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sujet; Zabini boy ∆ Sic Gorgiamus Allos Subjectatos Nunc |
| Blaise Vali Zabini feat dudlley o'shaughnessy • crédit liloo_59
| Insurgé • Prédéfini
• nom complet ; zabini, blaise vali. • surnom(s) ; black death. • naissance ; louisiane, 1980. • ascendance ; Il est sang pur officiellement, possiblement sang mêlé • camp ; A.D & Ordre. Mais surtout son propre camp. • métier ; aucun. • réputation ; Même avant de trahir et de passer au camp d'en face, Blaise avait une réputation d'opportuniste, de profiteur et de sociopathe. Il y a juste ajouté traitre à son sang. • état civil ; célibataire. • rang social ; insurgé • particularité(s) ; aucune, sauf si son corps de rêve entre en compte. • patronus ; une tarentule. • épouvantard ; avoir des frères et soeurs. • risèd ; Il se voit entouré de sa mère, d'un père et de tous ses amis, en train de profiter du soleil de la Toscane sur la terrasse de leur maison de campagne.. • animaux ; Une chatte noire égyptienne nommée Isis/ • baguette ; nerf de dragon et bois d'ébène, trente centimètres. • miroir à double sens; miroir en forme d'étoiles, à reflet vertcations. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Blaise a toujours su que le gouvernement était corrompu, mais il ne s'attendait pas à ce que la prise de pouvoir de Voldemort soit aussi rapide et efficace. Cela ne l'a pas rebuté toutefois, puisqu'il n'est en aucun cas un idéaliste, mais il s'est rendu compte très vite que ses... idéaux, si on peut les exprimer ainsi, n'étaient pas en osmose avec les idées avancées par les mangemorts et le gouvernement. Il a donc préféré tirer sa révérence aux deux. La vente des Rebuts, par contre, l'a mis totalement hors de lui. Tout être magique devrait être libre et capable d'utiliser ses pouvoirs, pas réduits au rang d'elfe de maison, maltraité et moqué. Il juge que c'est cracher sur les principes même de la Magie. Le fait que la fille Weasley ait été vendu a été la dernière goutte de Veritasérum de trop. Quand à la traque, et bien, étant donné qu'il est lui même traqué, il pourra vous dire que c'est trés désagréable, comme situation. Ne jamais savoir où on va dormir, manger, prendre une douche ou draguer, être toujours sur le qui-vive et savoir que toute personne qui aide est en danger de mort, ce n'est franchement pas facile à vivre. Il n'a pas l'intention de faire ça toute sa vie, aussi aimerait-il que la guerre se finisse vite. C'est hors de ses moyens que d'y mettre fin à lui tout seul, mais il entend bien avoir sa part de responsabilités dans la chute de ce régime totalitaire.. ► Infos en vrac : doué pour les malédictions • connu pour se masser les tempes quand quelqu'un l'énerve, juste avant de sortir sa baguette et de jeter un sort. • charismatique, et capable de remonter le moral des troupes en quelques minutes. • il a trop tendance à voir le mal dans chaque personne et à condamner à la mort ses ennemis. • il a des yeux verts très pales qui le rendent reconnaissable très rapidement. • on dit que sa mère l'a éduqué pour suivre ses traces et trouver des épouses à sacrifier. il n'a jamais démenti. • il se fiche totalement d'être toujours testé par les membres de la résistance, parce qu'il sait très bien qu'il n'inspire pas confiance. Nothing compares to you • pseudo & âge ; tussanus postea & 23 y.o. • comment as-tu trouvé le forum ? pansy. • ton avis, tes suggestions ; j'aime le forum, il est très beau. • connexion ; avec mon master 2, plutôt le week end et le soir de temps à autre. • quelque chose à ajouter ? on va mourir, on va tous mourir !
