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sujet; (event 10) DAPHTORIA + our legacy |
WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | Des hurlements s’élèvent dans la foule. Les têtes se tournent. Daphne en profite pour envoyer valser le sorcier qui allait l’attaquer. Son père reste proche d’elle, ils assurent les arrières de l’autre, mais ça tracasse la voix dans sa tête. Tue-le, tue-le ! TUE-LE ! Elle ferme les yeux. C’est pas le moment d’avoir une migraine. Elle a pourtant pris la potion que Murtagh lui avait préparé. Elle ne comprend pas et en attendant ça tape et ça la déconcentre. Wyatt balance un bouclier juste devant elle alors qu’un sortilège se fracasse dessus. « Qu’est-ce que tu fiches ? » Grogne-t-il à son adresse. « Reprends-toi, j’ai pas de temps à perdre avec des gens comme toi. » Elle hoche la tête, serre sa baguette entre ses doigts et balance un nouvel expelliarmus dans le tas. Deux gars se déplacent sur le côté et Daphne se fige. Elle se voit dans la foule. Mais c’est pas elle. Enfin si, mais elle voit dans son regard que ce n’est pas vraiment elle. Elle est déterminée, couverte de boue aussi et il émane une certaine rage autour d’elle. La douleur vrille de nouveau ses tempes, ça lui fait mal. Fox, F O X. Elle ne sent plus son père derrière elle. Il a bougé, est allé prêter main forte à un groupe de sorciers laissant sa fille aînée se débrouiller seule. Daphne se retrouve en face d’elle-même et elle sait, elle sent que c’est Fox. Sa tête lui fait mal. « G r e e n g r a s s. » On gueule son nom sur la droite et elle tourne la tête. Un gars au visage amaigri se pointe, baguette en main. Elle, de son côté, tente de vaincre sa migraine et balance des sorts un peu sans regarder où ça part. Elle cherche à se protéger et elle veut faire dégager son autre elle. F O X. Le gars s’approche toujours plus. « Tu vas payer pour tout ce que t’as fait. Espèce de sale garce ! » - « J’ai aucune idée de quoi vous parlez. » Fait-elle en pointant sa baguette dans sa direction à lui finalement.
« Ferme-la, Fox. Tu crois que t’es mieux que tout le monde parce que t’es une sang-pure ? Ton père est un foutu mangemort, t’es pas mieux qu’eux. » Elle revoit ce même visage avec une veine rageuse qui bat près de sa tempe et le poing de ce gars s’abattre sur la joue d’un sorcier qu’ils interrogeaient. Elle revoit ça comme si c’était un souvenir. Ça lui vient en flash devant les yeux. Un sort frôle sa joue et elle redescend sur terre juste à temps pour se prendre un expelliarmus dans le bide, lâchant sa baguette que l’autre récupère. Elle voltige à plusieurs mètres et le gars se précipite dans sa direction. Elle est au sol. Il l’attrape par les cheveux. Un cri de douleur s’échappe de sa bouche. « T’es une traîtresse, Greengarce alors tu vas crever comme une traîtresse. Ça fait des mois que j’attends ça. » Il a un sourire terrible sur les lèvres et Daphne a peur, très peur. « Franck avait bien fait de pas te faire confiance. »
Franck FRANCK F R A N C K
Le prénom résonne dans ses oreilles, elle a rêvé d’un gars qui s’appelait Franck. Sa tête lui fait de plus en plus mal. Elle a l’impression qu’on appuie sur son cerveau. Et s’ajoute à ça la douleur au ventre et la douleur de la chute et la douleur de la poigne du gars. « Lâchez-moi, je ne vois pas de quoi vous parler. » Elle ne peut pas plaider sa cause et lui dire qu’il se trompe, il l’a appelé par son nom. Elle essaie d’appeler à l’aide, mais l’homme lui envoie son poing libre dans la figure. Elle sent que son nez a légèrement craqué. Autour d’eux les sorciers se battent, les sorts fusent et il y a des hurlements. L’autre se rend compte qu’il ne pourra pas l’achever tranquillement et il attendait ça depuis des mois. Il ne veut pas qu’on lui vole la vie de Daphne Greengrass. « Vous avez lâché quoi, bande de monstre ? » L’homme ricane alors qu’il entraîne Daphne plus loin. « De quoi s’amuser. » - « Papa ! » Elle crie un peu en apercevant le dos de son père. Le gars lui redonne un coup et elle crache un peu de sang au sol. « T’as trahi les insurgés. Et tu sais quoi après toi, ça sera ta sœur qui prendra. » Il a un sourire qui glace le sang de la jeune fille.
« Encore une fois, ta sœur a un don dont on peut se servir et dont on va se servir. Tu n’as rien à dire là-dessus, Fox, tu nous l’as amené. Assume. » « Lui faites rien. » Il la traîne toujours dans le jardin qui est le sien. Daphne sait qu’ils ne sont pas loin des ruches de son père. Elle hésite à soulever ce fait. Avec l’agitation qu’il y a dehors et les sorts qui fusent un peu partout, c’est presque certain que les abeilles de son père sont agitées. Elles pourraient tuer n’importe qui. C’est la seule mort qu’elle souhaite pour son assaillant, mais en même temps, elle ne sait pas si elle arriverait à s’en protéger. « Tu nous as tellement bernés. C’était chouette de revenir dans ta famille, la sang-pure ? De faire comme si on t’avait manipulé alors que c’est toi ? » - « Je ne… » - « Ta gueule. » Elle a envie de lui dire qu’elle ne connaît pas, mais pourtant ses traits font remonter des choses et remuent encore une fois sa migraine. Eux. Une forêt. Un gars tabassé gisant au sol. Une altercation. Elle a le sentiment qu’elle ne l’aime pas.
REVIENS.
« T’as jamais été sous imperium chez nous. »
Jamais. JAMAIS.
Sa migraine est plus forte. Son nez se met à saigner à son tour. La douleur est insupportable. Et elle veut que ça s’arrête. Au final, qu’il l’achève, elle n’en peut plus. Elle a mal. Si mal.
Tuez-moi. Qu’on en finisse, j’ai mal, si mal.
