|
|
WIZARD • always the first casuality Priscilla Vasilis ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 253
‹ crédits : nephilim, tumblr, virginia woolf.
‹ dialogues : antiquewhite ou tan.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : officiellement vingt ans.
‹ occupation : candidate au télécrochet musical MFactor.
‹ scolarité : aucune.
‹ baguette : cheveu de vélane, something something.
‹ gallions (ʛ) : 3024
‹ réputation : je suis une connasse imbue d'elle-même qui est surtout gardée dans l'émission pour foutre la merde. je me fous du monde, je suis une drama queen et j'ai un trop de wits pour que ce soit unique. je suis un quart de vélane mais ce n'est pas ça qui me rend dangereuse, mais le fait que je n'hésite jamais à faire la fouille-merde.
‹ particularité : semi-vélane, quart de vélane.
‹ faits : j'ai grandi dans une communauté vélane jusqu'au jour où j'ai été capturée pour être revendue à un homme d'affaires grec qui m'a ramenée au Royaume-Uni en 2001, où il a pris la Marque et m'a enfermée dans son bar-restaurant dans lequel je chantais et me trémoussais sur scène (et les genoux des clients) pour gagner le prix de mon existence. Mon propriétaire a été condamné à perpétuité à la fin de la Guerre et je vis seule depuis. Je me suis tant persuadée d'être indifférente à ce monde cruel que je suis plongée dans une profonde apathie pour tout ce qui n'est pas ma petite personne (et Lexie).
‹ résidence : maison des candidats de MFactor.
‹ patronus : impossble à invoquer.
‹ épouvantard : une radio grésillant les cris de mes mères, ma soeur et ma mrand-père hurlant de douleur.
‹ risèd : de la musique, ma chanson préférée, la présence réconfortante de ma famille.
| lexie grosvenor There's a silent peace In the tragedies Water washes clean Until they're dry, Turn your shattered dreams Into rhapsodies, This is where I keep you in my mind, I need you to be free, So this is where I leave you, Sitting in a palace covered in gold inside my head, This is where I see you, On a bed of roses when I wanna kiss your silhouette.Elle a demandé à repartir plus tôt — elle se sent malade, au début c'était un mensonge mais avec les tremblements de la voiture magique, maintenant, elle n'a même plus besoin de feindre. Elle est seule dans la voiture, généralement Hiram rentre avec elle, ou Hwan quand il assiste aux lives. Sauf qu'Hiram est certainement encore sur le plateau à donner des interviews sur son entrée en finale, et Hwan... Scylla n'a aucune idée de là où il est, mais il n'est pas dans le coin, elle ne l'a pas vu (l'a soigneusement ignoré) depuis la France. Elle sort son pow pour consulter son feed MSN, comme elle en a l'habitude quand elle a besoin de se distraire... mais au premier post qui la mentionne, elle envoie l'objet valser sur la banquette. Elle a reçu un message de Nao, et des hiboux privés de la moitié de la terre entière... elle s'en fout, de leur pitié, de leur colère, de leur compassion. Elle a perdu. Elle n'a jamais eu aussi honte de toute sa vie, elle n'a jamais été aussi énervée de toute sa vie mais, comme les cartes l'avaient prédit, elle a perdu. Sur scène, elle a souri en coin — un modèle de self-control et d'arrogance, avant de brièvement serrer Hiram contre elle — “ suck my dick, ” a-t-il marmonné dans ses cheveux, ce à quoi elle a répondu un très élégant, “ choke on mine ” — et d'adresser un hochement de tête au LJ, et de quitter la scène.
