|
|
| Rodolphus Alioth LestrangeIn the obscurity I am obscure.❝ We're running in circles again ❞hunted ; Scénario / canon☇ pseudo complet & surnoms ; Les consonances germaniques assiégeant son prénom (originellement Hrodwolf) tendraient à le gracier de tout échec, et pourtant l’homme se drape de déboires comme d’une pelisse à fardeaux. En effet promis à la gloire (rhod), c’est à présent plus du loup (wulf) que s’approche son essence aux aspirations carnassières. Rodolphus uni à Lestrange c’est avant tout l’horreur invoquée, la douloureuse promesse de voir poindre à l’horizon la silhouette répugnante et non moins affolante de l’aristocratique patriarche. Peu sont ceux à s’y oser, mais Rod est le sobriquet relativement commun qu’on lui flanque dans l’intimité familiale, encore que seul son frère l’utilise pleinement sans craindre de froisser l’ainé ; jadis l’épouse l’employait aussi, lorsque sa langue ne lui pissait pas encore à la tronche tout le venin de la haine. Du temps où il officiait au Ministère, on lui donnait par ailleurs l’affectueux surnom d’Entremetteur étant donné sa propension à vouloir jeter plus du trois-quart des incriminés dans la chaleureuse étreinte d'un Détraqueur. Il n'est pas rare d'ouïr encore ce nom entre les babines fielleuses des sorciers lui donnant la chasse. ☇ naissance ; Un 24 juillet 1951, dans la demeure familiale de Birmingham. Précoce, hâté, il a tant fait mugir sa génitrice de mère qu’un Doloris n’aurait pas mieux opéré. ☇ ascendance ; La dégradée, l'humiliée, celle que les grolles de cette foutue renaissance piétinent et accusent d'être Pure. On ne peut plus, oriflamme dont il défendra les couleurs jusqu'aux enfers s'il le faut. ☇ métier ; Président-Sorcier zélé du Magenmagot, il a inspiré pendant quatre ans (1999 - 2003) un effroi parfaitement justifié. Sous sa poigne de fer, les statistiques ont hurlé sec ; hausse exponentielle des mises à mort et réduction drastique des acquittements (un ou deux misérables graciés en tout et pour tout). À présent détrôné, le magistrat goûte non seulement à la misère, mais aussi au chômage intensif. Détestable. ☇ camp ; La suprématie raciale, omnipotente, gage de survivance pour le feu des magies que les idéologies prosaïques d’hybridité mettent à mal et éteindront un jour ; si des êtres tels que lui ne sont pas là pour s’opposer et rugir. Le sacrosaint Leader maintenant trépassé, l'heure est néanmoins à la survie de sa propre gueule. ☇ réputation ; Elle est odieuse, assurément. Les rumeurs enflent si bien à son endroit qu’il est particulièrement difficile de dissocier le mythe de la réalité. Prompt à la laisser galoper, Rodolphus prend un plaisir infect à ce que sa notoriété le précède amplement. On pourrait le croire possédé par un narcissisme puant, mais il s’agit avant tout d’un pragmatisme sensé ; better be safe than sorry, un adage qui prend tout son sens lorsqu’on connaît l’inclination du Lestrange pour les châtiments. Une nature bilieuse qui morcèle son flegme d’apparat, et fait jaillir une impétuosité assassine pour peu qu’on surine sa susceptibilité là où il faut. Entre autres choses, il n’affectionne ni l’irrespect ni les allusions à sa femme, aussi vagues soient-elles. Quant à vouloir discréditer son puîné, un terme protocolaire existe pour en désigner l'insanité : suicidaire. ☇ état civil ; Marié depuis plus de trois décades à une terreur nocturne, Bellatrix Black. Le Cauchemar qu'est ce couple a fini par imploser et si la malheureuse légende reste intacte, les faits bien que discrets narrent dorénavant une toute autre histoire. Les draps conjugaux sont glacés par l'amertume, la jalousie et le deuil. ☇ rang social ; Anciennement de l'Élite, Mangemort réputé, il n'est plus qu'un fugitif mastiquant sa rage, la dignité suppliciée par l'interminable Chute. ☇ baguette ; ☞ Sa Première lui fut léguée par son grand-père, bien qu’il conviendrait mieux d’appeler ça un vol pour lequel l’enfant de dix ans et demi écopa d’une punition rigoriste. Force fut toutefois de constater à l’éminent pater que la baguette du défunt avait, entre les mains du jeune sorcier, remis son destin. Exploit conséquent lorsqu’on sait à quel point ce bout de chêne rouge agrémenté par un cheveu de Vélane exécrait le toucher d’un autre mage n’étant pas son maître ; il fallut cependant plusieurs mois à Rodolphus pour s’adapter aux humeurs quinteuses de son trophée, tanguant entre opiniâtreté et stoïcisme, deux notions qui lui servirent plus tard pour apprivoiser une autre entité revêche qu'il épousa. Cet héritage fut détruit aux alentours de 1981, lors de son procès. ☞ Une Seconde fut acquise après son évasion d’Azkaban, en janvier 1996, octroyée par Voldemort et on ne peut plus exécrée par le Lestrange ; excessivement longue, taillée dans un bois de noisetier et sertie d'une tige de dictame, elle fut une catastrophe à employer. Rodolphus a d’ailleurs effleuré l’idée que le Lord avait pu le faire exprès – la jalousie alors attisée à cette époque n’ayant guère arrangé les sentiments tortueux du Mangemort. Elle fut sans regrets perdue, lorsqu’entre les griffes des Aurors le Furieux tomba derechef. ☞ La