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sujet; dean - how am I gonna get myself back home?

WANDLESS • wth is happening
Dean Thomas
Dean Thomas
‹ inscription : 11/03/2017
‹ messages : 219
‹ crédits : ultraviolences
‹ dialogues : goldenrod
dean - how am I gonna get myself back home? Mariah-carey-i-dont-know-her-jlo

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (22/02)
‹ occupation : serveur dans un café moldu près du Ministère de la Magie.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 et 1998
‹ gallions (ʛ) : 3084
‹ réputation : je suis mort.
‹ particularité : quasiment un moldu.
‹ faits : j'ai perdu toute ma mémoire du monde magique et je suis persuadé d'être un simple moldu appelé Johnny.
‹ résidence : dans le Londres moldu, vers Covent Garden. Avec mon boyfriend moldu Sam.
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Dean Johnny Thomasthe vision came and vanished but the longing to see does not fade
❝ We're running in circles again ❞personnage saga / moldu

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Jonathan Richard Taylor. C'est son nom. Il sait juste que c'est son nom. La plupart des gens l'appellent Johnny et c'est ainsi qu'il se présente.
Avant, il était Dean Thomas. Il a eu beaucoup, beaucoup de surnoms parmi les Insurgés, parce que lui et Seamus ne savaient jamais sur lesquels s'accorder. Tom et Jerry, Batman et Robin, Holmes et Watson, PB et Jelly, R2 et C3, Woody et Buzz, Drake et Josh, Chandler et Joey, Caramel et Chocolate... et au final, ils ont trouvé le duo d'Holster et Ransom. Sauf que Dean est mort quelques minutes après avoir trouvé, donc bon.

☇ naissance ; Johnny est né à Peckham, Londres, en 1980, le 22 février.
Dean est né à Peckham, Londres, en 1980, le 22 février.

☇ croyances ; il n'y a jamais eu de sorciers dans sa famille et il ne croit pas au surnaturel. Il en est fan, pourtant. Il a vu plein de films et il adore ça! La série de son enfance, c'est Doctor Who, c'est un grand fan d'Alien, du Seigneur des Anneaux et toutes ces séries iconiques. Johnny est un bon baptiste. Il ne croit pas en la magie.
Dean croit en la magie: il est sorcier! Sa mère était baptiste, mais il s'est un peu détourné de la religion en allant à Poudlard.

☇ métier ; Johnny travaille dans un café d'un quartier un peu désert de Londres, Westminster (vers Whitehall). Il y a plein de gens excentriques qui s'y rendent. Il aime bien son métier, c'est prise de tête et chiant, mais il se fait pas mal d'argent en travaillant à plein temps.
Dean est sans emploi, et officiellement mort.

☇ camp ; ça a été un choc d'apprendre que les sorciers existaient! Il se met de plus en plus à suspecter la moitié des clients du café d'être des sorciers, vus leurs airs de conspirateurs... Johnny est très curieux de cette culture qu'il ne comprend pas, et il a encore du mal à faire coïncider les deux mondes dans son esprit. Il garde ses distances, pourtant. À croire qu'il a peur. Pas peur de la magie; peur d'autre chose qu'il associe à la magie. Il pense que c'était mieux quand ils étaient séparés.
Dean est complètement pour la mixité des deux mondes.

☇ état civil ; Johnny est en couple avec un autre moldu, Sam. Un mec génial, cute et parfait et bref, Johnny l'aime beaucoup. Pas assez, mais beaucoup.
Dean est mort. Avant ça... il était célibataire même si... Enfin, c'était compliqué, quoi.

☇ rang social ; Johnny est un simple civil.
Dean aurait été un héros de la guerre après avoir été un fugitif pendant des années.

☇ phobie ; Johnny a une peur phobique du sang. Il ne supporte pas les blessures en tous genres. La seule chose qu'il peut supporter, c'est dans la série ER.
L'Épouvantard de Dean prenait la forme d'une main démembrée. Même si il supporte le sang (il a bien fallu), il déteste l'idée du démembrement et de l'amputation, et peut à peine regarder quelqu'un qui a subi ce sort. Ça le freak out complètement, et il ne le contrôle pas.

☇ plus grand désir ; rien. Johnny ne désire rien. Il prend la vie comme elle vient. C'est un peu une coquille vide, de toutes manières, et son esprit ne formule des solutions que quand il est confronté à un problème. On ne lui a encore jamais demandé quel était son projet de vie, ou son désir, donc il l'ignore pour l'instant.
Face au miroir du Risèd, Dean verrait Seamus. Juste Seamus.

☇ animaux ; aucun. Sam possède un chat qui le déteste qui s'appelle Henry.
Dean ne possédait pas d'animaux.

☇ objets connectés ; Johnny possède un téléphone portable, un Nokia dernier cri qu'il peut flipper! C'est vraiment la classe et tout le monde l'envie. Lui et Sam ont acheté une nouvelle télévision quand Johnny a emménagé chez lui, ils ont aussi une PlayStation 2 avec pas mal de jeux. Ils ont aussi un PC... qui fonctionne pas très bien, vu qu'ils téléchargent trop de films avec eMule, et Sam a téléchargé plein de toolbars inutiles et ça fait chier Johnny qui aime bien updater son MySpace (johnny_tayz) sans avoir à fermer trois mille pubs.
Dean est mort avant l'invention des POW.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Johnny n'avait aucune idée de l'existence des sorciers, il ne se doutait vraiment de rien donc ça a été un peu renversant de trouver que la réponse à tous ces évènements étranges est aussi simple que: la magie existe! Il avait lu quelques théories de conspiration sur Internet à propos du fait que c'était provoqué par les États-Unis et leurs expérimentations paranormales louches du l'autre côté de l'océan, la météo pas normale et les interférences radios et le reste... les meurtres, il mettait juste ça sur le compte d'une criminalité montant en flèche. Le reste? Il n'y voyait que du feu!
En revanche, l'excitation est retombée très vite pour Johnny, qui voue pour la magie un certain désintérêt, engendré par la rune qui empêche Dean, sa magie et ses souvenirs de sortir de son subconscient. C'est pour le protéger, après tout.