Le pow glisse sur la banquette, finit parterre et elle l'observe d'un air trahi pendant quelques secondes avant de détourner les yeux, décidant qu'elle s'en fiche, elle ne va plus en avoir besoin et n'a jamais aimé ça de toutes façons. Elle observe Londres qui défile sous ses yeux et saute presque hors de la voiture une fois qu'elle est arrêtée et que le chauffeur lui fait signe; elle s'enferme quasiment à double-tour une fois qu'elle a traversé la maison des candidats et a fini dans sa chambre, ses mains volant à sa bouche pour étouffer le soupir d'angoisse qui l'agite toute entière. Scylla ne sait pas d'où ça vient, même si elle se doute que c'était ça la boule qui a commencé à grandir et peser dans sa poitrine depuis l'annonce on stage des résultats, et ça l'agace, parce qu'elle n'est pas supposée en avoir quelque chose à foutre, elle n'est pas supposée trembler mais peut-être que ce n'est pas tant d'avoir perdu qui l'agace, mais l'embarras terrible et imprévu, ses joues qui sont devenues rouges et ses yeux qui se sont étrécis de colère pendant un bref instant, de contrariété qu'on refuse ça à son ego. Il lui faut quelques minutes pour se remettre debout et commencer à rassembler toutes ses affaires, sortant sa baguette et incantant rapidement quelques sortilèges lus à la va-vite dans les cours Vitmagic qu'elle reçoit chaque semaine, et bientôt sa chambre, sa chambre qu'elle a fini par apprécier, par considérer comme une partie de sa maison devient une tempête d'objets et de meubles sans sens ni direction, qui finissent tous dans une valise au fond extensible. Ne restent que sa collection de musique, qu'elle rassemble rapidement avec ses mains — impensable pour elle de procéder autrement — dans son sac à dos. Et puis elle est parée.
Bien entendu, elle peut rester la nuit. Demain, ils voudront certainement filmer une scène larmoyante entre elle et Hiram alors que Scylla sait pertinemment qu'elle se contenterait de lui dire d'écraser les LJ et puis c'est tout — le fait qu'elle l'ait pris contre elle sur scène était dû au choc bien entendu, elle n'en a rien à faire de lui, tout comme elle n'en a rien à faire de rien, ni personne dans cette maison. Elle a faim, elle a chaud, elle a soif et pourtant elle ne bouge pas, finit par s'allonger sur son lit aux draps défaits pour fermer les yeux. Quand Hiram frappe à sa porte plus tard, elle ne répond pas. Quand elle entend la maison s'agiter un peu, avec l'arrivée des finalistes dont elle ne fait pas partie, elle ne répond pas. Elle a laissé son pow dans la voiture, personne n'est venu le lui rendre, parfait. Elle se voit mal taper la discuter à Myron, ou même adresser quoique ce soit avec quiconque. Demain, le départ et les interviews et après-
Après, elle ne sait pas.
Scylla est parée à partir, et c'est ridicule, et puéril, et elle le sait, mais pourtant elle se relève, construit sur son visage l'expression la plus neutre possible, et va frapper à la porte des Little Jinx derrière laquelle elle entend quelques conversations, qui sont réduites presque-aussitôt au silence. “ What do you want? ” C'est Saoirse qui lui ouvre. “ Accio my walkman, ” marmonne Scylla en retour, agitant sa baguette sous le nez de l'irlandaise qui a un instinctif mouvement de recul avant de froncer les sourcils d'un air mécontent; elles attendent toutes les deux, mais rien ne se passe et Scylla jette un regard par-dessus son épaule. Les autres Jinx lui renvoient un regard curieux et intrigué, mais il n'y a pas... “ Where is she? Posh. — Not your business. — If you're stuck with being fat and ugly, you should at least decide to be nice. ” Elle baisse sa baguette, hausse les épaules, alors que Saoirse a sur le visage l'air de quelqu'un prêt à donner un coup de poing... et puis quelque chose d'autre. De plus doux, presque tendre, qui réveille un feu dans les veines de Scylla. Presque de la pitié, parce que ses ratings étaient tellement bas que franchement, c'en était pathétique. Elle n'aurait jamais dû participer à cette émission de malheur. “ Fuck you, ” lâche-t-elle simplement, la bouche sèche, avant de se détourner sans demander son reste.
Super et maintenant c'est Hiram qui l'interrompt en sortant de sa propre chambre, avec des grands yeux et l'air perdu qu'il a à chaque fois que quelqu'un lui fait un compliment et qu'il est satisfait, content de lui, fier, et Scylla grogne légèrement quand il se dresse sur son chemin. “ You look like you're on a war path. — I'm not, fuck off. — She's on the roof. — Asshole! ” s'écrie Saoirse depuis l'encadrement de sa porte où elle se trouve toujours. “ I saw her go there a coupla minutes ago. ” Elle devrait le remercier mais à la place, le pousse contre le mur du couloir pour passer, se dirigeant droit vers le toit sans même faire attention à ce que Sporty crie après elle. Elle avale les escaliers, referme en claquant la porte derrière elle et enfin, regarde Lexie.
