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sujet; water off my wings (lexie) |
WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | Alexandra Friede GrosvenorMama told me not to waste my life she said spread your wings my little butterfly don't let what they say keep you up at night and if they give you shhhh then they can walk on by☇ Avis sur le contexte : Globalement Lexie trouve que tout ce qui se passe n’est qu’un juste retour de bâton. Les sang-purs méritent d’être traînés dans la boue (plus qu’ils ne le sont actuellement) et il est plutôt bienvenu que les moldus aient connaissance du monde sorcier. Elle peut comprendre leur méfiance et la haine de certains, parce que les moldus aussi ont subi la guerre sorcière bien malgré eux et qu’ils ont bien le droit de s’insurger maintenant qu’ils savent. Ça ne signifie pas qu’elle ne serait pas pour une unification des deux mondes, simplement qu’elle comprend que ce ne soit pas facile et que les moldus aient besoin de temps. Du reste, la politique ne l’intéresse pas et ne l’a jamais intéressée, elle n’a assistée à aucun procès son ancien maître ayant été tué pendant la bataille de Pré-au-Lard et n’ayant aucune envie de remuer le passé. Quant aux hybrides, elle n’a pas d’avis non plus, pour certains elle s’imagine qu’ils méritent leur stigmatisation dans la mesure où ils ont commis des violences répréhensibles, pour d’autres, elle veut bien admettre l'existence d'une certaine injustice, mais la vérité c’est que si tolérante et ouverte qu’elle ait pu être un jour, Lexie, est désormais plus craintive qu’autre chose et elle veut bien que l’on mette les lycans à l’écart si ça lui permet de se sentir plus en sécurité. | ❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé ☇ nom & surnom(s) ; aucun cachet chez les sorciers, son nom lui a longtemps apporté un certain confort auprès de ses confrères moldus. Grosvenor, ses ancêtres ont siégé à la chambre des Lords, Grosvenor, ils ont encore un grand manoir dans le Yorkshire qu’ils n’habitent même pas, Grosvenor et la cuillère en argent dans la bouche depuis la naissance, le faucon sur le blason doré et l’étiquette connue sur le bout des doigts. Les après-midis à Ascott et les réceptions chez les autres nobles, elle hurle l’aristocracie, jusque dans ses traits fins. Alexandra et Friede, font tâche, l’un comme l’autre figures d’originalité sur l’arbre généaologique, touche germanique apportée par sa mère autrichienne. Dans sa boarding school il y avait une Alexia et comme elle était un peu plus vieille, c’est elle qui a pu écoper du surnom Lexie, Alexandra elle s’est donc vue appelée Alex jusqu’à ses onze ans par ses pairs aussi bien que par ses professeurs. Ça aurait du la suivre jusqu’à sa public school (malheureusement pas l’Eton de son père, plus probablement St Andrews), puis jusqu’à la fac (Cambridge) seulement elle n’est jamais allée ni à l’un ni à l’autre finalement et, à Poudlard, elle a eu l’occasion de faire table rase de tout ça. Elle s’y est automatiquement présentée comme Lexie, surnom qu’elle a toujours préféré, surnom utilisé par sa propre mère, le seul qu’elle reconnaisse vraiment et celui par lequel ses fans l’appellent désormais. ☇ naissance ; le douze novembre 1985 dans une clinique privée de Chelsea à Londres. ☇ ascendance & origines ; elle est autrichienne et anglaise et c'est la première première sorcière de sa famille, la magie étant une notion parfaitement inconnue et jugée risible par les Grosvenors aussi bien que les Starhemberg. C'est ce qu'elle pensait. Sauf que ce n’est pas vraiment une Grosvenor, Lexie, Charles n’est pas son géniteur et celui-ci après l’avoir laissée à sa naissance aux bons soins de ceux qui l’ont élevée, est venu la déclarer mêlée début 1997 - avant même qu’elle ne découvre ses pouvoirs - histoire qu’elle ne se fasse pas rafler par le gouvernement. C’est donc une sang-mêlée, quoiqu’elle ait tout de la parfaite née-moldue et quoique la partie autrichienne de son sang reste véridique, l'anglais de son géniteur est en réalité coupé d'origines danoises. ☇ métier ; elle s’est inscrite à Vitmagic, mais finalement, une audition pour une nouvelle émission de MirrorTV et sa vie a complètement changé. Candidate dans un télécrochet musical, elle fait partie du groupe Little Jinx formé pendant la période des auditions et coaché par Celestina Warbeck. ☇ camp ; Lexie déteste les sangs-purs. Tous les sangs-purs. Elle les hait et elle les veut morts, tous. Elle veut leur faire payer les horreurs commises pendant la guerre et les privilèges de ceux qui ont pu se permettre de rester à l’écart et qu’elle méprise pour ce luxe. Elle ne dit rien toutefois parce qu’elle est écoutée désormais et qu’elle n’a pas le droit d’évoquer son opinion en public, mais elle le pense très fort et se tient le plus éloignée possible de ses fans au sang pur, au risque de s'attirer des ennuis. Pour le reste, elle n’est pas très politisée et plutôt contente que les moldus sachent puisqu'elle considère les deux mondes comme les siens. ☇ réputation ; c’est la blonde du groupe, aussi connue sous le nom de posh spice. Elle ne se fait pas trop remarquer, ni pour rater une dance routine ni pour rater ses solos ou faire foirer les harmonies. C’est rarement la préférée, mais on l’aime bien quand même. On la dit douce, dévouée à son art, mais pas du genre à marcher sur les pieds des autres. C’est potentiellement la plus discrète du girlband. Par contre, pour beaucoup des fans des Wand Direction c’est le mal incarné puisqu’elle a réussi à mettre le grappin sur Leo, le plus jeune du groupe si populaire auprès des sorciers de sa génération. ☇ orientation & état civil ; avant, on se posait des questions, parce que là où toutes ses copines avaient des petits-amis, Lexie, ne semblait pas intéressée le moins du monde. On a pu penser qu'elle était asexuelle, parce qu’on ne l’a jamais vue s’arrêter aux affaires du cœur, parce qu’on oublie peut-être un peu la jeunesse qui marque ses traits tout en laissant ses prunelles vieillir à une vitesse affolante. Pourtant depuis peu elle est en couple. Avec un garçon, Leo Applegate, membre des si fameux Wand Direction. La seule alchimie qu’il y a entre eux cependant c’est l’amitié et la confiance grandissante de ceux qui savent qu’il ne s’agit que de faire semblant pour les autres, de gagner du temps avant de se poser des questions sur leur sexualité. ☇ rang social ; ancienne rebut, elle n'a pas eu droit à la moindre médaille ou récompense cependant et demeure donc une simple civile. Sa place dans les Little Jinx et l'identité de son prétendu petit-ami lui offrent néanmoins une célébrité et une influence (chez les jeunes) non-négligeables. ☇ baguette ; bois de cornouiller, vingt-et-un centimètres, souple, elle ne l’utilise pas vraiment parce qu’elle n’a jamais été très douée en magie. ☇ épouvantard ; elle a peur de beaucoup de choses Lexie, mais le souvenir de la noyade dont elle a réchappé étant enfant la hante encore. ☇ risèd ; Brienne bien en vie à ses côtés avec le reste de la bande toujours soudée. ☇ patronus ; elle n'a jamais appris à en conjurer un. ☇ particularités ; traceuse, sa prédisposition naturelle à la captation des flux magiques des autres a été entraînée et affinée malgré elle pendant sa captivité. Cet atout dont elle dispose désormais la rebute absolument et elle ne l'utiliserait sciemment pour rien au monde. ☇ caractéristiques ; rien