‹ occupation : une gamine des rues, membre d'un gang, les Dregs.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1997 et 1998.
‹ gallions (ʛ) : 2869
‹ réputation : je suis une folle furieuse.
‹ particularité : une folle furieuse.
‹ faits : je suis la fille du fameux Wicked Wickham, un tueur en série sorcier cannibale qui a sévi côté moldu il y a douze ans en Cumbria. J'ai grandi dans le système moldu jusqu'à Poudlard à son enfermement à Azkaban. Je suis officiellement morte lors de la Bataille de Poudlard. J'ai été trouvée par un gang, les Dregs, et je suis sous leur protection depuis. Je suis atteinte du syndrome de Bole (équivalent sorcier du trouble borderline).
Fait non négligeable, je tape très fort. On m'appelle Floo même si mon surnom officiel est Spider.
‹ résidence : dans un vieil entrepôt désaffecté avec le reste de mon gang.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : un homme écorché vivant.
‹ risèd : rien de particulier.
Brienne “ Bree ” WickhamI have a meanness inside me, real as an organ. Slit me at my belly and it might slide out, meaty and dark, drop on the floor so you could stomp on it.
❝ We're running in circles again ❞outcast ; inventée
☇ pseudo complet & surnom(s) ;BRIENNE ARIADNE Elle a toujours détesté ses deux prénoms, préférant qu'on utilise la contraction du premier, BREE, avec lequel elle a plus tendance à se présenter. Son nom de famille, WICKHAM est inconnu de peu de gens âgés de plus de 20 ans: c'était le nom d'un membre du Cabinet du Ministre... et aussi d'un tueur en série cannibale ayant officié dans le comté de Cumbria. Un homme charmant, son père. SPIDER. C'est le surnom que lui a donné Wolf, parce que parmi les Dregs, tout le monde porte le surnom d'un animal. Il lui vient de ses longs membres très fins qui font penser aux pattes d'une araignée. FLOO. Ça, c'est un surnom ironique que tout lui monde le donne, à cause de ses fight-or-flight (recomposé en fight-or-floo) reactions qu'elle a quand elle est prise de court. C'était son surnom avant de faire partie du gang mais pour certains, il est resté. ☇ naissance ;OAK TREE HOUSE, CUMBRIA, 16th AUGUST 1986. À l'étage de la maison familiale, son père n'ayant pas encore jugé bon à l'époque de dire à sa femme qu'il était un sorcier bien occupé, il n'a pas pu la transplaner à Saint-Mangouste à temps parce que Bree a décidé que l'accouchement serait express, vite fait et bien fait. ☇ ascendance;HALF-BLOOD. Son père était un sorcier, sa mère était une moldue. Bree se considère plus moldue qu'autre chose, toutefois, parce qu'elle n'a quasiment pas été en contact avec la culture sorcière jusqu'à arriver à Poudlard. Elle a vécu dans des familles d'accueil moldues jusqu'à recevoir sa lettre pour l'école sorcière. ☇ métier ;GANG MEMBER. Elle a pris le tatouage des Dregs (un couteau entouré d'une bannière lisant may all your wounds be mortal) (qui se fait des tatouages dans la nuque? disgusting) à l'âge de quatorze ans après avoir plus ou moins travaillé pour eux pendant trois ans, surtout en tant que mule pour l'Orviétan et coureuse. ☇ camp ;DON'T KNOW, DON'T CARE. Brienne n'a pas de camp politique ou idéologique à proprement parler: elle s'en fiche complètement, la politique du Royaume-Uni actuel n'interfère pas dans sa vie et ça lui va comme ça. ☇ réputation ;DEAD GIRL WALKING. Morte et en sursis: c'est une petite chose qui n'a rien à faire dans la violence de la rue et des guerres de gang et pourtant, elle survit, elle se bat et elle vit. WICKED WICKHAM. Parce que même si la plupart de ses camarades ignorent son nom de famille — ou même son prénom en entier —, son nom ne disparaîtra jamais vraiment des pages de l'Histoire, ni l'image de la gamine avec les larmes aux yeux qui a fait la Une de la Gazette. FURY. Et enfin, elle a la réputation d'être quelqu'un qu'il ne faut pas embêter. Plusieurs rumeurs courent sur son compte, notamment par rapport à sa proximité avec Wolf, mais aussi suite aux nombreux méfaits qu'elle a accompli pour le gang. Elle n'est peut-être pas la plus jeune, mais certainement la plus petite et fragile; et pourtant, tout le monde sait qu'il ne faut pas l'embêter plus que nécessaire à moins de vouloir se mordre, plutôt littéralement, les doigts. Elle les aurait apparemment fait bouffer au dernier. ☇ état civil ;SINGLE. Elle n'a jamais été que seule et ce n'est pas avec ses trust issues qu'elle va laisser quelqu'un s'approcher plus qu'il ne le faut. ☇ rang social ;DEAD. Elle est tout bonnement morte, officiellement, une des premières victimes de la Bataille de Poudlard de 1998. Ne demeure plus que Floo, ou Spider, ou Bree; Brienne Wickham a depuis longtemps mis la baguette à gauche. ☇ baguette ;NONE. Elle a été détruite, et oubliée, dans les décombres de la Bataille de Poudlard; Wolf a bien voulu lui en remettre une dans les mains, mais est vite retourné sur son avis en voyant qu'elle était tout simplement incapable avec, dangereuse, même. Elle n'est, après tout, allée qu'une seule année à Poudlard. ☇ épouvantard ;THE FLAYED MAN HOLDS NO SECRET. Et il la regarde, l'écorché, ses yeux intacts injectés de rouge alors que ses bras ruisselants de sang se tendent vers elle, ses doigts comme des griffes voulant lui arracher la peau pour s'en vêtir. La viande la met mal à l'aise, superposée à la chair humaine, c'est insupportable; ça lui donne envie de vomir et de se rouler en boule sur le sol. ☇ risèd ;NONE. Elle ne se considère pas tant heureuse que malheureuse; pour elle, l'idéal serait qu'on la laisse seule et en vie. Ainsi se verrait-elle simplement telle qu'elle est, minus la personne l'accompagnant éventuellement devant le miroir. ☇ patronus ;NONE. Une baguette n'est rien de mieux qu'un morceau de bois dans ses mains, et elle parvient à peine à bégayer un Leviosa, alors un Patronus... ☇ particularités ;BOLE SYNDROM. C'est la forme magique du trouble de la personnalité borderline. Elle a été diagnostiquée de ce dernier par un psychiatre moldu, mais n'a jamais pris les médicaments prescrits; de toutes manières, une fois à Poudlard, on l'a sévèrement déconseillée de prendre des médicaments moldus. Parce que sa maladie s'étend à sa magie, qu'elle a plus de mal à contrôler qu'autrui: parfois, quand ça devient trop (et qu'un borderline moldu, par exemple, serait en pleine crise de rage), de la magie s'échappe de ses doigts, brûle la peau et peut parfois heurter les gens autour d'elle. Le Bole Syndrom entraîne aussi, chez elle, des crises d'anxiété, d'anorexie, d'automutilation, de rage, de violence, bref, que de la joie. Et tout ça, c'est sans compter le traumatisme de ce qu'elle a vécu étant enfant.
