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sujet; CHIOTT #2 + but you're my road, walking me home.

HERO • we saved the world
Elliott Fawkes
Elliott Fawkes
‹ inscription : 03/05/2017
‹ messages : 116
‹ crédits : mind.
‹ dialogues : tan
CHIOTT #2 + but you're my road, walking me home. Tumblr_inline_o9jky1V2YE1tae3h3_400

‹ âge : 25 ans.
‹ occupation : dragonologiste, assistant de Charlie Weasley.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : de 1990 à 1997.
‹ baguette : 28cm, taillée dans du tremble, contenant un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 2721
‹ patronus : une moufette. Haha.
‹ épouvantard : un médecin dans une foutue blouse blanche, qui brandit une saloperie de seringue.
‹ risèd : un père et une mère.
CHIOTT #2 + but you're my road, walking me home. Empty
charlie weasleyOh I'm a mess right now Inside out. Searching for a sweet surrender But this is not the end. I can't work it out How going through the motions, Going through us And oh I've known it for the longest time And all of my hopes All of my own words Are all over written on the signs But you're on my road Walking me home.
Ce n’est pas qu’il évite Charlie. C’est plutôt qu’il a du mal de se retrouver dans la même pièce que lui et de le regarder en face alors il—bon d’accord, il évite Charlie. Depuis qu’il est sorti de l’hôpital, Elliott a tendance à laisser Ron s’occuper de lui et à passer le moins de temps possible au Terrier. Il prétend être occupé ailleurs, avoir des choses à faire alors que clairement, c’est complètement faux. Il a raconté en détails ce qu’il s’est passé à Ron et depuis, Elliott n’a plus voulu aborder le sujet. Dans ses cauchemars, Charlie et son bras en charpie se mêlent désormais aux cadavres qui l’accusent de ne pas avoir su les sauver. A vrai dire, ça fait plusieurs semaines qu’Ellie est terriblement silencieux. En contrepartie, le Terrier est plus étincelant que jamais et ça fait un moment qu’il n’y a pas eu la moindre trace de gnomes dans le jardin. Il ne sait pas comment va Charlie. Oh il a vu les cernes sous ses yeux, son visage un peu plus pâle que d’habitude. Il entend parfois, Ron et lui qui parlent un peu plus fort, probablement parce qu’ils se disputent. Mais il ne sait pas vraiment comment va Charlie. Il n’ose pas l’affronter et il n’ose même pas demander à Ron.

Parce qu’il va probablement très mal et c’est de sa faute.

Elliott repousse les draps avec lesquels il s’est encore débattu une partie de la nuit et se redresse avec une grimace. Il fait une chaleur étouffante dans la chambre et sa nuit agitée l’a encore fait transpirer alors il se sent poisseux, sale. Déjà, le frisson familier de dégoût lui parcourt l’échine et il se lève pour se rendre directement dans la salle de bain. Il sait qu’il doit se débarrasser de cette sensation avant qu’elle empire parce que la dernière chose dont il a besoin, c’est d’infliger ses névroses aux habitants de la maison. Pas lorsqu’il ne peut pas aller voir Charlie pour qu’il chasse tout ça.
Il prend son temps, mais il parvient à se calmer et quand il descend dans la cuisine, il est un peu surpris de la trouver complètement vide. Son regard est attiré par un bout de parchemin laissé sur la table et il ne tarde pas à reconnaître l’écriture de Ron. Qui leur annonce qu’il a des choses à faire aujourd’hui et est parti de bonne heure.

Ça veut dire qu’il n’y a plus que Charlie et lui. Elliott chasse le nœud qui s’est formé dans sa gorge et décide d’ignorer ça pour le moment. Avant tout, il a besoin de sa dose de caféine, alors il se traîne jusqu’à la cafetière et commence à préparer le litre plus que nécessaire à son bon fonctionnement. Il ne tarde pas à entendre du bruit à l’étage. Des pas qui traînent un peu, une porte qui se ferme et l’eau de la douche qui coule.
Il devrait probablement préparer le petit-déjeuner pour Charlie, aussi. Il fait de son mieux pour ne pas renifler de dégoût à chaque fois qu’il doit manipuler les trucs 100% végétaux et 100% bio du rouquin, parvient même à ne pas faire de catastrophes. Mais alors qu’il a presque terminé sa première tasse de café ainsi que de préparer le petit-déjeuner, Elliott réalise que si l’eau a cessé de couler à l’étage, il n’a toujours pas entendu Charlie sortir de la salle de bain et ça commence à faire long.

