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sujet; (anthea) we're on each other's team
MessageSujet: (anthea) we're on each other's team   (anthea) we're on each other's team EmptySam 25 Mar 2017 - 23:37

WIZARD • always the first casuality
Anthea Moriarty
Anthea Moriarty
‹ inscription : 25/03/2017
‹ messages : 225
‹ crédits : ethereals
‹ dialogues : #teal.
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‹ liens utiles :
‹ occupation : attrapeuse titulaire des holyhead harpies
‹ maison : gryffondor
‹ gallions (ʛ) : 2816
‹ particularité : maître du feu, particularité qu'elle tient de sa mère, une Moriyama.
‹ patronus : une louve
‹ épouvantard : les buts - plus précisément les trois cercles des Appleby Arrows
‹ risèd : être mère et ne plus ressentir cet horrible vide laissé par la perte de son fils.
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Anthea Keiko 'Fiery' Moriartythis is a wild game of survival
☇ Avis sur le contexte : La guerre, Anthea est parvenue à la vivre comme si ça ne la touchait pas. Comme si ce n'était pas son pays, comme si sa famille n'y vivait pas. Elle s'est coupée d'un peu tout, des news trop violentes, des risques à chaque coin de rue, de la situation qui se détériorait. Elle ne sait pas comment elle en a été capable mais elle l'a fait, surement parce que ses guerres intérieures prenaient une trop grande place et qu'un peu égoïstement, elle a pensé qu'elle devait s'aider elle-même avant d'essayer d'aider les autres. Elle est carrément partie, elle s'est tirée aux Etats Unis avant que les frontières ne se ferment complètement et n'a plus donné que des semis signes de vie, espacés, effacés, mourants. Elle comprend que ses frangins puissent l'avoir vécu comme une trahison mais elle se répète en boucle que s'ils savaient, (oh, s'il avaient su), tout serait différent et ils ne lui en voudraient pas tant.

Elle est revenue dès la fin de la guerre - dès qu'il a été possible de revenir. Et elle fait partie de ces gens, peut-être un peu insouciants, qui se réjouissent de la chute du Magister plutôt qu'ils ne s'inquiètent du nouveau gouvernement mis en place. Anthea savoure la victoire d'un camp qu'elle soutenait en silence, dans un coin de sa tête auquel personne n'avait jamais accès jusqu'ici. Maintenant qu'elle est moins obligée à la neutralité (qui était un genre de question de vie ou de mort sous l'ancien régime) elle se permet de parler, s'exprimer pour soutenir les efforts du ministère intérimaire, parfois maladroits mais qui restent des efforts tout de même.

Mais s'exprimer, aussi, pour dire qu'elle commence à trouver le temps long. Et qu'elle ne comprend pas pourquoi la fortune des Mortiarty a été saisie, sang-pur oblige, alors qu'ils n'ont jamais réellement participé à l'effort de guerre. Qu'ils ne sont pas responsables pour les morts, qu'ils n'ont pas à payer. L'après guerre la grise mais un léger sentiment de malaise l'empêche de complètement se lâcher et elle ne comprend pas, elle ne comprend pas pourquoi elle n'a plus d'héritage et elle ne comprend pas pourquoi les moldus devraient soudainement être au courant de tout alors que la séparation a bien été faite pour une raison et elle ne comprend pas non plus pourquoi les élections sont si longues à venir.
❝ We're running in circles again ❞wizards ; sc d'ariane moriarty

☇ nom & surnom(s) ; Elle se définit par Fiery avant de se définir par Anthea. Annihilée par son métier, sa raison de vivre, elle n'est plus elle, elle est le groupe, l'équipe. Qu'importe son prénom, seuls importent sa réputation et les surnoms qu'on lui attribue, en tant que joueuse de Quidditch professionnelle. Parfois, il lui semble oublier qui elle est, perdue dans cette image qu'elle s'est construite, ce reflet de fille douée et inébranlable. Puis vient Moriarty, famille qu'elle a trop souvent délaissée, loup solitaire au milieu des siens. Elle les aime, pourtant, eux qui l'appellent affectueusement Thea, abréviation qui lui manque si terriblement lorsqu'ils ne sont pas là. Et absents, c'est souvent qu'ils l'ont été, à cause d'elle qui s'est isolée, elle qui s'est donnée toute entière à sa carrière, négligeant le reste, sa sanité de corps et d'esprit, ceux qui avaient besoin d'elle. Enfin, elle est aussi moitié Moriyama de part sa mère - et ne parle que peu de cette partie d'elle, comme si son appartenance au pays du soleil levant devait rester cachée, secret pourtant connu de tous mais qu’elle s’acharne à protéger farouchement. Keiko traine en guise de preuve, second prénom qu'elle ne révèle que peu, dont elle n'use pratiquement pas. ☇ naissance ; firstborn ; de quelques secondes seulement, elle a précédé Ariane et Ambroise entre les murs pâlots de St mungo's. Triplés de la même heure, de ce même treize juillet 1979 ; et pourtant elle a toujours pris son rôle de grande soeur très à coeur (trop à coeur). Quitte à parfois mettre de la distance, quitte à parfois en faire trop. Persuadée qu'elle est chargée de les protéger, coute que coute ; mais maladroite, sans trop savoir comment s'y prendre, gestes un peu trop rêches, mots un peu trop durs, coeur trop paniqué à l'idée qu'il puisse leur arriver quelque chose. ☇ ascendance & origines ; les Moriarty sont d'origine américaine tandis que les Moriyama se souviennent du pays du soleil levant comme de leur foyer ; les deux se sont rencontrés ici, en Angleterre, et Anthea a cette étrange impression d'appartenir aux trois. ☇ métier ; joueuse de quidditch professionnelle ; elle est attrapeuse chez les Holyhead Harpies et même si ce n'est pas son post de prédilection, il lui convient à présent parfaitement. Certains se souviennent d'elle comme la gardienne de talent des Appleby Arrows et se demandent toujours pourquoi elle en a été virée. ☇ camp ; plutôt moderniste ; même si elle s'est drapée de prudence durant la guerre, ce qui lui semblait le plus juste, elle commence à présent à s'affirmer de plus en plus. Toujours avec prudence parce qu'elle a conscience que tout peut dériver très vite - mais elle se dit que quitte à être célèbre, autant tenter d'endosser le rôle d'un modèle impliqué qui s'emploie à porter des valeurs d'avancée, de progrès. ☇ réputation ; presque variante selon les matchs - sa réputation s'adapte irrémédiablement à son métier et se fait changeante. Mais certains mots reviennent : on la dit bluffante, dans le sens spectaculaire, faisait du quidditch un spectacle coloré et mouvant, agrémenté de flammes et de figures sophistiquées. On la dit aussi droite - dans ses valeurs qu'elle défend férocement, ses discours qu'elle tente constamment de rendre inspirants. On lui dit qu'elle est un espoir incontestable du Quidditch professionnel et chaque fois elle laisse échapper un sourire satisfait parce qu'elle n'a rien volé, qu'elle mérite sa place. Le Moriarty que l'on crachait avec dédain commence à se prononcer avec plus de douceur, et surtout avec des étoiles dans les yeux en ce qui concerne la nouvelle génération, chez qui elle incarne sans aucun doute un idéal à atteindre. ☇ orientation & état civil ; Elle aime les yeux avant d'aimer le corps. Elle aime les mots avant d'aimer le sexe. Elle n'a pas critères, pas de limites, pas de barrières mais plus que tout, elle a des coups de foudre. Sur lui, sur elle. Parce qu'elle a une voix suave, parce qu'il a un sourire en coin. Et comme les musiciens, elle se laisse porter de muse en muse ; beaucoup d'amants, beaucoup d'amantes, et elle en aime chacun, chacune. Elle n'est pas encore posée mais elle espère que ça viendra - elle voudrait une famille plus que tout mais refuse de se précipiter avant d'avoir réellement trouvé la perle rare. ☇ rang social ; simple civil. ☇ baguette ; faite de chêne rouge, comme les baguettes de ses frangins, fait étonnant étant donné leurs différences ; Anthea suppose que dans leur cas, c'est le coeur qui fait toute la différence. Le sien est une épine dorsale d'un animal américain, le monstre du fleuve blanc, qui a la particularité de produire des sorts puissants mais surtout élégants. ☇ épouvantard ; les buts des appleby arrows - même en ayant changé d'équipe, même en ayant changé de post, elle se tient savamment éloignée de cette partie du terrain, qu'elle essaye de ne survoler que de loin. ☇ risèd ; son fils - son fils Cole. Thea a toujours du mal à assimiler qu'il ne naîtra jamais et à encore l'impression, dans ses pires moments, de le sentir à l'intérieur d'elle. Elle a besoin d'être mère, elle a toujours ressenti ce besoin. S'occuper de ses frangins a développé chez elle un instinct protecteur si fort qu'elle est incapable de s'en séparer et qu'à présent elle a trop d'amour à donner - elle a beau couver les Holyhead Harpies, ce n'est pas suffisant, elle voudrait tant être mère. ☇ patronus ; une louve, largement plus petite que la moyenne mais diablement protectrice, malgré ce sentiment terriblement venimeux d'être une louve solitaire dans sa propre maison. ☇ particularités ; le Japon lui a donné des flammes qu'elle s'est usée à apprendre à maitriser. ☇ caractéristiques ; sa chute chez les Appleby Arrows lui a laissé une sale cicatrice au niveau de la colonne vertébrale. L'emplacement aurait pu laisser croire qu'elle l'oublierait, faute de pouvoir y poser les yeux souvent, mais parfois elle a encore l'impression d'en sentir le déchirement. ☇ animaux ; un malagriff tacheté, aka la créature la plus inutile du monde. Anthea l'a sauvée d'une mort certaine puisque des sorciers voulaient déguster l'animal et suite à ce soudain coup d'éclat... elle s'est retrouvée avec l'animal sur les bras. Il vit avec elle depuis, et elle lui a finalement trouvé une utilité ; elle s'en sert pour menacer un peu tout le monde, puisqu'une morsure de malagriff porte la poisse pendant une bonne semaine. ☇ objets connectés ; elle regarde peu la télévision magique mais elle est littéralement accro à msn depuis que ce truc a fait son apparition. Quand à son pow, elle a souvent considéré la possibilité de le bousiller depuis qu'elle l'a acheté ; certains fans un peu extrêmes parviennent elle ne sait comment à se procurer son numéro, et font de sa vie un enfer en l'appelant parfois au beau milieu de la nuit.