d'autre que son tatouage de rebut, qui coule sur sa colonne vertébrale et est une des raisons de sa pudeur notoire. Elle est inoffensive, mais elle a encore l’impression de la sentir brûler, cette marque qu’on n’a jamais daigné lui montrer finalement, comme si elle n’était pas digne de regarder le blason de son maître de face, ce n’est qu’en se tortillant devant un miroir qu’elle a réussi à en déchiffrer le dessin, son “code barre” comme elle l’appelait alors. ☇ animaux ; elle avait une chatte persane tout blanche nommée Kaiserin quand elle était petite. Elle l’a même amenée avec elle à Poudlard, mais quelque part en route, quand on l’a fichue en prison, avant qu’elle ne soit vendue, elle l’a perdue, peut-être qu’elle hante encore les couloirs du château, peut-être qu’on l’a récupérée, peut-être qu’elle s’est enfuit, peut-être, plus vraisemblablement, qu’il est mort et quoiqu’elle y pense assez peu, c’est peut-être pour ça qu’elle refuse d’adopter un quelconque autre animal. ☇ objets connectés ; elle a tout. TOUT. Déjà parce qu'elle aime bien la technologie, mais aussi parce que les producteurs du télécrochet auquel elle participe sont assez catégoriques sur ce sujet: ils veulent des clics et des stalkeurs par milliers. Et elle en a sur son MSN créé presque au moment même où la première photographie de paparazzi d'elle et Leo a été prise, Lexie peut même se targuer d'un joli "verified" à côté de son pseudo. Dans la maison des candidats, il y a aussi évidemment plusieurs MirrorTVs pour suivre l'actualité et regarder des films. | ☇ Anecdotes & infos ; QUIDDITCH comme beaucoup de posh princesses, elle a commencé l'équitation très jeune, découvrant finalement ses pouvoirs et entrant à Poudlard elle a néanmoins remplacé le poney entre ses cuisses par un nimbus dernier cri sans trop d’encombre, se découvrant une aise insoupçonnée et presque une certaine grâce en voguant dans les airs, faisant la course dernière un souaffle, la maladresse dont elle peut faire montre sur la terre ferme, semblant s’envoler avec elle. Elle n’a pu rejoindre l’équipe de sa maison qu’un court semestre cependant avant d'avoir à quitter Poudlard. • LIPSTICK STAIN elle avait dix ans quand elle a perdu sa mère des suites d’une leucémie. Crescentia avait un rouge à lèvre signature, d’une teinte assez pimpante, qu'elle portait au quotidien, pour les tâches les plus ordinaires. Alexandra pouvait difficilement imaginer le visage angélique de sa mère sans. Et puis, elle a hérité du tube que sa mère n’a jamais terminé, l’utilisant d’abord avec parcimonie, pour le conserver le plus longtemps possible, jusqu’à ses douze ans, quand elle finit par devoir en acheter un nouveau, le même, pour laisser les dernières centimètres restant moisir dans sa poche pour l’éternité, refusant de terminer le dernier tube de Crescentia. Aujourd’hui encore, c’est souvent le seul élément de maquillage qu’elle porte, elle rachète des tubes à la pelle, toujours la même couleur exactement, toujours la même marque, mais celui qui compte, celui qui est si vieux, celui que sa mère a tenu de ses mains et porté, il n'a jamais quitté le fond de sa poche. • ALBERT c’est comme ça qu’il s’appelle, celui grâce à qui elle existe, celui grâce à qui elle est vivante. Albert c’est lui qui l’a fait passer du registre des nés-moldus aux sang-mêlés sans qu’elle le sache, Albert, c’est lui qui l’a aidée à rejoindre la France avec son père Charles Grosvenor une fois qu’elle a été libérée. Albert c’est son géniteur et elle ne sait pas trop quoi penser de lui. • HUFFLEPUFF Le choixpeau l’a annoncée tolérante avant tout. Décidée à se dégager de la réputation et de l’image qu’on lui avait collées à la peau pendant sa scolarité moldue, Lexie était bien partie pour se faire un autre nom à Poudlard. Un sens poussé de la justice, une sociabilité déroutante et un sourire à faire fondre la glace, elle faisait aussi montre d’une loyauté à toute épreuve pour les meilleures amies qu’elle s’est faite des les premiers jours. Elle était en bonne voie de devenir une des meilleure représentante de sa maison et des valeurs défendues par Helga, mais sa scolarité a été coupée courte après un an et demi seulement. • DON'T TOUCH Avant, Lexie était très tactile avec ses amies, elle comprenait que d'autres ne le soient pas et respectait leur espace personnel, mais le contact physique était quelque chose d'important pour elle. Désormais, depuis qu'elle a été achetée et utilisée, elle déteste qu’on la touche. Il n'y a que son père qui peut poser une main sur son épaule et encore de préférence pas par surprise, elle a encore du mal avec les câlins de groupe des Little Jinx et doit faire un gros effort pour accepter de tenir la main de Leo dans la rue. Pourtant il lui arrive parfois de la prendre en privé, pour quelques instants, doucement, elle réapprend. • SQUAD elle ne sait plus trop comment elles se sont trouvées, parce que c’était un peu une évidence au fond, Nai, Neema, Lia, Bree, Cassie et puis, elle, Lexie. Ce n'était pas qu’elles étaient faites dans le même moule, ni même qu’elles avaient tout plein d’intérêts communs, ce n’était même pas qu’elles se sont tout de suite toutes merveilleusement bien entendues. Mais rétrospectivement c’est dur de ne pas voir comment elles étaient faites pour êtres amies, faites pour ne pas se laisser tomber, jamais, faites pour se soutenir envers et contre tous. Bree détestait Nai au début et Lexie n’appréciait que Neema. Et Cassie n’a jamais totalement fini de râler, mais elle a volontiers pris plus d’un sort en pleine figure pour protéger Lia. Aujourd’hui elles sont perdues les unes sans les autres. Elles ont définitivement perdu Bree, Lia et Lexie se détestent quant à Nai personne ne sait où elle est passée. Il n’y a plus que Neema pour recoller les morceaux et Merlin sait qu’elle n’a jamais été douée pour ça. • VIOLIN elle a appris gamine, ce n’était pas passionnant mais ça ne sonnait pas trop mal et sa mère était contente. Et puis sa mère est morte et elle a rangé le violon pour se mettre à la guitare. Elle a fait une longue pause mais reprend maintenant avec un professeur particulier et adore ça. Malgré tout c'est sa voix son instrument principal aujourd’hui, très jolie, mais qui n’a jamais fait des merveilles non plus, voix qu'avant le télécrochet si peu de gens avaient entendue dans sa vie, gamine alors timide pour rien sauf pour ça. • LITTLE JINX elle fait fièrement partie de ce groupe vocal exclusivement féminin qui s’est formé à la deuxième étape des auditions du MFactor, un télécrochet musical diffusé sur Wizmusic depuis quelques semaines. Little Jinx, le crowdfavorite, c’est cinq filles : Swati, surnommée Hot spice autant pour son côté reine de beauté exotique que pour les hot rhymes qu'elle peut sortir en freestyle, Amara Baby Spice, la gueule d’ange qui fait craquer les ménagères, Alesha la Sweet Spice qu’il ne faut pas trop chercher, Saoirse Sporty Spice, l’irlandaise aux courbes d’enfer et enfin Posh Spice, Lexie qui déteste son image de princesse pourrie gâtée. Il ne reste qu’un mois avant la finale et le gagnant sera couvert de gloire, d’argent, de fans et bien sûr signera un contrat de production équivalant à de la pure exploitation. Lexie elle voulait être actrice ou mannequin à la base et c'est ce qu'on lui avait promis, mais les managers de Wand Direction lui ont dit d’auditionner pour le télécrochet et finalement la voilà dans un girlband qui touche la victoire du bout des doigts. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi jiji. J'ai 22, je viens de paris toujours et j'ai connu le forum via je sais plus. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 13 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Lexie Grosvenor le Mer 12 Avr 2017 - 22:13, édité 20 fois |