Qui la regarde aussi.
Elle la déteste. Non. Elle s'en fiche. Non. Elle la hait. Voilà. Elle la hait.
Scylla tend la main, parce qu'autour du cou, Lexie porte le casque du walkman qu'elle lui a prêté. C'est stupide et puéril, elle en a un autre de meilleure qualité et pourrait en acheter un plus récent, elle sait que c'est plus pour le geste que pour la chose et au fond, Scylla sait que ça dénote du fait qu'elle ne s'en fiche pas. Mais c'est plus fort qu'elle et au moins, note-t-elle avec un amusement amer, Lexie la regarde. “ Give it back. ” Rends-moi tout ce que ton existence m'a arraché, mon indifférence et le reste, et laisse-moi tranquille. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | priscilla vasilis There's a silent peace In the tragedies Water washes clean Until they're dry, Turn your shattered dreams Into rhapsodies, This is where I keep you in my mind, I need you to be free, So this is where I leave you, Sitting in a palace covered in gold inside my head, This is where I see you, On a bed of roses when I wanna kiss your silhouette. “ ON EST EN FINALE!!!!! ” hurle Saoirse dans son oreille et Lexie rit, elle rit en même temps que les autres, elle rit parce qu’elle ne comprend pas vraiment, que c’est allé si vite, qu’elle n’arrive pas à croire que le présentateur a hurlé leur nom, qu’elles sont qualifiées, qu’elles vont jusqu’au bout, que la victoire est si proche et Celestina va être odieuse pour cette dernière semaine, c'est certain, mais tout le monde s’en fiche, elles sont en finale, elles restent ensemble pour quelques jours encore, dans cette petite bulle de luxe qu’est le MFactor. C’est loin d’être parfait comme aventure et ce n’était pas du tout ce que Lexie voulait à l’origine, mais elle ne l’échangerait tout de même pour rien au monde, parce qu’elle est bien dans les bras de ses amies. Dans les bras, et elle n'aurait pas cru ça possible, mais les Little Jinx sont tout pour elle désormais, collègues, amies, sœurs, elle ne veut plus les lâcher maintenant qu’elle les accepte dans son étreinte. Et dans un coin de sa tête, elle sait qu’elles n’ont pas encore gagné et qu’il y a Hiram contre elles et que ça veut aussi dire qu’elles vont être seules avec lui dans la maison pour une semaine, mais peu importe, elles sont en finale et ses copines sont heureuses alors elle l’est aussi, tout simplement. Parce que ça veut dire qu’elle ne va pas les perdre (pas tout de suite), qu’elles sont encore obligées de la tolérer, de l’aimer peut-être même, encore le temps que le groupe existe. Et puis ça va vite, elles sont dans la voiture volante, Sweet Spice dit quelque de drôle et elle rigole alors que ça vibre encore dans ses oreilles de la musique, des cris du public, de leurs rires, de la voix du présentateur. Et puis ça lui vient d’un coup, comme une douche froide, le fait que là où elle a de la chance parce qu’elle ne perd pas ses copines, elle en a peut-être (non c’est sûr) perdue une ce soir malgré tout.
C’est difficile à concevoir qu’elle en soit véritablement attristée, parce que Scylla et elles ne se parlent plus depuis Paris. Plus exactement Lexie ne lui parle plus et l’évite même soigneusement. À Paris elles se sont avouées être amies et à Paris il s’est passé autre chose qui embarrasse trop la blonde pour qu’elle accepte d’y penser. Elles ne sont plus amies, ni même copines et Scylla doit la détester et elle-même ne sait pas trop quoi penser, mais elle sait qu’elle n’est pas contente que celle-ci parte. Bien sûr, il y a du fait qu’elle aurait largement préféré la voir en finale avec elles plutôt qu’Hiram, parce qu’elle aurait préféré absolument n’importe qui à Hiram, mais il n'y a pas que ça. Elle va partir de la maison et elles ne se parlent plus et ça veut dire qu'elles ne se parleront plus jamais et Lexie est triste. Elle aurait voulu que cette soirée à Paris n'arrive jamais, elle aurait voulu qu'elles en restent à leur délicieuse après-midi et qu'elles soient amies et qu'elle puisse la prendre dans ses bras avant son départ et lui promettre de rester en contact. Elle devrait être soulagée de la voir partir, quand rien que sa vue provoque son embarras le plus total, soulagée de ne plus avoir à la fuir dans le logement qu'elles partagent et elle l'est, mais pas que.
