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sujet; (LORIA) + we'll smile to hide the truth |
WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Assis sur son lit, Lorcàn fixe son carnet. Il a un peu griffonné dessus, quelques mots, quelques phrases. Majoritairement des choses qui lui reviennent et dont il doit vérifier leur véracité. En attendant, il est plus préoccupé par Flora. Il a appris qu’elle était à Azkaban. Elle s’est rendue aux autorités et il ne comprend pas pourquoi et il veut savoir si elle va bien. Du moins, aussi bien qu’on puisse aller quand on est à Azkaban. Il se rend compte qu’il aurait bien voulu la voir, mais comment aurait-il réagi face à elle ? Et si rien ne lui revenait ou pire si on lui disait que tout n’était qu’un vaste mensonge ? On aurait construit leur relation parce que ça arrangeait bien l’ancien gouvernement d’avoir ces deux sang-purs à leurs bottes. Lorcàn se secoue et prend sa tête entre ses mains. « Calme, tu vas trop loin. » Se murmure-t-il à lui-même. Il s’emballe toujours quand il repense à tout ça. Il s’ébroue en remarquant que c’est bientôt l’heure de sa séance avec le Docteur Whitaker. Il ne doit pas être en retard sinon le bracelet à son pied va rameuter des membres de la BPM. Autant qu’il évite cet embarras à son frère. Le jeune homme se dresse et va se préparer, ajuste le col de sa chemise du bout des doigts et remonte toujours un peu plus le côté qui cache les runes. Il enfile sa veste et range sa baguette bridée à l’intérieur. Lorsqu’il la roule entre ses doigts, il a l’impression de sentir que son essence est diminuée et ça lui fait un pincement au cœur. Il n’aime pas ça. Définitivement pas. Il finit par se bouger et sortir de l’appartement. En passant, il salue Ardal qui est dans la boutique. « Je vais chez le Docteur Whitaker. A plus tard. » Fait-il en lui souriant. En passant les différentes boutiques, Lorcàn se rappelle que l’appartement d’Hestia n’est pas loin. Il pince ses lèvres. Il a envie de passer après son rendez-vous. Pour savoir. Pour lui demander si elle va bien. Pour savoir s’il peut aller la voir un jour. Pour lui demander s’il peut l’aider. Il ne sait pas vraiment si Hestia acceptera, mais il doit essayer. Ça lui permettra de renouer un peu avec les jumelles Carrow. Il poursuit son chemin en gardant en tête qu’il ira la voir après Whitaker.
« Pourquoi je vous sens distrait aujourd’hui, Monsieur Ollivander ? » Il se tire de ses pensées. Il n’a pas trop parlé pendant cette séance, il a été concis dans ses réponses et n’a pas beaucoup ouvert la bouche. Ça ne dérange pas la psychomage puisqu’elle est habituée aux silences de ses patients. Ils finissent toujours par parler quand ils en ont envie. « Je pensais à ce que j’allais faire après. » Elle hausse un sourcil. « Oh et qu’allez-vous faire ? » Il se redresse sur son siège. « Je pense que je vais aller rendre visite à une vieille amie. Ça fait… longtemps que nous ne nous sommes pas vus. » Elle est surprise. C’est une grande première pour elle d’entendre Lorcàn formuler le désir de revoir quelqu’un qu’il connaît. Il n’a exprimé ça qu’une seule fois et c’était pour dire qu’il était pressé de rentrer pour retrouver son jumeau. « C’est bien. C’est très bien, Monsieur Ollivander. C’est un très gros progrès que vous faites. » Lorcàn ne peut pas s’empêcher de sourire. Elle essaie d’obtenir le nom de cet ami qu’il va voir, mais il refuse de lâcher son identité. Il ne veut pas vraiment qu’elle commence à poser des questions un peu trop indiscrètes. La séance se poursuit alors sur un autre sujet, notamment les autres progrès de Lorcàn. Ils sont peu nombreux, il fait encore des nuits très courtes et passe toujours le plus clair de son temps à frotter la marque noire sur son bras continuant d’irriter sa peau inlassablement.
