| Callidora Burke-Rowle feat Sarah Gadon • credit Belikovs | • surnom(s) ; Callie, Calice. • naissance ; 1977 & Londres. • ascendance; une autre réponse que sang-pur serait mal venue. Pourtant, elle est probablement de sang mêlé. • camp ; elle soutient le gouvernement en paroles, mais sans s’impliquer par des actes. C’est le seul moyen d’éviter les ennuis. Par contre elle n'aiderait jamais un Insurgé ou un Rebut sans une solide, très solide raison. • réputation ; Callidora et son père n’ont jamais réellement été vus à communiquer l’un avec l’autre. Qu’elle soit là ou non, l’attitude de Caesar est la même : il l’ignore, ne la mentionne jamais, et lorsqu’il dénombre sa progéniture il cite trois enfants au lieu de quatre. On suppute donc que la petite dernière s’est attiré ses foudres très tôt. Consciemment ou non – telle est la question. Serait-il question d’un faux pas impardonnable, peut-être lié aux précieux artefacts et reliques du sieur Burke ? Ou… l’outrage remonterait-il plus loin que ça, voire à la naissance même de la jeune femme ? Si elle ne ressemblait pas tant à ses frères et sœurs, on la dirait sans doute ouvertement illégitime. Pour l’heure, on se contente de le murmurer dans le dos de Callidora, puisqu’il est tout de même préférable de surveiller sa langue en présence d’un Burke… de peur de la perdre. • état civil ; au choix. Les mariages arrangés sont le cadet des soucis de Caesar Burke, mais Callie a été éduquée par sa mère – qui y tenait. Le patriarche ne fera jamais aucun plan pour elle, mais il est fort probable qu’elle ait ses projets bien définis à ce sujet, ambitieuse qu’elle est. • rang social ; Elite Sorcière, puisque tous la pensent pure. • épouvantard ; arachnophobe et claustrophobe. • risèd ; que son père reconnaisse sa valeur. c'est plus qu'un besoin à présent : ce serait une revanche sur la vie. • caractère ; masochiste, opportuniste, affectueuse, manipulatrice, ambitieuse. |
• voir description des Burke. • Circé Rowle n’était que la deuxième épouse de Caesar. Vivant dans l’ombre de la première femme que cet ours bourru n’a jamais cessé d’aimer, elle a commis la terrible erreur de se perdre une fois dans les bras d’un autre. De cet adultère est née Callidora et, puisque les époux faisaient chambre à part depuis la naissance de leurs jumeaux, Circé n’a eu aucune chance de cacher la nature illégitime de l’enfant à naître. Avant même d’avoir vu le jour, Callie était donc déjà profondément haïe par celui qu’elle devrait appeler père – par « chance », il n’a pas répudié l’infidèle et sa bâtarde. • Comme bon nombre d’enfants mal aimés par l’un de leurs parents, Callie n’a eu de cesse, des années durant, de quémander l’affection de Caesar. De jour elle se heurtait à une froide ignorance, peu importait le nombre d’appels lancés. Alors elle a opté pour d’autres types d’essais, notamment en brisant quelques-uns de ces objets de Barjow & Burke auxquels il offrait plus de considération qu’à elle, ou en le poursuivant de son assiduité lorsqu’il rentrait aux petites heures du matin, empestant le Firewhisky. Les conséquences étaient brutales, puisqu’il ne gardait jamais son calme dans ce genre de situations, mais elle préférait encore subir sa haine plutôt que son indifférence. Par chance, ces élans masochistes étaient freinés par les interventions de sa mère ou celles de l’aîné de la famille, Maddox, tous deux s’appliquant à l’écarter des coups quitte à les encaisser à sa place. Si elle n'a jamais pris la moindre la moindre claque, c'est uniquement grâce à eux. Ils la barricadaient de force dans un placard exigu lorsque l’homme s’emportait, et affalée dans cet infime espace clos peuplé d’araignées et empli de toiles du sol au plafond, elle les voyait se dresser telles des barrières humaines entre son père et elle, encaisser les impulsions rageuses qu’elle avait provoquées. • Elle en pleurait, en suffoquait, en