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sujet; (ginevra & pansy) — I've got nothing for you to gain

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
(ginevra & pansy) — I've got nothing for you to gain 1481838266-pangif

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9019
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Eyes on Fire ;

I'll seek you out, flay you alive, one more word and you won't survive and I'm not scared of your stolen power.




Les colères de Pansy, comme ses caprices, avaient toujours été mémorables de par leurs intensités et leurs longueurs. Comme sa loyauté et son dévouement, sa hargne ne souffrait aucun répit, faisant d’elle une ennemie redoutable, une ennemie qui ne lâchait pas le morceau, tel un rottweiler à la mâchoire fermement serrée sur sa proie, deux tonnes de pression refusant de laisser filer le membre emprisonné dans l’étau. D’une certaine façon, elle était la preuve même du fait que trahir une femme éprise était la pire idiotie au monde et à défaut de cible plus précise, plus appropriée, c’était Ginevra Weasley, cadette de la famille de rouquin ne faisant pas honneur à leur sang-pur, qui prenait les coups.

Elle était rancunière et c’était le moins qu’on puisse dire. Plantée dans l’embrasure de la porte, l’épaule appuyée contre le cadre en bois, les jambes légèrement croisée, lui donnant l’air de flotter à l’entrée des cuisines, elle faisait mine d’observer ses ongles mais une rage puissante émanait de tout son être, formant un halo palpable autour de sa tête brune, de ses boucles coiffées de façon élégante. Elle était furieuse et cela se voyait en dépit de tous ses efforts pour prendre l’ancienne petite lionne par surprise. Furieuse d’avoir été plantée d’une façon si pitoyable, furieuse d’avoir été utilisée, furieuse de s’être inquiétée et de continuer à avoir peur pour la sécurité d’un jeune homme ne méritant pas ses heures, encore moins ses souffles heurtés et ses promesses de toujours, furieuse d’avoir été abandonnée pour une traitre à son sang et furieuse surtout, dans l’instant, parce que traitre à son sang en question, qui était à présent en sa possession, puisque le karma était bel et bien la plus belle forme de magie au monde, avait tenté de s’échapper. Comme un animal ayant foncé à la seconde où la porte de la cage avait semblé entre-ouverte, elle était à présent prostrée dans le coin qui lui servait de quartier, au fin fond des méandres des couloirs de service de la demeure Parkinson.

Derrière la façade bien propre de cette maison de ville respirant l’aisance, derrière le bruit des passants et de la vie humaine, il y avait Pansy, qui guettait le bon moment pour tomber sur le nez de la rousse et cette dernière qui devait encore porter les séquelles de l’incartade de la veille, lorsque l’ancienne préfète l’avait rattrapé de justesse, la ramenant brutalement dans l’hôtel particulier et la repoussant jusqu’au fond de la maisonnée pour la punir correctement. La brune espérait qu’après une nuit sans confort, avec quelques menaces et un peu de peur, elle pourrait terroriser sa précieuse acquisition, mais sournoise comme elle l’était, elle avait évidemment pires manœuvres prévues, plusieurs tours dans son sac.

« Debout » siffla-t-elle, vipère dangereuse, jaugeant son potentiel repas. « Rapidement, je n’ai pas que ça à faire ». C’était un mensonge, bien entendu car l’ennui ne lui était pas étranger et s’avérait être, malheureusement, un grand ennemi d’un esprit sain et équilibré. C’était peut-être pour ça, alors, qu’elle décida de se rendre jusqu’à l’étage de la demeure qu’elle occupait, entrainant la rouquine à sa suite. De la salle de bain au boudoir en passant par sa chambre et le petit bureau à côté de cette dernière, ce niveau appartenait à Pansy et si elle régnait sur le reste de la maisonnée également, surtout quand ses parents se trouvaient à Herpo Creek comme en ce moment pour superviser la fin de la construction et du processus d’ameublement et de décoration du manoir d’été qu’il avait acquis en suivant la nouvelle mode, cet espace était tout particulièrement sien. Habituée aux volumes, elle alla s’assoir au siège qui trônait devant sa coiffeuse, observant brièvement son reflet dans le miroir, serrant violemment les dents, se retournant ensuite pour observer la jeune femme qui depuis plusieurs mois lui servait d’esclave personnel, au grand dam de tous les amoureux des droits de l’homme et du sorcier qui cherchaient à défendre les rebuts.

« Ouvre mon armoire » déclara-t-elle, sirupeuse, peut-être plus douce que ce que Ginny avait jamais pu entendre dans cette maison, du moins dirigée vers elle. « Vas-y, ouvre le et trouve une robe qui pourrait te plaire… je pense que la bleue poudrée pourrait aller parfaitement avec ton teint et tes cheveux… » souffla-t-elle, un sourire mauvais se peignant brièvement sur ses lèvres alors qu’un éclat brulant luisait au fond de ses iris.

Une part de curiosité la motivait, elle voulait voir, oubliant les oripeaux, la sorcière pour laquelle Blaise l’avait trompé, l’avait utilisé. Elle voulait voir si Ginny Weasley avait quelconque charme mais plus que ça, elle voulait surtout l’habituer à un semblant de douceur et de confort pour tout lui retirer après avoir joué. Pansy s’ennuyait, était en colère, détestait la rousse car elle ne pouvait s’empêcher de penser au jeune Zabini à chaque fois qu’elle posait les yeux sur elle… il fallait bien qu’elle trouve de quoi s’occuper. Impatiente, comme toute enfant habituée à obtenir tout ce qu’elle pouvait bien réclamer, elle se leva subitement afin de traverser la pièce, ouvrant les pans de l’armoire pour se saisir de la robe mentionnée plus tôt, tenant le cintre au niveau du visage de la gryffondor déchue, semblant réfléchir. « Tu ne la rempliras pas, je pense, tu es trop fine mais avec quelques sorts… ceci dit, avant tout ça et si nous voulons pouvoir faire quelque chose de cette tignasse, il te faudrait un bain… » et, sur un sourire carnassier, elle jeta la robe sur le couvre-lit duveteux derrière Ginevra et s’élança, bille en tête, vers sa salle de bain, baguette à la main et mauvaises idées derrière la tête. « Weasley, rapidement ! » la pressa-t-elle, son ton semblant bien moins innocent lorsqu’il résonnait dans la luxueuse salle d’eau, la hargne semblant transpercer le masque avenant.

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