Dernière édition par Blaise V. Zabini le Dim 1 Fév 2015 - 1:38, édité 3 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Digging like he was born for it •――――-――― "Mama, pourquoi les autres enfants ont un Père et pas moi?" "Parce que tu es spécial mon chéri, et que les enfants spéciaux n'ont pas besoin d'un père." "Mais pourquoi ? Le père de Hugo il joue avec lui tous les soirs, et le père d'Andrea les emmène au parc." Sa mère soupira dans sa tasse de thé, la reposa doucement sur sa soucoupe avant de plier sa robe et de s'accroupir à son niveau, le regardant dans ses beaux yeux gris, lui lissant d'une main douce ses cheveux soyeux. Comment lui expliquer qu'il n'avait pas de père par sa faute ? Ce n'était pas vraiment un sujet qu'un enfant pouvait comprendre facilement, mais elle savait déja qu'il lui fallait le faire, dans des termes simples, avant qu'elle ne se remarie ou n'amène un autre homme chez eux et que Blaise n'en tire de fausses conclusions. Elle ne cherchait pas un père pour son fils, elle ne voulait d'ailleurs pas qu'il soit influencé comme tous les sang pur de sa génération par un homme autoritaire et guindé qui ferait de son garçon une machine de guerre sans émotions. Non, Serena Zabini avait bien l'intention de l'élever seul, à sa manière. Mais pour cela, il fallait lui ôter l'idée d'un père présent, accueillant. "Leur mère aussi font ces choses là, et moi je les fais pour toi aussi, non ? Comme leurs parents travaillent, ils n'ont pas assez de temps à leur consacrer, alors que moi je suis là pour toi toute la journée, tu n'as pas besoin d'une autre personne, non ?" Le petit garçon fit une moue, concentré pour réfléchir. C'était vrai que tous ses amis du parc ne pouvaient venir que lorsque leurs parents étaient là, alors que lui avait toujours sa mère à ses cotés. Il n'était jamais seul, ne s'ennuyait jamais, et il avait des pouvoirs magiques, alors il n'avait peut-être pas besoin de quelqu'un d'autre avec qui jouer. Mais tout de même... "Mais j'ai un papa quelque part ? Hugo dit que tous les enfants ont un papa et une maman." "Hugo est un moldu, il ne sait pas tout. Mais oui, tu as un père, seulement il ne vit pas avec nous. Il a permis à Mama d'avoir le plus beau des garçons et c'est tout." "Parce qu'il ne veut pas de moi?" "Parce que tu ne veux pas de lui Blaise." Ces derniers mots furent dit d'une façon si persuasive et inquiétante que le petit garçon arrêta ses questions, sentant d'instinct que le sujet était délicat avec sa mère. Quelques instants plus tard, l'idée même d'avoir un père lui semblait totalement ridicule et sans se rendre compte de la magie que sa mère avait utilisé sur lui, il lui sourit et vint se nicher dans ses bras. "On peut aller creuser un autre trou dans le jardin?" "Bien sur mon chéri, tout ce que tu voudras." ――――――-―• child pictures painted with blood •――――-――― « Mama, j'ai fini de creuser. » « Parfait, merci mio bello. Tu peux m'aider à le porter, s'il te plait ? » « Bien sur. » Il n'y avait rien de mieux pour rapprocher les membres d'une même famille que d'enterrer un mari trop génant ensemble. C'était le cinquième – défunt – mari de Serena Zabini, un sang mêlé d'une grande famille allemande qui avait des parts de marché dans les chocolats magiques. Ils avaient vécu une histoire passionnée qui avait fait les gros titres de tous les journaux à scandale pendant des mois avant de convoler en justes noces un an plus tôt. Depuis, Blaise s'était retrouvé avec un nouveau beau père un peu pansu, bon vivant et terriblement désintéressé en lui. Cela l'avait bien entendu arranger, puisqu'à 10 ans, il était hors de question de se mettre à dépendre soudainement d'une figure paternelle. Blaise était un fils à maman et l'assumait, sachant que la première loyauté de sa mère était envers lui, pas envers un quelconque époux. Cela ne le surprenait donc pas que, sous l'effet de l'alcool et dérangé par le batard qu'il était, son beau père ait cherché à lever la main sur lui suite à une de ses répliques insolentes, et que sa mère ait