☇ Infos complémentaires ;Johnny il est beau. Vraiment beau. Le genre de beau qu'on remarque tout de suite. C'est sans doute à cause de son sourire, qu'il dégaine à toutes les sauces, avec un naturel troublant. Et son regard tout doux. Les filles, elles aiment bien Johnny. Johnny il aime pas trop les filles. Pas comme ça en tout cas. Il a un tatouage dans le dos, juste en dessous de la nuque. C'est un oeil fermé. La nuit quand Johnny dort, Sam pourrait jurer qu'il est ouvert et qu'il l'observe. Johnny n'explique jamais pourquoi il s'est fait ce tatouage; à la place, il éclate d'un long rire chaleureux qui fait oublier la question. Sam, c'est son copain du moment. Johnny est complètement dingue de lui. Enfin. Un peu. Enfin. Plus beaucoup. Sam est clairement plus amoureux que lui ne l'est. Mais il a besoin de Sam. Il a toujours eu besoin de Sam. Il a toujours quelque chose de gentil à dire, Johnny, ou une bonne histoire à raconter. C'est le genre de gars vers lequel tu vas quand t'as des soucis. Il travaille dans un café moldu dont la moitié de la clientèle est sorcière, vu qu'il est tout près du Ministère de la Magie. Même l'un des manager est sorcier, et s'assure qu'aucun serveur (ils sont tous moldus) ne se doutent de rien... même après la fin du Code du Secret, ils ont toujours rien capté! Il fait très bien sa liste de ses sept meilleurs amis sur MySpace tous les samedi. C'est un peu un rituel pour lui. Il ne dessine jamais Johnny. Jamais, il déteste. Il a passé des A Levels en Art, mais il a jamais montré à personne ses dessins. Ça l'angoisse, de dessiner. Avant, il aimait bien ça. Il est fier de venir du Nigeria. Il ne se rappelle pas de la dernière fois où il y est allé. Y est-il seulement arrivé? Il... parfois, même lui ne sait pas. Il a un truc pour l'accent irlandais dans la voix d'un homme. Un vrai truc. Muscle memory. Il a une marque sur la jambe. Le début d'un tatouage fait à la matin. Rans- Il ne sait pas ce que ça veut dire. Il télécharge beaucoup trop de films, et en mauvaise qualité avec ça. Et il joue beaucoup aux jeux vidéos. Sa franchise préférée? GTA.

Dean, il est mort. Officieusement, il est Johnny. Il a été sauvé par un Rafleur bien-pensant, sa magie bridée. Son subconscient remplit pour lui les vides de la vie de Johnny. Dean, il est mort. Mais il apparaît parfois chez Johnny. Subtilement. Quand il se trompe dans le nom des joueurs de soccer et hurle à l'attaquant de frapper dans le Souaffle. Quand il se met à dessiner fiévreusement sans s'arrêter. Quand il se trompe dans le prénom de Sam. Quand il a des migraines à scinder la tête et qu'il peut presque- peut presque- Il peut jamais. Il y a comme un truc qui lui échappe. Les runes et le sceau dans sa nuque sont trop forts. Dean n'est pas mort physiquement, mais il pourrait tout aussi bien l'être. Il est enfermé dans Johnny, et il ne peut même pas s'en sortir. Dean, il a rejoint la résistance dès qu'il a pu, les Insurgés. Il faisait partie des Audacieux. On l'a jamais vu autrement qu'à côté de Seamus. Ah. Seamus. Il pourrait en parler des heures, de Seamus. Il l'adore, c'est son meilleur ami et sans doute l'amour de sa vie. Il a toujours su que y'avait un truc entre eux. Ou en tout cas: un truc entre Dean et les mecs. Sortir avec Ginny lui a... ouvert les yeux, en quelques sortes. Ils savaient pas quel surnoms choisir et ils ont changé pendant des semaines, des mois, des années même, jusqu'à trouver les bons. Vite, faut qu'on le dise à Potter! Et boom. Les Rafleurs leur sont tombés dessus. Dean est mort. Enfin, officiellement.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi poupoune/lola. J'ai 19, je viens de france/écosse et j'ai connu le forum via mes 11 autres comptes? Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? c le dernier lol #punchline

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Dean Thomas le Mer 15 Mar 2017 - 0:38, édité 4 fois
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‹ âge : vingt-quatre (22/02)
‹ occupation : serveur dans un café moldu près du Ministère de la Magie.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 et 1998
‹ gallions (ʛ) : 3084
‹ réputation : je suis mort.
‹ particularité : quasiment un moldu.
‹ faits : j'ai perdu toute ma mémoire du monde magique et je suis persuadé d'être un simple moldu appelé Johnny.
‹ résidence : dans le Londres moldu, vers Covent Garden. Avec mon boyfriend moldu Sam.
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maybe i dreamt youHumans were so circular; they lived the same slow cycles of joy and misery over and over, never learning. Every lesson in the universe had to be taught billions of times, and it never stuck.

