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sujet; SAWNA ♥ ♦ ROBBER ROBBER PANTS ON FIRE ♣ ♠ |
OUTCAST • all hail the underdogs Harvey "Hawk" Wakefield | sana mehndi When the kings murderers are allowed to roam free, a thousand magicians arise in the land where are the feast we are promised ?Pied droit sur tuile trois-neuf, flexion à soixante degrés puis une extension mène pied gauche en sept-douze, attention à tuile huit-douze, glissante et mal accrochée. Pied droit en neuf-douze reçoit le poids du corps, centre de gravité déplacé de trente degrés sur la droite. Main droite agrippe la cheminée, la jambe gauche comme balancier, le voilà : juge en haute cour.
Du haut de son perchoir, son ombre flânant derrière lui contre les alignements anguleux des tuiles noires du bâtiment, Hawk observe, à la recherche de sa proie. Cette mission n'a rien d'officiel, elle ne concerne personne d'autre que lui, Wolf a donné les ordres -comme toujours- mais si aucun membre du Pack n'est au courant -et par conséquent personne parmi les Dregs- c'est pour une bonne raison. Harvey ne connaît pas cette raison, il n'a pas demandé, aussi brillant soit-il à analyser et percevoir le monde de ses yeux inquisiteurs, il ne questionne pas Wolf. D'aucuns diraient qu'il devrait parfois y songer, mais ce n'est qu'hérésie, un manque de foi en leur leader, et de foi en Wolf, Harvey déborde. « There's this girl I want intel on. » Il s'est contenté de dire ça. Wolf connaît Hawk suffisamment bien pour savoir qu'il n'a pas besoin de plus, qu'il est déjà au courant, qu'il a déjà commencé à tendre l'oreille, à ouvrir l'oeil. La fille en question ne fait pas de bruit, elle entre et sort d'une maison sans qu'on s'en rende compte. Elle est in charge et pourtant elle est la première sur les lieux. Jamais elle ne se fait prendre. Elle est à proprement parler une ombre, un challenge pour le rapace. Si Hawk ne trouvait pas intriguant le fait qu'elle échappe à son radar, qu'elle coule aussi aisément à sa surveillance que de l'eau à ses mains, il serait probablement irrité. Hawk n'est pas irrité, ses recherches et informations l'ont déjà mené à croiser la route de cette mystérieuse silhouette par trois fois. Les deux premières fois elle a senti sa présence, la troisième elle a tenté d'initier contact et il s'est évaporé, un coin d'allée, une poubelle pour se propulser sur un balcon, deux bonds de plus pour retrouver un perchoir avant de s'assurer qu'elle ne l'avait pas suivi et puis il a transplané. Maladroitement, malgré toutes les précautions qu'il prend à chaque fois. Practice makes perfect they say, Merlin qu'il aimerait que ce soit vrai. Malgré des années d'entraînement chaque transplanage lui met la boule au ventre, saisi qu'il est par la peur d'être désartibulé.
Harvey n'est pas un runner. Il n'a jamais eu à traverser la ville, les parcours d'obstacles et autres épreuves que les autres membres des Dregs ont dû subir. Il n'a pas l'agilité de Swan, ou ses muscles, mais des années dans un gang forcent un gamin à peine en âge d'être considéré adulte par la société à s'en sortir. Avec le temps il a appris à mettre à profit ses atouts, son esprit d'analyse pour commencer, au service de ses déplacements missionnés par Wolf. Elle est là, vagabonde vagabondant avec une discrétion et une aise exubérante. Un clignement de paupières suffirait à lui faire perdre sa trace, le jour décline et les ombres s'allongent, la sienne semble se noyer dans la foule alors qu'elle évite les badauds, bientôt elle n'est plus que ça, une ombre aux yeux du monde. Pas au sien. Hawk mérite son surnom et il la suit du regard alors qu'elle pénètre par une contre-allée dans un magasin fermé. Probablement le prochain casse des Shadow Moses, se dit-il sans pouvoir identifier la devanture. Aussi aquilin que son regard soit, il ne peut pas discerner dans laquelle des boutiques la brunette s'est infiltrée, alors il déploie ses ailes métaphoriques et descend de son perchoir imaginaire. Ses pieds touchent à peine le sol tant il est pressé de regagner un observatoire, Hawk ne se fait pas d'illusion, elle est en repérage et elle ne restera que quelques instants sur les lieux du crime à venir, agir vite et dans leur intérêt à chacun, pour des raisons drastiquement différentes. Son corps musculeux, presque maigre, glisse entre les passants avec efficacité mais sans l'élégance de la fugitive peut-être. Il pénètre dans l'allée avec une certaine précipitation, il ne lui reste que quelques secondes pour retrouver un observatoire sûr, son élan est coupé net.
