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sujet; [MISSION #1] « La mode est une forme de laideur si intolérable qu'il faut en changer tous les six mois. »

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Ton regard se porte sur les deux sorciers inconscients à tes pieds.  Les deux gosses n’ont pas eu le temps de souffler que vous leur êtes tombés dessus comme deux Opal’œil sur un troupeau de moutons. Ils auraient sûrement quelques bleus au réveil et pourrait raconter leurs exploits à leur entourage en exhibant leurs blessures de guerre. Tu t’empresse de fouiller leurs poches et d’en tirer les quelques gallions qui y traînent. Daphné surveille la rue et tu lui en es reconnaissante. Déshabiller une femme inconsciente n’est pas une tache aisée. D’ailleurs, tu les préfères encore vive et active lors de cette étape. « Par la Sainte Culotte de Merlin ! », tu grognes entre tes dents, contrariée. Qui avait eu l’idée stupide de faire autant de nœuds et de fermoirs pour attacher un unique morceau de tissu ! C’est donc au bout de nombreuses minutes de travail acharné que tu arrives à arracher ton butin de son corps, non sans avoir prelevé une poignée de cheveux de sa crinière délicate et blonde.  Après avoir délicatement déposé l’un d’entre eux dans la fiole, tu en prends une gorgée. Tu grimaces lorsque ton corps s’étire et se conforme à sa nouvelle apparence. Une cascade de blé ondule sur tes épaules et tu es maintenant persuadée que tu viens de troquer tes prunelles glacées pour l’onde chaude d’une nuance noisette.  Ton pantalon  est désormais trop court, et tu flottes étrangement dedans. Bon sang, cette fille est un squelette !  Après quelques tentatives désastreuses, tu entres enfin dans ses vêtements que tu fixes d’un sort.  Tu lances l'une de ses coiffes sophistiquées et gothiques à Daphné, lui enjoignant de se dépêcher et fixe ta nouvelle baguette à ta hanche.  Le contact du bois entre tes doigts te donne un frisson d’horreur. Non, elle n’est décidément pas faite pour toi.  

