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sujet; #YOKO . sth just like this |
| Yoko Witherow And I'm walking on a wire, trying to go higher. Feels like I'm surrounded by clowns and liars. Even when I give it all away. I want it all, mmm, mmm ~☇ Avis sur le contexte : On dirait le scénario catastrophe d'un film hollywoodien, non ? C'est un peu trop gros pour être vrai. Yoko fait partie des sceptiques, des dubitatifs. La magie, ça n'existe pas, cette conviction est ancrée dans sa cervelle - bien trop ancrée, même, pour que ce soit naturel. Aidée par les sorts de sa sœur, la mémoire a occulté, oublié, mis de côté tout ce qui se rapportait à la magie. Effet secondaire ? Yoko tourne la tête et détourne les yeux : elle n'y croira pas tant qu'elle ne fera pas face à la chose, tant qu'elle n'aura pas d'autre choix, qu'elle trouvera des lois physiques ou des théories sociologiques à tordre dans tous les sens pour expliquer tout ça. Les ponts qui s'écrasent ? Putain de compagnies trop obnubilées par le profit. Meurtres étranges ? La vraie vie, c'est pas CSI: Crime Scene Investigation non plus. Les lieux qui apparaissent et disparaissent ? Génial, les gens n'ont que ça à faire. Pourtant, il y a toujours comme un espoir étrange que ça existe, qu'il y a une possibilité pour que la magie s'infiltre dans son univers. Un truc qu'elle met sur le compte d'années à dévorer des livres de fantasy, de Lord of Rings à His Dark Materials en passant par The Belgariad, rêvant de rencontrer des magiciens et des créatures. Ces livres, elle laisse prendre la poussière depuis le jour où elle a décidé que ça n'était plus pour elle (par que ça n'existe pas la magie). | ❝ We're running in circles again ❞Muggles ; Inventé / SC Alicia
☇ nom & surnom(s) ; Yoko. Mais t'es pas japonaise, screugneugneu #bandededébiles. Sa mère a choisi ce prénom en l'honneur de Yoko Ono, bien connue pour ses activités militantes. Une fierté pour Yoko² qui s'agace du manque de culture des gens se permettant des remarques sur son prénom. Witherow. Le nom est connu dans le monde des nouvelles et des scandales. Son père est en la cause, puisque rédac' chef du Sun, il fait la météo sur les publications quotidiennes du plus gros tirage du Royaume-Uni, et que ce même journal fait la pluie et le beau temps sur la politique britannique. Yoyo. Ses parents ont pris l'habitude de l'appeler comme ça à cause de sa tendance à courir partout d'une salle à l'autre quand elle était petite. ☇ naissance ; Yoko aurait dû naître en janvier, a tenté de naître en octobre, clouant sa mère dans une chambre de St Thomas Hospital transformée en QG journalistique. La gamine est finalement née le 30.11.1984 après que sa mère ait exigé le déclenchement de l'accouchement afin d'être capable d'assister à une manifestation féministe, la semaine suivante. ☇ croyances ; Enfant née de parents moldus, Yoko est comme ces millions d'enfants qui ont rêvé de magie, d'extraordinaire - et n'ont jamais pu vivre ce rêve. Yoko est cependant une moldue, rien dans sa vie ne s'est jamais manifesté en dehors des lois de la physique et de la biologie qu'elle a appris en high school - du moins, c'est ce qu'elle pense, souvenirs scellés et estompés par sa demie-sœur, Alicia Spinnet. Alors Yoko est plutôt sceptique devant les articles de journaux et tout ce qui se dit sur la Toile. Bien que pas récalcitrante à l'idée que des gens dotés de pouvoirs vivent à côté de chez elle, Yoko est devenue étrangement douée pour tordre les lois physiques pour expliquer les choses étranges qui hantent les recoins de ses souvenirs flous. ☇ métier ; Avec deux parents ambitieux et carriéristes, on s'étonne de voir Yoko voguer de job en job, sans jamais s'installer, ni chercher une quelconque gloire professionnelle. De vendeuse dans une boutique bio à serveuse, à assistante de vie, à tout et n'importe quoi ; Yoko reste en bas de l'échelle professionnelle - sans doute parce que ses aspirations la