☇ Anecdotes & infos ; GRYFFINDOR • Son appartenance à la maison féline n'a fait l'objet d'absolument aucune hésitation. À peine posé sur sa tête, le choixpeau clamait déjà la réponse. Réparti avant elle, il y a eu Ambroise, serpentard. Et après elle, Ariane, serpentard. Ils sont tous les deux partis dans la même direction ; elle en a pris une différente. D'aussi loin qu'elle se souvienne, sa scolarité a été marquée d'entrainements intensifs, et rien d'autre. Déjà à l'époque, elle ne s'accordait que peu de répit ; se liait peu aux autres, pas le temps, si ce n'est les membres de l'équipe de Quidditch. Elle était appréciée, pourtant - tout du moins, c’est le sentiment qu’elle avait. Poudlard ne lui a pas fait forte impression - juste une succession de jours semblables, de routine ; mais la routine a été tranquille et maintenant qu'elle y repense, elle a les yeux rêveurs, parce que maintenant tout est devenu si compliqué. OLD SOUL • D'ailleurs, lorsqu'elle en parle, elle se surprend à utiliser de vieilles expressions, usitées en temps normal par des vieilles personnes, dans des vieilles conversations. « C'était le bon temps », « je me souviens de cette époque » ; Arabella s'en moque tout le temps, et Anthea rugit, bouche mécontente, renfrognée. CONTROL FREAK • c'est une maniaque du contrôle - une maniaque de tout, à vrai dire. Des années qu'elle se plie à une vie presque militaire, sans écarts. Manger correctement, parler respectueusement, ne pas s'enivrer, s'entrainer à en avoir chaque partie du corps douloureuse. Anthea, c'est beaucoup de rigueur, une détermination sans faille, chaque chose bien à sa place et une très forte notion du devoir. De ça aussi, Arabella se moque beaucoup. « T'crois que tu vas mourir si tu te lèves une heure plus tard que d'hab, Thea ?Arrête. » Mais Arabella se moque de tout. Et Thea répond invariablement. CHILDHOOD • Quand elle se replonge dans ses souvenirs d'enfance, c'est toujours le même moment qu'elle voit. Et pour cause : quand ils étaient mômes, la fratrie Mortiarty jouait souvent au même jeu. Ils devaient défendre un royaume, le royaume de Reira, nommé ainsi selon le second prénom d'Ariane. Et aujourd'hui, Thea se dit que c'était peut-être bien sa soeur qu'ils défendaient en réalité, des autres, des monstres, des... ombres ? Toujours est-il qu'elle, elle était la reine, autoproclamée puis approuvée par ses frères et soeurs. Parce qu'elle était l'ainée, elle se réservait le trône ; efficacement secondée par une Ari changeante, parfois fougueuse chevalière, parfois sage conseillère. Ambroise tenait souvent les mauvais rôles, malgré lui, parce qu'il était le seul garçon de la bande. Ari voulait presque toujours qu'il endosse le farfadet, ou le voleur, et il protestait, mais juste un peu, pas trop. Arabella, en bonne petite dernière, trainait la pâte une seconde pour être hyper excitée celle d'après. Un peu déconnectée, et surtout très flemmarde, elle choisissait des rôles nécessitant peu d'efforts, comme celui du brin d'herbe. Et allez savoir pourquoi, elle rajoutait toujours un adjectif : elle était le brin d'herbe incisif, ou l'arbre sauvagement coupé. Et parfois, encore aujourd'hui, Anthea a le réflexe de vouloir les appeler comme ça. Mon brin d'herbe, mon voleur, ma chevalière. Mais c'est idiot, trop idiot, ils ont grandi. Ils ne sont plus ce qu'ils étaient. Alors elle ne le fait pas, bien entendu ; secoue la tête, se trouve ridicule, passe à autre chose. Et puis la famille, de toute façon, c'est compliqué. FIREBENDER • Sa famille contrôle le feu et encore aujourd'hui, Thea a les yeux qui brillent d'émerveillement lorsqu'elle extirpe la flamme d'une bougie pour faire vivre des flammèches entre ses doigts. Elle est douée, vraiment, elle y arrive bien, et se sert plus de cette particularité que ses ancêtres lui ont donné que de sa baguette qui ne produit qu'une magie plus... simple, habituelle. Mortiarty a énormément travaillé à se perfectionner et est à présent capable de créer des couleurs très nuancées, des formes très fines, allant des arabesques quasi figées aux dragons de feu qui ondulent au dessus de ses mains. Magie fine mais aussi de plus en plus puissante ; depuis son altercation avec coach, les volutes de fumée produites sont devenues de plus en plus abandonnantes et étouffantes, les boules enflammées gagnent en intensité ainsi qu'en durée. Malheureusement, Anthea n'a pas le droit d'en user durant les matchs ; les règles sont formelles sur ce point-là. A part pendant les rencontres amicales, bien entendu, où elle peut alors laisser libre court à sa créativité. Elle mentirait si elle disait qu'elle s'est améliorée seule ; ce sont surtout les batailles répétées face à Nao Chang qui l'ont forcée à progresser. Le maître de l'air des Falmouth Falcons ne la laisse jamais tranquille dès qu'ils sont sur le terrain et que les caméras ne les surveillent pas ; lorsqu'elle tend la main, à deux doigts de se saisir du vif d'or, il envoie une bourrasque dans sa direction pour repousser la balle dorée de quelques centimètres, juste assez peu pour qu'elle pense toujours pouvoir l'attraper mais juste assez pour qu'elle en soit effectivement incapable ; et alors elle s'agace, lance des flammes vers lui, calibrées pour l'envahir de chaleur et cramer les bouts de son pauvre balai. TALISMAN • C'est leur mère qui leur a offert en rentrant de l'île de Barren, à tous les trois. Un pour chacun. Le rouge bleuté d'Ambroise. Le vert émeraude d'Ariane. Le bleu pâle qu'Arabella obtiendrait quelques années plus tard, pour sa propre initiation, et qu'elle qualifierait d'océan heureux. Et le violet presque noir d'Anthea. L'ainée l'a modifié, lorsqu'elle était en Amérique, pour transformer la pierre pleine en une pierre creuse, capable d'accueillir du feu en son sein. Elle s'est inventé sa propre source, certes minuscule mais portative, toujours à son cou, toujours au contact de sa peau. Depuis qu'elle est célèbre, des répliques se sont commercialisées ; mais elles ne sont pas comparables avec l'original, rien que des colliers au but purement esthétique. JAPAN • Thea prend donc cette magie familiale très à coeur, peut-être même trop à coeur ; en tout cas, à Poudlard, elle préférait se plonger dans des livres traitant des origines de la Tribu du feu ou encore de toutes les possibilités inhérentes à ce merveilleux don plutôt qu'à ses cours. Bien qu'ayant muri, elle reste très croyante, écoute les mythes japonais d'une oreille attentive, se renseigne sur eux plus qu'elle ne le devrait. C'est peut-être bien parce que, lorsqu'elle était enfant, sa mère les lui comptait déjà, à demi-mot, avec des expressions bien à elle. « Et là tu vois, ma chérie, le type est arrivé pour nous voler notre pays. C'était le petit-fils de Gengis Khan ! » Hanae, elle y mettait toujours le ton, lorsqu'elle le pouvait encore. Comme si toutes ses phrases devaient se terminer par des points d'exclamations. « On était le 13 août 1281 ! » Et elle disait on, comme si elle y avait vraiment assisté, comme si elle avait combattu là-bas. « Et il est arrivé, avec sa flotte mongole, pour prendre l'archipel. Et tu sais ce qui s'est passé ? Eh bien, tu vois, la nature l'a repoussé. Les moldus ont appelé ça une tempête extraordinaire mais nous - nous on sait que c'était les Tribus de l'eau et de l'air qui s'étaient alliées, pas vrai ?  » Anthea se souvient de toutes les dates, de tous les noms, de toutes les alliances entre Tribus. Elle sait pourtant qu'Ambroise s'en désintéresse fortement, qu'il rechigne à faire le voyage tous les ans jusqu'au volcan d'Arthur's Seat quand bien même il a été le premier dont les dons se sont manifestés ; mais elle, elle ne parvient pas à tirer un trait là-dessus. D'ailleurs, ce volcan de substitution ne la satisfait qu'à moitié ; c'est sur son archipel qu'elle voudrait remettre les pieds. Mais c'est difficile, si difficile, à cause de leur nom et de tout ce qu'il importe. MORIARTY-MORIYAMA • Moriarty c'est le rêve américain échoué, des origines criminelles sur lesquelles on aurait préféré faire l'impasse, un père trop joueur et trop alcoolisé qui a perdu leur maison, un nom lourd à porter dont elle voudrait souvent se détacher au profil de Moriyama. Mais Moriyama, c'est le Japon qui les a exilés, la Banque de Tokyo qu'ils tenaient avant que grandpa ne détourne des fonds et se fasse jeter de l'autre côté des frontières, c'est sa mère malade qui a été forcée d'abandonner son métier de mage éducatrice et qui, depuis, semble fixer la fenêtre dans l'espoir que quelqu'un ne revienne mais Anthea ne sait pas au juste qui.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi neir (enora). J'ai 20 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum parce que j'y suis déjà. Si tout va bien vous me verrez connectée je sais pas combien de jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [X] non carrément pas j'pense qu'elle veut pas de moi. Un dernier mot ? je vous aime tellement que je reviens sous une seconde forme  I love you je dis pas "ce sera le dernier compte" parce que ce serait mentir et puis pourquoi s'arrêter en si bon chemin???
Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Anthea Moriarty le Jeu 13 Avr 2017 - 22:37, édité 13 fois
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si le bateau coulesi le bateau sombre, je te suivrai, je serai comme ton ombre
1985 (6 ans) & maison des moriarty