« Tu m’entends, Fox ? T’as jamais été sous imperium. T’as juste tout manigancé parce que c’est ce que vous faites chez les sang-purs. Vous manigancez tout parce que vous vous croyez au-dessus des autres. Mais tu sais quoi ? Laisse tomber, Fox, ce soir vous avez tout perdu. »
F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X F O X
Le déclic vient finalement de là. De ce mot qui la poursuit depuis qu’elle est de retour chez ses parents. Il l’a appelé Fox. Elle voit ce mot partout parce que c’est qui elle est. Elle n’est pas cette petite fille bien sage et tranquille qui obéit aveuglement à son père parce qu’elle le doit. Elle ne l’a jamais été. On a manipulé ce souvenir. Les mots reviennent en place dans son esprit. Le brouillard qui inondait sa tête depuis si longtemps se dissipe et une nausée terrible la prend. Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Elle a l’impression de reprendre vie après des mois à être une simple machine. Elle sent qu’elle pleure. « Tu chiales, Fox ? Genre maintenant ? Tu regrettes ça y est ? » - « Je regrette pas. JE REGRETTE PAS. » - « Avada Kedavra. » Un rayon vert frappe le gars qui la maintenait. Sous la surprise, il relâche sa poigne sur ses cheveux. Daphne s’écarte et le regarde s’effondrer au sol. Elle n’a pas besoin de se retourner pour comprendre que c’est son père.
Son père. Elle sent ses mains trembler. Elle l’a défendu. Elle s’est même battue contre Draco un peu à cause de lui. Elle a défendu cet être abject alors qu’il voulait la mort d’un nourrisson. Sa tête lui fait mal. Aussi bien sa migraine qui ne disparaît pas que son nez et sa joue. Elle récupère sa baguette et finit par se tourner vers lui. Wyatt est là et il la regarde d’un air mi-triomphant, mi-haineux. « Quelque part, j’ai toujours su que t’étais une traîtresse, Daphne. J’avais espoir que tu changes après les événements de juillet, mais même le lavage de cerveau n’a pas suffi. Tu resteras une éternelle déception. » Wyatt est legilimens. Pas un excellent, mais il arrive à capter suffisamment les pensées. C’est d’ailleurs aussi un peu pour ça qu’elle a voulu mettre ses souvenirs sous scellés. Daphne se sent dégoûtée. Par elle-même. Par son père. Par son plan stupide. « Tu vas tuer ta propre fille ? » Elle voit un sourire s’esquisser sur les lèvres de Wyatt. Elle n’a jamais été dans les bonnes grâces de son père. Lui aurait probablement préféré qu’elle soit un garçon pour que le nom des Greengrass perdure. C’est pas grave si le deuxième enfant est une fille tant que l’aîné est un garçon. Mais elle a été la première. La plus forte déception. Et il n’a jamais dû l’aimer. « Comme on dit : à la guerre, il y a des dommages collatéraux. Ne t’inquiète pas, j’essaierai de ménager ta mère et ta sœur. » Il ment. IL MENT. Comme toujours. Elle sent la colère monter monter monter. C’est elle qui amorce le combat. Les sorts fusent. Les siens sont ridicules face à ceux puissants de son père. Elle bascule plusieurs fois au sol pour en esquiver, balance tous les sorts de défense qu’elle connaît. C’est en étant parterre qu’elle aperçoit la ruche à quelques mètres d’eux. La ruche des abeilles de son père. Wyatt quant à lui est là triomphant et il avance. Il est prêt à lui lancer un avada kedavra ou un crucio, même lui ne sait pas. « Crucio ! » Le sort la frappe de plein fouet et elle hurle de douleur. C’est pire que tout. Pire que ses migraines. Pire que les coups. Ça fait mal. Il reste comme ça une dizaine de secondes avant de dresser sa baguette. Daphne reprend sa respiration avec peine et dans un espoir infime de réussite, elle lance : « Confringo ! » Elle pointe à côté de la ruche. Le sort touche le sol qui explose juste à côté et lance des touffes d’herbe et des morceaux de terre sur la maison des abeilles de son père. Elle sait que ça les énerve quand on touche leur maison.
Les sorts s’enchaînent entre le père et la fille. Daphne recule toujours en rampant au sol pendant que Wyatt s’avance. Il paraît s’amuser de la situation. Parmi les sorts, Daphne tente de nouveau : « Confringo ! » Deuxième explosion et elle évite un premier avada en roulant dans l’herbe. La nuée d’abeilles sort enfin de sa ruche. L’agitation environnante et les deux explosions les ont suffisamment énervées. « Qu’est-ce que tu… » Les insectes arrivent sur lui, dards prêts à faire payer celui ou celle qui a osé les importuner. Wyatt n’a rien pu faire. Elles l’attaquent alors que Daphne se protège avec un nouveau sort de bouclier. Elle le regarde tomber au sol pendant qu’elle se redresse le plus doucement possible. Elle voudrait éviter de se faire prendre pour cible. Elle reste immobile. « Fumos ! » Lance-t-elle dans leur direction pour les calmer. Elles finissent par repartir, laissant un Wyatt agonisant au sol. Elle s’approche de lui. « T’as voulu tuer Scorpius alors que c’était un bébé. » Fit-elle, le regard sombre. Elle le hait. « T’es bien à l’image de ton taré de chef. » Wyatt essaie de parler, mais son visage est boursoufflé, il est piqué de partout et sa gorge n’arrive qu’à émettre des gargouillis affreux. Au niveau de certaines piqûres, du poison s’en échappe. Il fait peur à voir. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| daphne greengrass There were once two sisters who were not afriad of the dark because the dark was full of the other's voice across the room, because even when the night was thick and starless they walked home together from the river seeing who could last the longest without turning on her flashlight, not afraid because sometimes in the pitch of night they'd lie on their backs in the middle of the path and look up until the stars came back and when they did, they'd reach their arms up to touch them and did.Elle a perdu Eirene, elle a perdu sa mère, la maison est en flammes, Astoria suffoque parce que la veille magie, la magie ancestrale des Greengrass, la magie de Père et de son père avant lui et de son père avant lui, cette magie noire et néfaste et terrible et mauvaise et horrible, elle pèse sur ses épaules, picote ses yeux, lui brûle la gorge quand elle hurle: “ MAMAAAAAAN, ” bien malgré elle parce qu'en cet instant, elle a juste besoin que sa mère soit là, lui prenne la main, passe un doigt dans ses cheveux pour lisser une mèche et la rassurer. Elle veut sa mère et c'est ridicule, elle est une adulte, une femme faite maintenant; si elle la voyait, Hortense pincerait des lèvres d'un air réprobateur attendri, et Père froncerait les sourcils avec colère. Mais elle s'en fiche. Astoria a l'impression qu'elle va pleurer. Elle a eu la présence d'esprit de dégainer sa baguette, elle est parvenue à se tirer du manoir, elle coure, elle a les pieds nus, les graviers lui font mal, il y a des flammes, et le manoir des Flints qui s'affaissent au loin, et celui des Malfoy et et et
Un sortilège lui file devant le nez, et elle hurle en changeant de cap, se ramassant derrière une haie en flammes; Maman aimait tellement la belle haie, elle l'avait taillée ce printemps et puis ça avait mis des années à pousser et et et
Il y a Scorpius devant elle, en sang et qui pleure et qui se dirige vers elle et Scorpius n'a rien à faire ici et et et
Elle évite un autre sortilège, se fiant plus à son instinct qu'autre chose. “ MAMAAAAAN, ” hurle-t-elle toujours, et Scorpius pleure, il pleure si fort, mais elle n'a pas le temps de s'arrêter pour lui.
