|
sujet; (GREGORCÀN) + never can fill the void |
WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Ces réunions sont essentielles pour Lorcàn. Déjà parce qu’il se sent moins seul et aussi parce que ça lui permet de ne pas s’isoler encore plus. Il rencontre des gens qui ont le même problème que lui et qui essaie de se réinsérer dans la société comme ils peuvent et ceux qui ont encore du mal à dissocier réalité et l’amour factice qu’ils éprouvaient pour le Lord. Lorcàn est plutôt content de ne pas être à ce stade-là. Les runes le préservent un peu. Pendant ces réunions ils exposent chacun où ils en sont dans leurs thérapies et leur retour à la vie normale, il y en a pour qui c’est plus dur. Chacun exprime à quel point c’est difficile d’être confronté aux regards des autres et de ses proches. Il y a des progrès qui sont fait et c’est fulgurant, mais ce qui ressort pour une grande majorité c’est que ce n’est pas toujours évident de tomber sur un souvenir erroné et de donner une version différente de ce qu’un proche nous en dit. Ça n’est pas encore arrivé à Lorcàn parce qu’il refuse cette confrontation pour le moment. Il sait qu’il ne peut pas y échapper, mais il voudrait éviter de blesser son entourage. Surtout Ardal. Lorsque l’animatrice de la réunion annonce la pause, chacun se lève et se dirige presque machinalement en direction du buffet pour un petit déjeuner à base de diverses viennoiseries, de jus de patacitrouilles, de thé et de café pour ceux qui veulent. Lorcàn se rabat sur le café et un scone avant de laisser promener son regard dans toute la salle. Le but de ces réunions c’est aussi de se sociabiliser et Lorcàn a beaucoup de mal. Lui qui était si enjoué et curieux avant, il reste un peu en retrait parce qu’il a peur de ce qu’il pourrait dire. Il se fait un peu bousculer et s’aperçoit que c’est l’aînée Greengrass qui l’a rejoint. Il avait oublié qu’elle aussi avait subi un sacré lavage de cerveau et qu’en plus de ça, elle avait déjà travaillé sur sa mémoire avant. Elle a eu son procès bien après lui et il était déjà à Azkaban quand elle a été jugée, mais il a tout rattrapé à sa sortie. « Pardon. » Fait-elle en esquissant un sourire gêné. « Le café est bon ? » - « J’ai pas… j’ai pas encore goûté. Mais j’ai l’impression d’être le seul à en avoir pris alors je redoute un peu. » Elle sourit encore plus et elle se saisit d’un gobelet qu’elle remplit de café également. « Je tente l’expérience avec toi alors, comme ça si on est tous les deux malades, on saura pourquoi. » Lorcàn sourit un peu de manière maladroite à son tour. Daphne se saisit d’un muffin et finalement, s’éloigne de la table laissant l’Ollivander dans son coin.
Il se sent un peu bête d’être là tout seul avec son café et son scone. Il n’ose pas trop bouger non plus pourtant parce qu’il se dit qu’il n’est plus capable – comme avant – d’aller de lui-même vers les gens. Il sent qu’il y a quelque chose qui le bloque et il sait que c’est probablement dû à tout le beau bordel fait par le lavage de cerveau. Il doit pouvoir surmonter ça. Ses yeux balayent la salle, à la recherche de quelqu’un à qui parler. Il hésite à retourner voir la Greengrass, mais elle a l’air perdu sur son POW. Son regard tombe alors sur Goyle, le joueur de Quidditch. Lui, paraît qu’il suit un traitement en plus pour son lavage de cerveau. Est-ce que ça accélère les choses pour la mémoire ou pas du tout ? Voilà un sujet de discussion qu’ils peuvent avoir. Lorcàn n’aura pas à aller lui parler juste pour lui parler comme ça. Il termine son scone et son café et se dirige dans sa direction. Il fait un salut de la main. « Gregory, c’est ça ? Moi c’est Lorcàn. » Il ne sait pas pourquoi il se présente parce que les vingt-huit sacrés se connaissent tous plus ou moins entre eux. « Mh ça va ? » La question bateau en plus. Techniquement non, ils ne vont pas bien, mais ils vont tous répondre oui pour pas inquiéter. « Nevermind. Il paraît que tu suis un traitement, toi, ça se passe comment ? » Il n’y va pas par quatre chemins. Principalement parce qu’il ne sait pas s’embarrasser de paroles inutiles. