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sujet; i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself † Sorrow

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O. Sorrow Lunacy
feat Anna Speckhart • fassylover

• nom complet ; Opale :  Un nom donné par son père, son père adoré surement la seule raison pour laquelle son prénom n’a pas été Poison ou un autre prénom montrant à quel sa mère la déteste. Il doux ce nom. Tendre et pendant des années il a représenté l’enfant pure qu’elle était. Alors c’est pour ça qu’aujourd’hui il n’est plus le sien. Sorrow le sobriquet dont sa mère l’a affublé pendant des années. Sa manière à elle de la remettre en place dès lors qu’elle était trop heureuse.Lunacy : Un nom un peu prémonitoire, comme annonciateur de la folie dans laquelle baigne sa famille..

• surnom(s) ; Sorrow est déjà un surnom , un nouveau nom en fait, celui qu’elle s’est donnée pour se punir. Pour se rappeler. Chaque fois qu’on l’appelle ainsi ça lui fait mal, lui rappelle les cris de sa mère quand elle la regardait avec cruauté et dédain. Mais pourtant c’est le seul nom qu’elle donne. C’est sa punition à elle, une des seules qu’elle peut s’infliger pour tout ce qu’elle à fait.

• naissance ; Sorrow est née le 10 février 1979 à St-Mangouste dans la ville de Londres

• ascendance ; Sang-mêlée. Son père est un sorcier d’une famille assez connue mais malheureusement assez pauvre ce qui ne l’a pas empêché de séduire sa mère, d'une classe bien supérieure à la sienne. Le seul problème était qu’elle à du se marier avec lui lorsque leur liaison a été découverte. Elle ne lui a jamais pardonné d’ailleurs.

• camp ; Elle n’a pas de camps Sorrow. C’est pas qu’elle n’a pas de convictions. C’est pas non plus qu’elle pense que le combat est perdu d’avance. Qu’il n’y a pas d’espoir. Dans une autre vie, un autre temps elle aurait été une insurgée.  Elle aurait été fière. Forte. Au moins elle aurait essayée. Mais non ici elle est neutre. Parce qu’elle ne peut rien faire. Parce que sa vie est un champ de ruine. Et qu’elle a déjà bien trop de mal à survivre pour faire quelque chose de grand.

• métier ; Elle en a pas vraiment Sorrow. Elle court de petits jobs en petits jobs. Travaille un peu par-ci par-là. En ce moment elle est serveuse. Mais elle sait bien que ça ne durera pas longtemps. Elle va partir comme toujours. Mais elle est comme ça Sorrow. Du moins elle est devenue comme ça. Mais il faut dire qu’elle n’a pas vraiment le choix. Alors à chaque fois elle disparait.

• réputation ; Sorrow ce n’est qu’une jolie ombre. Evanescente. Ephémère. Délicieusement invisible. Personne ne l’aperçoit vraiment. Personne ne la connait vraiment.  Elle y fait bien attention. Ne pas son vrai nom de famille. Pour que personne ne sache. Elle ne veut pas être reconnue Sorrow, alors c’est le meilleur moyen. Parfois c’est dur. Dur de n’être rien. Juste un courant d’air. Un murmure apposé contre une joue avant de s’enfuir. Mais elle se cache Sorrow, tisse une toile d’ombre autour d’elle. Pour se protéger. Pour recommencer. Et elle craint le jour ou quelqu’un la reconnaitra. Parce que sa famille est connue. Scandaleusement connue.

• état civil ; Elle est célibataire Sorrow. Trop effrayée pour s’approcher. C’est une poupée Sorrow. Une poupée cassée. Une poupée brisée. Elle existe le temps d’un regard. Le temps d’un soupir. Mais elle a bien trop de fissures pour appartenir à quelqu’un. Ils aimeraient bien pourtant. Être la douleur dans ses grands yeux bleus. Parce qu’elle à l’air si perdue Sorrow. Si fragile. Comme funambule sur le point de tomber. Une danseuse au corps désarticulé. Alors c’est tentant. Tentant d’être la raison de sa peine. Des larmes sur ses lèvres délicieuses. Des bleus sur son corps délicat. Mais elle fuit Sorrow. Encore et toujours.

• rang social ; C’est une sans-rien Sorrow. Une aveugle. Une prolo. Elle fait partie de ses sorciers qui n’ont rien et qui ne sont rien. Quantité négligeable parce qu’ils choisissent eux-même de ne pas exister. Et ça lui va très bien à Sorrow. Après tout elle est partisane du « pour vivre heureux. Vivons cachés » Que personne ne s’intéresse à elle la comble de joie. Parce qu’elle n’est rien. Et qu’elle ne veut rien devenir.

• particularité(s) ; Le cœur brisé et le dégoût au bord des lèvres. C’est une loup-garou Sorrow. En elle il y a cette chose qui hurle et griffe qui lui déchire le cœur et les entrailles qui enterre sa beauté au plus profond pour faire ne sortir que la laideur. La monstruosité. Qui détruit son visage et son âme à coup de griffe pour l’emmener peu à peu dans les ténèbres et la folie. Et elle se débat Sorrow. Mais elle n’est qu’une poupée ballotée par le vent. Elle va de droite à gauche. Essaye de se défendre. Mais personne ne peut lutter contre ce qu’il est. Et en le faisant elle se détruit toute seule. Se taillade et s’enterre

• patronus ; Avant c’était une chauve-souris . Sans qu’elle sache vraiment pourquoi. Elle avait simplement aimé la vue de cet animal méconnu et pourtant si beau. Maintenant ce n’est que des vagues de fumées boueuses, d’un argenté terni parce qu’elle n’arrive plus à songer à quelque chose d’assez heureux pour produire quoi que ce soit de convenable.