“ Where are you going Lexie-love? ” Elle-même n'en sait rien. Les filles papotent gaiement et elle devrait rester dans la chambre se mettre en pyjama et tresser les cheveux de Swati ou appeler son père, mais elle est encore debout quand elles sont toutes réunies sur le lit de Romi. Elle a le walkman de Scylla dans les mains, elle devrait sûrement le lui rendre, mais quand elle sort de la pièce après s'être excusée avec effusion, ce n'est pas vers sa chambre bientôt vide qu'elle se dirige, mais plutôt vers le toit. Il fait un peu frais, mais ça ne la dérange pas, elle s'assoit en tailleur, arrange un peu autour d'elle la robe de poupée qu'on lui a fait porter sur scène et qu'elle n'a pas pris le temps d'enlever dans l'excitation. Le casque posé sur ses oreilles, elle clique sur play sans savoir ce qui va jouer. Les premières notes sont un délice. Elle aurait jamais cru, au début, qu'elle et Scylla puissent avoir quelques goûts que ce soit en commun, mais c'est le cas, pour la musique moldue en tous cas (elle a remarqué la collection d'Elton John de Priscilla dans sa chambre et se demande encore ce qu'elle a pensé de sa version de your song pour son audition il y a ce qui lui semble être des années). Scylla semble venir du passé et Lexie, well, elle n'a pas beaucoup écouté de musique quand elle était rebut. Alors elles se retrouvent dans un mélange d'années 80 et de début d'années 90.
“And I say, hey hey hey hey I said hey, what's going on?” chantonne-t-elle au vent. Lexie ne sait pas ce que c'est la mélancolie, elle est trop jeune pour ça pense-t-on. Mais elle regard le ciel d'un air un peu vide et sent sa peau frissonner sous la brise et elle est heureuse et triste à la fois et elle ne sait pas comment gérer ça, le MFactor prend fin et elle se rend compte à quel point elle a pu aimer ça malgré le fait d'être Posh, malgré Hiram, malgré les caméras, malgré Queen C l'exigeante, malgré la fatigue, malgré le fait qu'elle n'était pas prête, malgré la haine sur MSN à cause de Leo, malgré Scylla, aussi. Elle a peur de l'après, et l'après est déjà là puisque Scylla s'en va.
Et puis la porte claque et Scylla est là. “ Give it back. ” Elle cligne des yeux, ôte le casque de ses oreilles, la musique s'échappant de façon presque suffisamment audible pour que toutes les deux puissent en défaire les paroles. “ What? Sorry, what did you say? ” C'est faussement innocent parce que c'est évident qu'elle veut récupérer ce qui lui appartient et ce que Lexie aurait du lui rendre il y a déjà des semaines. C'est faux aussi parce qu'elle la lu sur ses lèvres de toute façon. Mais Scylla a l'air prête à faire demi-tour à la seconde même où Lexie lui rendra son dû et elle veut au moins entendre sa voix une dernière fois, même énervée (à raison). “ I'm sorry you're leaving. ” fait-elle quand même, parfaitement gratuitement, parfaitement sincèrement aussi, tout en songeant que ça doit lui faire une bien belle jambe de l'entendre. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Priscilla Vasilis ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 253
‹ crédits : nephilim, tumblr, virginia woolf.
‹ dialogues : antiquewhite ou tan.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : officiellement vingt ans.
‹ occupation : candidate au télécrochet musical MFactor.
‹ scolarité : aucune.
‹ baguette : cheveu de vélane, something something.
‹ gallions (ʛ) : 3024
‹ réputation : je suis une connasse imbue d'elle-même qui est surtout gardée dans l'émission pour foutre la merde. je me fous du monde, je suis une drama queen et j'ai un trop de wits pour que ce soit unique. je suis un quart de vélane mais ce n'est pas ça qui me rend dangereuse, mais le fait que je n'hésite jamais à faire la fouille-merde.
‹ particularité : semi-vélane, quart de vélane.
