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WIZARD • always the first casuality Jules Ackerman | Juliet «Jules» AckermanI suppose I should tell you what this bitch is thinking you'll find me on the field and not in the kitchen I won't be bragging 'bout my cars or talking 'bout my chains don't need to shake my ass for you 'cause I've got a brain☇ Avis sur le contexte : La fin de la guerre a forcément du bon. Elle est obligée de se dire ça Jules, obligée de se dire qu'ils ont passé le pire, même si ça veut dire que ceux qui étaient en fuite son revenus (dont sa mère) et qu'il est l'heure pour tout le monde de faire face aux conséquences. Elle se tient à l'écart de la politique, parce qu'elle a trop fait d'erreurs la dernière fois et tant que les libertés ne sont pas trop réduites elle ne dit rien, même si elle a remarqué les discriminations qui ont simplement changé de cible et qu’elles sont loin de la faire sourire. Le conflit avec les moldus, lui l'inquiète, elle n'a jamais vu les deux mondes, ses deux mondes comme irréconciliables et si elle comprend leur peur, la déclaration de guerre de la part du gouvernement sorcier est pour elle abusive et elle craint des dégâts irréparables. | ❝ We're running in circles again ❞wizards ; scénario de salvatore
☇ nom & surnom(s) ; Juliet comme l'idiote amoureuse dans la pièce de Shakespeare. Elle n'a jamais vraiment adhéré à ce prénom qui ne lui correspondait pas trop et depuis ses treize ans elle se fait appeler Jules. Jules c'est bien, c'est mixte et c'est pas trop connoté et elle ne se reconnaît plus que comme ça maintenant. Dans le monde du Quidditch ceci dit, et depuis qu'on l'a mise au poste de gardienne à Poudlard, on la surnomme the wall parce que ses anneaux elle sait très bien les défendre, ce sont même ses adversaires qui lui ont offert cette marque de gloire. Le surnom a vite été repris quand elle a rejoint les Falmouth Falcons où elle a prouvé tout son mérite. Depuis qu'elle est capitaine, y a quelques the nazi qui trainent en provenance des coéquipiers, ce qui l'amuse tellement qu'elle redouble d'effort pour rendre terrible sa dictature. ☇ naissance ; elle a poussé son premier cri à Manchester, dans un hôpital moldu le 24 septembre 1977. ☇ ascendance & origines ; née de deux parents anglais, elle n'a que cette nationalité, mais ils viennent d'un peu partout et si certains trouvent quelque chose de vaguement méditerranéen à ses traits c'est qu'ils ne sont pas loin du compte, quoique ses origines “exotiques” (pour reprendre le terme qui traîne le plus) les plus proches restent encore celles de la tribu amérindienne dans laquelle est née sa grand-mère paternelle. Du reste, c'est une sang-mêlée, son père ayant lui-même un sang métissé et sa mère étant une née-moldue. ☇ métier ; elle a rejoint les Falmouth Falcons en tant que gardienne titulaire en 1998 et en est devenue la capitaine en mai 2003 suite au départ de Flint. ☇ camp ; La cohabitation moldus-sorciers lui semble possible (c'est comme ça qu'elle a grandi), mais assez mal partie malgré tout et elle regarde le tout d'un œil un peu sceptique, elle n'est pas certaine que les moldus soient très prêts à faire face à la magie. Elle est donc modérée, pour pas dire neutre, pour pas dire qu'elle attend de voir. ☇ réputation ; les mauvaises langues sont nombreuses à parler, parce que c'est une terrible stratège, et quand son équipe favorite va jouer contre les Falcons ça fait peur quand même. On dit qu'elle n'a aucun scrupule, qu'elle ferait tout pour gagner. Il se dit qu'elle a vendu son âme au quidditch aussi, parce qu'il paraît que y a que ça dans sa vie. Et puis elle n'a pas volé son surnom THE WALL. Les rumeurs la disent aussi plutôt calme et réfléchie (parce qu'en plus, elle parle très bien quand on l'invite à prendre la parole dans des magasines sportifs sur la MirrorTV) mais, à raison, on imagine aussi très bien ses colères absolument redoutables (il faut bien ça pour contrôler les brutes qui lui servent de coéquipiers). Quand on n'aime pas son équipe, ou elle seulement, ou qu'on est juste sexiste, on raconte qu'ils lui sont tous passés dessus et puis, même pourquoi pas, que c'est comme ça qu'elle a obtenu sa place de capitaine. Jules les rumeurs bonnes ou mauvaises elle s'en fout. ☇ orientation & état civil ; elle est mariée à son balai, il paraît. Sa carrière passe avant tout et pour qu'elle settle down, encore faudrait-il qu'elle trouve quelqu'un qui comprenne que le Quidditch passera toujours en premier. En attendant, ça ne la dérange pas d'être libre comme l'air. ☇ rang social ; elle était simple civile sous le gouvernement du magister et reste simple civile aujourd'hui. ☇ baguette ; taillée dans du bois de bouleau (un bois de tyran il paraît), renfermant en son cœur un crin de licorne, elle mesure vingt-neuf centimètres (on l'entendra parfois dire qu'elle en a une longue). Même si elle a dédié sa vie au Quidditch, elle la manie avec talent. ☇ épouvantard ; elle a si peur que sa mère comprenne qu'elle est responsable de la mort de son père, si peur du dégoût (de la haine peut-être aussi) que la découverte de son implication malencontreuse, ferait apparaître dans les yeux de celle-ci. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle l'évite comme la peste. ☇ risèd ; son père qui la félicite pour sa réussite, pour être allée au bout de ses rêves. ☇ patronus ; une hyène dont elle est n'est pas peu fière. Oui ça fait rire, mais quand on sait que les meutes de hyènes ont des femelles à leur tête, on comprend tout de suite pourquoi ça lui va comme un gant. ☇ particularités ; on cherche souvent à l'insulter en disant qu'elle a du sang de harpie, mais elle n'a aucune particularité magique notable. ☇ caractéristiques ; tout joueur de quidditch digne ce nom se traîne des cicatrices sur le corps et elle ne fait évidemment pas exception, mais sa vraie blessure de guerre qui se remarque dès qu'elle dévoile un peu ses jambes c'est le souvenir que lui a laissé un cognard sur le genou droit. ☇ animaux ; les six couillons qui lui font office de coéquipiers lui suffisent. ☇ objets connectés ; elle a un POW qu'elle casse environ une fois toutes les deux semaines (parce qu'elle l'oublie dans sa poche pendant un entraînement) et un MSN sur lequel elle poste de façon très sporadique (souvent dans la nuit d'après-match). Elle a fait l'acquisition d'une MirrorTV pour son appartement, mais elle ne l'utilise véritablement que pour regarder des matchs de quidditch, les sitcoms et tout le reste ce n'est pas trop son truc. |