Mauvais timing et coup du sort, renvoient le jeune sorcier dans le décor ? Rien d'aussi dramatique mais elle est là, face à lui. Un baluchon lourd de trésors à la main, en train de regagner un équilibre qu'elle n'a pas vraiment perdu en s'extirpant de chez un herboriste. « Shit. » murmure-t-il en colère contre lui-même d'avoir mésestimé les intentions de la jeune femme. Tétanisé une seconde, il a tout de même le réflexe d'attraper sa baguette. Jamais trop prudent.
Dernière édition par Harvey "Hawk" Wakefield le Lun 10 Juil 2017 - 18:11, édité 1 fois |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3032
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| Harvey Wakefield Little ghost, you're listening, unlike most you don't miss a thing, you see the truth I walk the halls invisibly, I climb the walls, no one sees me, no one but you.. Les poches de Sand sont trop vides à son goût, non pas de sable, qu’elle semble trouver partout, comme si elle pouvait presque l’appeler à elle où qu’elle se trouve, mais de son autre poudre, celle qu’elle mélange à sa poussière dorée et transforme en arme; sa marque de fabrique. Elle a récupéré du houx devant une maison dans un beau quartier quelques jours plus tôt, mais elle ne peut tolérer que son stock faiblisse, quand on ne sait jamais ce qui peut arriver, quand elle a parfois l’impression que la fin de la guerre a rendu sa situation plus précaire encore. Et le meilleur moyen de se réapprovisionner d’herbes vénéneuses en tous genres c’est encore de laisser ses doigts traîner chez l’herboriste. Ni Breaches ni Path, Sand est peut-être un peu des deux, le casse est discret, les plantes chapardées en petite quantité sur des étagères diverses et variés, quelques minutes et elle est déjà dehors, son lourd butin qu’elle jette en équilibre sur son dos.
Il y a quelque chose qui glace le sang de Sand quand des yeux inconnus glissent sur elle de loin, insistant dans sa nuque; il y a un instinct qui n’existerait jamais si Sana n’avait pas quitté Jaipur par le mauvais train un matin. Il y a instinct qui n’existerait pas sans ces journées, mais surtout ces nuits passées à Katmandou avec les autres enfants errants et puis seule, il y a instinct qui n’existerait pas si elle n’avait pas déjà été traquée avant. Toutefois, Sand, ça fait quelques temps qu’elle n’a pas été confrontée à cette sensation indescriptible et désagréable, à cet espèce de sixième sens. Elle a trop perfectionné l’art d’être une ombre pour qu’on puisse la suivre sur plus de quelques mètres avec grand succès, du moins pas sans sa permission. Jusqu’à récemment, jusqu’à l’une des reconnaissances pour un prochain braquage, la froideur dans sa nuque, la tête qui se tourne légèrement et du coin de l’œil, un fantôme qui s’échappe. Trois fois déjà. Si elle pouvait éventuellement considérer la première comme une coïncidence, ce n’est plus possible, et c’est bien pour cela que la dernière fois déjà elle a essayé d’intercepter son ombre. L’échec lui a laissé un goût âpre et dangereux. Si doutes il y avait encore, ils ne pouvaient plus subsister. Un innocent ne fuit pas.