☇ Avis sur la situation actuelle : C'est la fin de la guerre. Bon. Très bien. Pour être tout à fait honnête, ça ne change plus qu'une chose pour Bree: les clients ne sont plus les mêmes, et elle est moins amenée à fréquenter des Mangemorts (même si cela arrive, bien évidemment), lors des missions données par ses supérieurs. Elle se rend bien compte que le monde change et que d'une certaine manière, elle pourrait retourner dans la société... elle est officiellement déclarée morte, depuis le début de la Guerre, mais des gens se souviendraient d'elle, hein? Sauf que sa vie dans la rue l'a cruellement changée, et Bree a décidé qu'elle s'en fichait. Elle ne veut pas, et ne mérite pa, une vie normale. Elle se complait dans la violence, les abus et les horreurs du gang, et ça lui suffit: le reste n'importe que trop peu.
☇ Infos complémentaires ; WICKED WICKHAMS - C'est le surnom qui s'est étalé à la Une de la Gazette le lendemain de l'arrestation de son père: WICKED WICKHAMS! CUMBRIAN CANNIBAL KILLER FOUND! MINISTRY REPRESENTATIVE ARRESTED! Wicked Wickhams, les Wickhams tordus. Son père, Wallace, a été arrêté dans leur grande maison de Cumbria lors du dîner, Bree s'en souviendra toute sa vie, elle avait cinq ans mais cet évènement peuple encore ces cauchemars. La Brigade Magie a débarqué chez eux, son père s'est emparé de sa baguette, sa mère a hurlé et puis Bree aimerait dire qu'elle se souvient de rien, que tout était flou, mais c'est faux. La tête de sa mère a explosé comme une pastèque, et le fait qu'elle, petite Bree dont les pieds ne touchaient pas le sol, tombe de sa chaise en hurlant lui a sauvé la vie; déjà la BM intervenait et désarmait son père. Le lendemain, toute la communauté sorcière apprenait dans le journal que le tueur en série qui sévissait, selon la police, depuis dix ans avait été arrêté et qu'il était un membre éminent du Gouvernement, un des conseillers et ami du Ministre. Et, comme le soupçonnait la police, il se nourrissait des organes de ses victimes... et nourrissait sa famille aussi. - WEAK WICKHAM - C'est ce qu'on peut penser d'elle, en la voyant: tout en nerfs, tout en os, Bree ne pèse pas très lourd, elle n'est pas très grande, elle a les traits creux et a l'air prête à se casser en deux au moindre coup de vent. Une délicate et fragile petite chose, a-t-on donc tendance à penser et à vouloir sauver, traumatisée par les évènements qui ont secoué le nord de l'Angleterre il y a treize ans. Si son visage n'est pas connu, son nom en revanche est synonyme d'un des meurtriers les plus terribles de ces dernières années. Et on la confond sûrement avec une victime encore aujourd'hui... - WARRIOR WICKHAM - ... mais ce serait faire une erreur. Bree est une furie. C'est presque à faire peur, la violence qu'elle utilise pour frapper, pour griffer, pour faire payer ses insolences à quiconque; on n'attend pas cette énergie, ni cette force, d'une petite chose comme elle. Pourtant, malgré sa petite taille et son petit poids et le reste, au corps-à-corps et à mains nues, elle est capable de faire bien des dommages à quiconque. C'est plus une histoire de volonté et de magie incontrôlable qu'autre chose, à vrai dire. - WOUNDED WICKHAM - Bree est une traumatisée de première qui a son lot de plaies et de cicatrices, surtout mentales. Tout d'abord, elle ne peut tout simplement pas manger de viande, ou même de poisson. Elle préfère même ne pas manger tout court plutôt que de manger ce qui a un jour été en vie, une réminiscence de ce que son père lui a fait subir. Aussi, elle ne supporte pas d'être touchée, et elle a souvent des réactions très violentes quand elle est surprise. Elle ne dort pas beaucoup et pareil, quand elle est réveillée par quelque bienfaiteur lui posant la main sur l'épaule, sa réaction est démesurée, elle fout des coups de poings jusqu'à ce que plus rien ne bouge autour d'elle.
Elle ne quitte jamais ses pompes, surtout pas pour dormir. C'est des énormes bottes en cuir noir qui ont l'air de coûter une fortune et d'avoir vu du monde. Les Dregs rigolent parfois qu'elle doit avoir des sabots de démon là-dessous, parce que personne a jamais vu ses pieds. — Elle a une dent sucrée plutôt surprenante pour quelqu'un qui s'est contentée de pain rassis et d'aliments très frugaux pendant plusieurs années. Dès qu'elle a fait officiellement partie des Dregs et qu'elle a commencé à gagner de l'argent, elle a commencé à acheter plus de friandises que de la véritable nourriture, comme une enfant. — Comme une enfant, Bree ne sait pas s'occuper d'elle-même. Elle ne mangerait que du sucre, ne soignerait jamais ses plaies et boirait du café jusqu'aux petites heures du matin si ça ne tenait qu'à elle, malheureusement elle a un supérieur qui tient à ce qu'elle reste en vie. Faudrait pas qu'il regrette son investissement. — Elle est quasi-incapable de faire de la magie, n'a aucune connaissance en Histoire de la Magie et n'a été à Poudlard que pendant un an... mais elle a une capacité plutôt incroyable pour apprendre des nouvelles langues: elle connaissait déjà le latin (elle a été dans une école catholique à cause d'une famille d'accueil) en arrivant aux Dregs, qui se sont empressés. de lui apprendre les runes et le grec ancien (toujours utiles pour traduire des vieux parchemins et en revendre les sortilèges). — Ses plus grandes peurs: les eaux profondes (et l'eau en général, elle ne sait pas nager et aller jusqu'à Poudlard sur une barque a été... difficile), se faire empoisonner, les araignées et les orages. — Elle aimait bien dessiner, avant, mais elle n'en a plus trop l'occasion ces derniers temps. — Elle a essayé tout l'Orviétan se trouvant sur le marché, mais n'a rien apprécié, sauf peut-être l'Excess. Elle ne consomme pas de manière régulière, sauf quand elle estime que ça pourra l'aider dans une mission. De même, des cigarettes et de l'alcool, elle ne préfère aucun des deux. — Les Dregs possèdent une maison close et un hôtel de jeu. Elle n'a quasiment jamais mis les pieds dans le premier établissement, mais est souvent une habituée du second. Elle sait dealer des cartes de manière plutôt experte, mais on la garde plutôt sous le coude pour faire peur aux parieurs et mettre dehors les endettés. Ou juste les frapper. Fort. — Elle achète tous les exemplaires, même les anciens, de Witch Weekly qu'elle peut et rien n'y changera jamais. Elle garde les pages (plus souvent des interviews que des photoshoots) qui lui plaisent dans un classeur. — Elle a très peu de possessions dans la petite chambre improvisée dans laquelle elle dort: une malle de vêtements, le couteau qu'elle garde depuis qu'elle est coureuse, sa pile de magazines WW, quelques cintres de vestes et un cactus. Ce dernier est sacré, et s'appelle Figaro. — Elle n'a aucun souvenir matériel de ses parents et ça n'a jamais été un manque pour elle.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi poupoune. J'ai 19, je viens de uk et j'ai connu le forum via mes dix autres comptes. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Un dernier mot ? RACLETTE.
Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Brienne Wickham le Jeu 2 Mar 2017 - 19:40, édité 9 fois
‹ occupation : une gamine des rues, membre d'un gang, les Dregs.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1997 et 1998.
‹ gallions (ʛ) : 2869
‹ réputation : je suis une folle furieuse.
‹ particularité : une folle furieuse.
‹ faits : je suis la fille du fameux Wicked Wickham, un tueur en série sorcier cannibale qui a sévi côté moldu il y a douze ans en Cumbria. J'ai grandi dans le système moldu jusqu'à Poudlard à son enfermement à Azkaban. Je suis officiellement morte lors de la Bataille de Poudlard. J'ai été trouvée par un gang, les Dregs, et je suis sous leur protection depuis. Je suis atteinte du syndrome de Bole (équivalent sorcier du trouble borderline).
Fait non négligeable, je tape très fort. On m'appelle Floo même si mon surnom officiel est Spider.
‹ résidence : dans un vieil entrepôt désaffecté avec le reste de mon gang.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : un homme écorché vivant.
‹ risèd : rien de particulier.
as meat loves saltI wondered at him, so wise and so foolish, to have lived with me all these months and not know that the worst storms break inside a man.
Attention, il y a dans cette histoire beaucoup de violence et de sang, des références à du cannibalisme et à de l'automutilation.
“ Why are you doing this? ” Mr Poe a un crâne dégarni et beaucoup de transpiration au-dessus de la lèvres supérieure, ce qui est un détail très agaçant et Bree n'arrive pas à détacher ses yeux de cette horrible moustache de sueur. Il se passe une main sur le front, le crâne, puis la main redescend sur la joue, la mâchoire. “ Well, you see, Brienne, your father did, hm, leave a will: he wishes you to come and live with your godfather, hm. Your mother doesn't have any family, hm, and it would be reasonable to follow your father's wishes but, hm-- ” Il tousse. Une mauvaise habitude qu'il a. “ After all that happened, you know... the Committee is not, hm, sure it's a good idea to follow your father's idea, hm. ” Il se passe enfin la main sur la bouche et la moustache disparait. “ A fund was created in your name, hm, you'll get it when you're seventeen, of course, hm. A lot of people were moved to kindness by your story, of course, indeed, hm. But the Committee thinks it would be better for you to, hm... grow up far away from the scandal. ” Elle ne sait pas ce que ça veut dire. “ Amongst, hm... muggles. ”
unfortunate eventsfoster child
Il n'y avait que deux sortes de familles dans le système: celles qui voulaient l'enfant, et celles qui voulaient l'argent. Il n'y avait jamais vraiment d'entre-deux.
Ses deux premières familles d'accueil, les Caufield et les Scott, faisaient partie de la première catégorie. Ils voulaient des enfants.
Ce n'était pas tant, pour les Caufield du moins, qu'ils n'en avaient pas: ils avaient un fils et une fille, Coleen et Andrew, qu'ils aimaient très fort. Mais Coleen et Andrew avaient depuis longtemps quitté la maison, et les Caufield voulaient combler ce vide avec un nouvel enfant à aimer. C'était des gens stricts et sérieux mais aimants, sincèrement aimants. Bree aurait bien voulu les aimer en retour. Mais c'était difficile de seulement les regarder dans les yeux, alors les aimer... semblait impossible, et l'était. Elle pouvait les supporter, toutefois. Felicity Caufield faisait un très bon gâteau au chocolat et son mari Lars l'amenait toujours à l'école le matin, en voiture, discutant pour deux et la laissant choisir la musique (elle laissait toujours le silence en arrière-fond mais jamais Lars ne se décourageait, lui proposant de choisir une station de radio à chaque fois qu'elle s'asseyait dans la voiture). Leur maison était propre, jolie, respectable. C'était des gens bien. Les Caufield avaient un chat que Bree détestait. Pour être tout à fait honnête, le chat détestait Bree plus qu'elle ne le détestait, donc ce n'était pas exactement de sa faute. Le chat s'appelait Robert. Pourquoi les Caufield avaient décidé de donner un prénom d'humain à leur animal de compagnie dépassait complètement Bree, mais c'était son moindre problème par rapport à l'imposant, énorme et stupide Robert, qui crachait et s'enfuyait à chaque fois qu'elle rentrait dans une pièce. Des fois, elle et Robert partageaient des moments de calme, où elle était assise à la table de la salle à manger et finissait ses devoirs, ses jambes battant méthodiquement l'air tandis que le chat restait alangui sur le canapé, la dardant de ses grands yeux jaunes. Bree gardait généralement ses chaussures. Elle n'aimait pas être pieds nus, jamais, parce qu'elle voulait être prête à courir, toujours. Mais elle aimait bien les Caufield, et elle aimait bien leur maison propre, jolie et respectable, c'était des gens bien, vraiment, et aimants, tellement aimants. Elle leur faisait... confiance. Et Mr Poe lui disait toujours qu'elle pouvait leur faire confiance, et il avait sûrement raison. Alors un jour, elle laissa ses chaussures à l'entrée à côté des talons de Felicity et des bottes de Lars. Le chat lui griffa la cheville alors que ses jambes battaient la mesure pendant qu'elle faisait ses devoirs à la grande table de la salle à manger. Elle eut du mal à expliquer le sang sur le sol, et la tête explosée du chat, et le sang sur son talon, et elle eut du mal à convaincre quiconque qu'elle ne s'en souvenait pas, et encore moins à convaincre Lars et Felicity de la garder; ils étaient des gens aimants, mais peut-être que cette petite fille était trop difficile à aimer et de toutes façons, elle ne méritait pas toutes ces difficultés.
Vinrent ensuite les Scott. Les Scott aussi voulaient un enfant: ils n'en avaient jamais eu. Son aventure avec les Scott fut plus courte, mais légèrement plus terrifiante: au terme du troisième mois, Mrs Scott en avait assez de nettoyer derrière elle, et voulait que Bree retire ses chaussures en rentrant dans la maison. Elle avait sept ans, presque huit: elle était restée plus de deux ans chez les Caufield, qu'elle aimait bien, mais les Scott étaient différents. Ils l'aimaient, enfin, ils essayaient de l'aimer; mais là où ils avaient voulu une fille parfaite, ils avaient hérité d'une gamine qui refusait tous les ordres, raisonnables ou non, qui refusait qu'on la touche, l'aide, l'approche. Mrs Scott était un peu fatiguée, c'était plus de travail qu'elle ne voulait en dédier, et son mari Mr Scott n'y faisait pas grand chose. Et un soir, elle voulait juste que l'horrible enfant retire ses chaussures; une demande plutôt raisonnable, parce qu'elle avait passé une partie de l'après-midi au parc, sous l'oeil distrait de Mr Scott, et que ses semelles étaient toutes recouvertes d'herbe et de terre. Les cheveux de Mrs Scott avaient pris feu. Mr Poe avait un peu dû abuser des sortilèges d'amnésie pour calmer la pauvre Mrs Scott, et elle passa quelques semaines à l'hôpital après ça, à marmonner à propos de sorcellerie et de flammes: la moitié de la maison des Scott était partie un cendres, le feu comme mû d'une volonté propre, s'accrochant aux rideaux et ne laissant que Bree intacte, Mr Scott finissant avec quelques brûlures et une grande peur.