du recourir à une méthode plus... définitive de s'assurer qu'il ne lui ferait jamais de mal. « Je suis désolé Mama. » « Ne t'excuse pas mon chéri, c'est sa seule faute. Il commençait à m'ennuyer de toute manière, et nous avons tous les deux un parfait alibi, n'est ce pas ? » Ils avaient en effet été vus toute la journée faire du shopping dans la Rue Magique de Paris, dépensant des centaines de gallions pour ses vètements et affaires de rentrée à Poudlard. Quel dommage que la disparition de son époux ait donc été enregistré par les registres magiques allemands à ce même moment. Le pauvre Gustav avait toujours adoré la navigation et apparemment disparu corps et âme avec son bateau dans l'Océan Atlantique. Personne n'irait le chercher sous les vignes du manoir Zabini. Une fois la terre repotée autour de son nouvel habitant, quelques sorts pour s'assurer qu'on ne le trouverait jamais, Serena entraina son garçon à l'intérieur pour prendre une bonne douche chaude et une tasse de thé. Elle n'arrivait pas à croire qu'il allait enfin rentrer à Poudlard, quitter le giron maternel et se faire ses premiers amis. Blaise avait toujours vécu avec elle sans interruption, ne la quittant que pour aller à l'école maternelle, aux Etats Unis, puis dans diverses petites écoles privées suivant la nationalité de chacun de ses époux, mais il avait toujours été à part. Au début, c'était parce qu'il se trouvait seul sorcier entouré de moldus, puis le mot « batard » avait fait son apparition dans les strates de sang purs qu'ils fréquentaient et tous les enfants avaient soigneusement éviter cet enfant sur ordre de leurs parents. Il n'avait pas non plus aidé sa cause, préférant rester silencieux ou faire pleurer ceux qui osaient venir lui parler, mais il tenait ça d'elle. Les Zabini étaient des solitaires endurcis. Toutefois, Poudlard lui ferait du bien, et elle le lui avait dit ; il devait se montrer plus sociable, se faire des amis, des alliés, sans quoi personne ne serait capable de lui fournir de bons alibis ou de bons partis plus tard. Il avait bu ses paroles, froncer les sourcils, et acquiescer, même si l'idée lui semblait désagréable. Elle ne l'était pas restée longtemps. Dés le Poudlard Express, il vint s'assoeir impérialement dans le wagon de l'héritier Malfoy et de la Miss Parkinson. Si au départ, c'était plus par choix tactique, il se surprit à apprécier leur présence. Ils n'étaient pas aussi fous que sa mère, un peu trop coincés vis à vis de certaines choses comme le sexe ou la séduction – dont il connaissait déjà, à son âge, un large rayon, à travers tous ces mariages – mais qui partageaient son air hautain et l'impression d'être l'élite. Il ne les quitta alors plus, même s'il resta toujours en retrait en public. Être un serpentard était une bonne chose, lui avait dit sa mère, mais depuis la défaite du Seigneur des Ténèbres, ils étaient stigmatisé, et être une ombre sur laquelle on ne pourrait pas mettre d'étiquette lui permettrait possiblement de paraître pour ouvert d'esprit, de faire oublier sa maison. Il partait déjà avec le handicap de son nom de famille, pas besoin de se rajouter des poids. Blaise avait donc établi une ligne, en avait même parlé à ses amis dés la première année. Il serait avec eux dans les murs de leur salle commune, pendant les cours, mais il n'irait jamais se mettre en avant face à Potter ou pour faire une escapade en plein milieu de la nuit. Il aurait pu apparaître alors comme un lâche, mais le premier élève qui lui fit la remarque, un deuxième année, se retrouva à l'infirmerie pendant une semaine avec une sévère diarrhée difficile à soigner. Il avait sa manière à lui de vivre et il ne tolérerait pas qu'on la change. Pendant plusieurs années, cela fonctionna plutôt bien. Il était le grand black silencieux du fond de la classe, qui rendait des copies plutôt bonnes sans en faire trop, qui n'adressait la parole qu'aux professeurs et aux sang purs, qui semblait vivre dans la Bibliothèque ou dans la salle des Serpentards. Jamais il n'était en retenue, jamais