Mais c'est ton fils.
“ MAMAAAAAAAN. ”
Draco prend soin de Scorpius, toi t'en es incapable.
Elle se met à courir, et elle entend les pleurs de Scorpius changer dans son dos, se transformer en des grognements féroces, et quand elle jette un coup d'oeil par-dessus son épaule... Hudson.
Hudson est mort, Hudson est mort, HudsON EST MORT IL EST MORT IL EST MORT IL EST MORT
« Je regrette pas. JE REGRETTE PAS. »
Daphne.
Sur sa gauche.
Elle s'est un peu éloignée du manoir, pas trop. Elle devrait partir, déjà les flammes se propagent, déjà la serre d'hiver et la plus petite serre tropicale s'effondrent, déjà certaines plantes hurlent, déjà certaines plantes colorent les flammes d'autres couleurs, déjà la maison de Père et son père avant lui et son père avant lui, se transforme en ruines, en cendres, en débris, et déjà Astoria a l'impression que son coeur est coincé entre ses deux oreilles, c'est la seule chose réelle qu'elle entend. Elle dérape sur le sol, se précipite en direction de Daphne, Daphne est fort, elle va la sauver, elle a toujours été la plus forte et puis, c'est sa soeur aînée, et même si leur relation n'a pas été au beau fixe ces derniers mois, elle reste sa soeur non, elle va l'aider et la sauver et ça ira et
Pourquoi elle pointe sa baguette sur Père?
Astoria est sur le point de crier quand elle voit la branche de l'arbre s'élever devant elle; c'est une ces pièces les plus rares de sa mère, quelque spécimen européen qu'elle fait pousser depuis toujours, sensible au bruit, jamais agressif mais toujours sur la défense. Territorial. Elle sent ce qu'elle a compris être un Épouvantard s'évanouir dans son dos, elle s'immobilise alors que la branche se tend dans sa direction, elle ne dit rien, elle regarde Daphne qui, de dos, ne la voit pas; le visage boursouflé de son père, les sursauts douloureux de son corps. DAPHNE, a-t-elle envie de crier, QU'EST-CE QUE TU FAIS? Elle aimerait hurler mais si elle hurle, elle va mourir, et il y a les flammes partout, et il y a des hurlements partout, et l'arbre s'agite, mais Astoria ne peut que regarder sa soeur. Elle tend sa baguette.
Allez. ALLEZ. INCENDIO. INCENDIO. INCENDIO.
Mais elle est nulle en sortilèges informulés, et la gerbe de flammes n'atteint pas Daphne.
LUMOS MAXIMA LUMOS MAXIMA LUMOSMAXIMALUMOSMAXIMALUMOSMAXI
Il y a un éclair vert, Astoria se met à hurler, et la branche lui rentre en plein dans le ventre, et elle fait un vol plané en direction de Père et sa soeur, et elle aimerait perdre conscience et mourir et comprendre mais tout ce qu'elle voit, c'est le regard surpris que Daphne porte sur elle alors qu'elle a toujours sa baguette pointée sur le corps mort de leur père. |
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | « Tu n’as rien d’un père. » Elle lève sa baguette dans la direction de Wyatt. « Avada Kedavra ! » Un éclair vert s’échappe du bout de bois et frappe le paternel Greengrass de plein fouet. Elle le voit s’immobiliser, les bras en croix et le regard qui s’éteint. Daphne n’aurait jamais pensé prononcer ce sortilège un jour. Sa main se met à trembler. Tout son corps se met à trembler. Ses jambes vont la lâcher d’une minute à l’autre avant qu’elle ne sursaute en entendant un hurlement et qu’Astoria s’effondre juste à côté d’elle. Daphne tourne sa tête vers l’arrière pour apercevoir une plante de sa mère et se rendre compte que le manoir est en train de partir en fumée comme les différentes serres de la famille comme les plantes qui grincent sous la morsure des flammes. Elle se pensait seule avec Wyatt. Est-ce qu’Astoria a vu ? Est-ce qu’elle sait ? Est-ce qu’elle a compris ? « Astoria ? » Elle l’aide à se redresser avant que sa petite sœur, sa si petite sœur, la repousse avec violence. Daphne comprend à son regard qu’elle l’a vue exécuter leur père. Elle sait que c’est elle qui l’a tué. « Tori… » La plante de sa mère grince abominablement derrière elles et elle abat avec violence une branche entre les deux sœurs. Les plantes sont en colère elles aussi, elles brûlent, elles meurent. Ça arrache une grimace à Daphne qui s’est pris réellement d’affection pour elles pendant les derniers mois. Je suis désolée que ça se finisse comme ça pour vous, a-t-elle envie de dire. Sa mère va perdre beaucoup de ses progénitures et son fonds de commerce risque d’en pâtir. Mais ça va aller, Wyatt n’est déjà plus là pour gâcher la vie des femmes Greengrass.
Au loin, elle voit encore des sortilèges fuser et les combats faire rage. Elle a envie de se plonger dans la bataille maintenant. Défendre les insurgés présents et faire payer les membres de l’Élite. Comme le faisait Fox avant. Elle se mord l’intérieur de la joue avant de retomber sur le visage tiré par la colère de sa petite sœur. « Où est maman ? » Elle se souvient qu’elle est avec Eirene. Eirene qui est une mangemorte. « Tori, s’il te plaît. Je… il le méritait. » Fait-elle en voyant que sa sœur reste silencieuse. Ce n’est pas le moment pour ça.