Le Weasley est plutôt du genre rapide, contrairement à lui. Elliott hésite, reste planté là un moment à se mâchouiller la lèvre inférieure, avant d’enfin décider à bouger. Il éteint le feu sous les casseroles histoire d’éviter un accident et monte les escaliers. La porte de la salle de bain est toujours fermée mais il n’entend plus rien. Le jeune homme s’approche et lève une main, prêt à toquer contre le battant de bois, lorsqu’un véritable vacarme, accompagné de plusieurs jurons, se font brusquement entendre de l’autre côté.
Elliott se fige. « Charlie ? » appelle-t-il, les sourcils froncés. D’autres jurons, encore du bordel mais pas de réponse concrète. « Charlie, you okay ? » insiste-t-il. Et puis. Merde. Il tourne la poignée, ne rencontre aucune résistance puisque la porte n’est pas verrouillée et entre.

Charlie est planté devant le lavabo, vêtu seulement d’un caleçon maladroitement enfilé. Il est encore à moitié trempé, ses cheveux gouttent dans sa nuque, le long de son dos. Les quelques produits qui entourent le lavabo ont chuté dedans et le regard d’Elliott s’arrête sur le rasoir ensanglanté qui se trouve parmi tout ce bazar, avant de remonter jusqu’au visage de Charlie. Dans son cou, à la naissance de sa mâchoire, une entaille profonde, qui saigne déjà partout, alors que Charlie tente de fouiller d’une main tremblante dans les étagères, probablement à la recherche d’essence de dictame ou quelque chose du genre.
Elliott ignore ses entrailles qui se tordent douloureusement à la vue de Charlie, couvert de sang, encore, et fait un bond en avant. Il s’empare d’une serviette qu’il va presser contre la plaie pour arrêter le saignement. Sous ses doigts, Charlie sursaute et il croise enfin son regard dans le reflet du miroir. « Calm down, » ordonne-t-il fermement. « You—you know what, sit down, » fait-il en attrapant la chaise qui se trouve dans un coin de la pièce, avant de l’approcher du lavabo. « Come on, there’s blood everywhere, let me help, » marmonne-t-il, insistant.

Il refuse de laisser son regard s’attarder sur ce qui reste du bras droit de Charlie.
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HERO • we saved the world
Charles Weasley
Charles Weasley
‹ disponibilité : toujours là.
‹ inscription : 04/05/2017
‹ messages : 156
‹ crédits : calvaries, tumblr, madeline miller.
‹ dialogues : teal
CHIOTT #2 + but you're my road, walking me home. E64c220b94d7812591642107c01b5f4b

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : trente-deux ans.
‹ occupation : dragonologue indépendant, baroudeur.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : bois de frêne, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, souple et rapide.
‹ gallions (ʛ) : 2763
‹ réputation : j'adore les dragons et c'en est même un peu flippant. pendant la guerre, j'étais Scale, l'homme qui s'occupait du principal camp de réfugiés britanniques en Roumanie. De nombreuses vies et de nombreuses familles ont été sauvées grâce à moi. Je suis aussi un énième Weasley.
‹ faits : Je suis le cadet des Weasley. Je suis obsédé par les dragons depuis mon plus jeune âge et je le vis plus ou moins bien. Plutôt moins bien que plus ces temps-ci parce que lors de ma dernière expédition dans les Highlands, j'ai perdu un bras à cause d'un de ces animaux que j'adore (même si ça n'a pas du tout terni mon enthousiasme pour la dragonologie). Je suis un héros de Guerre et je prévois de fonder une réserve de dragons en Grande-Bretagne.
‹ résidence : au terrier avec ronald et elliott.
‹ patronus : une belette.
‹ épouvantard : le corps mort de george, son frère qu'il n'a pas pu sauver.
‹ risèd : sa famille heureuse et réunie.
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elliott fawkesOh I'm a mess right now Inside out. Searching for a sweet surrender But this is not the end. I can't work it out How going through the motions, Going through us And oh I've known it for the longest time And all of my hopes All of my own words Are all over written on the signs But you're on my road Walking me home.
Elliott l'évite.

Ça rend Charlie malade. Il ne sait pas exactement si Ellie se culpabilise pour ce qui lui est arrivé ou si c'est parce qu'il est incapable de l'aider à s'occuper de lui-même. Parce qu'il lui faut de l'aide. Il ne peut rien faire tout seul. Les médicomages ont autorisé à ce qu'il retourne au Terrier sans problème parce que de toutes façons, la plaie n'est pas infectée et ses brûlures ont vite été traitées. Malheureusement, il n'existe pas de potion pour faire repousser un bras et on lui a juste donné un batterie de potions pour que son corps se remette du choc, on lui a donné l'adresse d'un psy qu'il doit encore contacter et surtout, on lui a dit de ne pas se forcer à faire quoique ce soit pendant deux semaines au moins. Son corps est entré en état de choc, il ne doit pas essayer de se surpasser. Il a donc besoin de l'aide de Ron et d'Elliott sauf que ce dernier l'évite.

