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sujet; The payback [D-E]
MessageSujet: The payback [D-E]   The payback [D-E] EmptyDim 12 Mar 2017 - 16:02

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Death-Eater's picnicGet ready that's a fact, Get ready you Mother for the big payback Hey! I'm a man! I'm a man! I'm a son of a man, but don't they tell ya then Pappa can
jeudi 11 mars 2004 ; Birmingham — 22h Il faisait nuit depuis déjà trois bonnes heures, mais Rabastan n’avait pas voulu sortir plus tôt — Hell serait bien partie dès midi mais commettre un meurtre de masse en plein jour dans un quartier résidentiel d’une grande ville anglaise n’était pas un bon plan. Il fallait attendre de un : une heure où on pouvait être à peu près certain que la majorité des personnes étaient dans leur foyer, vautrées dans leur canapé ; de deux : une heure assez avancée dans la soirée où on ne risquait pas de voir des voisins débarquer les uns chez les autres pour on ne sait quelle raison vaseuse. Donc assez tard dans la soirée. Mais pas trop non plus, réclamait Hell, parce que tuer des gens qui dormaient déjà c’était franchement pas marrant. Rabastan avait acquiescé et s’était décidé pour 22 heures.
Et quand Rabastan décidait d’une heure, il était précis. Surtout pour ce genre de plan. Avant de quitter l’appartement de Manchester, il tend à Hell une nouvelle baguette : « Laisse celle de Kenny ici. » Il l’appelait celle de Kenny, comme si elle avait vraiment appartenu à cet homme, par habitude. Il faisait pareille avec la baguette de Josiah. « Mieux vaut pas mélanger nos baguettes de couverture avec nos baguettes pour les tueries. » Ça n’avait pas été très compliqué de choper deux baguettes, les gens oubliaient rapidement les réflexes de guerre et dans les rues sorcières Rabastan les voyait beaucoup moins agrippés à leurs armes qu’auparavant. Et avec sa nouvelle identité, personne ne se préoccupait de lui. Il n’avait pas besoin d’avoir un ASPIC dans l’art du vol pour obtenir à la fin de la matinée ce qu’il cherchait. « Tu t’échaufferas avec sur la première baraque, ok. De toute manière face à des moldus, ils vont pas pouvoir faire grand-chose pour répliquer. »

Il tend à Josiah le verre qui contenait les deux comprimés : « Prends les maintenant, le temps que ça fasse effet. » Il tend sa main, ses yeux restaient fixés sur la baguette que Rabastan pointait sur sa poitrine. « Vous êtes pas obligé de me donner ça. Je ne quitterai pas le bureau, je promets. » Il voit que le Mangemort a envie de soupirer, mais qu’il se retient. Il se penche vers lui et Josiah a un mouvement de recul. Encore une fois Lestrange lui tend le verre : « Prend les. Murdock ne voudra pas te laisser conscient pendant que nous sommes absent tous les deux. » Les premières semaines, Rabastan ne se départissait pas comme ça de l’avis de l’autre tueuse, mais depuis quelque temps il s’en détachait davantage. Il était moins brusque aussi. Et il les avait déjà entendu argumenter à son sujet. « C’est pas bon de prendre autant de médicaments pour dormir… » Mais si Rabastan s’adoucissait, il n’en restait pas moins égal à lui-même « Prends les et m’oblige pas à te stupéfixier pour régler le problème. » Il délgutit et tend la main pour prendre le verre, il avale les deux comprimés, la gorge sèche. Rabastan a un rictus, Josiah avait fini par comprendre que ce qu’il pouvait produire le proche d’un sourire. « Voilà, continue sur cette voie là, tu voudrais pas que je laisse Hell s’occuper de ça. » En effet il ne voulait pas. Il se repositionne dans le canapé du bureau, sur lequel il vivait ces derniers mois, et lorsque le Mangemort agite sa baguette il sent une pression froide autour de son poignet droit, quelques instants plus tard il se retrouvait de nouveau enchaîné à son propre canapé. « On revient dans la nuit. » qu’il fait, comme un père qui borderait son gamin. Josiah savait ce qu’ils allaient faire, il clignait des yeux de plus en plus lentement, alors qu’il sentait ses muscles se détendre : « Z’êtes pas obligé de faire ça… » il murmure encore une fois, Rabastan hausse les épaules « Si Hell ne tue personne, c’est sur toi que ça tombera, alors ne te plains pas trop. » Puis il ressort en fermant doucement la porte. Il l’entend parler à Hell, de baguette et autres choses. Il avait remarqué que Lestrange avait une certaine manie de rejeter mécaniquement la faute sur les autres. Il ne devait même pas s’en rendre compte. Il ferme les yeux, et se sent très rapidement partir alors que la porte de l’appartement se referme dans un claquement sec.