Wyatt était un homme mauvais. Un homme qu’elle a détesté si longtemps avant d’avoir l’impression de l’apprécier après la modification de sa mémoire. Elle se sent si sale d’avoir défendu cette pourriture contre les accusations si justifiées de Draco. Wyatt ne méritait pas qu’on le défende. Il se trouve parfaitement à sa place désormais. Au sol. Mort. Il ne pourra plus nuire à personne et surtout plus à son petit-fils. « Come on, Tori ! Il a essayé de tuer Scorpius. » Fait-elle en voyant que sa sœur ne réagit toujours pas. Elle a envie de la secouer et elle ne comprend pas cet air si triste sur son visage d’un coup. Wyatt est mort et c’est probablement la meilleure chose qui puisse leur arriver. N’est-ce pas ? Tu viens d’assassiner ton père, Daphne. Ton p è r e. Il était mauvais mauvais mauvais. C’est une bonne chose, un choix qu’elle ne doit pas regretter. Elle n’est plus la grande fille obéissante et adorable et adorée et manipulée. Elle est Daphne Greengrass, l’insurgée qui s’insurge. L’insurgée qui se bat de nouveau parce qu’il n’y a plus de verrou, plus de manipulation mentale. Elle veut qu’Astoria comprenne que la mort de leur père est un mal nécessaire et que sans lui, elles vont pouvoir avancer et que leur mère sera enfin libérée et que Scorpius pourra revenir. Son neveu qu’elle n’a quasiment jamais vu. S’il te plaît Astoria, comprends. Comprends que j’ai fait ça pour toi, pour nous, pour que Draco arrête de nous haïr. « SAY SOMETHING. » Qu’elle finit par crier parce qu’elle n’en peut plus de son silence, de cette attente et de cette impression qu’elle lui en voudra à vie parce qu’elle a tué l’homme tyrannique qui régissait leur vie à toutes. Dis que tu comprends Astoria, s’il te plaît. Ne me hais pas, je ne vais pas le supporter. Elle a le cœur qui bat tellement vite. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
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‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| « Astoria ? » Elle entend la voix de Daphne comme à travers un voile, comme si elles se trouvaient à deux côtés différents de la planète, deux mondes entièrement différents aussi. Mais ça a toujours été le cas, n'est-ce pas? Elles sont soeurs, et Astoria se sacrifierait sans hésiter une seule seconde pour Daphne, pour leur mère, pour Père; mais pour Daphne en particulier. Parce que malgré tout, c'est sa soeur. Sa soeur. Et elles ne se sont jamais entendues, officiellement, Astoria piquait les affaires de son aînée et Daphne refusait de jouer avec elle ou de l'inviter dans sa chambre quand elle recevait des amis. Et Astoria était la jeune fille parfaite et Daphne la rebelle, puis ça a été le contraire et au premier coup d'oeil, on aurait difficilement pu faire une paire de soeurs plus parfaitement différentes. À la fin de la journée, pourtant, Astoria aurait tout fait, tout donné pour Daphne. Même si elle doute d'elle, même si elle pense qu'elle est une traîtresse, même si elle l'a kidnappée, séparée de Scorpius, même si elle ne reconnait plus Daphne. Même si tout ça. En cet instant précis, pourtant, elle a l'impression de voir une étrangère. Quelqu'un qu'elle ne connait pas, qu'elle n'a jamais connu. Elle la regarde, et Daphne la regarde en retour, et c'est une étrangère qui lui fait face. Une étrangère qui vient de tuer Père.
Daphne fait un mouvement vers elle et instinctivement, Astoria se recule, la repousse violemment quand ses mains se posent sur elle, comme si elle avait le droit de la toucher, cette étrangère, cette horrible meurtrière. Elle aurait dû le voir depuis le début, relativise-t-elle rapidement. Que c'était bel et bien Daphne, de bout en bout, que c'est elle qui l'a kidnappée, l'a laissée pourrir sous l'influence d'Hudson, que c'est sa soeur, là, qui lui fait face, qui vient d'achever Père comme un chien par terre, dans le terrain boueux de leur manoir ancestral. « Tori… » Astoria ne comprend pas. Ses oreilles vibrent, elle entend à moitié son nom, il y a juste les battements de son coeur, ba-dum, ba-dum qui résonnent à ses tympans. Il y a juste ça, et le regard vitreux de Père qui contemple les cieux, et elle essaie de se traîner dans sa direction, machinalement, pour l'observer, le nez droit et la mâchoire autoritaire et la cicatrice sur la joue et le regard vide, tellement vide, mort et- « Où est maman ? » -et elle est tellement en colère parce que Daphne gâche tout, TOUT. C'est à cause d'elle qu'elle a perdu Scorpius, à cause d'elle qu'elle a vécu quatre ans d'horreur, à cause d'elle que Draco ne lui fait plus confiance, ni personne, à cause d'elle que Père est mort. À cause d'elle, et elle se permet de lui parler ainsi, avec ce ton condescendant, faussement rassurant? Astoria accepte de tourner la tête dans sa direction pour la regarder simplement pour lui jeter son regard le plus venimeux, le plus noir, le plus haineux, pour la soeur aînée qui a toujours été faussement courageuse, faussement moralement meilleure, faussement parfaite. Mais au final elles sont pareilles. Elles détruisent tout ce qu'elles touchent, et ce constat fait se serrer le coeur d'Astoria, en même temps qu'il le durcit. « Tori, s’il te plaît. Je… il le méritait. »
Wyatt était un homme mauvais. Elle le savait toutes les deux. Il était cruel, froid, manipulateur, il a tué et torturé des dizaines de personnes, et ses filles. Il les a manipulées, les a haïes, non, et Astoria le sait, au plus profond d'elle, qu'il ne les a jamais haïes. Mais il ne les a jamais aimées non plus. Mais méritait-il ça, vraiment? Astoria est parvenue à se traîner jusqu'au corps, et elle prend le visage de son père entre ses mains et elle l'observe et elle cherche son pouls, peut-être que le sortilège de Daphne n'était pas assez puissant, n'est-ce pas ce que lui disait Bellatrix? Qu'un AK pas assez puissant épargnait ses victimes, parfois, que- « Come on, Tori ! Il a essayé de tuer Scorpius. » -parfois, il fallait une grande puissante magique, et une grande volonté de tuer pour que ça marche, et que la plupart des sorciers n'y arrivaient pas. Wyatt est mort, pourtant. Astoria colle ses mains sur son front, s'attendant à sentir la douce chaleur synonyme de son don de soigneuse fonctionnant l'envahir... mais non, rien. Juste la tiédeur de la peau de Père, juste sa présence désincarnée, son corps sans vie ni âme — mais c'est possible qu'il ait perdu son âme bien avant aujourd'hui. « SAY SOMETHING. — WHAT DO YOU WANT ME TO SAY?! ” Astoria se retourne brusquement en direction de sa soeur, explosant un peu malgré elle, repoussant le corps de Père et se redressant lentement, manquant de perdre l'équilibre dans le processus. “ Tu l'as TUÉ, Daphne, et de SANG-FROID! Notre PÈRE! ” Astoria peut prendre suffisamment de recul pour savoir qu'il le méritait. Qu'il méritait cette mort encore et encore et encore. Qu'il méritait des morts pires, même, qu'il méritait de souffrir et de pleurer et de supplier. Mais il reste leur père. Celui qui leur a donné la vie, qui leur a donné un endroit où vivre, de quoi manger, de quoi acheter leurs robes et leurs jouets et leurs plantes, celui qui leur a appris à survivre dans un monde cruel et celui qui les a matraquées de, sans doute, les pire philosophies de vie du monde. Leur père. “ Comment as-tu- attention! ” L'arbre s'agite de nouveau mais cette fois, Astoria agit plus vite que lui, attrape le poignet de Daphne pour l'attirer brusquement à elle, hors de la trajectoire d'une nouvelle branche qui s'écrase sur le sol. Elle lâche presqu'aussitôt sa soeur, comme si ce simple contact l'avait brûlée. “ Qui es-tu? ” lui crache-t-elle finalement au visage, dégoûtée et en colère et au bord des larmes, en reculant, sachant pertinemment que Daphne n'est plus sa soeur depuis longtemps. |
