Mr Moriarty, bonsoir ! Scamander, ” je réponds avec mon indolence naturelle en m'approchant du comptoir d'un pas vif. « Vos douleurs, encore ? » Je hoche la tête, les mensonges préparés au bord des lèvres, mais déjà Scamander continue: « j'étais justement en train de préparer une nouvelle potion, j’ai bon espoir qu’elle vous aidera. »

J'arque un sourcil. Tout d'abord, je ne lui ai jamais vraiment demandé telle attention; et ensuite... je sens le mensonge. Ou en tout cas, je me doute qu'il me ment; c'est un maelstrom d'émotions difficile à expliquer, un mensonge. « Ça ne devrait prendre quelques minutes pour la terminer, est-ce que je peux vous offrir un thé pour passer le temps ? » Interférence, culpabilité. Interférence, détermination. C'est de Murtagh Scamander qu'on parle. Il est ambitieux, et déterminé, mais pas aussi dangereux qu'un Doherty. Il a quelques... procédures, j'imagine, et une certaine droiture.
Finalement, je m'accoude au comptoir et me passe la main dans les cheveux. “ Si vous pouvez rajouter du sucre et un peu de lait, ce serait parfait. ” Il prépare le thé et je l'observe faire, avant de sortir de la poche de ma robe le carnet noir où je tiens compte des paris. “ J'imagine que vous n'allez pas parier sur un Demiguise pour demain, Scamander? je demande sur le ton des affaires, une plume apparaissant entre mes doigts alors que j'en pose le bout sur une ligne comme si j'allais y écrire son nom. Un moyen si simple de gagner de l'argent, pourtant. ” Tout pour le tenter, et récupérer son argent. Je tends la main vers la tasse de thé, en boit une gorgée... je fronce du nez en claquant ma langue sur mon palais. “ Est-ce que je peux vous demander quelle sorte de sucre vous utilisez? Il est très bon.
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Murtagh Scamander
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‹ réputation : on dit que c'est le meilleur apothicaire de Diagon Alley, qu'il est intelligent et sans pitié, qu'il fait les meilleures infusions du coin, qu'il est fort aimable mais qu'il faut toujours se méfier.
‹ faits : il a capturé un Leprechaun quand il avait huit ans et depuis, il est à son service et protège la famille Scamander - c'est un brillant potioniste, le meilleur de sa génération dit-on - il aime voyager et partir à la recherche de ses ingrédients lui-même - c'est un inventeur, il ne cesse jamais de créer de nouvelles décoctions - la famille, c'est sacré - il a aidé la RDP en les fournissant en potions, ingrédients, informations, etc... - c'est un excellent menteur.
‹ résidence : un vaste appartement à Londres.
‹ patronus : un Shire
‹ épouvantard : les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous mes yeux.
‹ risèd : Susan, c'est assez pathétique, non ?
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ambroise moriarty
juillet 2003 • lazarus' pit
S’il y a bien une chose que Murtagh déteste, c’est mal faire son travail. Il estime être bon – non, excellent - à ce qu’il fait et tolère difficilement l’échec. C’est pour ça qu’il ne s’arrête jamais et ne recule devant rien pour s’améliorer. Cette boutique, c’est toute sa vie, il s’y consacre depuis qu’il a terminé ses études et ne supportera pas de la voir sombrer à cause de cette maudite guerre. Alors oui, peut-être qu’il passe trop de temps dans ses recherches. Sa sœur s’en est encore plaint l’autre jour, On a déjà perdu Ceallagh et je ne te vois plus. C’est pénible pour elle et le mensonge lui pèse de plus en plus lourdement, mais Murtagh refuse toujours de lui révéler que leur frère n’est pas mort, qu’il est en sécurité en France. Laoghaire n’est pas une bonne menteuse, contrairement à lui. Il comprend sa solitude et sa tristesse, surtout depuis que Kenna n’est plus assez Kenna pour la soutenir, mais maintenir cette boutique à flot n’est pas seulement une question d’avarice. Sans le Lazarus’ Pit, il ne pourra pas continuer d’aider Susan et les Insurgés aussi efficacement et ça, c’est hors de question. Encore une chose qu’il ne peut pas dire à sa sœur. Alors oui, Murtagh est un bourreau de travail, qui aime savoir qu’il fait bien les choses et qui ne tolère pas l’échec.
Mais Ambroise Moriarty est l’un de ses plus grands échecs. Parce qu’il ne sait pas exactement d’où viennent ses douleurs et à quel point elles le handicapent, il ne peut pas réellement lui venir en aide et le Scamander déteste ça. Surtout qu’il n’a pas besoin du don de Rolf pour savoir que le jeune homme lui ment. Quand on passe sa vie à pratiquer l’art du mensonge, ça devient plus facile de repérer ceux qui s’en servent également et Moriarty est un gros menteur. Ça le frustre de ne pas savoir ce qui ne va pas chez lui mais plus important encore, Murtagh sent qu’il y a quelque chose qu’il a besoin de savoir. Quelque chose qui lui sera utile.

