sujet; Leda ▪ Les liens du cœur
MessageSujet: Leda ▪ Les liens du cœur   Leda ▪ Les liens du cœur EmptyMar 20 Déc 2016 - 15:02

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Leda ▪ Les liens du cœur
DECEMBRE 2003 ; LEOPOLDINE & ANDROMEDA


Leda ▪ Les liens du cœur Tumblr_mxaw6tW9qy1s3ffzzo1_250▪▪▪ Vraiment Mamida ? On va au chaudron baveur ? Vraiment hein ? Vraiment ? Demain soir tu viens me chercher et on y va ? ▪▪▪ Teddy cela fait 72 fois que tu me poses la question et que je te réponds oui donc je vais pas changer d’avis maintenant. Demain je viens te chercher à l’école et ensuite on va voir une vieille amie. ▪▪▪ Mon petit-fils me sauta dans les bras pour me faire un gros câlin avant de serrer contre lui ses vieilles couvertures et de se retourner, les yeux déjà fermés. Je lui fis un dernier bisou avant d’éteindre la lumière et de sortir de sa petite chambre. Les cours au CEPAS lui faisaient beaucoup de bien mais le fatiguaient beaucoup aussi. Il n’avait jamais été à l’école car, changeant de villes tous les trois mois, je ne pouvais me permettre de le déscolariser de l’école moldu tout le temps. Il voyait moins d’enfants mais je trouvais ça mieux que de se séparer de ses copains tous les trois mois. Surtout que Teddy s’attachait très vite comme moi. Les premières semaines avaient été dures mais aujourd’hui ça allait mieux et je le sentais mieux surtout. Doucement il se faisait une famille et découvrait des gens qu’il aimait et qui ne devraient pas disparaitre soudainement. Mieux encore nous avions acheté une petite maison où on avait pu prendre le temps d’y mettre tout ce qu’on désirait sans se dire qu’on allait encore bouger. Bon il allait falloir que je bosse encore pour tout aménager mais on était bien tous les deux, dans cette petite maison.

Le lendemain matin Teddy m’en parla encore au petit déjeuner puis dans la salle de bain puis dans les toilettes et sur le chemin de l’école. Aller au chaudron bavoir pour lui c’était découvrir ce lieu dont tout le monde parlait et qui allait, du coup, devenir réel. Je l’embrassais avant de partir pour Ste Mangouste en ayant hâte aussi d’être le soir venu. J’avais passé la tête rapidement une ou deux fois histoire de m’assurer que Léo était toujours présente mais n’avais jamais vraiment eut le temps de m’y attarder et on avait tellement de choses à se dire toutes les deux que je ne voulais pas venir en coup de vent. J’avais donc repoussé le moment des retrouvailles jusqu’à ce jour où je finissais tôt et pouvais aller chercher Teddy. Je me disais que mon amie serait heureuse de rencontrer le fils de ses amis puisque personne n’avait vraiment eu l’occasion de voir mon petit-fils avant que la première grande bataille ne nous les enlève. La journée me parut longue mais la médicomagie c’était toute ma vie donc rien ne pouvait me paraitre interminable à partir du moment où j’étais en train de soigner les gens. Le soir venu je partis récupérer mon petit fils et, ensemble, on passa la porte du chaudron bavoir. Emmener un petit enfant dans une taverne pouvait paraitre étrange mais cet endroit n’était pas n’importe lequel, c’était aussi un endroit familial et chaleureux. Teddy serra fort ma main mais je le rassurais d’un sourire alors que quelques regards s’attardaient sur nous. Je n’avais pas désiré devenir un héro de guerre car je n’avais fait que soigner les gens -ce que j’avais toujours fait- et je n’avais pas voulu prendre part aux combats. Ma vie était vouée à mon petit-fils aussi je n’avais fait qu’aider comme je pouvais et le protéger, prête à repartir sur les routes pour reprendre notre fuite s’il l’avait fallu. Cependant je restais Andromeda Tonks et pas mal de gens pensaient que j’étais morte comme mes enfants.

Me frayant un chemin jusqu’au bar, j’attendis tranquillement que la jeune fille femme que j’avais vu servir en salle revienne pour pouvoir lui parler. Je m’étais penchée pour défaire le manteau de Teddy pour qu’il n’ait pas trop chaud quand j’entendis quelqu’un me parler. Je me redressais alors pour offrir un grand sourire à la jeune femme qui ne pensait clairement pas me voir. ▪▪▪ Bonjour Leo. ▪▪▪ Il y avait tellement de choses à dire, tellement d’années que je ne l’avais vu. ▪▪▪ Par Viviane tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. ▪▪▪ fis-je en la prenant dans mes bras parce qu’elle m’avait manqué. Maintenant que j’étais de retour je me rendais réellement compte de tous les gens que j’avais laissé derrière moi pour pouvoir prendre soin de Teddy. Cinq longues années et elle était toujours là, fidèle au poste. Dire que j’avais connu ses parents, que je l’avais vu naitre puis m’étais occupée d’elle avant de donner naissance à son fils qui devait être bien grand aujourd’hui aussi. Je sentis Teddy me tirer sur mon pull. ▪▪▪ Léo je te présente Teddy, mon petit fils et le fils de Dora et de Remus. Teddy c’est Léo dont je t’ai parlé ! ▪▪▪ Oh oui tu étais une copine de ma maman ! ▪▪▪ fit il tout content de la rencontrer mais en retrait derrière moi quand même. Je le mis devant moi plutôt en gardant mes mains posées sur son torse pour le rassurer. ▪▪▪ On vient tout juste de revenir sur Londres tous les deux… ▪▪▪ Je ne savais même pas par où commencer à vrai dire…
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MessageSujet: Re: Leda ▪ Les liens du cœur   Leda ▪ Les liens du cœur EmptySam 11 Fév 2017 - 2:30