« Maman est malade ? » Elle a des yeux d’enfant, de ceux qui ne voient pas vraiment le mal, ou alors juste une version déformée. De ceux qui peuvent encore y croire, à l’illusion que tout va s’arranger, malgré l’inquiétude qui y flotte. Sans trop comprendre, elle répète : « Maman est vraiment malade ? » Et dans sa voix, on entend tellement qu’elle refuse de l’accepter qu’on lui répond que non. C’est trop difficile, de lui dire la vérité, à Thea. Trop difficile de faire pleurer ces yeux-là.

Pourtant elle gagne en années, elle souffre de cette nouvelle lucidité. Avant Ariane, elle perd ses rêves d’enfant. Avant Ambroise, elle les regarde s’évaporer. Et Ariane, et Ambroise, elle se dit qu’elle devrait les protéger, tous les deux, pas juste parce que c’est son rôle mais parce qu’elle en a envie, parce qu’ils le méritent. Sauf qu’eux aussi, ils la voient, leur mère, ils sentent que quelque chose déraille, on leur a promis que tout irait bien et ce n’était que des promesses dans le vent parce que tout va mal, et bientôt ils la regarderont s’étioler, s’évaporer, disparaître.

C’est un truc de Moriyama. Surement.
(Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?)

« Ariane, c’est différent, hein ? Elle est pas malade, Ariane ? » Elle s’exprime beaucoup en questions, Anthea, des questions qui gênent. Souvent, son père compose un visage de malaise, la bouche malheureuse et l’envie de fuir dans les yeux. Et il prétend tout savoir : « Non, chérie, ça n’a rien à voir.Qu’est-ce qui est différent ? » Il est lassé des questions, elle est lassée de ne pas avoir de réponses. « Chérie (c’est le mot qu’il utilise pour gagner du temps, se remettre les idées en place, ou trouver un échappatoire), tu voudrais pas aller voir pourquoi Ambroise pleure ? » Soudainement paniquée, elle sort dans le jardin en catastrophe pour rejoindre son petit frère. Il pleure souvent, Ambroise, tellement qu’au début elle a pensé que lui aussi était malade, un truc de Moriyama. Mais on lui a expliqué qu’il était simplement sensible, plus que la moyenne, plus qu’elle en tout cas. Elle, elle se forge déjà, trop dure, les yeux à jamais secs malgré le coeur malmené trop tôt. Et elle l’envie, lui, alors qu’elle ne devrait pas, alors qu’elle se doute tant bien que mal de la difficulté que ce doit être, de vivre avec ça. Ça, c’est l’empathie, don qu’Anthea découvre en voyant Ambroise pleurer pour les autres. Pour des broutilles, pour des détails. Pour un monde qu’il apprend à apprivoiser avec des tas de nuances alors qu’elle ne comprend que le noir et le blanc. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Il sanglote, légèrement. Les poings fixés sur les yeux. Et le voir comme ça, ça la retourne, elle se sent dans le vague, dans le vide. « Ambroise ? Regarde-moi, ça va aller. » Déjà elle répète les mensonges des grands, par automatisme. A la différence près qu’elle y croit, et dur comme fer en plus de ça. Bientôt les monstres qui se sont installés dans la tête d’Ariane vont s’en aller, bientôt les émotions d’Ambroise vont se niveler, et leur mère, elle restera sur cette Terre à jamais. A jamais.

1988 (9 ans) & maison des moriarty

« Et donc là j’ai juste à… monter dessus ? » Anthea jette un regard dubitatif à Neil, qui hoche la tête. Elle aime bien Neil, mais d’une drôle de façon. Elle le trouve sympa. Voilà, c’est le mot. Pas plus. Pas aimant, pas rassurant, juste… gentil, comme pourrait l’être un beau père. Quand elle lui parle, il répond ; mais sinon, il ne vient pas la voir de lui-même. Agit d’un air presque détaché, comme si ses enfants lui emportaient assez peu. Peut-être qu’il ne voulait pas de triplés. Ça doit faire beaucoup, des triplés, d’un coup… non ? « Et il va décoller ? » qu’elle demande, ses minuscules mains d’enfant crispées sur le bois du balais. « Laisse-moi te montrer » argumente Neil, prenant position rapidement avant de décoller d’un coup de pied précipité. Thea le suit des yeux, toujours aussi étonnée, chaque fois. C’est stupide, l’effet que ça a sur elle, il suffit d’évoquer les airs pour lui mettre des étoiles dans les yeux.

Il est à peine redescendu qu’elle s’inquiète : « Mais on a le droit de faire ça ? » Quand elle dit on, elle parle plus d’elle que de lui. Parce qu’elle est jeune, pas encore entrée à l’école, et les jeunes n’ont pas le droit, pas vrai ? Neil se contente de hausser les épaules ; et elle a bien compris, déjà à son âge, que c’est le truc qu’il fait lorsqu’il est embarrassé. Ça veut dire que non, elle n’a surement pas le droit, mais que oui, il aimerait bien qu’elle le fasse. Et elle aussi, elle aimerait bien. Alors elle attrape le bois poli entre ses petites mains et enjambe le balai, comme elle a vu Neil le faire un peu plus tôt. Et il se passe un truc étrange : c’est comme instinctif. Surement parce qu’elle est douée en mimétisme, douée  pour reproduire ce que les autres font avec cette envie de le faire par elle-même.

Et soudainement Ari, qui venait à leur rencontre, lui semble toute petite, minuscule, avec son visage levé vers le ciel et sa moue inquiète. Soudainement tout parait plus petit, plus lointain, plus simple aussi. Peu importe Neil et ses jeux dangereux, Hanae à la fenêtre depuis toujours, la maison qu’ils viennent de perdre ; des gens sont venus hier pour leur signifier de partir. Ils ont trois mois pour faire leurs bagages et elle a pleuré un peu, mais uniquement quand ses frangins n'étaient pas en mesure de la voir. De haut, elle distingue précisément leur toit, et ça n’a plus aucune importance, qu’il soit à eux ou pas. Bientôt le ministère enverra une lettre réprobatrice ; peut-être, surement. Mais ça aussi, ça n’a d’intérêt que si elle lui en donne ; et quand elle est dans les airs, elle n’en donne à rien, pas même à elle-même, pas même à sa santé, pas même au fait de devoir rester entière.