poussent plutôt vers des ambitions plus artistiques, que son énergie est toute entière consacrée à ses activités militantes. ☇ camp ; Il faudrait déjà que ce soit vrai, est-ce qu'elle répondrait sans trop d'hésitation. Mais, au fond, elle n'aurait rien contre les sorciers et serait pour le partage des cultures. ☇ orientation & état civil ; Serial single, papillonneuse passionnée plus qu'amoureuse. Il y a bien eu cette première histoire, longue, qui s'est finie il y a plus d'un an avec des cris et des larmes. Ca lui a brisé le cœur, à Yoko. Alors depuis, elle s'est persuadée que ce n'était pas tellement la peine de se prendre la tête, et le cœur, sur des histoires d'amour qui vont se terminer anyway. ☇ rang social ; Civile moldue - ni membre du gouvernement sorcier, ni même sous sa législation. ☇ phobie ; Yoko a une peur bleue des orages depuis qu'à la nursery school, une instit' l'a dissuadée de sortir dehors par temps de pluie au risque de se faire tuer par un éclair. L'idée de mourir foudroyée a tellement traumatisé la gamine que personne n'a jamais réussi à lui faire entendre raison à ce sujet. ☇ plus grand désir ; Yoko voudrait faire le tour du monde, pas pour visiter, mais pour y vivre et y découvrir les gens. Avec un de ses amis, étudiant en journalisme, ils se sont promis de faire un reportage autour du monde. ☇ animaux ; Sid, un chiot Chinois à crête trouvé dans un carton qu'elle a adopté. Et ses deux frères, Diego le Loulou de Poméranie et Manny, le Chow Chow. Et le rat Scrat. #IceAgeFanSpotted ☇ objets connectés ; Millenials assumée, Yoko est digital native, toujours armée de son appareil photo reflex numérique et de son téléphone portable. Joueuse occasionnelle de jeux vidéos, elle a passé la majorité de ses temps de transport sur sa vieille Game Boy Color ( #PKMNfan spotted), ou sur son téléphone portable à inonder ses contacts de SMS. Techno-appétente et influencée par le travail journalistique de ses parents, c'est souvent elle qui se retrouve à tenir les blogs et WordPress des associations dont elle est membre. Croyant encourager leur fille à se lancer dans le nouveau journalisme, ses parents lui ont même offert un ordinateur portable au dernier Noël - message peu subtile (et tout aussi efficace). |
☇ Anecdotes & infos ; #01 • NGO ADDICT, GREEN GIRL. Yoko n'a pas pris leçon de l'ambition et du carriérisme de ses parents - en revanche, il y a une leçon qu'elle a un peu trop bien apprise : pour changer le monde, il faut s'engager et agir. Et Yoko l'est. Enfant choyée, n'ayant jamais eu à s'inquiéter pour l'argent, elle s'engage et le fait même probablement trop - c'est en tous cas ce que disent ses parents et ses amis. Engagée dans la lutte pour l'égalité des sexes, pour la protection des animaux, pour les droits de l'homme, pour la préservation de l'environnement, contre la pauvreté, l'analphabétisme ; et on ne parle même pas des inégalités qu'elle voudra probablement effacer chez les sorciers aussi. Yoko fait partie d'un nombre important d'associations, adopte beaucoup trop d'animaux dans les réserves aux quatre coins du monde, et ça désespère ses parents de la voir s'investir partout. Pas tellement parce qu'elle pourrait faire quelque chose de plus "sérieux" ; ils sont au contraire contents de voir leur fille avoir la même fibre militante qu'eux. Mais ils la voient s'éparpiller, jouer les social justice warrior pour tout et tout le monde au point de ne jamais grimper les échelons d'une association ou d'une organisation, d'être rarement plus qu'une membre active (et ça, ça dérange les carriéristes qu'ils sont). #02 • BLOGGER, VLOGGER - KINDA REPORTER. Yoko fait partie de cette génération qui n'écoute plus tellement la radio, ne regarde plus vraiment la télé. Les nouvelles, elle les trouve sur les sites des grandes presses, sur les blogs qu'elle suit. Elle-même fait partie de cette première vague de nouveaux reporters, ces gens qui s'improvisent journalistes de