Troisième, cette fois personnellement glanée, lui accorda un certain répit. D’orme et de poil de rougarou, elle permit au sorcier une transition subtile et nécessaire après ses seize années d’incarcération. Il dut néanmoins s’en séparer quelques temps après la bataille de Poudlard en mai 1998, les offensives pâties n’ayant que trop endommagé sa baguette. ☞ La Quatrième et dernière clôt la boucle. Arrachée à un expérimage accusé de félonie dans son tribunal, le Président-Sorcier a semble-t-il gardé la baguette de l'inculpé une fois son exécution observée en l’an 2000. Coup de foudre pour ces deux enflures, qui au contact du matériau et de la carne ont su avoir trouvé leur consort ; elle s’alanguit sur 26 centimètres de bois d’If, et en elle siège un crin de Sombral. Excessivement rigide et pour le moins robuste, elle n’a dès lors plus quitté la paume de son maître et seigneur. ☇ épouvantard ; Son frère mort noyé, lui apparaissant sous forme spectrale dans des habits trempés qui lestent sa carrure émaciée. Les lippes de Rabastan s’articulent pour lui dire quelque chose, mais ses poumons ne relaxent que de l’eau de mer. ☇ risèd ; Jusqu’à il y a peu, le reflet aurait trahi le méprisable désir de voir sa femme occire Voldemort. Un fantasme sadique, somme toute désespéré, qui authentifiait l’aversion du Lestrange pour l'étroite connivence ayant lié la Favorite au Maître. Depuis le trépas de ce dernier, nulle chimère ne viendrait à bout de son vœu le plus cher ; ne résulterait qu’un épais brouillard, dans lequel oscilleraient ses vives incertitudes. ☇ patronus ; Néantisé. ☇ particularités ; Maître Occlumen dont on a lacéré la psyché, ne reste plus que l’ombre de son expérience et quelques traces éparses pour se prémunir des plus agressives intrusions. Nécroman toutefois, adorateur de ce culte obscur à qui il sacrifie nombre d’âmes et de chairs mortes, les miettes de moralité un jour acquises gisent dorénavant sur cet autel putréfié ; hanté il n’en reste pas moins, figure de proue guidant une cohorte d’esprits véhéments. N’est point rare, d’ailleurs, de distinguer dans les cieux la fumée noire de son vol, puisque c'est sans balai que le chevalier de Walpurgis se déplace.
☇ animaux ; À l’occasion, des Inferi. Cadavres glacés ou moites, qu’importe le genre et l’âge, le marionnettiste s’entraîne à faire trembler les fibres de l’Existence et ploie à ses pieds la progéniture de sa putain la Mort. Littéralement. Car il n’est pas rare qu’en d’érotiques contorsions de fraîches femelles se plient et se déplient pour son seul et unique plaisir. Nul ne sait. Nul ne se doute. Mais si voyeur il devait y avoir à ces obscènes messes, la ressemblance physique avec l’épouse Black ne serait pas sans frapper l’entendement du quidam. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Qu’il est dans une merde sans nom. Et qu’à trop se reposer sur leurs lauriers, lui et les autres n’ont fait que creuser leur propre fosse. Il aurait dû comprendre que le monde sorcier n’était pas prêt, il aurait dû comprendre qu’on ne tue jamais une idée ; aussi nombreux soient ses partisans à tomber. Se rendre ? Certainement pas. Il n’a pas abdiqué lors de la première chute, il n’abdiquera pas pour celle-ci non plus. Pire, même, l’humiliation faite aux Sangs-Purs n’exacerbe que trop l’ire du Lestrange. Des siècles de legs familiaux sont saisis, usurpés, calomniés, tandis qu’on arrache au giron des mères leur progéniture pour que soient démolies mœurs et coutumes ancestrales. Que Lord Voldemort ait péri l’affecte bien moins qu’il ne devrait l’être, une certaine rogne commence même à fleurir dans le cimetière qu’est son cœur, gorgée par la déception de ce constat : Il était bel et bien mortel, en fin de compte. Et Il n’a pas été à la hauteur du défi arrogé. En attendant, son frère est introuvable, ses richesses sont brigandées par la vermine, son nom est souillé et le pouvoir s’écroule dans le bec d’ignares plus couillons les uns que les autres. Fuir comme le plus pitoyable des pleutres s’avère être la seule solution pour l’heure envisagée, mais, indéniablement, la vengeance est un plat qui se bâfre froid. |
☇ Infos complémentaires ; (I) Sur son râble noueux traîne l’encre, elle s’insinue entre les omoplates et croque le vitrail d’un Runespoor. Le tatouage a été buriné au sortir d’Azkaban, tançant l’épiderme comme un stigmate cathartique et représente le mythique serpent à trois têtes. Celle de droite mord au cou celle de gauche, tandis que celle du milieu gît à terre, dévorée. (II) Un artéfact ensorcelé tenaille son lobe gauche, une boucle d’oreille dans laquelle reposent des résidus de myocarde et de cheveux prélevés sur le corps de son propre fils ; répulsive, elle le prémunit du fantôme d’Arcturus qui aurait toute les raisons du monde de vouloir se venger du crime commis vingt-trois hivers auparavant. (III) De la Marque, certes, il se pare. Mais au contraire de la plèbe pathétique ayant grouillé aux pieds de Celui-Qui-N'est-Plus, Rodolphus peut se targuer d'avoir été de ce Cercle si terriblement proche du Lord. Un apanage qui ne lui procure plus aucun privilège, sinon celui d'être obsessionnellement