‹ faits : j'ai grandi dans une communauté vélane jusqu'au jour où j'ai été capturée pour être revendue à un homme d'affaires grec qui m'a ramenée au Royaume-Uni en 2001, où il a pris la Marque et m'a enfermée dans son bar-restaurant dans lequel je chantais et me trémoussais sur scène (et les genoux des clients) pour gagner le prix de mon existence. Mon propriétaire a été condamné à perpétuité à la fin de la Guerre et je vis seule depuis. Je me suis tant persuadée d'être indifférente à ce monde cruel que je suis plongée dans une profonde apathie pour tout ce qui n'est pas ma petite personne (et Lexie).
‹ résidence : maison des candidats de MFactor.
‹ patronus : impossble à invoquer.
‹ épouvantard : une radio grésillant les cris de mes mères, ma soeur et ma mrand-père hurlant de douleur.
‹ risèd : de la musique, ma chanson préférée, la présence réconfortante de ma famille.
| Elle aimerait tellement ne rien avoir à en fiche. Elle aimerait tellement que tout soit si simple, qu'elle puisse décider de choses comme ça et s'y tenir. Elle aimerait dire que cette émission n'est rien pour elle et qu'elle s'en fichait complètement de gagner ou de perdre, qu'elle n'a pas essayé de changer le destin annoncé par les cartes, qu'elle s'en fiche d'Hiram aussi et qu'il n'est même pas un véritable ami et qu'elle s'en fiche des LJ et de Saoirse et de Lexie, elle aimerait dire qu'elle a hâte de rentrer chez elle et qu'elle a hâte de rester dans son lit toute la journée à regarder son plafond en écoutant de la musique. Elle aimerait dire que c'est aussi simple sauf que rien ne l'est, peu importe ce qui est arrivé à Paris. Parce que Scylla s'en fiche pas et elle s'en est pleinement rendue compte sur scène quand on lui a annoncé qu'elle avait été éjectée et que rien n'aurait pu la préparer au mélange de blessure, d'amertume et de honte qui s'est emparé d'elle, cette tornade qui s'est installée entre ses côtes et qui n'est pas ressortie. Elle a toujours la main tendue vers Lexie, les doigts un peu tremblants, mas c'est à cause du vent, et de rien d'autre. Elle pourrait remarquer que Lexie est jolie en cet instant précis et qu'elle aime bien la voir avec son walkman et son casque autour du cou dans leur endroit, le toit. Mais non, elle s'en fiche, ça lui fout la gerbe, elle la hait pour de vrai. “ What? Sorry, what did you say? ” Seul un regard noir lui répond, une réponse qu'elle adresse aux autres mais pas à Lexie, jamais à Lexie.
Mais tout a changé, et il n'y a plus de soft spot pour elle dans son coeur (elle aimerait elle aimerait elle aimerait), juste des doigts tendus, un regard noir et une bouche aux lèvres blanches pincées. Scylla reste immobile, la main tendue à la paume ouverte vers les ciel se fermant pour pointer un index impérieux en direction de l'objet qui lui appartient en possession de Lexie. La requête est silencieuse, mais limpide. Elle n'a rien à lui dire. “ I'm sorry you're leaving. ” C'est plus fort qu'elle, une ombre de sourire vient déchirer ses lèvres, assombrir son visage. “ Are you? Are you really? ” Alors qu'elle ne l'a pas regardée pendant des semaines, l'a ignorée, évitée, fuie comme la peste? Et tout ça à cause de quoi? Un stupide petit baiser? (si seulement ce n'était que ça pour Scylla, si seulement) Qu'est-ce qu'elle pense, qu'elle va lui sauter dessus, lui faire du chantage, la forcer à l'embrasser encore? Ça la rend malade. Quand elle a fait la rencontre de Vasilis, elle s'est rendue compte que le monde n'était pas peuplé que de gens biens, qu'il n'y avait pas que des femmes protectrices et aimantes et parfaites sur cette planète. Et que dans le monde des sorciers, personne semblait être accepté par tout le monde. Et certainement pas les énergumènes comme elle. “ I'm not. There's nothing for me here. ” Sa main retombe le long de son corps et elle s'approche et effectivement, on la dirait en chemin pour la guerre, pour se battre. Elle lui arracherait le casque du cou si elle en avait la force ou l'envie mais à la place, garde ses mains fermées, puis ouvertes, puis fermées, puis ouvertes, les nerfs jouant sous la peau, les phalanges blêmes. “ Not anymore. ”