L’instinct du bon commerçant, probablement. « Si vous pouvez rajouter du sucre et un peu de lait, ce serait parfait, » fait Moriarty et Murtagh esquisse un sourire aimable. « Bien sûr, » dit-il en disparaissant à l’arrière pour aller chercher de quoi préparer le thé. Il n’est pas bien long et une des fioles de Véritasérum entreposées à l’arrière disparaît de son étagère pour atterrir dans sa poche avant qu’il prenne le temps d’y réfléchir plus longtemps. Une fois qu’il a tout ce dont il a besoin, il retourne derrière son comptoir pour préparer deux tasses de thé fumantes, avec un nuage de lait et du sucre dans celle qu’il tend à Moriarty, une fois que quelques gouttes de la potion de vérité ont disparu dans le liquide chaud. « J'imagine que vous n'allez pas parier sur un Demiguise pour demain, Scamander? » Il n’arrive pas à retenir une grimace à cela, l’idée qu’on puisse faire combattre de telles créatures, magnifiques et d’un naturel incroyablement pacifiste le dégoûte et il n’est pas capable de le masquer. « Un moyen si simple de gagner de l'argent, pourtant. » Murtagh lâche un léger rire à cela. « Allons, vous savez que je ne suis pas du genre à faire dans la simplicité, Moriarty. » Ni dans la monstruosité, d’ailleurs.
Il attrape sa propre tasse et en boit une gorgée en observant le jeune homme faire de même d’un œil critique. « Est-ce que je peux vous demander quelle sorte de sucre vous utilisez? Il est très bon. » Un large sourire satisfait se dessine sur les lèvres du Scamander. « Oh, je suis content que vous l’ayez remarqué. Enfin, ce n’est pas le sucre, qui n’est rien de plus que du sucre blanc de betterave, non ça vient des plantes que j’utilise pour le thé, le tout s’accorde merveilleusement bien, pas vrai ? » demande-t-il d’un ton joyeux.

Il n’a même pas besoin de feindre ça, il est vraiment content, quand on remarque qu’il fait les choses bien. Bien, maintenant, il est temps de tâter un peu le terrain. « Bon, et sinon, comment vous sentez-vous ? Je me doute que si vous êtes ici, c’est parce que les doses précédentes n’ont pas suffi, mais je dois avouer que je manque un peu de détail. » Il prend une mine concernée. « Vous savez, je ne suis pas médicomage, mais je pratique également le secret professionnel, ma clientèle cesserait de venir si j’étais du genre à répandre des rumeurs gênantes, » fait-il avec un petit sourire confiant. « Je ne vous jugerai pas, » ajoute-t-il du ton de celui qui sous-entend que l’origine des douleurs de Moriarty sont embarrassantes, et non dangereuses. Une autre manière d’essayer de le mettre à l’aise.
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Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
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‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
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‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
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« Allons, vous savez que je ne suis pas du genre à faire dans la simplicité, Moriarty. » À ça, je ne peux m'empêcher de rire. C'est vrai qu'on a rarement fait plus compliqué que Murtagh Scamander. Je comprends ses réticences — moi-même, je tolère ces choses-là que parce que j'y suis bien obligé — mais je ne peux m'empêcher de me moquer gentiment de son interférence, dégoût, parce que ne fait-il pas des choses monstrueuses lui aussi pour survivre? pour s'enrichir? Un monstre d'ambition avec des réticences — on aura tout vu.
Interférence, satisfaction. « Oh, je suis content que vous l’ayez remarqué. Enfin, ce n’est pas le sucre, qui n’est rien de plus que du sucre blanc de betterave, non ça vient des plantes que j’utilise pour le thé, le tout s’accorde merveilleusement bien, pas vrai ? » Je hoche lentement la tête en tentant une seconde gorgée du bout des lèvres — c'est encore chaud, peut-être trop, mais c'est tellement bon... De l'autre main, je fais disparaître la plume et referme le livre, que je remets dans ma poche. Inutile de laisser ça traîner partout: le livre d'un bookmaker est plus précieux que sa propre vie. “ C'est effectivement délicieux. Je suis du genre avare de compliments, mais je veux le mettre de bonne humeur, même si mon onde me dit qu'il est plutôt joyeux en cet instant précis. Vous m'en mettrez une centaine de grammes à emporter? ” Je plonge la main dans ma poche et, après avoir tâtonner du bout des doigts, en ressort un Gallion; clairement une somme importante pour un peu de thé.