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | lorcàn ollivander I'm out of my fucking mind, G-G-golly, oh my I was doing fine, once upon a time 'Til my brain left and it didn't say bye Don't look at me wrong; I'm out of my mindCes réunions sont inutiles aux yeux de Greg. Il s'emmerde profondément à chaque fois, surtout que c'est les seuls moments où Adrian n'est pas tenu d'être avec lui; il n'est pas loin, bien entendu, puisque Gregory ne peut pas quitter le centre sans lui. Sauf que ne pas être avec Adrian, c'est pas forcément mieux que d'être avec. Au contraire, même: il n'a personne avec qui discuter et avec qui bitcher des autres âmes perdues qui se rencontrent... quand, exactement? Toutes les deux semaines, tous les mois, plus souvent? Greg n'en a aucune idée, il n'a pas une idée très précise du temps qui passe. Les jours défilent et il perd souvent le cours, entre ici et là-bas, il sait juste qu'il se rapproche de septembre où il pourra récupérer une baguette, bridée, et où son dossier sera révisé pour voir si Adrian doit rester avec lui tout le temps comme aujourd'hui. L'idée lui fait peur. Il n'en a parlé à personne. Ce groupe est l'occasion rêvée pour vous de parler, insiste l'animatrice à chaque fois mais Greg reste silencieux à toutes les séances, les bras croisés et les oreilles fermées, ses pensées allant à cent à l'heure dans son crâne alors que ses yeux étudient le plafond. La première séance, il a pété un câble et s'est mis à insulter tout le monde parce qu'il s'emmerdait. Il a depuis appris à se déconcentrer totalement de ce qui était dit autour de lui pour ne pas y réagir. Avec les pills, il ne se fait pas confiance. Il peut se mettre à parler sans réfléchir et des fois, ça lui arrive de regretter. C'est rare, hein, faut pas pousser non plus, mais ça arrive. Tout est si compliqué, dans sa tête, avec le traitement. Il n'a pas envie d'y réfléchir. Il ignore si le traitement fonctionne réellement. Sa mémoire lui revient peu à peu: il dort huit heures chaque nuit et son esprit, grâce à la pilule nocturne, essaie de reconstruire ce qui a été détruit par le legilimens qui s'est occupé de son cas. C'est des rêves éveillés et de la paralysie du sommeil. Il ferait bien une sieste, là, pour rattraper sa nuit...
Mais bientôt l'armée des cons a fini de passer sur l'estrade pour parler de leurs petits problèmes et ils ont le droit d'aller se servir à manger et à boire. Tant mieux. La seule personne à qui il a envie de parler, c'est Daphne mais il ne la voit nulle part. Il aimerait bien que Flora soit là, il pourrait la faire chier mais elle reste à Azkaban, elle. Ils s'en foutent si elle va mieux ou pas. Il connait pas grand monde et il a pas envie de connaître grande monde. Alors il prend une assiette en papier et fait tenir en équilibre le maximum de bouffe possible, sa paume à plat en dessus. Il a pas le droit au café mais comme l'animatrice ne le regarde pas, il se serre une tasse quand même. Fuck her. Il a un énorme morceau de croissant dans la gueule quand il sent quelqu'un fait un mouvement dans sa direction. Il s'attend à ce que ce soit un des responsables qui les observent, certains prennent même des notes. Mais non, c'est... Ardal? Nan, l'autre. Un nom chelou. « Gregory, c’est ça ? Moi c’est Lorcàn. » Lorcàn. Greg ne répond pas, mâche, reprend une bouchée, sans rien dire. Oui, c'est Gregory. Et si d'ordinaire Goyle n'est pas très social, c'est encore pire quand il est agacé alors qu'il est sous traitement. “ Je sais qui tu es. — Mh ça va ? » Clignement de yeux. « Nevermind. Il paraît que tu suis un traitement, toi, ça se passe comment ? » Il aimerait vraiment qu'Adrian soit là pour parler à sa place. Il finit sa bouchée et repose son assiette sur la table, avant d'apporter son verre en plastique à ses lèvres pour avaler rapidement du café avant qu'on le surprenne. “ Bof, ” dit-il simplement, comme pour faire tourner court à la conversation. “ À vrai dire... ”