pourchassé pour les atrocités sciemment perpétrées depuis plusieurs décennies. (IV) Il y a cette mélopée qui, au-delà d’être abhorrée, rend ses tympans phobiques. Le bruit des vagues lui est horripilant et remémore à ses escarres psychiques son séjour dans la forteresse notoire. Une certaine anxiété éclôt d'ailleurs lorsqu’il se trouve près d’un immense plan pellucide tels que les océans, non pas qu’il craigne d’anodines noyades ou faire front aux créatures tapies dans les abysses, mais qu’il associe l’eau saline à bien d’autres terreurs inavouées. (V) S’il a bel et bien été écroué dans la même cellule que sa femme, l’inertie de leurs rapports n’en a pas pour autant été ébranlée d’un iota. Elle s’est même amplifiée, creusant entre eux un gouffre dans lequel jeter le peu de bonheur partagé et définitivement aspiré par les Détraqueurs. Aussi est-il surprenant d’apprendre que le Lestrange dialoguait ; nombre, à commencer par Bellatrix, l’ont cru simplement fou, avalé par la spirale du désespoir causé. Personne n’aurait pu deviner qu’en deçà des murmures ânonnés se cachaient en fait de longues conversations avec l’esprit d’Ekrizdis, feu le propriétaire d’Azkaban. Un type fort sympathique avec qui Rodolphus échangea épisodiquement avis gerbants, idées sordides et blagues pour le moins… douteuses. (VI) En intraveineuse, le Navitas coule, diluvienne panacée lénifiant son tourment que tantôt vocifèrent ses Hantises, tantôt déterrent ses vestiges de souvenirs. Le Dreamer ne peut cependant plus succomber à la facilité des doses amassées depuis qu'on l'a réduit à l'indigence et la fuite, et mire d’un œil inquiet le manque qui peu à peu l’intoxique. (VII) Conservatiste féroce et rétrograde, le patriarche fait la guerre à tout ce qui se rapporte de près ou de loin aux Moldus. Il n’aime ni leur mode, ni leur musique, ni rien de ce que leur civilisation défèque, à commencer par leur technologie qu’il vandalise sans peine. En dehors de ses propensions élitistes, il impute à ces chiens des siècles d’obscurantisme ayant précipité les siens dans les flammes des bûchers. À croire qu’il porte en lui une rancoeur atavique que seule la vengeance assouvit. Dans un tout autre registre, notons bien que les Aurors sont copieusement abominés par le mage noir. Évidence ? Oui et non. Il faudrait remonter à un passé renié pour démêler une partie des griefs que leur porte le Mangemort. (VIII) Ses phalanges s’éploient dans la sylve drue qu’est sa barbe lorsque d’intensives réflexions l’habitent. Marotte inconsciente que certains savent néanmoins reconnaître comme étant la preuve d’une profonde méditation le troublant, et l’entraînant parfois si loin qu’il pourrait snober le spectre de Merlin en personne. (IX) Talentueux duelliste qui n’a jamais vraiment cessé de pratiquer – et ce notamment grâce aux rixes essuyées lors des sempiternelles disputes conjugales –, il ne demeure pas moins un olibrius malhabile s’il doit monter à balai lorsque les éléments se déchaînent. Un accident en pleine voltige survenu dans sa jeunesse lui a laissé une panique chronique goinfrant tout bon sens dès lors qu’en altitude pluie et bourrasques frappent de concert son équilibre sur engin. (X) Docte des mots interdits, traqueur de grimoires prohibés, il n’a jamais cessé de collectionner les livres de magie noire dont il a sans cesse sustenté son intellect ; un patrimoine d’une richesse inestimable qui lui a été ravi avec le reste de ses biens depuis l’avènement du nouveau régime. Un affront qui ne fait qu’aggraver l'aigreur du paria... ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Alas. J'ai vingt-cinq piges, je viens de loin et j'ai connu le forum il y a très longtemps maintenant. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [X] oui / [] non. Un dernier mot ? Okay alors. Je suis une brêle en forum HP, je tenais à vous le dire, vous pouvez d'ores et déjà me lyncher. Mais je vais tout faire pour colmater cette tare parce que ce forum est d'une richesse folle, d'une qualité à couper le souffle et signe de stabilité (on n'va pas se mentir, c'est quelque chose de rare ces derniers temps...). En plus walah. Rod est perf, Rab est perf, les Lestrange sont perf, tremblez et bousez dans vos frocs. Bisous. ︎ Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Mar 20 Déc 2016 - 1:44, édité 43 fois |
| | | |
| we have faith in the poison I had pyres to burn the living since winter is for the dead.