L’atterrissage est violent, chaotique. Thea se mange le sol, Ari est partagée entre l’inquiétude et le rire. Neil est reparti quelque part, faire quelque chose, comme toujours. Et Arabella est là, avec de l’admiration dans les yeux pour la première fois. « Je me suis loupée, hein ?Non. » Elles le répondent toutes les deux en coeur, avant d’aider l’ainée à se relever. Le balai gît au sol, amoché. « Je l’ai cassé ?Il était déjà vieux et abimé, de toute façon. —  Hum. » Ils n’ont surement pas l’argent pour le réparer ou en racheter un autre mais sur le moment, ça lui importe peu. Tout lui emporte peu, parce que tout va mieux.

1889 (10 ans) & île de barren

Chez eux, il y a des bougies partout. Et sa mère les appelle des sources. Oui, d’aussi loin qu’elle se souvienne, il y a toujours eu des bougies partout. Sur les meubles, surtout en hauteur, pour éviter que les triplés ou Arabella ne foutent les mains dessus. Bien qu’Hanae ait été persuadée, depuis toujours, qu’ils ne pourraient jamais en souffrir. Le feu ne les brule pas comme il devrait, il les nourrit, les aide, leur rentre dans la peau. Et depuis son plus jeune âge, Thea est là, fascinée, bloquée devant les flammes qui dansent et qui avalent l’air de la pièce. Les mouvements se répercutent dans ses yeux, elle a toujours la bouche entrouverte de surprise, juste avant qu’un léger sourire ne vienne prendre ses lèvres en otage.

Et c’est encore cet émerveillement qui la tient debout, au pied du Volcan, la tête relevée vers le haut. Sa petite main vient chercher celle d’Ari, à tâtons, lui enserre les doigts dans une convulsion apeurée mais étrangement satisfaite. Par habitude, elle cherche Ambroise des yeux, animée par ce besoin vital de toujours constater qu’ils sont bien trois. Et il est là, juste derrière elles, légèrement en retrait, ce même air sur le visage. Ce moment, aujourd’hui encore, elle s’en souvient. Elle y repense quand elle se sent seule, ce qui arrive assez régulièrement. Le serre contre elle, s’acharne à en choyer l’image. Parce qu’à cet instant précis, des années en arrières, elle a su qu’ils faisaient parti d’un tout, tous ensemble, tous les trois, elle a compris qu’ils n’étaient pas seuls parce qu’ils étaient de la tribu du feu, et la tribu du feu, c’est quelque chose, il faut le voir pour le croire. C’est des danses à en perdre haleine, des rituels à s’en essouffler. Des nouveaux arrivés tous les ans, jeunes, inexpérimentés mais déjà part entière de ce monde si spécial, ce monde à eux. La tribu du feu, c’est ce que personne ne peut lui enlever, pas même Neil qui leur a fait perdre la maison à cause des jeux, et pas même Coach qui lui a fait prendre son bébé, bien des années plus tard. A cet instant précis, ça ne fait aucun doute, ils sont tous les trois gonflés de la même flamme, animés des mêmes turbulences, et à présent ça la rassure, elle s’y raccroche.

Alors elle demande, abasourdie : « On doit vraiment monter tout en haut ? » Et devant eux se dresse l’immensité du volcan, majestueux, imposant, fait de végétation colorée au départ, puis raréfiée tout en haut. Tout en haut, juste de la terre, de la roche, du brulé. De la chaleur étouffante, de la fumée inhalée. Pour leur plus grand plaisir, et surtout son plus grand plaisir à elle, qui surplombe le monde pour un petit temps savamment compté, les pieds enfoncés dans la cendre. Elle est la Reine Anthea, juste à ce moment-là ; leurs jeux d’enfants prennent un sens, le rôle devient réalité alors qu’elle prend conscience de sa particularité, maîtresse du feu.

C’est un bon résumé : elle avait dix ans, et elle était reine incontestée des flammes. Et maintenant, elle ne sait plus ce qu’elle est.
octobre 1997 (18 ans) & vestiaire des appleby arrows

« Ne me regarde pas comme ça !Te regarder comment ? » La dévorer des yeux, autant qu’elle le dévore des yeux. Chaque fois que les autres membres de l’équipe ont le dos tourné, ils se permettent de verser dans le niais, se font des sourires en coin et laissent leurs prunelles pétiller d’envie, de désir et de plaisir. Elle fait toujours semblant de désapprouver, le repousse un peu, le scrute de haut en bas avec un faux air dégoûté avant de se mettre à rire et de s’abandonner ; juste pour quelques minutes, juste le temps d’une douche, ou d’une courte virée quelque part, là où personne ne pourra les voir. Coach a été très clair : pas de relations, parce que ça les déconcentrerait, et alors leur jeu en pâtirait, et alors ce serait l’hécatombe parce que leur jeu est TOUT ce qui importe et rien d’autre n’est utile. Elle a relu le contrat, pourtant, la première fois qu’elle a pensé qu’un truc n’était pas normal ; que ça ne tournait pas rond dans cette équipe - la première fois qu’elle s’est demandé, est-ce que j’ai vraiment tout sacrifié pour ça ? Et il n’y a rien dans le contrat, strictement rien, pas même une petite précision écrite en minuscule, cachée par un quelconque sort RIEN RIEN RIEN VRAIMENT RIEN mais elle aurait dû s’y attendre, pas vrai ? Elle ne peut s’en vouloir qu’à elle-même, si elle est coincée là maintenant, elle-même et sa putain d’ambition et… et chaque fois qu’elle est sur le point de craquer, Keltcher la regarde avec ce regard et elle se laisse aller et ils se détendent ensemble, se promettent qu’ils vont tenir le coup. « Hein, te regarder comment ?Oh, tire toi. » Mais elle sourit déjà, avant de lancer un coup d’oeil angoissé vers la porte des vestiaires, anxieuse à l’idée qu’un autre joueur ne débarque ou pire, que Chuck, leur coach, ne vienne pour fermer la porte à clé comme il le fait parfois. Thea le soupçonne de se livrer à ce petit rituel dans le seul but d’essayer de surprendre quelqu’un ; elle le diabolise surement mais il lui semble que la cruauté de cet homme n’a pas de limites puisqu’il va jusqu’à varier les jours de ses petites vérifications, s’abstenant parfois de venir checker les vestiaires pour jouer avec ses proies sportifs. La seule parade réside dans des sorts divers pour entourer le couple naissant de silence factice et les cacher magiquement de la vue des autres mais Anthea commence à être fatiguée, fatiguée des parades et fatiguée des entrainements et fatiguée des restrictions de coach.

Dormir plus de quatre heures par nuit, c’est perdre.
Manger deux tranches de pain au lieu d’une, c’est perdre.
Et coucher avec Kel, c’est perdre.
Tu veux perdre, Thea ?

Souvent elle se réveille en sueur, parce que lorsque la nuit vient sa mère ne se contente plus de regarder par la fenêtre avec son satané regard vide mais s’y plonge littéralement pour aller s’écraser sur le sol en contrebas ; et alors Ari arrive et hurle que les monstres ont gagné et se taille les veines avec les débris de verre dans le bon sens, celui qui fait qu’on ne se loupe pas ; et alors c’est interminable parce que Neil passe en arrière plan et hausse les épaules, l’air de s’en foutre, dit que « la maison n’est plus à nous de toute façon alors on aura pas besoin de payer pour les réparations » et ensuite… ensuite Ambroise tremble et plaque ses mains sur son visage qui se met à fondre à cause des flammes de Thea qui craque et il la fixe de ses orbes décharnées pour lui reprocher : « TES INTERFÉRENCES ANTHEA ! TES INTERFÉRENCES ME TUENT » ; et c’est toujours à ce moment-là qu’elle comprend qu’elle doit rester loin d’eux parce qu’elle leur nuit malgré elle, rester loin malgré le manque et malgré la torture qui fait légion chez les Appleby Arrows. Invariablement, les cauchemars se terminent de la même manière : elle ne le voit pas mais elle sent Coach, qui l’entoure par derrière de ses bras venimeux contre lesquels elle ne peut rien, elle sent qu’il serre jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer ni se dégager et une fois qu’elle se fige comme un animal pris au piège qui attend la mort faute de mieux, il murmure d’une voix lascive, intrusive, « Tu veux perdre, Thea ? » Et alors elle n’a plus aucun espoir en vue, lorsqu’elle ouvre les yeux sur le banc des vestiaires où elle s’est endormie, éreintée presque au point de non retour.

