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sujet; (ZAKAGE) face me If you think you can take another route out |
WIZARD • always the first casuality Katie Bell ‹ inscription : 10/10/2016
‹ messages : 238
‹ crédits : mourning love.
‹ dialogues : #7F9861
‹ âge : 24
‹ occupation : une fuyarde.
‹ maison : de Gryffondor
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : est en bois de cèdre pour sa force de caractère et sa loyauté, munie d'un cœur en crin de licorne et mesure 28,6 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3226
‹ réputation : je suis une joueuse de Quidditch de talent dont la carrière a été marqué par plusieurs éclats. (...)
‹ particularité : affreusement naïve et possède une capacité de déni incroyable.
‹ faits : j'ai soutenu les Insurgés au tout début de la guerre, que j'ai tenté de sauver Alicia lorsqu'elle était détenue par Adele Bones, qu'après m'être faite attraper, on m'a fait promettre mon soutient indéfectible au Ministère (ils ont tué mon père moldu pour faire bonne mesure et me faire comprendre jusqu'où ils étaient prêts à aller - tuer ma mère également - pour acheter mon positionnement politique); qu'après l'exécution des rebuts, j'ai été décrétée dissidente et ai subi un lavage de cerveau ; que j'ai participé à la bataille de Pré-au-lard mais en arrière plan, aidant pour les soins et les besoins de première ligne ; qu'aujourd'hui, je tente de me refaire, même si la culpabilité continue de me tarauder.
‹ résidence : chez Zacharias Smith, la maison de campagne que j'avais achetée en temps de guerre étant trop loin du centre avec l'interdiction de transplaner.
‹ patronus : un rouge-gorge
‹ épouvantard : les corps sans vie de mes amies les plus proches. Pour l'heure, il se pourrait bien que l'épouvantard soit devenu réalité mais, je n'en sais rien et parfois je préfère rester dans l’ignorance.
‹ risèd : mes parents, m'offrant leur pardon pour ce que je leur ai fait subir.
| Space; the only thing I have of you. Place; with the time I know I'll have to choose, no, stay, beneath the ground. Hide away from you I sink into the crowd. If it meant that I'd escape your eye. Hate; the only thing I give to you now. Face me If you think you can take another route out. I let my sight be slayed If it meant that I could form a view. I found another way to caress my day(fka twigs – hide) Katie jeta un regard circulaire autour d'elle. Elle se tenait debout au milieu de la Grande Salle, les bras ballants et la gorge serrée, la peine vissée au cœur. Elle avait un désagréable goût de fer qui emplissait sa bouche et lui filait la nausée. Ses yeux ne se détachaient pas des corps, pudiquement cachés par des draps que les elfes avaient ramené. Ce n'était pas ce qui manquait dans le château et aucune sépulture n'était oubliée, chaque mort avait droit à sa dignité, à sa reconnaissance pour les services rendus au cours de la bataille sanglante qui s'était tenue sur les terres de Pré-au-Lard pendant de longues semaines. Elle aurait voulu pouvoir regarder ailleurs, se rendre utile, occuper ses pensées pour les détourner de la mort qui embaumait les lieux. On avait eu beau entourer les victimes de sortilèges savants utilisés dans les morgues sorcières pour contenir un peu les odeurs de putréfactions, Katie avait toujours l'impression de goûter sans arrêt à la décomposition des chairs, de se trouver dans une fosse commune, pas plus vivante et tout aussi pâle que ses occupants. Cela faisait trois jours que tout était fini, que tout était à recommencer, mais quelque chose au fond d'elle demeurait halluciné, refusait de se plier à cette nouvelle réalité, piétiné par le carnage qui les entoure. Il lui arrivait encore parfois de sursauter, certaine qu'on allait la demander dans une pièce ou dans une autre pour aider à réparer tel ou tel sorcier, pour s'occuper des potions rudimentaires ou des pitances frugales offertes aux combattants. Ses tâches n'avaient pas beaucoup changées maintenant (que la guerre était finie), mais il régnait aujourd'hui un calme teinté d'amertume bien différent des derniers instants, c'était ce qui la convainquait peut-être le plus de la véracité de la mort du Magister, et du succès de Harry. En les observant, elle avait détaillé sur les visages des victorieux plus de tristesse qu'elle n'en avait jamais vue. La guerre les avait animé de rage de vivre, de vaincre, de se venger, avait évincé les émotions plus sourdes au profit des plus violentes. Aujourd'hui, après avoir vaincu ce qui devait être vaincu, il leur restait un monde à reconstruire, alors qu'ils avaient encore des morts à pleurer et une nouvelle vie à entamer, alors que bien peu devaient savoir ce qui allait les guider, à présent. A ses yeux, la tâche était tout bonnement gargantuesque. Aussi aurait-elle du offrir son aide là où l'on avait besoin d'elle, comme elle avait pris le pli de le faire depuis son arrivée fracassante à Poudlard, en compagnie d'Angelina. Au lieu de se tenir là, immobile, fucking useless. C'était juste que son corps refusait de bouger, et puis, elle n'arrivait pas à cesser de les regarder, tous ces morts, tous ces gens qui ne goûteraient jamais à la satisfaction d'avoir gagné. Parce qu'ils avaient gagné, n'est-ce pas ? Eux, pas elle.