❝ Children of the wild ones ❞November 1958, Birmingham « Il est minuscule… » Les orbes du garçon auscultent son puîné, frêle poupon que l’on a emmitouflé dans des linges et que des bras aimants étreignent. La mère esquisse sur son doux visage une risette amusée. « Tu n’étais pas plus grand que lui, à ta naissance. » Rodolphus ne peut s’empêcher de grimacer, môme immature qui s’ambitionne déjà homme et que la remarque d’Eleanor vexe sensiblement. Pourtant son regard reste ancré à la bouille rougeaude qui babille et lance sur le monde de grands yeux curieux. La fascination du nourrisson éveille l’intérêt de l’enfant et tandis que les mirettes finissent par se croiser, un rire est baragouiné par la minuscule bouche, tirant à l’ainé un sourire bien malgré lui égayé. « À peine est-il né qu’il parvient déjà à te dérider. » Rodolphus ne relève pas, mais approuve en son for intérieur. Oui, les choses vont changer, il en est intimement persuadé. C’est une bouffée d’air frais qui vient revigorer son existence, un frère avec qui partager le fardeau de la succession. Il ne l’avouerait jamais, ou alors à lui-même entre deux sanglots de rage, mais les desseins d’Aldebaran ont commencé à l’étouffer dès son premier cri poussé. « Je lui ai fabriqué quelque chose. » Une main s’évade dans une poche et en extrait un objet intriguant, deux fins verres circulaires de la taille d’un gallion d’or que l’on a scellés l’un contre l’autre et au cœur desquels une fleur séchée repose. Avec précaution, le garçon tend l’offrande aux petites pattes qui s’en saisissent aussitôt. Et d’expliquer à son puîné, comme si, subitement, Eleanor n’était même plus là. « C’est une Asphodèle, Rabastan. C’est ta plante à toi, celle de la vie après la mort. » La phonation féminine émet un léger raclement de gorge, réprobateur assurément ; l’obsession de son fils ainé pour ces choses lugubres ne plaisent décidément pas à la mère. Comme revenu à la réalité, l’enfant cille et bafouille. « Mmmh. Je veux dire. Il est quand même né le lendemain de la Samain… » Vite. Digresser. « 'puis. J’ai eu un mal fou à me la procurer. » Les fins sourcils se froissent, soupçonneux. « Oui, tiens. C’est vrai ça. J’espère pour toi qu’elle ne provient pas de la réserve de ton père… — Non. Promis. »
one year later Novembre est déjà là, froid, grisâtre, jetant sur l’Angleterre sa mante brumeuse. Une silhouette informe trace son chemin dans le parc de la demeure familiale, sorte de créature chthonienne balayant la bruine sur son passage. Longiligne, sombre, avançant sur deux jambes et la tête parfois branlée par des secousses étranges, elle s’avère n’être finalement que les deux garçons Lestrange. Rodolphus déambule d’un pas nonchalant, tandis que sur ses épaules est assis son très jeune frère qu’il tient par les genoux. Rabastan ne marche pas encore tout à fait, au plus grand déplaisir de l’ainé qui doit sans cesse le hisser sur sa carrure pour le traîner avec lui – bien qu’en vérité, on puisse soupçonner Rodolphus apprécier de transbahuter le loupiot un peu partout avec lui, à priori de gré comme de force. « Aujourd’hui, 'Stan, c’est ton anniversaire. Tu deviens grand. » C’est beaucoup dire. Le mouflet fête tout juste sa première année et ne comprend pas encore totalement ce que lui jargonne son frangin. Mais Rodolphus est pressé. Pressé que son puîné ne mûrisse. Pressé de le voir utiliser ses premières bribes de magie. Ils arrivent auprès d’un saule pleureur circonscrivant la propriété et, après avoir vérifié derrière lui que personne ne les suivait – surtout pas cette idiote de Becky –, il dépasse d’une enjambée rapide un buisson, puis s’enfonce dans un passage secret que la haie brûlée par le soleil d’été a sculpté en son sein. Le duo débouche sur un square abandonné, tombé en décrépitude lors des raids allemands de 1942 et jamais plus reconstruit. La proximité avec le manoir des Lestrange a semble-t-il influencé le lieu, comme si les sortilèges d’illusion protégeant la demeure avaient depuis lors engendré un Repello Moldum abusant la perception des badauds. Y règne une flore absconse, sauvage, qui rampe sur les ruines et fait bruire de lointains murmures lorsque le norrois dérange la somnolence des feuilles fanées. « C’est là que j’ai trouvé ton Asphodèle. » L’ainé s’aventure calmement, embrassant le décor d’une pupille envoûtée. « Mais j’ai pas pu la prendre de suite. Tu vois, y avait ici une vieille chienne, immense et complètement enragée. La première fois, elle a tenté de me mordre. La seconde fois, elle m’a pourchassé jusqu’au saule pleureur, avant de rebrousser chemin. Et la troisième fois… » Après quelques minutes de marche à travers crachin, les pas de Rodolphus s’immobilisent. Il n’était pas revenu ici depuis cette troisième fois ; à terre, la charogne putréfiée d’un dogue gît, grignotée par vers nécrophages et radicelles rampantes. « J’ai pris une énorme pierre et je la lui ai envoyée sur sa sale tête, encore et encore. Son crâne a fait un drôle de bruit, t’aurais dû entendre ça. » Un alliage de mépris et d’excitation enveloppe la langue du sorcier, provoquant l’accent qu’a la cruauté sur son palais juvénile. « N’aie pas peur. Elle pourra plus rien faire maintenant. Regarde comme elle est laide… et tranquille. Complètement inoffensive. Grand-père doit être dans le même état tu sais, si ce n’est pire. Oh oui, carrément pire. Tous ces grands mages dont Père nous conte parfois les aventures, tôt ou tard réduits à ça… plutôt nul, non ? M’enfin. Elle l’a bien mérité, cette saloperie. Personne n'a le droit de se mettre entre toi et moi 'Stan, personne. »❝ I'll tell you my sins so you can sharpen your knife ❞february 1980, unknown Cette main, dans la sienne. Chair de sa chair, sang de son sang, descendance idolâtrée par ses procréateurs. Je te défie de m’épouser, a-t-il un jour proclamé d’une irrévérence enfiévrée à