Si Adrian était là, il l'interromprait et l'excuserait en l'emmenant à l'écart. Sauf qu'Adrian n'est pas là, et les pilules font encore effet, et il s'emmerde, et il est fatigué, et le monde va trop lentement pour ses pensées qui, elles, vont trop vite. “ À vrai dire, tu sais quoi, Lorcàn — Ollivander, c'est ça? T'es le frère d'Ardal. À vrai dire, ça ne va pas du tout. Tu sais pourquoi? J'ai perdu une dizaine de stalkers sur MSN hier pendant la nuit et ça me fait chier parce que du coup, mon nombre de stalkers est passé à un nombre impair qui se finit par 7 et je déteste ça. Tu trouves pas ça trop nul? Moi si. Donc non, ça ne va pas, ça me fait chier, tout ce groupe de soutien est une vaste blague et si j'entends encore une fois un je regrette teeeeeellement ce que j'ai fait je crois que je vais péter un câble. ” Il repose son verre en plastique sur la table. “ Aussi, tu sais quoi? Lorcàn? Tiens. ” Il retire son t-shirt. Genre comme ça. Il retire son t-shirt d'un mouvement trop rapide pour être arrêté. Bien entendu, le Greg normal ne ferait jamais ça, trop pudique et trop self-conscious pour seulement y penser. Mais ce Greg-là? Ce Greg-là est survolté. En ignorant les regards qui se tournent vers eux, qui s'attardent sur les cicatrices blanches dans son dos hérités de son père et les autres marques laissées par la vie, il se penche en avant pour attraper la main de Lorcàn et la poser sur son torse, à l'emplacement de son coeur, là où les cicatrices des runes qu'on lui a gravé à même l'épiderme sont encore profondément enfoncées dans la peau, comme une marque de bétail. Les runes qui l'ont fait se battre, qui l'ont fait se traîner dans la boue et le sang jusqu'à ce que Draco le trouve et l'enferme. On lui a gravé ça. Et on n'est nul autre que le frère jumeau du pauvre garçon qu'il a sous les yeux. “ J'imagine que tu sais ce que c'est. Tu pourras dire à ton frangin que j'apprécie grandement son travail? ” Il relâche la main de Lorcàn et ramasse son t-shirt parterre comme si de rien n'était, l'enfilant facilement. “ Non, à cause de ça et du reste, ça se passe pas très bien, toute cette affaire et non, ça ne va pas, j'ai perdu dix stalkers donc si t'as une idée — t'es une tête, nan? — pour les regagner, j'serai bien content. ” Il se détourne pour finir son croissant (et s'occuper la bouche pour s'arrêter de parler), agitant sa main en direction de l'animatrice (IL LA DÉTESTE) qui se dirige vers eux d'un air inquiet (enfin, plutôt vers Lorcàn en fait). |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Lorcàn attend patiemment que Gregory finisse sa bouchée et boive son café. Il est comme ça Lorcàn, trop poli pour demander de se dépêcher, trop gentil pour brusquer les gens. C’est une autre preuve que c’est pas un pourri, pas vrai ? “ Bof, ” Finit-il par répondre. “ À vrai dire... ” Lorcàn hausse un sourcil intéressé. “ À vrai dire, tu sais quoi, Lorcàn — Ollivander, c'est ça? T'es le frère d'Ardal. À vrai dire, ça ne va pas du tout. Tu sais pourquoi? J'ai perdu une dizaine de stalkers sur MSN hier pendant la nuit et ça me fait chier parce que du coup, mon nombre de stalkers est passé à un nombre impair qui se finit par 7 et je déteste ça. Tu trouves pas ça trop nul? Moi si. Donc non, ça ne va pas, ça me fait chier, tout ce groupe de soutien est une vaste blague et si j'entends encore une fois un je regrette teeeeeellement ce que j'ai fait je crois que je vais péter un câble. ” Au début, Lorcàn a été surpris par ses paroles. Ah il s’inquiète plus du nombre de stalkers sur son MSN que sur le fait qu’on a lavé son cerveau pour en faire un bon toutou du gouvernement. Plus par politesse qu’autre chose, le jeune homme esquisse un sourire compatissant. Il n’est pas d’accord pour le groupe, ça aide d’en parler et évidemment qu’ils regrettent tous. Ce que le lavage de cerveau leur a fait faire n’entre pas en ligne de compte avec leur manière de fonctionner. Lorcàn n’aurait jamais jamais jamais pris la marque si on n’avait pas trafiqué ses souvenirs pour qu’il finisse par prendre cette décision. “ Aussi, tu sais quoi? Lorcàn? Tiens. ” Et à sa plus grande surprise (Goyle est un garçon surprenant décidément), il le voit retirer son tee-shirt. Là. Comme ça. Devant tout le monde. Lorcàn ne sait pas vraiment où se mettre, ni où ranger ses yeux. Il rougit un peu et encore plus quand Gregory se saisit de sa main pour la coller sur son torse. Alerte. Il est torse nu et il lui fait poser sa main sur sa peau nue. Lorcàn se crispe. Son corps entier envoie des signaux d’alerte à son cerveau. Il voudrait se retirer, mais Gregory le tient fermement.