Maybe it was good that the world forgot every lesson, every good and bad memory, every triumph and failure, all of it dying with each generation. Perhaps this cultural amnesia spared them all. Perhaps if they remembered everything, hope would die instead.
Tu l'as vu venir de loin, l'orage.
Tout le monde disait qu'il allait y avoir de l'orage, aujourd'hui. Les giboulées de mars. Et puis, ça fait quelques temps que la météo est pas super, en Angleterre. Quelques années. C'est le réchauffement climatique, certains disent. Bah! En 2004, on s'en fout, du réchauffement climatique.
Tu savais que l'orage allait te tremper jusqu'aux os. Tu le sentais, dans la terre mouillée et l'air chargé d'ozone; tu le voyais, l'énorme nuage noir à un mile de là, les épaisses gouttes d'eau s'abattant sans pitié sur la campagne anglaise en dessous. T'avais encore largement le temps d'écraser ta cigarette et de rentrer, et comme ça au moins, t'éviterais de mettre plein d'eau sur la précieuse moquette de Timena. Tu savais pas trop si c'était tes jambes qui voulaient pas bouger ou bien ton cerveau qui refusait de leur dire de bouger. Ta cigarette pendue sur la lèvre inférieure, tu te contentais d'observer le nuage gris approcher, jusqu'à pouvoir entendre les gouttes d'eau battant le sol, jusqu'à sentir les premières gouttelettes, faiblardes et minuscules comparées à ce que t'allais te prendre dans la tronche.
Tu fermais les yeux, prêt à accueillir l'eau et l'orage.

Johnny? John, what the fuck, you're going to get drenched! ” La voix de Sam te tira de tes pensées, agitant tout ton corps d'un tremblement dramatique; on aurait dit que tu t'étais pris un coup d'éclair, plutôt qu'une averse. “ Get inside, you're going to be sick! Johnny! ” insista Sam et son prénom (c'était ton prénom, c'était ton prénom, c'était ton prénom, c'était ton prénom, te répétait inlassablement ton cerveau, pour te le rappeler, être sûr que t'allais pas dissocier) dans sa voix te tira de tes rêveries, remit en marche les rouages rouillés de ton corps. Tu laissas tomber la cigarette et l'écrasa d'un coup de talon dans l'herbe, la pollution ça existait pas non plus en 2004, et la pluie s'occuperait de l'éteindre. Tu rentrais à l'intérieur, le visage humide. Pas à cause de la pluie.
Sam était juste là, dans l'encadrement de la porte, t'observant d'un air complètement hagard, ne parvenant pas, pour une fois, à lire l'émotion écrite sur ton visage: le désespoir et l'incompréhension, deux choses que tu n'avais pas l'habitude de ressentir quand t'étais autour de lui. Sam, c'était une force étonnante et tranquille. Il te dépassait d'une tête et te rendait bien une dizaine de kilos de muscles, et tu savais que tu pouvais t'appuyer sur lui, compter sur lui.  Tu savais ça. Tu lui disais tout, à Sam, parce que tu l'aimais; mais là, y'avait rien à dire. Son regard fouillait désespérément ton visage, anxieux, mais t'avais rien à dire. Il manquait un truc à Sam pour que tu puisses lui dire. Une poignée d'autres lettres et une peau moins claire peut-être. Tu savais même pas ce que ça voulait dire: une poignée d'autres lettres et une peau moins claire. Tu savais juste que c'était vrai, et que ça faisait mal.
Presqu'aussitôt, ton cerveau se mit à faire des siennes, ta nuque à te brûler, là où se trouvait le tatouage. Tu l'ignorais, bien évidemment, mais les remparts runiques gravés à même ta peau t'empêchaient de te poser trop de questions comme ça, genre: pourquoi est-ce que Sam était jamais suffisant? Pourquoi je me souviens pas de mon enfance? Pourquoi j'ai pas de parents? Et dès que ton esprit (t'avais toujours eu un bel esprit, Dean, plein de compétition et de force) arrivait à se glisser sous les grilles, alors ça montait. Ça montait.
À peine étais-tu arrivé au niveau de Sam que tu te laissais tomber contre lui: “ I need-- ” Vous viviez ensemble depuis quelques mois maintenant, et il n'eut pas besoin d'autre indication pour poser sa main sur ton front, grimaçant en sentant la température qui ne faisait que monter. La migraine était pire, t'avais l'impression qu'on te scindait le crâne en deux, tout comme on t'avait scindé ta vie en deux.

Ignorant tes faibles protestations, il glissa son bras sous ton épaule et te souleva. Il était fort, Sam, peut-être pas fort au point de te porter comme ça jusqu'à l'étage; mais il le fit quand même. Il avait des forces insoupçonnées pour les gens qu'il aimait, et tu faisais partie de ces privilégiés. T'aurais dû te sentir reconnaissant, mais ça te rendait juste triste, parce que tu t'étais rendu compte, après presque un an de dating, que tu l'aimais pas comme ça. Tu l'aimais beaucoup, mais pas comme ça.
Put me down, I can walk, ” tu marmonnais contre son cou, tes bras passés autour de tes épaules. “ Come on, I love treating you like a princess. You're such a dickhead. ” Il retint un rire, tout concentré à la tâche de ne pas vous faire tomber dans les escaliers. T'entendis du bruit mais t'avais fermé les yeux, pas besoin d'aller trop loin pour deviner que c'était Timena qui vous observait de la porte de la cuisine, anxieuse. “ You alright, John? He's fine. He just needs to rest. It's fine, Mum. Alright, alright. I'll bring some tea up, okay? Th-thanks, Timena. ” La mère de Sam avait toujours été attentionnée et gentille. Un peu trop. Elle était juste contente que son fils ait trouvé un gars qui l'aime, l'aime vraiment. Tu savais pas trop comment lui dire que tu l'aimais, tu l'aimais vraiment, mais pas comme ça, pas assez, mais tu voulais pas non plus que Sam pense qu'il n'était pas assez. C'était pas ça. C'était plus comme si ton coeur était ailleurs. C'était stupide comme idée, parce que ton coeur était là, juste là, dans ta poitrine, collée à celle de Sam.
Mais quand même. Il appartenait à autre chose. Un autre temps.