Lorsqu’il sort du cabinet de la psychomage, il est un peu plus de quinze heures de l’après-midi. Lorcàn se dirige alors en direction de l’appartement d’Hestia. Il est toujours décidé à la voir même s’il a peur. Il appréhende totalement ces retrouvailles. En chemin, il passe devant une pâtisserie sorcière. Il se décide à acheter des sucreries qu’ils pourront se partager si le cœur lui en dit. Il gobe une patacritrouille en arrivant devant l’immeuble où vit Hestia. Pour lui donner du courage. Il grimpe les étages et s’arrête devant sa porte. Il hésite plusieurs fois avant d’oser frapper. Il n’a pas prévenu, peut-être qu’elle n’est pas là ? Il tente une deuxième fois et entend du bruit de l’autre côté. La porte se déverrouille et il voit les cheveux blancs de la jeune femme sortir. Ça lui fait quelque chose de la voir. Il oscille entre joie et profond malaise. « Hé. » Fait-il en levant la main et souriant timidement. « Je passais dans le coin et je me demandais si… si t’étais là alors je me suis dit pourquoi pas ? Et me voilà. Je te dérange ? » Débite-t-il rapidement. Il se sent si nerveux. Il se mord un peu l’intérieur de la joue, est-ce qu’ils s’appréciaient avec Hestia ? « Ça fait longtemps qu’on s’est pas vu. » |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5130
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| Lorcàn Ollivander Tables and chairs worn by all of the dust this is a place where I don't feel alone, this is a place where I feel at home 'cause, I built a home for you, for me, until it disappeared And now, it's time to leave and turn to dust« Les scans de son cerveau sont revenus et semblent bien montrer ce que l’on espérait. » Le cerveau de Flora, celui d’Hestia — elle ne comprend pas très bien comment leur changement de corps a fonctionné, elle est toujours elle à l’intérieur quoique enfermée dans le corps de sa sœur, mais apparemment c’est plus profond que ça, apparemment des traces magiques de ce qu’on lui a fait sont restées avec son corps, avec Hestia. Mais cela ne devrait-il pas vouloir dire qu’elle devrait aller mieux elle, dans ce corps et avec ce cerveau sain ? Pourquoi est-elle elle, perdue, malade ? Pourquoi le lavage qu'on lui a fait subir est-il si compliqué ? Elle est censée sourire au sorcier de la défense d’Hestia, qui croit être celui de Flora, c’est une bonne nouvelle, ça veut dire qu’elle va peut-être pouvoir sortir, pourvu qu’elle convainque les psychomages. Elle est censée sourire et ça la dégoûte de devoir se réjouir de la moindre séquelle restante de ce qu’on lui a fait — surtout une séquelle qui serait maintenant avec sa moitié. De toute façon rien qu’à penser à Hestia à Azkaban à sa place, elle veut tout faire sauf sourire, ça la rend malade et c’est déjà un effort considérable de ne pas rendre son dernier repas devant l’avocat. Elle le remercie tout de même, elle a besoin qu’il soit efficace, elle a besoin qu’il réussisse à la faire sortir, qu’il pallie son inutilité à elle à qui la responsabilité de sauver sa sœur revient pourtant naturellement. C’est ce qu’elle croyait faire en se rendant. C’est ce qu’Hestia a voulu faire dans son coup de folie qui les a mises dans la situation dans laquelle elles sont désormais. Quand le sorcier à la défense quitte son appartement, elle est juste incroyablement fatiguée, elle pourrait s’écrouler sur son canapé (celui d’Hestia) et ne jamais se réveiller, mais c’est le corps d’Hestia et elle y fait religieusement attention pour quand (quand et pas si) elle reviendra alors elle préfère chercher un sucre dans la cuisine, ce n’est sûrement rien qu'un peu d’hypoglycémie. Elle ne fait pas assez attention, elle ne se nourrit que pour le bien d’Hestia, elle ne fait que se forcer et sûrement qu’elle ne le fait pas assez bien. Elle est à peine revenue au salon, son niffleur libéré du placard de la cuisine où elle le cache quand elle a des visiteurs non initiés (et qu’elle ne veut pas agacer) sur les talons quand on toque à la porte d’entrée. Idris est le seul à la reconnaître spontanément, le seul être vivant qui n’a pas eu besoin qu’on lui dise, ou pire de participer à la mascarade pour savoir que sous les cheveux blonds c’est sa vraie maîtresse. Elle le sait car il n’y a jamais que sur ses genoux à elle qu’il s’est lové. Et s’il n’apparaît pas comme un compagnon idéal, c’est le seul qu’elle tolère en permanence et même, elle est reconnaissante qu’Hestia ait songé à le garder. Elle pense que l’avocat a du oublier quelque chose et ouvre donc la porte sans regarder par le judas — de toute façon presque personne ne lui rend jamais visite — et plaque l’expression affable qu’elle réserve au sauveur d’Hestia, mais Oh.