• épouvantard ; On pourrait penser que sa pire peut est elle-même. Le monstre qui vit en elle du moins. Mais même pas. Sa peur n’a pas changé depuis l’enfance. C’est ce visage. Terriblement familier. Celui de celle qui l’a conçue. Qui l’a détruite. Sa pire ennemie et la personnage qu’elle aimait le plus au monde. On dit que les chiens battus sont ceux qui aiment le plus leur maitre. Pour elle c’est pareil. Elle s’est faite rabaissée Sorrow. Humilier tout les jours par cette femme qui la haïssait et la repoussait. Et pourtant elle l’a toujours adorée. Terrorisée par sa voix grave, ses gifles sourdes mais adorant pourtant jusqu'à l’ombre de sa personne.  C’est faible. C’est laid. C’est Sorrow.

• risèd ; Retourner en arrière. Redevenir elle. Opale. La petite fille un peu trop fragile. Un peu trop fêlée. Mais avec de l’espoir sur les lèvres et de la force dans les yeux. Celle dont les mains tremblaient un peu mais qui avait des pas assurés. Persuadée d’avoir connu le pire et de ne pouvoir s’attendre qu’au meilleur. La naïve petite fille. Parce qu’il ya toujours pire. Toujours. Après tout elle s’en est déjà aperçue hein ? Maintenant qu’elle n’est plus qu’une ombre dans un univers de ténèbres. Elle sait qu’il n’y a que le pire et rien d’autre à venir.

• animaux ; Elle n’en à pas. Elle ne peut pas se permettre de s’attacher. Elle doit pouvoir partir du jour au lendemain pour tenter de trouver mieux ailleurs. Alors elle n’en a pas. Il y a bien ce chat qu’elle nourrit de temps en temps. Mais chaque fois qu’elle pense à le prendre chez elle elle le repose par terre. Parce qu’une vie avec elle ce n’est pas une vie.

• baguette ; Une baguette reconnaissable entre mille c’est un problème quand on essaye de ne pas se faire remarquer. Pourtant la sienne est ainsi. En tilleul argenté. Difficile de passer inaperçue avec ce bois on ne peut plus voyant. Elle est de taille moyenne sinon.  A l’intérieur un crin de licorne. Rien de folichon non plus, mais c’est l’extérieur qui ennuie Sorrow. Parce que cette baguette elle était parfaite pour Opale. La douce et tendre enfant. Plus pour elle

• miroir à double sens; caractéristiques (pour les insurgés uniquement) voir explications.

• Wizards •
Inventé

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle : A vrai dire elle n’a que peu d’avis sur la question Sorrow. Opale , elle aurait trouvé cela injuste. Elle se serait battue. Aurait convaincue les autres qu’aucun espoir n’est vain et qu’ensembles ils pouvaient y arriver. Oui elle aurait fait tout cela Opale. Mais Opale est morte. Et Sorrow s’est désintéressé de tous les événements pour se concentrer sur elle. Tenter de comprendre ce qui lui arrivait. Peut-être , dans un fol et stupide élan d’espoir, se reconstruire. Elle est un peu égoïste Sorrow. Elle ne pense qu’a elle. Trop concentrée sur sa propre tristesse. Son propre malheur pour s’intéresser à celui des autres. Pourtant elle les voit. Souffrir. Mourir. Ressent de la peine pour eux. Mais elle fait ce qu’ils font tous. Elle détourne les yeux. Fragile petite poupée. Ramasse les fragments de douleurs et de culpabilité. Puis elle vit avec. Que peut-elle faire d’autre ? Elle n’arrive déjà pas à prendre soin d’elle. Alors se battre pour les autres … existe-t-il pire idée que celle-ci ? Probablement pas. Elle se fait passer avant les autres Sorrow. Parce que c’est ce qu’elle doit faire pour survivre. Parce qu’elle n’a pas la force de se battre au nom d’un espoir qu’elle ne comprend plus et n’accepte pas. Alors elle les laisse faire en attendant le jour ou quelque chose changera pour elle. N’importe quoi.
► Infos en vrac : un ou des talents (sport, matière de prédilection, etc. nb : ). Sa couleur naturelle était le blond mais depuis qu’elle est en fuite elle les as noirs Sa mère comptait l’appeler Belladone, sûrement pour lui rappeler à quel point elle la détestait avant même sa naissance  Elle à toujours été une enfant joyeuse et tendre et déterminée à s’attirer l’amour de sa mère et ce malgré la violence de cette dernière à son égard  Ses pouvoirs se sont déclarés très tard, au point que pendant un instant ses parents ont même cru qu’elle était Cracmolle, mais merlin merci ses pouvoirs ont tout de même finis par apparaitre  durant tout le temps de son enfance elle a eu peur du noir, cela s’est arrêté quand sa mère l’a enfermé dans la salle de bains , une nuit durant sans lumière. Pour son bien sans doute  pendant longtemps, même après son arrivée à Poudlard elle s’habillait en rose pour être la plus féminine possible  paradoxalement elle à été dans l’équipe de quidditch de sa maison en tant que batteuse durant toute sa scolarité, elle était très douée et avait envisage pendant un temps d’en faire sa carrière. Avant bien sûr. Quand elle était encore Opale et non pas Sorrow  Sans surprise aucune elle à été répartie dans la maison poufsouffle, la plus adaptée à son caractère conciliant et sa loyauté à toute épreuve  mais ça c’était avant bien sûr. Il y a ce qui semble être une éternité désormais  Elle a eu des notes convenables durant toute la scolarité et ce même si elle ne travaillait pas toujours autant qu’elle aurait du. En revanche son dossier à toujours été impeccable. Pas une heure de retenue ou une perte de point. Elle le faisait pour impressionner sa mère.  Elle à toujours été hyper féminine  Elle a des cicatrices qui démarrent sur son épaule droite pour terminer au milieu de son dos, ceci dû à l’attaque du loup-garou qui l’a transformé. Sa première pleine lune s’est horriblement mal passée et elle à tué quelqu’un.  C’est ce traumatisme qui l’a poussé à renier tout ce qu’elle était et à devenir Sorrow, le complet opposé de la personne qu’elle à été. Plus d’insouciance ou de douceur chez Sorrow. Uniquement la crainte et l’agressivité. Désormais elle porte plus souvent des couleurs sombres pour se fondre dans la masse et a abandonnée toute coquetterie. Elle à changé du tout au tout au point que cela en devient troublant. Il est même probable que si l’un de ses anciens amis la retrouvait il serait totalement incapable de la reconnaitre  Son nouveau statut de louve-garou lui pose de gros problèmes, notamment pour tout ce qui concerne son humeur. Elle est devenue très lunatique et peut passer du rire aux larmes en quelques secondes.  Elle déménage très souvent et à bien pris soin de ne s’attacher à rien  Elle fait des petits boulots un peu n’importe quand pour n’importe qui pour s’assurer une subsistance décente  elle n’a pas vu ses parents depuis le soir ou elle est partie quelques jours après s'être faite attaquée par le loup-garou et avoir été emmenée à St-Mangouste  C’est aussi pour cela qu’elle se cache , pour que personne ne se rend compte qu’elle est la fille Lunacy qui s’est faite attaquée.