☇ Anecdotes & infos ; ☇ JULES Elle s'est vue affublée des prénoms de deux des personnages les plus hopelessly romantiques de la littérature anglaise, Juliet Capulet (Shakespeare) et Marianne Dashwood (Jane Austen). Faut croire que sa mère n'a pas lu les astres avant de la nommer, parce que Jules ne peut songer à prénoms moins appropriés pour elle. Agacée par les références à la jeune fille de Vérone, Jules est rapidement devenu son identité, à tel moins qu'on ne sait presque plus qu'elle s'appelle Juliet puisque c'est comme ça qu'elle se présente, comme ça qu'elle est appelée sur le terrain par les commentateurs (si ce n'est the wall). L'appeler Juliet aujourd'hui c'est risquer de s'attirer les foudres de la furie et ce d'autant plus que la connotation est plus amère que jamais : la seule à avoir persisté à l'appeler Juliet après ses treize ans étant sa mère qu'elle se refuse à voir. ☇ MUSIC Contrairement à son père, elle ne s'est jamais vue faire carrière là-dedans le moins du monde et même elle n’a jamais vraiment essayé de chanter (mis à part l’hymne anglais de Quidditch et des chansons pendant des concerts (mais sa voix se mêle à la chorale générale)) et encore moins de jouer d’un instrument. Il n’en reste pas moins que la musique est encore quelque chose de très important pour elle. Elle peut passer des heures allongée sur le tapis oriental (ramené d’un voyage de ses parents) de son salon à écouter sa collection de vinyles pendant ses jours de repos. Certains trouvent qu’elle fait tâche dans son appartement sa jolie collection, à côté des quelques posters de Quidditch et des trophées, comme d’autres se plaindront de la grande bibliothèque qui prend un mur du salon. Elle a le droit d’aimer plusieurs trucs, même si le quidditch reste sa priorité et puis, ça lui rappelle son père. ☇ RAVENCLAW ça n’a pas été l’évidence que ça aurait pu être. Le Choixpeau a hésité avec Serpentard, ventant son ambition et sa détermination, avant de l’envoyer chez les bleus et bronze, la prenant un peu par surprise. Pourtant ses notes ont tôt fait de prouver qu’elle méritait tout à fait sa place auprès des aiglons. Élève relativement discrète, mais appréciée des professeurs, elle fut plus connue de ses camarades, pour avoir porté fièrement les couleurs de sa maison depuis les hauteurs du terrain de Quidditch à partir de sa deuxième année. Ses notes ne pâtirent pas de son investissement dans le sport préféré des sorciers toutefois, parce qu'aussi passionnée qu'elle a pu le devenir, elle n'en resta pas moins studieuse et dévouée à ses études. ☇ FALCONS plus qu’une équipe, pour elle les Faucons c’est aussi une famille, Wymack est celui qui l’a repérée et lui a insufflé cette loyauté. Dans un monde de transferts, ou l’argent prend parfois le pas sur la passion, elle ne se verrait les quitter pour rien au monde (hormis la retraite). Les Faucons c’est aussi ce qui lui a permis de maintenir la tête hors de l’eau quand son père est mort par ce qu’elle estime être sa faute. Ses coéquipiers la saoulent en permanence, mais elle donnerait un rein pour chacun d’entre eux (même Greg) et si elle est très douée pour leur gueuler dessus elle ne tolèrerait que personne d’autre le fasse (sauf Fagman, mais ça elle n’y peut rien). ☇ FOUL-MOUTH Jeu de mots un peu nul qui existe depuis semble-t-il la nuit des temps, il correspond merveilleusement à cette équipe de tocards à son sens. Le langage de vestiaires est sûrement une constante pour tous les joueurs de Quidditch, mais peut être est-ce exacerbé chez les Faucons connus pour leur violence sur le terrain qui semble déteindre jusque dans leur langage un peu brute. C’est toute l'équipe de Falmouth qui devrait sévèrement se laver la bouche à l'eau bénite et forcément Jules aussi a chopé de leurs tics de langage, surtout depuis qu'elle est capitaine ; il faut bien qu'elle leur parle comme on lui a parlé quand elle était trainee puis titulaire. Wymack n’était pas un tendre et elle associe définitivement le mal parlé et les injures au stade de Quidditch de Falmouth. Et puis, comme on l’appelle the nazi elle leur rend bien tout cet amour dans ses diarrhées verbales. ☇ ALL IN elle n'en avait particulièrement l'habitude avant de rejoindre les FF, mais aujourd'hui, dans les vestiaires, absolument tout donne lieu à un pari entre coéquipiers. Aucun détail de leur vie n'est épargné, c'est toujours déplacé, parfois un tantinet malsain, mais tout le monde y prend part et ça fait désormais partie de la tradition des Faucons. Ce qui amuse Jules et rend la chose un peu plus chère à son cœur néanmoins, c'est que son premier vrai pari, auquel n'avait pas particulièrement repensé jusqu'à être prise à Falmouth, concernait précisément le Quidditch et sa capacité ou non à être admise pour représenter Serdaigle sur le terrain. ☇ BROOMSTICK son premier balai, un balai-jouet offert à ses cinq ans, n’a pas rencontré un succès fou auprès de Juliet. Issue d’une famille plus artistique que sportive, l’intérêt pour le Quidditch ne la frappa pas tout de suite. Il fallut attendre Poudlard et le cours de vol, puis les sélections au cours de sa deuxième année, auxquelle elle s’essaya un peu par hasard, pour pimenter sa vie un peu plate d’étudiante brillante. Aujourd’hui elle vole sur un Nimbus dernier cri qui est littéralement la prunelle de ses yeux, interdiction de toucher au bois de marronnier qu’elle astique avec amour tous les quatre matins. Un balai c’est aussi ce qu’on l’accuse parfois d’avoir dans le cul, son côté autoritaire la faisant apparaître assez peu relax. ☇ HEAD BITCH IN CHARGE Une fille chez les Faucons déjà ça a fait parler. Une fille capitaine, ça a défrayé la chronique, peu importe qu’elle ait déjà fait ses preuves en tant que gardienne titulaire, peu importe qu’elle soit une des plus vieille joueuse sur le terrain, peu importe (bon ça ce n’était pas un fait connu) que Flint lui-même l’en estimait plus que capable. Ça reste une fille à la tête de l’équipe la plus brutale de la ligue depuis sa fondation. Let us win, but if we don’t let us break a few heads étant leur devise officielle il est bon de noter que rien a changé depuis son arrivée aux commandes. Elle incite toujours les autres à se donner à 300% (et à casser des dents pour gagner). Aucun softie sur le terrain et surtout pas elle. Ses coéquipiers peuvent attester de sa main de fer et seule fille contre six garçons ou pas elle a su asseoir son autorité. Alors puisqu’on ne peut pas lui reprocher une douceur qu’il n’y a pas dans son jeu ou ses stratégies, on l’accusera à l'inverse de manquer de féminité, on l’accusera de jouer pour les Faucons et pas les Harpies (une bonne équipe de filles ça). À croire qu’elle ne peut tout simplement pas gagner. Ça serait dommage si seulement Jules en avait quelque chose à foutre. ☇ IMAGINATION gamine, ça débordait dans sa tête, d’histoires et d’aventure et de personnages et de situations fantasques. Ça débordait tant qu’elle en parlait à sa mère, qui prenait des notes et s’en inspirait parfois pour ses livres jeunesse. On la voyait déjà prendre la relève de sa