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | WHAT DO YOU WANT ME TO SAY?! ” Daphne fait un mouvement de recul. “ Tu l'as TUÉ, Daphne, et de SANG-FROID! Notre PÈRE! ” Mais c’est un monstre. Un monstre. Qui aurait voulu que son aînée soit un garçon pour perpétuer le nom. Qui a failli tuer un nourrisson pour le simple fait qu’il existe. Wyatt Greengrass est leur père, ouais, mais ça reste un être inhumain capable du pire. C’est tout ce que Daphne retient et elle ne regrette pas son geste. Ni maintenant. Et elle ne le regrettera pas plus tard, elle le sait. Astoria doit comprendre que c’est pour leur bien à toutes qu’elle a fait ça. “ Comment as-tu- attention! ” Astoria lui saisit le poignet et la tire à elle pendant qu’une branche s’abat dans le dos de Daphne. Sa petite sœur la relâche aussitôt avec un air de dégoût sur le visage. “ Qui es-tu? ” Elle se recule de Daphne. Encore et encore et encore. Pourquoi est-ce qu’elles s’éloignent sans cesse l’une de l’autre ? Pourquoi est-ce que rien n’arrange leur relation et que c’est toujours pire ? Daphne pince ses lèvres. « Je suis ta sœur, Astoria. Ta grande sœur. » L’aînée. Celle qui guide. Daphne s’est toujours promis qu’elle allait protéger Astoria coûte que coûte, mais elle n’a jamais compris pourquoi elle faisait ça. « Comment tu peux m’en vouloir de nous avoir sauver de ce monstre ? T’as oublié tout ce qu’il disait ? Tous les commentaires désagréables que toi, maman et moi on subissait à cause de lui. » Elle sent que son ton monte alors qu’elle suit Astoria. Il faut qu’elles s’éloignent de cette maison et il faut qu’Astoria aille se mettre en sécurité. D’après ce qu’elle a vu, les insurgés ne font pas de prisonniers. Où est leur mère ? « Merlin’s beard ! Astoria, il a failli tuer Scorpius. Ton fils. Comment tu peux lui pardonner un truc pareil ? » Encore une fois, elle met Scorpius sur le tapis parce que c’est la pire chose que leur père ait pu faire selon Daphne. Elle se souvient parfaitement de cette discussion houleuse qu’elle avait eue avec Draco où elle prenait la défense de Wyatt après que le blond lui ait avoué qu’il avait bien failli le tuer. Elle a un goût désagréable dans la bouche. Est-ce que cette discussion a réellement eu lieu ? « Astoria. » Elle hésite à lui dire qu’elle se souvient de tout et que ce n’était pas à cause d’un imperium qu’elle l’a amenée chez les insurgés. Mais ce n’est peut-être pas le bon moment n’est-ce pas ?
Elle franchit les quelques pas qui la séparent d’elle. « Faut qu’on retrouve maman, elle n’est pas en… » sécurité avec Eirene. Mais elle se tait. Elle l’est probablement plus que si elle était dans la foule des insurgés. « Tu étais avec elles non ? » Est-ce qu’Astoria va seulement prendre la peine de lui répondre. Elle semble tellement braquée. Elle la déteste d’avoir fait ça alors que c’était un mal nécessaire pour qu’elles avancent. Avec la mort de Wyatt, Astoria a toutes ses chances de retrouver son fils et une garde alternée. Elle doit comprendre. Elle doit comprendre. « Tu ne devras pas le dire à maman. » Elle voit sa sœur se figer. « Que c’est moi. Elle ne devra pas l’apprendre. Elle est fragile, ça la tuerait. » Fait-elle d’une voix grave. Elle ne sait pas si elle peut compter sur sa petite sœur, mais elle doit essayer. Est-ce que je peux regagner ta confiance ? S’il te plaît, dis-moi comment faire pour arranger les choses. J’ai besoin de toi, Astoria, je sais plus, je sais pas ce qu’on m’a fait. Je comprends plus rien. « Il faut qu’on retrouve maman pour vous mettre en sécurité. » Elle n’emploie pas le on parce qu’elle compte bien continuer à se battre ici. Mais pas pour le bon camp. Elles s’approchent toujours plus des combats. « Protego ! » Fait-elle lorsqu’un sortilège fonce dans le dos d’Astoria. « On doit pas rester là. » Elle attrape le poignet de sa sœur et elles se mettent à courir pendant que les sorts fusent. Elle remarque le cadavre d’Astoria au sol et manque de pousser un hurlement avant de se rendre compte qu’elle est juste derrière elle et qu’elle la tient toujours par le poignet. Elle secoue la tête. Les créatures qu’ils ont lâchées doivent être des épouvantards. Elle le comprend parce qu’à l’heure actuelle, sa petite sœur reste sa plus grande inquiétude. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| « Je suis ta sœur, Astoria. Ta grande sœur. » Mais sa soeur n'aurait jamais fait ça! JAMAIS! Et pourtant, en même temps qu'elle formule cette pensée, Astoria sait qu'elle se ment à elle-même. Elle se ment à elle-même parce que même si elles ont prétendu pendant des mois... ce qu'elle a en face d'elle, c'est Daphne. C'est Daphne, c'est Daphne, c'est Daphne telle qu'elle a pu l'observer parmi les Insurgés, ces foutus Belliqueux; c'est Daphne qui donnait des ordres, qui — elle l'avait appris pendant qu'elle était prisonnière — avait fait partie de cette ridicule Armée de Dumbledore, qui était amie avec Marcus Flint, alors même que Tori savait désormais que ce dernier n'était pas un Mangemort convaincu. C'était Daphne, l'aînée grande gueule, qui répondait à Père, qui refusait de se laisser conformer. C'était Daphne, c'était une Insurgée, une Belliqueuse et une traîtresse, mais quelque chose lui était arrivé. Elle avait prétendu à l'Imperium et Astoria avait bien voulu y croire, pendant quelques temps, alors même que ses doutes grandissaient chaque jour; mais elle aurait tout fait pour y croire, pour imaginer sa soeur... pas si malfaisante. Puis il y avait eu le lendemain de l'extermination des Rebuts... et Daphne avait changé. Pour le mieux, d'une certaine manière. D'une certaine manière. Elle se souvenait que Père lui avait dit de prendre exemple sur Daphne. Regarde, elle aide ta mère dans sa boutique, elle est enfin Adhérente, comme toi, mais elle y met plus de nerf! Regarde! Prends exemple sur ta grande soeur! Elle se souvenait que Père se réjouissait tellement des bons changements chez leur chère, parfaite, petite Daphne.
