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sujet; (DUEL) MARCAN † nobody can save me now |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Marcus Flint | duncan rosebury Just one more time before I go I'll let you know That all this time I've been afraid. Wouldn't let it show Nobody can save me now, no Nobody can save me now
Il ne sait pas où il est. Il ne sait pas où il est, mais on le regarde étrangement alors probablement dans le Londres moldu ou alors, c’est parce qu’il a l’épaule démise d’avoir manqué de se désartibuler en transplanant, parce qu’il se la cramponne en grimaçant et qu’il se traîne. Il a mal, mal, mal, ça fait des semaines qu’il a mal et qu’il n’arrive plus à penser à autre chose qu’à ça, la douleur, le manque, le navitas qu’il n’arrive pas à trouver alors qu’il en a besoin. Tellement. Besoin. Et puis il a vu son nom dans la Gazette. Il a parcouru avidement la page, en comprenant ce qui s’y disait à moitié à cause de sa vue trouble, de ses difficultés à lire en général. Mais il a compris procès, il a compris Viviane Flint, il a compris qu’ils l’avaient. Et ils ne peuvent pas l’avoir. Pas elle. Ils peuvent avoir Roy, il se fiche de Roy mais— ah oui, il est mort, c’est vrai. C’est dommage, c’est tellement dommage, il leur aurait volontiers ramené Roy pour avoir sa mère. Elle n’a rien fait, elle n’a jamais rien fait, alors que Roy il a tué, il a fait du mal, beaucoup de mal et—lui aussi. Lui aussi il a fait mal, lui aussi il a tué. Ils peuvent l’avoir lui, s’ils laissent sa mère. C’est pour ça qu’il est là, parce qu’il n’arrive pas à penser à autre chose que— Elle n’a. Rien fait. Qu’ils le prennent lui, juste qu’ils le prennent lui ils y gagnent au change, vraiment, c’est juré. Il cherche le Ministère, où est ce maudit Ministère ? Il ne s’y est jamais rendu à pieds, il ne sait pas comment on fait parce qu’il y est toujours allé par Cheminette et— « Flint ! » fait une voix et il se fige. Il se retourne, trébuche, manque de s’effondrer parce qu’il tient à peine debout, comment peut-il être debout ? Il voit un visage, mais il ne sait pas qui c’est et puis une baguette, pointée sur lui. Alors il sort la sienne, parce qu’il va venir oui, il va venir mais d’abord, il a un truc à dire, il doit— Quoi ? Ah oui, négocier. Leur expliquer que sa mère est innocente. Marcus ouvre la bouche. « Relâchez-la, » c’est tout ce qui en sort, tout ce qui est à peu près audible. « Relâchez-la, elle a jamais—c’était pas elle, moi j’ai—je suis là, ok ? Relâche-la. » |
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| Marcus Flint Duncan releva la tête, surpris quand Hargreaves débarqua brusquement dans son bureau. « Marcus Flint a été aperçu en ville. » L’auror hocha la tête et se releva d’un bond de sa chaise, attrapant sa baguette au passage et se dirigea rapidement vers la sortie du bureau des aurors avec Hargreaves et Scholes sur les talons.
Ils arrivèrent rapidement dans le coin où le fugitif avait été repéré et le Rosebury prit la parole, balayant les environs du regard. « Ok… On se sépare. » Ses collègues hochèrent la tête et commencèrent à s’éloigner avant qu’il ne reprenne. « Et n’oubliez pas. On le chope vivant. »
Il se mit en route, observant sans cesse à droite et à gauche, sa main droite fermement ancrée à sa baguette dans sa poche, prêt à dégainer. Qu’est ce qu’il est venu foutre à Londres ? Ça n’a aucun sens qu’il débarque comme ça alors qu’il est recherché par tout le département. Il doit y avoir une raison à sa venue, mais laquelle ?
De longues minutes passent alors qu’il continue les recherches mais il fini par s’immobiliser quand une silhouette qui correspond au signalement de leur cible apparaît quelques mètres devant lui. « Flint ! » La silhouette se fige instantanément et l’auror ressert un peu plus sa prise sur sa baguette avant de la dégainer, sans la pointer sur son adversaire.