mère Annie Ackerman, jusqu’à ce qu’elle entre à Poudlard et fasse ses preuves dans d’autres domaines plus “intellectuels” qui valurent à ses professeurs de vouloir la diriger vers des métiers prestigieux du Ministère. Elle a écarté le tout d’un revers de la main pour se concentrer sur le Quidditch. Mais c’est tout ce que lui ont inculqué ses artistes de parents qui l’y a poussé bien plus qu’on ne se l’imagine; on lui a toujours dit qu’elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait, dans quelque domaine que ce soit, et c’est précisément ce qu’elle a fait. ☇ ONE OF THE LADS Jules c’est une fille, on le lui fait remarquer trop souvent pour qu'elle risque de l'oublier et elle en est fière, mais elle est entourée par une dose plus qu’humainement supportable de testostérone et s’y fait étonnement bien. Elle s’est fait une vraie place dans l’équipe masculine qu’elle a rejoint en 1998, devenant un membre à part entière du groupe malgré tout. Ses détracteurs mettent ça sur son manque de féminité, pourtant elle ne renie en rien son sexe et peut-être qu'ils ont déteints un peu sur elle, et que son look n’est pas toujours le plus girly qui soit, mais elle n’est pas et n’a jamais été un complet garçon manqué et ne regrette en aucun cas sa paire de seins. On la dit attirée par les filles aussi - elle se doute qu’un pari court à ce sujet au sein de l’équipe d’ailleurs et ne leur ferait pas le plaisir de mettre fin au mystère et d'en rendre certains trop riches - mais la vérité c’est qu’elle aime les hommes, comme amis, comme sous-fifres, comme coéquipiers et aussi comme amants et qu’elle n’estime pas à avoir à se justifier de son intégration. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi jiji. J'ai 22, je viens de paris et j'ai connu le forum via jsp. Si tout va bien vous me verrez connectée 13 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [x] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Jules Ackerman le Dim 4 Juin 2017 - 13:16, édité 4 fois |
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WIZARD • always the first casuality Jules Ackerman | No scrubs You can go the distance you can run the mile you can walk straight through hell with a smile1988 & West Yorkshire, England « Juliet t’éloigne pas trop, veux-tu ? » La gamine hoche gentiment la tête, mais disparaît dans la foule presqu’aussitôt l’attention de son père tournée vers la scène. Elle a repéré un atelier de peinture corporelle un peu plus loin et compte bien s’y délester des quelques pièces que ses parents ont fourré dans la poche de son short. Son père a dit qu’il monterait sur scène dans une demi-heure ce qui lui laisse le temps d’explorer un peu le terrain où se déroule le festival. C’est le premier auquel on la laisse gambader un peu sans que les doigts de sa mère soient systématiquement collés aux siens. Quelques baguettes brandies ici et là pour faire jaillir des feux d’artifices lui rappellent qu’elle se trouve chez les sorciers, ce qu’elle oublierait presque, tant les deux mondes lui semblent parfois similaires; surtout en terme de musique. Il y a sûrement des petites subtilités qui lui échappent — mais que son père pourrait sans mal repérer et analyser — et bien sûr les paroles sont un peu différentes, mais pas tant que ça. Et puis, surtout, la foule est la même, curieuse pour certains, passionnée pour la plupart, elle les classe en catégorie; newbie, festivalier aguerris, hard-rockeurs, hippies, jeunes-qui-veulent-avoir-l’air-cool, ceux qui sont juste là pour faire la fête, les band-whores qui sont là pour un groupe et un seul, les weirdos (qu’elle appellera plus tard plus justement les junkies), les foodies et enfin les artistes (qui eux-mêmes se divisent en plusieurs catégories selon le niveau de reconnaissance dont ils disposent déjà). Et puis y a elle, souvent la seule enfant de son âge, sauf parfois derrière la scène quand les chanteurs et musiciens comme son père ramènent leur famille avec eux. La dernière fois elle a joué avec le fils illégitime du chanteur semi-vampire Lorcan d’Eath, mais il était un peu plus jeune qu’elle et il a pleuré quand dans leur bataille de boue il s’en est pris un peu à la tête (pas de sa faute, s’il ne sait pas esquiver). (Une autre fois chez les moldus elle a serré la main d’Elton John (un cracmol en réalité) sous l’œil ravi de son père, sauf qu’il a trouvé ses doigts poisseux et qu’il s’est discrètement essuyé sur sa veste, depuis on lui a mis des gants en toile sur les mains pour ne pas à avoir à l’envoyer ses les laver toutes les deux minutes). Elle arrive enfin devant le stand où une sorcière aux cheveux colorés de rose, de bleu et de vert à la fois dessine sur les visages et les bras des clients avec des peintures aussi édulcorées que ses tifs. « Je veux une harpie — Tu veux pas plutôt une licorne c’est un peu aggre- — Une harpie. » Et elle pose ses sous sur la table, l’air catégorique. Dans le dernier livre de sa mère, le personnage principal est une harpie qui s’appelle Jenna (ça ressemble un peu à Juliet et elle soupçonne sa mère d’avoir basé le personnage sur elle), absolument badass qui subit des discriminations à cause de son ascendance, mais qui, avec son ami gobelin, vit des aventures extraordinaire et finit par adopter un dragon suédois à museau court. D’ailleurs « Et sur l’autre bras je veux un suédois à museau court bleu. » Ce qu’elle aime bien avec la peinture sorcière c’est, qu’ensuite, les ailes du dragons vont pouvoir bouger, il va pouvoir prendre son envol sur son bras et hocher la tête en rythme avec la musique peut-être. Elle aime bien regarder la jeune femme à la crinière arc-en-ciel peindre avec une précision clinique sur sa peau un peu hâlée par le soleil. Juliet essaye de dessiner, mais la dernière fois qu’elle a montré une de ses œuvres à sa mère — un portrait d’elle — celle-ci l’a félicitée d’avoir su capturer l’essence de leur chien avec ses crayons de couleur. Elle a cru comprendre que ce n’était pas son truc peu importe l’effort mis dedans et puis dessiner, vraiment dessiner, ça demande une patience qu’elle n’a pas, elle préfère admirer brièvement le travail des autres, comme quand ses parents l’emmènent aux expositions de photographes moldus ou sorciers un peu partout en Europe. De loin, elle entend les premières notes de la basse de son père et se lève le dragon à moitié terminé seulement. « Eh c’est pas fin- — Pas le temps! Soz! » Et déjà elle s’éloigne en courant, jouant des coudes pour retrouver la scène et le premier rang se glissant entre les jambes du reste du public. 