Et en retour, elle l'avait tué. « Comment tu peux m’en vouloir de nous avoir sauver de ce monstre ? T’as oublié tout ce qu’il disait ? Tous les commentaires désagréables que toi, maman et moi on subissait à cause de lui. — Notre père, Daphne! Notre sang! ” Et tu n'as pas haï verser le sang alors le sang te poursuivra; Astoria ne sait pas d'où cette malédiction antique lui vient, mais elle lui gèle l'intérieur. Celui qui tue sans hésitation, quelqu'un de sa propre chair, n'est-il pas le pire des meurtriers? Le pire des hommes? « Merlin’s beard ! Astoria, il a failli tuer Scorpius. Ton fils. Comment tu peux lui pardonner un truc pareil ? » Astoria recule quand Daphne avance, se sentant devenir blême. Elles devraient bouger, courir, s'enfuir mais- mais: “ comment OSES-tu parler de Scorpius?! ” s'époumone-t-elle en retour, sa prise sur sa baguette dans sa main se raffermissant un peu malgré elle, même si ce n'est pas comme si elle allait attaquer sa soeur... son sang et sa chair. Mais elle n'a pas tort. Wyatt a essayé de tuer Scorpius, à deux reprises, sans se soucier une seule seconde de la tuer ell. Et pour ça, elle ne lui pardonnera jamais, bien évidemment, et elle ne lui a jamais pardonné mais- mais- si. Dans les faits, elle lui a pardonné. Elle a mangé à sa table, vécu sous son toit. Elle a voulu rejoindre son Ordre, elle a embrassé sa joue, elle l'a appelé Père, elle a dépensé son argent, elle a gardé son nom. Elle lui a pardonné les deux tentatives d'assassinat sur son fils; à cette pensée, son estomac se tord dans son ventre. « Astoria. »
Elle relève le regard sur sa soeur aînée, sans se souvenir de quand elle l'a baissé sur le sol. Elle s'est avancée et Astoria ne bouge pas. Elles sont dans l'oeil du cyclone; tout est silencieux, immobile. Elle la déteste. Elle la déteste. « Faut qu’on retrouve maman, elle n’est pas en- Tu étais avec elles non ? » Astoria a la gorge nouée, les lèvres sèches; lentement, elle passe sa langue dessus, déglutit, se force à ne pas l'étrangler, la tuer, lui hurler que si elle a été séparée de Scorpius, c'est aussi à cause d'elle, lui rappeler qu'elle ne peut plus dormir pendant des nuits entières à cause d'elle, lui expliquer que si elles sont orphelines c'est à cause d'elle, lui reprocher de l'avoir laissée se fatiguer, se tuer, se faire torturer, tout ça pour défendre des idéaux auxquels elle ne croyait pas, à cause d'elle, et en plus elle l'a laissée en arrière, et si c'est elle ici aujourd'hui, c'est grâce à Boris et Draco, pas grâce à elle, tout est À CAUSE D'ELLE. « Tu ne devras pas le dire à maman. » Astoria fronce les sourcils. « Que c’est moi. Elle ne devra pas l’apprendre. Elle est fragile, ça la tuerait. » Elle aimerait éclater de rire. “ Je lui dirai ce que je veux, Daphne, je ne vis plus dans ton ombre et sous tes ordres, ” grogne-t-elle en retour, sentant malgré elle les larmes lui monter au yeux et clignant frénétiquement des paupières pour s'en débarrasser. « Il faut qu’on retrouve maman pour vous mettre en sécurité. »
L'oeil du cyclone. Le silence et puis... « Protego ! » Et puis l'apocalypse. « On doit pas rester là. » L'instant suivant, elles sont en train de courir, Daphne a attrapé le poignet d'Astoria et celle-ci se précipite à sa suite en hurlant un peu malgré elle de surprise, avant de trouver lentement son rythme. “ Ici! ” indique-t-elle à Daphne, mettant de côté ses sentiments et ses pensées et se laissant porter par son instinct — c'est ce que Bellatrix lui a appris, de se faire confiance, à elle et à sa magie, au milieu d'une bataille... Mais Daphne hurle et Astoria s'arrête, sa baguette pointée vers un ennemi éventuel... c'est son cadavre qui lui rend son regard. Et puis son cadavre tremble et prend l'apparence de celui de son père. Et puis celui de sa mère. Et puis celui de Daphne. Et puis celui de Dr- “ RIDDIKULUS! ” Et sans attendre de voir si ça fonctionne, elle se remet à courir, tirant sa soeur derrière elle, parce qu'elle la déteste, mais qu'elle ne laissera jamais quelqu'un de sa famille mourir.
Elles sont en train de courir en direction du manoir ancestral de leur famille quand il explose.
Le souffle de l'explosion les projette en arrière, dans un entremêlé de jambes et de bras et pendant un instant, tous les bruits sont assourdis, Astoria se sent... anesthésiée, du monde et de la douleur. Et puis tout revient d'un coup, comme un retour de flamme. Elle s'est ouvert le bras et le sang coule mais elle s'en fiche, son don de soigneuse s'en occupera pour elle; à la place, elle parcourt plutôt le corps de Daphne qui a l'air à moitié inconsciente, et le bout de ses doigts s'active sur la plaie à son épaule, puis sur son front, au cas où elle aurait une blessure dans le crâne... “ Hé, j'en ai deux ici! ” Vite, sa baguette! Elle lâche Daphne, attrape sa baguette, mais elle ne trouve pas sa baguette, elle va mourir, elle peut pas mourir, Daphne a pas le droit de mourir, pas ici, pas maintenant... “ EXPELLIARMUS! ” Il y a de la fumée, et Daphne semble en train de se réveiller, Astoria la secoue un peu, s'il te plaît, Daphne, reviens, s'il te plaît, t'as pas le droit de mourir, pas ici, pas comme ça, pas dans la boue et la fumée et la haine, s'il te plaît- “ Girls? ” lui parvient la voix confuse de sa mère, parmi la fumée, et bientôt son visage émacié, le sang et la cendre partout, et Père est mort, et sa mère l'ignore. “ Où est votre père? ” |
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | “ Notre père, Daphne! Notre sang! ” Elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas. Elle sait que c’est leur père, leur sang mais pour autant, aurait-elle dû laisser un homme pareil en vie alors qu’il allait l’achever sans aucun remord ? “ comment OSES-tu parler de Scorpius?! ” Daphne frissonne, elle n’aime pas mettre son neveu sur le tapis. Neveu qu’elle n’a jamais vu. Neveu qu’elle a probablement mis en danger quand Astoria était chez les insurgés. Neveu qu’elle ne mérite pas de citer pour le moment parce qu’elle doit encore tout démêler et que ça reste bien confus dans sa tête.