terrain, rapportent l' instant, le ressenti plutôt qu'une analyse à froid des faits et rassemblent autour d'eux une communauté. Articles de blog, photos, podcasts, vidéos ; Yoko ne limite pas les supports sur lesquels elle s'exprime, décrit sa perception du monde - et ensuite, tout finit sur la Toile parce que l'information doit être gratuite à ses yeux. #03 • BOXING IS LIKE DANCING: IT'S ALL ABOUT FULL CONTACT. A la voir de se déhancher sans complexe dès qu'elle écoute de la musique, on ne dirait pas que Yoko sait boxer - et plutôt bien même. Après tout, c'est un brin de femme, toute de courbes tendres semble-t-il. Et pourtant, c'est une histoire d'amour qui dure depuis un cours d'initiation en primary school et la passion n'a jamais faibli. #04 • DOG PERSON, CAT PERSON, ANIMAL PERSON - EVEN PEOPLE PERSON. Yoko, elle aime interagir. Avec tout. Elle parle à ses chiens, à son rat - elle discute avec les chats croisés dans la rue ; elle discute même avec les gens dans les files d'attente, dit toujours bonjour au postier, au laitier, et à la femme de ménage de ses parents ; elle a toujours quinze SMS à envoyer en même temps. Elle sourit aux mendiants dans la rue au lieu de les ignorer. C'est ce genre de personnes qui voyagent en train, s'installent en face d'un inconnu et parviennent à s'en faire un ami pour la vie avant d'atteindre destination. Sociale, extravertie, elle est de ces personnalités qui s'épanouissent en société, qui ont besoin de faire partie d'un groupe d'amis pour lesquels elles donneraient leur vie. En constante interaction avec le monde, avec quelqu'un, et c'est encore mieux quand elle peut toucher, effleurer ou attraper dans ses bras, tactile comme elle l'est. Et c'est le pire quand elle est toute seule avec elle-même, coupée du monde et des gens. Yoko déteste la solitude, elle aime trop les êtres vivants pour s'en passer. #05 • LOCKED MEMORIES. A une époque, Yoko croyait à la magie - Alicia faisait des choses wahou, comment ne pas croire que sa grande sœur était magique ? Puis Yoko a su, vu que ça existait - il fallait voir ce pub dégoûtant plein de gens étranges et fascinants, puis ce mur qui s'ouvrait sur un autre monde plein de baguettes et de balais, et de potions et de chaudrons. Autorisée à suivre Alicia pour l'annuel achat de fournitures sur le Chemin de Traverse, Yoko a eu un goût du monde dans lequel sa sœur évoluait et qu'elle lui décrivait dans ses lettres. Mais un jour, Yoko a eu 13 ans - on lui a demandé de faire comme si elle n'avait jamais eu de sœur, comme si elle ne savait pas que la magie existait, comme si Alicia ne risquait pas sa vie dans une guerre au lieu de rester en sécurité chez eux. Yoko avait 13 ans, et elle a refusé, hurlé, protesté et menacé parce qu'Alicia ne devait pas repartir et peu importait les promesses bullshit de sa soeur sur un retour. Yoko avait 13 ans, et elle ne savait pas faire semblant alors, avec le concours de leurs parents, Alicia a fait en sorte que Yoko n'ait pas besoin de faire semblant ni pour elle, ni pour la magie. Souvenirs scellés, verrouillés dans un coin d'inconscient, son attention détournée par cette même magie qu'elle ne doit plus voir, plus croire ; Yoko se croit enfant unique depuis toujours. Yoko pense qu'elle a simplement décidé de grandir, de s'occuper de son monde au lieu d'en chercher un autre et que c'est pour ça et uniquement pour ça que ses livres favoris prennent la poussière dans un carton de déménagement. Aujourd'hui, elle est incapable d'apprécier un film de fantasy ou un dessin animé sans se sentir obligée d'expliquer rationnellement le pourquoi du comment (et de saouler tout le monde en passant). Maintenant, la magie, ça s'explique en s'improvisant pseudo-scientifique ou en reléguant tout ça au rang de trucages ou de canulars. Les scellés d'Alicia faiblissent, pourtant, et alors que la magie commence à dérailler, ses pas l'amènent de plus en plus souvent à Charing Cross Road, devant une