1991 & Hogwarts, Scotland « Bon, tu veux essayer poursuiveuse ? » Elle hausse les épaules, elle veut bien essayer n’importe quoi, elle ne s’y connaît pas vraiment, elle n'a pas été élevée par de grands fans de Quidditch et elle n’a vraiment volé sur un balai pour la première fois que lors des cours de vol l’année précédente. Les sélections, elle va sûrement les rater, elle ne s’attend à rien et n’est là que parce qu’elle avait du temps libre et que c’est vrai que voler, l’année passée, elle a bien aimé. On lui prête un Brossdur qui appartient à l’école et elle décolle sans attendre, un poursuiveur titulaire qui n’a pas l’air de vouloir laisser sa place, l’attend dans les airs avec un souaffle sous le bras. Attraper puis viser un des trois anneaux. Ça ne doit pas être si difficile que ça. Blake a parié dix mornilles qu’elle n’en ferait rentrer aucun ; elle ne sait pas que Juliet s’est entraînée un peu tout de même avant de montrer le bout de son nez devant le capitaine. On lui lance le souaffle et déjà elle parvient à l’attraper (c'est un début), puis elle file vers les anneaux, tire de toute ses forces et…c’est intercepté par la main du gardien. Ce n’est pas grave elle a droit à d’autres essais, même si ses doigts sont un peu glissant et- le souaffle est de nouveau dans ses mains, elle fait un petit tour de terrain et file de nouveau et cette fois, de justesse, ça rentre dans l’anneau de droite et elle peut presque entendre Blake se renfrogner depuis les gradins. Un dernier essai et ça rentre un peu plus facilement dans l’anneau du milieu après une petite feinte de sa part. Quand ses pieds retrouvent le sol, Juliet sourit, presque indifférente à la décision qui va être prise, elle a relevé son défi personnel, c’est tout ce qu’elle voulait finalement, quoiqu’elle ne serait pas contre ajouter un peu de piment à sa scolarité un peu fade jusque-là, les cours c’est bien et elle est douée mais ça ne lui suffit pas. « La sélection sera annoncée dans la salle commune ce soir. » Un signe de tête et elle repose le balai près du capitaine, un sourire satisfait toujours gravé sur ses lèvres. Il y a eu mieux, elle en a vu elle-même, Roger Davies de sa promotion pour ne citer que lui, beaucoup trop gracile sur son balai pour ne pas être pris. Mais même à considérer que le dernier titulaire restant de l’année dernière soit reconduit pour celle-ci, et Roger aussi, il reste une place de poursuiveur à pourvoir. Elle considère qu’elle a ses chances. « T’was just a friendly bet right? I wouldn’t have made you pay Juliet you know that. » Non elle ne le sait pas mais son sourire tire désormais un peu trop sur le coin de sa joue. « Whatever Blake. New bet, a real one’s this time, twelve Sickles I make the team. — Deal! » n’hésite l’autre pas une seconde, lui tendant déjà la main pour sanctifier le tout. Et cette fois-ci Blake a payé. 1992 & Hogwarts, Scotland« What do they mean mudbloods? » Elle n’est pas stupide, elle comprend le sens du mot, elle ne comprend juste pas que l’insulte ait du sens, qu’on se permette de dire des choses pareilles. Roger hausse l’épaule, il n’a pas l’air de se sentir trop concerné (et en tant que mêlé, comme elle, il ne l’est pas vraiment). « They’re just idiots Juli-Jules » Il se rattrape de justesse quand elle lui lance un regard en coin. « Since when stupidity is an excuse for anything? » renifle-t-elle en secouant la tête. Tout le monde ne parle plus que de la chambre des secrets et du monstre de Salazar qui serait lâché dans l’école, à la recherche des impurs. Jules y pense aussi évidemment, mais ce qui la dérange encore plus c’est la façon qu’ont eu les langues de certains de se délier, encouragés qu'ils se sont sentis par le message écrit avec le sang de la chatte de Filch. Enemies of the heir beware. Porte ouverte à la haine de certains; elle n’est pas directement concernée, non, et les mots murmurés par certains ne sont définitivement pas le pire — après tout ils se contentent de parler et contrairement à la bête ils ne pétrifient pas — mais ça veut aussi dire qu’ils n’avaient pas besoin de ça, d’un monstre dans l’école pour le penser et que, même quand il sera capturé ou tué, même s’ils la taisent leur intolérance sera toujours là. Inacceptable, mais surtout étrange comme concept. Incompréhensible pour elle en tous cas cette hiérarchie des sangs que certains semblent chercher à instaurer. Incompréhensible aussi cette barrière infranchissable qu’on voudrait lui faire croire qu’il existe entre les mondes moldu et sorcier. « Should we go fly to make you feel better? » L’épaule de l'autre poursuiveur rentre dans la sienne et elle hoche la tête. Tant que le Quidditch n'est pas annulé à cause de ces histoires. (Le Quidditch a été annulé.) may 1994 & Hogwarts, Scotland « …moonstone and then uuuuuuuh……HELLEBORE SYROP! » Des ssshh agacés entament un peu la soudaine bonne humeur de Roger. « That's correct » confirme Jules en refermant son livre de potions sur ses genoux. « If a Draught of Peace is what you're making…» Le visage de Roger se décompose en un quart de seconde. « Looks like you might need some actually » comme le reste des cinquième année qui ont envahi la bibliothèque à l'approche des BUSES. Le stress est palpable et presque contagieux même pour ceux, comme elle, qui ont travaillé régulièrement depuis le début de leur scolarité. Il faut aussi avouer que les professeurs sont loin de leur rendre la vie facile, en leur donnant sans cesse l'impression qu'il n'est pas de vie pour un sorcier sans la réussite de cet examen et évidemment ensuite du suivant, dans deux ans. « Chill I mean it's good that you know that one cause it's on the exam every couple of years. » Et utile aussi, Pomfrey en fait des litres tous les ans pour les pauvres étudiants au bout de leur vie. « Ok let's try it again: give me the ingredients for the Strengthening Solution…I mean you could do with some of that too. » Fait-elle pour essayer de le détendre, mais ne récoltant qu'un regard noir de son capitaine. « I don't need extra strength. — Don't you? We did lose against both Gryffindor and Slytherin. — ... — Tell you what, you get the next three potions right and we can go blow off some steam. » Comme prévu l'effet est immédiat, il se replonge dans ses fiches de révision et elle, elle en profite pour avancer sur la métamorphose. 