Sous les doigts de Lorcàn, il sent le cœur de l’autre battre. C’est lointain, mais c’est là. Il sent aussi des bosses au niveau de sa peau et en regardant d’un peu plus près, il s’aperçoit qu’on a gravé quelque chose là. Comme lui. “ J'imagine que tu sais ce que c'est. Tu pourras dire à ton frangin que j'apprécie grandement son travail? ” Gregory le lâche et récupère son tee-shirt. Ça ne peut pas être Ardal qui a fait ça. C’est impossible. Lorcàn reste un moment interdit et n’ose pas bouger. Ardal n’aurait jamais fait ça alors forcément, c’est l’autre qui ment. “ Non, à cause de ça et du reste, ça se passe pas très bien, toute cette affaire et non, ça ne va pas, j'ai perdu dix stalkers donc si t'as une idée — t'es une tête, nan? — pour les regagner, j'serai bien content. ” Il se détourne de lui pour manger son stupide croissant. Lorcàn serre les poings et essaie de se calmer parce que ça serait mal vu pour lui s’il s’en prenait à Goyle là maintenant. On l’a sorti d’Azkaban à condition que sa famille coopère, il la ruine suffisamment autant qu’il n’en rajoute pas une couche en essayant de frapper quelqu’un. Surtout que Gregory a plus de chance de l’étaler lui que l’inverse.
« Fais des photos torse-nu. Ça a l’air de plaire. » Fait-il d’un ton un peu froid. Il vient se mettre à côté de lui et pointe les quelques filles qui sont présentes. « Daphne a l’air intéressé. Plutôt un bon parti non ? Sang-pur comme la plupart des gens ici, ça devrait passer. » Il calme cette remarque un peu acide par un sourire conciliant voire un brin moqueur. « Tu pourras regagner tes dix stalkers voire plus même. » Il propose une solution que jamais il n’aurait proposé en temps normal, mais il est agacé. Il ne peut pas croire ce que Gregory vient de lui dire au sujet d’Ardal. Il n’aurait jamais fait ça, il utilise ses runes pour sauver les gens pas… pour ça. Lorcàn se passe une main dans la nuque avant de pousser un soupir. « C’est vraiment mon frère qui t’a fait ça ? » Est-ce qu’il aurait une raison quelconque pour lui mentir le bougre ? Non, hein. Ils sont tous ici parce qu’on a manipulé leur cerveau et ils ont la rage dans l’âme parce qu’on s’est servi d’eux contre leurs avis. Mais Lorcàn n’arrive pas à se dire que son frère aurait pu être mêlé à un truc pareil de près ou de loin. C’est Ardal. C’est son jumeau. C’est… probablement une situation comme pour lui : on l’a obligé à faire ça. Oui, c’est sûrement ça. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | Il est bien content d'avoir cloué le bec à l'Ollivander pendant au moins quelques instants. C'est pas tout le temps qu'il parvient à formuler quelque chose, Greg, qui fasse se taire les gens autour de lui. Ceci dit, ça arrive de plus en plus à cause des médicaments, qui le rendent bavard et honnête. L'honnêteté lui va bien: Gregory est quelqu'un qui cherche toujours la confrontation, et aussi quelqu'un dont les opinions sont rarement partagées. Et si avant, avant ces putains de pilules de l'Enfer qui l'empêchent de fonctionner correctement, il était un gars de peu de mots qui préférait se cacher derrière ceux des autres ou se ranger aux opinions de ses amis pour ne pas avoir à formuler les siennes, maintenant, c'est différent. Il n'a aucun contrôle sur ses pensées, qui vont trop vite, et les paroles qu'il prononce, qui sortent trop vite. Il espère que Lorcàn est content de leur petite conversation parce qu'à ses yeux, elle est finie, il lui a cloué le bec et il n'a aucune envie de lui adresser la parole plus longtemps. Il revoit les mains d'Ardal son frère travaillant chirurgicalement sur son corps, son torse, traçant à l'emplacement de son coeur les runes qui l'ont fait se jeter coeur et âme dans la bataille de Pré-au-Lard. Il entend encore les hurlements, le sang battant trop vite dans ses oreilles et le feu, le feu dévorant qui lui bouffait les veines, qui s'intensifiait à chaque battement de coeur.