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; Moi c’est swanielle et j’ai 19 ans • comment as-tu trouvé le forum ? une certaine personne m’a attiré dans le coin. • ton avis, tes suggestions ; tout est parfait *.* • connexion ; 5/7. • quelque chose à ajouter ? bisous, bisous ?.




Dernière édition par O. Sorrow Lunacy le Mar 28 Oct 2014 - 18:52, édité 7 fois
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Here comes the hurricane


――――――-―• I'm running out, out of time•――――-―――
Il y a des gouttes  sombres qui s’écrasent sur l’asphalte. Agressives. Violentes. Elles explosent en un millions de perles noircies en touchant le sol. En heurtant les formes de ceux qui sont assez fous pour venir s’aventurer sous les remous torturés du ciel. Un peu comme elle finalement. C’est juste une silhouette pâle dans la nuit. Un corps frêle qui semble s’écrouler sous la force du vent et la violence de la pluie. Battue par les éléments. Elle vacille. Trébuche. Trop faible. Trop fragile malgré sa haute taille. Un minuscule éclair de lumière s’allume dans cette rue beaucoup trop sombre.  Et disparait aussi fugitivement qu’il est apparu emportant avec lui une parcelle d’espoir. Alors il n’y a plus que les ombres mouvantes et le faible murmure de ceux qui passent en courant pour tenter de trouver un refuge rapidement. Même les lampadaires semblent avoir cédés à la noirceur ambiante…leur lumière se fait froide…vacillante. A peine un léger reflet…glaçant…ou bien peut-être est-ce seulement son impression. Tout disparait dans une infinité de noirceur comme si le néant absorbait tout ce qui se trouve dans son champ de vision.

Sorrow se colle d’avantage contre le mur près duquel elle se tient. Colle sa peau froide contre les pierres glacées. Mais ne frissonne même pas. Étrangement elle pourrait presque aimer cet endroit…presque. Ce n’est pas la tristesse des peintures fanées qui peuplent les façades des immeubles. Non. Ce n’est pas non plus ces fissures béantes qui défigurent les murs comme autant de lacérations causée par trop de peine et de pourriture. Ni même le manque d’espoir ambiant. Dans une autre époque, à un autre temps elle aurait pu l’accepter comme étant la représentation d’un paysage qui ne tolérait que la force et qui plaçait les autres dans l’oubli. Une philosophie à laquelle la jeune femme n’adhère pas mais quelle est à même de comprendre. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que chaque imperfection semble être une insulte qui lui est directement adressée ? Peut-être parce qu’en elle se mélange des sentiments contradictoire d’injustice et de dégoût de soi. Parce qu’elle ne sait plus qui elle est ni même pourquoi elle se trouve dans ce lieu. Parce qu’elle à mal et que cette douleur la tue.

Parce que rien de tout cela n’aurait du lui arriver à elle…et parce qu’aujourd’hui elle ne peut s’empêcher de craindre le rejet et la haine ….