la mère de ce fils. Arcturus a les yeux de Bellatrix, sa tignasse aussi, jeune corbeau à l’ébène affichée dont le bec aurait pu être idéalement acéré. Il fêtera ses six ans dans quelques mois ; mais il est déjà trop tard. Le père a pris sa décision, il ne laissera pas dans son sillage un héritier mâle sclérosé par la déficience. La nausée est tenace, elle le berce sereinement dans le marasme du désarroi depuis que son petit refrène la prérogative qu’ont ses gènes. Et puis cette attente, fléau mortifiant passion et tendresse ; ne demeure plus entre les deux époux que les rognures de l’âpreté. Il est resté sourd aux suppliques feulées, lorsqu’à demi-mot ses lèvres ont grogné la sentence qu’il réserverait au Cracmol si à l’aube de sa cinquième année aucun pouvoir ne s’était encore manifesté. Sur la rive du lac, Arcturus est un ange charbonneux trottant bon gré mal gré auprès de l’estimée figure tutélaire, mutique garçonnet qui ne se doute de rien et ne fait que presser davantage sa menotte dans celle de son pater lorsqu’à une ou deux reprises il manque trébucher. En hauteur, la mâchoire hirsute concasse l’émail, elle broie les scrupules d’un homme qui aurait en d’autres circonstances donné sa vie pour protéger son fils. Là se place toutefois la nuance. Ça n’est pas son fils. Il est, à l’image de ces bestioles naguère étudiées puis plongées dans du formol, un raté. Horrible fatum ou tare congénitale, il ne sait ni ne se demande, puisque de réponse il ne cherche pas. Le mal est fait, et il se tient sur ses deux fines guiboles maladroites en scrutant de son air sage l’horizon blême. Rodolphus risque un coup d’œil vers l’empyrée que des nuages pluvieux trouent, inhalant l’humidité de l’air et clouant ses paupières sur la léthargie de l’instant. Cette parenthèse est la dernière, il faudra bientôt enterrer ce moment dont l’épitaphe avouera : anéanti par orgueil. La dextre laisse échapper les doigts courtauds, insinuant à l’Innocent qu’il est libre d’aller cavaler entre les galets, libre de jouer avec l’embrun, libre de flirter avec les caresses de l’eau qui recèle ses trésors. Arcturus l’appelle, et l’éclat de sa voix fait tressaillir le poignet gauche du Mangemort – entre ses phalanges, la baguette vacille. Aux calots paternels de ployer vers la silhouette chétive ; un sourire appuie la découverte de l’enfant, un coquillage immaculé qu’on est fier de lui montrer. Le bonheur limpide forme une nitescence gracile sur le portrait du garçon, une élégance fragile sur le point d’être brisée. Le chérubin se retourne pour pointer à son père un ballet d’oiseaux confrontant le lac, qui s’effarouchent à la vue d’une puissante lueur verdâtre tranchant la quiétude. ❝ Love is a cannibal ❞1996, Ministry of Magic Le combat était foutu d’avance. Au moment même où Malfoy a été désigné pour mener la mission à bien, Rodolphus a su que ce crétin faillirait à la tâche. L’inimité portée à ce cafard de lâche était déjà bien assez virulente comme ça, mais alors là, elle atteint son paroxysme ; d’entre les sortilèges qui fusent, la carrure de Lucius apparaît, et un seul désir tenaille le poitrail de Lestrange. Crever le pleutre. Il le pourrait. Il l’a déjà fait. Un accident est si vite arrivé, plus encore en pleine échauffourée, le Maître ne larmoierait certainement pas pour cet apostat – aucune de leur mort ne tirerait, à dire vrai, la moindre plainte au Lord. Sauf peut-être… oui. Sauf peut-être la disparition de celle qui, à quelques mètres au-devant, vient d’euthanasier Sirius Black. Fieffée ordure. Le faciès de l’époux se crevasse d’un sourire turpide, hilare et terriblement aguiché par la vision de sa femme massacrant le cousin. Une attaque à sa droite rompt toutefois son répit, et la parade se fait gauchement. Depuis sa sortie d’Azkaban, les retrouvailles avec ses énergies occultes se sont faites chichement, ceci sans compter sur le médiocre présent concédé par Voldemort. Le bout de bois que ses doigts crasseux et amaigris tiennent ne lui est d’aucune aide, ce serait même tout le contraire ; sa magie grince, elle se blesse à chaque putain de fois où sa quintessence doit traverser l’objet. Il perd le contrôle, redouble d’efforts, vole stratégiquement mais il ne fait que retarder l'inévitable, une fatalité qui pourfend ses ridules d’un masque patibulaire. Si au moins il pouvait refroidir quelques camarades de Potter, mais ce plaisir aussi, il va falloir l’oublier. Les Aurors font barrage et leurs ripostes étreignent le fugitif ; de sous son manteau des balafres pissent le sang, et la vigueur relative de ses pouvoirs s’amenuise considérablement. Un rire s’élève et il la voit, s’esbigner de la salle en un élan souple comme si ce désastre ne lui était pas destiné. Les canines du Mangemort pétrissent son nom, puis aux cordes vocales de le rauquer comme on lance un anathème. Elle n’oserait pas ! Elle… La nuque masculine vrille, et un Impedimenta le cogne de plein fouet. Projeté, il finit par s’effondrer sur la dureté d’un sol qu’il ne quittera plus ; malgré les offensives répétitives subies à terre, les orbes sépulcraux de l’homme dardent sur la sortie un milliers d’ouragans aphones.