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WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | little me Run too fast and you'll risk it all, can't be afraid to take a fall, felt so big but she looks so small❝ Trying to get up that great big hill of hope for a destination ❞Summer 1994 & Austria “ Meiner Schloss ist großer als deiner.” Alexandra est assise par terre devant la cheminée éteinte, le chiot que le garde-chasse a bien voulu lui prêter pour la journée allongé sur sa robe en lin. Elle relève les yeux vers sa cousine qui la toise de son mètre vingt, les mains sur les hanches, l’air très sûre d’elle. “ It’s not yours though.— Was? Ich verstehe Englisch nicht.” répond l’autre le nez levé à tel point que l’on dirait que c’est au plafond qu’elle s’adresse. Alexandra roule des yeux, parce que ce n’est pas vrai du tout. Pas plus tard qu’hier sa mère Elsa expliquait aux parents de Lexie comment Magdalena approchait déjà du bilinguisme - Wonderbar! À son âge franchement! “ Er ist nicht deinen Schloss sondern deiner Eltern. ” Fait-elle donc l’effort de construire dans un allemand peu assuré. Elle n’a pas de mal à le manier chez elle, seule avec sa mère, mais devant le regard moqueur de Lena c’est difficile de ne pas se sentir trop consciente de toutes ses petites fautes et de son accent un peu cassé. “ Na, und? Worauf willst du hinaus? Ich werde irgendwann ihn erben… ” Voilà la raison de l’arrogance de Magdelena, le château ancestral - effectivement plus grand que celui que possède les Grosvenor en Angleterre - lui reviendra de droit en tant que fille unique de l’aîné des Starhemberg, le frère de Crescentia. C’est là la vrai différence entre les cousines, selon Magdalena, et ce qui lui confère une infinie supériorité. Lexie pourrait décider de rabattre le clapet de sa cousine en lui faisant remarquer que, elle au moins héritera d’un titre qui a encore du sens et qui lui vaut encore d’avoir une place de droit dans la Chambre des Lords et de rencontrer des princes et la Reine, même si son château sera plus petit, alors que Lena, en Autriche, elle a beau être comtesse et riche et belle, ça ne vaut rien, en droit en tous cas. Mais Lexie ne dit rien parce qu’elle n’a même pas envie de parler à Lena, elle ramasse le chiot du garde-chasse qu’on l’a laissée cajoler et quitte la pièce la tête haute. Magdalena est insupportable, alors Alexandra a juré de toujours faire tout l’inverse d’elle. Si les chaussures de Lena sont reluisantes, les siennes sont sales, si ses cheveux sont attachés, les siens sont lâchés, si elle joue avec des poupées Lexie y renonce pour toujours. Si elle joue au piano Lexie va courir dehors et quand Lena refuse d’adresser la parole aux enfants de la cuisinière venus avec elle pour la journée à cause de l’absence de leur babysitter, alors Lexie les prend par la main et va jouer avec eux. Toute la journée. Au début c’était juste pour bien montrer la différence entre elle et sa cousine et puis, finalement elle les a trouvé cool Clara et Tim et elle a insisté pour que ses parents demandent à la cuisinière de les ramener au moins un jour sur deux. Ça a rendu les vacances beaucoup moins mornes cet été-là. Pieds nus, la gamine avance à pas de loup dans l'herbe haute, près de la mare sur la surface de laquelle se prélassent des nénuphars. Crescentia aime bien peindre au bord de cette marre, mais cet après-midi elle n'est pas là, de sortie en ville avec sa belle sœur, il n'y a que les enfants pour briser le silence du parc de la propriété. Lexie retient avec difficulté le rire qui menace de filer hors de ses lèvres menues, les brins d'herbes un peu trop secs lui chatouillent la plante des pieds et elle est à bout de souffle, à force d'avoir couru derrière Tim et Clara toute la journée. Magdalena doit s'ennuyer et mourir de chaud à l'intérieur, mais ce n'est pas son problème. Une brindille craque à sa gauche et elle s'accroupit alors que le ballon vient s'écraser à quelques centimètres d'elle, éclatant sur une petite pierre mal taillée et venant éclabousser d'eau fraiche une colonie de fourmis à ses pieds. “ Tim! ” elle éclate de rire et soulève sa propre munition; il ne lui en reste plus que deux, elle ne peut pas se permettre de rater son lancer si elle veut pouvoir battre Clara aussi. SPLASH ses vêtements sont trempés, de même que ceux de son camarade de jeu et le rire cristallin de Clara raisonne soudain, trouvant un écho partout dans cette nature bourdonnante. La petite Clara a gagné, à la surprise de tous, mais de son frère le premier qui entame d'ailleurs une petite lutte amicale avec elle. Lexie les suit en courant alors qu'ils roulent sur le terrain en pente, riant gaiment malgré le petit pincement au cœur qu'elle ressent toujours quand elle voit leur proximité et amour fraternel, expérience qu'elle ne semble pas prête de connaître. Chaque fois qu'elle a demandé à ses parents si elle pouvait avoir un petit frère ou une petite sœur, elle n'a eu droit qu'à des réponses évasives - et même une fois à un chaton qui devait aider à la faire taire. SPLASH elle a un peu traîné et ne voit plus les deux silhouettes qui se battent sur l'herbe, alors elle court un peu plus vite pour les rattraper, court jusqu'à la mare dont la surface paisible est brisée par une paire de mains qui s'agitent. Clara sanglote agenouillée au bord de l'eau et Lexie hurle pour alerter tout adulte qui se trouverait à proximité, elle hurle à faire s'envoler tous les oiseaux perchés sur des branches à plusieurs mètres à la ronde. Elle hurle et s'approche et s'agenouille et tente d'attraper une main avant de tomber elle aussi tête la première dans la mare. Elle a appris à nager, mais pas très bien, et les plantes qui colorent l'eau d'un vert sale, l'empêche de trouver le bord, elle sent quand même des doigts qui tirent sur son t-shirt et cherche désespérément un poignet, quelque chose de concret à attraper avant de pousser sur ses jambes pour retrouver la surface. Mais elle ne trouve pas le poignet et les doigts la tirent vers le fond et elle n'a plus d'air dans les poumons et bientôt plus la force de se débattre alors que l'eau semble devenir noire et--. Faut croire que les hurlements ont payé. Ou que Clara a su faire autre chose que pleurer dans son coin. Toujours est-il qu'elle se réveille dans son lit (Tim allongé dans celui de Magdalena à côté) et jure de plus jamais se baigner de sa vie. - französisch:
Mon château est plus grand que le tiens. Sauf que c'est pas le tiens. Quoi ?Je ne comprends pas l’anglais Ce n’est pas ton château, mais celui de tes parents Oui et alors ? Où veux-tu en venir ? Je finirais bien par l’hériter