il ne prenait part à une bagarre. Il aimait par contre beaucoup se moquer de Draco lorsqu'il revenait la lèvre fendue ou victime d'un sort envoyé par un gryffondor, saupoudrant ses blessures de poudre médicinale. L'élève exemplaire qu'il était avait pourtant son point faible, forcément : sa mère. À chaque nouvelle d'un remariage ou d'un décès, les regards se tournaient vers lui comme s'ils découvraient son existence, et sa vie était disséquée. Sa mère était une mage noir, une black widow, une enchanteresse qui volait les hommes mariés, buvait leur sang pour rester jeune et les tuait lorsqu'elle avait dépensé leur fortune. Habitué à toutes ces spéculations, Blaise faisait bonne figure, même face aux imbéciles qui venaient parfois lui dire que sa mère était une meurtrière. Elle n'avait jamais été condamnée, il n'y avait aucune preuve, et c'était horrible de parler ainsi. Cela aurait pu être l'effet d'une malédiction l'obligeant à tuer les hommes qu'elle aimait, mais personne ne semblait y penser. Certes, Serena aimait tout simplement tenir la vie d'un homme entre ses doigts, mais il n'avait pas à le dire. Il arrivait parfois qu'il s'énerve, qu'il ait besoin d'être retenu par les autres serpentards : lorsque l'on traitait sa mère de pute. Elle ne se vendait pas, il n'était pas le fils d'une prostituée, il n'était pas le fruit d'une union interdite ou monnayée. Même si sa mère ne lui avait jamais parlé de son géniteur, son regard parfois perdu lui faisait espérer qu'elle avait eu le cœur brisé, qu'il y avait là une véritable histoire d'amour, un mariage caché ou quelque chose ayant du sens. Alors à chaque insulte de la sorte, il finissait par prendre sa vengeance, seul au départ, puis accompagné. Draco était le plus doué pour les sorts de fouine, et Théo semblait décidé à les suivre comme un fantôme, si bien qu'il finit par oublier ses principes de retrait et devenir proche, de plus en plus proche. Le temps passa encore et Blaise oublia réellement sa retenue avec l'adolescence. Il avait pris plus de traits de sa mère qu'il ne l'aurait pensé, et ayant grandi d'une vingtaine de centimètres en moins d'un an, il était dans les plus avancés, matures, de sa classe. Naturellement, il se mit à sourire, à prendre très soin de son apparence, attirant quelques nées moldues dans ses filets pour de petites escapades dans une salle vide. Sa réputation changea de nature, passant de noire à passionnée. S'il faisait encore parfois attention à ne pas être toujours en présence de Draco et Pansy, c'était surtout parce qu'il était occupé ailleurs, mais il revenait toujours vers eux. Il finit même par tenter un rituel en la compagnie du blond, s'étant mis à la recherche de son père naturel, mais le désastre qu'il provoqua lui fit comprendre que jamais il ne le trouverait. Sa mère lui avait bien fait comprendre, après avoir fait croire à Draco que ce n'était pas très grave, que ce rituel aurait pu les tuer, aurait pu même les marier magiquement, et à moins qu'il ne soit d'un coup décidé à coucher avec son meilleur ami, il allait devoir se montrer un peu plus précautionneux avec les grimoires qu'elle lui confiait. ――――――-―• a jewel for your heart, my queen •――――-――― « Mama ? » « Oui chéri ? » « Pour ton prochain mari, choisis un italien. » « Si tu le souhaites, pourquoi donc ? » « Je pense que tu va avoir besoin d'une excuse pour retourner vivre dans la maison de campagne. » Serena leva un sourcil parfaitement manucuré vers son fils de quinze ans. Ils ne parlaient pas souvent de politique à table, à moins qu'une loi spécifique n'ait été passée ou qu'un membre importait ait fait un nouveau scandale, mais elle avait toujours pensé que son fils suivrait ses amis sur la voie du Seigneur des Ténèbres. Elle même n'était pas intéressée de par sa manière de pratiquer la magie, qui ne s'encombrait pas du statut de sang de l'homme tant qu'il était empli de sang, mais elle avait vu grandir son fils entouré par la magie noire. Son changement de direction était pour le moins... surprenant. « Tu viendras, bien