Le premier matin, il a été incapable de se lever de son lit. C'est cruel mais il s'appuie toujours sur le bras droit et, mémoire musculaire, il s'est effondré sur le matelas. Il ne l'a pas dit aux deux autres, bien entendu, mais ce n'est que le début des malaises de la vie de tous les jours. On parle déjà de prothèse mais Charlie hésite. Ça coûte cher et même si ils ont de l'argent maintenant, c'est cher et tous les Weasley connaissent la vraie valeur de l'argent. Ils pourraient utiliser cet argent pour la boutique de Fred, pour James et Ginny ou simplement pour Ben, ils pourraient l'utiliser autrement que pour décorer la plus grosse erreur de sa vie d'un hybride de magie, technologie, bois et métal. Il ne veut pas de cette prothèse. Il veut juste aller se coucher et mourir.

Il ne peut pas se brosser les dents. Il ne peut pas se frotter sous la douche et profiter du jet d'eau. Il ne peut pas s'habiller tout seul. Il ne peut pas se servir un verre d'eau, sa main gauche est trop maladroite. Il ne peut pas manipuler un livre facilement, il ne peut pas faire la cuisine, il ne peut pas dégnomer le jardin, il ne peut pas courir, il ne peut pas faire rien, il est inutile et stupide et Ron est toujours là, il l'épaule et supporte ses coups de sang sauf que Ron... Ron ne mérite pas ça, son grand-frère incapable et stupide qui a fait l'erreur de sa vie et qui a désormais besoin de lui pour boutonner son pantalon chaque matin. Il y a des sortilèges pour ces choses-là mais là encore, ça coûte cher. Ils ont les soins de Maman à payer aussi... tellement de choses à faire et lui est tout bonnement incapable, faisant comme si de rien n'était mais bouillant à l'intérieur à chaque fois qu'Elliott esquive son regard, quitte la pièce quand il s'y trouve, observe son bras d'un air livide. Il en viendrait même à le haïr si il ne se détestait pas autant lui-même pour ce qui est arrivé ce jour-là, pour son propre aveuglement sa propre stupidité. C'est de sa faute, tout ça. C'est de sa faute.

Un matin comme les autre. Paralysie quand il essaie de se lever, déséquilibre quand il lance ses jambes sur le côté du lit, maladresse en se déplaçant, pas à pas, jusqu'à la salle de bains. Il sent que quelqu'un fait à manger dans la cuisine, espère que c'est Ron... il n'a aucune envie de petit-déjeuner avec Elliott alors que celui-ci refuse de le regarder. Charlie essaie d'imaginer ce qu'Ellie doit voir en le regardant. Un homme brisé et inutile. Incapable d'être tout ce qu'il a essayé d'être. Un homme qui a risqué sa vie pour rien, alors qu'il lui avait fait la promesse de ne pas mourir. Il ne mérite pas la confiance qu'Elliott lui a accordé par le passé. Il ne mérite rien.

Il ferme la porte de la salle de bains sans la verrouiller, inutile, et se déshabille avec une lenteur agonisante de ses vêtements de nuit, avant de se glisser sous la douche. Il est efficace, normalement, Charlie, il n'aime même pas se doucher. Sauf que là il fait tout d'une main. Allumer l'eau. Faire couler le savon en l'attrapant avec la main gauche. Se laver rapidement. Se rincer. Glisser du shampoing dans ses cheveux, frictionner. Rincer. Il pourrait s'aider de son bras- de son moignon mais... non, il ne peut pas. Pour autant que Charlie sache, toute la partie droite de son corps n'existe pas. En tout cas, elle ne compte pas.

Il sort maladroitement de la douche, enfile difficilement le caleçon propre qu'il a apporté avec lui dans la salle de bains, après s'être essuyé rapidement. Même ça c'est difficile à faire, si bien qu'il ne prend pas la peine de le faire complètement. Il fait suffisamment chaud pour qu'il ne risque pas de tomber malade. Puis il se tourne pour regarder son reflet, sa main passant sur ses traits, les tirant comme si il espérait les changer avant de se poser sur le miroir embué pour en éclaircir rapidement une partie. Il a une barbe trop épaisse sur la mâchoire et qu'il déteste. Il aime bien être rasé de près, ou alors avoir juste une barbe de trois jours, il déteste quand c'est plus imposant que ça. L'homme qui le regarde dans le miroir n'est pas lui. Il décide de se raser. Il trouve rapidement son rasoir habituel, le lave, dépose de la mousse à raser sur sa mâchoire. Il peut le faire. Il doit le faire. Il n'a besoin de personne.