Le masque qui n’a jamais été que fragile tombe devant Lorcàn. Elle pourrait prétendre ne pas être certaine que c’est lui, mais elle le sent dans la sueur froide qui dévale son dos, dans l’espèce de tiraillement dans sa poitrine et le poids dans son estomac; elle a peur. Elle ne sait pas pourquoi c’est ça qu’elle ressent en premier en le reconnaissant, avant la joie aussi vive et soudaine que réprimée sèchement parce qu’elle n’est pas Flora. « Hé. » Elle est Hestia. Pourquoi Lorcàn vient-il la voir ? Ça lui rappelle les visites à l’ancien appartement des jumelles, prévues pendant les absences d’Hestia. Pourquoi c’est Hestia qu’il vient voir ? Ou peut-être qu’il sait. Son frère - maudit soit-il - sait, alors pourquoi pas lui ? « Je passais dans le coin et je me demandais si… si t’étais là alors je me suis dit pourquoi pas ? Et me voilà. Je te dérange ? » Peut-être qu’il sait. Elle secoue automatiquement la tête, un peu trop vite; il ne la dérange pas, ou plus exactement elle ne veut pas qu’il parte. Elle décide qu'il ne sait pas, elle décide que ça l'arrange de ravaler les questions qui se bousculent dans son esprit, de remettre au placard les souvenirs confus qui se sont réveillés dès qu'elle a posé les yeux sur lui. « Ça fait longtemps qu’on s’est pas vu. » Il ne sait pas, mais elle lui fait confiance, elle lui faisait confiance en tous cas plus confiance qu'à Hestia, elle pourrait lui dire. Elle n'arrive pas à se souvenir de leur dernière interaction, elle revoit encore le visage d'Ardal lors de la bataille de Pré-au-Lard, avant qu'elle ne parte, avant qu'elle ne se réfugie chez Alecto, Ardal qu'elle a prétendu prendre pour Lorcàn pour ne pas avoir à penser qu'Hestia aussi était peut-être venue la chercher. Elle ne sait plus quand ils se sont vus pour la dernière fois, mais elle sait que ça fait longtemps, parce qu'il lui a manqué. Elle ne l'a pas dit à Hestia quand elles étaient chez les moldus, ne voulant pas réveiller la jalousie de sa sœur, ne voulant pas non plus subir les questions, avoir à se demander si sa confiance, si leur lien était aussi faux que celui qu'elle partageait avec Alecto ou pas. Elle doit se dire que non. Elle doit se rappeler qu'après l'attentat de Sainte-Mangouste, elle a pris un peu de recul vis-à-vis de sa tante, mais pas de lui. Au contraire, elle voulait lui raconter tout ce qu'elle ne comprenait plus tout à fait. Alors ça doit vouloir dire… Oui, mais elle n'est pas la seule à avoir été reprogrammée. Elle lui faisait confiance, ça ne veut pas dire qu'il le méritait. « Effectivement. Entre je t'en prie. » Elle ne sait pas ce qu'il veut à Hestia et se convainc que c'est la curiosité qui la pousse à ouvrir la porte plus grand pour le laisser passer, que c'est ça et uniquement ça qui la pousse à l'inviter à s'asseoir d'un signe de la main alors qu'elle récupère son niffleur — se souvient-il que c'est le sien ? Celui de Flora ? se souvient-il de l'avoir vu gambader dans l'ancien appartement, ou endormi sur les genoux de sa maîtresse ? Elle pose Idris sur le sol de la cuisine et referme la porte sur lui. Lorcàn, si étrange et dérangeante en un sens que sa visite soit, n'est pas une Astoria Greengrass contre laquelle elle jetterait sans remords son niffleur à la quête d'un collier sur lequel tirer jusqu'à l'étouffer. Et elle est trop préoccupée par sa visite pour tenir Idris à la baguette. « Comment vas-tu ? » fait-elle après un instant quand elle revient vers lui pour s'asseoir en face, contenant tant bien que mal le tremblement de ses doigts. Non, c'est une question, avec cette intonation sincèrement curieuse, concernée, qui appartient à Flora. « As-tu vu Flora ? » attaque-t-elle plutôt de sa voix grave, faussement innocente, presque mielleuse, s'imaginant que c'est ainsi qu'Hestia s'adresserait à celui qu'elle perçoit — à tord — comme un voleur de jumelle. Mais autant qu'Hestia à sa place, elle espère véritablement qu'il n'a pas vu son double à Azkaban, c'est qu'elle a une confiance pleine et entière envers Hestia sauf, peut-être, en ce qui le concerne lui. |
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WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| « Effectivement. Entre je t'en prie. » Lorcàn se sent heureux qu’elle ne refuse pas de le voir. Et qu’elle le laisse entrer même. Hestia l’invite à s’asseoir aussi. Elle récupère une bestiole qui traînait sur la chaise. Lorcàn reconnaît la bête, c’est un niffleur. Celui de Flora, peut-être ? Il croit ? C’est quoi son nom déjà ? Son cerveau lui souffle que ça doit être Idris et il sourit lorsqu’il voit le niffleur venir autour de lui. « J’ai que des bonbons. Et deux mornilles dans ma poche. Pas sûr que ça t’intéresse. » L’animal l’ignore royalement, il est plus occupé à renifler de partout. Les mornilles, ça ne doit pas être assez brillant pour lui parce qu’il passe son chemin. Lorcàn le regarde détaler. Ces animaux sont marrants dans leur manière de marcher. Le jeune homme en profite pour s’installer sur chaise, laissant à Hestia le temps de revenir et prendre place en face de lui. « Comment vas-tu ? As-tu vu Flora ? » Il grimace un peu et passe une main sur sa nuque, gêné. « On peut dire que ça va. C’est pas-c’est pas facile de reprendre une vie normale après tout ça… mais ça ira. » Il tente un sourire pour mettre en confiance, mais il ne sait pas s’il est vraiment crédible en cet instant. « Quant à Flora… non. Je voulais… je voulais te voir avant parce que… t’as de ses nouvelles ? » Dit-il précipitamment. Ça l’angoisse cette rencontre finalement. Ce n’est peut-être pas une bonne idée au final. Hestia ne l’a jamais réellement porté dans son cœur et la raison lui échappe un peu. Il ne sait pas trop s’il a choisi d’oublier la raison ou si c’est son cerveau qui fait encore des siennes. « Et toi, comment ça va ? » Parce que ce n’est pas très poli de ne pas retourner la question et il s’est rendu compte qu’il a totalement oublié un peu plus tôt. Il froisse un peu plus le sac de bonbons qu’il a dans les mains et finit par le poser sur la table. « J’ai apporté ça aussi en guise de… en guise de drapeau blanc. C’est pas grand-chose, mais voilà. » Il le pousse en direction d’Hestia et laisse retomber sa main au même niveau que l’autre. « J’ai déjà mangé une patacitrouille, normalement il y en a d’autres dans le sac. » Il avait demandé un mélange équilibré donc il y a un assortiment de bonbons sorciers beaucoup trop sucrés pour un être humain.