entendu. » « Je ne sais pas. Peut-être de temps en temps, mais je ne voudrais pas vous déranger en pleine lune de miel. » « Tu es trop prévenant, tu seras toujours le bienvenu tu le sais. Sauf si tu comptes convoler à ton tour ? Dois-je prévoir mes habits de fête? » Pour toute personne espionnant leur conversation, il aurait été difficile de comprendre ce dont ils parlaient réellement. Mais Serena cherchait à savoir si cette décision était due à une femme ou non. Elle était la seule à pouvoir subjuguer son fils, en temps normal. « Non ce n'est pas.... Bon, si, il y a une fille. Mais cela va au delà de l'amourette, Mama. » Ses yeux verts étaient intenses et déterminés, et Serena reposa donc sa tasse de thé pour lui enserrer la main avec chaleur, lui assurant sa loyauté. Elle était tout juste divorcée, après tout, et un changement d'air lui ferait du bien. Son fils avait cherché à la prévenir au plus tôt mais s'il sentait déjà les ennuis à venir, il serait de bon ton qu'elle se mette activement en recherche pour être un poids de moins – et un otage difficile à atteindre – sur ses épaules. « Il paraît que Milan à cette période de l'année est juste divin, que dirais-tu d'une semaine de vacances ? » Son sourire était la plus belle des récompenses. Toute l'année, il avait suivi son parfum d'orange sanguine et sa chevelure rouge comme le feu à travers les étages et les cours. Il n'avait jamais été comme ça, si obnibulé par une femme, et il se sentait comme un homme dans les toiles de sa mère, perdu, le savant, mais heureux de renoncer. Même lorsqu'il était sorti avec Pansy, cela s'était fait progressivement, un rapprochement ordonné par les évènements, par leur proximité depuis la première année, par l'absence prolongée de Draco. Il s'était senti bien, avait apprécié leur vie commune, mais Ginny Weasley était une épice qui lui arrachait la gorge et l'empéchait de dormir, une amante terrible qui lui donnait d'effroyables envies. Bien sur, personne n'en savait rien, et il n'irait jamais le lui déclamer, mais il ne pouvait pas s'empécher de la remarquer. C'était sans doute sa possession en deuxième année – il l'avait su assez rapidement, l'entendant parler un jour, caché derrière un pilier, de ses cauchemars à une serdaigle blonde – qui l'avait ternie, qui l'avait imprégnée de magie noire, tout en la rendant plus forte et plus ancrée dans la lumière. Après le fiasco de la cinquième année et de la troupe d'Ombrage dont il avait malheureusement été un membre – par la faute de Pansy, vraiment – Blaise avait eu connaissance de l'A.D, et ne doutait pas qu'il ne serait jamais le bienvenu. Pourtant, à force de comparer les situations, à force de voir sans oeillères le courage dont faisait preuve tous les élèves autour de lui, il se mit à briser les concepts que ses amis lui avaient inculqués. Avant Poudlard, il n'avait pas jugé les gens sur leur statut, sur leurs parents. Il avait joué avec des moldus, été éduqué par des sang de bourbe, et si ce racisme lui avait permis de survivre et de s'adapter dans le château, ce n'en était pas moins condamnable. Certes, il ne s'était pas du jour mis au lendemain à adorer les moldus ou à parler aux sang mêlés, mais il n'avait plus envie, sans doute à cause de la dépression que traversait Draco et qui le tirait vers le bas lui aussi, de juger les gens sur leur naissance. Il avait été confronté au racisme en Italie, voyant sa mère magnifique être regardée de travers pour sa simple couleur de peau, et avait compris que la peur de l'inconnu, de l'autre, était commune aux sorciers comme aux moldus. Un beau soir, donc, ayant fait son choix mais trouvant enfin sa part de courage, il avait intercepté la jeune rouquine dans un couloir, sachant qu'elle allait à l'entrainement de l'AD. Il avait expliqué sa situation, juré sur sa vie et celle de sa mère qu'il ne mentait pas, proposé même de passer un pacte avec Granger qui l'empécherait d'en parler à qui que ce soit, et même si cela avait été un travail de longue haleine, il avait fini par le