cauchemardait. Pourtant une part de son esprit, pervertie par cette situation familiale à peine supportable, a appris à aimer ces spectacles : elle aime voir souffrir pour elle ceux qui disent l’aimer. Braver régulièrement vents et marées est la seule façon de calmer ses insécurités, si bien qu’elle ne peut s’empêcher de mettre en doute l’affection qu’on lui porte et a sans cesse besoin d’être rassurée à cet égard : tend à provoquer des situations conflictuelles (parfois dangereuses) pour tester la sincérité d’autrui. C'est plus fort qu'elle : il lui arrive de manipuler les sentiments pour s'assurer de garder à ses côtés ceux qu'elle veut, et quand elle vise quelqu'un elle s'acharne, ne lésine sur aucun moyen (pas même les plus fourbes) pour l'enchaîner à elle. De fait, son passif agit encore, tel un venin, sur ses relations à l’heure actuelle. Callie est de ces femmes qui ne supportent pas de ne pas être remarquées ; oh elle est loin d’être bruyante ou vulgaire, c’est même tout le contraire. Et elle se fiche d'être entourée d'une dizaine de suiveurs ou de faux alliés — les compagnies fictives ne l'intéressent pas. Simplement, elle a besoin que tous ceux dont elle réclame l’attention la lui accordent, que ceux qui la croisent lui adressent un geste même infime, qu'il s'agisse d'un sourire ou d'un rictus haineux. Peu importe, tant qu'elle existe. • Circé a déserté le foyer familial en laissant derrière une simple lettre adressée exclusivement à Callie, et dont cette dernière est la seule à connaître l'existence. Y était expliquée la raison pour laquelle la femme ne l'avait pas amenée avec elle : elle n'avait rien d'autre à lui offrir que l'humiliation d'être née bâtarde, puisque la récupérer et laisser derrière ses frères et sœur confirmerait cette dure réalité. Trop à cheval sur les convenances, les apparences, les on dit, Circé n'avait pu se résoudre à lui demander de plier elle aussi bagages — car cette décision aurait, selon elle, ruiné l'image de Callidora au sein de la société. Les explications n'ont pas atténué la douleur dû à l'abandon. • Élevée exclusivement par sa mère jusqu'à ses 16 ans, elle a toujours été la plus féminine et la plus délicate de sa famille, femme jusqu’au bout des ongles, coquette à l’excès mais loin d’être idiote. Bonne à marier, commentent affectueusement ceux qui la côtoient, charmés de la découvrir rodée aux devoirs d’une maîtresse de maison. Mais si Callie compte bien se trouver un excellent parti (et elle est extrêmement exigeante à cet égard), elle n’envisage cependant pas de rester femme au foyer. Elle a toujours dû se battre pour avoir ce qu’elle voulait, rien n’a jamais été considéré comme un dû dès lors qu’elle était concernée. Pas de don particulier, pas d’intelligence hors norme, pas de privilèges assurés par un père attentif et aimant ; dès l’enfance, il lui a fallu travailler lorsqu’elle voulait s’offrir quelque chose – mais pas à la boutique familiale contrairement à ses frères et sœurs. Pour maintenir une bonne moyenne à Poudlard elle a aussi dû travailler d’arrache-pied, élève moyenne mais acharnée, placée à juste titre à Serdaigle (comme Circé avant elle). Après tant d’efforts, elle a réussi à compter au nombre des trois seuls sorciers ayant réussi à se faire embaucher à Gringotts (ils sont deux désormais, Bill Weasley étant en fuite). Son collègue est briseur de sort, pour sa part elle gère les transactions au même titre que les Gobelins – autant dire qu’elle est terriblement fière d’en être arrivée là et n’abandonnerait son travail pour rien au monde. Ses employeurs sont pointilleux, insultants et elle est en permanence sur la corde raide, mais on respecte son ascension et c’est tout ce qui compte. • Autrefois employée modèle, rigoureuse et loyale (puisqu’elle tient à sa place), Callidora a été incapable de refuser l’offre que lui a fait sa demi-sœur, Ivory, il y a quelques mois : elle