À S-- “ Here, ask me if you need anything. I'll bring you the towel. You okay? Yeah... yeah, I'm fine. ” Il t'avait déposé sur le lit de la chambre que vous partagiez à l'étage de la maison familiale de sa famille, et était en train de fermer les stores pour ne laisser quasiment aucune lumière filtrer. Puis il t'amena une serviette humide, qu'il déposa sur tes yeux et ton front. Ça aidait les migraines et la fièvre, et ça te permettait de te focaliser sur autre chose que la douleur et le chaud.
Il était assis sur le bord du lit, te couvant certainement d'un regard inquiet, alors tu pris sa main pour le rassurer, pressant sa paume avec tes doigts. Tu pouvais presque sentir son regard un peu triste, son sourire maladroit. Il avait peur que ta tête te fasse des tours, que ton cerveau ait des problèmes et le cancer? On s'en fout, en 2004! Surtout que tu savais, intimement et sans comprendre, que ce n'était pas une maladie. Plutôt une situation aux aspects insolubles. “ I'm fine, man. I know... of course you're fine, Johnny. You're always fine. ” Il disait ça non sans sel. Il aimait pas ta manière de dire que t'allais toujours bien; en fait, il grognait à chaque fois que tu lui sortais du I'm fine.
Okay, I'm not bothering you, I'll go back downstairs. Call if you need anything, okay? Yes, okay, don't worry. I'm fine, Sam, I swear. It's just... Headaches, I know. ” Depuis la mi-février, elles se rapprochaient, rapprochaient, rapprochaient. C'était plus occasionnel; maintenant, c'était quasiment tous les deux jours, comme si elles se formaient à mesure que l'orage approchait. “ Hey, Sam. ” Tu le retiens quand il fait un mouvement pour partir, sa main resserrant sa prise sur la sienne. “ I love you, man. ” Tu l'entends sourire, et tu le sens sourire sur tes lèvres quand il les embrasse rapidement. “ I love you too, Johnny. Now get some rest.

La première fois que t'as vu Sam, y'avait plein de trucs que tu savais pas.

Y'a un truc duquel t'étais convaincu, pourtant: ce gars-là, t'allais l'aimer. Il était beau comme un tableau, foutu comme une sculpture en marbre, sincère comme un film, charmant comme une chanson. T'aurais pu donner ton âme pour un autre de ses sourires, franc et éclatante, qu'il t'avait servi quand tu lui avais donné son café; il s'était assis dans un coin du café dans lequel tu travaillais et il avait sorti un carnet, se mettant à écrire dessus à toute vitesse pendant des heures et des heures, son café refroidissant jusqu'à ce que tu viennes le voir pour lui dire que vous alliez bientôt fermer, désolés.
Il t'avait souri encore une fois et tu t'étais dit: fuck. Juste ça. Fuck. Il s'était excusé, était sorti, était parti; tu t'étais dit que t'allais jamais le revoir puis le lendemain, à la même heure, il s'était pointé, avec son café sans sucre et son carnet, et il s'était fait éjecter à la fermeture du café. Le jour d'après aussi; celui d'après aussi, jusqu'au jour où il t'avait attendu après ton service et où vous étiez allés boire un verre ailleurs. Il t'avait posé plein de questions. Il parlait beaucoup, trop; toi, t'étais plus du genre à faire comprendre tes pensées qu'à les formuler. Mais lui, c'était une pipelette. Ça te faisait rire et t'aimais bien l'écouter; il étudiait pas le théâtre pour rien. Samuelu, qu'il s'appelait, mais il préférait Sam. Il te parla de sa mère Temeni et de la maison à la campagne dans le village trop petit dans lequel il avait grandi; il te parla du théâtre qu'il aimait, celui qu'il détestait; il t'invita à voir trois pièces, te parla de cinq groupes internationaux dont t'ignorais tout; il te demanda ton opinion sur ceci ou cela et toi tu l'écoutais sans rien dire, répondant seulement quand il voulait que tu répondes, préférant l'observer, le décortiquer du regard, déjà t'imaginer le dessiner. Tu l'as embrassé au terme de ce premier rendez-vous et il a souri.
La première fois que t'as vu Sam, tu savais pas que t'allais tomber amoureux, vraiment tomber amoureux. Tu savais juste que t'allais l'aimer, parce qu'il était simple à aimer; t'ignorais qu'il allait être si important, que ses conversations interminables allaient être si distrayantes; t'ignorais qu'il allait combler un vide dont t'avais ignoré l'existence pendant des mois.