Ses poings se serrent convulsivement et ses yeux se ferment pendant une seconde. Quel spectacle elle offre en ce moment sans même s’en rendre compte. Se peau aussi pâle que l’albâtre prend des reflets bleutés à la lumière argentée de la lune, ses traits doux sont emplis de tristesse et de vulnérabilité. Elle semble si fragile…comme une poupée de porcelaine que l’on pourrait casser à tout moment par un geste trop impétueux. Mais une poupée perdue. Une poupée sauvage aux accents de folies qui dansent dans ses yeux. Ses cheveux noirs, trempés se collent contre ses épaules, giflent sa peau si blanche lorsque le vent les poussent. Mais cela ne rend le contraste que plus saisissant. Car après il y a sa bouche. Rougie par le froid. Carmine. Mordante. Pleine de cruauté et de désillusion. Et puis ses yeux. Grands. Bleus. Et presque purs comme ceux d’un enfant. Presque. Parce qu’il y a tout de même à l’intérieur cette étincelle de douleur et cette lueur d’incertitude qui n’existent pas chez les plus innocents. Ce frémissement perdu et un peu fou qui indique qu’elle a déjà trop vécu. Qu’elle est tombée de trop haut et que ses ailes sont brisées. Mais ça ne fait rien. Parce qu’ici ils sont tous comme elle. L’endroit est trop vide. Trop miséreux pour qu’il en soit autrement. Et pourtant c’est chez elle.

Sorrow penche lentement la tête en arrière comme pour apprécier la saveur de la pluie. Ses vêtements trempés se collent lentement à elle pour dégager un corps un peu trop frêle, rendu un peu trop mince par les privations, musclé parce qu’elle n’a pas eu le choix, mais tentateur par son mélange de force et de fragilité, unique. Différent. Sorrow inspire. Laisse l’eau couler dans sa gorge et son nez. Soupire Pourquoi est-elle ici déjà ? Sous la pluie battante et non dans son appartement trop exigu pour être confortable ? Après tout le dernier offre tout de même le luxe de la chaleur. Même s’il est petit. Même s’il est sale. Même si en regardant ses murs Sorrow se sent soudain abandonné. C’est tout ce qu’elle peut s’offrir mais c’est tout de même chez elle après tout. Seulement Sorrow ne supporte plus les espaces clôt depuis quelques temps. Il y a en elle cette force viscérale qui la pousse à sortir. Qui racle en elle et la force à aller courir. Qui ronge ses entrailles pour exprimer un besoin qu’elle ne comprend pas et n’accepte pas. Qui l’empêche de rester enfermée…et c’est finalement un moindre mal. Elle à toujours été bien trop vive pour rester bloquée dans des lieux qu’elle n’appréciait pas. Une des raisons qui avaient poussés ses parents, durant le temps heureux ou elle avait encore l’impression qu’ils formaient une famille à acheter une jolie maison. Un léger sourire vient fleurir sur ses lèvres…elle avait tant aimé cet endroit. Parce qu’il ressemblait à une promesse de bonheur…Et parce que pendant quelques mois parfaits cette promesse s’était réalisée. Et c’est suffisant pour que la nostalgie vienne la saisir à chaque fois qu’elle y repense…


――――――-―• Reminds me of childhood memories •――――-―――
C’est une petite maison aux couleurs légèrement passée. Un portail en fer aux barreaux légèrement rouillés. Grande pourtant. Mais encore rénovée. Opale s’en moque pourtant. De minuscules imperfections qui viennent gâcher la presque beauté de l’endroit. Mais elle ne le voit pas elle, pour cette Opale enfant c’est le plus bel endroit de la terre. Parce qu’il y a le regard doux de son père qui l’enveloppe à chaque pas. Ses  bras solides qui la serrent en une étreinte étouffante mais ô combien appréciée.  Déjà sa mère e la regarde plus. Sinon avec mépris et colère. Mais Opale est trop jeune pour comprendre. Si jeune.  Elle se contente juste de s’émerveiller. Alors Opale ne prête pas attention aux herbes folles qui viennent caresser ses chevilles ni même à la couleur un peu trop sombre des dalles qui indiquent qu’elles ne sont plus de première jeunesse. Parce qu’il y a cette senteur chaude et vivante dans l’air. Un parfum magique que ne peuvent sentir que les êtres heureux. Illusoire aussi. Mais tellement rassurant en cet instant.Et même si cette maison n’est pas l’endroit parfait elle le devient finalement. Parce qu’à travers les barreaux du portail on peut voir une petite fillette aux longs cheveux blonds dorés rire à s’en casser la voix avec l’insouciance que seules les très jeunes êtres possèdent. Et ce rire semble peindre chaque centimètre de l’endroit avec l’or le plus pure. C’est de la joie…le bonheur…

Dommage…Dommage que cela n’ait pas duré finalement.


Sa bouche se crispe en une moue amère. Encore aujourd’hui elle est triste Sorrow. Blessée. Parce qu’elle n’a jamais compris. Elle sait que ses parents se sont aimés.  Mais ils n’avaient jamais voulus se marier. A vrai dire rien ne s’était passé comme ils l’avaient prévu. Son père était un sang-mêlé. D’une famille connue mais relativement pauvre. Personne d'important donc. Pourtant il avait séduit sa mère. Une sang-mêlée certes mais issue d'une famille de la classe supérieur. Riche. Présente dans tout ce qui touchait de près ou de loin au commerce magique. Hautaine. Fière de son rang. Certaine de sa supériorité. Persuadée que nul ne découvrirait jamais rien. Ce en quoi elle avait eu tort. Royalement. Parce que d’une façon ou d’une autre, même si personne n’avait jamais su exactement comment ils avaient été découvert. Peut-être une bonne qui avait susurré au parents que leur petite fille était enceinte, et que père n’était rien d’autre qu’un homme sans réel avenir … qui peut savoir ? Et la petite fille arrogante avait été bannie du paradis. Elle avait cru que cela n’arriverait jamais. Mais sa famille l’avait reniée. La laissant seule. Sans argent. Enceinte. Son nom même avait été effacé de l’arbre généalogique. Dans la famille plus personne n’avait le droit de le prononcer. En somme elle n’existait plus. Donc elle n’avait pas eu le choix. Se marier était la seule option. Du moins la seule option envisageable aux yeux  de l’hautaine effrontée. Et le sang-mêlé lui n’avait pu qu’assumer. Mariés donc. Pour le meilleur et pour le pire. Mariés s’en s’aimer assez. Simplement parce qu’il n’y avait pas moyen de faire autrement.