❝ miss you when you're gone ❞January 1996 & Chelsea, London “ Ich liebe dich, Mutti. ” murmure-t-elle posant deux doigts sur ses lèvres puis sur la photographie de Crescentia posée sur son chevet. Il n’y avait rien qu’Alexandra ne pouvait dire à sa mère, aucune peine, aucune crainte, aucun rêve secret, aucune interrogation qu’elle ne pouvait soulever devant elle, le nez enfoui dans son cou qui sentait un étonnant mélange de cèdre et de lavande. Il n’y avait aucune fausse note qu’elle pouvait chanter ou faire jaillir tremblotante depuis les cordes tendues de son petit violon qui aurait pu pousser sa mère à lever sa main et la faire taire. Crescentia était la personne la plus douce au monde lui semblait-il et formait, avec son père, le couple parfait. Privilégiés par la vie, mais humbles, bons, éduqués, généreux. Crescentia était son modèle, avec ses cheveux d’un blond presque blanc et son regard céruléen aussi doux qu’intelligent et sa coquetterie pleine d'une grâce toute naturelle. Même allongée dans son lit d’hôpital, elle avait maintenu beaucoup de cette grâce irréelle, de cette beauté angélique, alors que l’auréole qu’avaient formé ses cheveux sur sa tête, désépaississait au fur et à mesure de son traitement, jusqu’à disparaître totalement. Ses doigts décharnés conservaient leur douceur quand Lexie s’y accrochait jusqu’à les vider de toutes leur force. Le dernier jour, Lexie était à l’école. Sa saleté d’école privée dans le Kent, avec toutes ces filles avec leurs nœuds immondes dans les cheveux et leurs moues guindées et les regards compréhensifs des professeurs qu’elle haïssait tellement. Le dernier jour, Lexie ne savait pas. Peut-être que si elle avait su elle aurait récité ses verbes de latins en pleurant, peut-être qu’elle aurait saccagé la bibliothèque, giflé Rebecca, hurlé sur la headgirl qui martyrisait une pauvre première année, peut-être qu’elle serait pas sortie de son lit, peut-être qu'elle aurait pu essayer de se préparer mentalement à l’arrivée de la porsche noire devant les grilles du pensionnat, peut-être qu’elle ne serait pas tombée à genoux dans la boue en devinant ce pourquoi on venait la chercher. Le dernier jour, on ne l’a pas laissée entrer dans la chambre finalement, parce qu’elle est arrivée trop tard à Londres. Du dernier jour elle ne se souvient que de la main de son père dans la sienne l’un comme l’autre serrant un peu trop fort tout ce qui lui restait. Elle ne savait pas Lexie, qu’alors même qu’elle se raccrochait à son père, à Charles qui l’a élevée, Charles qui l’a tant aimé, Charles qui la portait sur ses épaules et lui a appris à monter à cheval et l’a tant de fois emmenée chasser et faire du bateau, alors qu’elle se raccrochait à lui comme une bouée de sauvetage, comme la seule véritable famille qu’il lui restait, elle ne savait que lui était plus seul que jamais ayant perdu femme et fille le même jour dans la dernière heure de vie de Crescentia. “ She’s not yours. ” Il ne faut pas beaucoup de mots pour détruire une vie. Il aurait pu l’a renvoyer au pensionnat loin de lui, ou mieux encore, en Autriche chez ses grands-parents, il aurait pu détacher ses doigts des siens, il aurait pu lui faire comprendre. Mais elle n’aurait jamais pu deviner Lexie, quand les bras de son père se sont enroulés autour d’elle, quand il s’est arrangé avec l’école pour qu’elle reste plusieurs semaines à la maison, quand il l’a bordée tous les soirs avant de déposer un baiser sur son front. Les mots lui ont fait mal, mais ils n’étaient pas assez puissants pour briser un lien construit sur dix ans. Peu importe qu’elle n’ait pas son sang, elle était sienne malgré tout. - französisch:
je t'aime maman
❝ Me & My Girls ❞september 1997 — may 1998 & Hogwarts D’abord il y avait Talia, la fille que tout le monde remarquait tant elle était jolie d’une façon juste naturelle et pas très conformiste qu’ont parfois - souvent - les Bulstrode et juste tellement vivante et souriante et appréciée par tous. C’est d’autres qui l’ont surnommée babydoll, d’autres qui ont fait d’elle une pureblood princess qui semblait trouver si bien sa place chez les serpentards, mais c’est avec elles qu’elle prenait vie, tout ce qui a failli l’envoyer à Poufsouffle se dévoilant à proximité des autres filles de la bande disparate et précaire qu’elles formaient. Lexie a toujours admiré Lia comme tous les autres, mais deux princesses ça faisait beaucoup. Le titre n’avait été demandé par aucune d’entre elle, mais semblait malgré tout défendu, dans les regards en coin et les petites piques lancées dès que les manières de l’autre se faisaient trop bien polies. À l’opposé, il y avait Raneem, celle-là même qui a su ramener Talia dans le groupe, une Serpentard aussi qui ne semblait avoir aucun filtre, mais toujours un truc intelligent à dire. Qu'on apprécie ou non les mots qu’elle avait à offrir, on les savait vrais. C’était celle dont Lexie rêvait d’être l’amie dès qu’elle l’a rencontrée dans le train, alors que Raneem était en train de remettre un quatrième année un peu trop confiant à sa place. Et puis, dans le même compartiment était venue s’installer Sarnai avec ses friandises inconnues et épicées qui avaient conquis les deux inconnues qu’étaient Lexie et Raneem. Elle ne les connaissait évidemment pas, mais on aurait cru qu’elle avait grandi avec, c’était ça le talent de Sarnai, savoir mettre les gens à l’aise. Son excitation à l’idée d’être la première de sa famille de sorciers asiatiques à entrer à Poudlard, était contagieuse, sans compter qu’elle n’a jamais cessé de les fasciner par sa chaleur humaine ainsi que sa maîtrise du feu. Mais si Sarnai aimait tout le monde c’est encore avec Cassie, la sportive râleuse, qu’elle s’entendait le mieux, la câlinant de force jusqu’à faire disparaître tout trace du bouderie sur ses traits, calmant en douceur ses problèmes secrets de confiance en soi. Un peu à part, toujours à part, il y avait Bree, pas toujours là, introduite par Lexie au reste de la bande, juste parce que, même si elle lui faisait un peu peur sa copine de Poufsouffle, il y avait un truc qui lui plaisait chez elle, un je-ne-sais-quoi sur lequel elle n’aurait pas pu mettre de nom. Et elle s’était dit qu’elle serait bien avec elles Bree. Et elle au milieu de tout ça, entre sa copine de câlins Nai, sa meilleure amie Lia, son soft spot pour Bree, sa quidditch buddy (mais rivales sur le terrain, si elles avaient pu un jour en arriver là) Cassie et son modèle dans la vie Neema, elle était bien, juste bien. ❝ Everything is grey❞summer 1998 & Hogwarts “ Are you getting out of bed today? ” Un haussement d’épaule en partie masqué par l’épaisseur de la couette sur la silhouette de Lexie est toute la réponse qu’obtient Cassie, infiltrée, par l’aide d’un Charles inquiet et perdu, dans l’appartement de Chelsea, jusque dans la chambre aux rideaux fermement tirés de celle qui est désormais la seule membre de la bande chez les jaunes et noir. Le matelas tressaute un peu sous elle quand Cassandra s’assoit sur le bord de son lit. “ We miss her too you know.” Lexie ferme les yeux pour empêcher les larmes qui se forment encore aux coins des yeux de s’échapper et de mouiller l’oreiller qui n’a pas encore eu le temps de sécher. Elle sait qu’elle n’est pas la seule à être en deuil. Elle sait que les autres aussi vivent mal le départ de Brienne. Elle sait parce que Sarnai est la première à lui avoir rendu visite, après lui avoir tenu la main du moment qu’elles se sont retrouvées après la bataille jusqu’à ce qu’elles soient renvoyées chez elles. Elle sait parce que Raneem a écrit une bonne douzaine de lettres en trois jours. Elle sait parce qu’elle les connaît toute mieux qu’elle se connaît elle-même, même si ça ne fait que neuf mois qu’elles sont rentrées dans sa vie. Elle a eu l’impression de savoir qui elles étaient dès la première