Flint se retourna en trébuchant, manquant de s’effondrer, ce qui provoqua un froncement de sourcil chez Duncan. Il n’avait pas l’air d’être au meilleur de sa forme. Est ce qu’il était blessé ? Ça pourrait expliquer pourquoi il était venu à Londres. Peut être qu’il espérait se faire soigner. Il dégaina sa baguette, accentuant le malaise de l’auror. Est ce qu’il comptait vraiment l’affronter ?
« Relâchez-la, » De qui est ce qu’il parlait ? « Relâchez-la, elle a jamais—c’était pas elle, moi j’ai—je suis là, ok ? Relâche-la. » Il avait l’air complètement perdu, désorienté, il ne faudrait pas grand-chose pour que la situation dégénère. Il ne doutait pas qu’il n’aurait aucun mal à maîtriser Flint dans un duel mais il craignait que des civils ne soient pris dans leur échange. Il allait devoir être très prudent.
Duncan leva lentement sa main libre, espérant calmer son adversaire et reprit la parole d’une voix forte. « Flint… Lâche ta baguette s’il te plaît. » Il commença à s’avancer doucement vers lui, prenant garde à ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas le faire paniquer. Il ne fallait surtout pas que ça dégénère. « Qui… Qui est ce que tu veux qu’on relâche hein ? On peut discuter calmement mais tout ce que t’as à faire c’est de lâcher ta baguette. » Il jeta de brefs coups d’œil aux alentours, espérant tomber sur ses collègues mais aucun des deux n’était présent. Il allait devoir faire très attention. |
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La main qui se lève dans un geste qui se veut probablement apaisant est une menace et Marcus raffermit sa prise sur sa baguette. La voix qui s’élève quant à elle, est une agression. « Flint… Lâche ta baguette s’il te plaît. » Il siffle lorsque le type s’avance, parce qu’il ne veut pas lâcher sa baguette, il ne veut pas que le gars s’approche, il veut qu’il l’écoute, il veut qu’il fasse ce qu’il demande, il a besoin qu’il l’écoute. « Avance pas, » qu’il réplique aussitôt. « Bouge pas ou j’te jure je— » Il n’est pas venu pour tuer qui que ce soit mais il le fera, s’il ne lui laisse pas le choix il le fera même si elle lui en voudrait probablement pour ça ce n’est pas grave tant qu’elle est en sécurité, tant qu’elle est libre. Parce qu’il n’a peut-être jamais visité la prison d’Azkaban mais il en sait suffisamment et sa mère n’a rien à y faire. « Qui… Qui est ce que tu veux qu’on relâche hein ? On peut discuter calmement mais tout ce que t’as à faire c’est de lâcher ta baguette. » Marcus secoue vivement la tête et c’est stupide parce que son épaule lui fait un mal de chien alors il grogne et serre les dents parce que ça résonne dans tout son corps. « Ma mère, elle—j’ai vu, ok ? » accuse-t-il en levant sa baguette. Il a vu l’article, il a vu son nom, il sait. Il a vu autant qu’il voit l’auror qui jette des coups d’œil en espérant probablement avoir de l’aide parce que bien sûr qu’il n’est pas tout seul. Ça le fout en rogne ça, parce qu’il dit qu’il l’écoute calmement mais il n’écoute PAS, il n’écoute RIEN et ça fait bouillir son sang et il a chaud alors pourquoi il frissonne et il veut—il veut—
« Relâche-la, relâche-la, » qu’il répète et le sortilège s’échappe de sa baguette, avec des airs de pas fait exprès, avant d’aller rebondir contre le Protego que l’auror a largement le temps de dresser entre eux. Les étincelles brûlantes viennent lui lécher le corps et il jure, lâche une flopée d’insultes contre l’autre, lui-même, difficile à dire, lui-même il n’a aucune idée de ce qu’il est en train de faire. |
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