Mais je sais être généreux. En tout cas, c'est ce que mon sourire promet alors que je pose la pièce sur le comptoir. « Bon, et sinon, comment vous sentez-vous ? Je me doute que si vous êtes ici, c’est parce que les doses précédentes n’ont pas suffi, mais je dois avouer que je manque un peu de détail. » Je grimace en réponse, en train de boire une autre gorgée de thé. « Vous savez, je ne suis pas médicomage, mais je pratique également le secret professionnel, ma clientèle cesserait de venir si j’étais du genre à répandre des rumeurs gênantes. Je ne vous jugerai pas. » Je manque de m'étouffer. “ Ce n'est pas du tout ce que vous pensez, je marmonne, malgré moi, en reposant ma tasse déjà bien entamée sur sa coupelle. J'ai un problème au bras. ” Une semi-vérité mais une vérité tout de même; je n'ai pas le temps de m'épancher sur cette soudaine confession (c'en est une pour moi; je n'ai encore parlé de mon problème à personne, prétendant à des douleurs générales chroniques quand on s'étonnait de mes faiblesses) que déjà je pose les mains sur le comptoir, les doigts pianotant pensivement dessus, impatient de répondre à ses interrogations. “ J'ai juste très mal, Scamander, et je doute que les potions que vous me donnez soient suffisantes. Je dors à peine. Tout ça à cause-- ” Je m'interromps, la lèvre mordue; interférence, curiosité, interférence, triomphe; je n'y fais pas attention. Je pose la main sur mon avant-bras meurtri, par-dessus mon manteau, hésitant. “ J'ai juste besoin de plus grosses doses, ” je conclus.
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Murtagh Scamander
Murtagh Scamander
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« Vous m'en mettrez une centaine de grammes à emporter? » demande alors Ambroise en faisant glisser un Gallion sur le comptoir. Et bien, s’il avait su que son thé aurait un tel succès, il lui en aurait proposé bien plus tôt. Si le jeune homme se sent d’humeur généreuse, peut-être sera-t-il prêt à lui livrer quelques secrets. Enfin, avec le coup de pouce que Murtagh vient de lui donner il n’aura plus tellement le choix s’il continue de vider sa tasse avec autant d’enthousiasme. « Tout de suite, » déclare-t-il joyeusement en attrapant la pièce qu’il fait passer sous le comptoir, avant de tirer sa baguette pour faire venir à lui les différentes plantes séchées qui composent son thé et les faire glisser dans un sachet. Il va même jusqu’à en préparer un second, plus petit, avec un autre mélange. « Je vous laisserai essayer celui-là, en infusion avant de dormir, je le trouve très efficace pour éviter de cogiter pendant des heures, » ajoute-t-il avec un sourire. Il fait glisser les deux sachets sur le comptoir. « Ce n'est pas du tout ce que vous pensez, » marmonne alors le plus jeune lorsque Murtagh sous-entend qu’il ne lui parle pas plus explicitement de ses douleurs parce que quelque chose l’embarrasse. Scamander arque un sourcil, il ne pense pas grand-chose à vrai dire, c’est juste qu’il a l’habitude des gens qui viennent lui demander des choses de manière détournée, parce qu’ils ont trop honte d’expliciter clairement le problème. « J'ai un problème au bras. » Oh, ça c’est intéressant, il n’en avait jamais autant révélé jusqu’ici.
Murtagh ne dit rien, il attend patiemment, se contentant de le regarder d’un air intrigué. Il note ses mains sur le comptoir, ses doigts qui pianotent dans un rythme un peu impatient. Bien, ça fait effet. « J'ai juste très mal, Scamander, et je doute que les potions que vous me donnez soient suffisantes. Je dors à peine. Tout ça à cause— » Merde, il s’interrompt. Murtagh fait de son mieux pour ne pas avoir l’air déçu. En tout cas, il en sait déjà plus. Si ces douleurs l’empêchent de dormir, c’est qu’elles sont plus graves que ce qu’il pensait. « J'ai juste besoin de plus grosses doses, » ajoute-t-il mais Scamander fronce les sourcils.