“ Well, hm, at least, lui avait dit Mr Poe en lui tapotant l'épaule sur la banquette arrière du taxi qui les conduisait loin de l'hôpital, you won't stay with those people forever, right, hm? You just have, hm, ten years to go. Ah, I mean three years. Three years and then Hogwarts, hm. Excited? ” Bree n'avait pas répondu.
Les Carter voulaient la gamine pour l'argent. On les avait prévenus des soucis avec les autres familles, et ils avaient accepté. On les avait prévenus qu'elle avait vécu des choses difficiles, et ils avaient accepté. La procédure avait duré des mois, mais ils avaient attendu. Les Caufield lui avaient offert une poupée le premier jour, parce que les gamines de cinq ans aiment les poupées, et que c'était un cadeau plutôt neutre, mais beau tout de même. Les Scott avaient mis longtemps avant de se décider pour un vélo, que Mr Scott lui avait appris à utiliser et dont elle avait coupé les nerfs quelques mois plus tard, par frustration, après une énième chute. Les Carter ne lui offrirent rien, ce qui était autant une déception qu'un soulagement. Ils n'avaient qu'une chose pour elle: un lit et un toit, et ça semblait à la fois amplement suffisant, et terriblement déprimant. Elle partagerait sa chambre avec Amy, une autre foster child, et aurait comme foster brothers Steven et Sam. Sam utilisait une brosse à dents au hasard le matin dans la salle de bains qu'ils partageaient, Steven ne parlait jamais et Amy ronflait. Le premier dîner qu'ils prirent tous ensemble, Mrs Carter — qui voulait que Bree l'appelle Jo, mais Bree n'aimait pas trop Mrs Carter donc elle ne voulait pas l'appeler Jo — lui servit un sandwich au roast beef.
Bree ne mangeait pas de viande. Elle ne mangeait pas, elle ne mangeait pas, ELLE NE MANGEAIT PAS, de viande. Jamais, pas possible, jamais, JAMAIS. Parfois, et c'était un sentiment difficile à exprimer quand on avait huit ans, elle avait l'impression qu'on la mangeait de l'intérieur ou plutôt, qu'elle disparaissait de l'intérieur. Comme si il y avait quelqu'un dans son estomac qui lui rappelait qu'il avait été là, un jour, et ses doigts s'accrochaient aux parois de son ventre, et ses mains essayaient de remonter le long de sa gorge, jusque dans sa bouche, et Bree étouffait, mais personne n'entendait. Il y avait quelque chose de pourri, quelque chose en train de pourrir, à l'intérieur d'elle. Un monstre qui la bouffait un peu plus à chaque journée qui passait; c'était un sentiment étrange, d'avoir huit ans et de savoir avec une clarté extrême qu'il y avait quelque chose de profondément et malsainement différent à propos de vous, même à côté de gens comme Steven, Amy et Sam. Ce n'était pas une histoire de vilain petit mouton noir, mais plutôt de loup dans la bergerie.
Bree ne mangeait pas de viande et évidemment, Mrs Carter pensa que c'était une lubie de la gamine. Elle la laissa assise à table pendant deux heures, à regarder son assiette, et dut se résoudre à l'envoyer dans sa chambre parce qu'il se faisait tard. Le lendemain, le sandwich et la viande étaient toujours là. Mrs Carter — mais elle préférait qu'on l'appelle Jo — était quelqu'un de tenace. Elle en avait eu, des gamins et des gamines comme Bree, et elle en aurait encore, qui lui donneraient l'argent dont elle avait besoin pour acheter sa douce drogue et qui lui donneraient un peu de fil à retordre. Et les gamins étaient tous pareils: ils faisaient la fine bouche devant la nourriture, mais ils dévoraient tout ce qu'on leur mettait sous le nez quand ils avaient faim. Le lendemain, le sandwich et la viande étaient toujours là, pour le petit-déjeuner et le déjeuner et le dîner, le pain durci à cause du temps passé, la viande pendant malheureusement entre les deux tranches, la mayonnaise prenant une jolie couleur encore plus jaune, et toujours Bree fixait la nourriture, comme si elle allait magiquement s'envoler. Pas de flammes ni de têtes de chat écrasées cette fois: juste son regard, et la faim qui lui tordait le ventre, et le dégoût que lui inspirait la viande qui voulait lui faire rendre tout ce qu'elle n'avait pas sur le ventre. Elle ne mangeait pas de viande, jamais.
Jo finit par lui servir un bol de soupe, et consentit même à la resservir quand elle tendit son bol; dans les yeux de la gamine, aurait-elle pu jurer, brûlait un feu malsain triomphal qui semblait la moquer.
the perks of being a wallflowerfirst friend
Décemment, Bree ne pouvait faire confiance à personne.
Le premier festin, le jour de la rentrée scolaire, de Poudlard l'avait rendue malade. Elle était assise parmi ses nouveaux camarades, mal à l'aise et immobile après qu'on lui ait frappé vaillamment dans le dos pour la féliciter d'avoir rejoint la maison du blaireau, quand la nourriture était apparue sous ses yeux.
Plus précisément, du black pudding.
Bree adorait le black pudding quand elle était petite. Son père le faisait lui-même, vous comprenez? Évidemment à l'époque, c'était un peu moins terrible que de penser à ça, que c'était son propre père qui le faisait, “ ethically takes time! ” répétait-il toujours quand il passait un dimanche trop long dans la cuisine et que sa femme se plaignait qu'il ne passait pas assez de temps avec elle, entre ses sorties le soir, son travail au Ministère de la Magie (Mrs Wickham avait étonnamment bien pris le fait que son époux soit un sorcier) et ses folies culinaires le week-end. “ Ethically takes time! ” disait-il toujours, encore et encore, avant de servir le repas du soir, sa moustache frétillant déjà de plaisir à l'idée de manger. Bree était une enfant curieuse, à l'âge de cinq ans, ses parents l'avaient élevée pour qu'elle prenne plaisir à manger et qu'elle ne recule jamais devant un plat, aussi étrange soit-il. Même du sang de porc cuit dans des boyaux.
Un moment il n'y avait rien sur la table et l'instant suivant, il y avait ce black pudding, et la personne en face d'elle se servait avec entrain et impatience, et l'instant suivant, elle était sur ses pieds et s'était mise à marcher. On l'arrêta; elle ne répondit pas, se remit à marcher; on l'arrêta; et puis un préfet agacé se dévoua et l'amena à la salle commune des Poufsouffle et à son dortoir, avant de vite revenir dans la Grande Salle pour finir son dîner.
