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sujet; Life is apogee, apex, decline; life is death (VANJA) |
| Vanja Elizabeth Traverslife is apogee, apex, decline; life is death❝ We're running in circles again ❞Death Eaters ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Un nom soufflé, parfois craint, toujours resté dans le plus grand des mystères. On les dit fous, adeptes de la magie la plus sombre qui puisse exister, obsédés par la vie et, surtout, la mort. On dit d'eux que le corps humain n'a plus aucun secret pour eux, qu'ils sont capables bien plus que d'autres d'améliorer les capacités d'un homme ou, au contraire, de lui infliger les pires tortures qui existent. Un nom entouré d'un épais voile de mystère impossible à résoudre, que les Travers n'ont jamais cherché à éclaircir. Un nom que Vanja porte avec une fierté non dissimulée, digne héritière malgré son statut de femme. Une femme toujours restée dans les bras d'une famille paternelle impatiente de créer en elle le parfait héritier, le parfait candidat pour recevoir le flambeau. De sa mère, elle ne gardera finalement que le prénom, originaire de son pays natal. Un maigre héritage, qui s'est arrêté là, laissant à sa grand-mère paternelle, Elizabeth, l'honneur de lui léguer son prénom. ☇ naissance ; Comme une prophétie, comme un destin tracé dès le jour de sa naissance. Comme si, finalement, une force supérieure était à l'oeuvre, lui éclairant la voie pour accomplir le devoir qui lui était confié. Née le 2 novembre 1971, jour des morts. Un signe, qui ne laisse aucun doute sur ce que deviendra plus tard la nécromancienne. Une naissance difficile, à Londres, alors que partout dans le pays régnaient la guerre et le chaos. ☇ ascendance; Nul mélange ne saurait être toléré, nul écart ne saurait échapper au châtiment. Seules quelques élites sont dignes d'une lignée comme celle des Travers. Élevée dans la plus pure tradition des familles pures, elle sait ce qu'elle doit faire, ce qu'elle ne doit pas faire. Pure, fière de l'être, rejetant par la même la simple idée d'approcher un enfant de moldu ou un sang-mêlé. Aucun Travers ne saurait souiller la perfection avec l'engeance du déshonneur, du vol, de la médiocrité. ☇ métier ; Une courte hésitation, avant que l'évidence ne vienne à elle. Langue-de-plomb n'était pas un métier pour elle, il l'éloignait trop de son ambition première, de ses expériences. Elle souhaitait un travail la plongeant là-dedans, lui permettant de procéder à son art sans être forcément inquiète d'être découverte. Et l'évidence est venue à elle à la fin de ses études à Poudlard ; elle voulait devenir expérimage, elle voulait mêler ses propres expériences nécromanciennes à celles bien plus convenables de l'hôpital. Et y parvient bien plus facilement depuis que le Seigneur est au pouvoir. ☇ camp ; Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle, la petite fille éduquée dans un monde fermé, prônant la supériorité d'une race à la pureté étincelante. Petite fille fragile, idolâtrant un homme devenu monstre, faisant de chacun de ses mots une parole d'évangile. Elle croyait en ses propos, adoptait ses idées, sans même se poser la moindre question sur la moralité des choses. Les Travers ont-ils jamais eu un sens moral ? Si tel est le cas, elle n'a pas hérité de ce gène, attrapé au vol par un frère qui se refuse au Mal. Une faiblesse, pour certains. Une faiblesse qu'elle a corrigé en rejoignant Voldemort dès son retour, poussée par un père perdant l'espoir d'avoir un héritier digne du nom qu'ils portent. ☇ réputation ; La vieille fille, se cachant derrière les prétextes de guerre pour échapper à sa destinée. Elle, censée rester dans le droit chemin, supposée épouser un homme convenable, un héritier des vingt-huit, a osé s'en écarter, choisir sa propre voie. Longtemps, elle a retardé l'échéance, faisant face à sa mère, puis son père. Mais aurait-il encore fallu des offres, des propositions. Et personne, ou presque, ne l'a fait. Comment auraient-ils pu ? Les Travers ne sont pas perçus comme les plus sains des sorciers. Et elle... le parfait petit soldat du Seigneur des Ténèbres, mariée à ses idéaux, ne jurant que par ce monstre pourtant seule personne capable de ramener la paix à ses yeux. ☇ état civil ; Elle se devait de rapidement devenir une femme, une mère. D'être celle qu'elle aurait du être, et non celle qu'elle est. Éduquée par la mère à l'art de la réception, de l'éducation. Entraînée à devenir une bonne femme, une femme aimante et chaleureuse. Triste mère, lorsqu'elle constate que tout cela n'aura servi à rien. Quand elle constate que sa chère et tendre fille est encore et toujours célibataire, refusant d'assumer cette tâche supplémentaire. Prétendant être aujourd'hui un soldat luttant corps et âme pour la gloire du Seigneur, un soldat incapable de lier cette part de son existence à la petite vie imaginée par la maternelle. Qui, de toute façon, voudrait d'une femme incapable d'accomplir ses tâches les plus primaires ? ☇ rang social ; Les plans étaient simples. Elle n'était rien, rien de plus qu'une femme à marier au plus offrant. Une femme dont le seul travail était de donner naissance à des héritiers, de s'occuper du domicile familial. Une vie simple, bercée par l'éducation des jeunes enfants, par les soirées mondaines organisées ici et là, par l'organisation de soirées. Rien ne devait la prédestiner à ce qu'elle allait finalement devenir. Mais les plans sont faits pour être bafoués, pour être ignorés par une force inconnue et pourtant si puissante. Devant le refus, les esquives – la lâcheté, diront certains, elle a embrassé une destinée qui n'était pas la sienne. Devenue mangemort par amour pour un frère incapable de porter un tel poids, devenue l'espoir d'un père incapable de comprendre son propre enfant. ☇ baguette ; Jamais elle ne l'a perdue, jamais elle n'a été détruite. La baguette d'origine, choisie peu de temps avant son arrivée à Poudlard. Taillée dans du bois de sycomore, un bois représentant sa soif de connaissances et de découverte, elle trouve en son sein un ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres. ☇ épouvantard ; Les gestes sont lents, comme si chacun d'entre eux entraînait chez lui une douleur insupportable. Coincé, quelque part, entra la vie et la mort, il la fixe de ses yeux emplis de tristesse, de désespoir. Sur sa peau noircie lézardent des cicatrices, des blessures encore vives, des marques laissées par la faucheuse. Tout cela n'aura servi à rien. Tous ces sacrifices, tous ces choix pour le protéger. Devenir mangemort, embrasser une destinée qui n'était pas la sienne, commettre des atrocités sans qu'il n'y ait derrière un quelconque intérêt scientifique. Tout ça pour le protéger, comme elle le faisait lorsqu'ils étaient enfants, lorsque leur père n'était plus avec eux, lorsqu'ils étaient laissés seuls avec une mère incapable de se remettre des événements. Tout ça pour rien. Tout ça pour contempler, impuissante, cette chose immonde qui fut jadis son frère. ☇ risèd ; La table de pierre semble bien trop froide au toucher, tout comme le corps gisant dessus. Lentement, un laboratoire se dessine sous les yeux de la jeune femme, avant qu'elle-même n'apparaisse dans le miroir. Sûre d'elle, certaine de sa réussite future, elle se penche vers le cadavre, entame le rituel. Son obsession, toutes ces années de recherche, touchent enfin à leur fin. L'instant de vérité, l'ultime moment. Quelques secondes s'écoulent, alors que son regard reste figé sur le corps sans vie devant elle. Avant que la poitrine ne se lève subtilement. Une fois, deux fois. Un mouvement régulier, suivant la respiration de l'homme qui finit par se redresser, sous le sourire éclatant de Vanja. Une réussite, totale. La résurrection du corps et de l'âme. Une résurrection totale, parfaite. Pour celle qui est parvenue à vaincre la Mort. Pour celle devenue l'égale de la Mort. ☇ patronus ;Une lueur d'espoir, un souffle de joie, une protection