Mais Lorcàn ne semble pas près à abandonner, apparemment, parce qu'il se poste à côté de lui et ne recule pas quand Gregory, la moitié d'un croissant dans la bouche, lui adresse un regard noir. « Fais des photos torse-nu. Ça a l’air de plaire. » Greg en serait presque flatté, pensant d'abord qu'il parle de lui-même (il est définitivement entouré de pédés, n'arrête-t-il pas de penser ces derniers temps) avant de suivre le mouvement de main d'Ollivander, croisant le regard de l'animatrice à l'air horrifié tout d'abord, puis celui d'autres participants au meeting de groupe d'aujourd'hui. Y compris... « Daphne a l’air intéressé. Plutôt un bon parti non ? Sang-pur comme la plupart des gens ici, ça devrait passer. » Daphne. Il lui fait un petit signe de la main, souriant malgré sa bouche pleine de morceaux de croissants, et Daphne lui fait un signe en retour en étouffant un rire. “ Berk, ” dit-il, sans s'expliquer. Daphne est à ses yeux aussi importante qu'une soeur, pas question de penser à elle de cette façon. Il se taperait bien sa soeur cadette, en revanche. « Tu pourras regagner tes dix stalkers voire plus même. — J'vais faire ça, t'as raison, ” dit-il, la bouche pleine, après avoir avalé un peu de croissant malgré tout. “ J'pourrais aussi poster une photo de mon énorme bite, ça devrait faire venir du monde, non? ” Il parle d'un ton égal et terrifiant par sa platitude, à croire que son humeur soit retombée aussi vite qu'elle se soit envolée. Il a envie d'une autre tasse de café et cette fois, il sait que l'animatrice le regarde donc pas question qu'elle ait une raison de soupçonner qu'il est en train de briser sa médicamentation très stricte, alors à la place, il se serre du jus d'orange. La seule bonne raison d'aller à ces putains de meetings, c'est la nourriture et les boissons offertes.
« C’est vraiment mon frère qui t’a fait ça ? » Il est encore là, lui. Greg lui jette un regard en coin. Lorcàn lui fait pitié. Ne se rend-t-il pas compte de de de l'HONNEUR qu'il a de porter Sa Marque? Il aurait TUÉ pour avoir droit à Sa Marque! IL A TUÉ POUR AVOIR SA MARQUE! Et tout ça à cause d'Ardal. Il y avait une gamine à Pré-au-Lard. Ses souvenirs de la Bataille sont confus, déjà parce qu'il était bourré, ensuite parce que les runes lui faisaient trop mal et l'ont plongé dans des sommeils vides de rêves épuisants, et enfin parce que Draco l'a assommé suffisamment de fois pour l'emmener à Pré-au-Lard qu'il est persuadé que son ancien ami lui a fait des dommages cérébraux graves. Mais il se souvient, brutalement, d'un truc. Il y avait une gamine, à Pré-au-Lard, et elle était blessée à la jambe, elle pouvait plus se lever, le reste de sa cuisse semblait avoir été écrasée par le pied d'un géant. Et lui, avec sa baguette il avait... il avait fait quoi, déjà?
Des souvenirs risquent de vous revenir, M. Goyle, lui a dit Doc. Précis et confus, improbables et terrifiants. Accueillez-les. Les médicaments font en sorte de raviver à votre conscience les éléments que votre subconscient ont préféré oublier, ou alors les souvenirs qui ont été effacés à la hâte par... par la procédure à laquelle vous avez été soumis il y a un an. Les phases de sommeil seront les plus douloureuses mais il est possible que certaines choses vous reviennent pendant la journée — gardez toujours votre carnet de rêves sur vous, au cas où.
Greg déglutit difficilement. Il l'avait tuée, la gamine. Il se rend seulement compte du silence qui s'est abattu sur eux deux quand son bras se met à lui lancer à force d'être resté suspendu en l'air trop longtemps, à mi-chemin entre la table d'où il a pris son verre en plastique et sa bouche où il voulait boire. Il s'éclaircit la gorge en reposant le verre. “ Oui, c'est lui qui m'a fait ça. Je me souviendrais de sa tête de rat toute ma vie. Elle ressemble étrangement à la tienne, on t'a déjà dit? ” Il n'a plus faim du tout. Il s'essuie la bouche du dos de la main. Il se retourne pour faire face à Lorcàn et s'empare de son coude gauche, appuyant sur l'articulation avec son pouce pour qu'il garde le bras tendu. Même si elle est cachée, Greg sait que la Marque est sur son avant-bras. “ Il a gravé les runes. Tu sais ce qu'il disait? Naudhiz, Thurisaz, Eihwaz. ” Il relâche violemment le bras de Lorcàn avec une moue dégoûtée, énervée. “ Si je le vois un jour dans la rue, je lui coupe les doigts, à ton frère. Il mériterait même pas d'être en prison. Toi- nous on a toutes les excuses du monde. Mais ton frère, c'est qu'un putain de lâche. Tu vas répondre quoi à ça, hein? Ton frère, c'est un putain de lâche, et un monstre. Y vient même pas à ces réunions — ça veut bien dire qu'il a fait ce qu'il a fait avec le plein contrôle de ses pensées, tu penses quoi? ” L'honnêteté lui va bien; même un peu trop. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| “ Oui, c'est lui qui m'a fait ça. Je me souviendrais de sa tête de rat toute ma vie. Elle ressemble étrangement à la tienne, on t'a déjà dit? ” Dit-il en l’attrapant par le bras. “ Il a gravé les runes. Tu sais ce qu'il disait? Naudhiz, Thurisaz, Eihwaz. ” Puis le relâche. “ Si je le vois un jour dans la rue, je lui coupe les doigts, à ton frère. Il mériterait même pas d'être en prison. Toi- nous on a toutes les excuses du monde. Mais ton frère, c'est qu'un putain de lâche. Tu vas répondre quoi à ça, hein? Ton frère, c'est un putain de lâche, et un monstre. Y vient même pas à ces réunions — ça veut bien dire qu'il a fait ce qu'il a fait avec le plein contrôle de ses pensées, tu penses quoi? ” Lorcàn est un garçon pacifique. La violence, c’est pas son truc. Ça l’a jamais été. Il a toujours désapprouvé en fronçant le nez lorsque des élèves à Hogwarts se battaient. On ne résout jamais rien par la violence. Mais on ne peut pas dire que Lorcàn soit réellement lui-même depuis son lavage de cerveau et depuis le meurtre du petit vieux. Alors quand Gregory s’est acharné sur son frère, Lorcàn a senti la colère monter. Elle s’est d’abord manifestée par tout son corps qui se crispe puis ses poings et puis cette volonté de faire mal à Goyle parce que putain il le mérite là. Lorcàn ne réfléchit pas, la raison l’a quitté à l’instant même où il a menacé Ardal, il lève son poing et l’abat de toutes ses forces contre la joue de Gregory. Ses doigts ont craqué sous l’impact parce qu’il n’a pas l’habitude de se battre. Il ne s’est jamais battu de sa vie en fait. Il grimace de douleur en ramenant sa main contre lui. Il ne sait pas s’il lui a fait mal, mais ça lui a fait beaucoup de bien. Qu’est-ce qu’il a cru ? Qu’il allait pouvoir insulter Ardal devant lui sans le voir réagir ? Quel frère serait-il si c’était le cas ? Il sait qu’il aurait dû réagir plus intelligemment, mais Lorcàn est perturbé, il ne sait pas comment son lui d’avant aurait réagi de toute façon. En parlant peut-être ? En se montrant cynique et sarcastique ? Il est pas trop doué pour ça, Lorcàn.
Par contre, là, Gregory a l’air super en colère et par contre, s’il essaie de lui en coller une, Lorcàn est bon pour Ste Mangouste. La carrure du joueur de Quidditch est totalement différente de la sienne. Lorcàn, c’est une crevette à côté de lui. « Je vais pas m’excuser pour le coup parce que tu t’excuseras pas pour ce que tu as dit sur mon frère. » Il reste à une bonne distance du garçon. Les autres personnes présentes pour la réunion se rapprochent rapidement d’eux. Deux animateurs sont dans leur direction et il voit même Daphne qui s’est levée pour les rejoindre. Mais Gregory est plus rapide qu’eux. Il balance son poing en avant et arrive à l’atteindre à la mâchoire. Le coup est tellement violent que Lorcàn en tombe par terre. Autour d’eux, on se précipite un peu plus. Daphne vient se placer entre eux. « Greg. Greg, non ! » Pendant que les deux animateurs aident Lorcàn à se redresser. Ça le lance tellement fort. Il crache un peu du sang au sol et sa tête lui tourne assez fort. « Goyle ! Ça suffit. » Beugle l’animatrice qui vient prêter main forte à Daphne. « Calme-toi, s’il te plaît. Fais pas le con plus que nécessaire. » Ça frappe le Ollivander que la Greengrass ferait une parfaite mère vu comment elle s’occupe de Gregory en cet instant. « C’est ma faute. J’ai commencé en premier. » Dit-il soudainement. Il est toujours en colère, mais pas suffisamment pour que Gregory s’en prenne plein la gueule tout seul. « Monsieur Ollivander ? » - « Je l’ai frappé en premier. » Il ne le lâche pas du regard. Il n’apprécie pas qu’on critique Ardal alors qu’il a tout fait pour lui. Il se devait de faire justice lui-même et ça passait automatiquement par un poing dans la figure de l’accusé. Il sait qu’il va être sanctionné et que ça va probablement atterrir sur son dossier et qu’on va prévenir sa famille, mais tant pis. On ne critique pas Ardal comme ça devant lui. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | Le poing de Lorcàn connecte avec sa mâchoire est la douleur est terrible, se répand dans tout son coeur en un éclair. Gregory s'est déjà pris des poings dans la gueule — et pire, des Cognards et autres objets volants particulièrement aggressif —, il est presque habitué à ce genre de douleur. Surtout que les cachets le rendent complètement instable: à cause d'eux, Greg a l'impression de ne rien ressentir correctement, de ne rien ressentir tout court. En temps normal, la accueillerait la douleur en vieille amie et se mettrait à rire, parce que Lorcàn a cédé à la violence et lui qui semble tant apprécier ses réunions vient d'y risquer sa place. Mais aucun sourire sur ses lèvres, aucun rire dans sa bouche; il se sent juste en colère. Parce que Lorcàn est la copie conforme d'Ardal et que ça l'énerve, qu'Ardal ait le nerf de lui foutre un coup de poing après tout ce qu'il lui a fait. « Je vais pas m’excuser pour le coup parce que tu t’excuseras pas pour ce que tu as dit sur mon frère. » Il s'en fout du coup. Greg voudrait des excuses de la part d'Ardal, des regrets, des prières de pardon; il voudrait que les Ollivander se traînent à ses pieds en le suppliant de les pardonner. Il sait que c'est impossible, une part de lui sait qu'Ardal n'avait pas le choix, mais tout de même. Il ne sera jamais calmé par rapport à eux, et ce n'est certainement pas le coup de tapette que lui a foutu Lorcàn qui va le faire changer d'avis. Son sang ne fait qu'un tour dans ses veines alors qu'il arme son poing à son tour et l'envoie de toutes ses forces dans la gueule du jumeau de son bourreau; et si le coup de Lorcàn était violent, celui de Greg est destructeur: l'Ollivander en perd même l'équilibre et finit parterre alors que déjà, les autres participants à la réunion et les animateurs se précipitent vers eux. Cette fois, Greg rit, levant les mains en l'air pour montrer qu'il en a fini. Il rit de l'expression de Lorcàn, il rit de la douleur habituelle qui remonte le long de son bras depuis son poing.
« Greg. Greg, non ! » Daphne parvient à le calmer par sa simple présence et Greg grogne, de frustration parce qu'il est incapable d'insister quand elle se dresse entre eux. « Goyle, ça suffit ! — Hé, c'est lui qu'a commencé, putain, ” grogne-t-il avec la mauvaise foi d'un enfant pris sur le fait, les mains toujours levées, jetant un regard noir à l'animatrice qui s'est approchée de lui et s'éclaircissant seulement quand ses yeux bleus se tournent vers Daphne. « Calme-toi, s’il te plaît. Fais pas le con plus que nécessaire. » Il renifle en toute réponse, hausse les épaules. Daphne est véritablement l'une des seules personnes capables de lui faire entendre raison, avec ou sans médocs. “ Ouais, c'est bon. ” Il est toujours énervé mais maintenant, il n'a plus qu'une envie: retrouver Adrian et rentrer à la maison pour dormir. Il est fatigué, il est nerveux, il a envie de se battre contre quelqu'un mais en plus de ne pas faire le poids, Lorcàn l'énerve trop. Il y a trop de mauvais sang entre eux, et surtout, il n'a pas envie de décevoir Daphne en s'emportant devant elle. « C’est ma faute. J’ai commencé en premier. » le regard que Goyle tourne vers Lorcàn est un peu vide, comme si il ne comprenait pas ce qu'il était en train de dire. Disons qu'il ne s'est jamais battu avec quelqu'un de juste et fair-play. « Monsieur Ollivander ? » - « Je l’ai frappé en premier. »
Greg se met à rire malgré lui, et même le regard noir de Daphne ne l'aide pas à la ferme. “ Ton petit coup de tapette là? Oh please. ” Il lève les yeux au ciel. Sa mâchoire lui fait mal bien évidemment, mais rien de grave; d'une main prudente, il effleure sa joue, grimace mais finit par sourire. Il a l'air complètement illuminé. Il sait que tous les regards sont tournés sur eux et tant mieux. “ Tu sais c'que tu pourrais me rendre comme service pour te faire pardonner, Lorc'? La prochaine fois que tu vois ta pute de frère, fous lui un coup et dis-lui ce que je t'ai dit. T'as bien retenu, hein? Je vais lui couper les doigts et quand je te le rendrai, ton frère ne sera plus ton jumeau. — Greg. ” La voix de Daphne est pressante, elle pose même une main sur son torse pour le repousser et l'éloigner de Lorcàn — Greg se laisse faire, riant légèrement, ses yeux vissés sur Lorcàn pourtant. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Gregory se met à rire s’attirant un regard noir de la part de Daphne. Un regard qui dit vieux, c’est pas le moment. L’ambiance est tendue, électrique. Le moindre geste d’un des deux peut déclencher une bagarre de nouveau. Pourtant, Lorcàn n’est pas sûr de tenir debout encore longtemps s’ils doivent se taper dessus une nouvelle fois. “ Ton petit coup de tapette là? Oh please. ” Daphne ferme les yeux d’exaspération et Lorcàn serre de nouveau son poing. Non, la politesse ne fonctionne donc pas avec Goyle. Pas plus que reconnaître ses torts pour lui éviter de se faire taper sur les doigts pour rien. “ Tu sais c'que tu pourrais me rendre comme service pour te faire pardonner, Lorc'? La prochaine fois que tu vois ta pute de frère, fous lui un coup et dis-lui ce que je t'ai dit. T'as bien retenu, hein? Je vais lui couper les doigts et quand je te le rendrai, ton frère ne sera plus ton jumeau. — Greg. ” Daphne le repousse pendant que Lorcàn sent monter en lui une autre vague de haine.