est le contact à la banque des membres du réseau de psychotropes sorciers qui se chargent de blanchir l’argent des ventes. | Entre elles, ça a toujours été compliqué. Circé favorisait Callidora pour compenser le désintérêt total de son époux à l’égard de sa fille, tandis qu’Ivory, malgré quelques désaccords et une lutte constante visant à prouver qu’elle était bien aussi capable que ses frères, est clairement dans les petits papiers de Caesar. Systématiquement comparées l’une à l’autre, elles n’ont pas réellement été rivales puisque ne visant pas les mêmes terrains, mais la tension entre elles était inévitable. Et pourtant... dans le dos de leurs parents, elles se réveillaient souvent la nuit pour se rejoindre, s'étreindre, s'accorder un laps de temps pour se livrer aux jeux que Caesar leur interdisait de partager le jour. Ceci jusqu'à ce qu'une de leurs escapades secrètes dérape : à 7 ans seulement, Callie a failli y perdre la vie. Circé, qui faisait jusque-là l'aveugle et couvrait leurs brèves fugues par satisfaction de voir Callidora traitée comme une sœur par son aînée, a alors mis son véto sur leur entente, bien qu'à à contre-coeur. Ivory était, selon elle, une mauvaise influence. Méfiante, elle allait même jusqu'à se demander si l'affection n'avait pas été feinte dans le seul but de se débarrasser de la benjamine. Des années durant, les filles ont donc été contraintes de ne plus échanger que le strict minimum en terme de discussions. Cohabitant sans tout à fait savoir si l’autre leur inspirait regret, agacement, dédain, un zeste de curiosité ou une totale incompréhension du fait de leurs trop nombreuses différences. Au final ce n’est que très récemment que la glace s’est fissurée entre elles : après avoir passé avec Maksim Dolohov un accord liant Barjow & Burke au réseau de psychotropes sorciers, Castiel, Clyde et Ivory se sont mis en tête de convaincre Callidora de porter sa pierre à l’édifice en profitant de sa position à la Gringotts pour faciliter le blanchiment des bénéfices. C’est Ivy qui a joué la porte-parole, esquissant vers sa cadette le premier pas pour combler leur éloignement. Le marché conclu les pousse, depuis, à être bien plus souvent en contact en quelques mois qu’elles ne l’ont jamais réellement été durant les 17 dernières années. En tant que simples partenaires d’abord, avant qu’une forme de complicité ne naisse à leur grande surprise – rapprochement effectué à l’abri des regards méfiants de Caesar Burke, et qui donne le champ à des émotions que leurs parents avaient jusque-là polluées de ressentiment : elles tissent peu à peu une relation de sœurs et se redécouvrent… complémentaires. Là où Ivy bénéficie dans le cadre de son métier de l’hyperféminité de Callidora et de ses judicieux conseils en matière de charme, elle lui apporte pour sa part le soutien et l’affection dont elle avait été forcée de la priver. |
Castiel Burke-Rowle • Boyd Holbrook Castiel est sans aucun doute l’être le plus malsain de cette famille – Callidora est bien placée pour le savoir. Elle se rappelle avec une acuité douloureuse de la façon dont son aîné d’un an a usé de son malaise, lorsqu’elle était enfant. Au quotidien, il n’hésitait jamais à remuer le couteau dans la plaie en lui susurrant à l’oreille à quel point elle était mal aimée, vouée à ne jamais avoir droit à la moindre considération. Puis il s’appliquait à lui faire miroiter un meilleur sort, une amélioration, un semblant de reconnaissance à la condition qu’elle accomplisse ce qu’il lui demandait de faire ; assurait que si elle suivait ses requêtes à la lettre, il s’appliquerait à l’intégrer, de façon subtile mais efficace. Elle savait que ce n’était que du vent mais s’y laissait prendre, parce qu’elle était étrangement dépendante de ses mots, de ses promesses, qui la suivaient jusqu’en dans ses rêves et instillaient en elle un espoir. Castiel, elle le déteste et ne peut se passer de lui à la fois ; il blesse ses sentiments à force de les manipuler, mais à ses côtés elle se forme, apprend à jouer à son tour des émotions des autres. Pour se rendre indispensable à leurs yeux, enfin. | |