salvatrice face au Mal le plus pur, le plus dangereux qui existe. Une protection illusoire, futile, qu'elle n'est jamais parvenue à contrôler. Ni même à utiliser. Quel bonheur peut-elle trouver dans les limbes d'une mémoire souillée par la mort, marquée à jamais par le désespoir d'esprits torturés, ignorés de tous, souffrant des plaies de la vie. Sans doute, profondément enterré sous des dizaines de couches de malheur et de mort, se trouve le souvenir de l'amour, du bonheur qui lui permettrait d'invoquer son totem protecteur. Mais elle n'a jamais creusé, n'a jamais cherché à le faire. Ce sentiment futile, cette protection vaine, elle n'en n'a jamais éprouvé le besoin. ☇ particularités ; Effrayante, criminelle, immorale. Rares sont ceux à réellement comprendre, à apprécier, les intérêts d'un tel art. Ils tremblent devant elle, rêvent de la voir disparaître, victime de sa magie noire, de sa magie impie. N'est-ce pourtant pas dans leur propre intérêt ? N'est-ce pas eux qui rêvent, secrètement ou ouvertement, de pouvoir parler une dernière à l'être aimé, à celui qui a traversé le rideau ? Nécromancienne elle est, fière de l'être également. ☇ animaux ; Nombreux, ils furent. Peu de temps, ils durèrent. Elle voulait découvrir, explorer, comprendre la vie pour pouvoir se rapprocher de la mort. Alors elle choisissait ses animaux, ses premiers cobayes, ses premières expérimentations. Elles n'allaient pas besoin, la jeune fille se contentant de les ouvrir, pour les comprendre. Chats, rats, hiboux, même des chiens ; beaucoup sont passés sous son scalpel. Au point où sa mère a rapidement décidé de ne plus lui en offrir, jusqu'à ce que Zoran ne prenne le relais. ☇ miroir ; Elle aurait tant aimé disposer de l'un de ces appareils. Pour traquer et éliminer chacun des traîtres, pour purifier cette terre des sang de bourbe et de tous ceux ayant eu l'audace, la folie, de s'opposer au Seigneur. Elle aurait aimé voir chaque mouvement de ces sauvages, se rendre compte de la folie qui s'empare de leurs esprits. Elle aurait tant aimé expérimenter ses dernières découvertes sur ses créatures inférieures, sur ces voleurs de magie, sur ces traîtres à leur sang. Mais tout ça reste dans ses envies, soigneusement rangé dans un coin de son esprit. Ils n'ont pas découvert les secrets de cette chose, et ne le découvriront sans doute jamais. | ☇ Avis sur la situation actuelle : war never changes – Elle soutient la guerre, au grand dam de sa mère. Si elle n'a jamais réellement compris les enjeux et les conséquences de la première grande guerre des sorciers, elle sait que c'est à cause des traîtres, des corrompus et des sang-de-bourbe que sa famille a été déchirée pendant des années. Que c'est eux qui l'ont harcelée après la défaite de Voldemort. Cette guerre, pour elle, est le seul et unique moyen de rétablir la justice, d'avoir une chance d'obtenir un monde de paix, un monde où les sorciers ne craindraient plus de voir leurs enfants dépossédés de leur magie, volée par ces enfants de moldus. Oui, elle comprend que les pertes sont inévitables, que de nombreuses familles pleureront leurs morts, que peut-être elle-même disparaîtra, tuée par un sauvage. Mais ces sacrifices sont nécessaires pour sauver les traditions sorcières, pour préserver la pureté des dernières familles se tenant droites face à une disparition annoncée comme inéluctable. Elle le fait aussi pour préserver son frère, incapable de se montrer aussi cruel, aussi détaché qu'elle ou leur père. – slaves must die – Dès l'annonce des rebuts, elle n'a jamais compris pourquoi. Pourquoi offrir à ces traîtres une esquive à la mort qu'ils méritent ? Si elle peut se faire une idée des raisons ayant poussé à maintenir les purs traîtres en vie, le sort des nés-moldu a réussi à la mettre hors d'elle. Pourquoi sauver ces créatures impies, ces engeances voleuses de magie ? Elle ne le cache pas, elle a prit du plaisir à les tuer lorsqu'elle en a eu l'occasion. Et leur disparition aujourd'hui lui procure le plus grand des bonheurs. Il ne faut aucune pitié pour ces criminels. Seule la mort est juste. – the one who died – Potter est mort. Le dernier symbole d'une résistance aux abois est mort. Plus rien ne peut aujourd'hui se mettre en travers du glorieux chemin de Voldemort et de ses mangemorts. Sans même le connaître, sans même l'avoir vu, elle ne peut s'empêcher de sourire à la simple évocation de ce nom. De ce gamin qui, des années durant, a résisté au Seigneur des Ténèbres. Ne reste plus qu'à terminer le travail, achever les résistants, et apporter la paix et la sécurité aux sorciers. |
☇ Infos complémentaires ; hrvatska – La tradition se devait d'être maintenue. Pendant de longs mois, les Milić ont tenté de parvenir à un accord avec le patriarche Travers. Pendant de longs mois, ils ont tenté de le convaincre qu'une naissance en Croatie, et qu'une éducation en Russie, serait la meilleure chose possible pour ses enfants, leur épargnant une guerre qui n'est pas la leur. En vain. Après le refus de laisser son fils naître, il a également opposé un refus net pour sa fille. Tout juste les grands-parents ont-ils pu bénéficier d'un passe droit, en se voyant confier l'organisation du baby shower. – english – Contrairement à son frère, elle n'a jamais prit la peine d'apprendre la langue de sa mère. Malgré les origines de la lignée maternelle, elle ne s'est jamais sentie autre chose qu'anglaise, descendante de la lignée des Travers. Pendant longtemps, et surtout durant l'absence de son père, sa mère et son frère ont tenté de lui faire apprendre les bases (puisqu'elle était tout simplement incapable de communiquer les rares fois où elle a visité sa famille maternelle), sans succès. Elle ne se sent pas croate, et ne se sentira jamais croate. – dark arts – Dès ses premiers livres, dès les premières lignes qu'elle a apprit à lire, elle a été baignée dans la magie noire. Dans un premier temps avec son père, elle a dévoré les livres ornant la bibliothèque familiale et traitant de presque tout ce qui peut toucher de près ou de loin à l'anatomie humaine ou animale, et aux magies que les Travers se transmettent de génération en génération. Remplaçant un frère incapable de s'y épanouir, elle a développé ses connaissances et ses talents avec son grand-père, apprenant la création d'inferius et la conjuration d'esprits. Sa première ''résurrection'', à quatorze ans, s'est d'ailleurs soldée par un échec total. – slytherin – Quelle autre maison, pour une fille de mangemort adepte de magie noire ? A peine posé sur le sommet de son crâne, le Choixpeau n'a eu aucune hésitation au moment de choisir la maison qui allait accueillir la fille Travers. Serpentard, balancé sans aucune explication sur les raisons d'un tel choix, tant elles sont évidentes aux yeux de tous. La paix revenue depuis seulement un an, elle a eu des débuts difficiles au sein de l'école des sorciers, raillée par les autres élèves à cause de son père mangemort, emprisonné suite à la chute de Voldemort. De ces premières années lui sont restées les germes d'une haine inépuisable envers tous ceux qui ont causé les malheurs de sa famille. – mediwizard – Durant sa dernière année, elle a longuement hésité entre deux métiers, la seule certitude étant qu'elle voulait rester en contact avec le domaine expérimental. Pendant de longs mois, son cœur s'est tour à tour penché vers les langues-de-plomb, agents travaillant pour le Ministère et expérimage à Ste. Mangouste. Son choix s'est finalement porté vers l'hôpital. Non pas par envie de soigner les malades et blessés qu'elle pourrait rencontrer au cours de sa carrière, mais bien par la volonté de se confronter à des énigmes et des challenges bien plus stimulants que la rechercher d'objets noirs. Et ce métier était, pour elle, la meilleure couverture pour continuer ses propres expériences à côté, se servant des quelques corps que son frère peut subtiliser à la morgue. – murderer – Elle participe à la bataille de Poudlard, en 