Prison of azkaban C’est une fétidité étrange qui rampe entre naseaux. Aucun mot n’existe pour la décrire. Elle est tapie dans les encoignures de la cellule, et elle épie l’oxygène déversé par les bronches malades de l’abstraction humaine. Car il y a là, tenant compagnie à l’infection, une bête d’homme. Il est assis contre cloison, rotules levées, et sur elles se sont accotés ses bras que des cicatrices purulentes marbrent. Les ongles salopés, pour certains arrachés, se meuvent lentement, feuilletant l’invisible et le frimas tandis que les cernes alourdis soupèsent ce même regard. Un regard qui s’écrase sur l’angle ayant autrefois lové sa compagne, pillant la noirceur pour qu’elle lui recrache jusqu’au dernier souvenir du corps absent. Quinze années passées à négliger l’autre dans la souffrance, et maintenant qu’il est seul, Rodolphus daigne enfin voir ce recoin de cachot. Mais ce qu’il ravive en lui n’est ni beau, ni paisible, ce n’est ni bon, ni sain, puisque sa haine est boulimique et qu’elle le comble jusqu’à la glotte. Le précipice de ses pensées l’a déjà suicidé, et ne reste plus que la charpie de son jugement pour planer sur sa conscience ; cœur brisé, foi éventrée. L’esprit d’Ekrizdis ricane parfois au plafond, fendant les badigoinces du prisonnier qui en miment l’écho d’une risette convulsive, démente. Nulle réjouissance, cependant, pour celui qui repasse en boucle la trahison commise, sinon que ce pli grossier substituant le long cri poussé dans les tréfonds de la peine.
❝ Crawling in my reanimated skin ❞july 2002, Ministry of MagicEnglouti par la pénombre que seules trois chandelles embrasent, le bureau du Président-sorcier est un caveau de silence. D’épais rideaux occultent la vêprée, placés là dès la prise de fonction du Mangemort ô combien habitué à l’opacité. Au sens figuré comme au sens littéral, la clarté le débecte cordialement, tout autant que la chaleur dont il a répudié la présence en abîmant le lieu d’enchantements. Si les sous-fifres de son service n’étaient pas si épeurés par sa réputation, il est fort probable que quelques persifleurs se seraient déjà précipités pour comparer cette office à une geôle d’Azkaban dont tous savent leur supérieur évadé. Le Funèbre regrette par ailleurs ce manque flagrant d’audace ; pas un ne s’est jeté dans la marmite du culot en goguenardant dans son dos. Aussi, faute d’avoir pu dispenser sur les anatomies déloyales son catalogue d’ essais nauséabonds, c’est sur les incriminés menés pieds et poings liés dans son tribunal qu’il se délecte. Certes pas de la plus inventive des manières puisqu’à sortilège létal et baiser luciférien il se doit de cantonner ses jugements. Mais aujourd’hui est un jour à marquer d’une croix rouge sur le calendrier des petits plaisirs coupables ; non, on ne va pas lui livrer une pleine cargaison d’Orviétan, et, non, Bellatrix ne lui apparaîtra pas dans sa déplorée tenue d’Ève, mais, oui, au vu et au su de tout le monde, il va avoir le privilège de condamner à mort une poignée d’hères. Qui n’a pas fantasmé un jour de pouvoir massacrer une pléiade d’hominiens en toute légalité ? Quelques heurts donnés à l’huis de bois et fer interrompent Rodolphus dans son èbe philosophique, suite à quoi la voix rocailleuse tance l’ataraxie solennelle. « Entrez. » Un maraud empâté s’invite dans le calfat, remuant sa grosse moustache qui sur la mine livide de l’employé ressemble à un animal mort et empaillé. « Ils… ils sont là. » Le trémolo est parti vers les aigus et une paluche lourdaude vient réajuster le col de veston pour permettre au quadruple menton de déglutir à minima convenablement. Un grincement de cuir rétorque à l’annonce, bientôt suivi par l’alanguissement du rachis musculeux s’adossant au siège savamment ouvragé. Lestrange est songeur, il opine négligemment comme s’érigent les phalanges baguées contre sa barbe. « Comment les trouvez-vous, Olaf ? » Une pincée de méchanceté saupoudre son ton. Gratuite. Le susdit, pris de court, inspire bruyamment, raclant dans le fond de sa bedaine un soupçon de courage. « Nombreux… b-beaucoup trop… nombreux. » Tractées à l’oblique, les lippes s’élongent. 'Tu m’étonnes.' Le Magenmagot n’en réfugie usuellement que deux ou trois. C’est un véritable tour de force que d’en avoir convié autant. « Le strict nécessaire pour divertir une foule. » Un hoquet s’échappe. « D-divertir, monsieur ? » Le mage noir quitte brutalement son trône d’héliaste pour s’avancer en une lenteur paradoxale jusqu’au fonctionnaire qui recule instinctivement. « J’entends bien offrir au bon peuple un spectacle qu’il n’est pas prêt d’oublier. Auriez-vous une quelconque objection à formuler ? » Et de conclure, à hauteur de la face adipeuse et grelottante, « Gare à vous Olaf. Nous vivons une triste époque où il ne fait pas bon s’attirer les méfiances. » Les nases se frôlent presque tant le prédateur s’en vient disséquer les rétines adverses. C’est un Olaf pétrifié qui finit par couiner. « Du tout. Merveilleuse idée que cela. » * * * Dans une salle à l’immensurable néant, la