Il lui arrivait, en rêve et en journée, d'avoir l'impression que quelque chose essayait de sortir. Pas un mot, ou une idée, ou une pensée; mais quelque chose; et elle pouvait passer des heures à essayer de vomir pour que ça sorte, en vain. À croire que les viandes humaines servies par son père avaient laissé derrière elle, après six ans, un petit morceau dans son ventre, qui avait pourri et fleuri et grandi et faisait désormais partie d'elle. Elle pouvait vomir pendant des heures, se griffer le ventre au sang, se purger les veines en faisant couler le sang autant qu'elle voulait, mais cette impression horrible ne la quittait jamais.
Elle envoya son coude avec toute la force qu'offre la peur en sentant une main se poser sur son épaule; il y eut ensuite le bruit d'un corps qui tombe brutalement parterre et le temps que Bree ouvre les yeux, l'autre fille n'avait pas eu le temps de se relever. Elle avait les larmes au yeux, se tenait le ventre où le coude avait atterri à toute vitesse, et peinait à retrouver son souffle; Bree l'observa jusqu'à ce sa respiration se calme. “ What do you want? — I-I just wanted to give you that... you-you didn't get a chance to eat, did you? ” Bree tourna les yeux vers ce qu'elle pointait sur la table de chevet. Maladroitement emballés dans ce qui semblait être un torchon ou une serviette, Bree pouvait voir un morceau de pain et une généreuse part de gâteau au chocolat. “ The cake's real-really good so I thought... ” Elle ne finit pas sa pensée. Bree tourna les yeux vers elle. Elle n'était pas du genre à s'excuser, et l'autre fille grimaçait toujours en se tenant la ventre, s'asseyant sur le lit à côté du sien. “ Sorry I woke you up. — It's fine. Just don't touch me again. — Okay. ” Bree s'assit lentement sur son lit sans lâcher des yeux l'autre fille, au cas où elle tenterait quelque chose; mais elle se contenta de se frotter le ventre en grimaçant. “ You missed a hell of a feast, by the way. And professor Snape's speech was... enlightening. ” Elle dit ça avec l'air de quelqu'un qui veut dire autre chose, mais Bree ne comprit pas. “ Okay. — I'm Lexie by the way. We're roommates! This is my bed. ” Elle lui tendit la main. Bree la regarda jusqu'à ce qu'elle se rétracte. “ Bree. — Like the cheese? ” Bree la regarda mais Lexie ne retira pas son sourire. “ With two e's. — Should have brought you cheese as well. Or maybe you don't like cheese...? ” Elle n'avait pas d'opinion sur le fromage, à vrai dire.
Décemment, elle ne pouvait faire confiance à personne. Mais peut-être que Poudlard était différent.
Dernière édition par Brienne Wickham le Jeu 16 Fév 2017 - 20:33, édité 11 fois
‹ occupation : une gamine des rues, membre d'un gang, les Dregs.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1997 et 1998.
‹ gallions (ʛ) : 2869
‹ réputation : je suis une folle furieuse.
‹ particularité : une folle furieuse.
‹ faits : je suis la fille du fameux Wicked Wickham, un tueur en série sorcier cannibale qui a sévi côté moldu il y a douze ans en Cumbria. J'ai grandi dans le système moldu jusqu'à Poudlard à son enfermement à Azkaban. Je suis officiellement morte lors de la Bataille de Poudlard. J'ai été trouvée par un gang, les Dregs, et je suis sous leur protection depuis. Je suis atteinte du syndrome de Bole (équivalent sorcier du trouble borderline).
Fait non négligeable, je tape très fort. On m'appelle Floo même si mon surnom officiel est Spider.
‹ résidence : dans un vieil entrepôt désaffecté avec le reste de mon gang.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : un homme écorché vivant.
‹ risèd : rien de particulier.
dark placesi was born feral, and mostly stayed that way.
Attention, il y a dans cette histoire beaucoup de violence et de sang, des références à du cannibalisme et à de l'automutilation.
“ Why are you doing this? ” Wolf ne lui répond pas. Il grogne quand elle rue, à l'instant précis où il pose une main sur son épaule, et sort trop rapidement sa baguette pour qu'elle pense à essayer de lui tordre le poignet et l'en empêcher; l'instant suivant, elle est immobilisée sur le lit par un sortilège. Bree se met à respirer vite et fort. L'angoisse d'être coincée et piégée, incapable de se défendre, l'étouffe. La main de Wolf s'abat sur sa mâchoire, la force à le regarder. Elle déteste la chaleur de ses doigts sur sa peau, son contact lui donne envie de vomir, elle déteste l'idée que quelques millimètres de peau la séparent du sang et de la chair et des muscles et “ Don't move, ” indique-t-il simplement avant de retourner à l'auscultation de son corps, comme si elle ne le dardait pas d'un regard sombre de mauvais augure; mais elle n'a pas le choix, elle est toujours immobilisée, et doit subir. Elle ferme résolument les yeux, pourtant, quand il pose son doigt sur sa cuisse après lui avoir enlevé son pantalon, tâtant chirurgicalement un bleu; le contact la rend malade, son sang bat trop fort à ses oreilles, l'océan rugit dans son crâne. Elle se sent nauséeuse, mais il ne fait que la soigner. “ Why are you keeping me alive? ” demande-t-elle faiblement au bout d'un moment, la douleur s'en allant à mesure que les mains de Wolf s'appliquent sur son corps avec l'onguent, gommant les hématomes et fermant les plaies de quelques points de suture magiques. Les mains de Wolf quittent sa peau et elle rouvre les yeux, surprise par le soudain froid glacial qui s'empare de son corps; elle n'a pas le temps d'être soulagée. Il la regarde en retard, inexpressif au pire, énervé au mieux; elle ne sait jamais trop ce que c'est avec lui. “ I'm not keeping you alive, Spider. ” Il ferme la boîte d'onguent et en sort une autre, dont elle voit la texture étrange, comme si des morceaux se trouvaient à l'intérieur. Dès que la boîte a été ouverte, une odeur d'oeuf pourri s'est répandue dans la pièce et Bree a les yeux qui piquent, les poignets qui tremblent malgré son sort d'immobilité qui toujours la maintient sur le lit. “ I'm keeping my blades sharp and my weapons ready. ” Il appuie vicieusement sur un bleu qui s'étale sur ses côtes et elle gémit de douleur, en essayant de se débattre et de s'éloigner ou de le repousser, en vain. “ That boy you took care of was your whetstone. ” Il retire son doigt et lui sourit, et elle l'observe entre cils et larmes, le souffle coupé par la soudaine et terrible douleur qui s'est emparée d'elle. Il prend un peu de la pommade qui pue et qui pique les yeux, “ it might sting, ” et l'applique sur sa peau sans plus de cérémonie, et son corps s'enflamme, ne devient plus que douleur. “ Did you think you were anything else than a weapon I could use? ” La voix de Wolf l'accompagne alors qu'elle sombre, non sans soulagement, dans l'inconscience la plus totale.
death with no dignitybroken and breaking
Elle meurt au début du mois de mai, ce qui est somme toute très injuste parce qu'on n'a pas idée de mourir un mois de mai alors qu'on a seulement onze ans.