Plus aucun espoir jusqu’à ce qu’une voix demande, maladroite : « Mauvaise nuit, Moriarty ? » Et cette voix, ce n’est pas celle de Kel, c’est celle d’Ali, donc la peau luit d’une manière irréelle sous les néons fatigués de la pièce. Ali comme Alicia, Alicia Spinnet, dont Thea entendait parler à Poudlard et Poudlard, ça semble si loin maintenant qu’elles sont là et qu’elles se fixent comme si elles allaient se désagréger en poussière d’un instant à l’autre. Poudlard, la Mortiarty n’en retient rien, ce n'est plus que de vagues murmures, tous les souvenirs insouciants et un peu ennuyants et un peu inutiles mais insouciants tout de même - ont disparu sous l’atrocité de Coach, ce connard de Chuck Dahmer qui la harcèle lorsqu’elle est éveillée pour qu’elle se dépasse et qui la viole dans des cauchemars qui la laissent pantelante.

« Ouais, j’ai… (elle se passe de l’eau sur le visage dans un vaine tentative de reprendre le contrôle) mal dormi, mais ça va aller mieux. » Un petit temps avant qu’elle ne reprenne : « Tu… tu tiens le coup ? T’as perdu beaucoup de poids. » C’est maladroit, elle a envie de dire félicitations mais le mot se mêle avec une certaine inquiétude parce qu’elle sait ce que Coach peut faire pour obtenir des joueurs qui lui sembleront enfin parfaits. Des ombres passent furtivement sur le visage d’Ali, qui se contente de répondre un « merci » qui semble un peu feint à Thea. Déjà leur capitaine leur hurle qu’elles sont attendues sur le terrain pour reprendre l’entrainement alors elle se redresse, s’étire et fait craquer quelques os, puis sans qu’elle ne cherche à vraiment s’en empêcher, ses doigts viennent vagabonder sur la joue d’Ali, vraiment un peu, juste un peu, histoire de dire courage. Mais la vérité c’est qu’elle ne sait pas, elle ne sait pas ce qu’il y a avec Ali parce que l’attraction est présente mais pas forcément sérieuse et surtout il y a Kel mais parfois (souvent), quand elle a Kel dans les bras, elle ne peut pas s’empêcher de s’imaginer les courbes d’Ali et alors elle ferme les yeux à s’en violenter les paupières parce qu’elle ne sait pas elle ne sait pas elle ne sait rien.

Quelques fois, elle s’est imaginée se planter devant Ali et lui dire de but en blanc « t’es l’une des raisons pour lesquelles je reste dans cette équipe de malheur », mais alors Kel est venu, l’a regardée avec ces yeux là et elle a craqué, les sorts se sont amenuisés avant qu’ils aient terminé leur douche et soudainement Ali était là, tout est tombé en cendres, ça a cassé quelque chose, ça l’a détruite - ça les a détruites ou alors, ou alors peut-être qu’il n’y avait rien dès le départ ?


Dernière édition par Anthea Moriarty le Jeu 13 Avr 2017 - 16:13, édité 12 fois
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Anthea Moriarty
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‹ particularité : maître du feu, particularité qu'elle tient de sa mère, une Moriyama.
‹ patronus : une louve
‹ épouvantard : les buts - plus précisément les trois cercles des Appleby Arrows
‹ risèd : être mère et ne plus ressentir cet horrible vide laissé par la perte de son fils.
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février 1998 (18 ans) & vestiaire des appleby arrows

Elle ne sait pas au juste comment c’est arrivé. Le gosse est là et elle le sent et elle le sait mais elle est infoutue d’en parler. L’angoisse lui tord le ventre. Kel n’en voudra pas, elle en est certaine, Kel dira surement que ce truc, cette chose est une entrave à leurs carrières à tous les deux et il lui demandera de s’en débarrasser mais elle ne pourra pas faire ce qu’il veut qu’elle fasse parce qu’elle a besoin de lui - pas lui le père, lui l’enfant, lui dont elle persuadée de l’existence alors même que son corps semble le rejeter en bonne et due forme, ne montrant aucun signe apparent si ce n’est l’air un peu faiblard qu’elle se traine depuis qu’elle a mis les pieds chez les Appleby Arrows. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne comprend pas - certes ils n’ont fait attention à rien alors il est logique que ça leur tombe dessus mais de ça, elle s’en contrefout, ce qu’elle ne comprend pas c’est comment elle peut être si attachée à ce marmot en devenir alors même qu’elle déteste les enfants - elle les DÉTESTE ! - ou alors elle le croyait seulement, oui, ça doit être ça. Maintenant qu’elle est au pied du mur, qu’elle est consciente de ce qui lui arrive et qu’elle, elle interprète sans problèmes les signes internes qui se cachent aux yeux des autres, il est emplie d’un sentiment qu’elle n’avait jamais connu avant - elle se sent prête, et tout a un sens, tout est si logique, elle a une place dans le monde et lui aussi, ce petit en devenir qu’elle a déjà appelé Cole sans même oser prononcer ces syllabes à haute voix.

Cole, Cole, Cole, Thea lui fera des trucs à manger qu’Hanae n’a jamais pu faire à cause de sa santé, elle lui parlera du Japon et du descendant de Gengis Khan qui n’est pas parvenu à l’envahir, elle lui inventera un père mort en héros pour ne pas qu’il souffre des circonstances déplorables et elle… elle voit son avenir, tout tracé, plus certain qu’il ne l’a jamais été, un avenir limpide que personne ne pourra jamais ébranler, pas même Coach qui… l’appelle ? Elle se tourne vers lui, il est dans l’entrebâillement de la porte, et derrière Anthea aperçoit le terrain et toute l’équipe qui semble déjà attendre. Immédiatement elle angoisse, s’excuse : « Je suis désolée Coach, j’ai pas entendu le sifflet, j’avais pas vu que tout le monde était déjà sur le terrain et je… je ferai des heures d’entrainement supplémentaires pour compenser, je suis désolée. » Quand elle s’entend parler, elle se demande qui elle est ; elle ne se reconnait plus et elle ne saisit pas comment un seul homme à pu la briser à ce point-là, elle qui était si fière et qui avait tant de répondant et de répartie - l’insoumise que tout le monde appelait Fiery ! Il ne reste rien d’elle, elle frisonne lorsqu’elle le voit et encore plus à cet instant-même parce qu’il a sur le visage un air presque affable, de fausse compassion, de compréhension prétendue qui n’a jamais foulé les traits de quelqu’un comme Chuck Dahmer. Et alors il demande quelque chose de largement pire que tu veux perdre, Thea ?, il se fend d’un sourire rayonnant pour demander « Comment va Keltcher ? ». Il sait, avec horreur Anthea comprend qu’il sait, elle ne sait comment c’est possible mais le fait est bien là et… c’est Ali, c’est sur, ça ne peut être qu’Ali, Thea ne voit pas d’autre possibilité, c’est forcément elle qui l’a balancée parce que Moriarty a eu la permission que Spinnet convoitant avec tant de ferveur. C’est évident, si évident que Thea se glace sur place, qu’elle est incapable de bouger et que Coach doit lui dire ce qu’il a déjà dit à chaque membre de l’équipe dans l’heure passée : « Sur le terrain, Moriarty. Aux buts. »

Ces buts, elle les connait par coeur, depuis la signature de ce maudit contrat elle y a passé plus de temps que chez elle, avec sa fratrie. Elle s’y sent bien habituellement mais pas aujourd’hui, alors que les cognars volent vers elle et Kel et qu’ils esquivent comme ils le peuvent ; elle ne s’en va pas parce que Coach a raison, ils ont enfreint les règles alors ils doivent être punis - c’est dans l’ordre des choses, après tout, qu’ils payent, c’est tout à fait normal… non ? Elle s’accable et protège son ventre avant tout, régulièrement courbée, quitte à ce que son crâne trinque à la place mais qu’importe, elle doit protéger Cole, elle suppose qu’elle peut y arriver. Mais elle est gardienne, elle n’a pas l’habitude d’esquiver les cognars, elle a le réflexe d’arrêter les souafles avec son corps et quand son attention se relâche, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, elle fait cette erreur stupide de vouloir arrêter ce cognard qui l’écrase en semblant vouloir la traverser de part en part.

Thea ! Thea ! Kel hurle, mais c’est surtout Ali qu’elle entend, Ali qui tend désespérément la main pour tenter de la retenir mais c’est vain, parfaitement vain parce que rien ne retient une chute pareille. Leurs doigts glissent en se frôlant à peine et quelques mètres plus bas, il y a le sol, ses os qui craquent, sa colonne vertébrale qui menace de lâcher et sa jambe gauche qui fait un angle étrange, vraiment très étrange.

février 1998 (18 ans) & Hôpital st mangouste

Elle le sent encore à l’intérieur d’elle. Chaque fois qu’elle bouge, qu’elle fait un geste, même un tout petit. Il est là. Il ne peut pas être parti, pas vrai ? Il ne peut pas avoir disparu, comme ça, si facilement, en un claquement de doigts. Non, non, non. C’est impossible, IM-PO-SSIBLE. Anthea n’a même pas besoin de s’en persuader, elle le sait, c’est tout. Elle peut le sentir, et puis surtout, elle lui a même donné un nom, Cole, un nom qu’elle n’a dit à personne, qu’elle a gardé pour elle, dans un coin de son cerveau, un endroit qu’on ne peut pas atteindre.

