► Avis sur la situation actuelle : « Les Sangs-Purs se doivent d'avoir ce qu'il y a de mieux. Je ne peux donc que suivre l'avis de Lord Voldemort : quel droit les nés-moldus ont-ils sur nous ? Quel droit ont-ils d'avoir le privilège qui est le nôtre ? Nous sommes des Sorciers. Eux, que sont-ils, si non pas de vulgaires imitateurs qui se pensent meilleurs ?
Il faut leur rappeler la place qu'ils occupent, et c'est ce que le gouvernement s'applique à faire. Je trouve, par ailleurs, la vie bien plus facile avec un rebut ou deux. Cependant, avouons qu'Emma, la rebut de mon cher et tendre Maksim, aurait pu être un tantinet plus dévouée et plus utile. Mais enfin, on a pas toujours ce que l'on veut, n'est-ce pas ? Les rebuts devraient néanmoins être vendus une fois mieux éduqués. Ne croyez-pas que cela m'enchante de donner des corrections à cette petite idiote lorsqu'elle effectue mal les tâches qui lui sont incombées ou lorsqu'elle préfère s'exhiber plutôt que de nettoyer.
Quant aux Insurgés... Je n'ai même pas envie d'en parler ! Ils me rebutent ! Prendre ainsi le parti de ces bêtes immondes qui osent se targuer d'être Sorciers... Ils devraient être tués d'avoir de telles pensées ! Qu'on les traque, qu'on les éventre, ces fous qui se vantent !
Je ne suis pas très friande de la guerre, pourtant. J'imagine que si la Nature avait voulu être clémente et m'avait donné des enfants, il m'aurait été difficile de les éduquer dans une telle situation... Enfin ! Je n'ai pas la chance de bénéficier d'un utérus compétant. Haha, tant mieux, sûrement... »

La jeune femme, après avoir éclaté d'un rire dément, se met à sangloter. Elle se pelotonne dans le canapé, se balançant d'avant en arrière, profitant de l'absence de son aimé pour se laisser aller à ses peines les plus ancrées. Folle. Démente. Voilà ce que l'on crie à son sujet et qu'elle ne peut plus supporter.

► Infos en vrac : Si la belle avait été à Poudlard plutôt qu'à Durmstrang, il ne fait aucun doute qu'elle aurait été affiliée aux Serpentards. Vile, fourbe, prête à tout pour obtenir ce qui revient de droit à une femme de son rang et de son sang, elle s'estimait auparavant digne des plus grandes choses et indigne des bassesses des autres personnes. Faire le ménage ? Jamais. Aider les autres ? Haha, quelle blague. Et ne parlons même pas de sa manière de s'adresser à la gente féminine. Des vermines, sifflait-elle. Toutes bonnes à minauder et à montrer les petits monts leur servant de poitrine pour obtenir des faveurs. • Lorsque Magda s'énerve, ses racines Russes refont surface et elle ne parvient plus à s'exprimer que dans sa langue maternelle, insultes comprises. C'est pourquoi la demoiselle fait toujours très attention à garder son calme, ne souhaitant pas ruiner la réputation si durement acquise de son mari. Néanmoins, les scènes de ménage chez les Dolohov peuvent être assez... Pimentées et drôles, puisqu'ils ont tous deux la même souche. • Elle est parfaitement au courant que Maksim la trompe. Si cela la blesse indéniablement, ce n'est pas si dérangeant que cela dans la mesure où son homme ne s'acoquine qu'à des jolies poupées sans cervelle. Néanmoins, ce qu'elle ne supporte pas et qui la met dans tous ses états, c'est lorsque Maksim batifole avec une petite pimbêche plus intelligente qu'elle. Magda sait pertinemment qu'elle n'a que sa beauté pour seule arme et que, si elle n'est pas écervelée, elle n'est cependant pas la femme la plus intelligente du Monde ni même de Londres. • Quand la princesse Russe était encore jeune et étudiante, on la disait impitoyable, au sang chaud, pernicieuse et sournoise. On la disait cruelle, sadique, et on la considérait comme un monstre d'égoïsme. Pourtant, ceux qui la connaissaient savaient que tout cela n'était qu'une façade ou presque : la belle brune, ayant trop peur de la réaction de ses parents si elle venait à ne pas être classée dans les premières, forçait le trait sur certains aspects de sa personnalité et annihilait les autres, les rares qualités qu'elle détenait. • Aujourd'hui, Magda a bien changé. Si elle est demeurée passionnée, elle est néanmoins indulgente à présent, et terriblement dépendante de son époux. Avec les années, elle a développé une certaine forme de masochisme due au comportement de Maksim. Elle en demeure d'autant plus loyale, bien que démente et désabusée mais tout de même aimante, dévouée et fragile. Seule, elle est devenue cobaye et martyr, dépressive et paradoxale ainsi qu'incroyablement sanglante. • Magdalena n'a jamais oublié sa Russie natale et ressent d'ailleurs assez régulièrement le mal du pays. Elle aurait aimé pouvoir emmener ses enfants, leurs enfants, en Russie pour leur montrer Durmstrang ou encore les endroits où elle se baladait étant plus jeune. • Elle ne peut pas supporter d'être infertile. Son plus grand rêve, étant petite fille, était d'être mère et de donner naissance à des enfants de Sang-Pur. Ca a été un choc inouï d'apprendre que ce souhait ne lui serait jamais accordé.

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