Maddox Burke • Garrett Hedlund | Maddox était le pillier. Maddox était la boussole. Les mots semblent trop peu pour exprimer le gouffre de désespoir dans lequel elle a cru sombrer en apprenant sa disparition. Que deviendrait-elle sans lui ? Tant de fois dans son enfance, elle lui a causé des punitions cuisantes, à lui l’enfant prodige que leur père aimait tant pourtant. Parce qu’il se dressait pour la protéger, parce qu’il refusait de se taire comme les autres, parce qu’elle aimait à la fois le voir souffrir pour elle et le punir d’être à ce point aimé tandis qu’elle n’avait droit qu’au mépris. Curieux amalgame de jalousie, d’amour intense et de dépendance – parfois, elle voulait simplement se fondre dans ses bras et y mourir, réchauffée par sa présence protectrice, pour ne plus jamais subir la haine de son beau-père. Mais il est parti, d’un coup. Il lui a dit au revoir un soir et n’est jamais réapparu. Quand elle y pense, son souffle se bloque dans sa gorge nouée, les larmes la terrassent, ses jambes se dérobent sous elle, elle croit ne jamais pouvoir s’en remettre. Elle ne comprend pas comment les autres font pour avancer (en apparence du moins) ; elle ne comprend pas qu’ils puissent sembler oublier ; elle ne comprend pas qu'aucun d'eux ne mette la pression sur Clyde pour découvrir enfin ce qui s'est passé ce fameux soir... Déjà neuf mois d’écoulés depuis la tragédie, mais elle en souffre comme si l’annonce s’était abattue sur elle hier, épée de Damoclès l’ayant plongée dant le noir en lui ôtant sa seule réelle source de lumière. |
Bâtarde plus ou moins assumée de la famille Burke-Rowle, la jeune fille a toujours inspiré une peine plus ou moins latente dans le cœur de Clyde. Se sentant investi d'une mission qui consistait à sauver la veuve et l'orphelin, il s'occupait timidement de Callidora lorsque Maddox en prenait l'initiative. Pourtant, il n'y a jamais eu la moindre osmose entre les deux jeunes gens, Clyde préférant passer son temps en compagnie de son meilleur ami et d'Ivory. Leurs discussions étaient plates, presque inintéressantes. Mais Clyde était là lorsque Maddox disparut – il était là et il n'a rien fait. Si Callidora le juge responsable de cette disparition qu'elle subit de jour en jour, le jeune homme quant à lui souhaiterait prendre position face à elle en tant que « substitut de grand frère ». Il lui demande régulièrement si elle a besoin de quelque chose, lui promettant qu'elle peut le contacter à n'importe quelle heure du jour et de la nuit – sans entrain. Par simple formalité. Il ne remplacera jamais Maddox et ne cherche même pas à le faire, il saisit seulement l'opportunité de lui apporter ce dont elle manque. | |
| Alice et Callidora étaient deux naufragées au sein de familles dont elles ne partageaient pas les passions. Par désintérêt total dans le cas de la première, tandis que la seconde était tout simplement sans cesse repoussée de ce cercle d’étranges fanatiques. Elles ont trouvé en l’autre une confidente, et cette compréhension qui leur manquait du fait de leurs différences. Réparties dans la même maison à Poudlard (bien que de générations différentes), dotées de la même ambition ainsi que de caractères bûcheurs et sournois, elles sont toujours serré les coudes, montaient ensemble plans et projets, s’imaginaient un glorieux avenir. Elles sont toujours aussi proches à l’heure actuelle, conscientes de pouvoir toujours compter sur l’autre à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit – tant dans l’adversité que pour de précieux moments à partager. |
Dernière édition par Ivory Burke-Rowle le Jeu 6 Nov 2014 - 2:01, édité 10 fois |
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