IL EST MORT !
VOUS L’AVEZ TUÉ, IL EST MORT,
VOUS L’AVEZ TOUS TUÉ !

Il aurait été un garçon, elle le sait, elle le devine. Après tout, elle l’a construit, elle l’a porté, il vient d’elle, il est elle. Et elle se sent amputée, de nouveau seule, comme avant - non, pire qu’avant. Elle se visualise entrer à l’intérieur d’elle, et il n’y a rien, rien d’autre que le vide, juste un néant qu’elle ne peut pas combattre, juste la fin du monde. C’est la première fois qu’elle se heurte à ce genre d’épisode - être impuissante, et pour la première fois, la toute première, envisager une hypothèse qu’elle n’avait jamais ne serait-ce qu’imaginé jusqu’ici : se laisser mourir. Peut-être qu’elle est juste fatiguée, que ses jointures sont usées, que le vide dans sa poitrine ne se comblera jamais. Peut-être que les séquelles sont irréversibles, à moins qu’Ali ne trouve un moyen de ramener Cole à la vie. Ça devrait pouvoir se faire, vraiment, ça le devrait, mais la magie est si vaine, si vaine qu’elle ne sert à rien, absolument rien.

Elle espère qu’Ali a entendu ses os se briser. Elle le mérite, elle le mérite tellement, ils le méritent tous.

Ali qui se fait rassurante, lui dit qu’elle a été prise en charge comme il se doit, qui utilise cette expression qui n’a pas de sens : « tu seras comme neuve. » Qu’est-ce que que ça veut dire, au juste ? Qu’ils peuvent la remettre dans son état d’avant, quand elle avait encore Cole, quand elle n’avait pas perdu ? De ses yeux morts, elle fixe Alicia pour tenter de lui demander silencieusement de se taire. Mais Spinnet ne comprend pas, même quand Thea s’acharne à répéter le même mot en boucle, le mot qu’elle n’a jamais dit à personne, pas même à elle-même : mon bébé, bébé comme enfant, enfant comme Cole, Cole comme mort. « Tu- tu es enceinte ? T-tu es- merde, merde, je me doutais pas- Qu'est-ce que tu vas faire ? » Pourquoi est-ce qu’elle ne comprend pas qu’il n’y a rien à faire, que c’est terminé, qu’il est parti et c’est TERMINÉ, tout est anéanti. « Si tu peux me pardonner, si tu acceptes que je sois à tes côtés, je ferai ce que je peux, tout ce je peux, je te le jure- » Si elle pouvait rire, surement qu’elle le ferait, parce qu’elle n’a pas l’intention de pardonner qui que ce soit, ni Kel qui est un lâche ni Chuck qui est un meurtrier ni Ali qui est… responsable, malgré elle, qui réalise trop tard, qui a été une tortionnaire au même titre que les autres et ça, Anthea n’arrive pas à s’en défaire, c’est bloqué dans sa gorge qui refuser de laisser passer quoi que ce soit.

Elle veut hurler mais les mots sonnent rocailleux lorsqu’elle demande « Tu ne comprends pas ? Tu ne comprends rien » et elle n’a que ses poings pour s’enfoncer dans le mur, elle veut que ses phalanges craquent encore, entendre de nouveau cet horrible son d’un corps qui lâche, elle veut que ses mains soient rouges bleues et violettes, un violet sombre comme son talisman qui n’est pas parvenu à la sauver. « Il est mort, il est MORT à cause de vous, à cause de toi. » Et à cause du monde entier, même de ceux qui n’ont rien fait, même de ceux qui n’étaient pas là, Arabella qui ne lui parle plus comme avant et Ari qui semble être devenue l’ombre d’elle-même et Ambroise qui a creusé un fossé entre eux sans le vouloir. Ils sont soudainement TOUS responsables, de ne pas être là pour regarder à quel point elle est minable dans ces draps trop blancs, pour l’entendre hurler des mots insensés, pour la contempler frapper les murs comme une forcenée. Ils sont RESPONSABLES de la penser folle, même les médicomages qui arrivent en courant, attrapent Alicia pour l’emmener loin, plaquent Anthea sur le lit en serrant ses poignets trop forts pour y laisser de nouvelles marques ; responsables de ne pas savoir la réparer, parce que les os ne sont pas le problème, elle se fiche d’être comme neuve, elle veut sa mère pour lui demander POURQUOI ? et lui cracher au visage et pleurer : Hanae, ça t’es déjà arrivé ? J’sais pas comment on s’en sort maman, j’sais pas comment on fait.

Et maintenant que les médicomages ont mis Ali à la porte, qu’Anthea a bu des potions de sommeil, que le creux dans son ventre est devenu encore plus béant, elle peut faire ce qu’elle fait de mieux : s’endormir et cauchemarder (« Tu veux perdre, Thea ?ANTHEA TES INTERFÉRENCES, TES INTERFÉRENCES ME TUENT !Comment va Keltcher ?Tu seras comme neuve.Ari lâche ce bout de verre je t’en SUPPLIE LÂCHE-LE, ARI PITIÉ ! »).
2000 (21 ans) & stade abandonné, Etats-Unis

« Un, deux, trois. » Quand elle angoisse, elle compte à voix haute jusqu’à sentir son coeur ralentir. Jusqu’à sentir ses épaules s’affaisser, se relaxer. Jusqu’à avoir l’impression qu’elle peut parvenir à quelque chose. Et elle se fixe des objectifs idiots, comme mettre un pied devant l’autre. L’herbe est spongieuse, tellement imbibée d’eau qu’elle recrache du liquide chaque fois qu’elle est foulée et qu’elle produit sans cesse cet ignoble bruit de succion. Et autour, tout est gris, horriblement gris, pluvieux, mais pas d’une pluie franche, plutôt d’une brise dérangeante qui s’insinue dans les fringues pour les rendre glacées. C’est l’Amérique, Thea s'est tirée en Amérique. Sans savoir ce qu’elle y fout, au juste. Son pays est en guerre et elle se sent égoïste de partir alors que pourtant, elle n’a pensé qu’à Ambroise, et à Ari, et à Bella, à Hanae qui est toujours en train de se décomposer devant la fenêtre (elle n’a pas pensé à Neil).

Surtout à Ambroise. Elle ne sait pas pourquoi lui, elle n’est pas capable de l’expliquer. Avant de fuir, elle avait simplement besoin de le voir, même de loin, même à travers une vitre, voir sa silhouette se mouvoir et ses yeux tout analyser comme ils le font toujours, elle en avait terriblement besoin mais elle n’y est pas parvenue, elle ne s’est même pas accordé ça parce qu’elle n’a pas le droit, alors elle est partie, tout est de sa faute, de sa faute et encore de sa faute et elle ne le mérite pas elle ne mérite RIEN.

Ses doigts se replient dans une secousse involontaire, craquelés par le froid et surtout par la négligence dont Moriarty fait preuve à l’égard de son propre corps. Mais d’autres sont en train de mourir, pas vrai ? Alors elle n’a pas de quoi se plaindre, elle devrait se contenter de ce qu’elle a, elle est bien, dans cette solitude pesante et ce froid qui fait craquer ses os et son équipe qui continue à briller sans elle. Elle les surveille toujours, malgré elle, l’océan qui les sépare n’a pas eu l’effet escompté. Et chaque fois qu’on lui recrache son nom à la figure, Appleby Arrows, Anthea tressaille et se rappelle à quel point elle est une mauvaise mère, une si mauvaise mère.

Elle se demande comment va Ali. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se demande souvent comment va Ali, et alors la haine se ranime, et ensuite elle est submergée, elle ne s’en sort plus, ne sait plus quoi faire, coule et se débat en même temps, hurle et s’étouffe à la fois.

Un, deux, trois. Le stade qui s’étend sous ses yeux est seulement occupé par les rafales de vent, les gradins sont ravagés par l’usure et la pourriture. En Angleterre aussi, ça doit ressembler à ça - c'est que la guerre a cet effet-là, rendre tous les lieux désolés, les grignoter morceau par morceau, tribune par tribune. Et la Mortiarty y reste parfaitement indifférente parce qu’elle a sa propre guerre, ces trois anneaux qui trônent dans le ciel, méprisants, cabossés par les années. La sensation d’enfourcher un balai est étrange, presque malaisante. C’est le balai familial, celui qu’elle avait cassé lorsque Neil lui avait montré comment s’élever dans les airs, le tout premier qu’elle a eu entre les mains. Il est obsolète, et rapiécé, elle l’a réparé comme elle a pu grâce à la magie mais ça n’a pas très bien fonctionné. Pourtant elle a laissé tous les autres en Angleterre, elle n’a rien ramené de ce pays maudit, rien d’autre que sa carcasse souffrante et désespérément vide, vide de toute vie, vide de tout enfant. Elle n’est qu’à un mètre du sol que déjà le vieux bout du bois tangue maladroitement, tout à fait désobéissant. « Allez ! » qu’elle l’exhorte d’une voix tendue, les mains crispées et moites sous l’angoisse. C’est vraiment con d’avoir voulu faire ça, remonter sur cet instrument de malheur. « C’est vraiment con t’es vraiment con j’suis vraiment- » Elle n’a qu’à l’appeler incapable ; ça lui va bien, incapable, c’est raccord avec un truc qui date d’il y a dix ans.

