WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5134
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| EVENT 13 / HESRA ; mars 2004 → ❝ the ties of blood ❞ I get it the whole idea of willingly going to hell for someone. Living there insane if you have to because you'd rather be insane with them than endure life without them. Elle a d'abord cru être devenue définitivement folle. Elle n'en était déjà pas loin, c'est vrai, mais se réveiller dans une autre pièce que celle où elle s'est endormie, une pièce qu'elle ne reconnaît même pas, son odeur pourtant partout sur les draps et personne alentour pour lui expliquer quoique ce soit. Elle a d'abord cru rêver en voyant l'absence de tatouage sur son bras. Puis elle a cru mourir en voyant ses cheveux blonds dans le miroir, en se pinçant et se griffant jusqu'à réaliser qu'elle ne cauchemarde pas, qu'elle est Hestia et qu'Hestia est elle. Et elle a hurlé de rage en comprenant que sa sœur était à Azkaban à sa place.
« Hestia. » Ça la dégoûte, ce reflet qu'elle a d'elle-même, de ce à quoi elle devrait ressembler, les cheveux châtain et la tenue de prisonnière. Ça la dégoûte ce prénom qui lui est adressé alors qu'elle le mérite pas. Ça la dégoûte la facilité avec laquelle elle a pu venir, la facilité qu'ont les à être aveugle à cet échange pourtant si évident. Ça la dégoûte d'avoir à jouer le jeu pour ne pas aggraver le sort de sa sœur. « Flora. » grince-t-elle des dents en s'asseyant en face de sa jumelle. Elle déteste avoir à l'appeler par son prénom à elle, elle déteste la situation, elle déteste qu'Hestia soit de ce côté-là du parloir. Elle déteste qu’on l’ait appelée Hestia en l’autorisant à entrer pour la visite. « Tu as l'air d'aller bien. » Flora aime trop sa sœur pour faire le moindre mal au corps qui lui appartient, il faudra bien qu’elle le récupère un jour, comme elle devra récupérer sa marque, son erreur. En tous cas elle y compte bien. « C’est tout ce que tu as à me dire ? » rétorque-t-elle froidement. Elle a l’air d’aller bien, mais elle n’en a que l’air. Son cerveau est encore le sien, avec ses souvenirs emmêlés et ses instincts et sentiments contradictoires et les céphalées insupportables. Elle a commencé à aller mieux en étant auprès d’Hestia chez les moldus. Elle a commencé à aller suffisamment bien pour cesser d’être égoïste et réaliser qu’elle ne pouvait pas laisser sa sœur fuir éternellement avec elle. Suffisamment bien pour faire sens de la situation et comprendre qu’elle pouvait se rendre sans trop grand risque. Au pire on l’enfermerait, mais Hestia avait des chances d’être laissée tranquille et c'était ce qui importait. Hestia est suffisamment intelligente pour s’en sortir surtout. Mais Hestia est même trop maligne et elle aime Flora autant que Flora l’aime. Alors elle n’aurait pas du être surprise au fond Flora quand elle s’est rendue, mais s’est réveillée une semaine plus tard bien trop loin de sa cellule d’Azkaban. Elle n’aurait pas du être surprise qu’Hestia ne l’abandonne pas si facilement ou plutôt qu’elle ne se laisse pas être abandonnée par Flora. Mais ce n’est pas tout à fait la même chose. Flora n’a fait que prendre ses responsabilités et si Hestia a probablement l’impression de protéger sa sœur en prenant sa place, il n’en demeure pas moins qu’elle est allée beaucoup plus et beaucoup trop loin.
Elle allait mieux Flora, mais elle a rechuté sans sa sœur. Elle est aussi tombée dans l’inquiétude la plus profonde, parce qu’elle, elle avait ses chances de s’en sortir. Elle, elle est malade. Elle déteste le mot, elle déteste l’idée, elle déteste que sa pire peur se soit réalisée, mais elle sait que c’est vrai. Elle sait que, comme d’autres (Lorcàn en premier lieu), elle peut être relâchée en échange d’une thérapie, dont - elle a fini par l’admettre - elle a besoin. Mais Hestia ? Hestia n’a pas subi la même chose qu’elle. Qu’est-ce qu’elle va dire aux psychomages pour expliquer la marque sur son avant-bras ? Flora serre le poing si fort que ses jointures deviennent livides et que ses ongles creusent sa paume jusqu'au sang. Elle se sent capable de mettre Azkaban à feu et à sang pour faire sortir sa sœur. Elle se sent capable de tout pour sa sœur. Mais si elle s’emporte on risque de la faire sortir et la seule chose qu'elle n'est pas capable de faire c'est bien de l'abandonner à son propre sort. « J’espère que tu es contente. » Sa voix est remplie d’amertume, mais elle espère vraiment qu’Hestia a réfléchi avant d’agir. Qu’elle a une idée de comment s’en sortir. Flora a préparé tellement de choses à lui dire, mais maintenant à la voir dans son uniforme pénitencier, le sien en réalité, elle perd tous ses mots et ses grandes accusations et les formulations alambiquées auxquelles elle avait pensé pour le cas où elles seraient sur écoute. « Je te préviens si tu es condamnée… » Je reprends mes droits. Son procès arrive et elle se démène pour lui trouver le meilleur sorcier à la défense qui existe. Mais si ‘Flora Carrow’ est condamnée, elle compte bien inverser le processus et récupérer son corps et sa punition. « Je te pardonnerai jamais pour ça. » Mais elle non plus elle ne se pardonnera pas de l’avoir laissée, de ne pas savoir comment inverser la chose, de pas encore avoir trouvé de plan pour l’aider, parce que son cerveau est encore en bouillie, parce qu’elle ne sait pas comment Hestia a fait. Elle se hait bien plus qu’elle n’en veut à Hestia. Elle rouvre la bouche, mais l’alarme qui retentit brusquement l’arrête et puis la barrière qui les sépare s’effrite et instinctivement elle attrape la main de sa jumelle avant qu’une trombe d’eau ne tombe sur sa tête blonde. Il y a une tempête dans la prison. Elle n’a pas sa baguette sur elle, elle n’a rien parce qu’on lui a fait les poches quand elle est arrivée. De toute façon même si elle marche très bien entre ses doigts, elle n’aime pas utiliser la baguette d’Hestia. Flora ne sait pas ce qu’il se passe, mais elle est prête à protéger son double de son corps s’il le faut…enfin, du corps d’Hestia du coup. Même si ça la rebute absolument de détruire l'enveloppe charnelle de sa sœur, elle préfère voir Hestia vivre dans son corps à elle, plutôt que pas du tout.
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