De plus grosses doses, il veut bien, mais ça ne règle pas le problème. Alors quoi, il est persuadé qu’il n’y a pas de remède ? Si c’est le cas, c’est qu’il sait très bien ce qui cause ses douleurs et que c’est suffisamment grave pour qu’il ne puisse pas y remédier. Intéressant, c’est bien dommage qu’il se soit arrêté avant d’en dire plus. « Je suis navré d’apprendre que vos douleurs sont si terribles, » dit-il doucement et ce n’est pas un gros mensonge. Il avance ses propres mains vers Moriarty. « Vous permettez que je jette un œil ? A votre bras, » demande-t-il avec un air compatissant. Il se demande soudainement ce qui se cache sous sa manche. S’il s’agissait d’une quelconque fracture, un médicomage n’aurait eu aucun problème à remettre ça en place sans laisser la moindre trace. Une brulure magique en revanche, serait plus compliquée à traiter, en fonction de ce qui l’aurait causé.
Il reste la possibilité d’un maléfice particulièrement cuisant, dont les effets seraient toujours actifs même plusieurs mois après. Néanmoins, Murtagh n’est pas convaincu. Encore une fois, un bon médicomage aurait probablement trouvé la solution. Sauf si Moriarty n’est pas allé en voir un.

« Vous vous êtes blessé ? » demande-t-il donc en levant les yeux vers lui. « Si c’est un mauvais sort, je doute de pouvoir vous aider réellement, même avec de bons anti-douleurs, ça ne la fera pas disparaître entièrement. » Il marque une pause, plonge son regard dans le sien. « Vous connaissez la cause de ces douleurs, Moriarty ? » Le moment de vérité.
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WIZARD • always the first casuality
Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
‹ inscription : 24/11/2016
‹ messages : 348
‹ crédits : GΔINTOOKLEY, tumblr, maggie stiefvater.
‹ dialogues : slategray.
(JUILLET 2003) AMBRAGH † liar game. 18212002

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2999
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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Il y a une sensation un peu étrange qui se répand dans ma poitrine: je me sens... à l'aise. Sincèrement, vraiment, honnêtement, à l'aise, comme si je me trouvais en présence d'un ami. Je n'ai pas beaucoup d'amis, et encore moins des proches à qui je parlerai volontiers de mes douleurs, mes pensées et de la malédiction; pourtant, en cet instant précis, Murtagh Scamander me semble être le confident idéal, je suis à l'aise avec lui, sa présence m'est familière, sa douce inquiétude rassurante. C'est une sensation étrange à laquelle je ne suis pas habitué, et quelque chose m'empêche d'en douter; si je ressens cela, alors que je suis empathe (en plus!) c'est bien que je peux faire confiance à Scamander, n'est-ce pas? « Je suis navré d’apprendre que vos douleurs sont si terribles. » Et il est si sincère... si honnête. Oui, c'est un homme à qui je ferais confiance aveuglément, en cet instant précis, alors que je sirote toujours plus de ce délicieux thé, alors que l'expression et les interférences de Scamander me frappent seulement comme étant sincèrement inquiètes et attachantes, rassurantes. Je devrais mieux savoir, pourtant, et ne jamais me fier à un serpent qui se cache dans l'herbe; mais en cet instant précis, ma méfiance angoissée légendaire me fait faux bond, et je me surprends même à sourire légèrement, acceptant avec grâce son inquiétude. « Vous permettez que je jette un œil ? A votre bras. » Mon expression change un peu, passe d'un léger sourire à un air contrarié, une moue qui hésite; mon bras a un spasme, en entendant qu'on parle de lui, et je le garde toujours fermement contre mon flanc, l'autre main tenant toujours d'une poigne de fer la tasse de thé qui va et qui vient de mes lèvres à sa coupole. “ Je ne préférerai pas, ” je dis simplement. Il y a quelque chose qu'on apprend, dans le monde des affaires, c'est que parfois il ne vaut mieux pas tout enrober dans des fioritures inutiles et dire ce que l'on pense facilement, et surtout ce que l'on veut: je n'ai aucune envie que Scamander observe les dommages de mon bras, quand bien même sa présence m'est agréable et rassurante.