Elle, on lui avait fait comprendre que sa place n'était pas ici, on lui avait rappelé à demi-mot et toujours haineusement combien elle avait pu faire de mal simplement en s'exprimant à la radio ou sur le Magic Scroll Network, que son aide était acceptée simplement parce qu'elle était nécessaire mais qu'on ne lui offrirait aucune reconnaissance. Katie Bell ne méritait plus qu'on lui fasse confiance et la victoire ne lui revenait pas de droit. Elle avait compris, bien sûr. Elle-même admettait qu'elle aurait réagi de la même manière, et continuait de baisser la tête, de marcher droit et de faire ce qu'on lui disait de faire, sans se plaindre. Seule la présence d'Angelina arrivait à la sortir de sa torpeur, de la sensation de vide qui occupait l'espace entre ses côtes. Katie la chercha mécaniquement du regard, un réflexe revenu d'un passé lointain dès lors qu'elles s'étaient... retrouvées. Johnson, qui parlait avec un jeune sorcier à la mine inquiète à l'autre bout de la Grande Salle, croisa les bras d'un air concerné, ne semblait pas s'apercevoir du regard de Katie qui lui vrillait le dos depuis l'autre bout de la pièce. Son attention fut détournée d'une tape brève sur l'épaule qui la fit se retourner. « Hé Bell. On a retrouvé un fuyard planqué dans les ruines de Pré-au-Lard, ils vont pas tarder à le ramener alors si tu pouvais déblayer le passage... Ce sera pas beau à voir. Oh, et, y'a une sorcière – Willa, dans la salle une – à transférer à Sainte-Mangouste, faut la préparer pour partir on vient de recevoir le feu vert de l'hôpital. » Katie hocha la tête et ouvrit la bouche pour répondre, mais l'autre repartait déjà communiquer l'information à d'autres. Un léger soupir fusa d'entre ses lèvres et elle prit la direction d'une des salles de classe du rez-de-chaussée où l'on gardait les blessés au calme en attendant que des places se libèrent à l’hôpital, comprenant qu'on ne souhaitait pas de son aide ici, pas pour s'occuper des choses importantes. Elle s'autorisa un crochet vers Angie, de qui elle toucha le bras tandis qu'elle quittait son interlocuteur avec une expression contrariée. « Hé, il faut que j'aille m'occuper de Willa en salle une, on se retrouve tout à l'heure ? » 'cause I fucking need it. Un sourire égaya brièvement son visage exsangue alors qu'elle manifestait son envie de la voir en tête à tête d'un simple regard qui en disait plus long qu'aucun geste au monde, et elle quitta la Grande Salle.
La salle une respirait la maladie. Willa, une jeune sorcière blonde d'à peine vingt ans, lui adressa un sourire presque reconnaissant quand Katie lui apprit qu'elle allait quitter cette salle de classe froide pour rejoindre celles, pas plus chaleureuses mais secure, de sainte-mangouste. Qu'on allait s'occuper d'elle, vraiment, cette fois. Les blessures couraient de sa tempe à sa hanche, pas belles à voir; et les menus sortilèges de soins basiques qu'on lui avait enseignés tout récemment ne semblaient pas améliorer grand chose. Magie noire, avait-on susurré dans un murmure respectueux, comme au chevet d'une presque-morte, quand Katie avait demandé pourquoi tous leurs efforts restaient vains. Willa lui attrapa la main alors qu'elle s'affairaient à rassembler les maigres affaires de la malade, se demandant où était passé les portoloins pour Sainte-Mangouste, pestant contre le bazar ambiant qui ralentissaient les choses. « Est-ce qu'il reste des potions antalgiques ? Je sais qu'il n'y en a pas beaucoup mais s'il pouvait en rester juste un tout petit peu, pour le trajet... » Katie comprit qu'elle craignait les secousses du transport, et une boule douloureuse se forma dans son estomac en songeant aux stocks déjà écoulés, sans doute vidés ; bien sûr, elle allait aller en chercher, il devait bien en rester quelque part, elle était de retour dans deux minutes, s'empressa-t-elle de dire – « Je reviens. »
Elle connaissait le chemin qui menait à l'endroit où l'on gardait les potions par cœur. Il n'y avait pas plus de deux minutes de trajet, mais elle fut forcée de s'arrêter quand Angelina passa en trombe devant elle et lui demanda des choses qu'elle n'entendit pas, qu'elle coupa sans écouter ; « Tu sais s'il reste des potions antalgiques quelque part ? Dans mon souvenir, il en restait plus des masses, sinon plus du tout mais là il faut vraiment que... » … qu'elle ? Katie fut interrompu par une apparition soudaine et – choquante. Suffisamment pour la clouer sur place et faire s'affoler son cœur dans sa poitrine. Ses yeux s'arrondirent et elle se figea, statufiée. Mais qu'est-ce qu'il faisait là ? Au beau milieu de ceux qui s'efforçaient de redonner un semblant d'ordre et de discipline en participant aux efforts de reconstruction d'après-guerre, en se rendant utiles. Juste devant cette maudite salle une, où Willa attendait qu'elle revienne avec quelque chose pour atténuer ses peines, et qu'elle avait déjà oublié à cause de sa simple présence. Smith n'avait strictement rien à faire ici. Smith était mort, inexistant, rayé de sa vie, jeté aux ordures. Elle ne s'interrogea pas sur le silence soudain d'Angie à côté d'elle ; pas besoin, elle avait simplement suivi son regard, vu ce qu'elle voyait et – en cet instant, elle