remporter. Soudainement, il se trouvait entouré de gryffondors, de poufsouffles, de né moldus et de traitres à leur sang. Les premiers jours, il fallut qu'il se retienne de froncer le nez devant une posture trop négligée, devant un comportement inconvenant, et puis il avait fini par s'adapter, petit à petit. Sa mission ne lui avait pas posé problème, même si une part de sa conscience le bouffait de trahir Draco. Il l'étouffait en se rappelant qu'il faisait ça aussi pour lui, pour éviter que le plan qu'il mijote ne fonctionne et ne le mette encore plus sous l'emprise du Seigneur des Ténèbres. S'il avait pu, il lui en aurait parlé, aurait tenté de le convaincre, mais Draco devait faire sa vie tout seul, faire ses propres choix, et Blaise n'irait jamais le forcer. Il n'était de toute façon pas sur de gagner la partie. Mentir à ses amis et révéler leur vie intime, leurs espoirs et leurs allégeances à des inconnus qui se battaient dans le même « camp » que lui ne fut pas difficile. Il n'avait pas d'états d'âme à sauver des vies et à choisir le camp des vainqueurs, après tout, et c'était leur faute, aussi, à tous ces serpentards. Ils ne se méfiaient pas de la vipère en leur sein. En menant ce double jeu, il remarqua alors Daphnée. Ils s'étaient toujours cotoyés, avaient une relation cordiale, mais soudainement elle n'était plus juste la jolie fille, elle était une potentielle alliée, quelqu'un qui avait des doutes, comme lui. Ne voulant pas être le seul à faire le choix, ne voulant pas non plus la laisser seule avec ses peurs, il l'approcha, réussit à la convaincre de rejoindre l'AD. Il était plus fort avec elle, et Blaise récupéra alors sa confiance et son arrogance. Une fois la guerre finie, lorsqu'il aurait été récompensé pour ses actions, il pourrait faire en sorte que Pansy, Draco, Théo et tous les autres soient bien jugés, qu'ils s'en sortent facilement. Il se voyait déjà poursuivre après Poudlard le cursus pour travailler dans la défense. Il avait tort. ――――――-―• it tasted like ash •――――-――― Le visage sombre, les mains crispés, Blaise était couvert de poussière et de sang, blèmé et froid. Ce qui se déroulait sous ses yeux, c'était l'histoire d'une défaite cuisante. Il s'était préparé, il avait combattu, n'hésitant pas à attaquer les amis d'autrefois, des gens dont il connaissait toute la vie, il avait tout donné, et cela n'avait même pas suffi. Avant d'être tué ou arrêté, il avait suivi les autres membres de l'AD, abandonnant ses amis derrière lui, s'abaissant pourtant à supplier une seule fois Draco de le suivre, de le rejoindre. Devant son refus, il n'avait pu que ravaler son déni, lui accorder un simple geste de la tête tout en sachant parfaitement que le Malfoy devait ressentir toute sa détresse. Il avait fui, et les mangemorts avaient tué sous ses yeux, et ils avaient perdus. Se recroquevillant dans cette cabine téléphonique ancienne couverte de graffitis, dans le centre du Londres moldu, Blaise sentit les larmes commencer à monter. « Mama ? » « Blaise, par Morgana, tu vas bien ? Je viens de recevoir la Gazette, qu'est ce qu'il s'est passé ? » « Mama, on a perdu. » Il y eut un silence au bout de la ligne, et il n'eut aucun mal à imaginer sa mère, dans une belle robe de créateur, droite au milieu de son boudoir, choquée et seule. « Il faut que tu viennes en Italie. Je vais prévenir Basile. » « Non, Mama, je ne peux pas. On a besoin de moi, je peux pas les abandonner. » Il ne donnait pas de noms, mais il savait qu'elle comprendrait. Pansy, Draco, Ginny, Daphnée. Il était sans doute le premier Zabini à s'enticher d'autant de personnes à la fois, mais un Zabini ne laissait jamais filer ce qui lui appartenait. « Tu es sur ? Je vais faire rapatrier tes comptes, les anglais parlent de geler le compte des résistants. » « Passe par une banque moldue, et je me débrouillerais. » « Je sais, ne t'inquiètes pas. Fais attention à toi mon chéri. » « Oui, je.. je te le promets. » Il n'avait pas pleuré. Il avait retenu ses émotions, rasséréné par la logique froide de sa mère qui avait