Il connaissait cette rue, parce qu’il avait grandi dedans. Au numéro 22, Melville Road. Une grosse baraque en brique rouge qui avait longtemps échappé à l’attention des moldus, à demi dissimulée par un entrelacs de sortilèges de protection maintenus d’abord par son père, puis à la mort de ce dernier par lui-même. La magie avait finalement disparu lors de son séjour en prison, et les habitants de la rue avaient soudainement pris conscience, en se réveillant un beau matin, qu’une grosse maison se tenait dans un coin de la rue et que, étrangement, elle avait toujours été là. On en parlait parfois, de la Dame du 22 Melville Road — pas si vieille, on n’arrivait pas à définir son âge, très discrète aussi ; elle ne sortait que très rarement de sa maison, et jamais elle ne passait les limites de son jardin. Les voisins les plus proches lui avaient un peu parlé, ils avaient saisi son prénom, son nom, qu’elle était veuve et qu’elle avait deux enfants qui étaient partis loin (personne ne comprenait vraiment où ils étaient, lorsqu’elle venait à en parler). Rarement plus. Les gamins étaient toujours polis avec elle, comme s’ils sentaient qu’il ne valait mieux pas l’énerver. Les adultes lui souriaient et lui proposaient leur aide, qu’elle refusait toujours, les yeux dans le vide et son expression toujours triste. On disait que c’était sans doute parce qu’elle avait perdu son mari, certaines personnes ne s’en remettaient jamais complètement.
Un matin, le 23 février, John Rickman, qui logeait au 23 Melville Road et se réveillait toujours très tôt pour aller au bureau ouvrit ses volets qui donnait sur la rue. Il mit du temps avant de comprendre ce qui s’était passé : « Chérie, appelle les pompiers ! » Linda, sa femme, encore dans le lit se redresse lentement « De quoi ? Il se passe quoi ? » « La maison d’en face… elle… elle a brûlé. » En une seule nuit, une grosse majorité de la maison était partie en fumée. Il restait les briques noircies. Les fondations craquelées, les pièces sinistrées. Personne ne comprenait pourquoi personne dans le voisinage n’avait vu quelque chose, ou entendu. Personne ne comprenait comment l’incendie avait pu commencer. Et les policiers, une fois sur place, ne comprenaient pas ce qu’il avait pu advenir de l’unique habitante de la maison et pourquoi le seul corps retrouvé était difforme, extrêmement petit et ne semblait pas correspondre à un squelette humain.
Le 26 février, Rabastan était rentré à l’appartement, s’était posé dans un des fauteuils et était longtemps resté droit, les yeux dans le vide, avant de finalement se tourner vers Hell : « Tu voulais buter des moldus ? J’vais t’en donner l’occasion. » Il savait bien que ce n’était pas les moldus de la rue qui avait fait brûler sa maison, tuer son elfe et fait disparaitre sa mère — c’étaient des sorciers. Mais des sorciers anonymes qu’il ne pouvait pas atteindre pour le moment, alors il allait se contenter de ce qu’il avait à portée de main.