La première fois que t'as vu Sam, aussi, t'ignorais d'autres trucs qui n'avaient rien à voir avec lui. T'ignorais que t'étais un sorcier; t'ignorais que t'avais des amis précieux et incroyables, Harry et Ron et Ginny et Neville et Mylan; t'ignorais que t'étais tombé amoureux comme un dingue, après plusieurs années de questions et d'incompréhension, et que tu l'étais encore quelque part; t'ignorais que t'avais fui et couru pour ta vie; t'ignorais que t'avais souffert d'une douleur que t'aurais jamais pu imaginer; t'ignorais que t'avais été un rebelle pendant une Guerre. T'ignorais tout ça — comment aurais-tu pu savoir, après tout? Le tatouage honni dans ton dos faisait que tu te posais jamais de questions, que ton cerveau procurait des réponses pour les vides laissés dans ta mémoire tiraillée, formulant des solutions rapides à des questions simples, te disant que t'étais Johnny, juste Johnny, un mec parmi les autres, qui avait vécu dans un squat pendant un temps et qui voulait pas penser à son passé, Johnny, juste Johnny, qui s'était sorti de la gouttière et qui avait trouvé une petite chambre à louer, qui travaillait dans un café, fier de ses origines sans jamais y penser, fier de qui il était sans jamais l'être réellement.
La première fois que t'as vu Sam, tu t'es dit que t'allais l'aimer parce qu'il était normal, qu'il parlait beaucoup et qu'il avait un sourire brillant et puis son nom te faisait bizarre.
La première fois que Sam t'as vu, il s'est dit qu'il allait essayer de te faire l'aimer, parce que t'étais normal et charmant mais que y'avait un truc chez toi. Juste un truc.

La dernière fois que t'as vu Sam, c'était ce matin.
Tu t'es réveillé avant lui, comme presque tous les matins, à cause des rayons de soleil filtrant à travers les stores. Il dormait paisiblement, t'avais volé la couverture pendant la nuit, ses légers ronflements t'avaient bercé jusqu'au sommeil. Tu l'aurais bien embrassé mais tu voulais pas le réveiller, alors tu t'étais juste tiré du lit pour te préparer. Tu travaillais à plein temps au café, multipliant les horaires pour aider Sam à payer le loyer du petit appartement que vous louiez  à Londres. Vous aviez des problèmes simples et normaux: payer le loyer, bien s'entendre avec le propriétaire, ne pas oublier d'acheter du lait écrémé, aller au lavomatic avant que ça ferme, ne pas faire trop de bruit le soir parce que la vieille d'à côté semblait avoir une oreille ultrasonique dès que neuf heures sonnait. L'existence des sorciers révélée au grand jour ne vous avait pas laissé une impression impérissable: vous suiviez avidement les informations chaque soir, emmêlés sur le canapé, sans jamais vous poser de questions (à part la sempiternelle: “ ...you're not a wizard, aren't you? Of course not! ...are you?  Oh, Jesus. No. ”) particulières sur leur monde, qui semblait bien violent et dangereux, avec leurs dragons et leurs lutins. Sam pensait que l'ignorance aurait été préférable, vu que maintenant des capitalistes (qu'il disait toujours non sans une grimace) allaient vouloir instrumentaliser et armer la magie; toi, Johnny, Dean, toi, t'étais forcé à l'apathie par les runes sur ta nuque, alors même que ta magie explosait de joie à l'intérieur de toi parce que t'avais gagné une Guerre de laquelle tu ne te souvenais même plus.

Comment t'aurais pu savoir?
Le rafleur qui vous avait débusqué, Seamus et toi, avait fait de son mieux pour te protéger, t'éloigner de ce monde cruel dans lequel tu étais un ennemi à cause de tes origines et de ton sang. Tu saurais jamais pourquoi: il était mort, et sa magie avec lui. Tu pourrais sans doute jamais retrouver la tienne, ou tes souvenirs.
Comment t'aurais pu savoir?
T'étais juste Johnny, Johnny sans histoire, Johnny qui aimait Sam, Johnny qui jouait à la Playstation et refusait de dessiner et souriait quand quelque chose explosait et qui pouvait rester des heures sous la pluie sans rien dire.

La dernière fois que t'as vu Sam, il était encore en train de dormir; là, il est appuyé contre l'encadrement de la porte de la salle de bains, t'observant te brosser les dents. “ Stop looking at me like that. Like what? Like that. Stop. ” Et il sourit, Sam, s'approchant pour t'embrasser l'épaule, te faisant tourner pour t'embrasser sur les lèvres malgré le dentifrice. “ Make me.



Dernière édition par Dean Thomas le Mar 14 Mar 2017 - 21:22, édité 6 fois
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‹ scolarité : 1991 et 1998
‹ gallions (ʛ) : 3084
‹ réputation : je suis mort.
‹ particularité : quasiment un moldu.
‹ faits : j'ai perdu toute ma mémoire du monde magique et je suis persuadé d'être un simple moldu appelé Johnny.
‹ résidence : dans le Londres moldu, vers Covent Garden. Avec mon boyfriend moldu Sam.
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these were not forces to play withThe scent of the forest, all trees after rain, drifted past Dean, and he realized that while he'd been looking at Seamus, Seamus had been looking at him.
Tu l'as vu venir de loin, l'orage.
Tout le monde disait qu'il allait y avoir de l'orage, aujourd'hui. Vous vous êtes traînés un mauvais temps depuis septembre. Bad luck tu peux pas t'empêcher de penser, parce que tu détestes l'orage, ça t'angoisse un peu. Mais tu sais que ce soir, t'arriveras à dormir. Tu le sais.
Tu savais que l'orage allait te tremper jusqu'aux os. Tu le sentais, dans la terre mouillée et l'air chargé d'ozone; tu le voyais, l'énorme nuage noir à un mile de là, les épaisses gouttes d'eau s'abattant sans pitié sur la la forêt galloise en dessous. T'avais encore largement le temps d'écraser sa cigarette et de rentrer dans la tente, et comme ça au moins, t'éviterais de mettre plein d'eau sur vos sacs de couchage. Tu savais pas trop si c'était tes jambes qui voulaient pas bouger ou bien ton cerveau qui refusait de leur dire de bouger. Ta cigarette pendue sur la lèvre inférieure, tu te contentais d'observer le nuage gris approcher, jusqu'à pouvoir entendre les gouttes d'eau battant le sol, jusqu'à sentir les premières gouttelettes, faiblardes et minuscules comparées à ce que t'allais te prendre dans la tronche.
Tu fermais les yeux, prêt à accueillir l'eau et l'orage.