Scylla a l'impression de se frapper elle-même et serre les dents avant de reprendre: “ now give me my stuff back so I can leave you alone for good. Isn't it what you wanted? So be quick about it, I don't have all night. ” Et de claquer des doigts, de tendre la main de nouveau, indifférente à leur proximité, aux yeux trop bleus de Lexie, à tout ce qui les sépare désormais. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | Ça fait des semaines que Lexie évite même le regard de Scylla. Par embarras principalement, parce qu’elle a un peu peur de ce qu’elle y verrait aussi: elle a peur que l’autre la déteste, peut-être plus peur encore que ça ne soit pas le cas. Elle ne sait pas ce qu’elle préférait y voir, elle voudrait juste que rien ne soit jamais arrivé et qu’elle ait le droit de la regarder normalement et de ne pas la fuir et de rire avec elle et de manger un pain au chocolat ou de prendre des photos au bord de la Seine. Elle aimerait que le toit soit encore leur endroit (même si ça l’a jamais vraiment été) et pas se sentir presque voleuse en utilisant le walkman de Scylla. C’est pas beaucoup demander, mais il faut croire que c’est déjà trop, parce qu’elle regarde enfin Scylla dans les yeux depuis des semaines et pour dix secondes à peine, dix secondes qui suffisent amplement à assimiler, graver sur sa rétine et dans son cœur le regard noir qu’elle lui adresse; elle la hait. Logique. La main de la rouquine est tendue, elle n’est là que pour récupérer ce qui est à elle et Lexie baisse les yeux vers le lecteur sur ses genoux. Scylla la déteste et elle a parfaitement raison et elle devrait et Lexie aussi se déteste donc elles sont au moins deux, mais elle est aussi triste qu’elle parte et elle a l’audace de le lui faire savoir. “ Are you? Are you really? ” Elle se mord la lèvre, lisse les pans de sa robe de poupée, mais ne reprend toujours pas ni le casque, ni le lecteur qui joue encore d’ailleurs dans ses mains pour le donner à Scylla. Elle peut comprendre que celle-ci doute vu son attitude qu’on ne pourrait même plus qualifier d’ambiguë. Le baiser qu’elles ont échangé à Paris la mortifie. Elle n’ose pas y penser, prétend ne pas s’en souvenir, et elle ne savait pas quoi à dire à Scylla après ça. Elle avait peur que celle-ci se fasse des idées. Elle avait peur que n’importe qui se fasse des idées. Elle avait peur aussi que Scylla s’en foute. Que ce soit rien de nouveau pour elle. Elle avait peur qu'elle la déteste et soit dégoûtée. Elle a préféré ranger la chose à l’arrière de sa mémoire, et prétendre n’avoir agit que sous le coup de l’alcool et n’avoir rien ressenti et n’avoir rien retenu. Sauf qu’elle n'a rien oublié du tout et c’est pour ça qu’elles ne sont plus amies, parce que Lexie ne sait plus comment l’être. Mais c’est vrai pourtant, Scylla va lui manquer; la possibilité de lui parler, de la voir quand elle lui tourne le dos, d’écouter sa musique et de l’entendre parler à Hiram en riant, va lui manquer. “ I'm not. There's nothing for me here. ” Ça sonne faux mais peu importe. La main de Scylla retombe contre sa taille et Lexie en est presque rassurée parce que ça veut dire qu’elle ne veut pas trop insister et peut-être pas repartir tout de suite. “ Not anymore. ” Elle n’a aucune idée de ce qu’elle veut dire bien entendu et ne réagit donc pas particulièrement. Mais elle comprend que Scylla veuille partir comme elle comprend qu’elle lui en veuille (même s’il ne lui viendrait jamais à l’esprit de se dire que l’un s’explique par l’autre).
