WANDLESS • wth is happening Ainsley Yang ‹ disponibilité : YASSS.
‹ inscription : 02/04/2017
‹ messages : 226
‹ crédits : COSMIC LIGHT
‹ dialogues : INDIANRED FOREVER.
‹ âge : VINGT-SEPT ANS
‹ occupation : INGÉNIEURE, PETIT GÉNIE.
‹ gallions (ʛ) : 3093
‹ réputation : dans le monde moldu, elle est juste un petit génie qui travaille pour le MI5 + dans le monde sorcier, elle est une cracmole engagée, prête à tout pour que les gens comme elle obtiennent des droits et la possibilité de travailler auprès de leurs proches dans le monde sorcier + elle passe beaucoup de temps à manger + elle est capable de réparer n'importe quoi + elle roule sur l'or, pour de vrai.
‹ particularité : MOLDUE (CRACMOLE).
‹ faits : cracmole, ainsley connaît l'existence du monde des sorciers depuis toujours + elle a toujours beaucoup envié ses frères, sa sœur et ses parents, qui sont en plus maîtres du feu grâce à leurs origines asiatiques + elle a très mal vécu leurs départs à poudlard + heureusement, elle a une demi-sœur, elle aussi cracmole : elles se sont serré les coudes. + ainsley est devenue un petit génie de la science, une inventrice à l'imagination débordante + elle a toujours regretté le rejet des cracmols de la société sorcière qui l'a forcée à vivre loin de ses frères et soeurs + d'abord pour rire, son meilleur ami moldu Dan, génie de la biochimie, a commencé à travailler sur un sérum capable de rétablir les gènes sorciers chez les cracmols, puis c'est devenu un vrai projet + un soir, alors qu'ils étaient bourrés, ils se sont injecté les sérums comme des gros idiots, pas de bol, il n'était pas parfait. dan est tombé dans le coma, ainsley s'en est sortie mais a depuis une jambe qui répond une fois sur cinq. + cela fait aujourd'hui trois ans qu'il ne s'est pas réveillé + le gouvernement (ils travaillaient tous les deux pour le mi5) a fait passer tout ça pour un accident de mission, et plusieurs de leurs supérieurs, mal intentionnés, ont récupéré les travaux de dan malgré l'opposition d'ainsley + à la fin de la guerre, elle a fondé le squib's rights movement, une association qui se bat pour que les cracmols aient leur place dans la société sorcière + elle travaille toujours au MI5, et a un peu de mal à conjuguer ses deux vies : raison de plus pour elle pour que la mixité s'opère entre les deux mondes.
‹ résidence : elle vit dans un magnifique loft du londres moldu, très cosy. le plus surprenant est sûrement cet étage réservé uniquement à la science, avec un laboratoire et un atelier. elle avait conçu cet endroit avec dan, avant qu'il tombe dans le coma, et y vit seule aujourd'hui.
| Ainsley lâche un long bâillement, allongée telle un phoque sur le canapé. L’écran de la télévision éclaire son visage de couleurs bleues et blanches, et elle garde les yeux rivés sur les images qui défilent, quasi indifférente aux messages qu’elles véhiculent. Elle entend sans écouter, trop fatiguée par sa journée pour prêter véritablement attentions aux détails de la nouvelle Ford, ou au goût fondant des nouveaux Twix. Elle ne sait pas trop depuis combien de temps elle a fermé les yeux quand une langue humide lui lèche la joue, et la fait bondir. « Bordel! » Elle grimace, se sent tout de suite bien réveillée, et attrape un morceau d’essuie-tout sur la table du salon, pour essuyer la bave dont le chien vient de la tartiner. « T’es vraiment dégueulasse, Chewie. » râle-t-elle, le dégoût ne cessant pas de tordre son visage. Le petit Jack Russel la regarde avec des petits yeux, presque suppliant, et elle lève les yeux au ciel avant de lui faire signe de monter sur le canapé. Elle déteste les chiens. Les trois autres rappliquent comme s’ils avaient aussi pris l’invitation pour eux, et Ainsley se laisse tomber contre le dossier du canapé, en soupirant, résignée. Ce n’est vraiment pas la vie dont elle rêvait. Vraiment pas. Elle ne sait même pas pourquoi elle a accepté tout ça. Quand elle a cherché une coloc, quelques mois après sa sortie de l’hôpital, pour l’aider à payer le loyer de ce bel appart, elle s’est pourtant jurée de ne pas accepter un animal de plus. Elle a vu des dizaines de personnes, mais aucune qui pouvait combler le vide. Jusqu’à ce que Yoko, qu’elle avait rencontrée des mois auparavant à travers le site d’une association et sa page MySpace, se propose. Ainsley a dit oui un peu sans réfléchir, parce qu’elle aimait bien Yoko, parce qu’elle supportait plus le silence de cet endroit, et qu’elle avait vraiment besoin d’une coloc. Sauf que Yoko n’est pas venue toute seule. « Vous me fatiguez » soupire-t-elle dans un murmure alors que les quatre chiens s’excitent - pour rien - autour d’elle. Nonchalamment, Ainsley jette un coup d’oeil à la pendule au-dessus de la télé. Déjà vingt heures. Les garçons ne devraient plus tarder. Elle entend Yoko qui s’active dans la cuisine, avec sa musique en fond. Ainsley veut juste manger et dormir. Elle n’est même pas sûre d’avoir la force de jouer et discuter ce soir. Malgré le boucan que font les chiens à tourner sur eux-même à côté d’elle, elle recommence à fermer doucement les yeux.
C’est la sonnerie de la porte qui la réveille en sursaut. Seules cinq petites minutes sont passées depuis qu’elle a regardé la pendule. Elle se passe une main sur le visage, pour ne pas avoir l’air trop attaquée par la fatigue, et se traîne jusqu’à la porte comme un zombie. « Bonsouare. » dit-elle d’une voix de morte-vivante à ses deux invités. Ses yeux se posent sur Samuelu et Johnny, et tout de suite, elle se sent un peu mieux. Elle finit par esquisser un sourire. Elle est quand même bien contente de les voir. Ça la réveillerait presque. « Je rêve ou tu deviens un peu plus roux chaque jour qui passe ? C’est pas permis. » fait-elle à Sam avec un sourire en coin, moqueuse. Oh, il ne lui en tiendra pas rigueur. Les blagues de cet acabit sont monnaie courante quand le quatuor infernal est réuni. Si elle n’était pas aussi fatiguée, elle enchaînerait en disant à Johnny qu’il devient, lui, un peu plus noir à chaque fois. Il lui rétorquerait sûrement quelque chose sur sa jambe folle ou ses yeux un peu bridés. Elle laisse les gars avancer dans l’entrée, est en fait le salon. D’un geste de la main, elle envoie les chiens se disperser pour qu’ils libèrent le canapé. Elle déteste les chiens. Mais Chewie reste dans ses pattes, comme d’habitude, et elle le laisse faire, parce que c’est Chewie. « Conchita, apporte-moi mon auge. » lance-t-elle en direction de la cuisine à Yoko, dans un demi-rire fatigué. « J’espère que vous avez ramené à boire parce que sinon je vais m’endormir sur vos genoux. » Ils ont dû le voir à sa tête, de toute manière. |
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