“ Dean? The fuck you're doing? ” Tu te retournes en entendant la voix de Seamus, qui sort à peine de la tente, l'air pas réveillé. Il est encore tôt et il fait encore nuit, t'es seulement éclairé à la lueur du bout de ta cigarette. La longue et forte silhouette de Seamus se découpe sur la toile de tente, éclairée de l'intérieur, et s'approche de toi; tu peux pas t'empêcher de sourire en le regardant, grognon et de mauvais poil, mais sortant tout de même pour voir ce que t'es en train de faire. Le soleil se lève à l'horizon et quand il est suffisamment proche, tu peux enfin voir ses traits: les yeux bruns, les tâches de rousseur en pléiade sur son nez et ses joues. T'écrases la cigarette sous ton talon, il aime pas quand tu fumes et ça le saoule, quand tu sors tous les matins t'en fumer une. “ We're going to get soaked. ” Tu lèves la main et lisse un de ses sourcils du doigt. “ You look raggedy, ” tu lances en retour. La pluie commence déjà à vous entourer, lente et suintante, s'infiltrant sous vos pyjamas improvisés, les t-shirts et sous-vêtements. “ Why are you up so early? — I don't know. I just had a feeling. ” Ta main n'est pas retombée et à la place, se pose sur sa nuque pour l'attirer vers toi, ta bouche trouvant la sienne sans mal.
La pluie se met à battre tellement fort. Toi et Seamus, c'est un peu comme cet orage. Ça a mis du temps à venir, mais tu l'as vu de loin; trop tard pour l'esquiver mais trop tôt pour ne pas vouloir l'esquiver. Ce baiser était le résultat de cet orage qui avait mis des années à se former, à Poudlard et à Londres et à Dublin et à Abuja. Ce baiser n'était pas tendre et hésitant comme le premier, ou violent et irrépressible comme le dernier; il était juste sûr, entièrement et complètement sûr, solide et familier, comme l'était Seamus.
Tu le lâches seulement et recule quand vous êtes trempés jusqu'à la moelle, le nuage dans le ciel vous observant d'un oeil sombre; mais t'importent peu l'environnement autour de vous, la forêt et les arbres et la guerre: n'importent que les yeux de Seamus vissés sur toi, la pupille dilatée au milieu du marron. “ Stop looking at me like that. ” Il a la voix rauque et tu sens dans tes veines un lent et destructeur feu s'allumer, remonter le long de tes bras et se loger dans ton ventre. “ Like what? — Like that. Stop. ” Il s'approche d'un pas, tu recules de deux.
Make me, ” tu tentes, avant de t'échapper quand il fait un autre mouvement vers toi; l'instant suivant, vous êtes en train de courir sous la pluie, en riant.

Il est devenu si grand, Seamus. Maintenant, il te dépasse de deux bonnes têtes, et toi t'es tout trapu, tout en muscles et lui tout plein de nerfs, et c'est drôle, parce que c'était vraiment le contraire au début de Poudlard.
Il te rattrape pas, pourtant. Tu sais pas si il fait exprès ou si il ne parvient véritablement pas à t'attraper; tu t'échappes toujours au dernier moment et il grogne, et tu ris, et il rit, et tu ris encore plus fort. Le temps que l'orage passe, vous êtes tremblants de froid et agités de rires incontrôlables, il t'a violemment plaqué au sol, les épines de pin t'entrant dans les côtes et le dos mais tu t'en fous. La pluie s'est calmée et le soleil s'est levé: un nouveau jour sous le soleil, auprès de Seamus. Il s'est allongé à côté de toi, à bout de souffle, et observe la cime des arbres avec toi, le ciel et les nuages gris, débarrassés de leur pluie. “ If I get sick, it'll be your fault. — Alright. — You'll take care of me. — Of course. I'll take real good care of you. — Good. ” Tu fermes les yeux. La luminosité aveuglante britannique est familière, tu la sens à travers tes paupières, tout comme tu sens le regard de Seamus posé sur toi. Quand tu rouvres les yeux, il est là, juste là, si proche, appuyé sur son coude pour te regarder.

T'as envie de lui dire un truc. C'est là, juste là: sur le bout de ta langue, prêt à sortir. Tu sais que c'est un truc sérieux, qu'il faut partager avec parcimonie, et jamais sans hâte. Vous avez tout le temps du monde. Vous allez gagner cette Guerre. C'est encore le début, mind you, on est en 2000, tout semble possible en 2000, c'est le nouveau millénaire.
T'as envie de lui dire un truc mais les mots ne sortent pas de ta bouche. Tes yeux parlent pour toi, et ceux de Seamus posés sur toi parlent pour lui. Tu l'attires à toi pour un autre baiser.

La première fois que t'as vu Lila, y'avait plein de trucs que tu savais pas.