Il continue de sourire, mais intérieurement il vacille. Est-ce qu’elle aime les bonbons, seulement ? Est-ce qu’il n’a pas fait une grossière erreur et qu’il n’est pas en train de lui proposer quelque chose qu’elle déteste ? Ça doit être pour ça qu’il a pris plusieurs choses parce qu’il est incapable de se souvenir de ce qu’elle aime. « Est-ce qu’elle va bien, Flora ? » Son état l’inquiète et ça reprend le dessus sur le reste, les bonbons et le niffleur qui vit sa vie à l’autre bout de l’appartement. S’il n’a pas supporté Azkaban qu’est-ce que ça va être pour la jeune femme ? Il n’aime pas la savoir enfermée là-bas, toute seule, à attendre qu’on la juge pour des crimes dont elle n’est pas responsable. Ardal lui avait dit qu’elle aussi avait subi le lavage de cerveau. Qu’elle aussi, elle a des souvenirs erronés. Ça l’a fait paniquer, Lorcàn, de savoir qu’elle va probablement devoir faire la même chose que lui et qu’ils vont forcément devoir discuter de ce qu’ils ont vécu ensemble pour démêler le faux du vrai. Qu’est-ce qu’ils ont perçu différemment ? Qu’est-ce qu’on a modifié pour leur faire ressentir ça différemment ? Lorcàn voudrait pouvoir l’avoir sous les yeux pour lui demander si tout ce qu’ils se sont dits est faux ou pas ? S’il y a du vrai quelque part ? Parce que pour lui, il a bien l’impression que c’est vrai. Les runes sont là pour l’empêcher d’être parasité et de faire la part des choses alors si Flora fait partie de ces pensées parasitées, il ne s’en inquièterait pas, pas vrai ? Sauf que là, il est inquiet. Donc c’est un signe qu’il tient réellement à elle.
« Est-ce que je peux lui être utile d’une quelconque manière ? » Il veut la revoir juste pour lui dire qu’on va la sortir de là. Lui donner aussi le contact de son psychomage qui l’aide beaucoup mine de rien. Plus qu’il ne veut se l’avouer d’ailleurs. Elle pourra aider Flora comme elle l’aide, lui. Bref, il a besoin de se sentir utile dans sa quête pour libérer Flora de cette ignoble prison. |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5130
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| Lorcàn a l’air gêné à la mention de Flora et ça la dérange profondément. Pourquoi cette grimace et cette main sur sa nuque, est-ce que c’est seulement le ton de la fausse Hestia qui lui fait face qui les a provoqué, ou est-ce que c’est le seul nom de Flora ? Pourquoi il est là ? Pourquoi il vient parler à Hestia ? De façon totalement irrationnelle, elle se demande s’il ne préfère pas Hestia à elle finalement, même si ça n’a aucun sens, même si elle ne voit pas non plus pourquoi ça devrait la déranger. Ce n’est pas parce qu’elle le préfère à Ardal que ce doit être réciproque. Hestia est après tout la meilleure face de Raven ça lui semble logique qu’on la préfère. « On peut dire que ça va. C’est pas-c’est pas facile de reprendre une vie normale après tout ça… mais ça ira. » L’esquisse d’un sourire similaire au sien la titille, mais elle se retient, pour rester dans le rôle d’Hestia, celle qui n’aime pas Lorcàn, même si Flora espère avoir arrangé un peu les choses, amélioré la vision que sa sœur a de lui, dans les mois de fuite qu’elles ont vécu, et l’espèce de convalescence que ça a permis. Elle veut sourire Flora, parce que même s’il est peu assuré, elle est contente de savoir qu’il en bon chemin. Elle lui souhaite sincèrement de s’en remettre, elle lui souhaite sincèrement de retrouver sa vie normale, elle se demande juste si elle en fait partie, elle se demande juste s’il voudra toujours passer du temps avec elle quand il sera guéri. Et puis, elle aimerait bien guérir elle aussi, elle aimerait bien pouvoir suivre le même traitement que lui, quel qu’il soit; ça a l’air déjà moins bourré d’effets secondaires que celui de Goyle. « Quant à Flora… non. Je voulais… je voulais te voir avant parce que… t’as de ses nouvelles ? » Elle n’a pas besoin de faire semblant de se renfrogner. Pourquoi est-il venu voir Hestia avant Flora ? Ça n’a pas vraiment de sens. « Et toi, comment ça va ? » Jusque-là, elle le fixait sans la moindre gêne, à l’affût du moindre frémissement dans ses traits et parce que c’est comme ça qu’elles ont toujours regardé tout le monde, mais elle baisse aussitôt les yeux, un petit pli se formant entre ses sourcils. Faire semblant d’être Hestia c’est épuisant, alors même que ça ne demande pas beaucoup d’effort