L'entaille est profonde, douloureuse et vive. Ça le paralyse pendant un instant, tant la douleur est fulgurante; un instant pendant lesquels ses doigts se figent puis se tendent brutalement, le rasoir trouvant sa place dans l'évier; il se laisse tomber en avant, machinalement, prêt à être reçus par ses deux mains, sauf qu'il en manque une et il s'effondre, son épaule et son bras sectionné rentrant douloureusement en contact avec l'évier, ce qui lui arrache un gémissement de douleur, sa main gauche cherchant un appui et faisant tout tomber. Il a si honte. Il se sent devenir tout rouge, jurer sous sa barbe et au moment où il pense avoir atteint le fin fond de l'embarras- « Charlie ? » -il entend la voix d'Elliott. Les insultes sont adressées à lui quand il se redresse, cherchant désespérément une prise, ses doigts glissants sur l'évier, rendus maladroits par la colère et la honte. « Charlie, you okay ? » I'm fine, veut-il répondre mais Elliott s'en fout, certainement, alors il ne dit rien, grogne plus à lui-même qu'à lui, abandonnant le foutoir dans l'évier pour chercher dans les placards de quoi calmer la douleur piquante de sa mâchoire.

Il est tant concentré sur sa tâche, et déterminé à ignorer Elliott, qu'il ne le regarde pas quand il entre dans la salle de bains étouffante, et sursaute quand l'autre pose une serviette sur sa mâchoire. Par mécanisme, il tourne les yeux vers lui, éberlué et toujours rouge de honte, respirant difficilement. « Calm down. » Il le déteste parce que ça le calme. Plus que tout ce que Ron pourrait jamais dire. « You—you know what, sit down. » La main de Charlie remplace celle d'Ellie là où elle maintient la serviette sur sa mâchoire. Il a tellement mal putain, et il a tellement honte, et il aimerait que son bras soit là mais c'est impossible. Il l'a perdu, et tout est de sa faute. Et la souffrance qu'il est en train de causer à Elliott, le poids qu'il pose sur les épaules de Ron...! Il est vraiment égoïste. Il l'a toujours été. « Come on, there’s blood everywhere, let me help. Fuck off, ” siffle-t-il malgré lui, détournant les yeux sans s'asseoir, continuant de chercher du dictame ou whatever dans les étagères. Il parle rarement comme ça mais à croire que l'agacement fait déteindre Elliott sur Charlie. “ J-just fuck off, you won't even bother to look at me and now you want to help me shave? Get the fuck out, I-I don't need your h-help! ” Il est pathétique parce qu'il est fébrile, sa bouche tremble, tout comme sa voix, et il a des larmes dans la gorge et dans les yeux qui sont à deux doigts de déborder. Il est complètement incapable et helpless et il devrait accepter son aide mais il ne peut pas. Normalement, Charlie ne souffre pas d'hubris ou d'ego: the job needs to be done and it doesn't care about your pride. Mais cette fois c'est trop. Parce qu'Elliott ne le regarde plus, et que ça le fait se sentir plus seul que jamais.

Mais Elliott ne part pas.

Sa présence a le mérite de le calmer. Il repose la serviette, s'appuie sur le rebord de l'évier de la main gauche, regarde le foutoir qu'il a foutu à l'intérieur pendant quelques secondes, avant de s'asseoir sur la chaise. Il respire difficilement, ses lèvres tremblent toujours. Il a essuyé un peu de sa mousse à raser sur sa mâchoire mais il en reste encore un peu. Il se déteste tellement. Il refuse de regarder Elliott. “ I'm so- I'm so sorry, Ellie. ” Parce qu'il a l'impression que c'est la première fois qu'ils parlent depuis qu'il s'est réveillé dans son lit à l'hôpital et il sent les larmes couler sur ses joues, alors que déjà il plaque sa main gauche sur ses yeux pour les étouffer et les annihiler, en colère et honteux.
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Elliott Fawkes
Elliott Fawkes
‹ inscription : 03/05/2017
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‹ âge : 25 ans.
‹ occupation : dragonologiste, assistant de Charlie Weasley.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : de 1990 à 1997.
‹ baguette : 28cm, taillée dans du tremble, contenant un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 2721
‹ patronus : une moufette. Haha.
‹ épouvantard : un médecin dans une foutue blouse blanche, qui brandit une saloperie de seringue.
‹ risèd : un père et une mère.
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charlie weasleyOh I'm a mess right now Inside out. Searching for a sweet surrender But this is not the end. I can't work it out How going through the motions, Going through us And oh I've known it for the longest time And all of my hopes All of my own words Are all over written on the signs But you're on my road Walking me home.
« Fuck off. » Elliott se fige, les lèvres pincées, parce que Charlie parle rarement aussi mal et s’il avait encore le moindre doute quant à son état, il est maintenant plus que confirmé. Pendant une fraction de seconde, il hésite à vraiment partir. Charlie a toutes les raisons du monde de ne pas vouloir le voir, ni même son aide. Peut-être qu’il devrait appeler Bill et lui dire de passer ? Le Weasley préfère probablement que son frère aîné s’occupe de lui, plutôt que l’imbécile responsable de la perte de son bras. « J-just fuck off, you won't even bother to look at me and now you want to help me shave? Get the fuck out, I-I don't need your h-help! » La honte est une chose qu’il éprouve rarement. Mais en cet instant, Elliott est mortifié. Il voudrait s’énerver et lui dire que ce n’est pas parce qu’il a du mal d’être dans la même pièce que lui qu’il va le laisser se vider de son sang, mais ce serait stupide et Ellie sait qu’il est en tort. « Charlie-- » commence-t-il d’une voix rauque, mais le Weasley se laisse tomber sur la chaise. Sa respiration est laborieuse et Elliott serre les dents en voyant ses lèvres tremblantes, ses yeux rougis.
« I'm so- I'm so sorry, Ellie. » Il se crispe tellement que son corps tressaille. Et la honte se fait plus présente encore, lorsqu’il voit les larmes qui s’échappent des yeux fatigués de Charlie, avant qu’il ne vienne les couvrir d’une main tremblante. Pourquoi fait-il ça ? Il a failli le faire tuer, Charlie a perdu un bras à cause de lui et maintenant, il se comporte tellement comme le dernier des salopards qu’il le pousse à s’excuser. Comme si c’était à lui de chercher à se faire pardonner. Elliott serre tellement les dents que sa mâchoire en devient douloureuse.