Y'a un truc duquel t'étais convaincu pourtant: t'allais pas l'aimer. Jamais. C'était la fille aînée du nouveau copain de ta mère et jusque là, ça avait toujours été ta mère et toi, depuis que ton père s'était fait la malle. T'avais cinq ans et t'aimais pas l'idée qu'un homme et ses trois filles arrivent dans ta vie, surtout Lila, qui avait déjà neuf ans à l'époque et qu'était complètement insupportable. Elle voulait pas que tu joues avec elle et ses deux soeurs, t'étais trop petit. Tu l'aimais pas non plus, tout comme t'aimais pas la maison dans laquelle ta mère et toi aviez emménagé quand t'as eu sept ans et qu'elle s'est fiancée à son copain, ou les couleurs du mariage que Lila a eu le droit de choisir et pas toi quand t'as eu huit ans. Tu l'aimais pas par principe, jusqu'au jour où la lettre est arrivée, portée par un hibou, déposée devant toi alors que t'étais en train de jouer dans le jardin de derrière de la maison. Ça te faisait du bien, de sortir du social housing après cinq ans passés dans un confort tout relatif, dans un appartement trop grand pour deux et trop petit pour vos rêves communs, à ta mère et toi. T'aimais bien passer du temps dans le jardin, à dessiner. Ça faisait quatre ans que tu vivais là et pourtant, tu t'étais jamais senti chez toi.
L'enveloppe avait été déposée devant toi. Tout le monde était dehors, essayant de profiter des rares rayons de soleil britanniques, étalés sur l'herbe, ta mère et son ventre arrondi gardant un oeil sévère sur toi et tes demi-soeurs depuis son transat.
La première fois que t'as vu Lila, tu savais pas qu'elle allait devenir ta soeur aînée et chérie, ta meilleure amie, ton seul rempart. Que c'était elle qui allait te redonner ta lettre après que Rosa sa soeur te l'ait piquée, que c'était elle qui allait te défendre face aux diatribes assassines et religieuses et aveugles de Vera sa soeur, que c'était elle qui allait te supporter, du début jusqu'à la fin, trop fière d'avoir un sorcier comme demi-frère, comme frère.

La première fois que t'as vu Lila, aussi, t'ignorais d'autres trucs qui n'avaient rien à voir avec elle. T'ignorais que tu allais être embarqué dans un monde aveuglant, assourdissant, défiant; t'ignorais que t'allais te faire des amis précieux et incroyables, Harry et Ron et Ginny et Neville et Mylan; t'ignorais que t'allais tomber amoureux comme un dingue, après plusieurs d'années de questions et d'incompréhension; t'ignorais que t'allais fuir et courir pour ta vie; t'ignorais que t'allais souffrir d'une douleur que t'aurais jamais pu imaginer; t'ignorais que t'allais rejoindre un camp de rebelles lors d'une Guerre. T'ignorais tout ça — comment aurais-tu pu savoir, après tout? La magie, c'était les dragons et les lutins, les mythes et les histoires; c'était pas la mort et la violence, la peur nouée dans ton estomac à chaque fois que tu partais en mission, les tremblements de ta baguette pointée sur la poitrine d'un ennemi, alors que t'étais incapable de lui faire du mal parce que quand est-ce que t'étais devenu un soldat, un tueur?
La première fois que t'as vu Lila, t'avais cinq ans. T'avais cinq ans et t'avais aucune idée de ce qu'allait être ta vie: tu savais juste que t'aimais dessiner et jouer au foot et que tu voulais pas que maman et le papa de Lila se rapprochent trop non plus.
La première fois que t'as vu Lila, elle t'aimait pas non plus. Elle avait neuf ans et elle voulait pas que papa et ta maman se rapprochent trop non plus.

La dernière fois que t'as vu Lila, c'était il y a trois ans. Un peu avant que tu meurs.
La dernière fois que t'as vu Lila, elle était toute frêle et toute grande. C'était dans un petit café moldu, celui du coin de la rue dans laquelle vous aviez habité pendant des années. T'étais nerveux et apeuré, Seamus t'attendait à proximité parce que tu voulais la voir seul. C'était une entorse aux règles: t'étais trop proche de Londres, du Ministère, du Magister, des Mangemorts auraient pu vous tomber dessus. Mais tu devais la voir.
Avant de partir en Guerre, avec l'accord de Lila, t'avais tout fait oublier à ta mère, à ton beau-père, à tes demi-soeurs. Tout fait oublier, pour pas qu'ils soient interrogés ou heurtés par ta disparition, pour pas avoir à leur expliquer que t'étais prêt à te sacrifier pour un monde qui n'était pas le leur.
Lisa avait compris, comme toujours. Elle avait compris et s'était faite Gardienne du Secret de votre maison; gardienne de la mémoire de votre famille aussi. “ If I die, you will know, tu lui avais dit, pour lui expliquer. The spells might weaken, they might start remembering stuff... you'll have to convince them it's nothing, okay? That Dean's no one.
Elle avait beaucoup pleuré et toi aussi. Elle comprenait pas pourquoi tu partais en Guerre, et tu savais pas trop non plus. Tu savais juste que t'allais pas quitter Seamus comme ça.

Ça, c'était il y a six ans.
Là, il y a trois ans, tu la retrouves dans un café et c'est la dernière fois que tu la vois. Elle te serre dans tes bras et elle étouffe ses sanglots contre son épaule.
Rien de profondément marquant arrive. Tu voulais juste t'assurer qu'elle va bien, elle voulait juste savoir si t'étais en vie. Tu lui racontes que la Guerre continue, tu lui parles des Rebuts. Tu as bon espoir. Nous sommes en 2001: nous allons gagner! T'en fais pas Lila. Je reviendrai bientôt à la maison et je lèverai les sortilèges. T'en fais pas. T'en fais pas.