pensé à tout. C'était sans doute ça qui le faisait tenir depuis, cette conscience que s'il le souhaitait vraiment, lui pouvait fuir. Il pouvait tout lâcher, tout laisser derrière lui et refaire sa vie. Quand il dormait dans les bois, épuisé, le corps d'un gosse ou d'un autre insurgé contre le sien, quand il faisait le guet pour que ses camarades évacuent une place forte ou fassent une action, quand il luttait contre l'épuisement ou le temps, il pensait au bruit du vent dans les vignes, le sol en pierres cuites et la piscine dans le jardin, le goût du vin sur ses lèvres et le sourire de sa mère. ――――――-―• battle cry •――――-――― « Comment ça, ils ont vendu Ginny ?! » « Blaise, mec, calme toi, tu peux rien y faire. » « Mais putain, vous attendez quoi ?! On va pas les laisser se faire vendre comme des elfes, c'est des êtres humains ! Faut qu'on aille les chercher ! » « ZABINI ! 'On' ne va rien faire, tu te calmes. On ne sait pas ce qui se passe avec leur nouvelle loi, avec un peu de chance elle va jouer à notre avantage, ils ne sont pas à Azkaban, ils peuvent espionner. » « Espionner ?! S'ils meurent tous avant de nous ramener leurs infos ca nous fera une belle jambe ! Vous ne comprenez pas ? Ils ont vendu Ginny à Pansy ! Vous pensez vraiment qu'il restera quelque chose d'elle après qu'elle en ait terminé ? » Il avait l'impression de parler à un mur, au mur du sacrifice inutile. Ginny avait fait son choix et le payait maintenant, Ginny était prisonnière et s'il y avait moyen de la sauver pour récupérer des informations, on le ferait en temps voulu. Pour des gryffondors qui avaient l'habitude de sauter dans les ennuis pour sauver leurs amis, cette absence de réaction lui laissait un goût amer dans la gorge. Il imaginait bien qu'ils avaient tous des raisons sensibles, des plans et des tactiques pour attendre, pour les laisser là bas, mais il expérimentait enfin cette sensation de rage à ne pouvoir rien faire. Déboulant hors de la pièce pour aller s'enfermer dans sa minuscule chambre, il sortit son miroir à deux faces et y traina le pouce, ne pouvant rien y graver. Draco avait du comprendre qu'il était au courant pour les rebuts, à cause de son coup de sang. Il aurait tout donné pour pouvoir le contacter, lui demander... lui demander quoi ? Draco l'avait oublié, remplacé. Il était devenu un parfait petit mangemort, torturant jusqu'à la folie, trainant avec tout le gratin de sang purs bien pensants qui avait survécu à Poudlard. Il devait même s'amuser de ces rebuts, attendre un nouvel arrivage pour faire son choix parmi tous ces sang de bourbe. En trois ans, il était devenu un étranger et leur ennemi. Et il continuerait à se battre jusqu'à la fin.
Dernière édition par Blaise V. Zabini le Mar 11 Nov 2014 - 21:35, édité 4 fois |
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| Zibiniiiiiii ! Bienvenue parmi nous, je pense que tu vas faire de Draco un homme comblé ! Bon courage pour ta fiche ! |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Twiiiiin Twiiiin d'amour de mon cœur *fangirl niveau 8000* Putain je vais te harceler, je suis trop refaite que tu le tentes, si tu savais. Il va t'aller comme un gant ce scénario, il est tellement parfait ( Pansy n'est pas d'accord sur la perfection, elle a la rancoeur tenace, elle me dit dans l'oreillette qu'il pue des fesses ) en plus et gosh, le lien qu'on va s'taper, trop de angst, j'ai tellement hâte.
Bonne chance pour la suite, je t'aime, t'es farpaite |
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| Oh, ce personnage si prometteur ! Bonne chance avec ta fiche |
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| BLAISE ZABINI. bienvenue, excellents choix :'O': et puis l'avatar colle tellement bien au personnage |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | | | | |
| Well, ce PV envoie du lourd, quand même. Mais bon, inutile de le préciser. Je te souhaite la bienvenue, et un bon courage pour la fiche / la compét / tout ce dont tu aurais besoin. |
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