WIZARD • always the first casuality
Léopoldine Turner
Léopoldine Turner
‹ inscription : 30/10/2016
‹ messages : 138
‹ crédits : (moi-même)
‹ dialogues : #ffcc99 (Joshua > #ffcc00)
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‹ âge : 27
‹ occupation : gérante du Chaudron Baveur sur le Chemin de Traverse depuis plusieurs années, même si l'établissement appartien officiellement à mon Oncle
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1987 et 1994
‹ baguette : est en bois de poirié et crin de licorne. Particulièrement rigide, elle mesure seulement 23 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3042
‹ réputation : je n'ai pas de coeur et que je suis froide comme un glaçon. Cette réputation là me permet de tenir mon auberge d'une main de fer, et ça ne m'empeche pas de vendre la meilleure bière-au-beurre du chemin de traverse, à ce qu'il parait. On dit aussi que mon fils et le fruit d'une relation batarde avec un sang-pur, ou un moldu, certains disent même que ce n'est pas réellement mon fils puisqu'on ne me voit qu'avec des femme, mais ceux-là ont eu la chance de ne pas me voir enceinte.
‹ particularité : Voyante spécialisée dans la Cartomentie. Cependant je sais également lire les feuilles de thées, les lignes de la mains, et les boules de cristal.
‹ faits : j'ai un fils, que j'ai eu très jeune et que je suis prête à tout pour le protéger.
‹ résidence : Dans la partie privé du Chaudron Baveur, avec mon oncle Tom et mon fils Joshua. Tatie Gigie occupe la chambre du dernier étage.
‹ patronus : Un loup.
‹ épouvantard : mon fils piégé dans une maison en flamme.
‹ risèd : James, rentré à la maison pour Joshua.
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Leda
And once there was an animal, it had a son that mowed the lawn.
The son was an OK guy, they had a pet dragonfly.
The dragonfly it ran away, but it came back with a story to say.




Cette journée n'en finissait plus, c'était comme un long et lent enchainement d'événements indésirables et Léo avait l'impression d'être tombé dans une spirale infernale qui ne prendrait jamais fin. Tout avait commencé le matin même, quand Joshua lui avait fait une scène parce qu'il ne voulait pas aller à l'école, prétextant un mal de ventre abominable et qu'il ne pouvait pas y aller; parce que tu te rends pas compte, maman: C'est pire que quand j'ai eu le mal du portoloin ! et tu te souviens comme c'était vraiment pas marrant cette fois-là ? La vérité c'était que Joshua était bien plus intéressé à l'idée de rester au chaudron baveux pour écouter les histoires qui circulaient dans l'auberge depuis la chute du gouvernement qu'aller à l'école. Forcément.  Léo avait du sévir, menacer de le priver de balais magazine et de lui donner le double de corvée s'il ne cessait pas immédiatement ses caprices. Après les fausses larmes de désespoir, les cris et une vaine tentative de la faire culpabiliser à coup de "je vais aller vivre avec papa" -ce qui ne manqua pas de faire un peu plus sortir Léo de ses gonds- , Joshua avait fini par rendre les armes et Léo l'avait mit dans le magicobus. Les choses auraient pu en rester là, s'il n'y avait pas eu des contre temps avec sa livraison du matin parce que l'entreprise qui s'en occupait était soupçonnée par le nouveau gouvernement d'avoir fait de la contrebande pour le régime du Magister. Résultat, il n'y avait presque plus bière au beurre, ni d'hydromel et Léo avait dû passer la matinée à se démener pour en trouver ailleurs et en urgence; sans parler du menu du jour qu'il fallait réorganiser par manque d'ingrédients... Et pour couronner le tout, Mylan n'était toujours pas arrivé pour prendre son service du soir. Depuis deux semaines, la clientèle ne cessait d'augmenter - la fin du couvre-feu, le retour des libertés et l'arrivée des fêtes n'y étant pas pour rien-, Léo n'avait pas en plus besoin d'un employé aux abonnés absents.