“ Je lui dirai ce que je veux, Daphne, je ne vis plus dans ton ombre et sous tes ordres, ” Elle fronce les sourcils, a envie de lui dire que c’est pour le bien mental de leur mère, mais elle se tait. Elle préfère se taire. Ça ne sert à rien d’argumenter ici alors qu’elles sont au cœur d’une bataille entre les Belliqueux et les habitants du quartier. Les maisons s’effondrent autour d’elles. “ Ici ! RIDDIKULUS! ” Cette fois c’est Astoria qui l’entraîne à sa suite et Daphne la suit sans broncher. Elles arrivent à proximité du manoir de la famille avant de le voir partir en fumée. Il explose. Emportant avec lui des tonnes de souvenirs, des moments en famille, des moments avec sa mère, des moments avec Astoria et tous les moments qu’elles ont vécu avec Wyatt Greengrass. Elles sont projetées en arrière. Daphne atterrit sur le dos et sa tête cogne une fois sur le sol et elle lutte contre l’inconscience qui essaie de la faire sombrer. Ce n’est pas le moment. Elle sent quelqu’un à côté d’elle, elle ouvre les paupières avec difficulté pour apercevoir sa sœur qui touche son épaule. Elle grimace franchement lorsqu’elle sent une douleur irradier son épaule. “ Hé, j'en ai deux ici! ” Elle essaie d’ouvrir la bouche pour rassurer Astoria, mais aucun son n’en sort. Elle n’est même pas sûre d’avoir réussi à formuler des mots. Elle sombre toujours plus et malgré la lutte qu’elle tente de mener, elle sent qu’elle perd. Sa tête tourne et elle n’arrive plus à bouger ses membres. Astoria s’éloigne. Daphne a envie de la rattraper pour lui dire de ne pas l’abandonner. Elle a peur. Est-ce que le souffle de l’explosion était tellement violent qu’il l’a paralysé ? “ EXPELLIARMUS! ” Elle lutte encore et toujours. Elle sent qu’elle peut bouger ses doigts un peu alors elle tente d’ouvrir pleinement ses paupières. Elle sent qu’Astoria est en train de la secouer. Elle arrive à lever sa main et à entourer le bras de sa sœur avec ses doigts. Daphne serre doucement, une légère pression pour lui signaler qu’elle revient. “ Girls? Où est votre père? ” Leur mère arrive vers elles. Daphne se redresse péniblement et regarde le visage de cette femme couvert d’un peu tout. Où est votre père. Daphne pince les lèvres. Est-ce qu’elles doivent lui dire maintenant ? Est-ce réellement le moment ? « On s’est perdu de vue lui et moi. J’ai pu retrouver Astoria, mais pas… Père. » Fait-elle difficilement. Plus tard. Elles lui diront plus tard. Quand il y aura moins de combat. Quand elles seront en sécurité. « Il faut qu’on le retrouve. » Fait leur mère, les yeux perdus dans la foule dans l’espoir de voir son mari. Daphne réprime une grimace de dégoût. Il a tellement mis cette femme à genoux. « Il saura se débrouiller. L’important c’est de vous mettre en sécurité toutes les deux. Où est Eirene ? » Demande-t-elle alors. Parce que la mangemort était supposée protéger Hortense Greengrass.
Daphne se redresse avec l’aide de sa mère et à son tour, elles aident Astoria à se lever. « Ça va ? » Souffle-t-elle à sa sœur. Elle a probablement usé de son don de soigneur et elle sait que ça peut l’épuiser. Est-ce qu’elle tiendra le coup jusqu’à une zone sécurisée ? « Faut qu’on bouge. » Poursuit Daphne. Elle a perdu sa baguette dans le tas. Elle la cherche des yeux avant de la trouver. Elle est tombée dans l’herbe un peu plus loin. Elle la ramasse avant d’envoyer balader quelqu’un (habitant ? mangemort ? belliqueux ? elle ne sait pas et elle s’en fiche). Elle rejoint sa sœur et sa mère et à elles trois, elles se frayent un chemin dans la foule, dans la panique et en évitant les sorts comme elles peuvent. Où se trouve cette zone sécurisée ? |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| « On s’est perdu de vue lui et moi. J’ai pu retrouver Astoria, mais pas… Père. » Bien malgré elle, Astoria se crispe en entendant Daphne, ses dents grinçant les unes contre les autres, sa mâchoire à deux doigts de s'ouvrir pour lui permettre de parler, pour aller se réfugier dans les bras de leur mère en pointant Daphne d'un doigt accusateur, en révélant qu'elle a tué Père. Mais elle ne le fait pas. Elle ne le fait pas et elle ne sait pas exactement pourquoi; à la place, elle se concentre sur le visage de Daphne, ses mains toujours posées sur ses joues, pour s'assurer qu'elle ne va pas perdre conscience, même si elle sent déjà le poids de son don peser sur ses épaules et son corps, une fatigue douloureuse s'enlacer à ses muscles; elle abuse déjà de son don, et le cauchemar ne fait que commencer. « Il faut qu’on le retrouve. » Il est mort, il est mort, il est mort, il est mort, il est mort et Daphne l'a tué; à cette pensée, qui tourne en boucle dans un coin de sa tête, Astoria s'écarte un peu, retire ses mains du visage de Daphne, détournant le regard, incapable de soutenir le sien. « Il saura se débrouiller. L’important c’est de vous mettre en sécurité toutes les deux. Où est Eirene ? — Je-je l'ai perdue... je crois... ” Sa mère a l'air si perdue, sans Père pour l'épauler. Astoria n'est pas dupe: elle sait que sa mère est forte, avec et sans son mari. Mais subitement, la possibilité d'avoir perdu son compagnon de toujours semble l'avoir... rapetissée, vieillie, affaiblie. Elle s'est toujours demandé si ses parents s'aimaient, avant de bien vite se dire que ça n'avait pas d'importance; pour la première fois depuis des années, elle est confrontée au fait que peut-être, ses parents étaient peut-être autre chose que des étrangers ayant deux filles et s'occupant d'elles. Sauf que Père est mort, et comment annoncer à sa mère que c'est à cause de sa fille aînée chérie.