Ses interférences me disent toujours, pourtant, qu'il est honnête, inquiet et compatissant; qu'il n'est pas malin ou juste là pour voir mes blessure et s'en moquer. Mais l'histoire est que je ne suis pas inquiet qu'il voit mes blessures et s'en moque, mais qu'il apprenne ma faiblesse, la comprenne, et la reporte à Doherty. Doherty est l'homme qui m'a fait sortir de la gouttière et qui pourrait m'y renvoyer au moindre signe de faiblesse, et je ne peux pas l'accepter. You shoulder your pride as if no one could ever understand, m'avait un jour craché Anthea au visage, non sans ressentiment. As if no one could ever help. Mais personne n'avait jamais pu comprendre, ni m'aider; pourquoi me blâmer d'être précautionneux, dans ces conditions? « Vous vous êtes blessé ? Si c’est un mauvais sort, je doute de pouvoir vous aider réellement, même avec de bons anti-douleurs, ça ne la fera pas disparaître entièrement. Non, non, je dis immédiatement, reposant un peu brusquement la tasse de thé presque vide sur sa coupole. Ça, c'est ce que je dis aux autres, c'est plausible, n'est-ce pas? J'ai quelques problèmes magiques, j'ai perdu un peu de ma vue, j'ai des difficultés à bouger mon bras parfois... non, ce n'est pas ça, c'est ce que je dis aux autres, un bien facile mensonge si vous voulez mon avis, oui. ” Je me fais bavard, bizarrement. Je n'ai pas l'habitude de tant parler. Je me noie dans l'inquiétude compatissante, courtoise et sincère de Scamander. C'est agréable, s'en remettre à quelqu'un sans peur, sans réticence.
C'est nouveau aussi.