Quand Joshua rentra de l'école en fin d'après midi, la salle était déjà pleine, Mylan avait maintenant plus de deux heures de retard et Léopoldine n'avait pas eu une minute à elle de la journée. « Il est ou Mylan ? » Lança Joshua à déposant son sac juste derrière le bar. « Je me pose la même question figure toi. Comment c'était ta journée ? » répondit Léo qui avait déjà tenté de lui envoyer trois messages. « Ne met pas son sac là je vais me prendre les pieds dedans. » Le petit récupéra son sac. « Cool ! Je peux sortir jouer avec les autres ? » « Tu as fait tes corvées ? » Le silence lui répondit. « Va faire tes corvées. Et demande à Oncle Tom s'il a besoin de quelque chose il ne se sent pas très bien aujourd'hui. » « Sérieux ? Mais d'habitude on fait les corvées après le diner ! Et Mylan m'aide ! » Léo soupira en continuant de procéder méthodiquement à la préparation de plusieurs verres de Jus de citrouille au gingembre en même temps. « Et est-ce que tu le vois quelque par ? Non. Regarde autour de toi, Josh: tu vois bien que c'est pas le moment d'aller jouer. » Elle s'arrête pour se tourner vers lui. « Alors, fais ce que je te demande et après, tu pourras y aller. » Joshua soupira et Léo décida d'anticiper, parce qu'elle n'était pas d'humeur à se disputer une seconde fois avec lui aujourd'hui ? Elle lui sourit. « J'ai acheté des Choco-grenouilles..» Joshua écarquilla les yeux alors elle lui tendit la main. « Deal ? » « Ban okey..» qu'il répondit avec cette moue qui lui donné beaucoup trop un air de James pour ne pas provoquer un terrible pincement au coeur à Léo. Il attrapa son sac et le hissa sur son épaule avant de disparaitre dans le couloir derrière le bar. Léo le regarda s'éloigner avant de faire le tour du comptoir et d'attraper son plateau pour aller servir les clients qui attendaient depuis déjà  trop longtemps.

Quand elle revient vers le bar elle aperçoit vaguement qu'une femme vient de s'installer devant le comptoir avec un petit garçon. Elle s'arrête près d'elle, pose son plateau et passe un coup de chiffon humide pour nettoyer le bar. Elle s'apprête à se tourner vers la nouvelle cliente pour prendre sa commande quand elle entend que celle-ci s'adresse à elle. «  Bonjour Leo. » Léo lève la tête. La voix est douce, le sourire est amical, doux. Léo cligne des yeux un peu bêtement. « Andromeda ? » fait-elle l'air abasourdit. «  Par Viviane tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » Et déjà Méda l'enlace alors que Léo n'a même pas encore terminé de réaliser qu'elle est bien là devant elle. Léo lui rend son étreinte. Elle n'est pas du genre à prendre les gens dans ses bras Léo, mais Andromeda c'est différent. Andromeda c'est celle qui avait été là pour elle quand elle était adolescente, que sa mère avait disparu et qu'elle s'était retournée seule avec un oncle pour qui, malgré tout l'amour qu'il lui portait, les problèmes d'une adolescente de quinze ans étaient bien plus complexes à gérer qu'une auberge entière. Andromeda c'était celle qui avait été là quand Léo s'était retrouvé enceinte de Joshua alors qu'elle-même était encore une enfant. Andromeda c'était cette seconde mère qui l'avait accompagné tout au long de sa vie jusqu'à mettre au monde son propre fils. Et mon dieu qu'elle était heureuse de la voir !

« Léo je te présente Teddy, mon petit fils et le fils de Dora et de Remus. Teddy c’est Léo dont je t’ai parlé ! » « Oh oui tu étais une copine de ma maman ! » Elle se tourne vers le gamin bourré de joie de vivre, le visage rayonnant. Il ressemble à sa mère. Le coeur de Léo se serre un peu en repensant à Dora. Elle lui manquait elle aussi. Mais elle se reprend, faisant disparaitre d'un sourire l'ombre qui s'était attardée sur son visage juste un instant. Elle se penche vers Teddy. « Et bien Teddy, je suis ravie de te rencontrer ! Ta maman est moi on se connaissait depuis qu'on était petite comme toi. Et ma maman à moi c'était une copine de ta grand-mère. Et peut-être que toi tu pourrais devenir copain avec mon fils ? Histoire de rester dans la tradition. Il fait se corvées là, mais il ne devrait pas tarder à se montrer ! » « On vient tout juste de revenir sur Londres tous les deux… » « Asseyez vous, au bar ça serra plus simple pour discuter. Qu'est ce que je te sers ?» Répond léo avant de repasser derrière le comptoir et s'adresse de nouveau à Teddy. « Tu préfères un chocolat chaud à la cannelle ou un jus de citrouille ou gingembre, Teddy ? » Et pendant qu'elle dit ça, elle remplit deux chopes de bière et fait signe à Soraya de venir les chercher. « Qu'est-ce que vous avez fait pendant tout çe temps ? » Demande Léo à Andromeda. « J'étais inquiète... J'suis vraiment heureuse de vous voir. » avoue-t-elle pour ne pas dire qu'elle n'avait jamais été certaine de les revoirs après que Meda ait disparu, seulement quelque temps après que Dora les ait quittés.
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