1994-5 & Hogwarts, ScotlandTu vas mettre ton nom ? on entend plus que ça à chaque détour de couloir; et toi ? Tu comptes participer, essayer d’atteindre la gloire éternelle ? Il n’y a toutefois que les septième années et quelques rares heureux sixième années qui soient véritablement concernés par le tournois. Elle, vient précisément d'avoir ses dix-sept ans et pourrait participer. Il n'empêche que l'effusion et l'engouement la saoule proprement, tout simplement parce que, qui dit Tournois des Trois Sorciers, dit pas de Quidditch pour l’année et c’est ça, le vrai drame pour Jules. Du coup, elle a mis son nom dans la coupe, même si elle ne l'a dit à personne et se doute que son papier ne sera pas recraché. Parce que foutue pour foutue, autant essayer. Et d'ailleurs quand elle l'est pas — même si Poudlard a deux champions et c'est quand même un comble que les deux soient mâles — elle s'en fiche un peu. « Wanna go and train? » Elle pourrait lui rétorquer qu’à quoi bon, y a pas de match pas de véritable raison de s’entraîner; mais elle saute déjà à ses pieds, courant presque jusqu’à son dortoir pour récupérer son balai, oubliant au passage d’acquiescer à la demande. Mais il l’a connaît depuis le temps, il sait que c’est oui. Elle a fait plus que s’habituer à jouer, elle est tombée amoureuse du sport, lentement puis tout d’un coup et c’est devenu l’amour fou quand leur gardien est tombé de son balai une semaine avant un match contre Poufsouffle lors de sa quatrième année et qu’on lui a demandé de le remplacer. Un mal pour un bien. Elle n’avait aucune idée de ce que ça pouvait vouloir dire d’avoir un talent insoupçonné qui se révèle tout d’un coup, jusqu’à ce jour où on la foutue devant les anneaux pour la tester. Même Roger a eu du mal à en faire rentrer. Et maintenant elle ne voit plus sa vie sans Quidditch, un peu à la façon qu’elle s’imagine que son père ne voit pas la sienne sans la musique. Elle aime ça, elle est douée, elle ne voit pas quoi demander de plus. « One on one? » fait-elle quand elle revient parée dans la salle commune. C’est un automatisme plus qu’autre chose, ce ne serait pas la première fois qu’”entraînement” veut dire tires-aux-buts-entre-nous. Même avant l’annonce du Tournois, même alors qu’ils en avaient des vrais des entraînements (avec Roger aux commandes, un des plus jeunes capitaines que son équipe ait jamais connu) ça pouvait leur arriver quand le terrain était libre de n’y aller qu’à d’eux. Pas de raison particulière à ça, outre l’envie de se défouler, outre l’envie de voler. Et puis un poursuiveur et une gardienne, ils ont au moins le mérite de se compléter. D’autres ont voulu y voir autre chose, mais quand est venu le temps du Yule Ball, Roger ne l’a pas invitée. Ni surprise ni déçue le moins du monde, au bras d’un Gryffondor quelconque Jules a au contraire adoré pouvoir se ficher du couple mal assorti que formaient Roger et Fleur et, plus tard dans la soirée, il a imité pour elle l’accent de la française pendant qu’elle se plaignait allègrement de son cavalier qui lui a un peu trop marché sur les pieds. Ils ont failli reprendre leur balai pour aller faire une petite course, mais la silhouette de Filch quelques mètres après la sortie de la Tour des Serdaigle les en aura dissuadé, whatever il avait trop bu et elle était fatiguée. Un high five un peu maladroit et chacun était parti se coucher. Et puis Cedric est mort. Cedric c'était leur rival, celui de Cho leur attrapeuse (et accessoirement sa petite-amie), le rival de Roger en tant que capitaine. Cedric est mort et c'était leur rival, mais c'était aussi quelqu'un de bien. Et puis c'était aussi la première fois qu'elle voyait un cadavre. Cedric est mort et c'était terrible. Cedric est mort et, traumatisés, ils se sont embrassés. Cedric est mort et ils se sont enlacés. Cedric est mort et ils ont regretté. 1996 & MANCHESTER, ENGLAND « You're sure?» De n'importe qui d'autre que son père (ou sa mère), Flitwick pour commencer qui a été incroyablement déçu de la voir rejeter les brochures pour la Charm School ou la Merge School of Under-Water Spellage où apparemment il la voyait vraiment bien faire ses preuves, Jules s'imaginerait au moins un peu de jugement dans la voix. Elle a obtenu sept ASPICs dont quatre O et trois E, ses parents ont économisé toute son enfance pour pouvoir l'envoyer au centre d'étude supérieur de son choix (si choix il devait y avoir) et puis elle a choisi l' Academy of Sports & Broom Flying. Flitwick n'a pas été le seul enseignant à être déçu, même si en tant que professeur principal c'est plus directement qu'elle a pu le voir pendant leur rendez-vous d'orientation. Déjà après ses BUSES réussies, il lui proposait de prendre neuf matières, ce qu'elle a refusé (parce que arithmancie et botanique pour deux ans de plus ça ne la tentait pas des masses), elle avait déjà les yeux sur le Centre London-I et savait en réalité qu'elle n'avait pas franchement besoin de s'embarrasser de la plupart des matières. Mais, venant de son père, la question est innocente, elle est curieuse, mais pas pressante. Il ne cherche pas à la faire changer d'avis à la veille de la rentrée, il veut juste s'assurer qu'elle-même n'a aucun regret, ce qui est le cas. « Absolutely. » Elle s'imagine qu'il devait avoir la même attitude, cette assurance incompréhensible vue de l'extérieur, en se lançant dans la musique et, d'après les histoires qu'il lui a raconté, ses grands-parents (aujourd'hui mielleux et adorables avec elle en tous cas) étaient loin d'être aussi supportive que ses parents à elle. « We got you something. » Son anniversaire est dans à peine deux semaines, elle s'imagine que ça doit être un cadeau en avance, même s'ils payent déjà les frais de scolarité assez onéreux de l'Académie. Jules se dit que, quand elle sera joueuse titulaire dans une bonne équipe, elle pourra leur rembourser ces frais (même si elle se doute qu'ils feront tout pour refuser). Impossible de ne pas deviner de quoi il s'agit, rien qu'à la forme allongée du paquet. « A FIREBOLT » découvre-elle en arrachant prestement le papier cadeau. Quand elle a rejoint l'équipe ses parents lui ont offert le modèle alors le plus récent de Brossdur, elle l'a gardé en devenant ensuite gardienne et jusqu'à ce jour. « Best on the market apparently » fait sa mère qui, Jules le sait pourtant, n'entend rien au Quidditch. « Thank you so much!!! » Elle les enlace tous les deux en même temps manquant d'ailleurs d'éborgner son père avec le manche du balai. « Looking forward to cheering you on when you hit the national team. » Elle aimerait bien représenter l'Angleterre un jour, mais en attendant, une équipe locale ça serait déjà bien. 1997 & FALMOUTH, ENGLANDElle a trois rouleaux de parchemin à rendre le lendemain à onze heures pour son cours d'Histoire du Quidditch, qu'elle n'a pas encore tout à fait fini (il ne lui reste que la conclusion) et un test en anatomie pour la semaine d'après, mais la pluie battant contre son uniforme et balayant les perles de sueur dans sa nuque, Jules n'a d'yeux et de pensée que pour l'autre trainee des Falcons qui lui fonce dessus avec son souaffle dans les mains. Elle s'est fait repérer si vite que c'en est presque comique, quatre semaines de cours à l'Académie un premier match amical où les recruteurs sont toujours invités, et elle recevait une offre. Elle n'avait jamais particulièrement prêté attention au Falmouth Falcons avant ça, son équipe à elle c'était les Appleby Arrows, la meilleure et surtout la seule équipe du Nord de l'Angleterre à faire partie de