Elle n’a jamais vu son visage, mais quand elle relève les yeux en sortant de la boutique et que la silhouette se fige le juron murmuré arrivant jusque ses oreilles, elle sait que c’est lui. La baguette est sortie, alors que ses doigts à elle plongent dans la poche de son pantalon, le regard chocolat ne quittant pas son vis-à-vis, des fois qu’il lui prendrait l’idée de disparaître. Sand est une adolescente de peu de paroles et comme toute bête prise en chasse, le réflexe est l’offensive en guise de défense, mais les yeux se plissent quand les doigts se referment sur la dose que la marchande de sable a emporté avec elle. « Who are you? » Disparaître, même en l’endormant au préalable ne serait pas satisfaisant si elle ne sait pas qui il est, ou plus important encore, ce pour quoi il la suit. Elle n’est pas sans savoir que les Shadow Moses n’ont aucun monopole. Que d’autres gangs fourmillent dans le Londres sorcier et qu’ils sont leurs ennemis naturels. Peut-être en est-il; il n’a pas l’air d’un quelconque officiel en tous cas, c’est quelque chose dans le manque d’assurance et l’agilité tout à la fois qui pour elle crie l’appartenance à la rue, exit donc la théorie de la BPM et autres woos. Il ne sert à rien de s’échapper sans réponse, alors que c’est déjà la quatrième fois. Alors que cette fois surtout ce n’est pas en mission pour les Shadow Moses qu’il la surprend, mais dans l’acte bien plus personnel, presque intime du vol de ses herbes, de son ingrédient secret. Et il n’y a pas de raison qu’il le comprenne, qu’il devine l’utilité, ni l’importance à ses yeux de son butin, mais elle est profondément dérangée par cette surprise. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Harvey "Hawk" Wakefield | sana mehndi When the kings murderers are allowed to roam free, a thousand magicians arise in the land where are the feast we are promised ?She didn't run. She didn't run and now he's screwed. Pourquoi les gens ne sont-ils pas rationnels ? Si Harvey a bien compris une chose depuis qu'il a eu accès à la civilisation, c'est que les gens sont décevants. Décevants de bêtise, souvent, de naïveté, parfois, mais principalement de prédictibilité. L'instinct de survie les tirailles aux entrailles et que ce soit à une table de poker où leur victoire est incertaine ou dans une allée où ils sont pris en flagrant-délit de vol -ou d'entrée par effraction, c'est du pareil au même- les gens fuient. Pas elle. Of fucking course. Il fallait qu'il tombe sur une de ces gens là, de ceux qui, confrontés à une situation dangereuse décident de se jeter dans le bec du rapace.
She didn't run. She didn't run and now he's screwed. Pourquoi n'est-il pas rationnel ? Non, c'est faux. Il l'est. Cette fois-ci ce n'est pas de rationalité qu'il a manqué mais de vivacité d'esprit. Après mûre réflexion -comprendre ici une seconde chrono- Harvey n'est pas sûr de savoir si être stupide est moins douloureux pour son ego que d'être irrationnel. Le débat est toujours en cours sur la question, mais il finit par se raisonner, prouvant par-là même sa rationalité, et décider de donner son verdict une fois qu'il sera en sécurité.
She didn't run. She didn't run and now he's screwed. Il aurait pu détaler, il aurait dû détaler et maintenant il est obligé de lui faire face. D'arrêter sa filature, de recommencer à zéro la prochaine fois, sachant qu'elle redoublera d'effort et qu'il aura deux fois plus de mal parce qu'elle sait à quoi il ressemble maintenant. FUCK ! La tension dans la petite contre-allée vide de passage est à couper à la baguette et pour une fois qu'une foule lui serait un véritable avantage, voilà que c'est un luxe dont Harvey ne peut jouir. Of course, fucking morons. Son regard se pointe sur la main de la galvaudeuse, étrange réflexe. Elle ne tire pas sa baguette. Pourquoi ? N'en a-t-elle pas une sur elle ? Non, trop improbable, il n'a pas le temps de calculer de façon exacte, mais se déplacer sans baguette quand on effectue un casse, un casse miniature, ou un simple repérage, n'est jamais la meilleure option. Aurait-elle une arme plus pratique dans sa poche ? Peut-être, mais quoi ? Comment peut-elle espérer défier un sorcier aguerri avec le contenu d'une poche de manteau ? Un couteau ? Un couteau volant ? Le temps que cette réflexion fasse une révolution cérébrale, pas plus de trois secondes, elle a déjà brisé le silence et lui perdu le contrôle de sa respiration. Taux de probabilité pour que ce soit là une des raisons pour lesquelles Wolf confie les missions de confrontation à Spider et Swan ? 100%. « Who are you? » La voix est bizarrement chaude, paradoxalement froide aussi. L'antinomie le ramène sur terre, l'oisillon qui se veut aigle est rappelé à la réalité sans grande cérémonie. Un mal pour un bien. Resserrant la grippe sur sa baguette, prêt à lancer une pluie d'informulés dans la direction adverse, Harvey reprend son calme, un sourire narquois -ou du moins une ébauche- digne de Swan dans un mauvais jour. « Who's asking ? » Il aimerait être fier de sa répartie, mais c'est présentement tout ce dont il est capable et malheureusement gagner de temps jusqu'à ce qu'il trouve un moyen d'extirper des informations explicites ou implicites, reste son pari le plus sûr. Et Merlin sait qu'il aime un pari où la côte est en faveur de la maison.