boutique à l'abandon. #06 • LAST BORN, BLENDED FAMILY. Il y a Papa, et il y a Maman. Et aussi Alicia qui a la même Maman mais avec un autre Papa, mais qui est quand même totalement la sœur de Yoko. Et, enfin, il y a Yoko, dernière-née fille unique et éternelle daddy's girl qui s'ignore. Car Papa et Maman ont les moyens et l'argent n'a jamais été un souci chez les Witherow. S'occuper un peu trop de la dernière-née (en lui payant son loyer, sa moto, les assurances, rallongeant les fins de mois un peu compliquées) pour compenser l'absence de la première est inconsciemment (et rapidement) devenu une mauvaise habitude de la part de ses parents - une habitude qu'elle n'a pas cherché à ré-freiner. Au contraire, c'est comme si ce surplus d'affection servait à combler maladroitement un autre manque qu'elle est bien incapable de décrire ou de nommer. #07 • TWO-WHEELS AS IN BIPED. Depuis la fin de son adolescence, Yoko préfère les véhicules deux-roues aux voitures et aux transports en commun. Habituée à se déplacer à vélo, c'est le petit ami qu'elle a rapporté à ses parents en Year 12 (eq. classe de 1ère) qui l'a initiée à la moto. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, Yoko déteste être celle qui s'agrippe à l'arrière. Pouah. Son copain du moment n'a qu'à mettre sa fierté de côté et s'accrocher à elle - sinon, il ira à pied et c'est tout. #08 • SPICE GIRL. Yoko cuisine moyennement, raisonnablement - elle n'aime pas perdre dix ans à préparer un repas alors qu'elle vit seule. En revanche, elle adore expérimenter pour ses amis, ses proches et toute personne assez intime pour être invité chez elle. Sa cuisine préférée est la cuisine thaïe et la jeune femme voue un culte au curry, à la menthe et à la coriandre - peu épicé, Yoko ne connait pas. Ah si ! Elle appelle ça fade. Particularité, elle déteste le chai - n'accepte le thé que nature, agrémenté d'une rondelle de citron vert (tout comme l'eau qu'elle boit sans bulle, avec quelques gouttes de citron, pas pour le côté healthy mais juste pour le goût). #09 • VINTAGE VS BRAND. Yoko, c'est cette nana qui porte du Levi's, des Dr Martens - elle doit même avoir une robe Chanel (cadeau de ses grands-parents) et des Louboutins (cadeau d'un ex) quelque part ... dans une vieille commode récupérée dans un vide-grenier. Ça atterre tout le monde ( tout le monde) de la voir aussi peu soigneuse avec ses vêtements - elle arrive même à prêter des affaires de marque à ses amies à ne jamais les récupérer. En vérité, c'est simplement qu'elle n'a pas saisi le concept de marques : Yoko juge toutes ses possessions, les neuves comme les occasions, de la même façon et ses vêtements ne sont qu'une manifestation symptomatique de cette indifférence prononcée. Autre manifestation : son appartement, mélange détonnant mais étrangement harmonieux de vieux retapé et de neuf pas usé. #10 • DUNNO HOW TO THROW AWAY THINGS. Yoko aime les choses usées, les machins mis au rebut alors qu'ils peuvent servir - les vide-greniers, les vide-dressings et les marchés aux puces sont une de ses passions. Pas qu'elle y dépense démesurément, mais une majeure partie de sa déco' est composée d'objets déjà utilisés, souvent retapés, rajeunis avec un peu d'imagination. Yoko a du mal à comprendre pourquoi/comment les gens font pour jeter les choses alors que on ne sait jamais, ça peut encore servir. Oui, même le carton de son micro-ondes. Ou les cartes de son ex. Ou les billets de ciné déchirés qui traînent dans la boîte d'une paire de chaussures qu'elle a prêtées à une ancienne amie partie à l'étranger. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi sovereign (Elodie). J'ai 28 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via Bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Yoko Witherow le Jeu 20 Avr 2017 - 0:10, édité 12 fois |