Charlie n’a pas besoin de ses états d’âme. Il n’a pas besoin qu’il se sente coupable et se cache parce qu’il s’en veut d’être responsable de son état. Il n’a pas besoin qu’il soit lâche. Si les rôles étaient inversés, si Elliott était le blessé, l’amputé, et que Charlie l’évitait et n’osait plus le regarder en face… Il l’aurait probablement déjà insulté. Frappé. Il l’a mis dans cet état, c’est à lui d’en assumer les conséquences. Pas Ron, ni Bill. Lui. « Don’t, » lâche-t-il enfin alors que ses muscles se décrispent peu à peu, l’autorisant à se mettre en mouvement. Il lui tourne le dos, le temps de fouiller dans les étagères jusqu’à trouver une petite fiole d’essence de dictame. Il n’en reste plus beaucoup, ce qui n’est pas vraiment étonnant dans cette maison. Elliott refait face à Charlie et débouche la fiole. « You’ve got nothing to apologize for, » poursuit-il en essayant de maîtriser les tremblements de sa voix.
Doucement, il va attraper le poignet du Weasley et tire dessus, pour qu’il enlève sa main. « Come on. You’ve seen me cry, I’ve seen you cry, don’t hide from me, » murmure-t-il et cette fois, sa voix faiblit un peu. Charlie finit par laisser retomber sa main et ignorant les larmes qui coulent toujours sur ses joues, Elliott lui fait lever le menton de son index replié. Il récupère la serviette, en humidifie un coin et va essuyer la plaie pour la débarrasser du sang et de la mousse à raser avant d’y appliquer l’essence de dictame.

La coupure se referme, jusqu’à laisser une très fine cicatrice qui disparaîtra probablement avec le temps. Contrairement aux autres. Elliott rebouche la fiole et la remet à sa place. Rapidement, il range ce que Charlie a fait tomber, nettoie le rasoir du sang, fait disparaître le liquide rouge du fond du lavabo et déjà, il respire un peu mieux. Le jeune homme s’empare de la mousse à raser et sans un mot, comble les endroits que Charlie a essuyés. Puis il récupère le rasoir et fait face au Weasley. Sa main libre va se glisser dans la nuque du plus âgé, pour plus de stabilité. Il n’a jamais rasé quelqu’un d’autre et il n’a pas tellement envie de lui couper le visage. Une fois certain qu’il ne tremble pas, Elliott donne le premier coup de rasoir. Petit à petit, il se fait un peu plus assuré, alors il s’autorise à ouvrir la bouche. « I thought it’d be easier if you didn’t have to face the guy who did this to you, » avoue-t-il faiblement. Ce n’est qu’une partie de ses raisons. A vrai dire, il avait surtout peur de croiser son regard et d’y voir de la haine.
Parce qu’il peut encaisser beaucoup de choses, Ellie, mais certainement pas la haine de Charlie Weasley. Ses doigts s’enfoncent un peu plus fermement dans la nuque du rouquin, parce qu’il cherche à rester stable, à s’ancrer. Peut-être aussi parce que ces semaines passées à l’éviter ont été plus douloureuses qu’il ne le croyait. « But I was just being a coward. » Ça devient presque machinal. Passer le rasoir sur son visage, le rincer sous l’eau, répéter. Bien vite, il doit à nouveau faire lever la tête à Charlie et sa main libère sa nuque. Son pouce appuyé sur le menton du rouquin, le reste de ses doigts dans son cou, il se penche, sourcils froncés, pour être certain de ne pas le couper d’un geste malhabile. « I told you once that you could use me. » Le premier côté est complètement rasé, alors il attaque l’autre, c’est un peu plus difficile dans cette position, mais il se débrouille. Enfin, il estime avoir terminé, alors il nettoie le rasoir et le remet à sa place, avant d’attraper la serviette et d’utiliser le coin qui n’est pas taché de sang pour lui nettoyer le visage, vérifiant au passage qu’il n’a rien oublié. « The offer still stands, » conclut-il en osant enfin détacher son regard de la mâchoire de Charlie, pour croiser le sien.