la ligue un (et en plus ils jouent en bleu comme les Serdaigle). Elle n'avait jamais prêté trop grand attention aux Falcons, mais par contre Wymack elle le connaissait, précisément parce qu'avant d'endosser l'uniforme d'entraîner, il jouait dans son équipe de prédilection et qu'il a toujours été incroyable. Donc évidemment son offre elle l'a prise, même si ça voulait dire qu'elle s'entraîner presque tous les jours à Falmouth en plus des cours. Le souaffle a enfin été lâché par le poursuiveur qui semble avoir mis toute sa force dans son lancer, elle devine la courbe recherchée, file vers l'anneau du gauche, alors que du coin de l'œil elle voit bien une autre balle foncer encore plus vite vers elle. Elle a le temps d'esquiver le cognard si elle veut, mais elle tend déjà les mains pour récupérer son souaffle. « JULES. » Elle a la balle en cuir mou sous le bras quand le cognard lui rentre en plein genou. Elle manque de perdre le contrôle de son balai, mais parvient à atterrir à peu près correctement, quoiqu'un seul de ses pieds ne puisse véritablement toucher le sol, sa jambe droite étant totalement tordue. « What was THAT. » La pluie et la sueur l'empêche de voir correctement le visage de son entraîneur, mais la colère dans sa voix lui permet de deviner l'expression qui doit tordre ses traits. « It didn't get in. » Elle est gardienne, son job c'est bien de garder les buts et she'll be damned de laisser un souaffle entrer si facilement sous prétexte que le batteur de son camp n'a pas fait son boulot. Il n'en reste pas moins difficile de retenir la cascade de jurons qui lui pend aux lèvres, surtout quand Wymack en laisse échapper un beau. « Cass you help her get inside I'll get a mediw- — I'm fi- » Sa main en visière lui permet de voir le regard sans appel que lui lance le coach. Les autres ont atterri presqu'en même temps qu'elle sans qu'elle s'en rende compte et elle laisse Warrington passer un bras dans son dos, sa main s'accrochant à son épaule pour l'aider à marcher, elle sent l'humidité trop chaude, du sang qui doit s'écouler un peu trop abondamment de son genoux et grogne. Ça fait vraiment mal, mais elle ne va pas couiner devant lui. « What was that? — Me not letting your ball in, you know as in doing my job. » Peut-être qu'elle aurait hésité deux secondes si ça n'avait pas été son souaffle à lui. Elle a parfois l'impression que Wymack fait exprès de les mettre en paire, pour absolument tout et n'importe quoi, à croire qu'il ne sent pas l'inimité qui règne entre eux - quoique vu que leur dernière conversation s'est finie sur des hurlements assez audibles pour le reste de la réserve - elle pense plutôt qu'il sait et compte les forcer à collaborer. « Looks more like trying to prove a point — Maybe I was, hey! I think I'm bleeding maybe you want a taste? » Elle lui a dit une fois qu'elle a connu des vampires (bon d'accord, un seul et il ne l'était qu'à moitié et elle ne l'a pas vraiment connu) qui étaient moins obsédés par le sang que lui. Ça pourrait presque passer pour une inside joke. Presque. « Maybe the Captain'll give you a sample of his so you can appreciate how different it is and try to prove your archaic point. » Flint est de sang pur et ça a l'air de bien moins l'obnubiler que Cassius. Elle a l'impression pendant une demi-seconde qu'il va la lâcher et elle se demande si elle a la force de clopiner jusqu'aux vestiaires sans béquille humaine, mais il le fait pas, grogne, et la pousse à avancer plus vite. On en croirait presque que le plan de Wymack commence à fonctionner. 1999 & London Sa mère a déjà du quitter le pays, son ascendance moldue jusque là à peine remarqué par son entourage, certainement jamais pointé du doigt en tous, soudain devenu la pire des tares pour le gouvernement. C'est son père l’a aidée à passer la frontière. Mais ça, Jules ne le sait pas. Elle sait juste que sa carrière est sur la sellette, être une fille de née-moldue semblant être devenu un obstacle à toute les avancées professionnelles. Elle est devenue titulaire pourtant. Elle a sa place, mais elle sait qu'il y a un risque. Et elle ne sait pas que son père a fait sortir sa mère du pays, malgré le danger évidemment que ça impliquait, d’aller contre ce qui promet d’être une terrible dictature. Alors quand ils toquent à sa porte un soir, une paire de rafleurs, avec leurs baguettes un peu menaçantes et leur ton pressé, elle se dit qu’il vaut mieux coopérer ; « We need to find him to help solve an ongoing case. » lui assure-t-on et elle leur donne l’adresse de son père, espérant que lui aussi réponde bêtement à leurs questions et ne les provoque pas. Ils lui font peur et l’idéologie du Magister la dégoûte, mais elle ne croit pas que ça durera, elle pense qu’il ne s’agit que d’être patient et de ne pas s’attirer d’ennuis. Et puis elle ne s'imagine pas le crime que son père a commis. « No visits. » Le visage entre ses paumes, elle retient le poing qui veut se fermer et s’écraser sur le bureau, et serre les dents. « Sorry. » fait-on quand même, parce qu’elle est tombée sur quelqu’un de sympathique. Quelqu’un de sympathique qui travaille pour un régime pourri qui a mis son père en prison. À Azkaban. Le pire endroit sur terre. Elle a envie de lui hurler à la figure qu’il n’a rien à y faire, que c’est pas lui rendre visite qu’elle veut faire mais le sortir de là et puis tous les cramer ces sales racistes, mais quelque chose la retient. Elle sait que ce n’est pas raisonnable et que ça n’arrangera rien au contraire. Play it cool Elle inspire très fortement. Play it cool Elle se force à sourire à la pauvre secrétaire qui de toute façon ne peut rien pour elle, qu’elle gueule ou non. Il n’y a pas qu’ elle qui risquerait d’avoir des problèmes, d’être arrachée du terrain sur lequel on l’a pourtant titularisée pour être jetée dans la cellule adjacente à celle de son père. C’est surtout lui qui pourrait payer un écart trop important de sa part. Et peut-être que l’inverse, peut-être qu’être une parfaite citoyenne peut, au contraire, l’aider. Alors elle sourit la mâchoire serrée et les muscles si tendus qu’elle a l’impression qu’un tendon va snap d’un moment à l’autre. C’est de sa faute s’il y est. C’est de sa faute s’ils l’ont trouvé. C’est de sa faute et elle ne peut rien faire. C'est de sa faute et elle ne peut pas risquer quoique ce soit qui puisse aggraver son cas, elle est obligée de faire de son mieux pour brosser le gouvernement dans le sens du poil, si futiles et petits que ces efforts puissent finalement être, s'il y a la moindre chance pour que ça lui soit utile, permette d'alléger la sanction pour essayer de le faire sortir ou au moins s’assurer qu’il ne connaîtra pas pire, elle est obligée. « Thank you for your help. » Elle la hait la petite sorcière derrière son bureau, comme elle hait tous ceux qui représentent ce Ministère de la Magie là. Elle espère qu'il va tomber. En attendant, elle doit collaborer. 