1998, se joignant avec son père et son frère aux mangemorts. Alors que les sorciers attaquaient sans relâche le bouclier, eux sont restés à la lisière de la forêt, se contenant de regarder le spectacle. Lorsque enfin, la protection tombe, elle donne pour consigne à son frère de ne pas se jeter dans la fosse aux lions, et de se mettre en sécurité, avant d'elle-même y aller. Des meurtres, elle a commis plusieurs cette nuit-là. Des adultes, des enfants, tout ce qui lui tombait sous la main. Et il y a eu cette fille, Emily. La petite amie de Zoran. Une sang-de-bourbe. Elle ne s'est pas contentée de la tuer. Pendant de longues minutes, après l'avoir piégée dans des toilettes, elle l'a torturée, encore et encore. Avant de mettre un terme à son existence. – death eater – Peu de temps après la bataille de Poudlard, elle est envoyée par son père au domicile des Malfoy, auprès du Seigneur des Ténèbres, qui lui appose la Marque. Devenue mangemort par sacrifice d'avantage que par choix, elle n'en a pas moins fini par prendre goût à cette position avantageuse, supérieure aux simples membres de l'élite sorcière. – witness – Vanja a assisté à la chasse d'Halloween organisée par le gouvernement en 2001. Installée dans les gradins aux côtés de son frère, elle n'a pu qu'assister, médusée, à l'intervention des insurgés en plein milieu de la zone de chasse. Alors que les civils étaient évacués, elle s'est jetée dans la bataille, manquant d'être tuée par un feudeymon. Mais elle ne parvient pas à empêcher la fuite d'insurgés et de rebuts. – soldier – Elle est présente, comme toutes les grandes familles, lors de l'exécution publique des deux dissidents et des rebuts survivants. Lorsque les choses tournent mal, avec une nouvelle intervention des insurgés, elle n'hésite pas à participer au combat, blessant plusieurs d'entre eux dans la bataille. Elle se joint à Avery, clamant qu'ils ne pouvaient se soumettre aux conditions des traîtres et qu'ils devraient, qu'importe les pertes, attaquer aussi fort qu'ils le pouvaient. Mais ses mots n'ont servi à rien, pas plus que l'accord passé avec les insurgés, puisque les sorts ont à nouveau fusé jusqu'à la fuite des traîtres et des rebuts. – disaster – Après des mois de travaux, l'équipe dans laquelle travaille Vanja parvient à développer une nouvelle forme de médicomagie, appelée médicomagie alternative. Elle est présente, comme tous ses collègues et l'élite sorcière, lors de l'inauguration de l'aile médicale réservée à cette toute nouvelle forme de médecine magique, quand les explosions se font entendre. Dans un premier temps incapable de réagir, elle est poussée hors de la salle avant que le toit de celle-ci ne s'écroule. Elle tente alors d'aider les victimes, et subit les retombées magiques de l'attentat. – matricide – Deux mois après l'attentat ayant touché l'hôpital Ste. Mangouste, Vanja est toujours victime de pertes de contrôle magiques. Bien qu'elle tente de les cacher autant que possible, elle se retrouve dans l'incapacité de la maîtriser lorsque après une dispute avec sa mère, elle tend sa baguette vers elle. Le sort part sans qu'elle ne le veuille. Aujourd'hui encore, le corps repose dans la cave de Vanja transformée en morgue. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi jo. J'ai 24 ans, je viens de France et j'ai connu le forum via Voldemort. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4/5 jours sur 7. Un dernier mot ? Vous êtes beaux.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Vanja E. Travers le Mar 29 Nov 2016 - 19:14, édité 21 fois |
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| Everything that gets born dies LIFE IS APOGEE, APEX, DECLINE; LIFE IS DEATH❝ the one who fell ❞11-1981 & Travers' Manor, London Les bruits se font de plus en plus assourdissants, brutaux. Les éclats de bois et de verre tentent de se faire entendre au milieu des cris. Elle entend la voix de sa mère hurlant de désespoir, sans pour autant pouvoir comprendre ses mots. De ses petites jambes, elle avance bien trop lentement, sans savoir si elle doit vraiment se diriger vers la source des bruits, ou courir se réfugier sous son lit, dans l'espoir que tout ça s'arrête. En attendant de voir son père entrer, la rassurer, et lui intimer de retourner dormir. Ce qu'elle ne fait pas, descendant les premières marches de l'escalier, ignorant les alertes internes qui brûlent son cerveau. Les bruits se font un peu plus distincts à chaque pas, et au milieu des cris et des explosions, elle parvient à capter les incantations. Des gens se battent. Des gens, de bien méchantes personnes, s'en prennent à sa famille. Elle accélère le pas, manque de louper une marche ou deux, mais jamais ne ralentit. Jusqu'à arriver en haut des escaliers séparant le premier étage du rez-de-chaussée. Où la scène la glace jusqu'au sang, lui brouille la vision sous l'apparition de premières larmes qu'elle n'avait pas vu venir. De l'entrée au salon, la maison semble baigner dans une atmosphère de guerre impitoyable. « Je t'en supplie, William. Souhaites-tu réellement mourir ici ? Tiens-tu tellement à ce que ta fille découvre ton cadavre ? » La voix est enraillée, chacune des notes tremble en écho aux larmes qu'elle ne tente pas de masquer. Sans savoir que, derrière elle, cette fille s'approche d'elle. « Papa ? » A genoux, entouré de deux hommes au visage plein de colère. Leur baguette à la main, pointée vers lui. Si elle ne le comprend, elle peut quand même sentir dans leur posture, leurs gestes, leur regard, toute la haine qu'ils éprouvent pour cet homme qu'elle idéalise, qui n'est rien de moins qu'un héros à ses yeux. « Tout va bien, fille. Retournes dans ton lit. » Pourtant elle ne bouge pas. Pour la première fois au cours de son existence, elle désobéit à un ordre de son père. Elle reste immobile, le regard fixé sur lui. Sur les marques infligées par les sortilèges des ennemis. Qu'importe s'il s'énerve, s'il lui gronde dessus, s'il la menace de châtiments. Elle ne voit plus que ce père héroïque à genoux, torturé par des soldats du Mal. Par des monstres cachés sous les traits de sorciers. « Je me rends... » Ce seront les derniers mots prononcés par William Travers, avant que son regard ne quitte sa fille pour ne plus jamais s'y poser. Elle sent à peine sa mère l'attraper par le bras, la tirer en arrière, alors que ses prunelles refusent de se détourner de la scène. Son père se faisant relever sans aucune délicatesse par les deux hommes, se faisant traîner jusqu'à la sortie. Sa mère qui continue de fermement la maintenir par le bras, tandis qu'elle se débat autant qu'elle le peut pour échapper à cette poigne qu'elle ne comprend pas. Ces hommes tentent d'enlever son père, et sa mère ne fait rien. Elle se contente de l'immobiliser, de l'empêcher de – le croit-elle dans sa naïveté – le sauver des méchants. Cette femme lâche, traître, complice des hommes. Qui continue de la bloquer, qui résiste aux ongles de la gamine s'enfonçant dans sa peau, à ses coups contre sa poitrine pour se défaire de son emprise. Jusqu'à ce qu'elle y parvienne finalement, pour se ruer vers son père avant qu'elle ne puisse l'attraper à nouveau. Et elle s'accroche à la manche de son père, s'y raccroche comme s'il s'agissait de sa propre vie. Puisque tel est le cas. Comment pourrait-elle grandir sans lui ? Comment pourrait-elle apprendre sans lui ? Comment pourrait-elle tout simplement survivre sans lui ? « Laissez-le ! » Elle tente de le retenir par la manche de la robe. Elle tente, de toute ses forces, de l'empêcher de suivre les hommes. Sans succès, pauvre petite chose qu'elle est, traînée par les pas d'un paternel qui refuse obstinément de se tourner vers elle. Elle l'implore de rester, de ne pas l'abandonner, de tourner le regard dans sa direction. Les larmes ruissellent le long de ses joues, lorsqu'elle est arrachée de force par la poigne de l'homme. Cet inconnu venu lui dérober son père, son maître, son Dieu. « Tenez votre fille tranquille, ou