Ses yeux sont très bleus, très clairs; c'est un bleu hypnotisant. « Vous connaissez la cause de ces douleurs, Moriarty ? Oui, bien entendu. Je souris un peu, comme satisfait de me laisser aller de ce poids. Vous voyez, il y a quelques temps, bientôt un an maintenant à vrai dire, j'ai touché cette boîte que j'avais gagné aux cartes. Ah, si vous aviez vu la tête de Brekker quand je l'ai récoltée! Nous jouions à Bite and Sting, et je venais de l'écraser avec une beau brelan de loups, il était dégoûté, il pensait que je trichais mais tous les témoins disaient autrement évidemment, je ne triche pas, moi, Scamander. Je m'étais fait une coquette somme et j'avais gagné cette boîte, que je suis allé récolter deux semaines plus tard chez lui. Je garde mes gains dans un coin du bureau de mon appartement, une pièce où tout s'empile et se recouvre de poussière et est oublié. ” J'hoche très sérieusement la tête, perdu dans mon récit détaillé plutôt ennuyeux, mais très passionné par la vérité simple et crue que je raconte pour une fois. “ J'ai fait le ménage il y a un peu plus d'un an et j'ai touché cette boîte. A fortiori, c'est une malédiction. Voilà la réponse à votre question. ” Je me frotte le bras, à travers le manteau, machinalement; je sens la brûlure terrible, encore, l'impression de... de vide, de mort, qui me vient de ce bras. De plus en plus je remarque que le bout de mes doigts est froid, plus blanc que mes phalanges, que ma carnation perd sa couleur; que mon bras meurt. “ Ce n'est pas un sujet de conversation très joyeux, mes excuses. Vous êtes sûre, pour les Demiguises? Il y a beaucoup d'argent en jeu cette fois, Scamander.
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Murtagh Scamander
Murtagh Scamander
‹ inscription : 06/11/2016
‹ messages : 196
‹ crédits : ♠MOONY.
‹ dialogues : firebrick
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‹ liens utiles : rohan » badass werewolf marcus » ex-ff, prisoner mylan » angry & hungry midget shin » or is it nazir? salvatore » ff beater & international asshole sirius » the mighty godfather elliott » just another asshole.
‹ âge : 31 ans
‹ occupation : apothicaire, propriétaire du LAZARUS' PIT, au Chemin de Traverse.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : 29cm, bois de saule, écaille de Kappa.
‹ gallions (ʛ) : 2960
‹ réputation : on dit que c'est le meilleur apothicaire de Diagon Alley, qu'il est intelligent et sans pitié, qu'il fait les meilleures infusions du coin, qu'il est fort aimable mais qu'il faut toujours se méfier.
‹ faits : il a capturé un Leprechaun quand il avait huit ans et depuis, il est à son service et protège la famille Scamander - c'est un brillant potioniste, le meilleur de sa génération dit-on - il aime voyager et partir à la recherche de ses ingrédients lui-même - c'est un inventeur, il ne cesse jamais de créer de nouvelles décoctions - la famille, c'est sacré - il a aidé la RDP en les fournissant en potions, ingrédients, informations, etc... - c'est un excellent menteur.
‹ résidence : un vaste appartement à Londres.
‹ patronus : un Shire
‹ épouvantard : les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous mes yeux.
‹ risèd : Susan, c'est assez pathétique, non ?
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ambroise moriarty
juillet 2003 • lazarus' pit
« Je ne préfèrerais pas, » répond Ambroise lorsque Murtagh lui demande s’il accepte qu’il jette un œil à son bras. L’apothicaire se force donc à esquisser un sourire pour lui montrer qu’il comprend, que ce n’est pas grave, pas important, tout pour ne pas laisser transparaître à quel point il est curieux, en réalité. Il change donc de tactique, préférant poser des questions afin de forcer Moriarty à parler. Il a suffisamment ingéré de Véritasérum pour que ça commence à faire effet à présent. « Ça, c'est ce que je dis aux autres, c'est plausible, n'est-ce pas? » Murtagh prend un air surpris, mais il hoche la tête avec l’expression de celui qui ne comprend pas trop ce que l’autre est en train d’insinuer. Clairement, le Véritasérum fait son effet et Moriarty ne sera bientôt plus capable de s’arrêter de vouloir tout lui dire. « J'ai quelques problèmes magiques, j'ai perdu un peu de ma vue, j'ai des difficultés à bouger mon bras parfois... non, ce n'est pas ça, c'est ce que je dis aux autres, un bien facile mensonge si vous voulez mon avis, oui. » Le jeune homme a l’air plutôt fier de ses talents de menteur, alors le Scamander continue de sourire et d’hocher la tête. Tout dans son langage corporel crie comme c’est intéressant, poursuivez Mr Moriarty.
Alors il pose la question et quand il voit Ambroise sourire, Murtagh sait que c’est gagné. « Vous voyez, il y a quelques temps, bientôt un an maintenant à vrai dire, j'ai touché cette boîte que j'avais gagné aux cartes. » Il n’a même pas besoin d’aller plus loin que l’apothicaire a déjà compris. Il ne sait pas de quoi il s’agit exactement, mais le début de ce récit crie malédiction. Les objets gagnés aux cartes sont rarement dénués de tout danger et il n’est pas bien difficile de faire le lien, maintenant qu’Ambroise a commencé à parler. « Ah, si vous aviez vu la tête de Brekker quand je l'ai récoltée! Nous jouions à Bite and Sting, et je venais de l'écraser avec un beau brelan de loups, il était dégoûté, il pensait que je trichais mais tous les témoins disaient autrement évidemment, je ne triche pas, moi, Scamander. Je m'étais fait une coquette somme et j'avais gagné cette boîte, que je suis allé récolter deux semaines plus tard chez lui. Je garde mes gains dans un coin du bureau de mon appartement, une pièce où tout s'empile et se recouvre de poussière et est oublié. » Murtagh fait mine d’être passionné par le récit interminable de Moriarty.

De toute évidence, ça fait un moment qu’il garde ça pour lui et il semble presque soulagé de pouvoir enfin en parler. « J'ai fait le ménage il y a un peu plus d'un an et j'ai touché cette boîte. A fortiori, c'est une malédiction. Voilà la réponse à votre question. » Murtagh ouvre la bouche, ses yeux s’écarquillent un peu, alors qu’il semble profondément navré. D’accord, il l’est un peu, en vérité. Le jeune Moriarty ne mérite clairement pas d’être maudit, même s’il a gagné cette boîte en pratiquant une activité que beaucoup estiment guère respectable.