2001 & London, England Le whisky coule trop vite et trop chaud dans sa gorge, et la musique est en train de détruire ses tympans. Le tapis sur lequel elle est allongée sent encore trop fort la menthe de l'huile essentielle qu'elle a renversé une fois en essayant de faire une potion calmante pour un de ses coéquipiers. Mais elle n'a pas la force de se lever, de défaire ses doigts des fibres du tapis, de s'arracher à l'odeur qui lui rappelle sa mère et les tisanes qu'elle buvait quand elle écrivait, de baisser le volume du disque sur lequel elle entend clairement la ligne de basse de son père. Il ne jouera plus jamais et c'est à cause d'elle. Complètement, irrémédiablement, sa faute. Et sa mère, envoyée Merlin sait où - elle n'en sait rien Jules puisqu'elle n'a appris sa fuite que quand son père s'est fait cueillir - ne le sait sûrement pas encore. Les frontières sont fermées, sinon peut-être que, irrationnelle, elle aurait foncé à sa recherche pour tomber à genoux et implorer son pardon. Elle les hait tellement, mais elle se hait plus encore. Jules pensait bien faire. Elle a fait une première erreur et elle était à l'affût de la seconde, folle de rage, elle a fait ce qu'elle a pu pour ne pas sombrer, pour sourire même, pour jouer les parfaites citoyennes et essayer de faire oublier la mélasse qui coule dans ses veines. Ce n'était pas facile de faire semblant et elle ne croit pas qu'elle aurait tenu sans Marcus. Elle ne croit même pas qu'elle aurait pu ne serait-ce qu' essayer d'obtenir le moindre statut sans lui, fille de traitres qu'elle était. Elle lui doit probablement de ne pas avoir été envoyée en prison elle aussi; quoiqu'en cet instant elle se demande si ce n'aurait pas été mieux qu'elle le soit finalement. Le terme de Rebut lui a donné envie de vomir, mais ça signifiait sortir d'Azkaban alors elle a pris sa plume pour dire à son père d'accepter, de jouer le jeu comme elle. Et puis elle a reçu son exemplaire quotidien de la Gazette le lendemain d'Halloween et elle n'a juste plus la force de rien faire. Elle leur a dit où le trouver et il a fini en prison; elle lui a dit comment sortir et il est mort. Elle ne lui a pas dit au revoir, elle ne l'a même jamais revu depuis son emprisonnement, mais ce n'est pas ce qui la tue le plus, parce qu'elle se dit que de toute façon elle ne méritait pas de le prendre une dernière fois dans les bras. Elle aurait juste du la fermer, elle aurait juste du abandonner le Quidditch et penser elle-même à faire fuir sa mère et puis juste partir avec elle. Elle a fait un choix, sans s'en rendre compte et maintenant c'est tout ce qu'elle a et pourtant elle est en train de rater l'entraînement, allongée tristement sur le sol de son appartement. Elle n'entend pas les coups frappés à la porte, avec la musique qui fait presque vibrer les murs et, si elle entend le bruit d'explosion, elle ne bronche pas. En revanche il est évident à la façon qu'elle a de s'y agripper, qu'elle voit et sent les doigts de Cassius venus la chercher. C'est toute la famille qu'elle a désormais, lui, Marcus, Wymack, les Falmouth Falcons. C'est tout ce qui lui reste. Et comme la Harpie qu'on l'accuse parfois d'être, elle va s'y accrocher, bec et ongles. 2002 & FALMOUTH, ENGLAND« Hey so I saw this ad in the DP the other day there's this thing in May where we can go if you want. It's called WOWSO — Wrock out with your socks out? Seriously? That's like the lamest Wizard Rock festival on EARTH and I'm being nice here. I mean sure the Rotten Apples are headlining but they'll be playing like three songs and then the stage is left to these wannabes, it's not even… real music it's just mainstream that's not even really mainstream because they're not famous yet. Also the people that attend SUCK. — Ok yeah...I just thought.... — Did you already get the tickets? — …Yes. — Yeah ok. I'm coming. » Ce festival est nul, et ça lui rappelle son père (même s'il y a jamais joué et l'y a juste emmenée une ou deux fois) et c'est vraiment nul, mais ça lui manque un peu aussi l'ambiance et la musique et la foule et puis, s'il a déjà pris des billets… 2004 & Azkaban Elle ne pensait pas avoir à y aller un jour. Pas après que son père en soit sorti en tous cas. Elle pensait encore moins y aller de son plein gré et surtout pas plusieurs fois. Surtout pas aussi régulièrement. Mais Jules ne pensait pas non plus que Sainte-Mangouste allait exploser avec son capitaine encore en convalescence dedans et qu’il ne pourrait plus jamais remonter sur un balai. Elle pensait encore moins qu’on lui filerait le badge et surtout pas qu’elle finirait par accepter — clairement prendre des décisions n’était plus son fort. Mais Marcus l’a convaincue. Et puis il a pris cette horreur de Marque et il l’a déçue. Et certainement que pour d’autres qui ne l’ont pas autant soutenue, qui n’ont pas été le meilleur capitaine qu’elle pouvait avoir, d’autres qui n’auraient pas tout perdu comme lui quand le Quidditch lui a été arraché, elle n’aurait pas réfléchi à deux fois pour lui en vouloir à tout jamais et le rayer de sa vie. Sauf que, même si ça lui déplaît beaucoup, même si ça la dégoûte un peu tout ce qu’il a fait avec ce tatouage sur l’avant-bras, elle est là dans cet Azkaban rénové. Une fois, puis deux, puis trop de fois pour qu’elle compte. Toutes les veilles de match en tous cas. Comme s’il était encore capitaine à titre honoraire, comme s’il était le bras droit qu’elle a (un peu) été pour quand il menait encore les Falcons. Comme s’il n’était (méritait) pas (d’être) en prison. Comme si l’endroit ne l’a dégoûtait pas, comme si elle pouvait s’empêcher de penser à son père dans la version précédente de la forteresse, dans une cellule certainement bien moins confortable que celles qu’occupent désormais les prisonniers et des raisons bien moins bonnes d’y être, aussi. Comme si ça ne l’amenait pas irrémédiablement à penser à sa mère, qu’elle sait de retour au Royaume-Uni et qu’elle n’a tout simplement pas la force ni le courage d’affronter. Elle se dit que c’est pour lui qu’elle vient, pour pas l’abandonner comme lui ne l’a jamais laissée tomber. Mais elle sait que c’est faux. Elle n’aurait jamais cru qu’Azkaban — les bulles de visite en tous cas — deviennent un refuge. Elle parle Quidditch avec Marcus, elle lui raconte ce que deviennent les autres. Parce qu’elle pense que ça l’intéresse, parce qu’elle donne beaucoup d’importance à son avis et à ses conseils, mais aussi parce que les Falmouth Falcons sont la seule chose à laquelle elle tient vraiment. Même si ça la rend folle d’être aux commandes d’une bande aussi intenable, elle a accepté de prendre la relève et elle ne le regrette pas. Et c'est grâce à lui alors bien sûr qu'elle est là.