aurait simplement souhaité qu'elle ne soit pas là. Alors que ses yeux demeuraient rivés à Smith, muette de saisissement, il leva enfin les yeux vers elle. Et alors, la colère surgit enfin, violente. Voilà pourquoi elle s'était efforcée de le maintenir dans l'oubli. Parce qu'à chaque fois que Zach parvenait à se frayer un chemin jusqu'à ses pensées, elle avait tout bonnement envie de le tuer, et le désir était d'autant plus fort qu'il se tenait là, en chair et en os, comme une offrande au séisme de haine qui lui courut le long de l'échine. Quand il s'approcha, perché sur ses grandes jambes, elle recula vivement d'un bon pas. Sa voix résonna curieusement basse, presque voilée ; « Je sais pas ce que tu fous là, et je veux pas le savoir, mais m'est d'avis que tu ferais mieux de partir. Just sayin'. » |
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| Space; the only thing I have of you. Place; with the time I know I'll have to choose, no, stay, beneath the ground. Hide away from you I sink into the crowd. If it meant that I'd escape your eye. Hate; the only thing I give to you now. Face me If you think you can take another route out. I let my sight be slayed If it meant that I could form a view. I found another way to caress my day(fka twigs – hide) Il n’y avait cru qu’à moitié, lorsqu’il avait appris ce qui s’était passé. Il est mort. Qu’à moitié. Une moitié voulait y croire, y croyait volontiers, se roulait dans cette certitude. Putain il était mort… Surréaliste. Il n’arrivait même plus à savoir comment c’était le monde sans lui, sans la guerre, sans la terreur. Il avait presque naïvement cru que c’était ça la vie d’adulte. Qu’ils étaient tous condamnés à vivre ça. En boucle. Jusqu’à leur mort. Mort… ça y était alors ? Il avait été chez sa vieille voisine, prétextant une urgence, avait utilisé son fixe pour téléphoner à sa mère. Elle aussi avait appris. Mais elle lui demandait de rester prudent. Comme elle disait, il était déjà mort une fois, alors ne nous réjouissons pas trop vite. Elle avait pas tort sa maman. Et des nouvelles de Joan ? Aucune. Et toi mon Zach ? Des nouvelles de Katie ? Aucune. Et la joie retombe brusquement. On aurait pu espérer… on aurait pu croire… qu’une fois mort ils reviendraient. Toutes ces personnes qui avaient disparues, qui étaient parties combattre, qui étaient juste parties… Qu’elles reviendraient. Il n’était peut-être pas vraiment mort. Sinon Katie serait là, en face de lui, non ? À quelques mois près… ils auraient pu apprendre ça tous les deux. Et alors ? Il se serait passé quoi ? Katie avait été complètement omnubilé par le Magister les derniers mois avant qu’elle ne parte et la laisse. Mais… elle aurait été heureuse tout de même. Elle aurait eu ce regard, avec ses grands yeux et… il aurait été tellement heureux lui… juste de la voir sourire. Mais elle n’était pas là, elle n’avait pas brusquement réapparu. Il était seul, et même sa sœur avait disparu. Il était seul. « Zacharias, mon poussin, qu’est ce qui ne va pas ? » Jacqueline se rapproche de lui alors qu’il avait raccroché le combiné, la main tremblante et les larmes aux yeux « Pas de mauvaises nouvelles j’espère, je t’ai entendu… quelqu’un est mort ? » Il essuie ses yeux du revers de sa main « Juste… un homme pas très… sympathique. » « Oh… » « Juste… je pensais que j’aurais des nouvelles de… vous la connaissez pas. » « La jeune fille qui venait chez toi il y a quelques temps ?... Katia ? » « Katie. » Il était assis sur le fauteuil et sans même s’en rendre compte, quelques minutes plus tard il avait une tasse de thé dans une mains et un cookie dans l’autre pour écouter les conseils de cœur de Dame Jacqueline. Elle était pas bête, elle était même très dégourdie de ce que Zach entendait. Mais lui n’arrivait pas à se concentrer. Il avait passé des mois entiers à chercher Katie. Des mois entiers. Il avait parlé à tout le monde au Ministère, il avait fouillé partout, dans tous les papiers, dans tous les endroits qu’il pouvait fouillé. Il avait cherché chez ses proches, les endroits qu’elle aimait particulièrement, partout. Partout. Sauf là où il ne voulait pas la voir. Il ne voulait pas l’imaginer sur le terrain, il ne voulait pas la penser en danger. Dis moi que tu ne m’as pas quitté pour aller mourir je t’en prie Katie. Jacqueline ne comprend pas pourquoi il pleure soudainement. « Mais mon petit Zach, si ça te met dans des états pareils, va la chercher, va la voir. Peu importe ce qu’elle te dit, va la voir. » Mais ce qu’elle ne comprenait pas, c’est qu’elle était peut-être MORTE ! Zacharias tuerait son père si ça pouvait lui assurer que Katie était encore en vie. Mais il ne vivrait pas mille ans sans savoir, et sa voisine avait raison. Si ça le mettait dans cet état… mieux valait qu’il aille voir par lui-même. Si elle était morte. Il la ferait revivre, putain il s’en moquait. Un connard comme le Magister avait bien ressuscité. Alors Katie… une fille comme Katie. Qui ne méritait pas de mourir. Il la ferait revivre, il s’en moquait. De la biologie, de la vie, de la mort et de Darwin, des religions et de l’éthique. Il s’en foutait. Il finit quand même son cookie avant de quitter l’appartement de sa voisine.