Après tout, il n’a pas triché, il l’a dit et répété.

« Ce n'est pas un sujet de conversation très joyeux, mes excuses. Vous êtes sûre, pour les Demiguises? Il y a beaucoup d'argent en jeu cette fois, Scamander. » Murtagh secoue la tête. « C’est terrible, ce qui vous arrive, Ambroise, » dit-il et il n’a pas à beaucoup prétendre. Les malédictions sont souvent de belles saloperies et il n’a qu’à observer la main de Moriarty pour comprendre que c’est en train de méchamment le ronger. « Et je suis certain pour les Demiguises, cette activité me répugne et vous le savez, » susurre-t-il avec un sourire plus forcé.
Murtagh prend un air songeur. « Je tiens à insister. Si vous me laissiez voir ce que vous fait la malédiction, je ne dis pas que je pourrais la stopper car c’est au-delà de mes compétences, mais je pourrais probablement en ralentir les effets. Tout du moins calmer la douleur. » Il s’avance peut-être un peu trop, mais le Scamander n’a jamais été du genre à douter de ses propres capacités.

« Surtout que… » Il s’approche d’Ambroise, baisse le ton comme s’il lui faisait une confidence. « Je m’inquiète, Ambroise. Mr Doherty n’est pas connu pour sa… compassion et nous savons tous deux ce qu’il fait à ceux qui… faiblissent, » fait-il avec une grimace. Il secoue la tête d’un air mortifié. « Je vous apprécie, je ne voudrais pas que cette malédiction vous enlève tout ce que vous avez si durement gagné. » Il s’éloigne, plonge son regard dans celui du jeune homme. « Je veux vous aider, Ambroise. Hélas, il m’est de plus en plus difficile d’obtenir les ingrédients dont j’ai besoin pour fabriquer mes potions et… well, vous le savez, les honnêtes commerçants ne roulent plus vraiment sur l’or en ce moment. » Il soupire. « Je pense que l’on devrait s’entraider. Qu’en dites-vous, Ambroise ? » propose-t-il naturellement.
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Ambroise Moriarty
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‹ âge : vingt-quatre (13/07)
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‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
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Je n'ai pas l'habitude de tant parler, surtout pour dire la vérité, et ça devrait me faire paniquer, ces vérités qui s'échappent d'entre mes lèvres sans que j'ai la possibilité ou la force de les retenir; mais non, non, je suis même envahi d'un certain calme apaisant et reposé, qui me soulage du poids de mes mensonges, multiples et furtifs, de ces derniers mois, à l'adresse de quiconque s'intéressant à moi et s'inquiétant un peu de mon cas. « C’est terrible, ce qui vous arrive, Ambroise.C'est ce que je pense aussi, ” je dis aussitôt sans réfléchir, phrase vide de sens mais pleine de vérités tout de même, à croire que celle-ci avait un impérieux besoin de sortir de ma bouche. « Et je suis certain pour les Demiguises, cette activité me répugne et vous le savez. Ah, ça, oui, je sais: vous êtes bien un Scamander. Mais ne devons-nous pas faire parfois des choses qui nous répugnent pour gagner de l'argent? ” Ce que je dis me semble détestable — même si je le pense — et ce n'est certainement pas quelque chose que je dirais à haute voix devant quiconque, c'est une pensée trop... personnel, trop crue, trop mal vue aussi, depuis que l'ambition et la cupidité ont été des traits de caractère désignés comme mauvais, au sein de cette société immonde.
Quelque chose cloche — je me rends compte de ça au moment où je finis de parler, d'une manière bien plus claire qu'avant quand je racontais ma vie à Scamander — et je cache mon trouble en tremblant une nouvelle fois mes lèvres dans le thé de l'apothicaire, espérant peut-être qu'il va calmer mes nerfs.