C’était sans doute pour cela. Pour cela qu’elle ne l’avait jamais aimée. Toujours haïe. Méprisée. Car d’aussi loin qu’elle se souvienne jamais Sorrow n’a vu sa mère lui adresser un sourire tendre. Prononcer un mot doux à son encontre. Pas l’envie. Et plus Opale avait grandie, heureuse, inconsciente de la haine que cette femme lui portait en lui reprochant d’avoir gâché sa vie. Plus elle la haïssait. Cette enfant, si blonde. Si douce, représentait tout ce qu’elle lui avait fait perdre. Parfois Sorrow se sent triste en repensant à sa mère. Qui hurlait et maudissait durant la journée. Juste avant de s’écrouler dans une chambre pour pleurer sur tout ce qu’elle avait perdue. Elle n’était pas réellement mauvaise. Pas réellement. Mais elle n’avait jamais grandie. Pauvre petite fille égarée dans un corps d’adulte. Alors comme une enfant elle se vengeait sur les autres sans comprendre que cela ne changerait absolument rien à sa situation. Perdue. Mauvaise par dépit. Par vengeance.

Mais elle se souvient de tout Sorrow. Des hurlements sinistres. Des injures à son égard. De la violence quotidienne qu’elle met dans chacun de ses actes. De sa mère. Dure. Froide. Et du bruit qu’elle fait en atteignant sa joue. De la poigne rêche et douloureuse qui la tient tandis que sa mère hurle des imprécations une lueur de folie mêlée de désespoir dans ses yeux si semblables aux siens. Elle se souvient qu’elle n’a pas compris. Qu’a chaque gifle, chaque insulte elle ne l’a aimée que plus fort. Plus intensément. Elle se rappelle de sa chambre plongée dans le noir. De la peur qu’elle éprouve lorsque les ténèbres l’entourent. De sa mère qui lui dit d’être plus forte. Qui lui dit qu’elle sera seule jusqu’au matin. Sans lumière. Sans espoir. Et pourtant. Pourtant Sorrow elle se souvient aussi de cette lueur fugitive qui passe dans les yeux de sa mère. Imperceptiblement. Une pointe de regret. Elle se rappelle de ses bras. Tendus vers l’enfant pendant une fraction de seconde avant que la colère et la haine ne reprennent le dessus. Elle a toujours su Sorrow. Que ce n’est pas vraiment elle qu’elle hait. Mais ceux qui l’ont bannies. Détruite. Abandonnée. Ceux-là sont hors d’atteinte. Alors elle s’est reportée sur la seule chose qu’elle pouvait.

Étrangement Opale en avait toujours plus voulu à son père. Lui n’avait rien perdu. Ni richesse, ni notoriété. En fait il avait tout gagné. Et il l’aimait. De ça elle était sûre. Pourtant il fermait les yeux devant la haine de sa mère. Se contentait de ne pas rentrer quand elle hurlait trop. L’abandonnait quand il en avait marre. Gardait une maitresse pour se reposer, laissant sa fille seule. Paradoxal. Son père l’aimait. Sa mère la détestait. Et pourtant c’était elle qui ne l’avait jamais abandonnée.  C’était pour cela qu’a Poudlard Opale avait tout fait pour lui plaire. Bonnes notes. Implication dans l’équipe de quidditch de l’école. Un comportement impeccable et d’excellentes appréciations de ses professeurs. Bien sûr rien n’y avait fait. Au contraire. Sa mère était devenue plus froide. Plus lointaine. Et pourtant. Pourtant Sorrow est persuadée d’avoir parfois vu briller une lueur de fierté dans ses yeux. Et c’était pour revoir cette lueur qu’Opale avait décidée de devenir grande. Célèbre.

Devenir joueuse de quidditch professionnelle. Un rêve. Parce qu’elle possédait encore cette innocence qui lui faisait penser que l’amour que sa mère lui refusait pouvait être gagné.. Et que si l’on passait son temps à donner alors un jour l’on recevrait aussi. Une idée on ne peut plus fausse bien sûre. Et également stupide lorsqu’on y pense. Mais la jeunesse peut tout excuser. Ses sourcils se froncent lentement…la jeunesse pardonne tout ? Elle est encore jeune pourtant Sorrow….mais tout à changé…en un éclair elle à du franchir la ligne qui la séparait encore du monde froid et glacial de la réalité. Devenir forte. Violente. Et prête à tout pour se défendre. Quelque chose qu’elle n’avait jamais admis auparavant. Ses doigts frôlent lentement les pierres sales et grisâtres. C’était dans une rue un peu comme celle-ci…