C'est la dernière fois que tu la vois. Comme toute les dernières fois, bien évidemment, tu ignores que c'est la dernière, alors tu ne l'embrasses pas en partant précipitamment quand la pièce à l'intérieur de ta poche se met à brûler, signal de Seamus pour t'avertir de bouger. Tu lui embrasses le dos de la main, à ta soeur, et tu lui souris.
Y'a juste un truc que tu sais pas, Dean, cette fois, ce moment précis où tu sors précipitamment du café et qu'elle te suit des yeux avec une mélancolie presque devine.
Juste un truc.

Tu sais pas que tu vas mourir.
Et de ça, on revient jamais complètement.



Dernière édition par Dean Thomas le Mar 14 Mar 2017 - 21:28, édité 9 fois
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Seamus Finnigan
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Cormac McLaggen
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‹ âge : vingt-cinq
‹ occupation : un héros de guerre, animé par la flamme politique: je suis actuellement directeur de la brigade de réparation des accidents magiques.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1990 et juin 1998.
‹ baguette : a été taillée dans du bois de sapin et mesure trente-quatre centimètres et demi (34,5). Rigide, elle puise sa force du ventricule de dragon qu'elle recèle en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 2858
‹ réputation : je ne connais aucune limite.
‹ particularité : le descendant direct de Richard II, feu roi des Angles, de Galles et seigneur d'Irlande.
‹ faits : je suis le asshole in charge, l'ego surdimensionné que l'on me prêtait autrefois me précède encore au jour d'aujourd'hui; je suis le dernier héritier de la branche principale des McLaggen; mon ambition n'est désormais plus alimentée que par ma soif de justice et de vengeance; je suis le garde-fou de mes plus proches amis; Alicia, Angelina et Shin sont les seules personnes dont j'accepte et considère sincèrement l'avis: après tout, ce sont les seuls à me connaître réellement, les seuls à avoir combattus à mes côtés.
‹ résidence : dans un entrepôt désaffecté du Londres moldu, réhabilité en loft lumineux au design épuré (donc, manquant cruellement d'humanité).
‹ patronus : un coq
‹ épouvantard : une répétition morbide du passé: la perte totale de ma famille. Sauf qu'aux regards vides des McLaggen se sont substitués ceux d'Alicia, d'Angelina et de Shin, sans vie.
‹ risèd : mon propre portrait, vieilli et imposant, accroché près de ceux des précédents ministres de la magie (et s'il semble refléter ma réussite professionnelle, il représente avant tout la réussite d'un but bien plus intime: la vengeance de ma famille).
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pfffffff
mg mg mg mg mg
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Emily Callaghan
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‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4327
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
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je pourrais te shamer, mais au lieu de ça j'vais marmonner dans mon coin comment elle fait ? combien y'a de gens dans sa tête ? comment c'est possible facepalm Arrow
et sinon kr kr kr kr kr (j'ai sorti exprès emily pour toi cache parce qu'il nous faudra un lien, même juste un truc qui implique un seul regard dans la rue Arrow )
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DEAMUS. DEAMUS IS REAL.

iiih t'es une guedin, luv dans tes poches kr
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Kenna Fitzgibbons
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‹ âge : 26 ANS
‹ occupation : ACTRICE, LANCELOT CENTRAL (intern lysa montez)
‹ maison : POUFSOUFFLE
‹ scolarité : 1988 - 1995.
‹ baguette : VINGT-SIX CENTIMETRES, BOIS DE POIRIER, PLUME D'OISEAU-TONNERRE.
‹ gallions (ʛ) : 3553
‹ réputation : elle apparaîtra dans la prochaine saisons de lancelot central + elle a été l'une des victimes des brainwash pendant la guerre + elle est proche des scamander + elle assume tout, n'a peur de rien + elle est très affectueuse, pleine d'amour et de bonne humeur + elle adore faire des pranks.
‹ faits : elle a grandi dans une famille stable et aimante + était une vraie party girl quand elle était à poudlard, elle en a organisé plus d'une, d'ailleurs + à la sortie de poudlard, elle est devenue assistante puis gouvernante dans un hôtel sorcier + elle a ensuite été employée par newt et tina scamander pendant plusieurs années + pendant la guerre, la plupart de ses proches sont devenus des insurgés, elle a choisi de conserver sa place dans la société pour faire passer des informations et aider à des sabotages, faisant le lien entre la rébellion et la société civile + elle a été capturée par le gouvernement lors d'une mission, et afin de la sauver des sanctions réservées aux insurgés, les scamander ont accepté à contre-coeur le brainwash pour elle, en pensant que c'était le seul moyen de la sauver + elle a vécu un an persuadée que le lord avait la solution à leurs problèmes, et qu'il fallait se débarrasser des insurgés + après la guerre, elle a suivi le programme réservé aux victimes + elle a encore parfois du mal à démêler le vrai du faux, ses faux souvenirs des vrais, et elle commence tout juste à renouer avec ses anciens amis + elle fait encore de violents cauchemars et peut se réveiller complètement désorientée, elle en veut encore aux scamander + kenna a enchaîné les petits jobs, mais vient d'être castée pour la nouvelle saison de lancelot central.
++ kenna a toujours eu un problème d'alcool, plus ou moins violent selon les périodes, mais n'a jamais voulu l'assumer + elle recherche très, très souvent l'affection, et elle a un tableau de chasse à faire pâlir le plus fier des playboys. il n'est pas rare qu'elle ramène quelqu'un chez elle, même si ça s'est calmé ces derniers temps.
‹ résidence : DANS UN APPARTEMENT DU LONDRES SORCIER. ELLE VIT SEULE.
‹ patronus : un chimpanzé.
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‹ risèd : avoir quelqu'un qui l'aime vraiment. vraiment, vraiment.
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