Tape, tape, tape, lui murmure son esprit à la dérive. « Tu crois que les insultes sont nécessaire là ? » Entend-t-il gronder Daphne. C’est inutile qu’elle cherche à materner cet espèce de gros abruti. Rien ne semble filtrer dans son cerveau inexistant. La colère grimpe encore et toujours dans l’esprit de Lorcàn. Il a insulté Ardal. Il a menacé de faire du mal à Ardal. Et on ne menace pas son frère. Refermant ses poings, Lorcàn se rue sur Gregory en écartant Daphne un peu violemment sur le côté. « Retire ce que tu viens de dire. » Il vient lui coller un deuxième coup de poing dans la figure. Autour de lui, ça s’agite aussi, mais il s’en moque, la seule chose qu’il veut c’est faire fermer sa gueule à Goyle. « T’es qu’un parasite. Un putain de parasite Goyle. Tu mérites pas d’vivre. » Éructe-t-il en continuant de le frapper. Il se doute bien que ses coups ne font pas mouche vu que l’autre se marre. Il sent qu’on le ceinture à la taille et qu’on l’écarte de lui. Lorcàn le fusille du regard pendant qu’on lui demande de se calmer sinon on va lui injecter un calmant. Il voit Daphne s’approcher de Goyle et finit par hurler. « Pourquoi tu le défends ? Il mérite pas ton attention, Daphne. » La jeune femme fronce les sourcils avant de lui répondre. « C’est mon ami, Lorcàn et on est tous dans la même merde. Certains réagissent de manière différente. » Répond-t-elle simplement avant de s’occuper de Gregory de nouveau se détournant de Lorcàn. « T’étais obligé d’enfoncer le couteau encore plus ? » Gronde-t-elle de nouveau tout en inspectant le visage de son ami.
Pendant ce temps-là, on sermonne Lorcàn. « Monsieur Ollivander, il va falloir qu’on fasse remonter cet incident à votre psychomage afin qu’il arrange vos doses. Ce comportement est intolérable ici. » Le Ollivander ne quitte pas Gregory des yeux, prêt à en découdre de nouveau avec lui si jamais il faisait encore un geste de travers. « Il m’a provoqué. » Répond-t-il simplement. Il sait qu’il a abusé et qu’il a eu des mots plus hauts que les autres. Mais Goyle aussi. Ce n’est pas justifiable des deux côtés ce comportement et il attend des excuses de la part de Gregory Goyle. On n’insulte pas son frère. On n’insulte pas sa famille. La fidélité aveugle qu’il avait envers le Lord s’est transposée sur sa famille pour l’instant. Il sait qu’elle est dysfonctionnelle et qu’elle a un grand nombre de défauts, mais ce sont les Ollivander et dans le fond ils s’aiment. A leur manière. Alors Lorcàn ne supporte pas qu’on puisse en dire du mal ou qu’on les menace. « Peu importe, monsieur Ollivander. La prochaine fois, nous voudrions que vous vous présentiez des excuses sinon on ne pourra pas avancer. » Lorcàn darde son regard sur l’intervenant, lâchant Goyle. Il n’a pas l’intention de s’excuser puisque l’autre s’en moque royalement de se faire tabasser. Puis il a été insultant. Non, hors de question de s’excuser, pourtant : « Je le ferai. » Il sait que sinon ils vont en parler longtemps avec sa psychomage et pire que ça, sa famille sera mise au courant et ce n’est pas la même chose. |
| | | |
| | | | | (GREGORCÀN) + never can fill the void | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|