“ now give me my stuff back so I can leave you alone for good. Isn't it what you wanted? So be quick about it, I don't have all night. ” Les doigts claquent dans l’air et la main est de nouveau tendue et le cœur de Lexie plonge un peu dans sa poitrine et elle relève un peu les yeux pour la voir, la voir vraiment, comme si elle doutait presque que c’est vraiment ça qu’elle veut. Ses doigts attrapent le walkman, mais ne le rendent pas tout de suite. “ That’s not what I wanted. ” Et Lexie serait bien en peine de dire ce qu’elle veut véritablement, mais elle sait que ce n’est pas ça. Que ce n’est pas ce froid entre elles et ce départ plein d’amertume. C’est une solution temporaire, mais aucun cas son but. “ That’s not what I want. ” Elle ôte le casque d’autour de son cou, mais le garde encore dans ses doigts; elle peut encore entendre la voix de la chanteuse des 4 Non Blondes et le refrain qu’elle entonne. “ I’m sorry you’re leaving you deserved a spot in the final and I hope you make it big anyways. ” Elle s’en fiche complètement de la compétition en cet instant précis, mais elle a peur d’offrir plus que ça, la vérité par exemple. “ And you’ll be missed in the house. ” Impersonnel au possible. Pourtant c’est vrai, pour Hiram et elle-même, au moins. Ses doigts se resserrent autour de ce qu’il lui reste de Scylla. Si peu de choses et dont elle doit déjà se séparer. “ I’m sorry I kept it. ” Et elle est désolée pour bien plus que ça. Elle est désolée de l’avoir ignorée, de l’avoir évitée, désolée de l’avoir embrassée, désolée de ne pas savoir gérer l’après comme une personne normale, désolée de ne pas être une personne normale. Elle lui tend son dû en baissant de nouveau les yeux. “ Sorry. ” |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Priscilla Vasilis ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 253
‹ crédits : nephilim, tumblr, virginia woolf.
‹ dialogues : antiquewhite ou tan.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : officiellement vingt ans.
‹ occupation : candidate au télécrochet musical MFactor.
‹ scolarité : aucune.
‹ baguette : cheveu de vélane, something something.
‹ gallions (ʛ) : 3024
‹ réputation : je suis une connasse imbue d'elle-même qui est surtout gardée dans l'émission pour foutre la merde. je me fous du monde, je suis une drama queen et j'ai un trop de wits pour que ce soit unique. je suis un quart de vélane mais ce n'est pas ça qui me rend dangereuse, mais le fait que je n'hésite jamais à faire la fouille-merde.
‹ particularité : semi-vélane, quart de vélane.
‹ faits : j'ai grandi dans une communauté vélane jusqu'au jour où j'ai été capturée pour être revendue à un homme d'affaires grec qui m'a ramenée au Royaume-Uni en 2001, où il a pris la Marque et m'a enfermée dans son bar-restaurant dans lequel je chantais et me trémoussais sur scène (et les genoux des clients) pour gagner le prix de mon existence. Mon propriétaire a été condamné à perpétuité à la fin de la Guerre et je vis seule depuis. Je me suis tant persuadée d'être indifférente à ce monde cruel que je suis plongée dans une profonde apathie pour tout ce qui n'est pas ma petite personne (et Lexie).
‹ résidence : maison des candidats de MFactor.
‹ patronus : impossble à invoquer.
‹ épouvantard : une radio grésillant les cris de mes mères, ma soeur et ma mrand-père hurlant de douleur.
‹ risèd : de la musique, ma chanson préférée, la présence réconfortante de ma famille.
| “ That’s not what I wanted. ” Et ce n'est pas ce que voulait Scylla non plus. Elle ne sait même pas ce qu'elle voulait, ne sait même pas ce qu'elle veut. Elle veut... être l'amie de Lexie. Elle aimait bien être l'amie de Lexie, partager un pain au chocolat avec elle, cuisiner avec elle. Elle aimait bien tout ça et bien entendu... peut-être que quelque chose en elle... voulait plus. Après le baiser, ou juste avant, elle ne sait pas très bien. Scylla s'est surprise à y penser, enfoncée dans son lit dans la chambre des candidats, à ce baiser; pressé, maladroit, au goût d'alcool et d'embarras. Elle aurait presque pu imaginer les doigts de Lexie sur sa taille et sur sa joue et autre part aussi — et ces pensées la pétrifient, l'embarrassent, enfoncent une lame en fer blanc entre ses côtes. Même à Hiram elle n'en parlerait pas; même à quiconque en fait, elle préférerait emporter ce secret dans la tombe. Et comme pour ajouter à sa honte (à l'idée de ressentir ça, pour son amie, elle qui en avait toujours été gardée, de ce genre d'envies et de sentiments), Lexie s'est mise à l'éviter. Comme si elle pouvait lire dans ses pensées, comme si elle était... dégoûtée. Scylla ne voulait pas ça. Scylla voulait tout sauf ça. Elle voulait une amie, elle voulait gagner l'émission, elle voulait faire partie des Little Jinx. Elle voulait sortir de sa routine, elle voulait oublier Vasilis, elle voulait vivre avec des gens. Elle voulait... “ That’s not what I want. ” Qu'est-ce qu'elle veut alors? La tuer un peu plus? La faire se sentir encore plus inadéquate, dégoûtante, stupide, honteuse? Scylla ne bouge pas, l'observe simplement, ne dit rien. Sa main est toujours tendue, son regard est toujours noir. Elle a appris il y a bien longtemps à dompter ses émotions, elle aimerait que ce soit aussi simple avec ses sentiments.