nous le ferons. » Une menace à peine masquée, qu'elle n'entend pourtant pas, qu'elle ne comprend pourtant pas. Les yeux inondés de larmes, elle se contente de rester immobile, les bras ballants le long du corps, le regard vide, tandis qu'ils passent le pas de la porte. Il ne la regarde toujours pas, il reste sourd à sa détresse. Que verrait-elle sur le visage de cet homme qui, lui, comprend qu'il s'agit là sans doute de ses derniers instants d'être humain ? Qu'il finira, un jour ou l'autre, par subir le baiser du Détraqueur pour toutes les atrocités commises. Pourrait-elle y apercevoir de la peine, du regret ? De la peur ? Rien de tout ça ne l'importe. Elle veut simplement revoir ce visage qui a toujours su, malgré ou grâce à sa dureté, la réconforter, la sécuriser, la faire rêver d'un monde meilleur. D'un monde sans corruption, sans êtres indignes venus lui voler sa petite magie si précieuse. Venus détruire tous ses rêves de fillette naïve, venus souiller cette bulle qu'elle imagine être le monde. « Papa... » Ses derniers mots, avant qu'elle ne s'effondre sur le sol du couloir, cédant pour la première fois depuis sa naissance au torrent de larmes qui se déverse de ses mirettes. Ne pleure pas, fille. Pleurer est un signe de faiblesse lui disait-il souvent, stoppant immédiatement ses premiers larmoiements. Pourtant, aujourd'hui, alors que ces deux hommes lui arrachent le seul point d'accroche de son existence, le seul bouclier contre toute la misère, toute la haine du monde, elle succombe à cette faiblesse. Elle l'invite même à pénétrer son cœur et toute son âme, alors que les hommes disparaissent, emmenant son ange avec eux. ❝ the one who hated ❞09-1982 & Hogwarts, Scotland Un an s'est écoulé. Une petite année, depuis l'emprisonnement de leur père. Pendant de longues semaines, elle a cru avoir été abandonnée. Pendant de longues semaines, elle s'est contentée de rester dans sa chambre, ne descendant que pour se nourrir et participer aux leçons de son grand-père. Des contacts humains réduits, spécialement avec une mère devenue incapable d'assumer ses responsabilités, ayant laissé les commandes de la maison au grand-père Travers. Mais petit à petit, elle est parvenue à remonter la pente. Elle a trouvé son point de stimulation, son épanouissement, dans la magie noire. Dans la recherche de la puissance suprême, de cette magie capable de lutter contre la mort et, peut-être même, de la battre. Elle a gardé ça pour elle, a esquivé le sujet dès lors que son frère commençait à l'aborder. Déjà, à cette époque, elle comprenait pourquoi elle avait été choisie pour jouer le rôle de l'héritière, du réceptacle d'un savoir descendant directement de leurs ancêtres. Elle le savait, que si elle faisait tout ça, c'était parce qu'il était incapable de le supporter. Et s'il était incapable, elle ne voulait pas l'enfoncer en parlant de tout ça, en parlant des douleurs qui parcouraient son corps après les séances, des yeux qui brûlaient à force de lecture, de son âme qui s'enfonçait un peu plus profondément sur le chemin des ténèbres. « Réveilles-toi Van', on est arrivé. » Elle ouvre lentement les yeux, relève la tête jusque là appuyée sur l'épaule de son frère. Le train est immobilisé, et tous les élèves sont déjà en train de quitter leur compartiment quand elle se lève pour les suivre, Zoran derrière elle. Quand elle sort, une voix profonde, grave, hurle aux première année de venir vers lui. « Moi je pars par là. Ca va aller Van', t'en fais pas. » Elle ne s'inquiète pas. Contrairement à lui. Depuis qu'ils sont tout petits, il fait ça. Utilise ce même prétexte pour pouvoir ouvertement se rassurer lui-même, pour lui envoyer un message clair qu'elle n'a aucune peine à comprendre. Elle sait qu'il a besoin d'être rassuré, qu'il s'inquiète. Tout simplement parce qu'il sait à quoi ressemble cette école depuis la chute de Voldemort. Les langues qui se sont déliées, les craintes dissipées et le courage revenu chez toutes ces vermines. « On se retrouve à Poudlard. » Elle lui répond par un sourire, attrapant toutefois sa main au moment où il se retourne. Pendant l'espace d'une seconde, elle se contente de le fixer, puis se porte sur la pointe des pieds, pour lui déposer un baiser sur la joue. Avant de rejoindre les autres élèves de première année. « Serpentard ! » Il n'a eu aucune hésitation avant de prononcer sa décision. Pas une seule seconde de silence entre le moment où il a été posé sur le sommet de son crâne et celui où il a hurlé le nom de la maison verte et argentée. Un choix évident, qui ne pouvait être autrement. Comment la fille d'un mangemort, d'un des plus fidèles lieutenants de Voldemort, aurait-elle pu finir ailleurs qu'ici, que dans cette maison ayant accueilli les plus grands mages noirs du pays ? Zoran, lui, a bien réussi à finir chez les intellectuels. Mais elle ne partage aucun de ses traits. Elle est taillée dans le plus pur des bois, elle correspond parfaitement aux idéaux de la famille Travers, elle partage chacune de leurs idées. Rares sont ceux à d'avantage ressembler au profil-type d'un Serpentard qu'elle. Elle le sait, et ne fait apparaître aucune surprise, aucune joie, lorsqu'elle redescend du tabouret. C'était une évidence, quelque chose de normal. Tout autre choix aurait été perçu comme un échec pour la jeune femme. « Bienvenue à Serpentard. » Elle sert de nombreuses mains. Certaines sont hésitantes, tremblantes. Ils hésitent entre voir en elle une simple fille ayant rejoint leur maison, ou la fille du mangemort ayant utilisé des dizaines d'inferi durant la guerre, les utilisant contre ses ennemis. Peut-être les parents de certains d'entre eux, peut-être des connaissances. « Ne crois pas en la réputation qu'on donne à cette maison. Tous les sorciers qui sortent de chez nous ne deviennent pas des monstres assoiffés de sang. Beaucoup deviennent influents, en fait. Au Ministère ou ailleurs. » Elle se fout de tout ça. Elle ne partage pas ces rêves puérils. Elle ne veut pas devenir une femme influente du Ministère, elle ne veut pas obtenir de poste prestigieux. Que peut-elle vouloir, de toute façon, à même pas onze ans ? « Voldemort n'était pas un monstre. C'était un héros. » Et le silence tombe. Quelques rires se font entendre à côté, venant de ceux qui croient – ou espèrent – qu'elle ne fait rien de plus qu'une bien mauvaise blague. Pourtant, elle y croit. ❝ the one who feared ❞07-1983 & Milic's Domain, Croatia Des préventions inutiles. Des mots, dispersés par le souffle de la compréhension. Lui les avait compris, lui disait que quitter les sentiers battus n'était pas une bonne idée. Pourtant elle, elle voulait s'aventurer entre les arbres, ne pas suivre le chemin d'une famille qu'elle ne connaît pas, qu'elle ne comprend pas. Elle voulait découvrir ce qu'elle n'avait jamais connu jusque-là, cette sensation de quitter la civilisation, d'abandonner tout ce qui lui pesait sur le cœur, de vagabonder des heures durant dans ce milieu si hostile, et pourtant tellement réconfortant. Elle ne craignait rien, ne ressentait aucune peur face aux ombres, face aux hurlements du vent, face à l'obscurité qui envahissait un peu plus le ciel chaque soir, face au chaos des orages. Mais lui, oui. Il craignait tout ça, s'imaginait en plein cœur d'un ouragan dès les premiers coups de tonnerre, se réfugiait auprès d'elle, la petite sœur faisant le boulot d'une aînée. Et cette fois-là, c'était elle qui, inconsciemment, enfermée dans une bulle de légèreté, l'emmenait au devant de ses peurs les plus primitives, les plus brutales. Celles qui le secouaient le plus, le frappaient en pleine poitrine, le laissaient paralysé. « On s'est perdus Van'... » Elle se contente d'un regard autour d'elle. Des arbres, à perte de vue, tout autour elle. Des arbres, des racines, des plantes sauvages, rien qui ne permette de déceler la moindre trace de civilisation. Pourtant, ils sont toujours sur le domaine familial. Elle sait que, malgré les heures de marche, ils