« You’ll hate me when you’ll be able to do that without any help again. ‘Cause you will. Okay ? » propose-t-il en essayant de sourire, mais ça ressemble seulement à une vilaine grimace.
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Charles Weasley
Charles Weasley
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‹ âge : trente-deux ans.
‹ occupation : dragonologue indépendant, baroudeur.
‹ maison : gryffondor.
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‹ baguette : bois de frêne, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, souple et rapide.
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‹ réputation : j'adore les dragons et c'en est même un peu flippant. pendant la guerre, j'étais Scale, l'homme qui s'occupait du principal camp de réfugiés britanniques en Roumanie. De nombreuses vies et de nombreuses familles ont été sauvées grâce à moi. Je suis aussi un énième Weasley.
‹ faits : Je suis le cadet des Weasley. Je suis obsédé par les dragons depuis mon plus jeune âge et je le vis plus ou moins bien. Plutôt moins bien que plus ces temps-ci parce que lors de ma dernière expédition dans les Highlands, j'ai perdu un bras à cause d'un de ces animaux que j'adore (même si ça n'a pas du tout terni mon enthousiasme pour la dragonologie). Je suis un héros de Guerre et je prévois de fonder une réserve de dragons en Grande-Bretagne.
‹ résidence : au terrier avec ronald et elliott.
‹ patronus : une belette.
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‹ risèd : sa famille heureuse et réunie.
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« Don’t. » C'en est presque pire; les doigts de Charlie se tendent brutalement, les ongles s'enfonçant dans la peau autour de l'orbite, alors qu'il garde son épaisse main sur son visage, dans le vain espoir de cacher ses larmes amères et brûlantes d'Elliott alors même que celui-ci l'a vu dans des états pires que celui-ci. Mais il est tellement... honteux et brûlant et plein de colère, envers lui-même et son handicap et le fait qu'il soit incapable de se raser tout seul. Se raser. Il se rase souvent depuis ses dix-sept ans, quand son père lui a offert son premier rasoir alors même qu'il avait encore du mal à faire pousser de la barbe sur son menton. Se raser. Se raser. Et il s'en veut de s'être emporté contre Elliott. Ellie devrait partir. Charlie aimerait qu'il ne parte pas, bien entendu (il ne peut pas imaginer sa vie sans lui, c'est impossible et impensable), mais qu'est-ce qu'il y a pour lui ici? Charlie n'est que la moitié de l'homme qu'il était en Roumanie. Et encore. Elliott se détourne et Charlie se détend légèrement, légèrement, comme si l'oeil d'aigle de Foulmouth, une fois détourné, ne le faisait pas autant agoniser à l'idée de n'être plus que... ça, un homme brisé et inutile qui ne peut même pas se raser seul. « You’ve got nothing to apologize for. » Il y a une secousse sismique qui traverse Charlie des pieds à la tête, fait trembler son échine avec violence et douleur, aussi. Il doit s'excuser de tout. Il a été puéril et stupide et irresponsable et maintenant il a honte, il a tellement honte. Il aime tellement les dragons, il a toujours tellement aimé les dragons, et a toujours, toujours ignoré les avertissements et les mises en garde; c'est quelque chose de connu qu'aucun dragonologue ne vit longtemps. Mais pas lui. Pas lui. Lui était bon, lui était le meilleur, lui était mieux et lui s'est approché trop près du soleil et s'est brûlé les ailes.