rencontre, même si elle a appris à voir les erreurs dans son jugement hâtif, elle qui n’avait d’abord surtout voulu être amie qu’avec Raneem, elle s’était finalement rapprochée plus qu’elle ne l’aurait jamais imaginé de Brienne, Bree. Lexie sait qu’elle n’a pas le monopole du deuil. Mais Cassie, ce n’était pas vous qui lui teniez la main juste avant que le plafond ne s’effondre, ce n’est pas vous qui étiez avec elle en dernier, qui n’avez pas su la sauver. Ce n’est pas chez vous non plus qu’elle devait passer l’été. Elle ne veut pas faire de favoritisme dans le groupe éclectique qu’elles forment, Lexie, mais elle est dévastée par la mort de Bree, par le silence de Talia, dévastée que son entrée dans le monde magique, qui aurait du être fantastique ait été souillée de la sorte, par une guerre idiote, mais aussi que les vacances qu’elle attendait avec tant d’impatience, ces premières vacances de sorcière, qu’elle aurait du passer en grande partie avec Bree dans le manoir du Yorkshire puis à Plymouth (pour que Bree voit la mer, même si elle elle déteste l'eau, elle aurait pu réessayer pour Bree) lui aient été volées. Elle avait cru, du haut de ses onze ans, qu’être une sorcière, qu’entrer dans le monde magique, changerait tout à sa vie, illuminerait celle-ci d’une façon qu’elle n’avait su l’être depuis la mort de sa mère, elle avait cru avoir raison, quand elle s’était trouvée si bien entourée, mais elle n’arrive plus à croire en rien. Et comme elle ne répond pas, Cassie se glisse à côté d’elle sous la couverture et passe un bras autour de sa taille. “ I’ll be here when you want to talk.” september 1998 - january 1999 & HogwartsIls ne l’avaient jamais appréciée. De son ascendance plus que douteuse - elle n’était en mesure de nommer aucun parent sorcier et pourtant elle était inscrite comme sang-mêlée sur les registres - à la manie qu’elle avait de se retrouver dans les cachots, cobaye pour les tentatives de doloris des élèves plus dociles. Le pire c’était sûrement l’habitude qu’elle avait de chercher à corriger Alecto pendant les cours d’étude des moldus, pas gênée le moins du monde par le fait d’étaler sa connaissance du sujet, pas gênée le moins du monde par le fait de contredire l’enseignante la plus terrifiante que Poudlard ait jamais connue. La première année, les vagues étaient encore faibles, elle devait s’acclimater à ce monde nouveau, elle comprenait rapidement que ses origines étaient sources d’ennuis, elle-même songeant qu'il devait juste y avoir des sorciers inconnus dans la famille de sa mère, allant jusqu'à s'imaginer que Crescentia elle-même en était une pour expliquer sa présence entre les murs de Poudlard, et sans les cacher véritablement elle ne les hurlait pas non plus. Quelque chose avait changé en deuxième année. Peut-être était-ce la bataille de Poudlard, le fait de voir la guerre de ses propres yeux, le faire de perdre quelqu’un, peut-être que c’était simplement le fait d’avoir vieilli d’un an aussi qui lui avait insufflé plus de courage. Habitante des sous-sols, elle avait pourtant fait des cachots sa seconde maison et il n’y avait pas élève plus peiné et ennuyé par cette situation que le capitaine de l’équipe de Poufsouffle qui regrettait, deux semaines déjà après le recrutement, son choix de poursuiveuse. Faisant de son mieux pour être présente à tous les entraînements elle fut toutefois interdite de jeu la veille du tout premier match qu'elle aurait du jouer et n’eut plus pour seule raison de mettre le nez en dehors du château que les cours de botanique. ❝ And now she's so devoid of color she don’t know what it means ❞1999 - 2001 & UK Elle n’aurait jamais deviné qu’on s’en prendrait à elle, vraiment, que ses actions auraient des conséquences lourdes, que des cachots de Poudlard on pourrait la transférer à Azkaban, à treize ans. Malgré les disparitions constantes, malgré la violence des Carrow, malgré les tensions, malgré la haine, elle n'aurait pas cru se retrouver à Azkaban. Elle ne sait même pas compter les jours qu'elle y passe, il n’y a pas même une lucarne pour qu’elle puisse s’assurer des levés et couchés du soleil. Elle ne sait pas où elle est - la prison sorcière ayant toujours relevé pour elle du mythe jusque-là -, depuis combien de temps, ni même vraiment pourquoi. Elle est haïe pour son sang, elle est haïe pour sa rébellion immature. Dans sa chaussette elle a glissé le tube de rouge à lèvre de sa mère celui dont elle ne veut à aucun prix se séparer, celui qu’on a omis de lui prendre contrairement à sa baguette et le reste de ses possessions. Elle n’a que ça pour jouer dans un coin de sa cellule, que ça à serrer dans son poing quand elle dort. Elle n’a que ça pour s’ancrer dans la réalité quand on vient la voir pour lui poser des questions auxquelles elle n’a aucune réponse. Elle n’a que ça pour conserver un semblant d’identité, pour ne pas se perdre, se voir comme ils la voient, une vermine parmi les autres, plus insignifiante encore que beaucoup de ceux qui partagent avec elle les cellules de la prison. Cellules qui rapidement deviennent des tentes, en simple tissu, quelque part dans la campagne anglaise à en croire la nature sauvage qui pousse à ses pieds. Mais elle ne sait pas où elle est, et personne n’a de réponse et on lui fait vite passer l’envie de poser des questions. Instinctivement, au début elle se demandait; pourquoi elle ? Mais debout dans la tente partagée avec cinq autres, pendant qu’on les insulte à outrance, pendant qu’on les rabaisse sans distinction, elle comprend qu'il y a rien de personnel. Leur haine est si absolue, si développée qu’elle ne fait pas la différence entre un enfant ayant la simple mal chance d’être né sans assez d’ancêtre sorcier et un adulte qui aurait agi contre l’autorité désormais suprême de leur cher Magister. Elle n’est personne pour eux et elle pourrait mourir dans son sommeil qu’on ne verrait pas la différence, une en moins, ce n’est rien. Elle les a entendu d’ailleurs, murmurer son manque de résistance face aux coups (on manque presque de la tuer à chaque fois), dénigrer son corps trop délicat ( elle ne peut rien faire avec ces mains-là), juger froidement de son inutilité. Qui voudra l’acheter, quand elle ne sert à rien, quand elle ne sait rien faire, quand elle ne connaît rien ? La réponse qui l’a sauvée - elle est jolie - lui donne la nausée. Elle a si peur, elle croit qu’elle préfèrerait ne pas survivre, elle croit qu’elle préfèrerait mourir ici, le rouge à lèvre serré entre ses doigts, que vivre pour voir ce qu’on lui réserve. Mais elle n’a pas la force de tenter de s’échapper, juste pour se faire prendre par un piège, ou écharper par Greyback et sa meute. Elle y songe très sérieusement quand on la prend à part pour l’étudier, pour la préparer à son futur usage. Mais malgré ses hauts le cœur, quand elle entend le mot bordel, malgré le sang qui bat à ses tempes, malgré sa haine grandissante, elle reste tremblante recroquevillée sur elle-même la nuit, en essayant de se rappeler ce que c’était de ne pas avoir faim, de ne pas avoir froid, de ne pas être seule. Les enchères décideront. C’est ce que tout le monde dit, ça devient la ponctuation ordinaire du moindre discours. Une litanie qui se veut presque rassurante, laisser les enchères décider c’est plus juste, chacun n’aura que ce qu’il mérite. “ OY! Back off from the squib.” Lexie la main toujours tendue vers la gamine qui est tombée pendant