n'ont pas quitté la terre de leurs grands-parents. Elle sait qu'ils sont en sécurité ici, malgré le ciel qui commence à s'assombrir. Protégés par la magie qui cache cet endroit aux yeux des moldus, qui les empêche de pénétrer sur une terre qui leur est interdite. Ils ne risquent rien, ne peuvent craindre de tomber sur un inconnu, sur quelqu'un qui pourrait leur vouloir du mal. Au pire tomberont-ils sur leur mère, inquiète de ne pas les voir revenir. Ou, plus plausiblement, ces croates qui leur servent d'anciens. Au pire des cas, ils subiraient une volante, et seraient contraints de rester aux alentours de la maison. Elle ne comprend de toute façon pas un traître mot de ce qu'ils peuvent raconter, ces vieux qui ne savent pas communiquer en anglais. Elle pourrait désobéir à chacun de leurs ordres, et se justifier par l'incompréhension de leurs propos. Zoran n'aurait pas le cran de dire que si, il lui a traduit les mots. « On est pas perdus Zoran. On est toujours dans la forêt de papy. » Oui, mais toujours perdus. Difficile de retrouver son chemin au milieu des arbres, quand leur nombre est tellement important qu'il est difficile de voir à plus de dix mètres. Qu'il est difficile de se repérer entre les branches, de savoir si tel arbre a été vu à l'aller ou non. Elle aurait peut-être du marquer, laisser quelque chose derrière pour pouvoir se repérer. Mais elle était tellement excitée à l'idée de s'éloigner d'eux, d'être enfin seule, réellement seule, avec son frère. Avec la dernière chose qui tienne debout dans cette famille ravagée par la guerre et la justice. « On passera pas la nuit ici. » Elle n'aurait aucun mal à passer la nuit dehors, pour l'avoir déjà fait à plusieurs reprises. Avec son grand-père, principalement, lorsqu'elle étudiait les livres de magie noire. Parfois, ils quittaient le domicile familial pour un endroit plus calme, plus discret, où ils ne risquaient pas d'être dérangés. Des forêts, de vieilles cabanes abandonnées. Des endroits qui lui ont permit de ne pas craindre la tombée de la nuit, de ne pas trembler lorsque se couche le soleil. « Je te le promets. », lui dit-elle avant de prendre sa main, le tirant pour le forcer à la suivre. Elle ne sait pas où elle va, ni par où elle passe. Tout ce qui lui importe, c'est de retomber sur le domicile. De ne pas le laisser continuer à trembler comme un animal prêt à mourir. Elle pourrait dormir là, enfouie dans le tronc d'un arbre ouvert. Elle pourrait ignorer les cris des animaux aux alentours, le hululement des chouettes, le bruissement des ailes de chauve-souris. Elle le pourrait, lui non. Alors hors de question pour elle de le laisser ici, en pleine nuit. « Je suis là Zoran, ne t'inquiète pas. » ❝ the one who taught ❞12-1985 & Glasgow Necropolis, Glasgow Pendant quelques secondes, elle est restée immobile, le regard figé sur la silhouette juste à côté d'elle, penchée sur le lit. Un réveil brutal, qu'elle aurait préféré être différent. Mais son grand-père n'était pas de cet avis, et dès lors qu'elle a ouvert les yeux, lui a intimé de ne pas faire le moindre bruit pour ne réveiller personne. Et plus particulièrement son frère, situé dans la chambre à côté de la sienne. Depuis déjà quelques temps, la préférence du grand-père pour la sœur Travers est évident, du moins aux yeux de la jeune fille. C'est sur elle qu'il a décidé de concentrer son temps et son éducation, laissant leur mère se charger de Zoran. A elle, l'apprentissage de la magie noire et de ses secrets. A lui, l'éducation lambda d'un héritier de grande famille. Quelque part, peut-être les choses étaient supposées être ce qu'elles sont. Peut-être n'a-t-elle jamais eu les qualités nécessaires pour apprendre à une femme idéale. Peut-être n'a-t-il jamais eu les qualités pour devenir le mage noire dont son père rêvait, et rêve sans doute encore. Tout ce qu'elle sait c'est, qu'en plus d'une passion évidente pour les arts sombres, la protection de son frère, de son innocence, a bel et bien pesé dans la balance. Accepter tout ça, l'encaisser à la place de Zoran. Parce qu'elle est bien plus armée que lui pour le choc qui va l'attendre tout au long de sa vie. Dès le début, elle le savait, comprenant sans doute mieux que personne les divers blocages dont il souffre. « Habilles-toi chaudement, jeune fille. Nous partons dans cinq minutes. » Le temps pour lui de boire son thé, sa drogue. Pour elle d'enfiler quelques vêtements. Sans un bruit, elle descend les escaliers pour le rejoindre dans le salon, où il est installé sur le fauteuil du patriarche. Dans sa gorge se coince une désapprobation, qu'elle ne parvient pas à libérer. Elle aimerait pourtant lui dire que non, même s'il a prit l'autorité du père, il n'a aucun droit à prendre son fauteuil. Ce même fauteuil qui était le sien avant que William Travers ne prenne les rennes de sa propre famille. « Prête ? Allons-y. » Elle voudrait lui demander la destination, mais elle sait parfaitement qu'elle n'aura aucune réponse. Pas avant d'être arrivée sur les lieux. Il a toujours été comme ça, prudent à la limite de la paranoïa. Jamais il ne dévoile ses plans entre les murs de cette maison, jamais il ne dit où il va, ni ce qu'il fait. Par crainte d'être écouté par les employés du gouvernement, par les Aurors. Pour ne pas finir comme le père de Vanja. Pour ne pas laisser cette maison sans chef, sans homme pour la guider. « Tu sais pourquoi nous sommes là, n'est-ce-pas ? » Lentement, pour récupérer du transplanage, elle tourne sur elle-même pour visualiser l'entièrement de la scène. Un cimetière plongé dans la nuit, chaque lampadaire éteint, ne laissant que la lune pour seule source de lumière. Elle comprend bien vite ce qu'ils font ici, et pourquoi réveiller son frère ou sa mère était tout simplement impensable. Sa formation s'est toujours déroulée de nuit, ou à des moments de la journée où il était certain de n'être ni vu, ni dérangé. « Pour étudier... Quoi donc ? » Elle se retourne vers lui, curieuse de savoir ce qu'ils pourront développer ce soir. Elle qui a tant étudié les livres familiaux, sait pertinemment qu'il lui reste tellement à apprendre. Ne serait-ce que pour la théorie, où elle n'a fait qu'égratigner la surface. L'invocation d'inferi, la conjuration d'esprits, elle l'a vu. Mais il semble y avoir tellement plus intéressant dans ces livres. Les reliques de la mort, qui permettraient selon les légendes de devenir maître de la Mort. Les horcruxes, qui permettraient selon les écrits d'obtenir une sorte d'immortalité par division de l'âme. Elle aimerait tant apprendre d'avantage sur ces magies méconnues. Mais personne, pas même son grand-père, n'a su ou voulu l'aiguiller, l'aider. Même lui, cet homme ayant pourtant vécu des centaines de dangers, ayant connu les pires magies, se refuse à partager avec elle les connaissances qu'il pourrait avoir sur ces objets de magie noire. « Nous n'allons pas étudier. Je veux que tu ramènes quelqu'un, que tu crées ton premier inferius. » Elle reste un moment silencieuse, perturbée à l'idée d'invoquer une créature que peu de choses peuvent détruire. Intérieurement, une peur se développe. Il en attend peut-être trop d'elle, elle qui reste une novice dans la pratique. Qui n'a jamais rien fait de plus que conjurer une esprit pour communiquer avec lui. Elle n'a jamais crée une telle créature, sait à peine comment la contrôler. Mais hors de question pour elle de reculer, de dévoiler une quelconque faiblesse. Elle le sait, le sent, qu'à la moindre trace de lâcheté, il ramènerait Zoran dans la course. Et elle se refuse de l'exposer comme ça, de le laisser faire face aux créatures mortes, à cette magie qui le rongerait de l'intérieur. « Qui ? » Elle enfonce cette peur au fond de son âme, affiche son air le plus convaincu. Pas de faiblesse, elle n'est plus la petite fille qui a un jour pleuré à la mort. Elle ne peut se permettre de la maintenir en vie, alors qu'elle s'enfonce sur le chemin de la magie la plus noire qui existe.