Du coin de l'oeil un détail lui parvient, une maison funéraire avec pignon sur allée peu fréquentée. Évidemment. Un bon endroit pour que l'un d'eux rende l'âme. Elle, de préférence. Quoiqu'il n'est pas sûr que la disparition de celle qu'il soupçonne fortement d'être parmi les plus hauts gradés des Shadow Moses ne vienne pas lui mordiller les plumes dans un futur proche. Au moins il aurait un futur proche, s'il en finissait avec elle maintenant. Là, tout de suite. Trois sorts bien placés avant qu'elle n'ait le temps de dégainer baguette ou arme mystère et elle aurait la nuque brisée. Est-ce que les Shadow Moses déclareraient une guerre aux Dregs au nom de sa carcasse inanimée ? Est-ce que les Dregs déclareraient une guerre au Shadow Moses au nom de la sienne ? D'une certaine manière, Hawk peut comprendre pourquoi ce commerce mortuaire pourrit au fond de ce qui pourrait être un cul-de-sac. Les vivants, lorsqu'ils pleurent leurs morts, ont besoin d'un sentiment de... il ne saurait trouver le mot, n'ayant jamais connu la situation lui-même. Une espèce de réconfort que seule peut procurer une boutique à taille humaine. Avant d'être happé par la réalité une fois de plus, Harvey ne peut s'empêcher de se demander quelle quantité de cendre un corps comme le leur devient, et puis il lance, d'un ton se voulant toujours nonchalant : « Care to explain why your people are suddenly interested in such a tiny shop ? » Après tout, à l'image des Dregs, ils préfèrent des cibles plus significatives. Ça fait trois inconsistances dans le travail de la jeune brune : elle a été plus imprudente qu'à l'accoutumé, elle n'a pas immédiatement sorti sa baguette et cette échoppe n'est pas du tout caractéristique des endroits où il l'a déjà surprise.
Dernière édition par Harvey "Hawk" Wakefield le Lun 10 Juil 2017 - 18:12, édité 1 fois |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3032
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| « Who’s asking? » Ça arrache presque l’ombre d’un sourire à Sand. Ça ne les avance absolument à rien, mais elle se reconnaît vaguement dans cette réponse, c’est précisément ce qu’elle pourrait dire dans une situation pareille, si pour une raison obscure elle décidait de ne pas attaquer directement. Ce n’est pas ce qu’elle veut entendre, mais elle ne s’attendait pas nécessairement à ce que l’inconnu lui rende la vie facile, pas après qu’il ait fuit la dernière fois qu’elle a essayé d’introduire le contact, aussi elle n'est pas surprise, ni même déçue, juste embêtée et vaguement amusée. « Care to explain why your people are suddenly interested in such a tiny shop ? » Donc il sait qui elle est, ou du moins de quel gang elle fait partie. Ce n’est pas surprenant en soi, il faut bien ça pour qu’il la suive comme il l’a fait, mais c’est toujours bon à prendre comme information quand il refuse de lui donner la réponse qu’elle souhaite. Elle doit composer avec les indices qu’il lui laisse et ils sont peu nombreux. Il y a toujours comme les prémisses d’un sourire sur ses lèvres tandis qu’elle hausse une épaule. « Depends who’s asking. » Ils tournent en rond, mais elle ne va pas lui faire le plaisir de répondre à sa question quand lui ne daigne offrir à la sienne qu'une autre question. Sa mesquinerie, ne mènera à rien toutefois et elle le sait, le dialogue de sourds peut durer longtemps, ou s’achever avec sa baguette contre son sable à tout instant et comme elle ne le connaît pas elle ne peut pas compter sur le fait d’être plus rapide que lui.
Elle devrait s’échapper tant que c’est possible, son baluchon sur l'épaule, mais elle a encore espoir d’en tirer quelque chose et puis, sa question à lui l'effraye un peu, elle est pertinente. Depuis quand les Shadow Moses s’intéressent aux petites échoppes des herboristes ? Depuis jamais, il a raison. Ce n’est pas pour le compte des Shadow Moses qu’elle est là, mais pour le sien propre, ce qui est rare. Eux s’en fichent des herbes, ça ne vaut pas le coup d’organiser un casse. Pour elle, ça vaut plus que les butins des meilleurs cambriolages. Elle a besoin de ses plantes pour entretenir sa réputation et son nom et sa place et, in fine, sa vie. Sand est là pour elle, c’est peut-être une des rares choses qu’elle fait pour elle-même, même si intrinsèquement ça reste lié aux Shadow Moses, c’est juste qu’ils ne le savent pas. Et elle préfèrerait que ça reste comme ça, elle préfèrerait que personne ne connaisse son petit secret, non que ça puisse lui causer tant de tord que ça, ça ne rendrait certainement pas ses mélanges moins efficaces, mais peut-être que ça ôterait de l’intrigue et du respect qu’elle a réussi à obtenir. Et puis, toute information personnelle est dangereuse dans les mains d’un ennemi. Surtout un ennemi dont elle-même ignore tout.