en réalité parce que tout le monde les a toujours confondu et maintenant que l’une est officiellement à Azkaban, tout le monde suppose dès qu’on la voit qu’elle est Hestia. C’est épuisant simplement parce qu’elle a horreur de ça. Elle a horreur de ce qu’elle est en train de protéger, un plan qui la rebute totalement et l’effraie beaucoup. Mais elle se rend compte que devant Lorcàn c’est un véritable effort de faire semblant d’être Hestia, de ne pas poser les questions qu’elle voudrait, ni lui donner les réponses qu’il mérite. Toutefois à cette question en particulier elle suppose que sa sœur et elle peuvent donner la même réponse; elles ne vont pas bien. Et aucune d'elle n'est ordinairement du genre à daigner énoncer une telle évidence. « J’ai apporté ça aussi en guise de… en guise de drapeau blanc. C’est pas grand-chose, mais voilà. » Il fait glisser un sachet de friandises vers elle. « J’ai déjà mangé une patacitrouille, normalement il y en a d’autres dans le sac. » Il y a un sourire presque attendri qui manque de frôler ses lèvres; c’est étrange parce qu’elle ne croit pas qu’elle l’aurait retenu, ni même remarqué si elle ne devait pas jouer la comédie. C’est étrange parce qu’elle se rend compte que c’est déjà la troisième fois qu’elle veut lui sourire et pourtant elle ne sourit pas beaucoup, ou en tous cas pas comme ça. Peut-être que c’est juste le sien qui est contagieux, peut-être qu’elle est juste fatiguée et que ça la fait dérailler un peu. Sûrement.
Elle tend les doigts pour attraper un bonbon au hasard, quelle fait rouler entre ses doigts. Il ne peut pas savoir à quel point son choix tombe bien, elle a besoin de sucre. « Est-ce qu’elle va bien, Flora ? » Fait-il alors qu’elle s’apprête à porter la patacitrouille à ses lèvres. Ses doigts retombent aussitôt sur ses jambes. Elle a l’impression qu’il est inquiet; vraiment inquiet. Comme s’il ne préférait pas Hestia finalement. Comme s’il voulait vraiment des nouvelles de Flora. Et elle a envie de lui dire qu’elle est là Flora, juste en face. Elle ne sait plus ce qui la retient. Ça serait si facile de lui dire la vérité et au pire il aura son frère pour lui expliquer les détails, lui qui est finalement mieux renseigné qu’elle. Ça serait plus facile que de parler de Flora à la troisième personne devant lui. « Est-ce que je peux lui être utile d’une quelconque manière ? » Elle ne devrait pas être surprise. Elle aussi elle s’est inquiétée pour lui, elle aussi elle voulait de ses nouvelles, elle aussi elle s’est débrouillée pour se renseigner sur son cas même pendant son escale chez les moldus, même quand elle ne comptait pas refaire de si tôt une apparition dans la société sorcière. Elle-même était contente de le voir à sa porte, ne serait-ce que parce qu’elle a pu le voir en un morceau. Elle-même lui a demandé comment il allait avec une curiosité et une inquiétude réelle. Alors elle ne devrait pas être surprise qu’il en fasse autant. Mais elle est surprise qu’il veuille l’aider. Il n’y a jamais eu que certains membres de sa famille pour ça. Techniquement il y a des gens qui l’aident ou l’ont aidé, grâce à Hestia. Il y a eu Ardal même si elle a du mal à considérer sa contribution comme une aide, il y a eu Elias aussi. Et il n’y a concrètement rien que Lorcàn peut faire pour aider la Flora qui est à Azkaban, mais tout de même, il se propose, tout de même, ça la touche. « Je ne crois pas. » fait-elle plus doucement qu’Hestia ne le ferait jamais. Elle voudrait lui dire de lui rendre visite, dans la mesure où si c’était véritablement elle à Azkaban, elle aimerait le voir. Mais c’est Hestia à Azkaban et Hestia…Flora ne sait pas comment elle réagira en le voyant dans la bulle de visite. Elle ne sait pas si elle sera au moins aussi courtoise qu’elle-même s’efforce de l’être devant Gregory — elle ne sait pas pourquoi elle compare les deux, ça n’a rien avoir. Mais si elle lui dit de ne pas lui rendre visite, il va croire que Flora ne veut pas le voir et elle n’a pas envie qu’il croit ça. « Elle va… » Mal. Elle est perdue, elle aimerait se soigner, elle aimerait avoir sa sœur avec elle, elle aimerait retrouver son corps, elle aimerait pouvoir tout dire à Lorcàn, elle aimerait lui parler de ce dont elle se souvient, elle aimerait savoir s’il veut toujours passer du temps avec elle. « J’imagine que tu dois savoir ce que c’est. » Il a été