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| Something like this She said "Where'd you wanna go? How much you wanna risk? I'm not looking for somebody with some superhuman gifts - some superhero, some fairytale bliss. Just something I can turn to, somebody I can kiss"
❝ Fight (for) your family ❞ (1989) Elle aussi, elle veut y aller. Et ses petites mains se tendent vers la vitre derrière laquelle sa soeur lui fait des signes. " Tu promets ? Tu donneras beaucoup de nouvelles ? " crie-t-elle par-dessus le brouhaha des familles qui se disent au revoir, mimant le geste d'écrire, sa langue tirée vers le nez comme lorsqu'elle-même apprenant à le faire dans son école pour enfants normaux - mais Yoko se persuade qu'un jour, elle pourra faire les mêmes choses magiques qu'Alicia et que le monsieur qui a vendu une baguette magique (!!!!) à sa soeur. " C'est en attendant ! " Promet-elle parce qu'aussi loin qu'elle se souvienne, elle a toujours tout partagé avec Alicia (même son Papa puisque celui d'Alicia ne vient jamais), et toujours avec bon cœur. Alors elle ne s'imagine pas un instant, pas un seul, que cette fois, ce sera différent. " Quand je serais grande, je viendrai avec toi ! " (1995) Aujourd'hui, c'est la rentrée - mais Yoko ne va pas à Poudlard comme Alicia. Elle n'est pas magique, alors elle est inscrite dans une middle school normale avec d'autres adolescents normaux. Ce n'est pas très grave, se dit-elle en s'ennuyant à l'école - parce que sa sœur continue de partager avec elle (des nouvelles d'elle comme des fenêtres sur ce monde fascinant où elle est autorisée une fois l'an pour les courses de fournitures scolaires d'Alicia). Sa sœur est vraiment cool, la plus cool de tous. Tellement que Yoko fait beaucoup d'efforts aussi pour grandir en une personne cool aussi. (1998) B.U.L.L.S.H.I.T. Alicia est carrément en train de leur épeler le mot, de leur réciter la définition alors qu'elle explique à leurs parents pourquoi elle doit y retourner et se battre. Et assise à cette table, les doigts crispés sur ses couverts, Yoko n'arrive pas à croire qu'aucun de leurs parents ne réagit. Ni Maman qui déteste le mensonge, ni Papa qui ne supporte pas la grossièreté. Bullshit bullshit bullshit. Une main tremblante essaie d'attraper le verre, d'amener l'eau fraîche à sa gorge soudainement dé-séchée, d'apaiser la boule de lave qui lui ravage l'estomac et l'appétit. Alicia parle de sécurité et de devoir - et ses devoirs envers eux ? envers sa famille ? est-ce qu'elle ne leur doit pas de rester en vie et en sécurité ? Il y a comme un reniflement de mépris, de mécontentement, d'incompréhension qui résonne à l'infini dans la salle de repas silencieuse - c'est comme un remous de tout ce qui bouillonne en Yoko, de toutes ces émotions négatives qui prennent racine dans son amour pour sa sœur (putain, pourquoi est-ce que ça ne veut rien dire pour Alicia ? pourquoi est-ce qu'elle veut toujours partir, même si ça veut dire finir sur les rotules, au lieu de rester ici avec elle ?). " Yoko ? demande leur mère quand le verre éclate sous la seule force de sa poigne et que le verre mord durement la paume tendre - mais la cadette sait pertinemment que l'inquiétude qui lui dévore le visage est due à Alicia : Est-ce que ça va ? " Grognement. Bien sûr que non. Sa soeur parle d'aller faire la guerre loin d'eux, bordel ! Le regard qu'elle tourne vers Alicia est plein de colère, de fureur même - et de peur. Comment est-ce que ça pourrait aller ? " Je sais que tu t'inquiètes, mais ça va all- " Cette fois, c'est l'assiette qui finit par terre, porcelaine brisée que Yoko écrase sous ses chaussons alors qu'elle se redresse. " BULLSHIT " tranche-t-elle, durement, furieuse des mensonges grossiers de sa sœur - indifférente à l'expression outrée de son père. " Arrête avec tes conneries, arrête d'essayer de nous faire avaler tes putains de mensonges. Pourquoi est-ce que tu dois faire ça ? " Pourquoi est-ce que tu dois encore partir ? Poudlard, passe encore. Mais depuis qu'elle est entrée dans la vie active, c'est ... exaspérant, et inquiétant, et