Il détestait Poudlard. La silhouette du château l’effrayait. Alors qu’il y avait pourtant tant de bons souvenirs mais c’était aussi là que le cauchemar avait vraiment commencé. Et c’était là, apparemment, qu’il prendrait fin également. Personne ne faisait attention à lui, parce que tout le monde avait autre chose à foutre. C’était le chaos. Et même s’il connaissait l’école, ses couloirs, ses escaliers, ses salles, il se perdait. Il n’avait pas à être là. Les gens ici… s’étaient battus. Et lui… n’avait rien fait. Pire que rien, il avait agi, et du mauvais coté. Certaines personnes ici étaient possiblement d’anciens rebuts, possiblement des gens qu’il avait cotoyé dans les camps. Il inspire, expire, tente de se repérer. Il est perdu. Il ne sait juste pas si c’est un effet de son esprit ou bien la réalité. C’était tellement mieux, avant. Avant le tournoi des trois sorciers, parce que c’est là que tout avait commencé à partir en sucette. Et encore avant, il y avait eu Black qui s’était évadé et des Détraqueurs tout autour de l’école. Et encore avant un monstre qui tentait de tuer les né-moldus. Et encore avant… ça avait été une année plutôt calme si on oublie le troll qui s’était introduit dans les cachots à Halloween. Sa première année avait été calme. Sa première année avait été calme. Il avait fait quoi pour mériter ça ? À part naître la même année qu’Harry Potter ? Il ne savait pas ce qu’il avait fait, mais ce qu’il savait c’est que ce n’était ni l’endroit ni le moment de se plaindre. Y en avait qui avait tout perdu ici, à part leur vie. Et vu l’état certaines personnes, elles n’avaient pas l’air loin de la perdre aussi, cette précieuse vie. Il scrutait les moindres recoins des couloirs qu’il traversait, s’attendant à croiser Katie, ou sa sœur, ou peut-être quelqu’un d’autre qu’il connaissait… Il chercher Bagshot du regard, alors qu’il sait très bien qu’il ne peut pas le trouver là, il était de l’autre coté Boris. On ne le trouvera pas là. Il continue d’avancer, de regarder. Y en a qui le dévisagent, qui doivent vaguement le reconnaitre. Il n’y fait pas attention, parce que s’il accroche leur regard, là il sera perdu.
Peut-être qu’il reconnait Johnson quand il la voit. Mais en réalité ce qu’il reconnait en premier c’est la voix de Katie. « … il en restait plus des masses, sinon plus du tout mais là il faut vraiment que... » Helga merci. Dieu merci. Quiconque gère toutes ces affaires de vie ou de mort là haut, merci. Si elle parlait, c’est qu’elle était en vie. Il aurait presque pu repartir, juste en détenant cette information — elle était vivante. mais en fait il reste planté là. Il la voit. Il la voit. Et il a l’impression que ça fait des années. Peut-être parce qu’il n’avait connu ces derniers temps qu’une pâle version de Katie, une Katie changée. Souriante mais changée. Moins contestatrice, moins Katie. Là elle avait dans ses yeux la vieille lueur, celle d’avant. Celle que Zacharias aimait, qui le faisait sourire, même quand elle le larguait au beau milieu d’un couloir après une semaine de relation. Il retrouvait la Katie de Poudlard, dans Poudlard. C’était aussi ça qui lui avait manqué en septième année. Pour ça qu’il détestait le château. L’école, maintenant, ne lui apparaissait plus si mal, puisque Katie était… Johnson, à coté, tire la tronche. Pour changer. Il n’avait jamais compris ce qu’il avait fait, du temps de l’école, pour mériter ses regards noirs du jours au lendemains, alors qu’il avait cru pourtant avoir noué avec elle un lien un tant soit peu affectif. Mais il avait du dire une connerie un jour sans s’en rendre compte, comme à son habitude, et depuis Johnson le détestait. Maintenant elle avait certainement des raisons de le haïr, après ce qui était arrivé à Spinnet. Tout le monde pouvait bien le haïr en fait, il s’en branlait. Merde Katie était vi- Il fait un pas en avant, vers elle. Il avait presque rêvé de ça ces derniers mois, alors qu’il la cherchait partout. Et elle recule. Aïe, à ce point là ? Oui sans doute, à ce point là… Et Johnson qui se rêvait certainement basilic et tentait de voir si elle ne pouvait pas le tuer d’un simple froncement de sourcil. À moins qu’elle ne soit juste pétrifiée ? Il n’arrivait pas à saisir, et surtout il regarde Katie. « Je sais pas ce que tu fous là, et je veux pas le savoir, mais m'est d'avis que tu ferais mieux de partir. Just sayin'. » Zacharias déglutit, c’était de bonne guerre. Et pendant un instant il se dit que ouais, clairement, il devrait partir. Lâche un jour, lâche toujours on ne se refaisait pas. Il n’avait pas envie d’énerver Katie, pas envie d’énerver Johnson, pas envie de rameuter tout le château, c’était clair qu’il n’était pas le bienvenue et il pouvait le comprendre. Il lève les mains à mi hauteur devant lui comme pour se rendre et fait un pas en arrière. À