C'était la fin de sa première année à Poudlard. Lexie l'avait invitée à passer du temps chez elle, pendant l'été, parce qu'elle savait bien que Bree n'avait aucune envie de rentrer chez les Carter. Elles parlaient de tout ce qu'elles allaient pouvoir faire, pendant les envisagées trois semaines de vacances ensemble, et avec les autres filles aussi. Plus qu'un mois, et les cours seraient finis, et elles prendraient le Poudlard Express, et elles profiteraient de l'été. Bree, pour la première fois de sa vie, avait quelque chose à attendre, un bonheur à envisager même. Elle était impatiente, une nouvelle émotion pour elle, en quelques sortes.
Sauf que ce qu'elle avait sciemment ignorée, en tant que stupide enfant de onze ans qui n'entend rien aux politiques sorcières, c'était qu'une guerre allait lui tomber sur le coin de la tête. Plutôt littéralement: c'est en fuyant le château, en tant que mineure, que Bree est officiellement morte, un partie du plafond s'écroulant sur son petit corps fragile et le brisant en pas mal de morceaux. Sans un son, juste comme ça. Elle avait lâché la main de Lexie parce que même si Lexie avait peur et que Bree l'aimait beaucoup, elle n'aimait pas toucher quiconque trop longtemps. Si elle n'avait pas lâché sa main, peut-être que Lexie l'aurait tirée plus vite à sa suite et que ce morceau de plafond ne serait pas tombé sur elle; ou alors peut-être qu'elle aurait entraîné Lexie avec elle au contraire: elle ne saura jamais. Elle sait une seule et unique chose: elle a lâché la main de Lexie et le plafond s'est effondré. “ Lexie, Lexie! ” criait-elle sous les décombres, son bras lui faisant un mal de chien et l'obscurité ne tardant pas à se refermer autour d'elle. Elle n'était pas entièrement brisée, mais elle saignait, avait mal à la tête, au bras, partout; et toujours elle criait, “ Lexie, Lexie! ” mais aucun Leviosa ne vint soulever les pierres, et personne ne la retrouva sous les décombres avant de longues heures.
Lexie l'avait abandonnée. Rationnellement, Bree savait déjà à cette époque que c'était compréhensible. Tout le monde finissait toujours par l'abandonner: il y avait eu les Caufield et les Scott, après tout, avant Lexie, qui l'avaient lâchement abandonnée. Mais les Caufield et les Scott n'avaient pas eu le choix: ils avaient adopté une gamine du système et avaient découvert ensuite qu'elle n'était pas bien, dans son corps et dans sa tête. Ils l'avaient découvert après, à leur grande horreur, donc Bree pouvait imaginer que c'était pardonnable. Ils ne savaient pas en adoptant la petite Wickham qu'ils allaient se retrouver avec un monstre dans un corps de fille, avec un trop plein d'énergie et de magie, qu'ils allaient devoir la tirer du lit sans la toucher, supporter ses crises sans hausser le ton, défier son regard et lui rendre ses mots sans jamais aller trop loin. Ils ne savaient pas. Mais Lexie? Lexie avait signé pour ça. Nai, Sam, Lia, Cassie, elles avaient signé pour ça, elles avaient toutes signé pour ça. Elles savaient, qu'il ne fallait pas insister pour que Bree mange, qu'elle avait du mal à lire au bout d'un moment et qu'elle était incapable de retenir les dates de naissance et de mort des sorciers de l'Histoire de la magie. Elles savaient, qu'il ne fallait pas la toucher par surprise, ni jamais la réveiller, elles savaient qu'elle pouvait passer des heures sans parler et des journées sans les voir, elles savaient que Bree les aimait, à sa manière, et leur faisait confiance. Mais Lexie avait lâché sa main et n'était pas retournée la chercher sous les décombres, et elle allait mourir. Elle allait mourir, de sa tête qui tournait et qui lui faisait de plus en plus mal, ou alors de l'angoisse qui l'étreignait, ou peut-être du manque d'oxygène, amplifié par la quantité de poussière qu'elle avalait à chaque respiration. Elle allait mourir en ayant fait confiance à quelqu'un de mauvais qui ne l'avait jamais aimée. Toujours le château tremblait au-dessus d'elle. De fond en comble, il frémissait, bourdonnait, était secoué par les hurlements et les sorts et les flammes; les Rafleurs ne tardèrent pas à se tailler une place de choix dans le lard, et le château fut pris, aussi simplement que ça et la Guerre, disait-on, à moitié gagnée. Ce n'était plus qu'une question de temps, disait-on aussi, pour qu'on trouve Harry Potter et qu'on l'écorche. Les Mangemorts et Rafleurs envahirent sans grand mal le château. Royce Wolfhard eut une intuition, en arpentant les longs couloirs de Poudlard à la recherche de quelque survivant à achever, sa baguette à la main et tout ses sens en ébullition. Il eut une intuition et sa baguette souleva les pierres et il découvrit le corps un peu brisé et beaucoup ensanglanté et beaucoup poussiéreux de Bree, qui n'avait même pas les yeux ouverts, des heures après la chute du plafond. Il retira aussitôt ses gants pour poser ses mains de soigneur sur elle. Quand elle rouvrit les yeux, Bree fut accueillie par un démon. Elle les reconnaissait maintenant au premier coup d'oeil les démons, ceux qui vous hantaient jusqu'à la fin de vos jours, les loups qui enfonçaient vos crocs dans votre chair pour ne jamais vous laisser partir. Le démon avait des dents pointues, littéralement, qui sortaient de sa gueule souriante comme des crocs. Wolf exultait.
dark placesdeliberate cruelty is never forgiveable
La cruauté délibérée n'est jamais pardonnable. C'est un truc que lui avait dit son professeur d'histoire en first grade, après qu'elle ait cassé le nez d'un autre élève parce qu'il lui avait effleuré le coude. Hawkins, il s'appelait, mais il préférait que les élèves l'appellent Jim, il n'était pas si vieux après tout. Bree se souvient de son regard gentil, ses cheveux un peu défaits, ses yeux fatigués derrière leurs lunettes rondes. Elle se souvient avoir voulu lui casser le nez aussi, pour oser lui dire ça comme si elle ne le savait pas déjà. Elle n'avait pas répondu à la place.
Wolf l'avait reconstruite, membre par membre et pièce par pièce, transformant la petite chose brisée qui était morte sous l'un des plafonds de Poudlard en... quelque chose d'autre. Une autre petite chose, mais entière. Enfin, Bree ne se sentait pas tout à fait entière. Mais physiquement, elle l'était. Après la Bataille de Poudlard, Wolf et ses gars avaient arrêté de travaillé en tant que gang de Rafleurs, et étaient retournés à leur vraie allégeance: les Dregs. Un gang d'une autre sorte, qu'un homme surnommé Lion menait d'une main de fer. “ Why did you save me? ” lui avait demandé Bree. Elle aurait voulu retourner à l'école, mais elle n'avait aucune raison de rester à l'école parce que Lexie, Nai, Sam, Lia, Cassie étaient mortes à ses yeux; et tout dans l'attitude de Wolf lui avait indiqué qu'il aurait réagi violemment si elle avait refusé de le suivre. Alors elle l'avait suivi. Elle ne voulait par retourner chez les Carter de toutes manières. Il l'avait présentée à Lion. Et Bree s'était mise à courir.