Elle redoute autant qu'elle a hâte de récupérer son walkman et son casque. D'une part parce qu'elle aimerait... elle a un désir secret que Lexie les garde et qu'elle pense à elle en les utilisant à l'avenir. Elle aimerait que ce ne soit pas fini entre elles. Mais en même temps, Scylla sait que ces désirs sont stupides. C'est fini depuis longtemps, depuis l'EWS, depuis que Lexie l'a ignorée le lendemain de cette fameuse soirée à Paris. Comme si elle n'existait pas, n'avait jamais existé ou eu d'importance; so much for being friends. “ I’m sorry you’re leaving you deserved a spot in the final and I hope you make it big anyways. ” Scylla pince des lèvres. Elle s'en fout. Elle n'aime même pas chanter à ce point-là, c'était juste une histoire de... d'elle ne sait pas trop quoi. D'ego et de distraction et de Lexie aussi, surtout. Surtout de Lexie. “ And you’ll be missed in the house. ” Scylla claque de la langue. Elle s'en fiche de la maison. La seule personne qui lui importait, elle est face à elle, et elle l'a ignorée ces dernières semaines comme si elle-même n'avait jamais eu la moindre importance. Ah! Qu'espérait-elle? “ I’m sorry I kept it. ” Lexie lui tend enfin son walkman et Scylla s'approche, yeux étrécis dans une expression presque méfiante, comme si elle s'attendait à ce qu'elle l'éloigne brutalement au moment où elle tendrait elle-même la main. “ Sorry. ”
“ Stop that. ” Elle déteste ça. Elle déteste l'émotion qu'elle a vu dans le regard de Sporty. Elle n'a pas eu besoin de parler pour que Scylla puisse imaginer son ton désolé et la phrase toute faite qu'elle allait lui offrir même après que Scylla l'ait rudement insultée. Elle déteste la compassion, ne peut pas la supporter, surtout dans un cas aussi... trivial et sans importance. Elle n'a jamais aimé cette émission de toutes manières. “ I don't care, ” rajoute-t-elle avant de lui arracher le walkman des mains, dans un mouvement brusque et possessif. “ I don't care about this stupid show and I don't care about you. ” Le heurt qu'elle voit sur le visage de Lexie, de ça aussi elle s'en fiche. Elle ne ressentira jamais pour Scylla ce qu'elle ressent pour elle. Ça ne se peut pas et c'est pour ça qu'elle l'évite, parce qu'elle la dégoûte et que c'est embarrassant et que et que et que- Scylla ne sait pas pourquoi elle l'évite véritablement, mais elle doit avoir une bonne raison. Elle ne sait pas ce qu'elle a voulu, désiré pendant un battement de coeur, mais c'est parti, ça a été effacé il y a longtemps. “ I did, but not anymore. You want to give me the cold shoulder, fine. But stop lying to my face as if me being in the house or not makes any kind of difference to you, ” siffle-t-elle ensuite, incapable de laisser Lexie penser qu'elle s'en fiche complètement et irrémédiablement d'elle.
Scylla baisse les yeux sur le walkman, le serre contre elle. Elle a véritablement tout maintenant, elle peut partir sans un regard en arrière. “ I thought we were friends. ” Le murmure est accusateur mais surtout coupable: elle s'est laissée croire qu'elles étaient amies, c'est de sa faute à elle, elle a projeté ses sentiments sur Lexie et on ne l'y surprendra plus. Elle secoue la tête, espérant que le vent ait emporté ses mots. “ I hope Hiram kicks your sorry asses, ” grogne-t-elle en se détournant pour quitter le toit. |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|