Hell n’attendait que ça. Il fallait juste bien orchestré le plan. Et ça leur apprendrait.

Il faisait nuit, depuis déjà trois bonnes heures, mais les lampadaires de la rue éclairaient le macadam qui s’étendaient sous leurs yeux. Pas de polynectar pour lui, il avait directement transplané, avec Hell, depuis Manchester pour atterir juste ici. Une nouvelle baguette entre les mains, il regarde sa partenaire un instant avant de lui désigner la première maison : brique rouge, sur un étage, trois fenêtres de front et même pas un portail pour fermer le jardin. On voyait de la lumière, depuis leur fenêtre et les éclats colorés d’une télévision allumée. « Owen nous rattrapera. » il lâche en regardant sa montre — enfin celle de Josiah. « Il a l’habitude de ne pas être à l’heure. Prête Hell ? » Il fait tourner sa baguette dans sa main, et ça fait si longtemps qu’il n’a pas fait puisqu’il prenait soin lorsqu’il avait l’apparence de Josiah de ne pas laisser paraître un quelconque tic qui pourrait le trahir.
Ils s’avancent tous les deux dans le jardin et Rabastan pose sa main sur la poignée de la porte, il n’a même pas besoin de lancer de sort — c’était ouvert. Les gens du quartier n’étaient pas habitués aux cambriolages, c’en était presque touchant. Il ouvre la porte, la referme derrière Hell et fait quelques pas jusqu’au salon : « Hey ! Qui êtes vous ! Qu’est ce que vous faites dans ma… » Un murmure et un éclair vert plus tard le père de famille gisait, foudroyé, sur le parquet parfaitement ciré de sa maison tandis que sa femme serrait ses deux filles adolescentes contre elle. Un sort plus tard, la maison était insonorisée. « Tu voulais tester ta baguette Hell ? » fait-il, posément, en s’installant dans le canapé, zieutant la TV du coin de l’œil « Je te laisse ces trois là si tu veux. » Les deux filles étaient pétrifiées, ne comprenaient pas comment leur père s’était retrouvé foudroyé, la magie n’étant pas une option envisageable. La mère, quant à elle, commençait à dire des choses sans queue ni tête, ou bien c’était simplement parce que Rabastan n’avait pas envie d’essayer de comprendre, sûrement pour essayer de sauver sa vie et celle de ses gamines.
Elle n’était pas au courant, la pauvre dame, que le maître mot de cette sortie était : pas de survivant.
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MessageSujet: Re: The payback [D-E]   The payback [D-E] EmptyDim 19 Mar 2017 - 14:55

HUNTED • running man
Hell H. Murdock
Hell H. Murdock
‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
The payback [D-E] Giphy

‹ liens utiles :
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 2867
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
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Death-Eater's picnicThe brother, get ready ! Thats a fact ! Get ready you Mother, for the big payback ! Let me hit 'em, hit 'em ! Hey hey !