stature altière du Président-sorcier entre avant de refermer derrière lui la porte aux cinquante-huit mécanismes. « Lumos. » Un halo douçâtre germe de sa baguette, illuminant l’interminable nuit pâturant ici. On ne distingue ni voûte, ni murs, tout au plus peut-on remarquer les dalles obsidiennes couvrant le sol ; et cette chute vertigineuse des degrés Celsius qui se manifeste de plus en plus. N’avançant pas davantage, alerte au moindre son, Rodolphus contemple le vide jusqu’à ce que, sans crier gare, un Détraqueur ne se montre à moins d’une trentaine de centimètres. L’organe cardiaque de l’ancien bagnard manque un battement et ses rides creusent un tempétueux rictus. Ils se toisent une éternité, chacun d’un côté de la barrière magique protégeant les visiteurs. Derrière le premier, une cohue indistincte paraît calmement tourbillonner dans l’amas nocturne ; tant et si bien qu’aussi puissant soit l’enchantement on les sente quêter une âme à ronger. Il les sent picorer ce qui reste de la sienne. « Tout doux », susurre non sans une certaine tension le Lestrange. La mâchoire cuprifère se penche légèrement. « Ne mordez pas la main qui vous nourrit. » Une fraction de son être est torturée de voir et sentir ces immondices aussi près de lui. Tandis que l’autre, en revanche, halète d’extase en s’imaginant la géhenne que, bientôt, vivront les inculpés. Le baiser harponne ses plus vengeresses appétences, et puisque l’aristocratique barbare savoure de coutume un à un les sévices joués devant lui au Magenmagot, celui-ci de spectacle risque de lui être hautement délectable. La senestre part chercher sa montre à gousset, vers laquelle se rivent les calots. Il est l’Heure. Que le festin commence. « Nox. » ❝ Hall of the fallen ❞december 2003, HogsmeadeDes particules désagrégées. C’est là tout ce qui reste de leur Maître. Dans le flottement suivant l’abolition du Chaos, la gueule de Rodolphus est restée tournée vers les lignes ennemies prenant du terrain dans le dos du Magister. Il sait, néanmoins, que le glas a sonné ; sa Marque brûle, toute entière, sa personne se consume. Au-delà du Leader, ils viennent de perdre leur Essor, celui sacral d’une caste souveraine sur le point de déchoir, car il sent déjà les fondations chanceler lorsqu’alentour les Capes Noires sont défaites. Un grondement courtise son buste et derechef son poing se tend violemment, catapultant des crachats de magie qui fondent sur autrui. Qu’importe la tournure, il ne se rendra pas, et si dans sa tombe on doit le précipiter, alors, ce sera en emportant dans le krach autant de cadavres que possible. L’ impardonnable sortilège soumissionne aussitôt les vies ayant l’impudence de croire le Mangemort vaincu, fauchant à mesure qu’il se déplace des héros rendus martyrs. Un premier appel fore l’anarchie, le nom de son frère dont il sonde la présence sur le champ de bataille. Une fois, deux fois, Avada Kedavra !, trois fois, Scindendae Corpus !, quatre fois, cinq fois, Inlusio Carcerem !, six fois il réitère ses vociférations en espérant voir poindre entre décombres et carcasses la silhouette de Rabastan. Autour de lui les vermines tombent mais ne laissent apparaître que d’autres insectes donnant l’assaut final, invasion contre laquelle sa colère se heurte de plein fouet ; la carne charcutée du Lestrange mêle son ichor aux éclaboussures rougeaudes et anonymes jaspant sa dégaine. Un gamin des plus hardis lui barre subitement le passage, ébauchant un début de menace avant que la gestuelle expéditive du sorcier ne lui envoie des gravats lévités contre ossature. Ce bruit bien connu du crâne que l’on éclate lui remémore sa promesse faite et bien piètrement tenue au fil des ans. Personne n’a le droit de se mettre entre toi et moi. La tronche distordue de l’ainé traque une ultime fois son puîné. Rien. Rien. Rien. Décidément rien. C’est un aboi d’une toute autre férocité qui le renvoie cependant en arrière, celui familier d’une gorgone qui, prise en étau, guerroie hargneusement. « BELLATRIX. » Ça suffit, somme le timbre rugueux. Clamser ici, comme ça, non. Il veut s’exiler, intelligemment quitter cette bauge de raclures puisque plus rien n’est à défendre. Sa femme ne l’entend toutefois pas de cette oreille, sa femme est, qu’il le veuille ou non, seule reine de son destin. Bullshit. La progression de l’époux fait claquer sur ses jambes le ténébreux manteau, bientôt embourbé par un smog fuligineux qui l’entoure et le porte jusqu’à la vénusté. « SILENCIO », qu’il lui éructe aussitôt réapparu devant elle, sabrant la voix éraillée de la Favorite dès lors contrainte de se taire. Un protego leur épargne de justesse la stupéfixion d’un sempiternel offenseur et tandis qu’un bras vient saisir sans douceur la taille svelte, la main armée rudoie le minois d’une gifle sèche. « C’est terminé. » La sorgue fumeuse dont se rend coupable leur envol laisse derrière eux quelques macchabées relevés d’entre les morts. Des sœurs, des camarades, peut-être même des amours perdus que le Nécroman abandonne comme un cadeau empoisonné.