***

Daisy Sheridan. Ta bouche se tord lorsque ton compagnon le prononce. Quelle barbe, en plus de ressembler à un  caniche toiletté, tu portes un nom de fleur. Elle, au moins, a échappé au pire. Tu lui donne d’ailleurs un léger coup d’épaule pour la faire taire  avant de  taper contre le mur derrière le Chaudron Baveur. « Après toi, belle gosse ! » Ton sourire s’efface immédiatement, jetant un voile sombre sur tes traits éclatants de jeunesse. Alors qu’il y a trois ans, la vie grouillait entre ces augustes murs, il ne demeurait plus que le vide.  Ton regard tombe sur l’ancien emplacement de la librairie Fleury& Bott et ton cœur se serre. Il n’en reste rien. Juste une vitrine sale sur laquelle on a placardé vos photos surmontés d’un avis de recherche. Tu te souviens du jour où le Ministère a fait brûler les livres sur la place publique. Un auto-da-fé monstrueux marquant l’avènement de l’obscurantisme, marquant le début du silence.  Tu te demandes où la société est passée. Se terre-t-il dans leur demeure en attendant que d’autres décident et agissent pour eux ? Daphné est calme, trop calme. Vos pas vous amènent jusqu’à l’allée des embrumes. Tu connais bien le lieu pour y avoir fait quelques rencontres fructueuses mais également dangereuses. C’est pourquoi lorsqu’un troupeau de ménagères en furie vous tombe dessus au détour d’un croisement, tu sens bien que vous vous êtes fourrés dans un guêpier impossible. Et il vous reste cinquante minutes avant que vous ne redeveniez Morgana Ives et Daphné Greengrass.  Elles bourdonnent autour de vous, avant de vous tirer dans une boutique dont le luxe tranche sur le reste de la rue. « DAISY !  Vos créations sont si audacieuses ! Il faut A-B-S-O-L-U-M-E-N-T que vous me donniez votre avis sur ce tissu ! Nous venons d’en importer une vingtaine d’aunes ! ». Tu jettes un regard désespéré à ton faux-frère jumeau avant de toucher des doigts l’étoffe. Tu ne t’es jamais intéressée à la mode et tu as toujours préféré la coupe sévère des uniformes du Ministère. D’ailleurs, on t’a souvent fait remarquée que cela te donnait du charme.  Pourtant, cette sensation d’eau liquide sous tes doigts tu la connais bien. Vincianne portait une robe semblable la dernière fois que vous vous êtes vues.  «  Il vient de France, n’est-ce pas ?"  
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Rien ne pouvait être plus facile, dans les faits. Mais à partir du moment où Daphné posa un pied sur le Chemin de Traverse, son cœur fit un bond prodigieux dans sa poitrine. Réajustant sa coiffe, elle glissa un regard vers Morgana. Mais celle-ci ne soufflait mot, trop préoccupée par l'état des lieux que par l'état de choc de sa comparse. Alors Daphné l'imita, relevant les pans de sa robe dont la mousseline traînait sur le sol crasseux des lieux, et se contenta de considérer le malheur environnant de son regard clair. Elle se racla la gorge, constatant avec effarement que le lieu sinistre lui renvoyait son bruit guttural. Les doigts crispés autour des tissus, les deux jeunes femmes se rendirent alors dans l'Allée des Embrumes. Aussitôt, des sorcières les entourèrent – machinalement, Daphné lâcha la mousseline et saisit les doigts de Morgana de ses phalanges tremblantes, les yeux écarquillés devant tant d'enthousiasme. Mais par Merlin, qui sont ces sombres idiotes ? Des gazouillis excités, des ronronnements d'extase. Daphné fut brutalement séparée de Morgana, à laquelle elle s'accrochait pourtant avec fureur, et fut poussée dans une boutique dont le luxe tranchait avec le mystère des lieux. Manquant de trébucher, elle se rattrapa à une sorcière – qui gloussa, visiblement ravie d'avoir été touchée par des doigts de fée. Daisy et Bianca Sheridan. Sa mâchoire inférieure s'affaissa alors qu'on la poussait avec entrain sur l'estrade, en compagnie de sa sœur. Mais le temps pressait. Pour le moment, Morgana était prise à parti par les jeunes surexcitées qui lui brandissaient un tissu que sa comparse analysa comme venant de France. Et les souvenirs de Greengrass remontèrent à la surface ; sa mère se passionnait pour les beaux habits, pour les textiles rares. Daphné se redressa et se rapprocha de sa fausse sœur jumelle, lui portant secours du mieux possible. « Ce tissu est magnifiquement fluide – un véritable enchantement pour les connaisseurs » un sourire affable étira ses lèvres barbouillées de rouge « que vous êtes assurément. » L'hypocrisie était parfois la plus utile des attaques. « La France nous apporte bon nombre de merveilles. » constata-t-elle précipitamment en enroulant son bras autour de celui de Morgana, la tirant un peu vers elle, cherchant à fuir ce lieu le plus rapidement possible. « Parlez-nous de votre nouvelle collection ! » aussitôt, le brouhaha encombra le lieu. « Notre nouvelle...collection ? » éloignée de la société depuis trop longtemps, Daphné était incapable de décréter ce qui se faisait de mieux aujourd'hui.
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Bien joué Rookie.
Tu te demandes sincèrement ce que tu as pu commettre dans une autre vie pour en arriver là. Voler les cookies de Vincianne ne suffisent donc pas à prélever un peu de son incommensurable chance, de son insolente souplesse. Tu tentes d'imiter ta comparse, imprimant sur tes traits un sourire artificiellement chaleureux. Tu ne peux toutefois pas supprimer le frisson de dégoût et de mépris qui monte en toi lorsqu'elles te touchent. Elles étaient une dizaine, piaillant dans l'espace clos et surchauffé. Tes mains tremblent peut-être un peu. Garder son sang-froid. Leur donner ce qu'elles souhaitaient avec le minimum de connaissances que tu possèdes. Ta mère a bien tenté de t'intéresser à la mode lorsque tu étais enfant, mais ton intérêt se porte davantage sur ce qui bruisse au -dessous des apparences. Reconvoquer les souvenirs de tes voyages. Peut-être qu'une chose te reviendra. « Parlez-nous de votre nouvelle collection ! ». Tes lèvres s'entreouvrent sans laisser passer aucun son. La Nouvelle collection. Allons bon, il fallait maintenant trouver une pirouette suffisamment agile pour les bécasses de compétition qui leur faisait office de cour sortent satisfaites et repues d'informations. Ainsi, elle vous laisserait sans doute partir. Tes doigts pressent doucement le bras de Daphné alors que tu déclares d’un ton  aussi confidentiel que badin : « Il faut surtout ne le répéter à personne. Il faut promettre ! » Ton regard balaie l’assemblée alors que tu échanges un faux regard complice avec ta fausse sœur-jumelle. Tes lèvres peintes se muent en une moue presque amusée alors que tu poursuis « Nous somme présentes à Londres sous la demande exprès de  Miss Ollivander. Les fiançailles avec Lord Travers ont été officialisées dans LE PLUS GRAND SECRET, mes chéries. Ils sont tellement beaux ! » Tu plaques un sourire emprunt d’extases sur tes traits fardés et tu remercies sincèrement tes indics au Ministère pour les informations qu’ils ont pu te donner.
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In extremis, Morgana avait rattrapé l'affaire – et Daphné l'observait de ses yeux ronds tandis qu'elle révélait une possible idylle (dont elle n'avait cure, évidemment) entre Ollivander et Travers. La jeune femme hocha la tête, rassurée par la pression que sa comparse effectuait sur son bras. Bien plus qu'une idylle, il s'agissait de fiançailles. Savait-elle où elle mettait les pieds ? Enroulant plus que de raison son bras autour de celui de son aînée, Daphné était intimidée par toutes ces paires d'yeux qui les dévisageaient et semblaient attendre d'elles davantage d'informations. Cette attitude était écœurante. Vacillant sur ses talons, qui ressemblaient plus à des échasses, étirant ses lèvres rouges en un sourire bienfaiteur, Daphné tira un peu Morgana vers elle, esquissant un pas vers la foule, le regard fou rivé vers la porte. « En effet, nous sommes ici à la demande de Miss Ollivander et, comme ma sœur vous l'a dit, cette information est confidentielle. » déclara-t-elle de sa voix la moins aimable. Ses dents pincèrent sa lèvre inférieure, se forçant à retrouver une attitude optimiste, étouffant toutefois au milieu de toutes ces sorcières dont l'envie visible faisait peine à voir. L'heure tournait et, même si elles n'étaient ici que depuis quelques minutes, l'angoisse montait. « Si vous souhaitez en apprendre davantage à propos des tenues que nous préparons, nous vous conseillons vivement de lire quotidiennement la Gazette. » Elle esquissa un sourire carnassier. Sortir, il fallait qu'elle sorte de là. Esquissant un pas menaçant vers la foule, le regard toujours fixé sur la porte. Sans s'en rendre compte, ses doigts glissèrent vers le bas de son dos, frôlant le manche de sa baguette avant de l'empoigner plus fermement. « Mesdames. » Évidemment, elle garda sa main dans son dos, ne souhaitant pas provoquer des mouvements de foule, accrochée à cette arme – seul objet de salut en cette heure.
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