――――――-―• “A man might befriend a wolf, even break a wolf, but no man could truly tame a wolf.” •――――-―――
Il est tard…et elle ne devrait pas être là. Mais quelle importance ? Lisa l’a bien dit…on n’est jeune qu’une fois…et si elle ne s’amuse pas maintenant opale aura-t-elle une autre chance de le faire un jour ? Sans doute que non, alors qu’importe les regards désapprobateurs que lui lanceront ses parents s’ils s’aperçoivent qu’elle à encore une fois découchée. Elle est fatiguée. Fatiguée de toujours devoir tout faire pour être parfaite. Fatiguée de se comporter comme une petite poupée alors qu’elle ne veut rien d’autre qu’être libre. Ce soir elle vit. Ce soir elle rit. Elle est majeure dans le monde sorcier…alors elle à droit de faire ce que bon lui semble non ? Et Opale veut rejoindre ses curieux amis. Ils ne sont pas loin…mais cette sinistre ruelle est un raccourci et il fait suffisamment frais pour qu’elle veuille les rejoindre au plus vite. Ses talons claquent sur le sol alors qu’elle avance d’un pas rapide sa jupe volant autour de ses genoux à chaque enjambée. Elle est loin de tout. Dans une minuscule ville paumée loin de Londres et de ses lumières rassurantes. Il y a même une forêt pas loin. De quoi surprendre une enfant de la ville comme elle. Pourtant elle est habillée comme pour sortir. Elle s’en moque Opale. Elle aime être belle. Elle aime être jeune et insouciante.

Un sourire léger se dessine sur ses lèvres et elle fredonne les paroles d’une chanson entendue on ne sait ou. Il y a du bruit derrière elle mais elle n’y prête pas attention. Dans ces rues sales il ya toujours des gens. Ceux qui y habitent et ceux qui comme elles, les empruntent comme raccourcis et essayent d’en sortir le plus vite possible, un air offensé peint sur le visage. Même dans une minuscule ville comme-ci. En fait ici, cette ruelle pourrait tout aussi bien être l’artère principale … qui sait ? Elle ne regarde pas autour d’elle opale. Ne prête pas attention aux gens. Au lieu. Elle devrait pourtant. Habituée à leur vue ? Ou simplement trop intéressée par elle-même pour y faire attention ? La seconde solution sans doute. Elle ne regarde pas non plus la lune ronde dans le ciel…tant pis pour elle. Sinistre petite idiote. Gamine en perdition.


Et le reste ? Le reste est plus flou…Car ses souvenirs sont encore diffus…même aujourd’hui… peut-être est-ce mieux ainsi d’ailleurs.

Il y a une masse qui la percute brutalement. Elle n’a pas le temps de sursauter. Pas le temps de hurler Opale parce qu’elle ne se rend même pas compte de ce qui lui arrive. Elle tombe sur le sol, gémit peut-être lorsque son dos touche la pierre sale. Sa cheville se tord. Et pendant quelques infimes secondes la peur envahit tout. Oblitère tout. Parce qu’elle sait que quelque chose ne va pas. Parce qu’elle essaye de sortir sa baguette mais n’y arrive pas. Puis une brusque douleur qui lui arrache un cri étranglé. Tellement intense que ce n’est pas un vrai hurlement. Juste un glapissement. Et son cœur bat contre sa poitrine. Se débat contre sa cage thoracique en même temps qu’elle tente de ramper pour s’enfuir. Pour échapper à cette chose qu’elle ne voit pas très bien. Mais elle à trop mal pour savoir de quoi il s’agit de toute façon. Ses jambes gigotent. Se débattent. Comme une partie indépendante de son corps qui essayer de s’en aller. Et cet étau qui se resserre violemment autour de son épaule…comme s’il allait lui arracher. Et la douleur…infinie. Brutale. Des larmes qui jaillissent autour de ses yeux bleus. Juste une pensée. Fuir. Fuir. Fuir…un refrain lancinant et urgent qui résonne dans sa tête. Un besoin vital. Parce qu’il y a cette part d’elle qui sait qu’elle risque de mourir si elle reste sans bouger plus longtemps. Il y a du sang gluant qui s’accroche à ses doigts et elle pleure. Supplie. Gémit. Elle voudrait mourir. Juste pour arrêter.

Son corps s’arque, sa peau rencontre de la fourrure, ses mains fouillent désespérément pour trouver une baguette qu’elle ne peut atteindre. Puis des griffes tailladent sa chair et il n’y a plus que la douleur. Son esprit se brise. S’enfuit. Il n’y a plus rien de cohérent en elle. Elle n’est plus qu’un amas de chaires tremblantes et ensanglantées tout justes bonnes à être détruite.

Un halètement étranglé fait vibrer sa poitrine. Ses yeux s’emplissent de souvenirs horrifiés…comme la sensation du sang chaud qui coulait le long de ses jambes, de son dos. Collant. Epais. Et les spasmes de son corps qui protestait contre la douleur …comment a-t-elle réussi à transplaner ? Même aujourd’hui elle n’en sait rien. Toujours est-il qu’elle s’était retrouvé sur le parquet poli de la maison de sa mère, un râle mourant sur les lèvres. Et c’est elle qui l’a soignée. Qui l’a emmenée à St-Mangouste, mettant de ce fait en péril sa sacro-sainte réputation. Surprenant pas vrai ? Vrai cependant. Pendant des jours et des jours elle est resté à ses côtés s’occupant de la blessure béante de son dos mais surtout de celle plus grande encore de son esprit. Parce que désormais Opale ne possédait plus rien. Avec cette morsure s’étaient évanouis chacun de ses rêves. Elle pouvait supporter  la douleur et même sa nouvelle condition…mais le rejet ? Impossible. Elle se briserait instantanément.