à Azkaban aussi. C’est son modèle d’ailleurs, c’est ce qui l’a inspirée à se rendre en espérant qu’on lui montre la même clémence. Il doit savoir ce que c’est. Et puis, elle espère engager le sujet. Elle espère qu’il en parle de son état à l’époque, de son état maintenant, elle aimerait qu’il lui parle de son traitement, elle aimerait qu’il lui dise ce qu’il considère vrai et ce qu’il considère faux. Mais au lieu de laisser sortir la myriade de questions qui se bousculent contre ses lèvres elle les ravale avec la patacitrouille qu’elle enfonce dans sa bouche. « Moi je…» commence-t-elle quand tout a fini par traverser difficilement sa trachée. Il doit s’en moquer d’Hestia, elle aimerait bien qu’il s’en moque d’Hestia, ou du moins qu’il s’y intéresse moins qu’à Flora. Elle n’est jamais comme ça Flora, elle déteste qu’on la préfère à sa jumelle qui mérite toujours mieux qu’elle. Elle déteste qu’on les différencie comme ça, pour en favoriser une, pour la favoriser elle. Sauf là. Elle porte machinalement un doigt à sa tempe, elle réfléchit trop. « Je vais…j’espère qu’elle va bientôt sortir. » Ça fait des jours qu'elle pense ça, que c'est la seule chose à laquelle elle pense, mais si jusque-là il n'y avait que le fait de vouloir voir sa moitié saine et sauve, loin des odieux barreaux d'Azkaban - et peut-être en arrière-plan l'idée de pouvoir suivre la thérapie dont elle a besoin -, elle se découvre tout juste une raison nouvelle. Elle a hâte que Hestia sorte aussi pour pouvoir de nouveau être elle-même devant lui. |
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WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Hestia a un air surpris lorsqu’il lui demande s’il peut aider Flora. Ça le rend un peu triste, Lorcàn. Ça veut dire que l’animosité qu’Hestia éprouve pour lui était bien réelle. Il pourra le noter sur son carnet qu’il a réussi à résoudre cette question aujourd’hui. Il ne sait pas pourquoi il aurait voulu que ça soit faux. Probablement parce qu’il est fatigué de toute l’animosité qu’il y a dans le monde magique et qu’on l’a forcé à goûter à toute la haine possible et donc il veut s’en éloigner le plus possible ? Ça ne lui convient pas. Lorcàn est loin d’être comme ça, il reste un être animé par la passion de la magie et qui s’émerveille pour un rien.
Quand Ardal réussit à faire une baguette parfaite.
Quand il échangeait avec Flora pendant la guerre.
Des petits moments du quotidien qui l’ont amené à apprécier la vie comme elle est. Alors il n’accepte pas qu’Hestia ne l’apprécie pas du tout. C’est pour ça qu’il y a les bonbons. C’est pour ça qu’il veut aider. Parce qu’en dépit de tout ce qu’il a pu ressentir et qu’il ressent encore pour sa jumelle, il ne veut pas qu’Hestia le voit comme un ennemi. « Je ne crois pas. » Il hoche la tête. Il comprend. Peut-être qu’elle ne veut vraiment pas le voir alors et il respecte son choix. « Elle va… J’imagine que tu dois savoir ce que c’est. » Lorcàn sourit tristement. Oui, il sait et il se doute que ça ne doit pas être facile pour Flora. C’est insupportable pour lui de l’imaginer dans une cellule à attendre que le jugement se fasse et espérer une liberté qui tarde à arriver. Ça l’angoisse terriblement de se savoir dehors et elle, enfermée. « Moi je… Je vais… j’espère qu’elle va bientôt sortir. » Il hoche la tête. Il espère aussi. Il a besoin de la voir pour la prendre dans ses bras parce qu’avant de ressentir tout ça, ils ont été amis et que l’étreinte d’un ami fait toujours du bien. « Elle a un bon avocat ? Je peux te conseiller le mien, il m’a beaucoup aidé. » Qu’est-ce qu’il serait devenu sans Oscar ? Il aurait été déclaré comme étant un mangemort confirmé, probablement qu’on l’aurait condamné à perpétuité pour le meurtre de ce petit vieux et tout ce qu’il a fait ensuite sous les ordres du Magister. Ses parents lui ont envoyé un bouquet de fleurs pour le remercier, mais Lorcàn aimerait lui rendre visite pour lui parler un peu et lui dire merci pour l’avoir sorti de cet enfer. Il en oublie presque qu’il a juste allégé sa peine et que c’est l’accord que sa famille a passé avec le gouvernement qui lui a permis de sortir de là. Mais maintenant, le lavage de cerveau est reconnu et une association lutte contre ceux qui sont encore opprimés à ce sujet. Flora aurait toutes les chances du monde de s’en sortir avec le traitement adéquat.