Dernière édition par Vanja E. Travers le Dim 27 Nov 2016 - 23:47, édité 11 fois |
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| Everything that gets born dies LIFE IS APOGEE, APEX, DECLINE; LIFE IS DEATH❝ the one who died❞05-1998 & Hogwarts, Scotland A la lisière de la forêt, elle se tient droite, la tête haute. Le regard figé sur les sortilèges qui s'écrasent sur le bouclier, éclairant le ciel nocturne d'éclairs bleutés. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne cède aux assauts mangemorts, que cette lueur bleue ne disparaisse pour laisser place à un bain de sang sans commune mesure. D'ici quelques minutes, quelques heures peut-être, la protection relative dans laquelle se cachent les traîtres finira par mourir, avalée par l'impitoyable marche de dizaines de soldats loyaux au Seigneur des Ténèbres. Le silence ne sera plus, remplacé par des hurlements de souffrance, de douleur, de tristesse. Par centaines, les corps chuteront au sol. Ouvrant une ère de terreur comme jamais le monde sorcier n'en n'avait connu, comme jamais le monde n'en n'avait connu. Le symbole de la résistance était sur le point de tomber, les derniers espoirs des traîtres et des voleurs avec. Mais, elle le sait, ces souillures ne comptent pas abandonner si facilement, ils ne comptent pas abandonner Harry Potter aussi aisément, malgré la menace qui pèse sur eux. Quelle idiotie que de croire qu'un gamin à peine adulte soit capable de se mesurer à la toute-puissance de Voldemort, quand bien même la chance lui a souri des années plus tôt, lorsqu'il est parvenu par on-ne-sait quelle miracle à renvoyer le maléfice de la mort contre son lanceur. « Soyez prêts, il ne tardera pas à disparaître. »Sans répondre, elle tourne le visage en direction de son père. Toujours à ses côtés, comme si les seize ans écoulés n'existaient pas, comme s'il ne l'avait jamais laissée seule, abandonnée à son sort par une mère incapable de remonter la pente, incapable de vivre sans la présence d'un mari capable de tout résoudre. « Ne me décevez pas, et ne reculez pas. » Elle acquiesce d'un signe de tête, quand bien même elle sait pertinemment que le message était d'avantage adressé à Zoran qu'à elle. Depuis bien des années, elle a su prouver être la digne héritière de la famille Travers, animée de la même ambition que ses ancêtres, de la même obsession pour la mort. Capable des mêmes prouesses que les meilleurs représentants de la famille. Tout le contraire de son frère. Jamais réellement courageux, et ce dès l'enfance. Toujours à se réfugier auprès d'elle lorsqu'ils étaient enfants, toujours à échapper aux sollicitations d'un père désespérant pour l'avenir de son enfant, de son héritier. Incapable de vraiment comprendre son propre fils. Mais elle, elle le voit, le sent, le comprend. Elle comprend ce qu'a pu vivre Zoran lorsqu'il était enfant. Toute cette pression sur ses épaules, toutes ces horreurs partagées par son paternel, toute cette solitude à supporter. Petit enfant, il en était incapable. Et l'est certainement encore aujourd'hui. Elle recule d'un pas ou deux, prenant entre ses doigts la main de Zoran, pressant légèrement dessus, comme pour le rassurer. Pendant quelques secondes, jusqu'à ce que le bouclier ne se volatilise sous les bombardements de magie. Sous les yeux d'une Vanja tenant encore et toujours son frère, la paix vient d'être officiellement brisée. La guerre vient de démarrer. Elle remarque à peine le regard du patriarche vers eux, avant qu'il ne s'élance comme tous les autres vers le château. Obligés de courir, puisque transplaner y est tout simplement impossible. « Ne viens pas. Ne rentre pas à la maison. Mets-toi à l'abri. » Puis elle lâche enfin la main de Zoran, pour s'enfoncer elle aussi dans le périmètre de Poudlard, prête à se jeter toute entière en enfer. « Vanja, je t'en supplie... » Elle tremble de tout son être, chacun de ses muscles tressaillant sous le poids de ses larmes. A terre, rampant comme l'insecte qu'elle, elle tente de se réfugier sous un lavabo, alors que Vanja continue d'avancer vers elle, la baguette à la main. Coincée dans les toilettes, la sang-de-bourbe n'a plus que des mots en guise de tentative désespérée pour survivre. « Sale sang-de-bourbe, tu pensais réellement pouvoir souiller notre famille ? Te jouer de Zoran sans qu'il n'y ait de châtiment ? » Folie, sottise. Elle le savait pourtant pertinemment, que les Travers ne sauraient tolérer la moindre incartade, qu'apporter dans cette famille l'engeance souillée ne pouvait finir que par le sang et les larmes. Qu'une née-moldue ne saurait s'intégrer à la noble maison anglaise, qu'elle comme beaucoup d'autres finiraient par disparaître. Qu'elle ne pouvait qu'attirer Zoran dans cette chute inéluctable. La tuer aujourd'hui, de sa propre main, est la seule façon de sauver son frère, de le protéger de la colère de père. « Je... je ne me joue pas de lui, Vanja. Je.. – Tu n'es rien de plus qu'une vermine, qu'un parasite venu aspirer la magie de mon frère. Voilà pourquoi il n'a jamais su trouver la force de devenir l'héritier de père. Parce que tu le rendais faible, vulnérable, pour pouvoir voler sa magie. Mais tout ça, c'est bientôt fini... Endoloris ! » Un premier hurlement vient briser les tympans de l’adhérente, lorsque le sortilège vient frapper sa victime en pleine poitrine. Un hurlement à faire frissonner, plein de douleur, de souffrance. Elle se tord autant qu'elle peut, cherche un moyen d'arrêter la douleur, supplie son bourreau. Mais rien n'y fait, rien n'arrête le sortilège. Rien n'arrête Vanja, immobile devant sa victime, le regard fixé sur ses crispations, sur ses larmes. « Je veux que tu gardes ça en tête avant de mourir... Tu va mourir, et je te ramènerai. Tu m'obéira, tu exécutera le moindre de mes ordres. Et tu ira tuer toutes les vermines dans ton genre. Les sang-de-bourbe, les mêlés, tu les étripera tous jusqu'à ce que l'un d'eux te foute le feu. Tu n'aura rien, tu ne sera rien. Comme tu aurais du le rester. Avada Kedavra. » Vingt minutes de souffrance, puis le soulagement. La mort. Sa première victime dans cette guerre. ❝ the one who gave❞10-1998 & Ministry of Magic, London Un silence solennel. Autour de la table, les personnes présentes se contentent de la dévisager en s'enfermant dans un mutisme pesant. Le regard de chacun, le poids qu'ils semblent installer sur ses épaules, elle le sent, bien plus qu'elle l'aurait aimé. Jusqu'à se demander s'il ne s'agit pas là d'une erreur terrible de sa part. Elle qui jusque-là n'était aucunement destinée à ça. Elle qui ne devait être rien de plus qu'une femme au foyer, chargée du maintien du domicile et de l'éducation des enfants. Elle qui ne devait être rien, est maintenant projetée sur le devant de la scène par un père revenu de l'enfer. Elle déglutit lentement, à mesure que son regard va de l'un à l'autre, jusqu'à tomber sur l'homme assis à l'autre bout de la table, face à elle. Le visage d'un démon revenu d'entre les morts, des yeux aussi froids que le plus froid des hivers, et ce regard pénétrant, duquel il est impossible de se protéger. Il entre profondément dans l'âme, semble la sonder dans tous ses recoins, prêt à déceler la moindre trace d'incertitude pour mieux la faire rejaillir à la surface, exposant à tous ses pires faiblesses, ses secrets les plus intimes. Si elle comprend mieux la fascination de son père pour cet homme, elle ne peut s'empêcher de se demander si rencontrer cet homme, cette chose, n'est pas une erreur qu'elle a stupidement commise. Pour protéger Zoran. Pour lui éviter de subir le poids de ce fardeau, pour lui éviter de devenir un monstre au service du Seigneur des Ténèbres. Pour le préserver, elle allait accepter d'attraper ce fardeau à pleines mains, et de le tirer jusqu'à la fin de ses jours. Car elle seule en est capable. « Approche, mon enfant. » La voix elle-même semble venir d'outre-tombe. Elle bourdonne dans les oreilles de Vanja, plaque son âme contre un mur d'acier aussi froid que la mort. Elle l'oblige à se contrôler, à se forcer, pour ne rien montrer des frissons qui parcourent son échine, qui glissent le long de sa peau pour bientôt recouvrir l'entièreté de son corps. Elle ne doit pas faiblir, elle ne doit pas faillir. Ou Zoran en paierait les conséquences. Et cette option n'est tout simplement pas permise, pas après tout ce