impossible à supporter. A chaque fois qu'Alicia part là-bas et qu'elle revient, c'est plus de fatigue, plus de blessures, de douleurs. Et maintenant, cette guerre ? " Qu'est-ce que ça peut te foutre ce qui se passe là-bas ? " Là-bas, qu'est-ce qu'il y a pour que sa soeur préfère y souffrir plutôt que de profiter du confort du foyer familial et du monde moldu ? Qu'est-ce qu'il y a, putain ? " Pourquoi est-ce qu'on devrait te laisser faire alors que visiblement, tu fais n'importe quoi ? Si jamais t'y vas, je viens te chercher, j'en ai rien à foutre que Papa et Maman acceptent de te laisser faire. Moi, j'en ai marre. Marre, t'entends ? " Elle en a assez de la distance, des sourires d'Alicia qui disent que ça va alors que ses yeux et toute sa foutue gestuelle trahissent des fatigues aussi physiques que psychologiques. Putain, elle ne va pas laisser le monde sorcier bouffer sa soeur jusqu'à la moelle ! " Yoko, tu comprendras quand tu seras plus grande. " Rictus arrogant, méprisant même. Bordel, c'est elle la plus jeune et elle a l'impression d'être la seule raisonnable à cette table. " Ta soeur a besoin de faire ça " tente à nouveau sa mère, et elle a un pli de bouche mécontent, un froncement de sourcils qui annonce un orage que l'adolescente craindrait en temps normal. Sauf que, putain, rien de ceci ne devrait être normal. Alicia parle d'aller à la guerre et personne n'a le cran de l'arrêter, putain ! Et Yoko sait déjà que ça va finir avec des larmes et de l'inquiétude à n'en plus finir - que ça n'est pas aussi simple qu'aller manifester pour la liberté ou plus de droits. Et ça suffit avec ces conneries. " Je t'en empêcherai, même si je dois venir te chercher par la peau du cul " promet-elle à Alicia, menaçante, le regard plus déterminé que jamais, avant de rejoindre sa chambre en claquant toutes les portes sur son passage. Occlusion mémorielle. La technique magique consiste à isoler et cloisonner les souvenirs en totalité ou partielle. Ceux-ci pourront par la suite être descellés. Traitement fréquemment utilisé par les psychomages dans les cas de PTSD - doit faire l'objet d'un suivi, en particulier dans les phases de retour des souvenirs, afin d'éviter les dérèglements identitaires et l'entropie mémorielle (i.e. dispersion non contrôle de souvenirs par la mémoire saturée). Redirection d'attention. Sort inventé par l'enchanteur Jeremiah Ainsworth, au XIVe siècle, et fortement utilisé sur les moldus vivant à proximité des zones magiques. S'est démocratisé au cours du siècle suivant à travers l'Europe, en remplacement des sorts de dissimulation, moins efficaces à long terme. Empêche le moldu de se concentrer sur un sujet spécifique, l'attention se fixe alors sur un autre sujet disponible - ou trouve une explication satisfaisant le moldu ce qui permet à l'attention de se fixer ailleurs. Bien que sans danger direct, le sort n'est plus utilisé de nos jours car il contrevient (selon les interprétations les plus strictes) aux droits moldus édictés par le Secret Sorcier et la clause d'intervention magique minimum sur les sans-magie. (1999) Elle a l'impression d'oublier un truc. Une nouvelle fois, elle vérifie les meubles fraîchement installés, retourne tous les cartons vides, fait deux fois le tour de la pièce sans comprendre. Sa chambre paraît étrangement vide. Il y a tous les cadeaux d'Alicia, et les photos avec sa soeur quelque chose qui manque à l'appel, un machin essentiel et elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus - honnêtement, c'est purement, parfaitement agaçant. " MOOOOOOM ? hurle-t-elle à travers l'escalier, appuyée en équilibre sur la rembarde pour laisser passer les déménageurs : J'crois que j'ai oublié un carton avec ... des trucs à moi, non ? " Dans l'entrée, sa mère semble embêtée, regardant vers son père qui décharge la camionnette des derniers cartons/sacs/malles/valises. " Tu veux dire le carton avec tes affaires d'enfant ? Je l'ai mis au grenier. " Les