Objet : Alliance.
Date de création : 18 mars 1988
Victime : Un enfant de la région.
Localisation : Au
Venezuela, dans le ventre du
Pico Bolívar. Il faut quitter les sentiers et s'aventurer dans les crevasses. Il faut trouver
celle qui demeure continuellement dans l'ombre de la montagne. Dans la crevasse il y a une
porte, sculptée dans la roche, une création d'anciens sorciers timoto–cuicas.
Suivez l'appel de mon héritage, tous peuvent le ressentir à partir d'un certain point. La zone est interdite d'accès, tant par les autorités moldues que sorcières. Alors évidemment, les curieux aiment y venir. Le temple n'est pas incartable et n'est protégée par aucun sortilège de protection ; pas même un simple "repousse-moldu."
La porte : Sans surprise, si vous voulez l'ouvrir vous allez devoir saigner. Du moins, il vous faut saigner pour qu'elle révèle l'énigme.
1 14 105 742 5201 36414 254905
Il transcende la magie.
Écrivez la réponse sur la pierre. Si elle est exacte, la montagne s'ouvrira. Dans le cas contraire... Transplanez rapidement car l'
éboulement ne tarde pas. J'espère que vous n'avez pas séché les cours d'arithmancie. Enfin, si vous faites preuve d'un peu de jugeote ça devrait passer...
Le hall : La porte se referme immédiatement. Pour l'ouvrir de nouveau, il vous suffit d'un peu de sang.
Aucune lumière extérieure ne filtre dans les ténèbres et murmurer frénétiquement "lumos" ne servira à rien ; ce sort est inefficace dans ce noir d'encre. Autant dire que les sorciers qui dédaignent les bonnes vieilles lampes moldues ne partent pas gagnants. C'est pourtant le seul moyen d'y voir clair. Oui, je suis assez fier de ce petit tour de passe-passe magique.
Le couloir : N'écoutez pas les chuchotements. Passé le premier tournant les morts tendront les bras depuis les murs contre lesquels ils reposent. Faites attention à ne pas vous faire attraper. Ils sont nombreux et ne rendent pas ce dont ils se saisissent. C'est qu'ils se sentent seuls les
inferis.
La chambre mortuaire : Enfin ! L'horcruxe est là ! Trônant fièrement sur son piédestal.
Il faut juste que vous vous chargiez de l'acromentule. C'est une femelle de belle taille qui répond au nom que lui ont donné les locaux :
Grieta. Là-bas, même les moldus ont entendu parler d'elle ; bien sûr, pour eux ce sont des fables relayées par les derniers indigènes de la région.
Allons ! Des touristes américains ne disparaissent pas comme ça !Eh oui, avant Grieta chassait dans les cols. Elle attira malheureusement sur elle les foudres des sorciers vénézuéliens qui décidèrent d'agir. La bataille fut rude ; elle en porte encore les stigmates. Pour le gouvernement magique vénézuélien elle est morte en tombant du Pico Bolívar. En vérité, elle a rampé. À la faveur d'un éboulement Grieta découvrit un passage menant de la montagne jusqu'à la chambre mortuaire, elle en fit son nid et se cantonna à un régime très strict jusqu'à mon arrivée.
Je l'ai mis dans de bonnes dispositions en lui permettant de déguster les parents du petit moldu, dont la mort servit la création de mon horcruxe. On peut difficilement passer un accord avec une acromentule, si elle avait été plus jeune peut-être. Mais Grieta était
vieille, peut-être même plus que moi. Elle accepta au moins de me laisser déposer mon horcruxe dans la chambre pendant qu'elle diffusait son venin dans les deux adultes en bonne santé que je lui avais jeté en pâture.
Mais Grieta est loin d'être sotte -elle parle même plusieurs langues et a un goût prononcé pour les vers, sachez-le. Mon horcruxe, les sortilèges entourant le temple, le rituel du sang à l'entrée... Tout cela est perceptible par n'importe quel sorcier à peu près attentif. Le premier archéologue moldu venu saurait trouver la grande porte (l'ouvrir est une autre histoire). Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d’
appâter. Et Grieta le sait.
L'anneau dont je lui ai laissé la garde attire des gens. Certains arrivent jusqu'à elle. Si l'anneau s'en va, la nourriture aussi.
Alors, lorsque vous pénétrez dans la chambre mortuaire noyée dans l'obscurité et que vous entendez la
comptine du moucheron... Soyez assuré que quelque chose de bien pire qu'un sphynx est en train de vous guetter.