Au bout de quelques heures, il fonctionne mieux, Incapable. Ils forment presque une bonne équipe, tous les deux. Elle lâche un vif d’or, lance le chronomètre, voit combien de temps elle met pour le rattraper. Parfois des heures (deux heures trente sept), parfois quelques minutes (vingt-trois minutes), elle s’acharne, jusqu'à enfin commencer à retrouver des sensations qu’elle avait perdues chez les Appleby Arrows ; le vent, la vitesse, les virages serrés.

Qui l’emmènent devant les buts.
Et elle pile, violemment, Incapable s’arrête dans un soubresaut en même temps que le palpitant d’Anthea qui hurle d’angoisse et de frayeur et de douleur ranimée.

Elle voudrait être forte et tenir le coup et revenir devant les autres Moriarty avec un sourire de conquérante. Elle voudrait taire la vie qu’elle a perdu et se sortir de cette putain de dépression et combattre Coach. Elle voudrait contempler trois anneaux sans se mettre à chialer sur son vieux balai d’enfant, soudainement recroquevillée à plusieurs mètres du sol. C’est si pitoyable, si minable qu’elle s’entraine encore plus, et bientôt la nuit arrive sans qu’elle n’ait pris la peine de s’accorder une seule pause, ni pour panser ses mains meurtries ni pour manger. Elle ne redescend qu’après plusieurs passes, plusieurs vifs d’or lâchés dans la nuit noire, qu’elle retrouve en projetant des flammes autour d’elle pour illuminer le ciel, puisant dans le talisman plaqué entre sa peau et sa robe de quidditch. Et une fois en bas, elle s’accorde une cigarette en fixant les buts, qui commencent à lui faire moins d’effet, qu’elle reconsidère peut à peu comme familiers, tout doucement, vraiment très lentement. « Tu devrais pas. » La voix la fait sursauter et Thea se demande comment elle a fait pour ne pas voir la sorcière qui se tient là, adossée au mur un peu plus loin. D’un geste las, l’inconnue désigne le bâtonnet de nicotine avant d’insister : « Ça. Tu devrais pas le fumer. C’est mauvais pour ta condition physique. » Et ça aurait été mauvais pour le bébé, s’il y en avait eu un, mais il n’y en a pas. « J'ai plus besoin de condition physique. »

Anthea la reconnait, forcément ; elle connait tellement de coachs, tellement d’équipes, tellement tout de ce monde si exigeant qu’est le Quidditch que toute sa culture repose là dessus, ça et puis la magie propre à son archipel. Mais la sorcière se présente quand même, bien que la politesse semble n’être pour elle qu’une perte de temps, lui tendant de mauvaise grâce une main cependant assurée : « Gwenog Jones. J’suis la capitaine des Holyhead Harpies. » Et Thea éteint immédiatement sa cigarette dans le gazon avant de se redresser pour tenter de paraître à son avantage, comme une enfant présentée à des amis de la famille qu’elle doit à tout prix impressionner. « J’me fais vieille, continue Gwenog en regardant bien devant elle, en direction du terrain, alors jouer, c’est devenu plus compliqué pour moi. Je devrais pas tarder à me retirer du terrain et j’suppose que vous entrainer sera un bon compromis. » Elle a dit vous. Comme si Holyhead Harpies + Anthea Moriarty faisait déjà un tout. « J’ai des places libres, continue Jones sur le ton de l’évidence. Enfin on a des… bin, des places qui se sont libérées quoi. Surtout la mienne, en fait. D'ici peu il nous faudra une joueuse pour me remplacer, forcément.Ah, oui. » Ah, oui. Si brillant, Thea. « Je sais pas si je… si je suis bien indiquée ? Chuck m’a virée des Appleby Arrows. » Cette sale pute de Chuck Dahmer m’a virée des Appleby Arrows. « Mouais. Bin tu sais, Dahmer s'occupe de son équipe, et nous on s'occupe de la nôtre. J’sais qu’attrapeuse, c’était pas ton poste d’origine, mais surement que tu pourrais-Oui, oui, oui. Je promets de faire des efforts et de ne pas vous décevoir et je peux m’entrainer d’arrache pied avant que la saison ne commence et je vous jure que je serai à la hauteur je serai la meilleure attrapeuse que vous n’avez jamais eue enfin non, j'voulais pas dire ça vu que c'était vous mais-Respire. » Et alors Gwenog fait ce petit sourire entendu, et Thea sent un truc qui était mort en elle revenir soudainement à la vie, une flamme qui s’était éteinte, la rage de vaincre et de récupérer ce qui lui est dû.
mars 2004 & bureau de Gwenog Jones

« Tu as fait quoi ? » Gwenog a la voix rongée par la colère mais derrière ses accents enragés traine de l’inquiétude, certainement beaucoup plus palpable que ce qu’elle aurait surement aimé laisser passer. « Un procès - un putain de procès, Anthea, à quoi tu pensais ? » A la justice ? Non, surement pas, ce serait mentir, ce serait tellement faux. A la vengeance ? Surement. A Cole, et puis aussi à Kel et Ali et l’équipe qu’ils formaient mais qui n’est plus. « Et les Harpies ? Hein, t’y as pensé, à elles ? » Jones sonne soudain beaucoup plus désespérée et les deux femmes se fixent pendant un instant, muettes, figées. « Tu veux vraiment… de nouveaux articles et de nouvelles…Non- non, je voulais seulement qu’il…Qu’il quoi ?Qu’il paye. » L’entraineuse éclate de rire et Moriarty sent un étau l’enserrer parce que soudainement, il lui semble stupide, tout à fait utopique, même, d’avoir voulu faire tomber un nom tel que Chuck Dahmer.

La coach se laisse tomber sur sa chaise et Thea remarque qu’en dehors du terrain, où elle hurle des ordres et des encouragements qui s’entremêlent, elle a l’air diablement fatiguée. Presque âgée, aussi, mais le genre d’âge que l’on prend à cause des coups durs plus qu’à cause des années qui passent. Et face à ces cernes-là, Anthea se sent minuscule, comme une enfant qui ne sait rien de la vie ; et elle tripote ses mains nerveusement, comme un gosse qu’on viendrait de réprimander. « Je suis… » Désolée ? Non, elle n’est pas désolée, elle sait que les Holyhead Harpies tiendront le coup, qu’elles tiennent toujours le coup. Elle sait que depuis qu’elle a intégré l’équipe, jouer au Quidditch commence à retrouver un sens, revenir une passion. Et jouer en synchronisation, apprendre des techniques qu’on ne peut pas réaliser à plusieurs, c’est ce pour quoi elles sont douées, ce qu’elles font le mieux. « Je peux plus continuer comme ça. À juste… fermer les yeux, et prétendre qu’il est rien arrivé. Et autour tout le monde trouve que… tout le monde trouve ça si confortable, que je la ferme, qu’on la ferme tous, tout le monde trouve ça confortable sauf moi. » Gwenog dément d’un signe de tête, commente : « Pas moi. Mais tu sais que- faire parler les gens- enfin… comment on fait témoigner les gens pour des trucs pareils ? » Et elle écarte les mains en signe d’impuissance, avachie sur son siège parce qu’Anthea le devine, ses blessures lui font mal. Toute l’équipe sait que leur ancienne capitaine a cessé de jouer à cause de sa condition physique mais pour ne pas la heurter, pour ne pas la faire souffrir, toutes prétendent que l’âge l’a poussée à passer entraineuse. Anthea aussi - elle se prête à ce petit jeu comme aux autres, mais avec plus de réticence qu’avant. Parce que c’est difficile, maintenant, de passer les choses sous silence.

« J’vais retourner voir Kel, et Ali aussi. » Kel et Ali qu’elle n’a plus vu depuis l’accident ; le premier a reçu l’ordre de ne plus la voir, la seconde a offert son aide mais sur son lit d’hôpital Thea l’a repoussée, s’est attaquée à elle comme une démente, avec des ongles qui ressemblaient à des griffes et depuis… depuis, elles se sont savamment tenues éloignées. « Peut-être qu’ils parleront pas.Peut-être qu’ils parleront. » Elles s’affrontent du regard, se jaugent, aucune n’a l’intention de flancher et Moriarty s’escrime à rester parfaitement droite, inébranlable en apparence. Finalement, quelque chose change chez Gwenog, l’un de ses yeux tressaute de fatigue et son souffle traine en longueur - c’est sa manière de déposer les armes, Anthea le sait. « Garde ce genre de regard pour Dahmer. S’ils parlent… j’viendrai témoigner aussi. Pour toi. » Alors quelque chose tremble à l’intérieur d’Anthea, parce qu’en l’espace de deux pauvres mots Gwenog a sonné exactement comme sonnait Hanae lorsqu’elle parvenait encore à parler.