ce qui parait, dans les contes et les mythes, ce sont les dieux qui viennent mumurer des mots d’encouragement aux héros lorsqu’ils fléchissent. Pour Zacharias, pas de Jupiter, d’Athèna, de Thor ou autres bêtises. Lui c’était la voix de Jacqueline qui l’exhorta à rester. « Je voulais juste te retrouver. Voir si tu étais vivante. » il parle assez bas, lui aussi, mais on l’entend. « Je t’ai cherché partout, pendant des mois. Je… j’avais peur que… » que tu sois morte, mais t’es vivante, merlin merci. « J’avais peur que… » j’avais peur de tout. Mais c’était encore plus terrifiant quand ça te concernait. Je sais pas si tu comprends. « Je voulais juste savoir où tu étais… comment tu étais. » Il regarde Angelina un instant. Elle lui donne envie de reculer. Elle lui fait même carrément peur. Il n’avait pas peur d’elle avant. Même quand elle le snipait. Il trouvait ça amusant même parfois. Là, la Johnson, elle avait des airs de meurtrière. « Je suis content de voir que… t’es vivante. C’est tout. » C’est pas tout, je suis content de te revoir vraiment. De voir tes yeux et tes cheveux, d’entendre ta voix. Katie, tu m’as manqué. « J’aurais pas pu… » il ne termine pas, il ne sait pas quoi dire, n’ose pas le dire. Ce qui est rare chez Zacharias. Mais y a Johnson. Y a d’autres personnes. Il voudrait juste se rapprocher encore et prendre Katie dans ses bras. Finalement il fait deux pas en avant.
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| That look you give that guy I wanna see looking right at me. If I could be that guy, instead of me, I'd never let you down. I never thought that I could be so bold to even say these thoughts aloud. But it, let's say, it won't work out, you know where I can be found. That look you give that guy I wanna see looking right at me. If I could be that guy instead of meI'd give you all I got (eels - that look you give that guy) Avec la mort de Voldemort et leur victoire, Poudlard était devenu encore plus bordélique qu’avant. Si on demandait à Rocket pourquoi, c’était parce que des putains de civils continuaient à venir foutre le nez dans leur QG. Des gens venus de tous les coins de l’Angleterre, qui étaient soigneusement restés cachés durant toute la bataille, se pointaient soudainement pour venir en aide aux pauvres soldats. Hypocrites. Rocket était certes reconnaissante, au fond, parce qu’ils ramenaient des vivres, des denrées, qu’ils transféraient les blessés à Ste-Mangouste, bref, ils aidaient. Mais Merlin qu’ils étaient cons. Ce n’était pas leur faute, lui répétait Doxy, ils ne connaissaient pas les règles implicites qui s’étaient installées au fil des mois (voire des années pour certains) sur le front. Ils étaient frais et innocents, uniquement heurtés par le quotidien terrible de la dictature, sans avoir goûté aux horreurs du champ de bataille. Pourtant, ils lui sortaient par les yeux. Surtout quand ils se permettaient de lui adresser la parole. A la limite, qu’ils fassent chier les autres, ceux qui n’étaient pas occupés, comme Rocket, à battre la Forêt Interdite à longueur de journée à la recherche des derniers loup-garous égarés de la bataille qu’il fallait exterminer ; ou encore à tabasser les divers prisonniers avant qu’un gouvernement de tapettes ne les empêche de récupérer des informations par des moyens vraiment efficaces. Qu’ils restent loin, à s’occuper des blessés, de la bouffe, de la logistique, mais qu’ils ne viennent pas apprendre la vie à Rocket. « Hey c’est toi Rocket ? Angelina Johnson ? » Voilà, ça commençait. Un petit jeune qui faisait la faire chier alors qu’elle était là pour aider à transporter des cartons, pas parler torchons. Rocket jeta un regard au garçon (qui devait avoir trois ans de moins qu’elle, max) et hésita, un instant, avant de rétorquer : « Nope. » Elle continua son chemin après ça, avant de se faire rattraper par le même mec, de nouveau, lui arrachant un soupir. « Heu… désolé mais on m’a confirmé que c’était toi et, enfin, je te reconnais des affiches et- » Il s’arrêta net de parler, face au regard noir de la belliqueuse qui, franchement, avait autre chose à foutre. « Pourquoi tu poses la question alors ? Qu’est-ce que tu me veux ? » Au fond des yeux du pauvre petit nouveau, elle comprit qu’elle commençait vraiment à l’énerver et à l’effrayer en même temps. Parfait. Ils allaient plus vite dans ces cas-là. « Heu je viens des cachots en fait, et y a un prisonnier qui te demande, genre, vraiment beaucoup. Est-ce que tu pourrais pas... -Non. -Mais je t’ai pas dit qui… -Je sais qui c’est. Shin Moriyama. -Heu lui il m’a dit qu’il s’appelait Na- -Essaye seulement de prononcer ce nom devant moi et je te jure que ton papa et ta maman vont pas reconnaître ta face quand ils viendront te rendre visite à Ste-Mangouste. » Les yeux du pauvre citadin de merde s’agrandirent d’horreur