L'entrepôt désaffecté dans lequel les Dregs vivaient était impossible à accéder sauf par Portoloin spécial: chaque membre, tatoué ou non, récupérait un Portoloin, sous une forme stupide et mondaine, une pièce étrangère, un porte-clef, une capsule de bière. Le Portoloin vous sortait de l'immeuble, puis le Portoloin vous ramenait à l'immeuble: entre ces deux moments-là, il fallait courir. Aller donner une missive, vendre une dose, récupérer de l'argent, tabasser un mec, voler un truc. Wolf lui donnait son Portoloin et elle avait une fenêtre temporelle pour faire quelque chose. Si elle ne le faisait pas, alors c'était elle qu'on frappait. Pour la punir. On apprenait rapidement à courir vite, parmi les Dregs. Il y avait plein de gamins de son âge, dans l'entrepôt désaffecté. Des orphelins qui ne savaient pas où aller, des né-moldus qui pouvaient rentrer nulle part, ou alors juste des paumés qui savaient pas trop ce qu'ils foutaient là. Il y avait plein de gamins de son âge, pas beaucoup de filles mais elle s'en fichait, et ils dormaient tous dans une grande pièce vide de l'entrepôt, à peine réchauffée par le seul radiateur. Ils n'avaient pas de lit mais au moins ils avaient un endroit pour dormir. Il fallait toujours dormir sur une seule oreille, chez les Dregs, parce que Wolf pouvait débarquer à tout moment vous lancer un Portoloin et vous dire quoi faire. Ils étaient jeunes donc généralement, on les envoyait juste faire les passeurs, délivrer des doses de drogue, donner des notes surtout. À des trafiquants, ou à d'autres gangs. Les coureurs non tatoués étaient comme des drapeaux blancs, faut bien comprendre: ils appartenaient à personne, ils dormaient là où on leur disait de dormir et ils se faisaient les dents sur les trognons de pomme qu'on leur jetait, ou presque. Bree ne voulait vraiment pas retourner chez les Carter, et la seule fois où elle avait abandonné son Portoloin derrière pour ne plus jamais revenir, Wolf l'avait retrouvée et passée à tabac. Puis l'avait soignée, pour la refrapper encore. Il n'y avait pas tellement d'issue. Ce que les coureurs attendaient, c'était le tatouage. Passé l'âge de quatorze ans, ils bouffaient trop, attiraient trop l'attention, faisaient trop de bruit, prenaient trop de place et bref, servaient plus à grand chose à part faire chier tout le monde. On leur donnait soit le tatouage des Dregs, soit on les foutait dehors. Et personne voulait être foutu dehors. Donc la semaine où Wolf vous disait que quelques-uns seraient tatoués, tout le monde avait un peu peur. Bree n'avait pas peur.
Trois ans à courir partout, à bouffer des restes et à ronger son frein, à penser aux doigts de Lexie autour des siens et à essayer de frapper Wolf à chaque fois qu'il passait près d'elle, tout ça en vain. Elle ne pourrait pas mourir ici, ni véritablement vivre; elle avait donc pris le parti de survivre, juste survivre, rester seule, pas dire grand chose, pas attirer l'attention, et survivre. La semaine où on annonça que les tatoués allaient être choisis, et elle avait déjà quatorze ans, Bree n'avait pas peur. Pas vraiment. Il fallait faire un truc pour mériter le tatouage: finir le parcours du combattant contre son adversaire, et lui foutre la raclée de sa vie. Celui qui gagnait avait le tatouage, celui qui perdait était jeté dehors, avec ses blessures et ses dents en moins, et son nom était banni. On annonça que Bree allait courir contre Tom. Tom était tellement plus grand qu'elle, et tellement plus gros. Il avait quatorze mais il en semblait seize, avec ses yeux vicieux et son sourire horrible, et il avait ri quand on avait annoncé qu'il allait courir contre Bree. C'était Wolf qui avait choisi les duos, Bree en était persuadée. Tout le monde savait qu'elle allait perdre. C'était tellement ridicule. La nuit avant la course, Bree se leva pendant la nuit. Ça lui arrivait souvent, elle n'arrivait pas à dormir et à la place, elle sortait de la pièce où tous les coureurs dormaient pour faire un tour dans le reste de l'immeuble, aussi discrète qu'une souris. Cette fois-là, pourtant, elle ne sortit pas de la pièce où tous les coureurs dormaient. La plupart gardaient leurs chaussures pour dormir, au cas où Wolf arriverait en beuglant une mission et en jetant un Portoloin, mais Tom dormait toujours avec les pieds déchaussés. Et ses pieds dépassaient de la couverture dans lequel il était enroulé, il était grand à ce point-là. À tous les coureurs, aussi, on donnait un couteau. Qui coupait mal, généralement un peu rouillé, mais suffisamment pointu pour faire sortir les tripes d'un Dreamer qui voulait pas payer, ou juste pour être suffisamment menaçant face aux autres coureurs pour qu'ils détalent. Rien de bien incroyable, mais Bree aimait bien son couteau. Elle l'affûtait dès qu'elle le pouvait et il était très coupant. La nuit avant la course, elle tailla profondément deux croix dans le talon des pieds de Tom et il ne courut pas le lendemain. Elle eut le tatouage.
a song for wolvesthe pack leader
Elle les haïssait tous avec une férocité à faire peur, les tatoués. Ils répandaient dans les bas-fonds de Londres une odeur pestilentielle, vivaient du crime et de la violence, du sang et de la drogue. Wolf, leur lieutenant, l'envoyait toujours se battre, à croire qu'il était aveugle à ses petits poings et ses bras plus petits encore; elle revenait toujours brisée, les poings en sang et le regard défait, et il la réparait de nouveau. Tu n'es rien d'autre qu'une arme, lui disait-il, et Bree aurait dû trouver ça horrible, d'être née dans une grande maison et d'avoir grandie avec un peu d'amour, pendant cinq ans au moins, et de n'être devenue rien d'autre qu'une pauvre... arme. Mais non. Non, c'était rassurant, parce qu'elle était quelque chose.