« Elle a… elle a toutes ses chances. Et il est en contact avec un bon psychomage qui peut la diagnostiquer en quelques jours. Ils peuvent vous aider. » Même si elle lui a dit qu’il ne pouvait pas être utile dans la libération de Flora, Lorcàn a besoin de se sentir utile. Et Azkaban n’est vraiment pas un endroit pour Flora Carrow. C’est froid, c’est glauque et ça donne des envies étranges parfois. Et c’est un lieu où la magie noire a imprégné les murs, même si tout a été rénové, on peut la sentir encore. Et si on ne la sent pas, elle est quand même là. La prison d’Azkaban a abrité les pires mages noirs de l’Histoire. « Il y a une association aussi que tu peux démarcher. Et je peux parler de Flora aussi pendant les réunions de notre groupe de soutien. C’est un groupe où toutes les personnes qui ont eu le cerveau trafiqué par les mangemorts se retrouvent pour parler de l’avancement de leur… notre rédemption. Ils peuvent peut-être faire quelque chose pour elle aussi. » Il parle beaucoup trop, mais il ne sait tellement pas quoi faire d’autre qu’il comble les potentiels silence par sa voix et des petits sourires. Sortir Flora d’Azkaban est une priorité. Lui qui pensait la trouver libre une fois sorti de prison, il a été choqué d’apprendre qu’elle s’était rendue et maintenant plus que jamais, il a besoin de l’aider. Même s’il n’est pas sûr des sentiments qu’il éprouve pour elle, il doit l’aider. |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5130
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| « Elle a un bon avocat ? Je peux te conseiller le mien, il m’a beaucoup aidé. » La tête de Flora est un peu penchée sur le côté et elle le regarde encore comme s’il était la chose la plus curieuse au monde. Il veut vraiment l’aider. C’est vraiment très étrange ce petit pincement au cœur qu’elle ressent à l’idée que quelqu’un tienne à elle comme ça, ou du moins s’intéresse un peu. Que ce quelqu’un soit Lorcàn aussi, surtout. Ça la rassure un peu de se dire qu’il ne l’a pas oubliée, alors qu’il pourrait, peut-être même qu’il devrait maintenant qu’il est libre et reconstruit sa vie alors qu’elle, elle est censée être en prison. Elle se réfugie dans une autre friandise arrachée au paquet sur la table, réalisant trop tard qu’elle ne l’a jamais remercié, et qu’elle n’a pas non plus répondu à sa question. Flora ne sait pas si l’avocat de sa sœur est bon. Elle sait qu’elle le paye lourdement, grâce à l’argent de la Main Noire, elle sait qu’il essaye suffisamment pour avoir toujours ou presque des choses à lui rapporter, elle sait qu’il a une bonne réputation, elle ne l’aurait pas choisi sinon, mais elle n’est pas experte en la matière. « Elle a… elle a toutes ses chances. Et il est en contact avec un bon psychomage qui peut la diagnostiquer en quelques jours. Ils peuvent vous aider. » Elle se redresse un peu sur le canapé, quand il mentionne son psychomage, tentant comme elle le peut de faire passer son malaise pour de l’intérêt. Ça l’intéresse vraiment après tout, mais pour elle-même, pas pour celle des jumelles qui se trouve actuellement à Azkaban. Au contraire, elle a peur de ce qu’un psychomage verrait, ou plutôt ne verrait pas chez Hestia. Elle préfèrerait que l’expert engagé soit mauvais pour pouvoir lui découvrir un trouble qu’elle n’a pas. Et elle se rappelle à quel point elle hait ce plan et le fait que ce ne soit pas vraiment elle derrière les barreaux. Surtout avec l’aide que propose Lorcàn et l’espoir que contient ses mots et l’envie qu’elle a de les croire. S’il va mieux, elle aussi pourrait aller mieux. Si seulement Hestia n’avait rien fait. « Il y a une association aussi que tu peux démarcher. Et je peux parler de Flora aussi pendant les réunions de notre groupe de soutien. C’est un groupe où toutes les personnes qui ont eu le cerveau trafiqué par les mangemorts se retrouvent pour parler de l’avancement de leur… notre rédemption. Ils peuvent peut-être faire quelque chose pour elle aussi. » S’il va mieux, elle aussi peut aller mieux. Et quand Hestia sera sortie, quand elle aura récupéré son corps et sa vie, Flora pourra rejoindre ce groupe peut-être. Elle déteste se savoir malade et elle déteste admettre qu’elle ne va pas bien, qu’elle a besoin d’aide, mais si ça marche, elle a envie d’essayer.