face à la menace, brusque et gratuite, directement sortie des pires heures de la guerre. Il ouvrit un instant la bouche, cherchant sûrement quelque chose à répondre, mais soudain horrifié de découvrir que toutes les rumeurs sur la monstruosité d’Angelina Johnson étaient peut-être vraies. Rocket comprit cela comme une fin de discussion et se détourna de lui, fulminante, avant de se retrouver aussi sec face à Katie, qui lui attrapa le bras, ce qui lui coupa le souffle, pour la millième fois. « Hé, il faut que j'aille m'occuper de Willa en salle une, on se retrouve tout à l'heure ? » Rocket était une terroriste, disait-on, une barbare, une meurtrière, elle n’avait pas d’âme, pas de cœur, elle mangeait ses ennemis et dansait sur les cadavres. Beaucoup de ces rumeurs étaient basées sur la réalité. Pourtant, face à Katie, Rocket ressemblait de nouveau à Angelina, cette imbécile qui était folle amoureuse de sa meilleure amie depuis dix ans et qui était enfin avec elle. Son visage se détendait systématiquement, et elle devait presque retenir un sourire, elle qui avait depuis des mois un visage d’acier. Elle hocha donc la tête, bêtement, sentant déjà son ventre se serrer d’anticipation à l’idée de pouvoir être seule avec elle. « T’inquiètes, j’repars pas de suite. » Sans Katie, elle se serait sûrement enfuie directement, trop occupée pour s’arrêter. A cause d’elle, cependant, elle se forçait à ralentir. Elle lui avait promis. Alors Angelina ralentissait pour elle, passait des nuits en sa compagnie, des heures à lui parler, et lui souriait, et riait même avec elle. Des choses qui lui auraient parues absolument impossibles quelques mois auparavant. Avec Katie, la Johnson avait enfin l’impression qu’il pouvait il y avoir quelque chose après la guerre, et qu’elle n’irait pas juste s’oublier dans la chasse aux loup-garous et aux mangemorts avec Claws. Elles rentreraient à Londres, Katie reprendrait sa place dans une équipe, Angelina retournerait à Nimbus, et elles vivraient heureuses, toutes les deux, et ce ne serait pas simple, ce n’était jamais simple mais peut-être… Peut-être qu’un jour, Katie l’aimerait autant qu’elle était aimée.
Puis la femme qu’elle aimait repartait, motivée par quelque mission dont Angelina ignorait tout. Et le charme se brisait. Et Angelina redevenait Rocket, sourcils froncés, muscles tendus, à soudain se précipiter vers un groupe de putains de crétins de bouffons d’incapables de civils de merde qui étaient en train de taper dans la réserve d’ustensiles des belliqueux. Oui ils avaient un coffre différent, puisqu’ils étaient traités comme des parias, et si on leur retirait l’accès à certaines salles et certaines denrées, c’était pas pour qu’on vienne taper dans leur réserve personnelle ! Et Doxy qui n’était pas là. Où est-ce qu’il était ce bouffon ? C’était lui le diplomate du groupe, puisque Nazir… Puisque Nazir avait disparu. Rocket faisait tout pour ne pas y penser mais, ces derniers jours, tout ce qui l’habitait c’était l’inquiétude pour son ami d’enfance. Un mois maintenant, qu'ils savaient que le mec qui prétendait être Nazir était un imposteur. Cela voulait dire que le vrai Peterson était quelque part, sûrement emprisonné, potentiellement en fuite. (Rocket ne pouvait cependant pas se dire qu’il n’aurait pas retrouvé le chemin de la maison en trois jours, s’il avait vraiment été en fuite.) Ils ne savaient pas depuis quand l’imposteur était là. Ils ne savaient pas dans quel état était le véritable Nazir. Et ça bouffait Rocket. Ça la bouffait plus que toute autre chose, parce qu’à peine un mois sans lui et elle avait déjà l’impression d’être l’étroit dans sa tête, avec le besoin d’être à ses côtés et de partager avec lui tout ce qu’elle ressentait. Il était censé être là putain. Et si elle s’était écoutée, elle serait déjà en train de parcourir toute l’Angleterre à sa recherche. Mais Cormac lui avait dit d’attendre qu’on fouille les données du Ministère. Et Katie était là, et avait besoin d’elle. Où elle irait, comme ça, à l’aveugle, alors qu’on avait besoin d’elle ici ? Bref, Rocket, pour changer, était enragée, au quotidien, sans arriver à profiter de la victoire autrement qu’en compagnie de Katie, loin de tous les regards. Elle restait habitée de cette force de destruction et de vengeance qui continuait à rouler, librement, sans cible exacte, manquant chaque jour d’exploser. Tous ceux autour d’elle en payaient les frais, et principalement tous ceux qu’elle ne connaissait pas. Elle les insultait, les engueulait, les menaçait à longueur de journée, en espérant qu’au bout du compte ils allaient finir par comprendre qu’on ne venait pas la faire chier, et qu’il fallait faire gaffe où on mettait les mains devant elle. Par exemple, à ne pas les mettre dans la malle où résidait encore une partie des affaires de Nazir.