Alors elle à fui. Lâchement. A abandonnée ses deux parents. Sans un regard en arrière. De toute façon … quel autre choix avait-elle ? Peut importe ce qui allait se passer … pour elle plus rien ne serait plus jamais pareil. Inscrit dans sa chair comme une évidence sous forme de cicatrice. Alors oui elle est parie. Parce qu’elle avait trop de mal à s’accepter. Déchirée entre ses deux natures. La nouvelle dont les instincts déchiraient son âme et son être mais qu’elle aurait pu apprendre à accepter si l’ancienne ne lui disait pas à quel point elle était devenue monstrueuse. Elle le voyait partout. Dans le miroir dès qu’elle se regardait. Dans le visage froid mais pourtant apitoyé de sa génitrice. Donc elle avait fui. Sans savoir. Sans rien avoir appris de ce qui constituait sa nouvelle nature. Stupide ? Sans doute. Mais elle était trop brisée. Trop sonnée par la douleur et le désespoir pour seulement accepter de tenter de comprendre qui elle était devenue.
Mais elle aurait dû … merlin elle aurait dû.

Parce qu’il y avait eu sa pleine lune. La première. La pire. Celle qui avait tout changé. Parce qu’avant. Avant celle-là, la jeune femme avait pensée, stupidement, innocemment, qu’elle serait capable de vivre avec. Que l’enfer était pour les autres. Alors elle n’avait pas pris de précautions particulières. Bien sûr elle s’était installé dans un village isolé mais pas non plus si loin de la civilisation. Elle avait encore peur d’être seule. D’être abandonnée. Ce sentiment d’attente, la bête qui se mouvait dans son corps rongeant tout sur son passage la terrifiait. A raison d’ailleurs. Car elle se souvient Sorrow.

«La lune haute dans le ciel. Si ronde. Parfaitement pleine. Le vent frais qui souffle sur sa peau. Et cette peur mêlée d’une impatience qu’elle ne comprends pas qui monte en elle. S’infiltre sous sa peau pour ronger l’intérieur de son corps. Il a quelque chose qui bouge en elle. Qui tremble. Palpite. Remue. Quelque chose de violent et de sinistre. Terrifiant pour la douce et tendre Opale qui ne connait rien à la violence et au sang ailleurs que sur un terrain de quidditch. Elle tremble. Se tend. Laisse ses pieds se glisser dans la terre humide alors qu’elle attend. Attends quelque chose qui ne tarde d’ailleurs pas à venir. Quelque chose qui la tord et la déchire. Physiquement d’ailleurs. Car il y a ce moment ou tout change. Ou la douleur prend toute la place disponible dans son corps. Elle hurle mais ce n’est plus vraiment sa voix. Plus vraiment son corps. Elle le sent déjà et c’est abominable. Ce fragment de conscience qui existe encore alors qu’elle se métamorphose. Ce moment terrifiant ou elle se sent s’abandonner, sa conscience s’effilocher comme un vieux tout en tentant de retenir désespérément les dernières bribes de sa raison. Et puis il n’y a plus rien. Plus d’Opale. Juste l’Instinct qui édicte sa loi. Qui la fait hurler et courir comme s’il n’y avait pas de lendemain.

Mais il y en a eu un …

Un gémissement pâteux sort de sa bouche. Tout son corps lui donne l’impression d’avoir été sous doloris. Elle s’étire précautionneusement. Un hoquet de douleur lui échappe. Ses cheveux sont couverts de boue. Collés les uns aux autres jusqu’au former de petites plaque. Sa tête est plaquée contre le sol meuble assez pour respirer le parfum de l’herbe fraiche. Elle secoue sa tête. Ses épaules. C’était horrible. Mais pas tant que ça. Elle ne se souvient pas de grand-chose. Peut-être qu’elle peut vivre avec. Etre assez forte. Peut-être qu’elle l’est déjà. Ses paupières papillonnent doucement. Rien ne lui revient en mémoire. Juste des éclairs. Des sentiments de joies et de libertés. D’une puissance irrépressible. Elle roule sur le côté mais sa jambe glisse brusquement sur quelque chose et la jeune femme tombe quelques mètres plus avant de s’arrêter en butant contre quelque chose de mou. Elle regarde sa jambe et hoquète. Un sang poisseux et glacé la recouvre. Assez frais pour ne pas s’écailler. Plus assez pour être chaud. Elle hoquète. Ce n’est peut-être qu’un lapin. Pas vrai ? Opale se retourne. Ses yeux s’emplissent d’horreur. Parce qu’il y a un corps à côté. Avec de longs cheveux noirs. Et la peau blanche, si blanche. Une femme. Belle sans doute. Mais elle ne voit pas son visage. Simplement cette peau si pure. Entachées par d’immenses entailles qui défigurent corps. Mollement affaissée contre la pierre en une position grotesque. Comme une poupée cassée. Souillée. Et Opale hurle. Encore et encore. Parce qu’est elle qui à fait ça. Parce qu’elle ne comprend pas. »