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Dim 18 Déc 2016 - 17:34, édité 43 fois |
| | | |
HUNTED • running man Owen Avery | le début me tue c'est quand la suite, et l'avatar, damn c'est tellement une bonne idée. Bienvenue chez toi je vais stalker avec attention, TELLEMENT UN BON CHOIX DE SCENAR (norage Rab je te vole ta place ) |
| | | |
| | | | |
| MON ONCLE j'approuve le gueux du dessus ( edit; aka owen, papa m'a devancé je suis tristesse, je voulais la deuxième place ), ce début de fiche est juste parfait ça donne le ton du perso', j'ai bien hâte d'en lire plus. la bienvenuuue sur exci, n'hésite pas à contacter le staff si tu as des questions, l'univers est tellement vaste que c'est difficile de tout engloutir parfois on est là si jamais du coup force et robustesse pour la rédaction de ta fiche, tonton |
| | | |
| OMG CE DEBUT DE FICHE Le Augustus Rookwood en moi est tout frétillant Give us mooooore. - Ya-Beautiful-Thing a écrit:
- Plus couramment et ce depuis son introduction au Ministère, on lui donne l’affectueux surnom d’Entremetteur étant donné sa propension à vouloir jeter plus du trois-quart des incriminés dans la chaleureuse étreinte d'un Détraqueur.
J'ai tellement ri BIENVENUE |
| | | |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | ( bonsoir je viens discrètement fangirler sur tes petites merveilles graphiques et sur ta plume, pour l'avoir croisée à quelques reprises de loin, c'toujours un régal à lire voilà )alors toby? rodo? ce choix? en attendant, ce début, quel début avec c'te famille de guedins pour te guider, tu te sentiras vite à l'aise dans la casa bienvenue ! |
| | | |
| Owen ; Bale, goddammit. ** 'paraît que nos deux loubards vont ouvrir un club de toxicos, ça peut être une reconversion sympa après la mort de Voldy-Boy (j'vais vnr Bella, j'le sens). T'es trop bon, merci, comme je disais à Rabby, j'ai le cul serré de pression mais avec un accueil pareil ça va de suite mieux. BRUH ; Tkt, t'es p'têt second mais dans mon coeur t'as la première place. - Spoiler:
- Spoiler:
Maman l'a mérité de toute manière. #MauvaiseFoi #BBRodEstTristesse #AllByMyselfJ't'aurais bien mugi « I'M HERE NOW. IT'S GONNA BE OKAY. » mais connaissant c'que je sais, j'vais simplement préparer psychologiquement Rod à redevenir un frère indigne. (Merci pour ta patience, ta gentillesse et ton temps n'empêche ︎) Arsenius ; Rabby a des gènes en béton pour créer des gamins aussi seksey. Salut neveu. Je plussoie, y a plein de trucs à gober mais dayum, c'est enivrant des annexes aussi bien fournies et rangées. ** J'espère juste m'en sortir avec la chrono, vu le timing choisi pour débarquer (Rab a vécu en direct live mon choc du Fuckity fuck fuck, Voldy est mort ?! ). Merci en tout cas. Angelina ; Yo Augustus-qui-se-cache ! Ravie de voir que son petit sobriquet professionnel fait de l'effet. C'est un peu le comble pour un mec qui fait ceinture depuis Voldy seul sait combien d'années (I hope not, mais sait-on jamais ce qui se dit entre le Lord et Bellatrix ) . Mille mercis, je vais tenter de ne pas décevoir avec la suite. Simon ; Trop de jontillesse. Erh. Moi plus savoir où me mettre. Jpp du gif. Si seulement ça pouvait faire le même effet à l'épouse. Btw, J.G. en parfait connard/traitre de mangemort, j'aime tellement. Les verts ont tous le swag de toute manière, 0 probité, 0 bonnes actions et 0 chances de survie, mais swag quand même. Big up guyz. |
| | |
|
|