Rocket était fatiguée, absolument fatiguée d’être entourée de bouffons. Un putain de phoenix était venu lui reprocher d’avoir exécuté sans sommation un loup-garou la veille et d’avoir brisé le bras d’un prisonnier. Déjà qu’ils étaient tafioles avant, ils se transformaient en véritable bébé depuis qu’ils pensaient que la mort de Voldemort détruisait toute menace. Parcourant les couloirs de Poudlard à la recherche de quelqu'un sur qui passer son humeur, elle croisa Katie, Merlin soit loué : « T’as bientôt fini ? J’en peux plus de ces bouffons, ça te dirait pas de- - Tu sais s'il reste des potions antalgiques quelque part ? Dans mon souvenir, il en restait plus des masses, sinon plus du tout mais là il faut vraiment que.. » Heu des potions quoi ? Elle avait une gueule à savoir où se trouvaient les potions de soin ? Il fallait littéralement attacher la belliqueuse pour qu’elle accepte qu’on s’intéresse à ses blessures et elle brisait quotidiennement toutes ses promesses de prudence. Alors non, elle ne savait pas où se trouvaient ses putains de potions annalmiques et franchement, là, elle voulait juste être seule avec elle dans un des rares coins encore intimes de ce putain de château de merde et-
Qu’est-ce que Katie fixait comme ça ? D’abord, Rocket fut inquiète, parce qu’il y avait dans ses yeux un choc et une douleur qui lui fit redouter une menace imminente. Elle fit volte-face, s’apprêtant à affronter une nouvelle cargaison de victimes du front, ils en trouvaient toujours plus sous les décombres. Au début elle ne vit rien que le couloir, le monde habituel, l’air pressé des vainqueurs, avant de finalement voir qu’il y avait quelqu’un debout, là, qui les regardait et qui- Non. Ce n’était pas- Non. Il ne pouvait pas, ce n’était pas possible qu’il soit- Non. Pourquoi n’était-il pas mort ? Il aurait du mourir ! Pourquoi était-il là, pourquoi ? Non, non, non, non. Angelina Johnson et Katie Bell étaient en face de Zacharias Smith, et la belliqueuse aurait presque préféré que Voldemort soit revenu d’entre les morts plutôt que d’affronter la figure crainte et haïe de l’homme qu’avait aimé Katie, qu’aimait Katie.
Angelina resta là, immobile, les yeux ouverts et plein d’horreur, complètement tétanisée. Elle qui n’avait jamais tremblé sur le front, uniquement perturbée par la présence des Détraqueurs (qu’elle avait cependant toujours réussi à tenir éloigner grâce au souvenir du sourire de Katie), se retrouvait soudain comme une enfant face au monstre sous le lit. Il était là, sous ses yeux, la pire menace qu’elle puisse imaginer pour sa vie qui, déjà, ne tenait plus que part le mince fil des yeux bleus de son amante. Toutes ces dernières années, pour Angelina, avaient tourné autour de Katie et maintenant qu’elle l’avait enfin entre ses bras, elle savait qu’il lui serait impossible de la laisser lui échapper. Elle n’y survivrait pas. Alors toute menace, toute présence malveillante pour leur relation était comme un coup de cœur dans ses tripes, à chaque fois. Heureusement, Katie était là, et Katie ne semblait pas heureuse de le voir. Katie ne voulait pas le voir. Katie le haïssait, n’est-ce pas ? « Je sais pas ce que tu fous là, et je veux pas le savoir, mais m'est d'avis que tu ferais mieux de partir. Just sayin'. » Angelina se sentit un peu mieux respirer à ces mots, et son regard se durcit en fixant Zacharias qui, lui, ne savait plus où se mettre. Voilà. Elles allaient le virer, ensemble, et il allait repartir la queue entre les jambes, avant de finir en taule une fois qu’ils auraient pleinement repris le pouvoir. Un mec tel que Smith ne pouvait pas rester en liberté, aux yeux de la Johnson.