qu'elle a du faire pour le préserver, pour le protéger. Tuer sa bâtarde qu'il croyait aimer n'était que le premier pas d'une longue marche vers les ténèbres, l'invitation du Seigneur chez ses plus fidèles soldats étant par la même le second. Lentement, tout en fixant à chaque pas le mangemort le plus proche d'elle, elle se dirige vers le Lord Voldemort, jusqu'à arriver à sa hauteur, s'inclinant largement devant lui. Une soumission grandement désirée par son père qui, elle le sait, espère jouer de ses talents de nécromancienne pour s'attirer les faveurs du Lord. Quitte à la sacrifier elle sur l'autel d'ambitions démesurées, de rêves fous. « Ton père m'a parlé de ta volonté de me rejoindre. Est-ce vrai ? » Ces yeux qui pénètrent toujours son âme, qui fouillent à la recherche du moindre mensonge, de la moindre incartade. Elle aimerait tant garder ses connaissances pour elle, ne rien partager, ne rien avouer pour ne pas être utilisée comme un vulgaire pantin qui serait jeté dès lors sa durée d'utilisation dépassée. Mais mentir à Voldemort serait une erreur. Que sait-il que lui ne sait pas, de toute façon ? Maître dans l'art de la nécromancie, capable de revenir d'on-ne-sait-où pour mieux diriger le monde. « Oui, mon Seigneur. » Une volonté bien réelle, oui. Et des capacités maintenues secrètes. Des capacités encore difficilement maîtrisées, des invocations difficilement contrôlées, mais bel et bien sous l'emprise de la sorcière. Des capacités bien loin d'égaler celles de celui qu'on ne peut nommer, bien loin d'arriver au quart de ses propres connaissances. Même si elle a accès aux connaissances de plusieurs générations de Travers, même si l'anatomie humaine n'a presque plus aucun secret pour elle, elle se sait à des années de lui. Petite chose fragile, presque revenue en enfance, face à cette autorité supérieure, à cette puissance presque divine d'un homme ayant dépassé sa propre condition. Il tourne le regard en direction de William Travers, resté au fond de la salle. Elle, elle reste immobile, tête baissée, genou ployé. Ignorant cette sensation désagréable qui lui parcourt la rotule. Ne pas se relever, ne pas lever la tête sans qu'il ne l'intime. Elle n'est pas stupide, cette fille. Elle sait que si elle est là, c'est avant tout grâce aux demandes répétées de son père, devenu depuis bien des années l'un des plus fidèles lieutenants du Seigneur des Ténèbres. « Tu as un fils me semble-t-il, William... Pourquoi donc m'envoies-tu ta fille ? » Il reste un instant silencieux, semble chercher la meilleure réponse, celle qui lui permettrait de ne pas chatouiller la patience du Maître. Celle qui lui permettrait de ne pas ouvertement avouer avoir un fils couard, se débrouillant par tous les moyens pour éviter de recevoir la marque. Et que c'est bien parce qu'il n'avait pas d'autre fils qu'il s'est tourné vers cette fillette. « Il... J'ai estimé les capacités de ma fille bien plus utiles pour la réussite de notre mission, mon Seigneur. Elle... » Un rire aigu le coupe en pleine phrase. Celui du Seigneur. D'abord seul à rire, bien rapidement suivi de ses lieutenants. De nombreux visages connus ; Malfoy, Selwyn, Carrow. Tous semblent être revenus auprès de leur maître adoré, même ceux n'ayant jamais eu le courage d'avouer leur lâcheté, d'avouer qu'ils ont tourné le dos des années durant à celui à qui ils avaient pourtant jurer fidélité jusqu'à leur mort. « Dis-moi, ma fille, es-tu prête à recevoir mon cadeau ? A dédier ta vie à la purification de ce pays, à l'extermination de ces rats volant notre magie ? » Un hochement de tête vif, ne laissant aucun place à l'hésitation. Elle connaît les risques d'une telle chose, pour avoir vu son père être torturé et éloigné d'elle lors de la chute du Seigneur. Mais c'est justement cette image, celle d'un homme lui tournant le dos, disparaissant sans même un regard pour elle, entouré d'aurors, qui lui donne la volonté de se battre. Pour préserver ce pays des méchants, pour faire triompher le véritable héros du monde sorcier. Pour châtier ceux qui ont osé laisser cette petite fille pleurer seule, s'imaginant toutes les tortures infligées à son héros. « De toute mon âme, je le veux, Maître. » ❝ the one who killed ❞05-2003 & St. Mungo's, London « C'est notre jour de gloire Van', souris un peu. » Affalée contre le mur au fond de la salle, elle balance un faux sourire à son collègue. Leur jour de gloire, certes. Mais seront-ils réellement reconnus comme étant ceux ayant permis l'ouverture de cette aile ? Alors que l'inauguration approche à grands pas, elle ne peut s'empêcher de se demander si le directeur n'allait pas s'octroyer tous les mérites, pour s'attirer les faveurs du Lord. Après tout, pourrait-il dire, c'est bien lui qui a accordé sa confiance à l'équipe et attiré les donateurs. Eux restent les soldats de l'ombre, les chercheurs ayant travaillé des mois durant pour permettre à leur directeur et leur chef de service de briller devant le Seigneur des Ténèbres et l'élite sorcière. Pour preuve, la sorcière est toujours au fond de la salle, alors que tous les regards sont braqués sur l'estrade où se tiendront, dans quelques minutes, Voldemort et Oswald Bonham. « On vient juste de trouver un moyen de guérir ce qui ne pouvait l'être, tu devrais vraiment essayer d'être convaincante dans ta joie. » Cette fois, elle sort un sourire sincère. Bien plus que le premier. Même s'il y a, dans un coin de sa tête, cette petite voix qui lui souffle que son travail – et celui de toute l'équipe – restera dans l'ombre, ignoré de tous ces ignares qui se contenteront de regarder, d'applaudir, puis d'oublier. « Tu sais bien que ce n'est que temporaire. On ne peux pas se contenter de ça, on doit creuser. Si on doit sacrifier une vélane à chaque fois, on finira vite par faire le tour. » Elle le sait, lui aussi. Les travaux, malgré les plusieurs mois déjà écoulés, n'en sont qu'à leurs débuts. Et il reste encore beaucoup de temps avant qu'ils ne parviennent à trouver une solution réellement satisfaisante, capable de guérir même les pires maladies ou blessures sans avoir à tuer de vélanes. Ce qui permettrait – car le bien-être de ces choses n'est clairement pas la priorité de Vanja – de les réutiliser plusieurs fois, peut-être même indéfiniment. Mais il ne répondit rien. Il laissa, comme tous ceux présents dans la salle, le silence absolu retomber. Sur l'estrade, entouré de ses gardes d'élite, Voldemort se tient droit, commençant son discours d'introduction sans être gêné une seule fois. Personne n'ose l'interrompre, pas même pour une toux. Elle s'est simplement redressée aux côtés de son collègue, se contentant d'écouter le mage noir vanter les mérites de l'hôpital et de son utilité auprès de la population, de l'importance de l'avancée médicale dans ces moments de trouble. Et lorsqu'il finit son discours par un mouvement de bras vers le directeur, les applaudissements se font entendre. Félicitons le Magister, pour son si beau discours. Une hypocrisie pour beaucoup, selon elle. Pourtant, ses mots l'ont attrapé en plein cœur. Quand bien même il ne l'a jamais clairement mentionné, quand bien même il ne les a jamais explicitement mentionnés, il n'a pas oublié que cette avancée était due à l'abnégation et au temps des expérimages engagés dans ces expériences révolutionnaires. « Sorciers, sorcières ! A l'occasion de l'ouverture de la nouvelle aile de l'hôpital, nous sommes ravis de vous présenter les innovations médicomagiques sur lesquelles un groupe de médi-expérimages chevronnés a travaillé d'arrache-pied des mois durant. » Une courte pause du directeur, quelques regards dans sa direction, et la main de son collègue se plaquant contre son épaule. Un sourire s'étirant le long de ses lèvres, elle ne peut s'empêcher d'exprimer sa fierté d'avoir été, et d'être encore, l'une des personnes ayant travaillé sur ce projet depuis ses débuts. « Nous connaissons tous les affinités des Vélanes avec la guérison par apposition des mains – c'est sur ce don que notre équipe a concentré ses recherches, afin de trouver un remède aux maladies diagnostiquées à un stade trop avancé, sans possibilité de guérison. » Dans un soupir inaudible, elle s'écarte de sa position pour se rendre vers le buffet posé non loin d'elle. Elle sait très bien quelle sera la suite de ce discours. Ramener un malade