affaires d'enfant, ça fait écho à quelque chose (à ce truc qui manque) chez Yoko. Et le grenier, elle ne sait pas pourquoi, mais ça semble la place idéale - parce qu'elle doit grandir. (2002) Non, mais vraiment ? QUI pourrait croire à ça ? " Yoko, t'es pénible, bordel ! " se plaint Adam, mécontent de voir son nouveau film préféré se faire démolir par la loi des fluides. " Mais ils n'ont même pas réfléchi à ça ! Ce foutu dragon ne pourrait pas voler, c'est physique, j'invente rien. Et, franchement, si des dragons se terraient dans les égouts ou n'importe où sur Terre, tu crois vraiment qu'on ne le saurait pas ? " " J'sais pas, tu peux pas juste te dire que c'est comme ça et profiter du film ? " " Faut arrêter de croire à la magie, Adam ; t'es plus un gosse. Grandis un peu. " (2004) C'est étrangement familier. Elle se demande presque si ce n'est pas parce qu'elle a déjà vu un truc semblable au cinéma - ou à la télé peut-être. Parce que lorsqu'elle lève les yeux de son appareil photo, c'est exactement ce qu'à quoi elle s'attendait. Peu importe ce à quoi elle s'attendait, ça l'est, c'est tout. Alors qu'elle prend des photos, mitraille la silhouette poussiéreuse de la boutique laissée à l'abandon, elle peut presque imaginer voir les gens derrière la devanture défoncée. Elle les voit vivre, manger, boire, discuter bruyamment ; certains logent même probablement dans les chambres à l'étrage - elle suppose. " Pff, " soupire-t-elle, blasée. Elle a vraiment de ces retombées en enfance parfois.
Dernière édition par Yoko Witherow le Jeu 20 Avr 2017 - 3:17, édité 21 fois |
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Cormac McLaggen ‹ inscription : 22/02/2017
‹ messages : 21
‹ crédits : tearsflight (avatar) ; tumblr (gifs) ; mikky ekko (lyrics).
‹ dialogues : #a4751b.
‹ âge : vingt-cinq
‹ occupation : un héros de guerre, animé par la flamme politique: je suis actuellement directeur de la brigade de réparation des accidents magiques.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1990 et juin 1998.
‹ baguette : a été taillée dans du bois de sapin et mesure trente-quatre centimètres et demi (34,5). Rigide, elle puise sa force du ventricule de dragon qu'elle recèle en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 2875
‹ réputation : je ne connais aucune limite.
‹ particularité : le descendant direct de Richard II, feu roi des Angles, de Galles et seigneur d'Irlande.
‹ faits : je suis le asshole in charge, l'ego surdimensionné que l'on me prêtait autrefois me précède encore au jour d'aujourd'hui; je suis le dernier héritier de la branche principale des McLaggen; mon ambition n'est désormais plus alimentée que par ma soif de justice et de vengeance; je suis le garde-fou de mes plus proches amis; Alicia, Angelina et Shin sont les seules personnes dont j'accepte et considère sincèrement l'avis: après tout, ce sont les seuls à me connaître réellement, les seuls à avoir combattus à mes côtés.
‹ résidence : dans un entrepôt désaffecté du Londres moldu, réhabilité en loft lumineux au design épuré (donc, manquant cruellement d'humanité).
‹ patronus : un coq
‹ épouvantard : une répétition morbide du passé: la perte totale de ma famille. Sauf qu'aux regards vides des McLaggen se sont substitués ceux d'Alicia, d'Angelina et de Shin, sans vie.
‹ risèd : mon propre portrait, vieilli et imposant, accroché près de ceux des précédents ministres de la magie (et s'il semble refléter ma réussite professionnelle, il représente avant tout la réussite d'un but bien plus intime: la vengeance de ma famille).
| OMG STE. BERTRAM. ROSE. ET COLDPLAY. ÉPOUSE-MOI.
Dernière édition par Cormac McLaggen le Sam 11 Mar 2017 - 22:00, édité 1 fois |
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| CHICHE ! (on verra comment Alicia réagit ) |
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Cormac McLaggen ‹ inscription : 22/02/2017
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‹ dialogues : #a4751b.