Parfois, elle demandait à Wolf de ne pas la réparer et il ne le faisait pas, si sa santé n'était pas en danger. Elle revenait dans le vieil entrepôt en traînant les pieds, laissant derrière elle des gouttes du sang de ses poings et lançant des regards noirs partout où elle pouvait, et elle s'asseyait dans son coin, et elle regardait ses mains. Il y avait quelque chose de particulier à la chair et au sang, trouvait-elle, une qualité qu'elle avait du mal à expliquer et encore plus du mal à apprécier. Elle pouvait passer des heures à regarder ses hématomes s'élargir et changer de couleur progressivement, le rouge tirant au violet tirant au noir tirant au jaune, le sang cessant de couler et les plaies se refermant lentement. “ You're so small, yet so furious. ” Wolf finissait toujours par la soigner, qu'elle le veuille ou non, parce qu'il ne supportait pas de voir ses pions cassés, brisés, mal entretenus, insuffisants et incertains. “ Do you want to know how you fight? — I don't care. ” Elle s'en foutait un peu de tout, Bree. Elle aurait aimé dire que les Dregs, le gang, était un moyen pour elle de parvenir à son objectif, un tremplin pour faire ce qu'elle désirait. Sauf qu'elle ne désirait rien. Elle se fichait de l'argent, de la nourriture et du toit; elle se refusait à la mort parce qu'elle n'était pas lâche, mais ça s'arrêtait là. Peut-être, au fond de son coeur, rêvait-elle de se venger de Lexie et de celles qu'elle avait un jour considérées comme ses amies; mais même dans ces moments-là où ces idées de vengeance la prenaient, elle savait qu'elle se mentait à elle-même. Elle était tout simplement, et tout bonnement, perdue. Elle faisait chaque chose pour survivre. Elle avait été une enfant silencieuse et difficile, et une adolescente plus silencieuse et difficile encore, après tout c'était vrai que grandir entourée de psychopathes trop protecteurs pour quelque mystérieuse raison n'aidait en rien. Elle avait à plusieurs reprises rêvé de se suicider, chez les Caufield et les Scott et les Carter et à Poudlard; mais l'idée que son père l'apprenne, depuis derrière les barreaux de sa prison, l'avait toujours arrêtée. Elle y pensait souvent. En se penchant un peu trop au-dessus de la rambarde de la tour d'Astronomie, en laissant un peu plus les lames de rasoir s'enfoncer dans sa peau, en se demandant sincèrement à quelle vitesse allait cette voiture devant elle. C'était une activité comme une autre, rêver de se suicider en sachant pertinemment qu'on n'allait jamais le faire. Elle rêvait aussi, souvent, de son père; mais ce n'était jamais des rêves agréables, ou des idées qu'elle contrôlait. Elle le rêvait comme elle se souvenait de lui, treize ans plus tôt, l'homme au grand sourire et aux lunettes et aux baisers sur le front, celui qui passait des heures dans la cuisine pour préparer à manger et qui acceptait toujours de bonne grâce quand sa fille boudait sa nourriture. Elle se souvenait de lui avec des détails presque obsessionnels: le bouton de manchette qu'il portait le jour de son arrestation, l'horrible teinte rose qu'avait sa langue, son sourire plein de dents. De sa mère, elle ne se souvenait de rien, sauf peut-être du bruit qu'avait fait son crâne en explosant sous le coup du sortilège de son père. “ You fight like you have nothing to lose. ” Il était en train d'entourer les jointures ouvertes de ses poings de ses mains de soigneur et à ces mots, Bree accepta enfin de relever les yeux vers lui. Il avait des yeux sombres, bleus, et un regard froid. My Spider, l'appelait-il, non sans un sourire, le surnom ayant remplacé celui qu'elle avait eu parmi les coureurs, Floo. Son araignée mortelle et teigneuse, dangereuse et rapide. Elle était envoyée chez leurs ennemis comme une grenade dégoupillée, pour détruire et frapper: que ce soit des maisons ou des corps, peu lui importait. Quand on lui demandait de frapper, elle mettait tout à la porte et se jetait contre sa cible avec la force d'une fusée. Parfois, elle espérait sincèrement tomber sur plus fort qu'elle, pour qu'on la brise pour de bon et que plus jamais elle ne soit réveillée; peut-être était-ce ce mince espoir qui l'amenait à se battre avec une telle énergie, un tel désespoir aussi. “ I have nothing to gain either, ” répondit-elle, et il eut un sourire de loup.
Dernière édition par Brienne Wickham le Jeu 2 Mar 2017 - 19:42, édité 12 fois
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3368
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ risèd : lui, entouré de ses proches.
mood a clairement un truc pour les nabots surexcités. c bô.
‹ baguette : bois de vigne, ventricule de dragon et elle mesure vingt-cinq centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3537
‹ réputation : je suis un meurtrier, un monstre.
‹ particularité : il a le Bole disorder. La maladie s'apparente à un trouble de la personnalité borderline couplé à de la magie. Mood ressent tout beaucoup plus intensément que les autres et sa magie déborde énormément à cause de ça. C'est généralement sans danger pour les autres, il faut faire attention à ne pas se prendre un éclair de magie quand il fait une crise. Le bout de ses doigts brûle pendant une crise, sa chair se consumme et ça devient noir une fois fini.
‹ résidence : comme toutes les personnes du gang, il loge au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu.
‹ épouvantard : l'obscurité.
‹ risèd : Mylan et lui, de nouveau ami, de nouveau complice.
MAIS
jvais tfumer la tête un jour à toi èé MA PREMIERE PLACE PUTAIN
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3368
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ occupation : attrapeur des falmouth falcons et étudiant au Centre London-I ; enchaîne également plein de petits jobs à côté pour payer ses études.
‹ maison : poufsouffle (de septembre 95 à juin 02).
‹ scolarité : septembre 02 à aujourd'hui (au Centre London-I en 2ème année).
‹ baguette : mesure trente centimètres, en bois de vigne, elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 4351
‹ réputation : true athlete, terre-à-terre capable de converser avec tout le monde, il reste humble et bienveillant en toutes circonstances ; mais il dégage aussi une image de snob, du gars inaccessible et froid, ça dépend surtout du point de vue.
‹ particularité : maître de l'air.
‹ résidence : dans un appartement avec mes deux meilleurs amis, dans le quartier du Whitehorn.
faut que je tienne le compte de tous tes perso, parce que je vais pas tarder à en oublier un ou deux sinon meilleur visage au monde, meilleur pseudo, et ce que j'ai pu lire gnn (et ptn l'arrestation du père de bree et ce qui arrive à sa mère ??? ok ???? en need de cellule d'aide psychologique, help ) courage pour la suite de ta fiche, gimme mooooore
‹ occupation : une gamine des rues, membre d'un gang, les Dregs.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1997 et 1998.
‹ gallions (ʛ) : 2869
‹ réputation : je suis une folle furieuse.
‹ particularité : une folle furieuse.
‹ faits : je suis la fille du fameux Wicked Wickham, un tueur en série sorcier cannibale qui a sévi côté moldu il y a douze ans en Cumbria. J'ai grandi dans le système moldu jusqu'à Poudlard à son enfermement à Azkaban. Je suis officiellement morte lors de la Bataille de Poudlard. J'ai été trouvée par un gang, les Dregs, et je suis sous leur protection depuis. Je suis atteinte du syndrome de Bole (équivalent sorcier du trouble borderline).
Fait non négligeable, je tape très fort. On m'appelle Floo même si mon surnom officiel est Spider.
‹ résidence : dans un vieil entrepôt désaffecté avec le reste de mon gang.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : un homme écorché vivant.
‹ risèd : rien de particulier.
merci
edit. MOOD JE T'AIME nersès t mon ultimate love t la plus sweet et au moins tu ne me juges pas!!!! et bree et nersès ont trop un potentiel pour un lien btw, jte mpotterai parce que toi et moi, on a pas encore de lien et c'est un SCANDALE.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.