insoignable, puis une vélane placée sous imperium, pour l'obliger à soigner le pauvre bonhomme. Elle mourra dans le processus, comme toutes celles l'ayant pratiqué avant elle. Et il parlera des phases suivantes pendant que le corps sera enlevé. « On doit trouver un moyen de ponctionner la magie des vélanes. Si on y parvient, et ensuite qu'on la synthétise, on pourra en créer autant qu'on veut, sans les tuer. – Sauf qu'on y arrive pas. On peut pomper leur sang jusqu'à la dernière goutte, les soins ne fonctionnent pas. On ne peut pas le faire autrement que par contact physique. – Et si leur magie n'était pas dans leur sang, ou du moins pas en quantité suffisante ? On peut tenter une biopsie du cerveau, c'est peut-être là qu'il faut chercher... » Une explosion. Sur l'estrade. Pendant quelques secondes, plus personne ne bouge, personne ne réagit. Puis une seconde se fait entendre, et une troisième. Elle ne réagit pas, reste immobile alors que les premières pierres s'écroulent sur la salle, engloutissant sous leur poids les malheureux n'ayant pas eu la chance de se décaler à temps. Et avant qu'elle ne puisse réagir, elle se sent propulsée hors de la salle, juste à temps pour éviter l'écroulement de l'étage entier sur le hall. ❝ the one who loved❞07-2003 & Vanja's house, London « Ne penses-tu pas que cette famille a vécu assez de malheur ? Que nous méritons, après tout ce que nous avons traversé, de vivre normalement, sans craindre de voir des aurors débarquer du jour au lendemain ? » Comme il y a vingt-deux ans, lorsqu'ils sont entrés chez eux pour capturer le père. Lorsqu'il a résisté jusqu'à voir sa fille dans le couloir, les yeux pleins de larme, le regard implorant que tout s'arrête. Cette petite fille-là aurait tellement voulu que tout s'arrête, qu'elle puisse vivre heureuse, avec son père, son frère, sa famille. Que le monde soit en paix, libéré de la souillure et du Mal. Mais cette fille-là n'existe plus, enterrée au plus profond de son âme devenu aussi sombre que la nuit. « Tu ne comprends pas, mère. NOUS sommes les aurors, NOUS sommes la justice. L'arrestation de père ? Jamais cela n'arrivera à nouveau. Cette fois, ce seront les traîtres qui seront enfermés. » Mais elle ne comprend pas, elle refuse tout simplement d'écouter ses propos. Préférant vivre dans cette terreur constante de perdre sa famille, dans cette obsession de protéger à tout prix son fils des velléités du père. Sans même comprendre que tout ce qu'a fait Vanja jusque-là n'était rien de plus que le protéger. Le protéger du fardeau de la marque, du fardeau des meurtres et de l'horreur. « Tu sais très bien où mènera cette guerre, Van'... – Surveilles tes mots, mère. » Elle soupire, longuement. Constatant avec un désarroi visible à quel point l'endoctrinement de sa fille a fonctionné. Devenue outil des mangemorts, de Voldemort. « Je veux juste dire que je ne supporterai pas de voir cette famille à nouveau éclatée. Ouvre les yeux, regarde ce qu'elle vous a déjà fait à Zoran et à toi, les rumeurs qui disent que tu aurais tué... » Mais elle ne finit par sa phrase, bloquée dans sa lancée par la baguette sortie de sa fille. Une fille dont le regard a clairement changé dès la prononciation du nom de son frère. « Comment oses-tu ? Comment oses-tu parler de Zoran, alors que j'ai tout fait, TOUT, pour le protéger. Pendant que toi, tu te contentais d'être à moitié présente, de lui montrer le pire des exemples. Où étais-tu, pendant que je l'empêchais d'être tué à Poudlard ? Où étais-tu, pendant que j'acceptais cette marque à sa place ? Où étais-tu, quand il avait besoin du soutien d'une mère, et non celui d'une sœur ? Nul part, tu restais dans la chambre, à pleurer, à te lamenter sur ton sort. Tout ce que j'ai fais jusque-là, je l'ai fais pour lui. » Le ton est monté. La baguette est toujours pointée vers la mère, qui ne parvient toujours pas à émettre le moindre son. « Je l'ai tuée. Cette vermine de sang-de-bourbe qui souillait mon frère. Je l'ai torturée, et je l'ai tuée. Et toi, qu'as-tu fais ? Rien. Tu n'as rien vu, aveugle que tu es. S'il est si faible, c'est par ta faute ! »Et elle se détourne, devenue incapable de contempler à nouveau le visage de sa mère, la libérant du sort dans lequel elle était enfermée. Elle tremble presque, à moitié sous la colère, à moitié sous le chagrin. Elle maudit les astres de l'avoir séparée de son père, de ne pas avoir prit sa mère à la place. Les choses auraient été bien différentes, s'ils avaient pu grandir avec une véritable figure d'autorité, avec un père plutôt qu'une mère amorphe. « J'aurais tant aimé que ce soit toi à la place de père. J'aurais tant aimé que tu meurs, plutôt que nous imposer ta présence. » Et le sort s'en va. File droit devant lui. La heurte en pleine poitrine. Le temps semble avoir ralenti, pour permettre à Vanja de voir l'horreur qu'elle vient de commettre. Ses yeux s'écarquillent, suivent la chute de sa mère. Avant de revenir à la normale, quand elle touche finalement le sol. « Mère ? »Aucune réponse. Elle s'avance lentement vers le corps de sa mère gisant au sol. Le sang s'écoulant des plaies ouvertes sur son abdomen, sur sa poitrine. Jusqu'à son cou. « Mère... » Elle tente de la soigner, d'utiliser les bases de médecine qu'elle connaît. Mais rien ne semble fonctionner, rien ne semble soigner les blessures qu'elle a elle-même infligé. Comme si, au fond, sa propre baguette refusait de venir en aide à la femme qu'elle a tué. Une perte de maîtrise, une simple perte de maîtrise de quelques secondes. Et elles ont suffit à commettre l'irréparable. « Je suis désolée... » Elle souffle ces mots, avant de s'écrouler sur sa mère. Tuée par sa faute. Tuée de sa propre main. Sans aucune possibilité de revenir en arrière, de la ramener parmi les vivants. De réparer ses actes. Tout ce qu'elle peut faire désormais est de pleurer, encore et encore, jusqu'à s'assécher. Et masquer tout ça. Garder ce secret pour elle. Ne jamais en parler, ni à son père, ni à son frère. Ne pas prendre le risque de l'anéantir, de lui dérober une nouvelle fois ce à quoi il tenait le plus. Séchant ses larmes, elle se redresse, appelant son serviteur muet. « Amènes-là en bas. » Elle ne peut plus rien faire pour elle, désormais. Elle ne peut que lui offrir un maigre réconfort, tout en ne laissant rien ni personne découvrir son corps.
Dernière édition par Vanja E. Travers le Mer 30 Nov 2016 - 21:54, édité 13 fois |
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| RECOUCOU toi, bon courage pour cette nouvelle fiche |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5949
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | Rebienvenuuuuue Bon courage pour cette fiche et hâte d'en savoir plus sur ce personnage |
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HERO • we saved the world Amelia Cartwright | REBIENVENUE ÇA A L'AIR D'ENVOYER DU GROS LOURD Katie est magnifique donc je dis oui oui oui à ce choix Bon courage pour la fin de ta fiche, ça devrait pas être trop compliqué, c'est déjà bien avancé |
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| rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue bon choix de famille, sympa choix d'avatar et j'ai pas grand chose à dire vu que ta fiche est finie ... j'ai cru comprendre que vous veniez en duo et tout, je me demande ce que ça va donner en rp |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| The show must go on congrats, you made it, mate !❝ Bienvenue sur Excidium ❞Groupe ; Death Eater | Quand on y songe, la nécromancie c'est quand même sacrément un passe-temps super cracra. Genre elle pouvait pas aimer la pétanque, le crochet ? en dehors de cette observation ô combien importante et pleine d'intérêt, me voilà avec ta couleur yay du coup tout est en ordre à présent et j'aime bien le genre d'amour fraternel où tu buttes l'amour de ton frère parce qu'elle était pas assez bien genre, c'est sain, c'est propre, les bonnes valeurs tradi sorcière du coup have fun, tu connais la maison, je te laisse avec la tripoté de liens et de trucs à remplir, tant que t'es occupé, Vanja peut pas butter les impurs qui croisent son chemin |
Approuvé par le Ministère de la Magie |
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| | | | | Life is apogee, apex, decline; life is death (VANJA) | |
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