« Je tiens à insister. Si vous me laissiez voir ce que vous fait la malédiction, je ne dis pas que je pourrais la stopper car c’est au-delà de mes compétences, mais je pourrais probablement en ralentir les effets. Tout du moins calmer la douleur. » Mon visage est agité d'un tic nerveux incontrôlable, machinalement, quand il évoque l'idée de le laisser voir la malédiction et ses effets sur mon corps. Non, non, je ne peux pas faire ça, même si son ton si raisonnable, si sûr de lui, m'en donne sincèrement envie. “ On vous appelle The Answer, après tout, ” je marmonne pour me donner du temps, me grattant le bras à travers mon manteau de manière toujours plus frénétique et violente, presque cruelle. « Surtout que… » Je penche la tête pour mieux l'écouter, curieux, tous mes mécanismes de défense baissés, quasi-inexistants en cet instant précis. « Je m’inquiète, Ambroise. Mr Doherty n’est pas connu pour sa… compassion et nous savons tous deux ce qu’il fait à ceux qui… faiblissent. » J'hoche frénétiquement la tête, il a raison, c'est même pour ça que je ne l'ai dit à personne. Je sais qu'il verrait n'importe quelle faiblesse chez son poulain comme une tare, un défaut mortel, et j'aurais trop peur qu'il me renvoie ou pire, dise à tout le monde pour ma faiblesse. Plus Scamander parle, plus sa proposition de lui montrer mon bras me semble la meilleure solution (pourquoi n'y ai-je pas pensé avant? j'ai été stupide!). « Je vous apprécie, je ne voudrais pas que cette malédiction vous enlève tout ce que vous avez si durement gagné. » Oui, il a raison, j'ai tant travaillé, tant gagné, tant perdu, tant fait, ça ne mériterait pas que je laisse tout être... jeopardized, menacé, par quelque chose d'aussi trivial, surtout si Scamander est en mesure de m'aider... « Je veux vous aider, Ambroise. Hélas, il m’est de plus en plus difficile d’obtenir les ingrédients dont j’ai besoin pour fabriquer mes potions et… well, vous le savez, les honnêtes commerçants ne roulent plus vraiment sur l’or en ce moment. Bien entendu, bien entendu... — Je pense que l’on devrait s’entraider. Qu’en dites-vous, Ambroise ? » Je me permets de réfléchir, les sourcils froncés, les pensées asphyxiées par une sincérité qui n'a rien à faire au milieu d'un marché d'affaires.

Je ne peux pas retenir ma langue, pourtant: “ je pense que j'ai besoin de ce deal, même si j'ai bien peur que vous me demandiez une contrepartie trop élevée, ou que je serai incapable de produire, mais j'ai un besoin vital, après tout, de soigner mon bras sur le long-terme, parce qu'il commence lentement à m'handicaper, je pense... je pense que je devrais vous demander de produire un contrat magique pour bien définir les différents aspects de notre entraide, enfin, de notre contrat, je pense- ” J'ai l'air prêt à continuer de déballer mes pensées, puisqu'il me l'a demandé, pendant une autre bonne minute avant de brutalement me souvenir de sa demande précédente; aussitôt, je retire mon manteau, relève la manche de ma chemise et pose mon bras, comme un cobaye d'exposition, sur le comptoir. La peau est blanche, comme celle d'un cadavre, même les ongles ont perdu leur couleur. La chair ne pourrit mais, elle a l'apparence de quelque chose de mort. J'essaie de soulever mes doigts, à grand mal, j'ai perdu beaucoup de mes fonctions motrices.
Le plus impressionnant, c'est les runes gravées à la surface de ma peau, d'un moyen obscur et bizarre: elles sont juste enfoncées dans la chair, comme endentée par une lourde presse en plomb invisible. Elles sont multiples, se mélangent, certaines ne font même pas partie de l'alphabet runique habituel. “ Je pense que mon bras meure, lentement mais sûrement. Ou en tout cas, que je me transforme en Inferi ce qui, j'imagine, n'est pas très différent de la mort, ” je dis avec un calme placide, qui n'a rien à avoir avec l'agitation effarée qui me prend intérieurement. “ Ça fait très mal, aussi. Ma copine vole pour moi des potions antidouleurs à Saint-Mangouste mais elle a fini son stage maintenant... Vous avez déjà vu quelque chose de similaire? J'ai rencontré un homme — Phillips, Reaghan, vous le connaissez? — qui était maudit lui aussi, passant toutes ses nuits sous la forme d'un Inferi. Mais ce n'est pas la même chose, n'est-ce pas? Je suis juste en train de... pourrir. ” Je fronce le nez. “ J'aimerais vraiment qu'Alastar ne l'apprenne pas. Je sais qu'il n'apprécierait pas cette faiblesse, tout comme il n'apprécierait pas que je lui ai caché ça pendant si longtemps.
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