jeudi 11 mars 2004 ; Birmingham — 22hSi tu avais été à la tête de l’opération, tu aurais exécuté le plan dès le 26 février. Pour des raisons qui te dépassent – ou que tu n’as simplement pas pris la peine d’écouter –, il vous a fallu attendre deux longues semaines. Deux si longues semaines, passées avec un sourire benêt accroché aux lèvres, à survivre à la terrible impatience te matraquant l’esprit. Tu n’es pas particulièrement bien constituée pour supporter l’impatience. Ainsi Rabastan a dû amèrement regretter de t’avoir fait part si tôt de la merveilleuse soirée vous attendant. Quelque part, il te devait bien cela. A force de devoir cohabiter ensemble, il a très vite pris le rôle de cerveau de l’appartement, celui à consulter avant chaque sortie, chaque initiative foireuse de ta part, chaque idée un peu trop audacieuse – tu ne l’avoueras pas, mais cela met un ordre incroyable dans ta vie d’avoir un garde fou constamment sur ton dos. Alors il a très vite calmé tes ardeurs, lorsque tu clamais à tue-tête que tu ferais exploser à toi seule le ministère pour faire payer à ces fils de moldus leur impardonnable affront. Il a plus ou moins su te faire patienter, en promettant à chaque fois que vengeance arrive toujours à qui sait attendre – et, évidemment, en soulignant à chaque fois qu’agir tête baissée n’entraînait que de désagréables conséquences ; comme s’il essayait de te fourrer ce principe dans le crâne une bonne fois pour toute, et pour cela, je lui souhaite bonne chance. Tu as ainsi pris ton mal en patience, à demi rassurée par la véracité des envies de vengeance de Rabastan. Car si tu as cru en premier lieu qu'il se comportait comme un lâche préférant se cacher que de rendre justice à son défunt Maitre, tu as rapidement constaté qu'il était effectivement à la recherche d'un plan plausible pour donner des coups dans les côtes de ce gouvernement illégitime, avant de le cogner en pleine figure, le laisser à terre pour qu'il ne puisse plus se relever. Mais c'est qu'il a vite fait de sonder l'animal que tu es, le Lestrange cadet, et sûrement de saisir que s'il attendait un peu trop longtemps avant de lâcher ta laisse, tu rongerais toi-même tes liens pour foncer dans les lignes ennemies sans réfléchir. Alors oui, il te devait bien cela, ne serait-ce que pour avoir attendu patiemment son aval avant de mordre.

Ôter la vie d’êtres sans défense est en soit un plaisir, mais il n’est rien comparé à celui qui vous pousse à fouler la rue déserte d’un pas décidé. La vengeance. Car si exterminer la vermine britannique était chose commune lorsque ton Seigneur tenait les rênes du pays, tu levais toujours la baguette pour prêcher sa bonne parole et punir ceux qui refusaient votre supériorité. Aujourd’hui, c’est différent. Tout est différent, de toute façon. Aujourd’hui,  si l’excitation te pousse à quasiment sautiller sur place, c’est parce vous comptez leur rendre la monnaie de leur pièce. Et il te semble que la perspective d’une tuerie de n’a jamais autant grisé que celle-ci. Car ils t’ont tout pris, et c’est à toi, désormais, de tout leur prendre. A commencer par ces insignifiants moldus, qui semblent avoir cependant une quelconque importance pour les impurs.
L’air frais de mars te dresse les poils des avant-bras, que tu frottes frénétiquement. Rabastan avait peut-être raison, tu aurais dû prendre un pull. Mais ça aurait juré avec la tenue que tu as soigneusement préparée pour l’opération, celle que Kenny a mis des heures à trouver dans les magasins moldus. Improbablement, tu as toujours mis un point d’honneur à soigner ton apparence, pour diverses raisons, mais principalement parce qu’il s’agit de la première et dernière image qu’auront tes victimes. Tu veux déranger, tu veux impressionner, tu veux leur faire peur, tu veux qu’ils comprennent dès qu’ils te verront que tu représentes un danger et qu’ils n’en sortiront pas indemnes. Alors tu as choisi ton plus beau jean troué, ton plus beau marcel blanc, tes plus belles chaînes argentées qui pendant de ton cou et de tes poignets, des plus belles bagues en or qui resteront incrustées dans le visage des plus téméraires, ta plus belle casquette vissée à l’envers sur le haut de ton crâne, d’où quelques mèches rouges dépassent, et surtout ta plus belle veste en cuir d’occasion, dont les manches déjà abîmées laisseraient penser que tu as pour habitude de faire manger le sol à ceux qui t’emmerdent un peu trop. Tu contrastes avec la sobriété de Rabastan, et tu ne peux t’empêcher de sourire avec provocation quand il te détaille de la tête aux pieds avec un long soupir silencieux. Presque trente ans, et toujours la même dégaine que lorsque tu étais adolescente, une sorte d’hooligan furieuse aux cheveux multicolores et aux fringues un peu trop trouées. C’est toujours mieux que l’affreuse tenue grise refilée par le « ministère ».