Seulement, le fait qu’il sache que ce n’est pas le terrain de jeu habituel des Shadow Moses, ça lui fait penser qu’il doit bien les connaître eux et leur fonctionnement. Elle en déduit qu’il doit donc forcément faire partie d’un autre gang, tout ce qu’il lui reste à savoir c’est lequel, non qu’elle en connaisse beaucoup. Les Dregs sont ceux dont elle entend le plus parler, mais elle a du mal à l’associer lui à la teigne qui fait office de némésis à Fangs. Elle a appris à ne pas sous-estimer les gens, mais tout de même, il dégage quelque chose de fondamentalement différent. « Care for a trade? » D'informations, bien entendu. S'il n'a pas encore utilisé la baguette qu'il serre entre les doigts - et à moins qu'il ne sache comme elle pas vraiment s'en servir, - c'est qu'il doit y avoir une raison, quelque chose qui l'intéresse, qu'elle pourrait peut-être lui apprendre et sur lequel, sans aucun doute, elle mentira. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Harvey "Hawk" Wakefield | sana mehndi When the kings murderers are allowed to roam free, a thousand magicians arise in the land where are the feast we are promised ?« Depends who’s asking. » Un soupir exaspéré menace de lui échapper, évidemment la petite voleuse ne va pas se plier à son questionnement. Hawk se sent frémir, un mélange d'agacement, d'empressement et d'anxiété. Il n'est pas la main armée de Wolf, et ce même s'il est probablement plus dangereux que la moitié des gros bras. Le problème quand on a un cerveau et qu'on est entouré d'écervelés c'est qu'il faut s'abaisser à leur niveau, le tout sans perdre de sa matière grise. « I am obviously. » se contente-t-il de répondre, ne donnant probablement pas à la brune l'information -somme toute semie-précieuse- qu'elle espérait obtenir de cette question. Ils dansent un tango fort ridicule à regarder, un véritable snooze fest pour danseurs aguerris. Deux pas en avant, trois en arrière et les voilà qui trébuchent dans un statu quo fébrile et inconfortable. « Care for a trade? » Échange de bons procédés my ass. Ils savent aussi bien l'un que l'autre qu'il leur faudra prendre avec une pincée, une poignée plutôt, de sel les propos qu'ils auront arraché. Doubler celui qui tente de vous doubler, duper le dupeur, faire avaler une couleuvre au cobra. « Fine. Who am I ? Someone who hasn't been paid enough to deal with this crap. Now, tell me why you and your gang are showing interest in a place like this and we can both get on with our lives. » Dire qu'il est agacé, qu'il préfèrerait avoir une conversation sur la raison de l'existence des Strangulots avec Moose, seraient des euphémismes de la pire espèce. Harvey n'a même pas le temps d'effectuer une réflexion rétroactive sur le sous-entendu qu'il a été embauché en freelance pour la suivre. Ce n'est pas son meilleur mensonge, mais la part de vérité -il a bien été envoyé sur ses talons- accorde au bobard bancal un certain degré de crédibilité. Toujours oublier, faire omission de qui il est vraiment, renier les Dregs s'il le faut sur l'instant. Être puni pour ses erreurs plus tard. C'est rare qu'il en fasse, mais après tout, c'est aussi rare qu'il soit celui qu'on charge de missions délicates en dehors de la maison de jeux. Il est censé être l'oeil acéré, l'ombre planant au-dessus des nuages, aujourd'hui il n'est guère qu'un oisillon tombé du nid, incapable d'attraper un courant ascendant et faisant face à la vie sur terre. Pathétique tableau.
Le calme tapageur de la ruelle bourdonne dans ses oreilles, rendant ses nerfs déjà acariâtres plus revêches encore. L'insaisissable sentiment que quelque chose de fondamental lui échappe, qu'il y a un détail qui cloche. Cette main qu'elle a glissé dans sa poche, ce geste, ce recours vers la sécurité, l'absence de baguette tirée. Le fin mot de l'histoire c'est que ce geste l'intrigue plus que la raison de la présence de cette jeune femme dans cette petite échoppe. « What's in your pocket ? » qu'il demande, pointant sa baguette en direction de la poche occupée par l'envahisseuse. Il n'y a pas de réelle menace dans ce geste, juste une deuxième question, peut-être une question de trop. Mais qu'importe, qui ne tente rien n'a rien et ce n'est pas parce qu'il n'y a aucune chance qu'elle réponde franchement -à moins que ce soit pour lui faire une démonstration de son maniement de l'arme qu'elle cache- à deux questions d'affilé. Déjà qu'il est presque sûr qu'elle répondra pas à la première...
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