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sujet; DRAMIONE #4 / ungodly hour
MessageSujet: DRAMIONE #4 / ungodly hour   DRAMIONE #4 / ungodly hour EmptyLun 12 Déc 2016 - 22:14

WIZARD • always the first casuality
Amara Bataglia
Amara Bataglia
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‹ âge : 17 ans
‹ occupation : membre des little jinx ♡
‹ maison : beauxbâtons alumn
‹ scolarité : 1993 / 2004
‹ baguette : bois de frêne, crin de licorne
‹ gallions (ʛ) : 5532
‹ réputation : surnommée Baby Spice, elle est la plus jeune membre des Little Jinx et elle on dit d'Amara qu'elle est aussi adorable que touchante.
‹ particularité : championne toute catégorie du gobage de dragées surprises
‹ faits : elle parle avec un accent français, tombe souvent, est scotchée à son pow, gère secrètement un MSN dédié aux memes.
‹ résidence : /
‹ patronus : non-corporel la plupart du temps, écureuil autrement.
‹ épouvantard : les cafards et la haine, accessoirement.
‹ risèd : une paix stable et durable, du bonheur pour tout le monde.
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― UNGODLY HOUR / DRAMIONE ―


Don't talk, don't say a thing, cause your eyes they tell me more than your words. Don't go, don't leave me now, cause they say the best way out is through. And I am short on words knowing what's occurred, you begin to leave because of me, your bag is now much heavier. I wish that I could carry you but this is our ungodly hour.


Plus que tout, le silence était assourdissant. Alors qu'elle l'avait si longtemps espéré, c’était maintenant ce qui la gênait le plus. Combien de fois avait-elle prié toutes les entités auxquelles elle pouvait penser, maudissant de ne pas savoir plus, de ne pas avoir lu d’avantage ? Ce n’était pas ce retour au confort qui la choquait, quoi que les nuits étaient particulièrement étranges ici, dans cette tour. Ce n’était pas les regards de travers, les sourires qu’elle récoltait dès qu’elle mettait un pied dehors, pas non plus la soudaine impression d’oisiveté après des années sans s’arrêter… Non, c’était l’absence de bruit, ce brouhaha constant qui n’était plus. Dans une tentative un peu triste pour trouver un semblant de normalité dans ce monde qui n’était plus rien de ce qu’elle connaissait et avait connu pendant des années, des années à se battre, elle avait bravé le froid et avait décidé de laisser les fenêtres ouvertes en espérant que les sons de la rue finirait par monter jusqu’à elle, jusqu’à cet appartement qui avait été celui de Merlin sait-qui et qui dorénavant lui servait de résidence. A elle et au jeune homme pour lequel elle s’était portée garante, afin qu’on ne le laisse pas dormir dans un couloir du Ministère, enchainé à un banc, en attendant son jugement ou pire, qu’on l’enferme à nouveau par sécurité. Elle avait voulu hurler qu’il avait payé son dû mais elle n’en était pas certaine – était-elle encore certaine de grand-chose ? Non, assurément pas – et elle n’avait pas osé, elle s’était juste proposée lorsqu’on avait rapidement proposé l’assignation à résidence pour Draco. Sans doute avaient-ils espéré que personne ne se manifeste, mais voilà, elle l’avait fait, évitant de le regarder, évitant de croiser le moindre regard à vrai dire, en dehors de celui de son interlocuteur, gratte papier remplissant les nouveaux registres, les nouveaux documents officiels. Jamais n’avait-elle été si perdue face à l’odeur d’un parchemin neuf, d’ailleurs, le détail l’avait marqué.