l'exercice ne fait pas attention à la remarque. Elle ne s'imagine pas que ce puisse être à elle que l'on s'adresse. Elle a appris la signification du mot cracmol comme beaucoup du vocable purement sorcier quand elle est entrée à Poudlard, mais elle n'a appris la véritable connotation du mot qu'ici. À Poudlard, il n'y en avait pas pour se faire écraser systématiquement par les Carrow. Ici, où elle a également appris le véritable sens du mot discipline, elle n'oserait pas briser un ordre aussi direct pour une parfaite inconnue, c'est pourquoi elle ne voit pas venir la poigne qui lui attrape sa crinière, autrefois soyeuse et désormais un ensemble crépu de nœuds et de poussière, et qui finit par la jeter par terre. “ Did you not hear me?” Elle ne se relève pas tout de suite, elle sait que parfois il vaut mieux rester à terre. Parfois il vaut mieux garder la tête baissée. “ I didn't—” Elle savait pas. Elle-- On la reprend par le col cette fois, manquant presque de l'étouffer quand on la remet sur pieds, juste pour pouvoir lui assener un coup, puis deux, puis trois dans le ventre. “ Don't talk back scum.” C'est la leçon numéro un. Ne pas répondre. Sauf quand on pose une question et qu'elle n'est pas rhétorique. “ She's not a squib though—” fait-elle entre deux coups, quand bien même elle devrait se taire, quand bien même elle ne sait même pas pourquoi elle dit ça, avec autant de certitude, prise d'ailleurs pour de l'arrogance par son bourreau qui, d'un coup de baguette, l'envoie valser. “ You'll be happy” la voix la fait sursauter, c'est rare qu'on ne hurle pas avant d'écarter les pans de la tente. “ You'll be happy to know that the girl was in fact not a squib.” Elle ne sait pas pourquoi ça devrait lui faire particulièrement plaisir, surtout quand elle voit le sourire mauvais qui tord ses lèvres. Réprimer sa grimace de dégoût est facile quand tout son visage parsemé de points de sutures - elle a atterri dans les ronces grâce à lui - lui fait mal même quand elle ne fait même que respirer (peut-être qu'elle devrait tout simplement arrêter). “ She did show magical abilities after heavy…experimentation.” Après terribles tortures, comprend-elle. Et puis elle réalise qu'il a employé le passé pour parler d'elle, elle n' était pas une cracmolle et malgré tout ce qu'elle a déjà vécu elle réprime un frisson d'horreur. “ So now you've got some tests to go through.” On va peut-être enfin lui trouver une utilité à celle-là. Dans une tente à part on lui a fourré des objets dans les mains, on lui a demandé de pointer du doigt la personne qui les a touché en dernier, on lui a demandé des trucs bizarres qui ne font aucun sens, avant de se frotter les mains, la mine réjouie. ❝ home we'll go❞2002-2003 & Calais Un an et demi qu’elle lui appartient, un an et demi qu’elle partage son temps entre la cave de son manoir d’Herpo Creek et le Ministère de la Magie où sous l’œil mauvais d’un professionnel elle est tenue d’apprendre à tracer, d’apprendre à suivre les gens, d’apprendre à traquer, pour aider la cause de ceux qui l’ont réduite à cet état de servitude. Un an et demi qu’elle s’y plie juste pour ne pas subir d’autres sévices que les insultes qui font office de motivation ( feel anything yet cockroaches?), son groupe d’apprentissage étant composé de trois autres rebuts ayant la même prédisposition un peu bizarre qu’elle. Dans d’autres circonstances, peut-être qu’elle aurait adoré se découvrir un don pour la traque, peut-être qu’elle aurait adoré se sentir 007 en mission, peut-être qu’elle y aurait mis du cœur. Mais la main forcée, elle sent les flux presque malgré elle et ne veut réussir que pour éviter les ennuis. Elle n’a pas trop de troubles de la conscience quand il s’agit simplement de sa formation, mais la première fois qu’on cherche à l’utiliser pour capturer (ou tuer, les détails qu’on lui donne ne sont pas nombreux et eux-mêmes ne semblent plus tellement faire la différence) un nouveau fugitif, elle a l’estomac de travers. Elle ne le connaît pas, on lui a dit son nom mais elle s’est efforcé de l’oublier et elle ne connaît pas, il n’est personne pour elle, il n’est personne et c’est pas grave, ce n'est pas personnel, ce n’est pas grave. Quand elle monte sur l’estrade, la place publique bondée - la populace sorcière visiblement plus malsaine qu’elle ne l’aurait cru, venue en masse pour assister aux exécution -, elle n’arrive à penser à rien d’autre qu’à sa tête pourtant. Juste avant qu’ils ne lui mettent la main dessus grâce à elle. À cause d’elle. Et quelque part elle se dit qu'elle le mérite et elle attend son numéro avec un certain calme, elle attend qu'on en finisse avec elle. Sauf que son numéro n'arrive jamais, il y a un bruit d'explosion et puis un chaos soudain alors que tout le monde semble courir dans tous les sens, et, tétanisée, Lexie, elle, ne bouge pas de l'estrade jusqu'à ce qu'une main s'empare de la sienne et que l'estrade disparaisse de sous ses pieds et qu'elle se retrouve au bord d'une falaise, l'odeur des combats remplacée par un air marin qui remplit désagréablement ses narines. La foule anonyme, remplacée par le visage de son père. “ Daddy!” Elle lâche les doigts inconnus et court vers Charles qu'elle n'a pas vu depuis des années, mais qui la rattrape comme si elle avait encore trois ans, la faisant presque voler dans les airs. L'inconnu est toujours là, il ne disparaît pas même si Charles et Lexie prennent le temps de se retrouver, il est encore là quand elle s'est assurée que son père allait bien malgré ses traits plus tirés et ridés que dans ses souvenirs, il est encore là quand lui la repose et ébouriffe ses cheveux coupés courts par son maître. Il est encore là pour qu'elle pose ses grands yeux bleus sur lui, perdue, reconnaissante, méfiante, curieuse. Elle ne l'a jamais vu de sa vie, de ça elle est certaine. Elle ne le connaît pas. Mais il y a quelque chose en lui, quelque chose dans le fond de ses orbes toutes aussi claires que les siennes, il y a quelque chose dans sa signature magique qui, plus que de lui plaire lui semble presque familière. Comme quelque chose qu'elle devrait connaître. Mais on ne lui a jamais raconté l'histoire à Lexie, on lui a jamais dit comment Charles et Crescentia se sont rencontrés, comment l'évidence de leurs familles n'a pas toujours été la leur, comment jusqu'à la veille de leur union la célébration de celle-ci était encore plus qu'incertaine. On lui a jamais dit ce que Charles sait depuis six ans. “ Thank you.” Et elle ne sait pas, que ce n'est pas la première fois qu'il l'a sauve d'une mort certaine. Elle ne sait rien, mais elle lui offre un sourire, son premier vrai sourire depuis des années. Le reste est polynectar avalé et déguisement pour Charles, le reste est la main d'un passeur dans la sienne et l'échange de gallions qu'elle aperçoit entre ce dernier et l'inconnu, Albert. Le reste c'est Douvres, puis Calais, puis Paris et un dernier sourire pour Albert quand il serre la main de son père, presque comme deux vieux amis. Il est déjà loin quand elle ose enfin demander qui il est et comment Charles le connaît. Il est déjà loin quand les sanglots lui étranglent la gorge, mais qu'elle serre le seul père qu'elle reconnaît dans ses bras fatigués. Il est déjà loin quand elle remet pour la première fois depuis des années le rouge de sa mère devant le miroir de leur hôtel, en se demandant si elle a jamais vraiment connu Crescentia finalement.