――――――-―•  And why do you sing Hallelujah ? If it means nothing to ya’ … Why do you sing with me at all?. •――――-―――
C’est là qu’elle est devenue Sorrow. Avant même si le monde était sombre et laid, elle au moins était lumineuse. Mais maintenant elle est un monstre. Aussi laide et détestable que cette terre qu’elle plaignait de toute son âme. Sinistre petite Sorrow sans espoir et sans envie. Sans nulle part ou aller. Plus aucun rêve à construire. Plus d’avenir. Mais c’est là que tout a changé. Elle a abandonné son nom de famille. Changé son prénoms. Jetés ses vêtements de petite fille. Teints ses cheveux pour qu’ils deviennent aussi noirs que sa nouvelle âme. Elle est partie vivre dans cet endroit sinistre. A renié tout ce qu’elle était pour devenir quelqu’un d’autre. Une personne que même ses amis les plus auraient du mal à reconnaitre. Pour se punir. Parce qu’elle n’était plus digne d’être une vraie personne mais seule une ombre dans un océan de ténèbres. Après tout elle avait fui. Laissant un cadavre dans une forêt inconnue. Condamnant une famille à ne jamais retrouver leur être aimé simplement parce qu’elle l’avait tuée. Que genre de monstre pouvait faire ça ? Ceux qu’elle avait toujours exécrer. La réponse était là. Elle était devenue tout ce qu’elle avait toujours abhorré. C’est le plus dur. Se regarder dans le miroir et ne rien voir à part la haine que l’on a de soi. Mais elle mérite de se haïr Sorrow. Vraiment. D’ailleurs c’est pour cela qu’elle a choisis de s’appeler Sorrow. Une façon comme une autre de se punir et de se maltraiter. Mais elle a tant changée Sorrow. Ce qu’elle était n’existe plus.

Chaque jour Opale disparait un peu plus pour finalement arriver à ne devenir dans l’esprit de Sorrow qu’un songe qu’elle avait il y a longtemps mais avait choisi d’oublier. Plus rien ne l’intéresse Sorrow. Pas même la guerre qui hurle et le sang qui coule. Elle les observe se battre. Ce dit que dans un autre temps elle l’aurait fait aussi pour défendre les valeurs dans lesquelles elle croyait. Seulement voila. Elle ne croit plus rien Sorrow. Même pas en elle-même. Alors elle regarde, impavide les corps tomber. Se détache de tout. Elle travaille comme elle peut, et pour qui l’acceptera sans se poser de questions. Ne reste jamais au même endroit. Ne rêve même plus d’un foyer. Elle se fait invisible Sorrow. Sans même savoir pourquoi. Peut-être simplement trop brisée pour avancer.

Un gloussement jaillit de ses lèvres trempées par la pluie. Elle rejette la tête en arrière sous l’eau qui ne s’arrête pas. Elle se punit tout les jours Sorrow. Détruit tout ses rêves avant qu’eux ne la détruisent. Et fait comme si rien ne s’était passé…Et c’est d’ailleurs ce qu’elle fait toujours. Perdue. Entre deux identités. Deux causes qu’elle refuse d’embrasser. Il ne reste que le doute…et cette violente cassure dans son esprit qui la fait descendre sur la sombre pente de la folie. Parce qu’elle ne se comprend pas. Ne s’accepte pas. Parce qu’elle se hait et déteste le monde entier. Ses cheveux retombent devant son visage comme un rideau et un gloussement misérable lui échappe. Empreint de désespoir et de folie. De toute la misère du monde. Ses poings se serrent lentement et elle baisse la tête.

Et alors bien malin celui qui pourrait dire ou commencent les larmes et ou s’arrête la pluie…



Dernière édition par O. Sorrow Lunacy le Mar 28 Oct 2014 - 18:55, édité 10 fois
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anna et le nom, je t'aime déjà tbe
bienvenue I love you
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BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUE!

Oui j'assume le fait de t'avoir trainé ici! Je t'aime! Faisons des bébés (bon avec Gaby... Mais faisons tout de même)!

Et je vais tuer Lys qui m'a volé ma première place! NAH MAIS OH! XD
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j'adore ton pseudo et ton avatar, et j'ai hâte d'en savoir plus sur sorrow cute
beinvenue et bonne chance pour ta fiche I love you
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Bon, comme dit dans la cb, tu réunis beaucoup de qualités pour me plaire excepté le sang (quoi qu'avec un minois pareil je suis capable de me montrer empathique) :russe:

Même si déjà dit ; bienvenue ici, bon courage pour la rédaction.
Et puis pas trop tôt les bébés avec Roro, hein, ça va nous casser les oreilles, il viendra en rafle avec de la purée de carotte sur la trogne et ça me plait moyen. :russe:
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Lysander>> merci beaucouuuuuup ♥️
(j’aime qu’on m’aime en plus rougit )

Roman > hey toi !
Mais tu peut assumer , tu peut assumer après tout je suis contente d’être venue *.*
OUAIS DES BEBES (même avec gabe je suis enthousiaste bed )

Naïs >> Merci beaucoup *.* j’adore ton prénom en passant ♥️
J’espère ne pas te décevoir en écrivant la suite de ma fiche miam

Maksim>> oh mon dieu tom god hiddleston tu me tue là XD (ouais montre-toi empathique tiens on se trouvera un coin sombre *huum*) han

Mais nooon les bébés se sera avec gabe donc ça te dérangeras pas voyons XD pis on sera discrets hehe
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j'adore le pseudo... tout particulièrement sorrow !
bienvenue parmi nous, belle demoiselle !
bonne rédaction de fichette ! minikr
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June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7797
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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Ah la belle Anna cute
Bienvenuuuuuuue !
J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage minikr et puis un loup, moi j'dis qu'il va nous falloir un lien hehe si tu as des questions, n'hésite pas à nous mp ! Bonne chance pour l'écriture de ta fiche et amuse toi bien parmi nous brille
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le pseudo I love you bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche grouh
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