Dernière édition par Anthea Moriarty le Jeu 13 Avr 2017 - 22:39, édité 17 fois
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WIZARD • always the first casuality
Ariane Moriarty
Ariane Moriarty
‹ disponibilité : dispo ♡
‹ inscription : 15/03/2016
‹ messages : 876
‹ crédits : kinjiki et fallen. pour la signature.
‹ dialogues : #625072.
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‹ âge : 24 (13/07/79)
‹ occupation : auteur de littérature de jeunesse.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : mesure vingt-trois centimètres, en bois de chêne rouge et contient du dard de billywig ; elle est prédisposée aux enchantements.
‹ gallions (ʛ) : 3805
‹ patronus : inconnu.
‹ épouvantard : un rocking chair, ma mère assise dessus, sa maladie s'étant détériorée – mon futur.
‹ risèd : la reconnaissance en tant qu'auteur, sous mon véritable nom.
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!

edit; parce que ce fail est beau mdr
Spoiler:
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WIZARD • always the first casuality
Jelena Kuodzevikiute
Jelena Kuodzevikiute
‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; jelena k w/ ariana grande ; calixe Davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ jcw ; even li w/ jeon jungkook.

‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 2871
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits :
23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse
au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
http://www.smoking-ruins.com/t7544-nell-make-it-or-break-it#1749
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tbe
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WIZARD • always the first casuality
Nao Chang
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‹ inscription : 29/01/2017
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‹ crédits : hrsy (avatar), the weeknd (paroles), tumblr (gif sign).
‹ dialogues : rosybrown.
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‹ âge : vingt ans (02.09.83)
‹ occupation : attrapeur des falmouth falcons et étudiant au Centre London-I ; enchaîne également plein de petits jobs à côté pour payer ses études.
‹ maison : poufsouffle (de septembre 95 à juin 02).
‹ scolarité : septembre 02 à aujourd'hui (au Centre London-I en 2ème année).
‹ baguette : mesure trente centimètres, en bois de vigne, elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 4159
‹ réputation : true athlete, terre-à-terre capable de converser avec tout le monde, il reste humble et bienveillant en toutes circonstances ; mais il dégage aussi une image de snob, du gars inaccessible et froid, ça dépend surtout du point de vue.
‹ particularité : maître de l'air.
‹ résidence : dans un appartement avec mes deux meilleurs amis, dans le quartier du Whitehorn.
‹ patronus : une hirondelle
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no shame :russe: :russe: :russe:
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Anthea Moriarty
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‹ inscription : 25/03/2017
‹ messages : 225
‹ crédits : ethereals
‹ dialogues : #teal.
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‹ liens utiles :
‹ occupation : attrapeuse titulaire des holyhead harpies
‹ maison : gryffondor
‹ gallions (ʛ) : 2816
‹ particularité : maître du feu, particularité qu'elle tient de sa mère, une Moriyama.
‹ patronus : une louve
‹ épouvantard : les buts - plus précisément les trois cercles des Appleby Arrows
‹ risèd : être mère et ne plus ressentir cet horrible vide laissé par la perte de son fils.
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rapaces :russe: :russe:

edit. ari....... j'assume...... noeil noeil noeil noeil
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Shin Moriyama
Shin Moriyama
‹ inscription : 31/12/2016
‹ messages : 188
‹ crédits : nelliel.
‹ dialogues : chocolate
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‹ âge : 26
‹ occupation : au chômage, pour le moment, il ne sait pas tellement quoi faire de ses dix doigts. Shin était Oubliator, et Nazir Chasseur de Trésors, autant dire que ça n'a rien à voir.
‹ maison : Shin était à Serdaigle et Nazir à Gryffondor.
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : Nazir & Shin ont tous les deux perdu leur baguette, il a fallu leur en trouver une nouvelle : 29cm, taillée dans du saule, contenant une moustache de Tanuki.
‹ gallions (ʛ) : 2735
‹ réputation : on disait de Shin qu'il était intelligent, calme, discret, le genre de mec pas chiant, pas intéressant non plus. De Nazir, on disait que c'était une tête brûlée, un cancre, un type violent parmi les Insurgés, mais efficace. Aujourd'hui, les deux sont un peu morts, alors on en parle beaucoup, mais sans trop savoir quoi dire.
‹ particularité : c'est un Métamorphomage, mais il ne sait plus du tout contrôler son don et le tatouage qu'il a dans le dos l'empêche de l'utiliser correctement. C'est également un Maître de l'Air, qui a tout à réapprendre.
‹ faits : shin s'est marié jeune et a eu une gamine qui a maintenant six ans, Sun - sa femme et sa gosse, c'était tout pour lui - c'était un mec brillant, capable de parler trois langues (anglais, coréen & japonais) très à cheval sur son éducation stricte et rigoureuse, très branché culture asiatique - mais shin a été capturé par le gouvernement en 2001 et est devenu le cobaye du département des mystères - ils ont trafiqué son corps, joué avec son don de métamorphomage, ont fait de lui l'espion ultime - en 2002, il est devenu Nazir Peterson, Insurgé Belliqueux, meilleur ami d'Angelina Johnson - aujourd'hui, il ne sait plus qui il est, Shin ou Nazir, les deux ?
‹ résidence : il vit au Manoir Moriyama, sa famille ne veut pas le laisser tout seul après ce qu'il a vécu.
‹ patronus : informe désormais, autrefois il prenait la forme d'un porc-épic, il paraît que celui de Shin avait la forme d'une tortue géante
‹ épouvantard : un miroir, le plus souvent reflétant les traits de Shin.
‹ risèd : il se voit sous les traits de Nazir, avec Rocket et Doxy.
http://www.smoking-ruins.com/t6866-shin-reflection
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LA COUZ!!!!!!!! gaah gaah gaah
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Cormac McLaggen
Cormac McLaggen
‹ inscription : 22/02/2017
‹ messages : 21
‹ crédits : tearsflight (avatar) ; tumblr (gifs) ; mikky ekko (lyrics).
‹ dialogues : #a4751b.
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‹ âge : vingt-cinq
‹ occupation : un héros de guerre, animé par la flamme politique: je suis actuellement directeur de la brigade de réparation des accidents magiques.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1990 et juin 1998.
‹ baguette : a été taillée dans du bois de sapin et mesure trente-quatre centimètres et demi (34,5). Rigide, elle puise sa force du ventricule de dragon qu'elle recèle en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 2666
‹ réputation : je ne connais aucune limite.
‹ particularité : le descendant direct de Richard II, feu roi des Angles, de Galles et seigneur d'Irlande.
‹ faits : je suis le asshole in charge, l'ego surdimensionné que l'on me prêtait autrefois me précède encore au jour d'aujourd'hui; je suis le dernier héritier de la branche principale des McLaggen; mon ambition n'est désormais plus alimentée que par ma soif de justice et de vengeance; je suis le garde-fou de mes plus proches amis; Alicia, Angelina et Shin sont les seules personnes dont j'accepte et considère sincèrement l'avis: après tout, ce sont les seuls à me connaître réellement, les seuls à avoir combattus à mes côtés.
‹ résidence : dans un entrepôt désaffecté du Londres moldu, réhabilité en loft lumineux au design épuré (donc, manquant cruellement d'humanité).
‹ patronus : un coq
‹ épouvantard : une répétition morbide du passé: la perte totale de ma famille. Sauf qu'aux regards vides des McLaggen se sont substitués ceux d'Alicia, d'Angelina et de Shin, sans vie.
‹ risèd : mon propre portrait, vieilli et imposant, accroché près de ceux des précédents ministres de la magie (et s'il semble refléter ma réussite professionnelle, il représente avant tout la réussite d'un but bien plus intime: la vengeance de ma famille).
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mon SOMBRAUX iiih love
okay, rien que la première anec, je vais pas bien :waterfall:
je dois commander un stock de kleenex ? snif
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HERO • we saved the world
Keiji Moriyama
Keiji Moriyama
‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 126
‹ crédits : ♠Moony.
‹ dialogues : lightcoral
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‹ liens utiles :
‹ âge : 28
‹ occupation : briseur de sorts.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1986 et 1993.
‹ baguette : est faite de bois d’orme, flexible et son cœur est un poil de Kitsune. Elle mesure 24 cm.
‹ gallions (ʛ) : 2648
‹ patronus : un panda.
‹ épouvantard : Moi, impuissant, à côté des cadavres de mes frères.
‹ risèd : ma soeur, vivante.
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Salut cousine !! :wrock:

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