« Owen nous rattrapera. » Tu as entendu parler de ce Owen Avery, en partie lorsque tu étais au gouvernement, principalement depuis que tu habites avec Rabastan. Ce que tu as retenu du personnage, c’est que tu apprécies beaucoup ses méthodes. « J’espère, j’aimerais bien le voir en action. » Mais égoïstement, tu ne peux t’empêcher de te répéter que moins vous serez, plus ça en fera pour toi à envoyer de l’autre côté. Et Merlin sait à quel point tu as envie de voir s’éteindre la vie dans les yeux de ces vermines. « Prête Hell ? » Tu fais un petit saut sur place, serrant la baguette que t’as confié Lestrange avant de quitter Manchester, excitée comme la gamine que tu es. Tu hoches la tête avec un sourire dérangeant, presque sadique. « I was born ready, bitch ! » Tu tournes et retournes l’arme entre tes doigts, arrangeant ta casquette de ta main libre, puis revenant saisir la cigarette qui se consume doucement entre tes lèvres. Tu tires une grande bouffée avant de recracher un épais nuage de fumée qui vient se perdre dans la nuit noire. Le calme de Rabastan te conne encore plus envie d’enfoncer la porte d’un sort d’explosion, ou simplement d’un coup de pied énervé. Tu as si peu eu l’occasion de te battre ces derniers mois que tu pourrais littéralement attacher la jugulaire du premier venu, avec la même satisfaction que lorsque tu as fumé ta première clope en t’échappant de prison. Tu jettes d’ailleurs ton mégot alors que vous franchissez le jardin à grandes enjambées, et que tu te presses contre Rabastan qui pose sa main sur la poignée. Tu trépignes d’impatience.  « Allez allez, go mec, ouvre la porte. » Et vous pénétrez enfin dans la paisible maison, qui vous accueille de sa confortable chaleur. Tu as à peine le temps d’entendre une voix masculine s’élever dans la pièce voisine que tu saisis la voix de ton partenaire murmurer la formule familière. Tu fais irruption dans le salon, où tu aperçois rapidement une femme serrer avec force ses deux gamines, en braillant comme une mule d’incompréhensibles paroles. Oh, elle a tort, les cris ne te dérangent pas, au contraire. « Tu voulais tester ta baguette Hell ? Je te laisse ces trois là si tu veux. » lance Rabastan en se posant tranquillement sur le canapé familial, les jambes croisées et le regard tourné vers la télévision. Il trouve le moyen de se coller devant le petit écran dans un moment pareil. « Vraiment, trop d’honneur. » dis-tu en avançant lentement vers les trois moldus affolées, faisant passer ta baguette d’une main à l’autre, un féroce sourire accroché à tes lèvres. En passant près du canapé, tu ébouriffes rapidement les cheveux de l’ancien mangemort, ne détachant pas ton regard de tes premières victimes. « Cimer, bro. » D’un coup de baguette, tu envoies voler les deux adolescentes contre la bibliothèque du fond dans un vacarme impossible, alors qu’elles hurlent à pleins poumons en se retrouvant à quelques centimètres du sol, maintenues par une force invisible dont elles tentent de se défaire. Leur terrible naïveté t’arrache un rire moqueur, tandis que tu attrapes la mère par les cheveux pour la lancer au centre de la pièce. Elle se débat comme un diable, pleurant quelques insultes moldues. Certes, les cris ça ne te dérange pas, les ongles qui rayent ta veste en cuir, en revanche, ça t’irrite quelque peu. « Mais tu te calmes ! » Tu lui assènes un violent coup sur le crâne, et elle vient manger le sol en sanglotant comme un nourrisson, sous les cris démentiels de ses filles. Tu t’accroupis face à elle, prenant son visage trempé de