Dernière édition par Lexie Grosvenor le Jeu 13 Avr 2017 - 0:13, édité 27 fois |
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WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | glory days You've seen the darkest skies I know, let your heart run child like horses in the wild so take my hand and home we'll go❝ Trying to replace the love that I fake with what we both need ❞january 2004 & London “ Come on Lexie it’ll be fun.” a insisté Raneem en la traînant au concert, puis jusqu'au premier rang de la foule déjà en délire. Lexie ne comprend pas vraiment ce qui fait l'attrait du quatuor musical debout devant elle sur la scène. La musique est entraînante et lui plaît plutôt bien, mais elle n'arrive pas à saisir les hurlements et les lancés de sous-vêtements et les évanouissements et les ongles qui déchirent sa peau quand on essaye de la pousser pour s'approcher de la scène. Peut-être qu'elle rate quelque chose, que y a quelque chose qu'elle ne voit pas, quoique même Raneem semble moins obsédée que la plupart des jeunes autour d'elle. Ce qui attire plus l'attention de Lexie c'est la ressemblance d'un des chanteurs avec un garçon auprès duquel elle s'est assis, il était une fois, en cours de potions à Poudlard. Elle se rappelle de lui aussi clairement qu'elle se souvient de la voix de Slughorn, les yeux bleus et les boucles châtains qui retombent en vrac sur son front sont les mêmes. Seul le sourire, qu'elle a connu timide, a changé. Elle lui sourit quand elle croit l'espace d'un instant qu'il la regarde, avant de penser qu'elle doit se faire des idées, comme le reste du public qui hurle chaque fois qu'un signe de la main est adressé par l'un des membres vers l'un ou l'autre des points cardinaux de la salle. Elle ne se rend compte qu'elle n'a pas rêvé que quand un agent de sécurité vient la voir à la fin du concert, alors qu'elle récupère sa veste et que Raneem a déjà mystérieusement disparu avec le reste de ses nouvelles copines. L'invitation dans les coulisses, la surprend, mais penaude elle accepte, prise de curiosité. Elle ne savait pas qu'ils avaient du champagne dans les coulisses, ou tant de cadeaux de fans dans les loges, ou tant de maquillage pour un groupe de garçons, ou autant de tenues intouchées sur les porte-manteaux qui occupent les trois-quart de la pièce réservée à Leo. Elle ne savait pas non plus que ce dernier la reconnaîtrait, ni que ce serait sympa de lui parler, pas de Poudlard, chose qui lui laisse encore un goût amer dans la bouche, ni de la guerre qu'elle aimerait oublier, de rien d'important en réalité, juste de son concert et d'à quel point c'est bizarre de le voir et de leur musique qu'elle trouve lovely et du champagne délicieux sur sa langue et d'à quel point sa loge est cool. Ils ne parlent pas beaucoup et n'échangent même pas leurs numéros de POW à la fin, mais le lendemain elle reçoit un hibou de la part des producteurs du groupe. “ Now Alexandra” c'est celui qui s'est présenté comme attaché de presse du groupe qui parle, ou essaye, puisqu'elle l'interrompt vite “ Lexie — Yes, Lexie, it’s a very good offer, you’ll be doing Leo a big service and a girl like you surely can way to make this a little easier?” Tout ce dont elle est certaine c'est qu'elle ne comprend rien. “ You mentionned you are enrolled with Vitmagic?” Elle hoche la tête. Son père était prêt à la laisser faire tout ce qu'elle voulait. Elle n'avait jamais eu besoin de s'inquiéter à propos de l'argent et encore aujourd'hui les Grosvenor avaient encore suffisamment d'argent pour qu'elle n'ait pas besoin d'y penser, d'être obligée d'étudier et de travailler. Mais elle avait voulu faire quelque chose, s'occuper, s'empêcher de penser. “ What is it you want to do? — I’d like to, well, I’d like to act…” Elle regrette immédiatement sa réponse, parce que personne ne la prend jamais au sérieux quand elle dit ça. Mais elle est nulle en magie, elle manque d'éducation dans tous les domaines et jouer la comédie lui semble être une bonne chose, un bon plan, quelque chose qu'elle fait tout les jours à dire vrai, quand elle plaque un sourire sur ses lèvres et prétend qu'il n'y aucun monstre derrière ses yeux. “ Well isn’t that perfect! Consider this your first role. — The first of many” C'est comme ça que marche cette industrie, tout le monde se connaît et une fois qu'on est dedans, tout est possible. Son père le lui a appris quelques mois plus tôt quand ils étaient encore en France et qu'elle a exprimé pour la première fois son désir de jouer. Finalement elle a accepté l'offre, sans savoir précisément si c'était pour la promesse d'un agent artistique et d'un bon premier rôle, ou parce quand Leo est finalement dans la pièce (aussi perdu qu'elle) il avait ce même sourire un peu timide que la première fois qu'ils se sont rencontrés dans les cachots, pas le sourire de popstar, un sourire humain et sans trop savoir comment elle a eu l'impression de le comprendre. Elle a signé pour le tout, sans exactement savoir ce que tout voulait dire. Sans savoir qu'au moment même où elle quittait les bureaux de la maison de production, des rumeurs de leur entrevue de la veille dans les coulisses se répandrait comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, sans savoir que son modeste MSN serait pris d'assaut dès que la première photo d'elle et Leo apparaîtrait dans la presse, sans savoir que pas même une seconde après qu'elle ait fermé la porte de la salle de réunion, les adultes avaient commencé à discuter de leur nouveau projet, qui devait l'inclure, sans pour autant avoir rien avoir avec le cinéma sorcier. ❝ The sun it glows like gold feel it warm as a burning coal let your soul shine bright like diamonds in the sky ❞april 2004 & London You know them as Hot Spice, Sporty Spice, Baby Spice, Posh Spice and Sweet Spice, they've ravished your heart since the first round of auditions before our brilliant judges put them together for this special mix, LIVE FROM LONDON, covering a song from their mentor Celestina Warbeck it’s LITTLE JINX.Les cris du public qui remplit le studio tous les mercredi et jeudi soir quoique puissants n’atteignent pas les tympans de Lexie protégés par ses oreillettes roses bonbons sur lesquelles elle appuie machinalement avant le levé de rideau. Elles n’ont jamais eu de problème technique, ce n’est pas le genre du MFactor qui a beau être une émission toute neuve, a une production réglée comme une horloge. En position entre Amara et Alesha, elle a le cœur qui bat à deux cents à l’heure comme à chaque fois que les projecteurs sont braqués sur elles. Elle ne comprend pas ce succès soudain et elle a peur de s’y attacher. Elle croyait connaître la célébrité quand son compte MSN a été verified à cause de sa prétendue relation avec Leo, mais elle ne savait rien du tout de ce que c’était d’avoir ses propres fans qui l’attendent à la sortie du studio, avant que la voiture volante ne les emmène elle et les autres jusqu’à la maison des candidats. Elle ne connaissait pas les cris stridents dans ses oreilles et les lettres d’admiration et les conseils demandés dans les commentaires du moindre de ses scrolls et les interviews à la pelle pour la radio, WizMusic, d’autres chaînes de MirrorTV, des magasines aussi et les offres de contrat de publicité. Elle ne savait rien du stress des coulisses et du travail que ça demande au quotidien, de répéter chant et chorégraphie, séparément puis à la fois pour être parfaite le grand soir. Celestina ne tolère aucune erreur de ses poulains et sur les trois acts qu’elle parrainait, elles sont les dernières encore en lice. Pour les Little Jinx, il n’y a que le mercredi soir qui compte, elles n’ont jamais eu à chanter le jeudi, jour d’élimination, parce qu’elles n’ont jamais été dans le bottom two s’en sortant d’après les bruits de couloir toujours parmi le top trois des candidats avec le plus de voix. Ça reste incompréhensible pour Lexie, cet enchaînement de circonstances, cette audition qu’elle a passé sans trop y croire, ce groupe créé de toute pièce mais qui marche si bien, ces applaudissements après ses solos. Elle a toujours aimé la musique, mais elle ne s’était jamais vue faire carrière ne se pensant pas assez douée pour ça. Et elle a peur de trop y croire et d’être déçue, elle a peur chaque semaine de tomber sur scène, que sa maladresse habituelle reprenne le dessus sur les pas pourtant appris par cœur, peur que le groupe soit éliminé, de ne plus voir les filles tous les jours, de revenir trop durement à la vie normale, mais elle ne peut que se laisser porter par les mélodies si catchy qu’elles reprennent toutes les semaines, par les discussions qu’elles ont dans la chambre qu’elles partagent sur le genre d’album qu’elles voudraient faire après et les tournées dont elles rêvent. Et personne ne fait rien pour les ramener sur terre les favorites des ménagères dans leurs tenues de poupées, chacune pourtant toujours avec un signe distinctif, chacune avec son surnom savamment trouvé par un journaliste et qui a su tenir, chacune avec son attrait particulier. Elles ont des chances de gagner, tout le monde le sait, plus de chance même que la diva de la saison, Priscilla qui s’y voit déjà, et même Lexie se laisse convaincre de leurs chances quand, à la fin de la performance, elle ôte son oreillette droite pour entendre le public qui scande leurs noms et se joint chaque semaine un peu plus gaiement et naturellement au câlin de groupe qui ponctue chacune de leurs prestations. *** “ You’re live in five.” La makeup