Daphne se relève et elle et Hortense aident à Astoria à retourner sur ses pieds. « Ça va ? » Elle se dégage abruptement de l'étreinte de Daphne, la foudroyant du regard. “ Devine, ” siffle-t-elle, avant de prendre la main de leur mère, s'assurant silencieusement avec son don qu'elle va bien et qu'elle ne va pas faillir, ni ici ni maintenant. Elle s'en fout, d'être fatiguée ou faible ou d'avoir mal. Elle veut juste que sa famille aille bien. « Faut qu’on bouge. » Daphne s'éloigne — pour ramasser sa baguette dans l'herbe, note Astoria du coin de l'oeil — tandis que leur mère s'agite. “ Mais, votre père-- — On ne peut pas rester ici, maman, dit aussitôt Astoria, insistant sur le nom en français pour attirer son attention. Je suis sûre qu'il va bien, il a dû trouver un endroit où il est en sécurité... il faut qu'on le rejoigne là-bas. — Mais... le manoir... ” Il a explosé. Il n'en reste rien. La fumée les enveloppe et soudainement, il n'y en a plus, de fumée; des silhouettes, hurlantes, souffrantes, victorieuses; Astoria serre la main autour de sa baguette, alors que Daphne s'occupe déjà de leur frayer un chemin à coups de sortilèges pour toute silhouette hostile. “ On va trouver Père, maman, on va le trouver, suis-moi! ” Elles se mettent à courir, les trois filles Greengrass, les trois dernières Greengrass, se frayant un chemin sinueux, leurs trois baguettes éclairant leur passage en crépitant.
Il n'y a pas de zone sécurisée, elles pourraient tourner en rond que ça ne ferait aucune différence. La foule est parfois compacte, parfois éparse; il y a des Épouvantards, des flammes, des sortilèges qui les loupent et d'autres qui les touchent, des corps qui tombent sous la baguette implacable de Daphne. “ Il faut qu'on transplane. — On ne peut pas. ” Il n'y a pas de zone sécurisée et elles vont mourir, elles vont mourir, comme ça, de manière stupide, au milieu d'un village où leur manoir ne se tient même plus. “ Daphne... DAPHNE, ATTENTION! ” Mais le sortilège a déjà trouvé sa cible: le sol, qui explose, et les envoie toutes les trois en arrière. La main d'Astoria ne lâchent pas celle de sa mère, et elles restent ensemble; quand elle se redresse, pourtant, Daphne n'est nulle part et elle crie misérablement son nom, jusqu'à ce que son crâne se remplisse coton, elle a si froid, si mal aussi... elle saigne? Elle voit le visage de sa mère qui parle, dit quelque chose, mais elle n'entend rien, elle se laisse bercer par les battements de son coeur, ses paupières clignotant avec angoisse, jusqu'à ce qu'elle croise le regard trop bleu d'Alastar — Alastar? que fait-il ici? — et elle se sent soulevée, elle a l'impression de s'envoler, que le monde entier la tient à bout de bras dans un silence religieux alors que sur ses lèvres, se meurt une dernière plainte: “ Daphne... ” |
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | “ Mais, votre père-- — On ne peut pas rester ici, maman. Je suis sûre qu'il va bien, il a dû trouver un endroit où il est en sécurité... il faut qu'on le rejoigne là-bas. — Mais... le manoir... ” C’est compliqué pour leur mère comme ça l’est pour les deux jeunes filles, mais Astoria gère très bien la situation. Daphne a la gorge qui se serre en se rappelant qu’en effet, le manoir n’était plus là. Étrange qu’elle attache de l’importance à cet endroit alors qu’elle l’a quitté sans aucun remord quand elle a rejoint les insurgés. La jeune femme se reprend, ce n’est pas le moment de verser dans les sentiments. Elles doivent encore se sortir de là. Elle prend les devants pendant qu’Astoria reste avec leur mère. Elle se sent hargneuse et fatiguée et elle a envie de se battre pour prouver que Fox est vraiment de retour. Un sorcier tente de les approcher et Daphne l’envoie valser sans réfléchir et sans savoir si c’est un ami ou un ennemi. Dans le doute, autant qu’elle attaque, elle ne veut pas prendre le risque de laisser quelqu’un toucher Astoria et leur mère. “ On va trouver Père, maman, on va le trouver, suis-moi! ” Le cœur de Daphne se serre un peu quand elle entend sa petite sœur prononcer cette phrase. Si Hortense savait…
Et elles ont tourné encore et encore. Personne. Pas de zone où elles peuvent se réfugier. Du coin de l’œil, Daphne a vu des Belliqueux tuer des personnes sans défense. Ils ne sont pas là pour faire des prisonniers et négocier. Ils sont là pour totalement autre chose et ça la terrifie. Elles ne peuvent pas transplaner, elles ne peuvent rien faire à part rester au milieu des épouvantards et des flammes et de la violence des Hommes. Daphne redouble de rage et d’attention. Fox est de retour. Elle fait appel à tous les réflexes dont elle se souvient et qui ne sont pas morts avec le lavage de cerveau et elle attaque. Ses sortilèges sont violents et réclament le sang. Elle se montrera sans merci si quelqu’un essaie de toucher à sa petite sœur ou à sa mère. “ Il faut qu'on transplane. — On ne peut pas. Daphne... DAPHNE, ATTENTION! ” Daphne se retourne, mais trop tard. Un sort frappe le sol avec violence. L’onde de choc les envoie toutes les trois en l’air. La jeune femme s’écrase un peu plus loin. Elle sent que son bras lui fait un peu mal, mais par chance, sa tête n’a pas tapé le sol. Daphne se redresse affolée pour s’apercevoir qu’elle est seule. Elle n’arrive pas à apercevoir Astoria ou sa mère. Elle récupère sa baguette et fait rapidement le tour, là où le sort a frappé, mais il n’y a personne. Elle se mord la lèvre, elle commence à paniquer et à faire le tour encore et encore. Ses sorts deviennent plus violents alors parce que si jamais ça a tué sa petite sœur et sa mère, elle ne va pas s’en remettre. On finit par lui saisir le bras violemment et lorsqu’elle se tourne pour voir qui s’attaque à elle, elle s’aperçoit que c’est un mangemort. Sa mâchoire se crispe, elle est prête à lui envoyer un mauvais sort dans la figure. « T’es la gamine Greengrass ? Ouais, viens avec nous, paraît qu’il y a une bataille à Pré-au-Lard, on b’soin des jeunes adhérents. » Pré-au-Lard ? Elle voudrait protester, mais il semblerait qu’elle n’ait pas le choix. Il la ramène avec un autre petit groupe au milieu des sorts balancés par les deux camps pour toucher un portoloin fait à la va-vite. Daphne a la gorge qui se noue et espère très fort que tout va bien pour sa petite sœur et sa mère. rp terminé |
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