larmes entre ta main glaciale, la tête légèrement penchée sur le côté. « Puisqu’apparemment tu es la maîtresse de maison, je vais te laisser le droit de choisir. Je sais, j’ai le cœur sur la main. » Elle reste silencieuse, fuyant ton regard, le menton tremblant, les yeux fous. Tu as le sens du spectacle, tu ne peux t’en empêcher. « Donc, tu préfères mourir en première, ou je m’occupe des gamines d’abord ? » Et c’est un vrai concerto de hurlements, de la part des deux adolescents qui n’arrivent même plus à articuler un « maman » correct, et de la pauvre femme allongée sur le sol qui tente de se relever dans un élan de courage. Mais sa pointe d’adrénaline n’est rien comparée à la vague d’excitation qui parcoure ton corps depuis que vous avez quitté l’appartement de Smith. Alors, dans un mouvement rapide, tu lèves ta baguette « Crucio ! » pour observer ta victime se tordre dans tous les sens, les yeux révulsés vers l’arrière, les membres crispés dans un mouvement de douleur. Tu te relèves en ricanant, avant de lancer à l’attention de Rabstan « Tu trouves pas qu’elle prend un peu trop bien le Doloris ? J’veux dire, j’ai pas l’habitude de Crucio des moldus, mais d’habitude ça… crie plus que ça. » Tu te passes une main sur le menton, avant de fixer la baguette dans ton poing droit. Oui, ça vient certainement de la baguette. Pour en avoir le cœur net, tu la pointes vers la plus jeune des deux adolescentes, qui tombe bruyamment sur le sol en hurlant à la mort, secouée par de drôle de vagues qui font gesticuler ses bras et jambes en tous sens. « Ah, non, j’ai rien dit, c’est bon. » Alors, tu finis d’un Avada Kedavra les deux moldues torturées, un peu pour tester la baguette, un peu parce que tu en as terriblement envie, beaucoup parce qu’il n’y a aucun autre sortilège qui te fasse autant de bien à lancer.

Reste l’adolescente, toujours suspendue dans les airs contre la bibliothèque dont elle a envoyé valdinguer une bonne partie des livres à force de donner des coups de pied dans le vide. Son visage est déformé dans une grimace haineuse, douloureuse. « Vous êtes un démon ! Vous êtes le Diable ! » Il est vrai qu’aux yeux de la moldue – et des moldus de manière générale -, vous devez apparaître comme de surnaturelles créatures sorties de l’un de ses pires cauchemars d’enfance. Tu rigoles en t’approchant, prenant son si jeune visage entre tes doigts qui s’enfoncent dans sa peau douce. « Tu entends ça, Rabastan ? Je suis le diable. » Et ça te fait encore plus marrer de le prononcer à voix haute, alors que tu fais un pas de plus vers l’adolescente, assez proche pour sentir sa respiration rapide s’écraser sur ton visage. « Alors tu préviendras Merlin que c’est le diable qui t’envoie. » Vraiment, tu as le sens du spectacle. Tu lèves ta baguette pour la poser sur la gorge tendue de ta victime, ne quittant pas ses yeux bleus qui te défient avec fougue. Courageuse, la gamine. Ainsi, tu promènes ton arme sur la gorge battante, en murmurant un inaudible diffindo, avant de voir apparaître une gerbe de sang déferler sur le corps sans vie qui s’écrase aux côtés de celui de sa sœur. Tu essuies l’hémoglobine sur la pointe de ta baguette en la passant rapidement sur ta veste en cuir, avant de sortir une cigarette de ta poche intérieure, que tu coinces entre tes lèvres. « Très bien la baguette, ça fera l’affaire. » Tu allumes ta clope et remet en place ta casquette en soufflant une blanche fumée par les narines. « On fait moit-moit sur la prochaine maison ? »
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