La fenêtre ouverte n’avait au final pas été une bonne idée. Elle avait passé la première partie de la nuit allongée à observer le mur, sursautant au moindre bruit, serrant les dents à chaque fois que quelqu’un parlait au loin, cherchant à localiser l’origine du son. Hermione avait espéré retrouver, au mieux, les sonorités devenues familières du campement sur les toits mais c’était en vain et elle détestait les spasmes qui la secouaient à chaque bruit quand bien même elle avait parfaitement conscience du fait qu’elle ne pouvait pas couper à tout ça. Elle essayait pourtant. Elle faisait en sorte de se réveiller toutes les heures lorsqu’elle sentait la fatigue s’accumuler, tout pour éviter les cauchemars, les rêves torturés… Ressortait de ses calculs et manigances une impression qui confortait le décalage qu’elle pouvait ressentir, juste une preuve de plus de son inéquation face à ce nouveau monde. Elle se sentait devenir léthargique, avait la sensation de ne rien faire de ses journées, de perdre son temps… Quelque part pourtant, ça lui allait, une excuse pour ne pas sortir, parce qu’ironiquement, elle redoutait le silence mais fuyait les gens. Grelotant, elle abandonna l’idée de se reposer et alla fermer la fenêtre avant de se diriger vers la porte, vers le salon, attrapant au passage une couverture dont elle drapa ses épaules. Méthodiquement, elle évita de regarder son reflet dans le miroir sombre surplombant la commode où elle avait sommairement rangé ses quelques possessions. Encore couverte des bleus, brûlures, égratignures, elle portait des stigmates qu’elle savait têtus et dont la présence allait se faire sentir bien longtemps après que les cicatrices se soient résorbées.

Elle manqua de sursauter en réalisant qu’elle n’était pas seule dans le salon, pas certaine d’avoir espéré ou redouté l’éventualité de le croiser dans la pénombre à peine dérangée. L’appartement n’était pas immense mais suffisamment grand pour qu’ils ne se marchent pas dessus, quand bien même elle se doutait qu’il devait y tourner comme un lion en cage, coincé entre quelques murs surement identiques à ceux qui avaient autrefois constitué un appartement qu’il était à même de quitter lorsque bon lui semblait. « Having trouble sleeping too ? » demanda-t-elle en essayant de garder un ton factuel, puisqu'il devait après-tout être près de trois heures du matin et qu'on pouvait, à ce stade, parler d'insomnies et ce peu importe l'absolue banalité et bêtise évidente d'une question pareille. Sous ses côtes pourtant, quelques heurts se firent sentir avant qu’une douleur courte mais aigüe ne se fasse sentir lorsqu’elle inspira à nouveau. Soufflant doucement, elle s’avança jusqu’à la cuisine pour attraper la bouilloire, la remplir d’eau et la place sur la cuisinière avant de tirer sa baguette, jusqu’alors coincée entre sa peau et l’élastique de son pyjama, au niveau de sa hanche, pour allumer quelques flammes. L’espace d’un instant, les restes du feudeymon vinrent danser dans sa mémoire et sa main trembla. Dormir avec sa baguette n’était peut-être pas si sûr que ça. « Peut-être que ma prochaine contribution devrait-être un sortilège pour reproduire les sons et l’ambiance générale de ce que quelqu’un a connu, pour aider avec les traum… » siffla-t-elle, ouvrant tous les placards à la recherche d’une tasse, puis deux, brandissant la seconde dans la direction générale du jeune homme pour savoir s’il voulait ou non un thé. Elle s’arrêta net en réalisant vers où ses mots la menaient. Pas maintenant, pas prête à en parler, pensa-t-elle, pas avec lui, il a assez de choses en tête, pas avec lui, ça ne le regarde pas, tu n’es pas son problème... Cherchant encore un peu elle s’agaça trop vite pourtant, murmurant un « Accio Tea ! » à peine audible mais suffisant pour faire voler une petite boite en fer pleine de gunpowder jusqu’à ses mains. « Nevermind, dreamless sleep potions might do, I just need to… » murmura-t-elle en pensant aux nombreuses fioles ingurgitées jusqu’alors et à combine ses précieuses decoctions lui manquaient, la tentaient. « Merlin, I’ve probably forgotten how to brew something anyway… » constata-t-elle d’un air presque dépité, revenant vers le salon en attendant que l’eau soit assez chaude et se plantant au milieu de la pièce, la couverture toujours sur ses épaules, ses pieds nus sur le tapis. « You’re allowed to talk, you know » ajouta-t-elle finalement, comme une supplique pour qu’il l’empêche de raconter n’importe quoi, de s’enfoncer. Elle le dérangeait, peut-être, elle y songea brusquement mais il était un peu tard pour faire marche arrière. Elle songea à le fixer jusqu'à ce qu'il daigne croiser son regard et la douleur aigüe se fit à nouveau sentir, précédant d'une seconde une nouvelle embardée sous son sternum.
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DRAMIONE #4 / ungodly hour

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