Dernière édition par Jules Ackerman le Ven 2 Juin 2017 - 22:48, édité 23 fois |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2944
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| MY NAZI QUEEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!
ILY???????????????????? |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | | | | |
WIZARD • always the first casuality Priscilla Vasilis ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 253
‹ crédits : nephilim, tumblr, virginia woolf.
‹ dialogues : antiquewhite ou tan.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : officiellement vingt ans.
‹ occupation : candidate au télécrochet musical MFactor.
‹ scolarité : aucune.
‹ baguette : cheveu de vélane, something something.
‹ gallions (ʛ) : 3007
‹ réputation : je suis une connasse imbue d'elle-même qui est surtout gardée dans l'émission pour foutre la merde. je me fous du monde, je suis une drama queen et j'ai un trop de wits pour que ce soit unique. je suis un quart de vélane mais ce n'est pas ça qui me rend dangereuse, mais le fait que je n'hésite jamais à faire la fouille-merde.
‹ particularité : semi-vélane, quart de vélane.
‹ faits : j'ai grandi dans une communauté vélane jusqu'au jour où j'ai été capturée pour être revendue à un homme d'affaires grec qui m'a ramenée au Royaume-Uni en 2001, où il a pris la Marque et m'a enfermée dans son bar-restaurant dans lequel je chantais et me trémoussais sur scène (et les genoux des clients) pour gagner le prix de mon existence. Mon propriétaire a été condamné à perpétuité à la fin de la Guerre et je vis seule depuis. Je me suis tant persuadée d'être indifférente à ce monde cruel que je suis plongée dans une profonde apathie pour tout ce qui n'est pas ma petite personne (et Lexie).
‹ résidence : maison des candidats de MFactor.
‹ patronus : impossble à invoquer.
‹ épouvantard : une radio grésillant les cris de mes mères, ma soeur et ma mrand-père hurlant de douleur.
‹ risèd : de la musique, ma chanson préférée, la présence réconfortante de ma famille.
| meuf je te hais??? déjà ce titre du taunt mais ensuite tu m'as dit que je serai la première??? et je le suis pas??? i literally just ran into my room pour psoter.... je te hais? je te hais..... t'es la pire.... jules qui puisse exister.... je te renie totalement et te HAIS Comme tu le sias..... t'es la pire.......... ever............ ce titre...... je meurs...... bref....... meurs. |
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WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | mdrrr vs faites exprès de me souiller en plus.... jvous hais...... jte hais... i'm patching my own oparty.... t'es la pire......... jte hais;... tellement...... pas bon courage pour ta fiche... pas bonne rebienvenue..... crèVE!!!!!! |
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OUTCAST • all hail the underdogs Indiana Alderton | MAIS OMG J'AVAIS PAS SUIVI OGOSDCJS TE REVOILÀ |
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WIZARD • always the first casuality Jules Ackerman | | | | |
WIZARD • always the first casuality Kennilworthy Whisp-Parkin | Je suis en retard (bon pas vraiment mais bon) Ce début de fiche tellement cooooool. Je pensais pas dire ça un jour mais je suis content qu'on ait The Nazi avec nous. Dépêche-toi de nous fournir de quoi lire ! (c'est la seule distraction que je m'autorise pendant la rédaction du mémoire !) J'ai hâte que tu tortures Kenny avec ta conscience professionnelle |
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WANDLESS • wth is happening Ainsley Yang ‹ disponibilité : YASSS.
‹ inscription : 02/04/2017
‹ messages : 226
‹ crédits : COSMIC LIGHT
‹ dialogues : INDIANRED FOREVER.
‹ âge : VINGT-SEPT ANS
‹ occupation : INGÉNIEURE, PETIT GÉNIE.
‹ gallions (ʛ) : 3076
‹ réputation : dans le monde moldu, elle est juste un petit génie qui travaille pour le MI5 + dans le monde sorcier, elle est une cracmole engagée, prête à tout pour que les gens comme elle obtiennent des droits et la possibilité de travailler auprès de leurs proches dans le monde sorcier + elle passe beaucoup de temps à manger + elle est capable de réparer n'importe quoi + elle roule sur l'or, pour de vrai.
‹ particularité : MOLDUE (CRACMOLE).
‹ faits : cracmole, ainsley connaît l'existence du monde des sorciers depuis toujours + elle a toujours beaucoup envié ses frères, sa sœur et ses parents, qui sont en plus maîtres du feu grâce à leurs origines asiatiques + elle a très mal vécu leurs départs à poudlard + heureusement, elle a une demi-sœur, elle aussi cracmole : elles se sont serré les coudes. + ainsley est devenue un petit génie de la science, une inventrice à l'imagination débordante + elle a toujours regretté le rejet des cracmols de la société sorcière qui l'a forcée à vivre loin de ses frères et soeurs + d'abord pour rire, son meilleur ami moldu Dan, génie de la biochimie, a commencé à travailler sur un sérum capable de rétablir les gènes sorciers chez les cracmols, puis c'est devenu un vrai projet + un soir, alors qu'ils étaient bourrés, ils se sont injecté les sérums comme des gros idiots, pas de bol, il n'était pas parfait. dan est tombé dans le coma, ainsley s'en est sortie mais a depuis une jambe qui répond une fois sur cinq. + cela fait aujourd'hui trois ans qu'il ne s'est pas réveillé + le gouvernement (ils travaillaient tous les deux pour le mi5) a fait passer tout ça pour un accident de mission, et plusieurs de leurs supérieurs, mal intentionnés, ont récupéré les travaux de dan malgré l'opposition d'ainsley + à la fin de la guerre, elle a fondé le squib's rights movement, une association qui se bat pour que les cracmols aient leur place dans la société sorcière + elle travaille toujours au MI5, et a un peu de mal à conjuguer ses deux vies : raison de plus pour elle pour que la mixité s'opère entre les deux mondes.
‹ résidence : elle vit dans un magnifique loft du londres moldu, très cosy. le plus surprenant est sûrement cet étage réservé uniquement à la science, avec un laboratoire et un atelier. elle avait conçu cet endroit avec dan, avant qu'il tombe dans le coma, et y vit seule aujourd'hui.
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