Smith recula, comme agressé, aidant Angelina à retrouver le contrôle de son cerveau anesthésié par le choc. « Je voulais juste te retrouver. Voir si tu étais vivante. » Oh Merlin, comment pouvait-il oser dire ça ? Angelina avait envie de l’encastrer dans le mur, juste pour ça. En fait, elle avait envie de le frapper juste de voir sa sale gueule de collabo de merde. « Je t’ai cherché partout, pendant des mois. Je… j’avais peur que... » Angelina avait envie de vomir devant tant de mièvrerie, et elle laissa échapper un ricanement mauvais. Elles ne devaient pas laisser Smith croire qu’il avait raison d’être là. Sa place n’était pas ici. Si on écoutait la belliqueuse, la seule place qu’il méritait, c’était au fond d’un cercueil. « J’avais peur que... » Elle leva les yeux au ciel, se demandant quand est-ce qu’il allait enfin se taire et se casser. Oui, c’est bon, elle est vivante, maintenant disparaît avant de finir à côté de Moriyama. « Je voulais juste savoir où tu étais… comment tu étais. » Angelina n’avait qu’une envie, en vérité : lui crier que Katie allait parfaitement bien, qu’elle était heureuse et surtout, surtout, elle avait envie de lui marteler dans sa petite tête de fouine qu’elle lui appartenait maintenant. Angelina avait pris sa place, et elle s’occupait bien mieux que lui de Katie. Elle offrait tout à Katie, tout ce qu’elle avait, et elle lui était plus dévouée qu’il ne le serait jamais. Elle l’aimait depuis plus longtemps. Plus fort. Plus entièrement. Il n’était qu’un pauvre et ridicule crush de Poudlard qui avait profité de la lobotomie de Katie pour arriver à ce qu’elle soit attirée par un cafard comme lui. Elle ne dit rien, cependant. Elle avait peur de déraper, et voulait voir Katie le rejeter, pleinement, complètement. « Je suis content de voir que… t’es vivante. C’est tout. » Angelina devait faire confiance à Katie, elle devait croire en elle et savoir qu’elle n’allait pas se laisser berner par le petit jeu de ce mec. Pour tout ce qu’elles en savaient, il était juste là pour avoir leur soutien afin de ne pas se faire exécuter le moment venu. « J’aurais pas pu... » Il fallait qu’elle reste calme. Ce n’était pas son combat. Elle avait juste à rester en arrière, regarder Katie lui briser le cœur, et qu’elles retournent à leur histoire qui continuait là où celle de Smith s’était arrêtée.
Il fit l’erreur de faire deux pas en avant. Deux pas de trop. Deux pas qu’elle allait lui faire regretter à coup de genou au fond de la gorge.
Il fit deux pas, et Angelina en fit quatre, se retrouvant soudain juste sous son nez, entre Katie et lui, vibrante de colère et de rage, la main droite posée sur sa baguette à la ceinture, la gauche déjà fébrile de faire goûter à la face de rat le goût du métal. « Tu te crois où là, Smith ? » lui cracha-t-elle brusquement à la figure, coupant court à toute tentative de discrétion, de diplomatie ou de sentimentalisme. « C’est bon, elle est en vie, elle se porte mieux sans toi, t’as eu ce que tu voulais. Tu peux te casser maintenant. » Elle aurait voulu sourire de façon hautaine, mauvaise, garder son calme et lui balancer son mépris à la gueule mais la terreur de voir Katie venir le protéger ne faisait qu’alimenter davantage sa diatribe. « Parce que je vais peut-être pas te buter devant Katie, mais j’en connais d’autres qui n’auront pas mes scrupules. On a plein d’anciens rebuts ici, tu te souviens des rebuts ? Tu te souviens d’Alicia, petit collabo de merde ? Moi à ta place je prendrais mes jambes à mon coup avant de devoir sortir les pieds devant ou de finir au fin fond d’un cachot. » Elle en avait marre, de tous ces gens qui sortaient de nulle part tout à coup, comme si la mort de Voldemort allait leur offrir la bonté de pardonner tous les enculés de la terre. Smith avait aidé le gouvernement, pendant des années, et il n’était pas le premier à se voir promettre mille tortures par Rocket. Par ailleurs, au son de savoir qui montait, le couloir avait déjà commencé à se vider, la curiosité vaincue par l’instinct de survie. « Alors casse-toi Smith, et cours vite, avant qu’on t’attrape et qu’on te mette face A TES PUTAINS D’ACTES. »
Angelina vibrait, comme elle vibrait toujours lorsqu’elle se battait. Elle se retenait, cependant, elle se retenait avec tout ce qu’elle avait pour ne pas lui sauter directement à la gorge. Elle priait, elle priait stupidement, que Katie le fasse à sa place. |
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| | | | | (ZAKAGE) face me If you think you can take another route out | |
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