artist s’empresse de finir d’appliquer la poudre dont elle a recouvert son visage et la présentatrice vient enfin s’asseoir en face d’elle lui serrant la main avant que les caméras ne s’allument. “ Did you get my publicist's memo? — Yes, no sob story right?” Elle hoche la tête. On l’a déjà assez entendue, le jour de sa première audition devant le jury, diffusée ensuite pendant le premier épisode de l’émission, avec une petite musique tragique en fond, racontant comment elle a été rebut et comment elle s'en est sortie, même la perte de sa mère a du être invoquée (non tout à fait sans fondement) comme motivation de sa carrière musicale. C’était nécessaire il paraît. Leo lui a toujours dit que c’était important de faire ce que la production voulait, que c’était comme ça qu’on s’en sortait. Mais maintenant elle en a marre d’en parler, les téléspectateurs sont déjà assez au courant comme ça. “ On in five, four, three, two, one aaaaand you’re live” (…) “ So Lexie, what can you tell us about next week’s performance? — Well not much no song has been picked yet! No honestly! (ajoute-t-elle en riant devant le regard sceptique de la journaliste). All I know is the theme of the week! Can I say it? (regard vers les coulisses) I don’t know…Well it’s Weird’Sisters versus Rotten Apple. — Exciting! Which one would you like your mentor to pick for you? — I don’t know! Both are such great bands that contributed so much to Wizardrock you know…I mean I’ve known Rotten Apple for longer and heard from them a bit more because of when I was born and introduced to Wizard culture … But The WS are absolute legends! I don’t know…I’m sure Celestina will pick the best song for us! — She hasn’t disappointed so far. — No she hasn’t! — So how’s your relationship with her? — She’s great, I mean of course you’d expect me to say that, because she’s, you know, she’s an icon but as a person she’s amazing and so kind but also a great teacher. She’s got so much knowledge and experience and it’s just an honour to be mentored by her. She’s very demanding I’ve got to admit but it’s okay, we need it (rires). — So of course people know you as the darling Posh Spice off of Little Jinx, but some of the younger generation knew you before that is that right? — Yes. — Because you were, can we say it? You were and still are dating Leo from Wand Direction a band you’d have to live under a rock not to have heard about of course. — Pretty much yeah. — So how’s the romance going? — It’s still going strong! — Yeah? — Yeah. — I understand you had to face a bit of hate back when your relationship was outed has it gotten better or worse since you’ve reached some fame of your own? — Hm. Well I think more people know now so there are more opinions being thrown everywhere both positive and negative but I’m used to it by now. It was weird and difficult at first, because I got so much attention all the sudden for something obviously quite personal and for every like I got on a scroll on MSN I’d get maybe two or three hate comments. You just learn to shrug it off really. Some people are being really supportive, some Wand Direction fans I mean, and that’s what you want to focus on, the positive. The difference now, with the MFactor, is mainly that the hate on my MSN is buried under comments about Little Jinx, or from like fans of my own (which is still such a strange thing to say!). So even on a picture of me and Leo, people have positive things to say. — How does he feel having his girlfriend in a music group then? — He’s very supportive, very supportive, he’s often backstage hanging out with us, it’s actually really nice to have him around because you know Wand Direction is a recent band but they’ve already accomplished so much he’s got a lot of advice for us and it’s nice to be with someone who gets what you’re going through too! — I bet! You’ve mentioned what they’ve accomplished, of course we all know they’ll be representing Britain for the EWS. — Yes it’s so cool! — Is that something you can imagine doing with your girls some day? — Gosh. Honestly, it’d be an honour. I don’t know that I want to picture it just yet because we’re not…we’re not there yet we’re still doing the show and all but I mean it’s definitely a goal that we have. — We have set up a little girlband game ever since you were put together on the show and almost all your mates have played it, will you? — 'Course! Shoot me. — What’s Saoirse favourite colour? — Blue. — Correct! What’s Amara’s middle name? — Darn I know that one! Uh… Farah! — Correct! Do you know what it means? — (hésistante) Did the others get that? Really? Really? Oh gosh I don’t know! I’m sorry Amz! (regard à la caméra) — It means Joy. — Ah! Fits really well then! — What is Alisha’s secret pet peeves? (…) Finally if you could switch body with one of the girls for one day who would it be? — Oooh! That one’s tough! I don’t know? They all have great bodies! (rires du public) Hm… Maybe I’d be Swati because she’s Hot Spice you know, I’d like to see how it is to walk in her shoes for a day. Plus she can rap and I can’t so I’d spend my day rapping! (rires) — Do you know what she replied to the same question? — No? Me? She didn’t say me, did she? — She did. Said she likes your accent. — Aw bless her! — Well that’s all we got for today, thanks for coming to see us Lexie! — Thanks for having me! Also if I can just really quickly say hello to my dad who is struggling every single week with the Mirrortv I got him trying to watch me on what he calls the ‘magic telly’ and I know he tried and maybe is catching us tonight bless him. Love you dad!"
Dernière édition par Lexie Grosvenor le Jeu 13 Avr 2017 - 0:08, édité 10 fois |
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OUTCAST • all hail the underdogs Brienne Wickham | | | | |
WIZARD • always the first casuality Azela Firefly | je hurle. Josefine la parfaite Josefine. Je m'incline J'ai trop hâte de lire ta fiche je suis certaine qu'avec un début de présentation aussi cool, on ne peut pas être déçu ! Quel plaisir de la voir sur un forum, c'est la première fois je suis amoureuse |
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| HAN. UNE BLONDASSE. Bienvenue avec ce nouveau perso qui va bien nous faire marrer je le sens ÉPOUSTOUFLE NOUS VIKTOR EST UN FAN |
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WANDLESS • wth is happening Ainsley Yang ‹ disponibilité : YASSS.
‹ inscription : 02/04/2017
‹ messages : 226
‹ crédits : COSMIC LIGHT
‹ dialogues : INDIANRED FOREVER.
‹ âge : VINGT-SEPT ANS
‹ occupation : INGÉNIEURE, PETIT GÉNIE.
‹ gallions (ʛ) : 3092
‹ réputation : dans le monde moldu, elle est juste un petit génie qui travaille pour le MI5 + dans le monde sorcier, elle est une cracmole engagée, prête à tout pour que les gens comme elle obtiennent des droits et la possibilité de travailler auprès de leurs proches dans le monde sorcier + elle passe beaucoup de temps à manger + elle est capable de réparer n'importe quoi + elle roule sur l'or, pour de vrai.
‹ particularité : MOLDUE (CRACMOLE).
‹ faits : cracmole, ainsley connaît l'existence du monde des sorciers depuis toujours + elle a toujours beaucoup envié ses frères, sa sœur et ses parents, qui sont en plus maîtres du feu grâce à leurs origines asiatiques + elle a très mal vécu leurs départs à poudlard + heureusement, elle a une demi-sœur, elle aussi cracmole : elles se sont serré les coudes. + ainsley est devenue un petit génie de la science, une inventrice à l'imagination débordante + elle a toujours regretté le rejet des cracmols de la société sorcière qui l'a forcée à vivre loin de ses frères et soeurs + d'abord pour rire, son meilleur ami moldu Dan, génie de la biochimie, a commencé à travailler sur un sérum capable de rétablir les gènes sorciers chez les cracmols, puis c'est devenu un vrai projet + un soir, alors qu'ils étaient bourrés, ils se sont injecté les sérums comme des gros idiots, pas de bol, il n'était pas parfait. dan est tombé dans le coma, ainsley s'en est sortie mais a depuis une jambe qui répond une fois sur cinq. + cela fait aujourd'hui trois ans qu'il ne s'est pas réveillé + le gouvernement (ils travaillaient tous les deux pour le mi5) a fait passer tout ça pour un accident de mission, et plusieurs de leurs supérieurs, mal intentionnés, ont récupéré les travaux de dan malgré l'opposition d'ainsley + à la fin de la guerre, elle a fondé le squib's rights movement, une association qui se bat pour que les cracmols aient leur place dans la société sorcière + elle travaille toujours au MI5, et a un peu de mal à conjuguer ses deux vies : raison de plus pour elle pour que la mixité s'opère entre les deux mondes.
‹ résidence : elle vit dans un magnifique loft du londres moldu, très cosy. le plus surprenant est sûrement cet étage réservé uniquement à la science, avec un laboratoire et un atelier. elle avait conçu cet endroit avec dan, avant qu'il tombe dans le coma, et y vit seule aujourd'hui.
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| ptn ce faceclaim, azela, je suis sûre que tu y es pour quelque chose she perfect (albert is perfect too) bienvenuuuue tu connais djà la maison |
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WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | | | | |
HERO • we saved the world Anwar Maseed | Shook™ me: support little jinx!!!11!!¡¡¡ |
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| | | | | water off my wings (lexie) | |
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