Elle hoche lentement la tête, parce que ça fait beaucoup d’informations et qu’elle n’est pas sûre de savoir comment répondre. Hestia accepterait toutes ces idées, pense-t-elle, même si elles viennent de Lorcàn parce qu’elle saurait voir leur valeur malgré tout. Et Hestia aurait tout à fait raison de sauter sur l’occasion, de prendre le contact du sorcier à la défense et du psychomage surtout et de l’association. Parce que Flora en a besoin, parce qu’avec Flora tout ça pourrait marcher. Parce que Lorcàn est un garçon intelligent, il l’a toujours été et c’est bien pour ça que les paires de jumeaux Ollivander et Carrow ont un jour pu s’apprécier. Mais ce n’est pas Flora qui attend son procès. C’est Hestia qui n’a pas été brainwashée. Qui n’a pas ses séquelles. Qui n’a pas ses souvenirs embrouillés. Qui n’a pas de pensées contradictoires et de maux de tête. C’est Hestia à Azkaban et tout ce qui pourrait être si utile à Flora pourrait lui être des plus néfastes à elle. « Merci. » Elle doit refuser; elle est obligée de le faire même si ça l’embête parce qu’elle a l’impression de dénaturer Hestia et craint aussi de heurter Lorcàn en dénigrant l’aide qu’il tient à lui offrir et qui la touche plus qu’il ne peut le comprendre. Elle est obligée de refuser même si ça n’a aucun sens quand on ignore, comme lui, que c’est Flora qui vit seule dans cet appartement. « J’ai pris le meilleur sorcier à la défense que j’ai pu trouver, mais…je veux bien les contacts du tien et du psychomage aussi. » Elle peut aussi accepter, pour ne pas le blesser, pour ne pas paraître suspicieuse et tout simplement ne pas les contacter ensuite. « Je pense…je pense qu’elle apprécierait cet…» Elle fronce les sourcils. « Intérêt. » Ce n’est pas le mot le plus approprié, mais elle n’en trouve pas de meilleur. Elle ne sait pas trop pourquoi il est là et veut l'aider, elle sait juste que ça lui fait plaisir qu'il ne soit pas là que pour Hestia. « Appréciera. » rectifie-t-elle d'ailleurs. « Je lui dirai. » |
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WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3055
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Lorcàn est dans l’attente d’une réaction de la part d’Hestia. Son cœur bat si fort contre sa poitrine et il se sent encore plus ridicule d’être comme ça. Ce n’est pas comme s’il attendait un consentement quelconque de la part d’Hestia, il lui propose juste des solutions pour aider Flora et la sortir d’Azkaban plus vite que prévu. « Merci. » Commence-t-elle. Lorcàn esquisse un sourire un peu maladroit. C’est normal. Flora ne mérite pas ce qui lui arrive. « J’ai pris le meilleur sorcier à la défense que j’ai pu trouver, mais…je veux bien les contacts du tien et du psychomage aussi. Je pense…je pense qu’elle apprécierait cet… Intérêt. Appréciera. Je lui dirai. » Lorcàn hoche la tête et sort diverses choses de sa poche dans l’espoir de trouver un morceau de parchemin vierge, mais il n’a que quelques mornilles et des emballages de bonbons. Un peu gêné et confus, il passe une main dans sa nuque. « Tu as… tu as quelque chose sur lequel je peux te noter les coordonnées ? » Il n’a pas prévu de les noter au préalable et il se sent un peu idiot. Hestia lui désigne un bloc note posé sur la table de leur salon et fait apparaître une plume pour qu’il écrive les différents noms et les coordonnés de leur POW. « Je ne sais pas vraiment leurs disponibilités, il faudra que tu vois ça avec eux, mais ils sont très gentils et à l’écoute. Le psychomage peut paraître un peu trop franc, mais il s’y connaît dans le domaine du brainwhashing. Il a fait le diagnostic de plusieurs personnes déjà. Et il est digne de confiance. Et safe. » Pendant les réunions de l’association, il ne compte plus le nombre de témoignages sur des psychomages abusifs et pas du tout aidant. Ils donnent l’impression aux victimes d’être de vrais coupables alors que pas du tout. Ils ont été manipulés, leur mémoire a été modifiée, salie, corrompue par l’ancien gouvernement et ces psychomages n’aident pas à déculpabiliser les victimes. Lorcàn veut à tout prix que Flora ne tombe pas sur l’un d’eux. Il sait que le docteur Murray est digne de confiance et est probablement le plus à même de comprendre la situation de Flora. « Tu ne dois pas les laisser prendre n’importe quel psychomage. Certains sont aussi corrompus que le gouvernement qu’on a actuellement. » Un peu trop tard, il se rend compte de ce qu’il a dit. Il sait qu’il peut exprimer ses pensées librement maintenant que la guerre est finie, mais quelque part dans un coin de son cerveau, il a senti que ça vrillait en prononçant ses mots.
C’est mal de dire ça. Mal, mal, mal.
Lorcàn serre son poing. « Désolé, je ne voulais pas dire ça. Mais il faut que tu fasses attention oui. » Il essaie d’apaiser les battements de son cœur en se rassurant sur le fait que personne ne va débarquer dans l’appartement pour l’arrêter parce qu’il a dit quelque chose qui ne fallait pas. Le gouvernement actuel n’est pas totalement clean, mais ils n’agissent pas comme ça aurait été le cas au temps du Magister. « Et si tu as besoin d’aide, n’hésite pas. Ardal peut nous prêter main forte aussi. » Fait-il en hochant la tête. Il ne sait pas trop si Ardal dira oui en fait, mais dans le pire des cas, ils pourront toujours en parler. Les quatre ont été amis à Hogwarts et même si la guerre les a séparé, ça ne change pas une ancienne amitié, n’est-ce pas ? Il fronce un peu les sourcils pourtant lorsqu’il voit le visage d’Hestia chanceler un peu à la mention d’Ardal. Lorcàn fronce les sourcils et décide de ne pas s’attarder sur ce détail. « Bref, tu n’es pas seule, Hestia, d’accord ? Je suis là, on est là. » Il sait à quel point c’est difficile d’être éloigné de sa moitié d’âme. Il a souffert de ne pas être avec Ardal alors il peut comprendre la solitude qu’elle peut ressentir en cet instant. Il essaie de se persuader que ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils arrivent à faire sortir Flora de prison. Elle n’a pas sa place là-bas. |
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| | | | | (LORIA) + we'll smile to hide the truth | |
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