Il devrait s'excuser de tout mais tout le seul son qui s'échappe de sa bouche, c'est le sanglot qu'il tente d'étouffer dans sa gorge, en vain, un autre tremblement l'agitant alors qu'il raffermit sa prise autour de son oeil et sur son visage quand Elliott revient en face de lui. « Come on. You’ve seen me cry, I’ve seen you cry, don’t hide from me. » Les doigts d'Elliott s'enroulent autour de son poignet et Charlie résiste légèrement jusqu'à abandonner, le laissant manipuler sa main pendant un instant avant de baisser le visage, lui refusant le spectacle pathétique de son visage ravagé par le chagrin, la douleur et la honte. Un autre bruit, un autre sanglot quand Elliott lui fait relever la tête, il garde les yeux fermés, ou alors baissés, pour ne pas avoir à décrypter les émotions qui, il l'imagine, s'inscrivent sur le visage de son meilleur ami, frère, compagnon, tout.
Il sent Elliott lui déposer du dictame sur la joue et la douleur disparait peu à peu, une impression de froid se répandant le long de sa mâchoire et il se laisse manipuler complètement par Elliott, silencieux, immobile et aveugle, l'entendant s'agiter, ranger, puis lui remettre de la mousse à raser avant de poser sa main sur sa nuque et de poser la lame froide du rasoir sur sa joue. Charlie s'oblige à être très immobile, mais il n'a pas peur de toutes façons.

« I thought it’d be easier if you didn’t have to face the guy who did this to you. » La seule raison pour laquelle Charlie ne frissonne pas et ne gémit pas de douleur et de peine, c'est parce que la lame du rasoir se trouve toujours sur sa peau et qu'il n'a pas envie de se couper (quand bien même le mériterait-il). Il ne se fait pas confiance pour parler alors il ne dit rien, mais sa main se tend et finalement, trouve le genou d'Elliott en face de lui, les ongles s'enfonçant dans le jean autour de l'articulation sans hésiter. « But I was just being a coward.Elliott. ” Elliott n'est pas un lâche, n'a jamais été un lâche et ne sera jamais un lâche. C'est l'un des mecs les plus courageux que Charlie connaisse en fait, et il aimerait lui dire ça, mais il se sent tout fébrile et mal à l'aise et il va pleurer si il ouvre la bouche alors il se mord les lèvres tandis qu'Elliott continue de le raser et qu'il a l'impression, il a vraiment l'impression, qu'il va exploser tant toutes ses émotions sont intenses et intensifiées par leur proximité mais aussi par la violence avec laquelle il se traite lui-même. « I told you once that you could use me. » Non. Plus jamais. Il n'a pas le droit, il n'a plus le droit de mettre la responsabilité de prendre soin de lui sur les épaules d'Elliott. C'est injuste et Charlie comprend qu'il se blâme pour ce qu'il a fait lui. Lui. Lui qui s'est jeté sans réfléchir dans la gueule du monstre, littéralement. Lui qui a fait ça, qui s'est fait subir ça. « The offer still stands. » Il a rouvert les yeux et croise ceux d'Elliott. Bleus, si bleus, tellement bleus.