‹ âge : vingt-cinq
‹ occupation : un héros de guerre, animé par la flamme politique: je suis actuellement directeur de la brigade de réparation des accidents magiques.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1990 et juin 1998.
‹ baguette : a été taillée dans du bois de sapin et mesure trente-quatre centimètres et demi (34,5). Rigide, elle puise sa force du ventricule de dragon qu'elle recèle en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 2875
‹ réputation : je ne connais aucune limite.
‹ particularité : le descendant direct de Richard II, feu roi des Angles, de Galles et seigneur d'Irlande.
‹ faits : je suis le asshole in charge, l'ego surdimensionné que l'on me prêtait autrefois me précède encore au jour d'aujourd'hui; je suis le dernier héritier de la branche principale des McLaggen; mon ambition n'est désormais plus alimentée que par ma soif de justice et de vengeance; je suis le garde-fou de mes plus proches amis; Alicia, Angelina et Shin sont les seules personnes dont j'accepte et considère sincèrement l'avis: après tout, ce sont les seuls à me connaître réellement, les seuls à avoir combattus à mes côtés.
‹ résidence : dans un entrepôt désaffecté du Londres moldu, réhabilité en loft lumineux au design épuré (donc, manquant cruellement d'humanité).
‹ patronus : un coq
‹ épouvantard : une répétition morbide du passé: la perte totale de ma famille. Sauf qu'aux regards vides des McLaggen se sont substitués ceux d'Alicia, d'Angelina et de Shin, sans vie.
‹ risèd : mon propre portrait, vieilli et imposant, accroché près de ceux des précédents ministres de la magie (et s'il semble refléter ma réussite professionnelle, il représente avant tout la réussite d'un but bien plus intime: la vengeance de ma famille).
| on l'épouse aussi. alley. soyons fous. |
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| ... j'épouse pas ma demi-sœur, c'est crade quand même |
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Cormac McLaggen ‹ inscription : 22/02/2017
‹ messages : 21
‹ crédits : tearsflight (avatar) ; tumblr (gifs) ; mikky ekko (lyrics).
‹ dialogues : #a4751b.
‹ âge : vingt-cinq
‹ occupation : un héros de guerre, animé par la flamme politique: je suis actuellement directeur de la brigade de réparation des accidents magiques.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1990 et juin 1998.
‹ baguette : a été taillée dans du bois de sapin et mesure trente-quatre centimètres et demi (34,5). Rigide, elle puise sa force du ventricule de dragon qu'elle recèle en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 2875
‹ réputation : je ne connais aucune limite.
‹ particularité : le descendant direct de Richard II, feu roi des Angles, de Galles et seigneur d'Irlande.
‹ faits : je suis le asshole in charge, l'ego surdimensionné que l'on me prêtait autrefois me précède encore au jour d'aujourd'hui; je suis le dernier héritier de la branche principale des McLaggen; mon ambition n'est désormais plus alimentée que par ma soif de justice et de vengeance; je suis le garde-fou de mes plus proches amis; Alicia, Angelina et Shin sont les seules personnes dont j'accepte et considère sincèrement l'avis: après tout, ce sont les seuls à me connaître réellement, les seuls à avoir combattus à mes côtés.
‹ résidence : dans un entrepôt désaffecté du Londres moldu, réhabilité en loft lumineux au design épuré (donc, manquant cruellement d'humanité).
‹ patronus : un coq
‹ épouvantard : une répétition morbide du passé: la perte totale de ma famille. Sauf qu'aux regards vides des McLaggen se sont substitués ceux d'Alicia, d'Angelina et de Shin, sans vie.
‹ risèd : mon propre portrait, vieilli et imposant, accroché près de ceux des précédents ministres de la magie (et s'il semble refléter ma réussite professionnelle, il représente avant tout la réussite d'un but bien plus intime: la vengeance de ma famille).
| non, je me marie mais du coup, la technique du mariage est rodée, j'en apprends tous les jours avec elle, c'est trop coul trop de bôtés dans cette famille, jpp (bref, arrête de me faire flooder, vile toi et fais-nous encore rêver, plz ) |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | | | |
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