« You’ll hate me when you’ll be able to do that without any help again. ‘Cause you will. Okay ? » Autre frisson, autre sanglot. Quand? Quand?I'll never hate you. ” Il n'a jamais détesté Elliott et il ne peut même pas imaginer un jour où il le détesterait. Il l'a... admiré, aimé de manière déplacée, il l'a jalousé de toutes ses qualités, méprisé de tous ses défauts, supporté, apprécié mais il ne l'a jamais haï et il ne pourra jamais. Elliott, c'est une part de lui qu'est différente de celle qui manque. Il peut pas imaginer sa vie sans lui et quand il a dit I love you, il le pensait vraiment. “ I don't hate you, ” réplique-t-il et quand la main d'Elliott quitte sa nuque, celle de Charlie vole et attrape durement son poignet. “ You didn't do this to me. I brought it upon myself. ” Ses doigts s'enfoncent dans la peau, les ongles cruels sous l'épiderme, et il ne le lâche pas du regard. “ I meant what I said. ” Dans la cave. “ You're not- this is on me, Ellie. Don't, ” l'interrompt-il quand il voit qu'Elliott est sur le point de parler. “ I should have been more careful and I wasn't and this is- this is on me. ” Il lâche son poignet lentement, doigt par doigt, mais ne lâche pas son regard. Il aimerait lui demander de le prendre dans ses doigts mais ne le fait pas, reste silencieux, avant de baisser les yeux de nouveau, la main finissant par se poser sur sa mâchoire pour en éprouver le nouveau côté lisse et étrange. “ I put you through all of this and now you feel guilty. I'm sorry.
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HERO • we saved the world
Elliott Fawkes
Elliott Fawkes
‹ inscription : 03/05/2017
‹ messages : 116
‹ crédits : mind.
‹ dialogues : tan
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‹ âge : 25 ans.
‹ occupation : dragonologiste, assistant de Charlie Weasley.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : de 1990 à 1997.
‹ baguette : 28cm, taillée dans du tremble, contenant un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 2721
‹ patronus : une moufette. Haha.
‹ épouvantard : un médecin dans une foutue blouse blanche, qui brandit une saloperie de seringue.
‹ risèd : un père et une mère.
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charlie weasleyOh I'm a mess right now Inside out. Searching for a sweet surrender But this is not the end. I can't work it out How going through the motions, Going through us And oh I've known it for the longest time And all of my hopes All of my own words Are all over written on the signs But you're on my road Walking me home.
« I’ll never hate you. » Elliott grimace et pince les lèvres pour laisser échapper à quel point il en doute. Oh peut-être qu’il ne le déteste pas maintenant, parce que Charlie reste Charlie, soit un imbécile qui préfère se blâmer pour les erreurs des autres plutôt que d’en vouloir à quelqu’un. Mais ça ne durera pas. La réalité finira par le rattraper et un jour, il en voudra à Elliott de ne pas avoir été plus prudent, il regrettera de s’être jeté pour le sauver et d’avoir perdu un membre pour un demeuré comme lui. « I don’t hate you. » Sa gorge se noue et il détache ses doigts de la nuque de Charlie, mais le rouquin lui agrippe le poignet et Ellie retient son souffle. « You didn't do this to me. I brought it upon myself. » S’il avait été plus prudent, Charlie n’aurait pas eu à attirer l’attention du dragon, il ne se serait pas retrouvé devant le monstre lorsqu’il a craché ses flammes. Si Elliott avait été plus rapide, s’il s’était souvenu de la seconde paire de mâchoires au lieu d’ignorer les ramblings de Charlie, le monstre ne l’aurait pas mordu. S’il n’était pas un tel idiot, il aurait trouvé un moyen de procurer l’antidote à Charlie, il n’aurait pas eu à lui couper le bras pour empêcher que le poison se propage. Alors si. C’est de sa faute s’il en est là. S’il ne peut pas se raser ou s’habiller tout seul, s’il souffre, s’il lui manque une partie de lui.
« I meant what I said. » A quel sujet ? « You’re not- this on me, Ellie. » Ses sourcils se froncent, il ouvre la bouche pour répliquer. « Don’t. » Ah, bien sûr. Charlie le martyr, c’est toujours la même rengaine. « I should have been more careful and I wasn’t and this is- this is on me. » Elliott serre les dents alors que Charlie libère son poignet et il ne peut que laisser retomber son bras le long de son corps, bien incapable de savoir quoi en faire d’autre. « I put you through all of this and now you feel guilty. I’m sorry. » Son poing ce serre, alors que ça le démange cruellement de l’enfoncer dans la mâchoire parfaite du Weasley.

« You’re such a moron, » siffle-t-il entre ses dents serrées. « You’re lucky I don’t punch cripples. You don’t want to blame me for what happened out there ? Fine. But don’t blame yourself either. » Son regard se fait dur, presque mauvais. « I can’t stand self-pity, » crache-t-il avec hargne. « Don’t ever apologize to me about this again. » Il s’écarte et lui tourne le dos pour nettoyer le lavabo avec minutie. Ça lui permet d’occuper ses mains qui tremblent, loin du regard de Charlie.

« I made breakfast, there’s rabbit food for you too, » lance-t-il alors sans se retourner, alors qu’il s’acharne un peu sur une tache dans le fond du lavabo, ça ressemble à du dentifrice et il est presque sûr que c’est Ron qui a oublié de passer un coup après s’être brossé les dents, le sagouin. Lorsqu’il se retourne enfin, Charlie s’est redressé et a un t-shirt propre dans la main et les lèvres pincées. Elliott s’en empare et sans un mot, l’aide à l’enfiler. C’est un stupide t-shirt, avec un dragon cartoonesque et ridicule imprimé sur le devant et Ellie a envie d’y foutre le feu. « You look like a fucking five years old with this shit, » marmonne-t-il entre ses dents avant de sortir de la salle de bain, Charlie sur les talons. Lorsqu’ils se retrouvent dans la cuisine, tout est froid alors Elliott s’empresse de lancer quelques sorts pour réchauffer le café et le petit-déjeuner.
« Probably tastes like shit now, but you have no taste buds anyway, » déclare-t-il avant de se remplir une nouvelle tasse de café. Il s’acharne plus que d’habitude, mais c’est pour cacher à quel point tout ça le rend mal à l’aise, c’est pour garder ce masque renfrogné et éviter de se mettre brusquement à chialer comme une merde. « Ron’s gone for the day, » marmonne-t-il avant de boire une gorgée de son café. Quand il relève la tête, Charlie est planté devant son assiette et n’en fait rien. Elliott pince les lèvres. « You’re not eating ‘cause you’re not hungry or because you’re afraid you’ll spill your food everywhere ? » demande-t-il sans aucune forme de tact. Il devrait vraiment arrêter avec l’agressivité. Charlie a l’habitude, mais pas quand il est… vulnérable. « ‘Cause you’re eating no matter what. I don’t care if you need me to help you or force-feed you. You need food with all the shitty potions they make you swallow. » Mais ferme ta gueule, Elliott.
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